STICHTING BAKENS VERZET

1018 AM AMSTERDAM, PAYS BAS

Directeur

T.E .(Terry) Manning,

Schoener 50,

1771 ED Wieringerwerf

Pays Bas

 

Tél. 0031-227-604128

Website : http://www.flowman.nl

E-mail (nomàfindeligne) @xs4all.nl : bakensverzet

 


 

 

PROJET NOUVEAUX HORIZONS KADEI

 

DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ AUTOFINANCÉ DES COMMUNES DE LA HAUTE-KADEÏ ET DE LA BASSE-MBOUMBE EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

INCORPORANT SYSTÈMES ÉCONOMIQUES LOCAUX ET SYSTÈMES DE MICRO-CRÉDIT SANS INTÉRÊTS

 

Préparé pour l’ONG Nouveaux Horizons KADEI par:

 

Bertrand Ngama Gne-Kamba,  République Centrafricaine

et

Terry Manning, Pays Bas

 


 

«L’argent n’est pas la clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »

 

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 


 

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Première édition 03: 17 Novembre, 2007

 


 

01.01 GÉNÉRALITÉS

Ce projet présente un plan formel de travail pour le développement intégré dans la zone d’intervention de l’ONG Nouveaux Horizons KADEI  qui couvre actuellement la zone d’action de Gamboula et alentours. Ce secteur est située dans la province de la Mambere Kadei au Sud Ouest  de la République Centrafricaine avec une superficie d’environ 800 km2  contenant au moins  77.000 individus repartis dans 18 villages y compris la ville de Gamboula.

 

Le zone du projet fait partie de la Basse Mboumbe et de Haute Kadei regroupant 18 villages avec une population estimée à  environ 77.000 habitants centrés sur Gamboula et Dede Mokouba.

 

 

Vue le niveau de pluviométrie et l’existence encore des forêts, la zone du projet est très fertile. Pourtant, elle connaît une forte immigration  des artisants miniers  qui viennent s’ajouter à la croissance naturelle et augmente alors la pression sur le foncier et sur les ressources naturelles. La population, afin de survivre, a dû défricher les bas fonds pour faire des champs. Cette augmentation de l’espace agricole entraîne une diminution de l’espace pastoral et menace ainsi la production animale.

 

Le projet est basé sur un Modèle qui permet à tous les habitants et en particulier aux plus pauvres de la zone d’intervention de financer leur propre développement intégré. Il couvre une gamme complète de structures sociales, financières, productives et des services de base, créées selon un ordre de séquence spécifique. Toutes les structures restent la propriété des habitants qui les paient, et qui sont responsables de leur planification, exécution, gestion, et entretien. Les nouvelles structures ne remplacent pas celles politiques et économiques traditionnelles qui sont déjà en place, mais fonctionnent en parallèle et en harmonie avec elles.

Structures sociales prévues

Les structures sociales comprennent la formation d’une plate-forme qui assure la participation des femmes à la gestion du projet aux niveaux de base, intermediaries, et de direction. Une structure de sécurité sociale à plusieurs niveaux est établie, et des emplois pour le 10% environs de la population adulte sont créés.

Structures financières prévues

Les structures financiers mises en place créeront un système économique cooperative, sans interêts, et sans inflation dans la zone du projet. Elles sont basées sur un paquet de trois initiatives à faveur du développement économique de base, soit:

a) un fonds initial en forme de donation ou en forme de prêt décennal sans interêts montant à  75 Euro par habitant.
b) un système de micro-crédits sans interêt à recyclage continu pour l’achat de biens en compte capitale nécessaires à l’augmentation de la productivité locale et qui ne sont pas produits localement.

c) des systèmes de monnaie locale qui facilitent le transfert sans limites de biens et de services à l’intérieur de la zone du projet.

Structures productives prévues

On recommande l’utilisation de technologies innovatives, y compris de nombreuses applications des energies renouvelables, qui permettent la production des biens nécessaires à la plupart des services de base dans des unités de production locale à faible coût et à main d’œuvre intensive. La valeur ajoutée locale de ces produits peut arriver à 100%. Les produits en question comprennent les réservoirs à eau, les cloisonnages, les systèmes éco-sanitaires, et les foyers à rendement élevé. D’autres technologies et services durables tels les centres de production de biomasse, les boutiques pour pasteurisation et la distribution du lait local, les structures pour le stockage des aliments, en particulier ceux destinés à la consommation locale, une station radio locale,  peuvent être ajoutées aux structures prévues du projet selon les indications et les préférences exprimées des populations locales. Une éducation de base améliorée peut être réalisée à travers le système de micro-crédits établi (pour la partie des frais exprimée en monnaie formelle) et des systèmes de monnaies locales établis (pour leur contenu local) selon les exigences des habitants. Les services en eau potable peuvent être étendus à la récolte de l’eau pluviale non potable à utilisation personnelle.

Structures de service prévues

Les structures de service à créer comprennent l’éducation à l’hygiene pour les femmes et dans les écoles;  la fourniture en eau potable distribuée; l’assainissement; la recolte et le recyclage des ordure organiques et non-organiques ; les foyers à rendement élevé et la biomasse pour qu’íls puissent fonctionner à mini-briquettes de production locale ; l’éclairage solaire pour les études ; l’eau potable et l’assainissement auprès des écoles ; et l’eau potable, l’assainissement et la réfrigéation solaires auprès des cliniques. Le projet s’occupe du rôle des femmes et leurs droits de participation aux structures nécessaires à l’achèvement des buts internationaux pour la lutte durable contre la pauvreté dans les zones rurales et urbaines des pays en voie de développement.

Participation de la population

 

L'éducation à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau potable, et le recyclage des ordures sont à la base d'une vie saine et d'une bonne qualité de vie. Un tiers de la population du monde manque d'eau potable. Encore plus de monde n’a pas accès à des structures hygièniques d'assainissement. La satisfaction des besoins les plus élémentaires bénéficie d'une priorité absolue dans le cadre des programmes d'aide en faveur des pauvres dans les pays en voie de développement. L'éducation à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau potable et les autres initiatives ici prévues tiendront compte des structures sociales des communautés. Chaque initiative doit être autofinancée et durable sans avoir besoin d'autres financements externes une fois que le crédit initial sans intérets ait été remboursé.

Au premier temps, la fourniture d'eau potable avec un assainissement de base des communautés utilisera la production locale (cuves, réservoirs, matière d'étanchéité des tubages des forages et puits, briques calorifiques), en aidant à un changement du mode de vie par un type d'habitat nouveau dont la construction sera plus adaptée aux coutumes traditionnelles.

L’élimination de la fuite financière

Souvent, le développement du potentiel de la production et des services au niveau local est freiné par l'absence chronique de fonds. Le peu d'argent qui passe par les zones pauvres est drainé directement des économies locales pour entrer dans les circuits nationaux et plus fréquemment internationaux. Cette fuite est causée, soit par les importations d'énergie et de produits industriels, soit par l'accumulation d'intérêt à travers les nombreux passages qui caractérisent le système financier actuellement dominant dans le monde occidental. La valeur en intérets du prix d'un produit occidental peut atteindre 40%. À cause de la fuite financière les habitants de la zone du projet manquent des services de base tels l’éducation à l’hygiène, l’eau potable, et l’assainissement.

L’élimination du chômage

Aussi les implantations de la base du projet dans la préfecture avec les sites des usines dans les gisements, offrira des postes d'emplois divers, occupera une main d'oeuvre locale existante dont un pouvoir d'achat amélioré aidera à éloigner les horizons de la pauvreté des populations bénéficiaires.  On compte pouvoir éliminer le chômage dans la zone du projet en cinq ans à partir du commencement des opérations dans les villages directement intéressés.

Qualité de vie

 

Le projet améliorera de façon permanente de tous les habitants sans exclusion de la zone du projet. Il y facilitera le développement économique continu, en mettant à la disposition de communautés des systèmes de monnaie locale pour le transfert sans limitations des biens et des services produits localement, et des fonds en monnaie formelle sans intérêts pour le financement des micro-crédits nécessaires à l’augmentation de la productivité locale.

 

Le projet vise à promouvoir :

a) L'application de la méthodologie de participation communautaire à travers des ateliers développés par le Brésilien Clodomir Santos de Morais, de manière qu'à la fin les usagers dans la zone du projet puissent prendre d'initiatives autonomes pour la définition, l’exécution, l’administration, l’entretien, le paiement, et la propriété des structures prévues par le projet. Les structures de base de gestion du projet sont les comités-réservoirs et les comités forage/puits.

b) Les programmes d'éducation à l'hygiène basés sur la formation d’environs 361 Clubs de Santé seront introduits par l'ONG Zimbabwe A.H.E.A.D, maintenant opérant sous le nom Africa A.H.E.A.D. Un programme d'éducation à l'hygiène sera institué aussi dans les 41 écoles de la zone du projet. Les Clubs de Santé consolideront une plate-forme pour les femmes.

c) Le Financement du projet à travers un Investissement Initial  ``seed fund`` pour un montant de 3.750.000 Euro, la constitution des systèmes économiques locaux (SEL-LETS) et par un système coopératif de micro-crédits sans intérêts partiellement modelé selon le Principe de la Banque Grameen du Bangladesh. Le remboursement du crédit par les usagers est couvert entièrement par leurs épargnes sur leurs dépenses actuelles. Les structures financières prévues permettent le recyclage systématique sans intérêts au moyen d'un fonds coopératif en monnaie formelle à l'intérieur de la zone du projet, avec autant de passages de recyclage possibles.

d) Le système des monnaies locales prévues permet le paiement des biens et des services locaux sans avoir besoin d'argent formel. Il facilite l'exercice des opérations là où l'argent formel serait un blocage. Cette option est un atout pour la participation communautaire aux activités. Les systèmes SEL-LETS permettent l'extension du concept à tous les adultes sans exception dans la zone du projet. Les fuites financières de la zone du projet sont contrôlées.

e) Le paiement régulier de 0,60 Euro par habitant par mois dans un Fonds Coopératif de Développement Local (FCDL), ou à la quotité choisie, normalisée pendant les ateliers à l’endroit pour la durée du projet. On prévoit une augmentation du montant des contributions à € 0,75 par personne par moi suite aux premiers 3-4 ans. Le projet institue des structures de sécurité sociale à trois niveaux soit pour ce qui concerne les contributions en monnaie formelle, soit pur ce qui concerne celles en monnaie locale, à protection des familles provisoirement ou de façon permanente qui, pour des raisons d’âge, maladie, ou handicap, ne peuvent pas faire face à leurs obligations vers le projet.

f) Des technologies pour la production d´articles en composites de gypse. Ces technologies rendent possible la fabrication au niveau local de la plupart des produits importants au développement local dans des unités de production à faible capital d'investissement avec 100% de valeur locale ajoutée. Les technologies seront mises gratuitement à la disposition du projet intégré de développement.


 

File suivant :

Le sommaire exécutif du projet.

 


 

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