ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Cette
œuvre a été mise à la disposition du public
général aux termes d’une licence
Creative Commons
Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0 Licence.
Édition
06 : 17 Décembre,
2013.
« Comme la biosphère, les économies vivantes que
nous cherchons s’organiseront elles-mêmes dans un cadre de
règles de marché. Avec leurs racines locales, dépendant
surtout de la propre base de ressources, elles contiendront des incitations
à faveur de l’adaptation aux microenvironnements locaux. En
présence de pouvoirs propriétaires pour faire des décisions
distribuées parmi les membres de la communauté dans leurs
rôles multiples de producteurs, consommateurs et citoyens, y aura-t-il une incitation naturelle
à faveur de l’internalisation des frais et à la gestion
responsable. » (Korten D., The New Economy : Design for Life.
Can we design a self-correcting society?, YES! Magazine, Bainbridge Island, 02 Mai, 2011 – traduction
Stichting Bakens Verzet (ONG Une Autre Voie))
Le projet ci-joint a été rédigé suivant un
Modèle innovateur pour projets locaux de développement intégré
autofinancés, écologiques et durables. Il couvre un ensemble
complet de structures sociales, financières, productives et de service
nécessaires au développement durable continu des
communautés bénéficiaires. Tous les objectifs du
Millénaire y sont dépassés sauf ceux relatifs aux
vaccinations et à la médecine curative et l’objectif 8 qui n’a rien à
quoi faire avec le développement local. Ils on été exclus à cause du
fait qu’ils causent des fuites financières de la zone du projet.
Le projet à été élaboré avec la
participation des populations intéressées qui en font le
planning, l’exécution et la gestion des structures établies
dont elles sont les propriétaires. Elles en remboursent tous les frais.
Toutes les structures sont organisées pour réserver et assurer
aux femmes un rôle dominant dans toutes les activités du projet.
Le financement, les technologies adoptées et le développement des
capacités humaines sont harmonisés pour offrir des solutions
praticables et durables au développement de la zone du projet.
Toutes les structures sociales, financières, productives et de
service s’appliquent de manière automatique à tous les
habitants de la zone du projet, sans exclusion. Le concept
prépondérant est celui de l’achèvement d’une
bonne qualité de vie pour tous. Le projet porte à la mobilisation
générale de la population locale.
Le modèle pour les projets de développement
intégré lui-même à la forme d’une table matières
pour la rédaction de la documentation relative à un projet
individuel.
Cliquer sur les voix individuelles pour avoir des informations
détaillées.
Des solutions aux suivants problèmes de base
(présentés en ordre alphabétique) relatifs au développement
sont proposées :
PRÉSENTATION
DU PROJET.
Une présentation Powerpoint
à 31 diapositives.
ZONE DU PROJET.
[ Un
paragraphe sur la location du projet, ses dimensions, sa population]
Liste des villages et de quelques services y prévus.
QUELQUES
PROBLÈMES DE BASE.
Le projet fournit des solutions innovatrices et complètes à
beaucoup des problèmes les plus urgents dans la zone du projet, y
compris ceux suivants, présentés en ordre alphabétique.
Adaptation écologie et conservation.
Agriculture et la sécurité alimentaire.
Crises du crédit et solutions offertes.
Genre et les droits de la femme.
Objectifs du Millénaire : Présentation
Powerpoint.
Objectifs du Millénaire : les solutions proposées.
Renforcement des capacités des populations locales.
(Texte actuellement en anglais)
JUSTIFICATION ANTHROPOLOGIQUE DES
STRUCTURES DU PROJET.
Ce
projet de développement intégré est justifié anthropologiquement. Il est structuré pour une communauté de 11155 ménages,
soit 76.740 habitants, avec une superficie de
Le principe de
subsidiarité avec sa chaîne des responsabilités est
appliqué à toutes les structures.
Pour
plus détails voir la présentation Powerpoint sur l
'architecture de base du projet. Powerpoint (14 diapositives.).
LES STRUCTURES DE BASE DU PROJET.
Toutes les structures créées dans
chaque zone de projet fonctionnent donc aux trois niveaux anthropologiques
cités. Elles sont créées dans un ordre de séquence
critique.
Les premières structures
créées sont les clubs de santé, qui permettent aux femmes
de s’organiser et de voter en
bloc aux réunions ;
puis les commissions réservoir, puis les commissions forage, et
enfin la commission centrale, ou parlement, du projet. Suivent les structures
financières, à commencer avec la formation du système
local d’échanges (système SEL-LETS), suivi du
système coopératif de micro -crédits sans intérêts
et sans frais en monnaie formelle. Finalement, les groupes coopératifs
d’achat de biens d’investissement à faveur de la
productivité. Une fois
établies les premières deux structures financières,
peut-on commencer à créer des structures productives
nécessaires aux services prévus, y compris ceux pour l’eau
potable et l’assainissement.
Pour un sommaire des structures
voir la présentation Powerpoint sur
les structures de base du projet.
Pour informations
complètes sur les structures voir la section sur la création des structures prévues..
LES
OBJECTIFS À LONG TERME.
Les objectifs à long terme de ce projet de développement
intégré comprennent :
01. Faciliter une
amélioration continue de la qualité de vie et de la santé
des usagers.
02. Établir une économie locale dans le zone du projet qui soit
autonome, coopérative, sans intérêts financiers et sans
inflation.
03. Éliminer les fuites
financières de la zone du projet..
04. Dédier les ressources
humaines dans la zone du projet à la production et au
développement locaux.
05. Réduire l’incidence des
maladies d’origine hydraulique, de la malaria et d’autres maladies
infectieuses.
06. La réduction de la
mortalité infantile et la promotion du planning familial.
07. L'amélioration du niveau de la scolarité pour
tous, et surtout celui des jeunes filles et des femmes.
09. La contribution active à la réduction
de la déforestation et à a lutte contre l’augmentation de
la température globale mondiale et pour réaliser l’adaptation de la
Commune de Tougan aux changements climatiques.
10. La création de
valeur ajoutée à travers la création des structures de recyclage des urines, de
l'excréta et des ordures solides (assainissement).
11. La création d'une culture d'entretien et de conservation des
investissements réalisés.
12. La promotion des droits des femmes et la participation majoritaire de femmes
à toutes les structures du projet.
13. Assurer à tous les
habitants de la zone du projet une activité coopérative
productive à plein temps.
(“Travail à pleines journées”)
14. Contribuer à
arrêter l’émigration
des zones rurales aux grandes villes.
15.
Dépasser les objectifs du Millénaire dans la zone du projet à l’exclusion des vaccinations et de
la médecine curative et quelques aspects de
l’objectif 8 lesquels
n’ont rien à faire avec le développement local.
LES RÉSULTATS ATTENDUS À COURT TERME.
Une
fois créées les structures de base prévues, la population
locale peut suivre ses propres idées et initiatives. Là où
on se sert de la main d’œuvre et des matériaux locaux,
peut-on agir dans le cadre du système d’échanges local sans
avoir besoin d’un budget en monnaie formelle (Euros). Cela explique
comment on peut construire tellement d’écoles locales sans
influencer le budget en monnaie formelle du projet. Puisque les commissions de
développement au niveau de réservoir agissent de façon
tout à fait indépendante l’une de l’autre, une
école peut être construite dans une zone de commission de
manière contemporaine avec les écoles dans d’autres zones
de commission réservoir. Le même concept s’applique aux
résidences des infermières, aux structures pour la conservation
des aliments, les pépinières etc. Le même concept est
valable aussi au niveau des commissions pour le développement
intermédiaire en ce qui concerne la construction des écoles
secondaires, des cliniques pour médecins, des banques à semences
etc. La plupart de telles activités importantes ne pèse
qu’à peine sur le bilan du projet.
Les résultats minimums
directs attendus qui sont automatiquement couverts de ce projet comprennent :
La création de structures sociales commissions
réservoir, commissions intermédiaires, commission centrale
démocratiques de préférence
avec une participation active des
femmes .
01. 288 clubs de santé
communautaires
créés et fonctionnels dans la zone du projet; cours permanents
d’éducation à l’hygiène auprès de 329
écoles.
02. 288 commissions réservoir à 5-7 membres établies et fonctionnelles,
chacune à service de +/- 40 familles (266 personnes).
03. 41
288 commissions intermédiaires à 5-9 membres établies et fonctionnelles
chacune à service de 270 familles (1865 personnes).
04. Une
commission centrale à 41 membres créée
et fonctionnelle à service de la zone entière du projet (11155
ménages; 76.740 personnes).
Structures financières
pour combattre la crise financière et les
épargnes y relatives.
05. Une structure coopérative
locale d’échange locale SEL-LETS créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de
développement intermédiaire, et de la zone entière du
projet.
06. Une structure coopérative de microcrédit sans
intérêts
créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local,
des 45 zones de développement intermédiaire, et de la zone
entière du projet.
07. Divers coopératives
d’achat
créées et en fonctionnelle à
service des 288 zones de
développement local, des 45 zones de développement
intermédiaire, et de la zone entière du projet. (Groupes
volontaires d’achat, médicaments, éducation,
systèmes PV domestiques etc.).
Structures de sécurité sociale.
09. Un système de
sécurité sociale est créé et en
fonctionnel à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de
développement intermédiaire, et de la zone entière du
projet.
Eau et l'assainissement et
épargnes y relatives.
10. Un
système individuel d’assainissement installé dans chacune
des 11.155 habitations et dans les lieux publics et les écoles.
11. 104 forages à plusieurs pompes forés et
équipés d’une installation à trois unités de
pompage manuel et d’une aire de lavage. Bénéfice
des aires à lavage 4
heures/femme par semaine = +/- €
693.756 par an.
13. 288
réservoirs à eau chacun installé dans un radius de
14.
11.115 systèmes domestiques de récolte de l’eau pluviale un
système produit localement et installé pour chacun des
habitations individuelles dans la zone du projet.
15. Un
système efficient de drainage des eaux pluviales installé et en
fonction des 288 centres habités.
16. +/-
1000 réservoirs à 15m3
pour la récolte de l’eau pluviale installés sur les
terrains agricoles pour la micro-irrigation.
Recyclage des urines, de l'excréta et
des ordures solides (assainissement) et les épargnes y relatives.
17.
(288) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets
établis et en fonction au niveau des commissions de développement
local.
18.
(41) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets
établis et en fonction au niveau des commissions intermédiaires
de développement.
19. Un
système pour la récolte et recyclage des ordures établi et
en fonction au niveau du projet.
20. Épargne des coûts des engrais.
Facilités
à faveur de la santé et les épargnes y relatives.
21. 288
Infermières locales fournies d’habitation, en fonction (et
éventuellement payées) au niveau du développement local.
22. 41
Centres médication pour médecins construits au niveau
intermédiaire, et en fonction selon la disponibilité de personnel
qualifié.
23.
Plan rédigé pour la construction et mise en œuvre d’un
hôpital de base au niveau du projet. Construction, entretien, et quelques
services dans le cadre du système de monnaie locale établi.
24. Réduction des frais de traitement médical
traitement pour maladies portées de l’eau, 50% de la population
(25.000 partie de 50.000) au moins une fois par an par le coût moyen pour les
médicaments et pour le médecin € 20 = 38.370 x € 20 = € 767.400.
27. Augmentation de la productivité
due à la réduction de l’incidence de la malaria :
29. 41
ambulances à vélo construites localement avec personnel, une pour chaque
commission intermédiaire de développement.
30. 3
voitures à ambulance qui fonctionnent sur le bio-fuels produits
localement au niveau du projet.
31. 288
Écoles élémentaires construites au niveau de commission de
développement local et fournies d’enseignants.
32. 41
Écoles secondaires construites ai niveau de commission
intermédiaire et fournies d’enseignants.
33. Une
école métiers construite au niveau du projet et fournie
d’enseignants.
34. Un
cours universitaire préparatoire au niveau du projet et fournie
d’enseignants
35. 288
écoles élémentaires, 41) écoles secondaires, 1
école métiers et(1 facilité de cours préliminaire
équipées de structures d’éclairage
photovoltaïque.
36. 288
salles d’études construites au niveau des commissions
réservoir.
37. 288
salles d’études équipées d’éclairage
photovoltaïque.
38. 288
cours permanents du soir à faveur des adultes (surtout des femmes) fournis
d’enseignants et en fonction.
Foyers de cuisine améliorés et les épargnes y
relatives.
39. Au
moins 11.155 foyers de cuisine améliorés produits localement,
distribués, et en fonction.
40.
Élimination de la corvée de bois : 60% des familles (soit 60% de
11.155 familles ou 6.693 familles)
x 4 heures par semaine (soit
40% d’une journée à dix heures de travail) x revenu € 3 par jour, soit € 1,20 par semaine par famille.
€ 1,20 par semaine x 6.693
femmes = € 8031 par semaine,
soit € 472.000 par an.
42% des
familles (soit 40% de 11.155 soit 4.462). Pour le bois en ville [centre
plus grand], une famille de 7 personnes consomme environ 500 CFA ( +/- € 0,75) de bois par jour. Réduction
65% à travers l’utilisation des foyers améliorés +
Cfa 325 (soit € 0,50) par famille par jour. 4462 familles x € 0,50
x 365 = € 814.000.
43. Reforestation
“automatique”
Agriculture et la sécurité
alimentaire et les épargnes y relatives.
43. 288
pépinières établies au niveau des commissions réservoir
et en fonction.
44. 41
pépinières établies au niveau des commissions
intermédiaire et en fonction.
45.
Réduction des frais du traitement de personnes souffrant la faim, ou du
à l’hygiène inadéquate, ou causés par la
fumée à l’intérieur et à l’extérieur
des habitations : 25% de la population au moins une fois par an x un coût moyens pour
médicaments et médecins
€ 20 = 19185
x € 20 = € 383.700.
47. 288 Facilités
pour le stockage des aliments construites au niveau de chaque commission
réservoir avec personnel et en fonctionnelles.
48. 41 Facilités
pour le stockage des aliments construites au niveau intermédiaire avec
personnel et en fonction.
72. 1
Coordonnateur central gestion stockage aliments.
49. La
valeur des bénéfices alimentaires de la plantation de 600.000
arbres à fruit ou à
noix, 400.000 plantes de bambou (pour pousses de bambou et utilisation
générale), 1.440.000
arbres de Moringa (feuilles « à épinards »
comestibles), afforestation à espèces traditionnelles 1.200.000
arbres.
50. 41
Banques de semences créées et en fonction a niveau des commission
intermédiaires.
51. Une
banque de semences créée au niveau du projet et en fonction.
Meuneries et épargnes y relatives.
52. 288
meuneries manuelles établies et en fonction à niveau local de
développement.
53.
Épargne de temps des femmes et jeunes filles pour la préparation
des aliments sur une base typique de
€ 1.832.000.
Activités agro-forestières et biomasse pour la production de
mini-briquettes pour les fourneaux améliorés.
54. 576 contrats pour la fourniture de biomasse
pour la production des mini briquettes pour les foyers et en cours d’exécution.
55. Un projet
démonstration pour le reforestation et parc naturels utilisant des
espèces natives établi et en cours
d’exécution. 1.200.000 arbres
(400 arbres par hectare sur
57. 288 initiatives au niveau de
développement local pour les
plantations de bambou sur le prairies ou terres de récolte
planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de
58.
288 activités
agro-forestières à petite échelle – plantations
à démonstration et à utilisation exclusivement locale, y
comprises les plantation de Moring sur les terres marginales. Superficie moyenne
59. 288 activités pour la plantation, récolte et
distribution d’huile de Jatropha. Superficie moyenne par
activité
Éclairage photovoltaïque à
faveur des études ; éclairage et réfrigération
dans les cliniques et les épargne y relatives.
60. 288
Systèmes éclairage à 200 Wc un système
installé dans chacune des 288 écoles élémentaires
au niveau local de développement.
61.
288 Systèmes éclairage à 200 Wc un système
installé dans chacune des 288 salles d’études au niveau
local de développement.
62.
41 Systèmes éclairage
à 400 Wc un système installé dans chacune des 41
écoles secondaires au niveau intermédiaire de
développement.
63.
41 Systèmes éclairage
à 400 Wc un système installé dans chacune des 41 cliniques
au niveau intermédiaire de développement.
64.
41 Systèmes de
réfrigération à 400 Wc pour vaccines et médicaments
un système installé au niveau intermédiaire de
développement.
Transport et communications.
65.
66. 288 unités de
radiotéléphone ou équivalent établies et
fonctionnelles au niveau de commission réservoir.
67. Une station radio locale établie, avec personnel, et fonctionnelle.
Unités de production.
68. 4 unités
coopératives de production d'articles en composites de gypse
construites et opératives.
69. 41 unités
coopératives pour la production des mini briquettes pour les
foyers construites et opératives au niveau de
développement intermédiaire.
70 Une coopérative pour l’installation et l’entretien
des services de fourniture en eau potable établie et
opérative.
71 Unité production
LISTE DES 9861 OCCUPATIONS DIRECTEMENT
CRÉÉES
À supplément des
72 voix nommées ci-dessus et les occupations indiquées
ci-dessous, les structures mises en place par le projet permettent à la population
locale d’entreprendre toutes les initiatives quelle le veut, selon leurs
désirs et capacités.
Cliquer ici pour la liste complète des occupations FTE (temps plein) permanentes
créées.
Structures sociales 272
Structures financières 386
Structures eau et
assainissement 476
Structures recyclage 405
Structures santé 460
Structures éducation
2411
Structures agriculture et
sécurité alimentaire 973
Structures meunières 144
Structures afforestation et
mini-briquettes
3380
Structures de transport et
communications 421
Structures de production 533
CONFORMITÉ
AVEC LES CONDITIONS DE LA CHARTE DE LA
TERRE.
Ce
projet de développement intégré se conforme à toutes les
conditions de La Charte de la Terre. Il
dépasse tous les objectifs du Millénaire
dans la zone du projet, sauf ceux relatifs aux vaccinations et la
médecine curative, et quelques aspect de l’objectif 8 qui n’ont rien
à quoi faire avec le développement local.
LES FRAIS DU PROJET.
Ce projet coûte +/-
€ 13.750.000 soit € 179 par personne dont le 42% (soit €
75,50) est fourni par les habitants eux-mêmes à travers des
travaux effectués aux termes du système de monnaie locale
établi au cours de l’une des premières phases de
l’exécution du projet. Cela laisse une exigence financière
en forme de capital initial d’investissement montant à +/- € 7.979.531 (soit € 104 par
habitant).
Aux buts budgétaires, la
participation des populations locales (exprimée en heures de travail aux
termes du système de monnaie locale) est convertie en Euros à un
taux d’échange agréé pour chaque journée de
huit heures de travail. Ce taux de conversion monte d’habitude à
Euro 3 par jour. Au cas où le capital initial de
€ 7.979.681 ne soit pas mis à disposition en forme de don, le
projet s’entend autofinancé, sujet à un financement sans
intérêts remboursable à distance de dix ans.
LE BILAN DU
PROJET.
Cliquer :
Informations
complètes sur le système du bilan du projet voir la section justification financière.
Les fonds au bilan destinés
aux “structures productives” se trouvent au bilan pour en couvrir
les frais initiaux de leur établissement. Ces financements sans
intérêts en monnaie formelle sont remboursés dans le Fonds
Coopératif de Développement Local sur une période,
d’habitude 4-5 ans, retenue réaliste par les participants
eux-mêmes. Les remboursements effectués par les individus recevant
des financements du Fonds sont effectués par moyen de la vente
d’une partie de produits ou services en question HORS DE
REMBOURSEMENT (LE CAS
ÉCHANT)) DES INVESTISSEMENTS INITIAUX.
Les
investissements initiaux en compte capital sont couverts et remboursés,
le cas échéant, par les populations.
Le fonds local de microcrédit.
Le système de base pour le
financement des projets de développement intégré est celui
du Fonds Coopératif de Développement Local établi dans
chaque zone de projet. Les populations bénéficiaires paient une contribution mensuelle
d’au moins Euro 3 par famille
dans ce fonds. Une structure à trois niveaux de sécurité
sociale est créée à défense des
intérêts des pauvres, des malades et des handicapés. Les
monnaies versées dans le fonds sont recyclés de manière
systématique en forme de micro –crédits sans
intérêts aux populations locales à couverture des
investissements productifs. Les financements autofinancés mis à
disposition de cette manière montent à au moins €
31.219.696 ( soit € 2.800 par famille) sur la première
période de dix ans.
Le fonds est organisé
à ce que le montant y disponible soit suffisant à distance de dix
ans à couvrir le remboursement dans un seul coup du capital initial
d’investissement. Au cas d’un tel remboursement, le montant dans
les Fonds Coopératif de Développement Local tournera vers le
zéro. Puisque les familles continueront à faire leurs
contributions mensuelles dans le fonds, le montant y disponible
s’augmentera de nouveau au cours du deuxième cycle décennal
comme il l’a fait au cours du premier cycle. Tels fonds sont de nouveau
recyclés pour le financement de micro -crédits sans
intérêts à bénéfice du développement
productif local jusqu’au moment où ils ne soient
nécessaires pour le remplacement de biens en compte capital et/ou des
extensions aux services À ce point, le fonds tournera de nouveau
à zéro, pour se reconstituer de nouveau au cours du
troisième cycle décennal, et ainsi de suite de manière
durable et permanente.
Le protocole de Kyoto.
Un menu
innovateur de 13 méthodologies pour financement CDM aux termes du
Protocole de Kyoto aurait fourni le financement du projet à distance de
six ou huit ans. Malheureusement le marché CDM du carbone s’est
écroulé au point où la valeur des certificats CER est
inférieure aux coûts de gestion, malgré les
procédures simplifiées introduites pour la forme au
bénéfice des pays les plus pauvres.
Pour
des informations détaillées sur tels éventuels
financements, référez-vous SVP au document le problème du protocole de Kyoto et le projet
Vivons Tougan.
En théorie, les revenus nets indicatifs pour
le projet auraient monté à +/- € 24.000.000. Cela aurait
permis le remboursement du projet vers la fin de la sixième
année de gestion, basé sur les revenus CDM des premiers cinq ans
d’activités.
Fonds Vert pour
le Climat : Pour l’Adaptation aux Changements Climatiques.
Ce projet couvre automatiquement presque toutes les
actions recommandées pour l’adaptation aux changements du climat
dans les pays et les communautés pauvres. À ce but un Fonds
Vert pour l’Adaptation aux Changements Climatiques se
trouve en cours de formation dans le cadre de
Pour informations sur comment le projet fait face
aux problèmes poses du changement climatiques voir la section adaptation, écologie et conservation.
ASPECTS INNOVATEURS DU PROJET.
Observations de nature
générale sur les aspects innovateurs du projet:
01. Le concept de la
création de structures
sociales, financières, productives et de service comme base
du développement intégral dans une zone de projet à 76.740 personnes est à retenir
extrêmement innovateur. La révolution qu’il porte aux
possibilités de développement se réfère à
l’organisation des structures proposées. Une fois
que les structures soient en place, les populations locales disposeront de tous
les instruments leur nécessaires pour la mise en œuvre de leurs
initiatives préférées.
02. L’ordre
critique de séquence pour la création des structures du projet
est d’importance vitale. On se sert en effet des structures sociales pour
créer celles financières, puis des structures financières
pour créer celles de la production locale, et par la suite des
unités de production locale à couverture des exigences (par
exemple réservoirs à eau, toilettes, foyers) nécessaires
aux structures de service.
03. On met en marche
une mobilisation générale puissante des populations locales
à travers des structures créées.
04. Les populations
locales sont responsables de la planification, de la mise en œuvre, de la
gestion, et des frais de toutes les structures. EIles reçoivent de
l’assistance, au cours de l’exécution initiale du projet
d’une équipe (très réduite) d’experts sous la
direction d’un coordonnateur local du projet.
Les aspects innovateurs
relatifs à l’agriculture et à la sécurité
alimentaire comprennent :
01. On se sert d’un menu innovateur de
méthodologies CDM pour achever soit la
sécurité alimentaire, soit le stockage de CO2, soit la
génération de certificats CER à couverture du remboursement (le cas
échéant) du financement initial en compte capital.
02. La production d’engrais à
travers du recyclage des urines et des fèces au niveau des
ménages et/ou au niveau local est suffisante à permettre la culture de tous les aliments de base
nécessaires.
03. Le recyclage des
déchets de cuisine et des jardins au niveau des commission
réservoir fournit des aliments pour poules, chèvres, et en
présence de conditions religieuses appropriées, porcs, favorisant
une variété de diètes.
04. L’institution de
pépinières opérantes dans le cadre du système de
monnaie locale optimise soit la culture locale que l’utilisation des
semences locales.
05. L’utilisation de plantations
à arbres de fruit et de noix,
de bambou, de Moringa (raifort) et de Jatropha constitue une garantie de sécurité
alimentaire et fournit des matières premières pour de nombreuses
applications productives locales.
Le cas échéant, les plantations garantissent des moyens
financiers additionnels à la couverture du remboursement du capital
initial d’investissement.
Les aspects innovateurs
relatifs à l’écologie, à la conservation et à
l’énergie comprennent:
01. On se sert d’un menu innovateur de
méthodologies CDM couvrant des types divers d’utilisation des terrains pour
rembourser (le cas échéant) le capital initial
d’investissement, pour réaliser le stockage de CO2, et pour
améliorer la gestion des eaux pluviales et les infrastructures
écologiques dans la zone du projet.
02. Une combinaison unique de méthodes
et technologies facilite la formation d’un système économique
local qui soit énergie-neutre et écologiquement durable et
responsable.
03. La combinaison de méthodes et
technologies proposée se conforme aux principes de
04. On se sert exclusivement et de
manière systématique des technologies d’énergie
renouvelables, telle l’application généralisée des
installations à énergie photovoltaïque.
05. En principe, toute l’énergie
utilisée est renouvelable et produite et consommée dans la
zone du projet même.
Les aspects innovateurs
relatifs à l’éducation comprennent:
01 On peut construire
selon les exigences un nombre quelconque d’écoles et
d’accommodations pour les enseignants en utilisant de la main
d’œuvre et des matériaux locaux dans le cadre du
système de monnaie locale établi. Cela signifie que soit les
écoles que les accommodations soient construites de façon
coopérative par les populations locales. En même temps, les
constructeurs et fournisseurs sont toujours payés pour leur travail et leurs
livraisons.
02. On peut payer les
enseignants, ou bien subventionner leurs salaires en monnaie formelle, aux
termes du système de monnaie locale.
Les aspects
innovateurs relatifs aux structures financières comprennent:
01. La fusion
(mélange) d’un système innovateur de monnaie locale avec un
système, également innovateur, de microcrédits sans
intérêts et sans frais en monnaie formelle opérant dans le
cadre du système de monnaie
locale. Il s’agit peut-être de l’aspect individuel le plus
innovateur du projet proposé.
02. On se sert du
système de monnaie locale pour mobiliser les populations locales. Tous
les membres adultes de la population deviennent automatiquement membres du
système. Toutefois, les usagers sont toujours libres de choisir
s’ils préfèrent d’effectuer une transaction dans le
cadre du système de monnaie locale ou dans le cadre de celle formelle.
La monnaie locale établie supplémente celle formelle sans
la remplacer.
03. Le système
innovateur proposé des microcrédits sans intérêts et
sans frais en monnaie formelle est géré par les populations
elles-mêmes. Les fonds utilisés les appartiennent. Le
contrôle social local féroce devrait assurer le remboursement de
tous les financements effectués. Sur base conservatrice, supposant une période
moyenne de rembours de deux ans, le système générera des
microcrédits sans intérêts pour au moins € 2.800 par
famille à faveur de l’augmentation de la productivité au
cours de chaque période de dix ans de gestion et des épargnes
d’intérêts de € 1.500.000 par an.
Les aspects innovateurs
relatifs aux structures de la santé comprennent:
01. Les actions relatives à la
santé sont basées sur la prévention et la santé
sociale plutôt que sur la médecine curative.
02. [Avec le passer du
temps, à main que l’on puisse disposer de médecins],
l’on se sert du système de monnaie locale pour établir 41
centres médicaux locaux y comprises des accommodations
appropriées avec cabinet médical et, le cas
échéant, des subventions aux salaires des docteurs. Cela signifie
que soit les centres de santé que les accommodations soient construites
de façon coopérative par les populations locales. En même
temps, les constructeurs et fournisseurs sont toujours payés pour leur
travail et leurs livraisons.
03. Les médecins
peuvent être payés, ou bien leurs salaires de l’état
subventionnés, par les populations locales aux termes du système
de monnaie locale établi.
04
Jusqu’à 288 points d’infirmier y comprises les
accommodations des infirmières seront construites aux termes du
système de monnaie locale établi en utilisant des
matériaux et main d’œuvre locaux. Cela signifie que les
points infirmiers restent la propriété coopérative des
populations, tandis que les constructeurs et fournisseurs sont toujours
payés pour leurs contributions.
05. Les
infirmiers/infirmières peuvent être payés, ou bien leurs
salaires de l’état subventionnés, par les populations
locales aux termes du
système de monnaie locale établi.
06. L’achat en
vrac des médicaments est effectué par le projet en fonction des
prescriptions médiques. À ce but, l’on établit un
fonds coopératif d’assurance maladies. Les
infirmiers/infirmières locaux assurent l’administration des
médicaments selon leurs prescriptions.
07. [Avec le passer du
temps] un hôpital de base local avec jusqu’à 150 lits (au
moins 0,5 lit par commission réservoir) devra être construit
à Tougan. Beaucoup des frais de construction et des frais des services
non-professionnels seront couverts aux termes du système de monnaie
locale mis en place. L’achat des équipements médicaux et
des fournitures médiques pour l’hôpital n’est pas
couvert du projet, car il porte à des fuites financières de la
zone du projet. Les fonds pour l’achat des équipements
médicaux et des fournitures médiques devront être mis
à disposition séparément par l’état aux
termes d’un accord conventionnel d’assistance bilatérale
et/ou par des ONG internationales spécialisées du secteur.
Les aspects innovateurs
relatifs à l’eau potable et à l’assainissement:
01. Pour les fournitures
en eau potable un concept de moyeu et rayon sera adopté. Supposant
toujours que les débits des forages le permettent, installera-t-on
plusieurs pompes solaires à pression élevée en
série dans chaque forage à grand diamètre servant 5-8
points d’eau distribuée. Les pompes seront capables de forcer
l’eau, le cas échéant, sur une distance de plusieurs
kilomètres. Cela signifie que l’on ne doit creuser que 104 forages
à débit élevé, au lieu de 288 forages comme serait
le cas pour les projets conventionnels. Cela portera à des
réductions importantes des frais des systèmes de fourniture en
eau potable.
02. L’on se sert
de technologies utilisant des composites de gypse pour la fabrication locale de réservoirs d’eau,
systèmes de toilettes, foyers de cuisine améliorés,
structures de support pour les bâtiments et pour le mobilier scolaire
etc. En principe, tels produits peuvent-ils être fabriqués,
installés, et maintenus dans le cadre du système de monnaie locale
établi sans avoir besoin d’aucun capital en monnaie formelle.
03. L’on se sert
de systèmes de toilettes à compostage à sec, avec la
diversion des urines des fèces. Les urines et les fèces sont
recyclés sans risque au niveau des commissions réservoir pour des
utilisations productives.
Les aspects innovateurs
relatifs aux droits de femmes:
01. On applique un système
électif qui assure un rôle dominant des femmes dans toutes les
structures du projet à tous les niveaux.
02. Les femmes sont les bénéficiaires
principaux du menu de structures pour le gain du temps et le
développement des capacités mises en œuvre au cours de
l’exécution du projet.
03. On améliore l’autonomie des
femmes dans la zone du projet à travers des microcrédits sans
intérêts et sans frais en monnaie formelle mis à leur
disposition pour l’augmentation de leur productivité.
04.
Les droits des femmes comme définis dans les divers traités sur
les droits de l’homme sont toujours respectés.
LE POTENTIEL DE REPLICATION DU PROJET.
La documentation du projet à
été rédigée aux termes d’un Modèle
innovateur pour les projets de développement local autofinancés,
écologiques, et durables.
On a besoin par conséquent de 20 projets
individuels pour chaque 1.000.000 d’habitants.
À titre d’exemple, un plan
subrégional pour le développement intégré de
l’Afrique de Ouest avec la supervision de l’Organisation des
États de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS, en Français
UEMOA) exclus le Nigéria et
Selon la densité des populations et
l’accessibilité des zones des projets, peut-on rédiger les
documentations complètes et détaillées pour plans aux niveaux régional et national à un coût de quelques centimes
d’Euro habitant. Les étudiants et les membres des ONG responsables
de la rédaction des projets se qualifient automatiquement comme
coordonnateurs des projets individuels dont les documentations ils auront
rédigé.
Chaque projet de développement
intégré établit un système coopératif
économique local autonome, sans intérêts, et sans
inflation. Sujet toujours à la disponibilité de capital
d’investissement initial (éventuellement remboursable), n’y
a-t-il aucun limite au nombre de projets qui puissent être mis en
exécution de façon contemporaine.
On offre par conséquence une perspective
pour l’achèvement rapide des Objectifs du Millénaire.
COMPTABILITÉ ENVIRONNEMENTALE.
Ce projet de développement
intégré est neutre vis-à-vis les émissions de CO2. Il
se base sur le concept que toute énergie utilisée soit durable et
produite localement.
Le projet couvre presque toutes les
possibilités ouvertes à
Au cas où ils existent des
gisements de gypse dans la zone de projet, les familles éventuellement
habitant directement dessus des gisements devront être
déplacées. Il s’agit d’activités sur toute
petite échelle exclusivement pour la consommation locale. Il est par
conséquent extrêmement improbable qu’une telle situation se
présente.
Le gypse est pour 100% inerte. Les produits
à base de gypse écartés suite à leur utilisation
seront toujours restitués aux centres de production pour être pour
100% recyclés en nouveaux produits.
Ils ne comporteraient toutefois aucun risque aux personnes ni à
l’environnement au cas de leur abandonnement dans la nature.
L’on devrait en principe porter des
masques au cours de quelques phases de la production d’articles à
base de composites de gypse, à cause de la poudre fine dans l’air.
Tous les déchets organiques et
non-organiques produits dans la zone du projet sont récoltés
systématiquement dans le cadre du système de monnaie locale
établi. Là où possible, ils sont tous recyclés
localement pour créer de la valeur ajoutée locale. Les
matériaux et substances qui ne se prêtent pas au recyclage local
(en particulier les produits chimiques et les médicaments) sont récoltés
et, le cas échéant, triés localement dans le cadre du
système de monnaie locale et exportés en vrac de la zone du
projet.
UN COURS COMPLET
AU NIVEAU POST-MASTER.
Un cours complet d’une
année au niveau post-masters
se
trouve au site web www.integrateddevelopment.org . Il est mis gratuitement
on-line à l’utilisation de la part de tous
La seule lecture des textes du
cours donne des informations complètes sur les concepts et
méthodes sur lesquelles ce projet se base. Le cours contient un fichier
étendu de références détaillées à
bénéfice de ceux qui voudront approfondir ultérieurement
leurs connaissances sur les sujets qui les intéressent. Il contient
aussi une liste des mots-clefs liés aux sections du cours où ils
sont traités.