ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.

 

 

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VIVONS TOUGAN

 

Édition 03 : 19 Décembre, 2013.

 

Le niveau régional.

 

Avertissement :  Les structures régionales dont à cette section seront établies une fois fonctionnant plusieurs projets individuels dans la région en question.

 

Plan régional (schéma).

 

Le volume de transactions au niveau régional général ne devrait pas d’ailleurs dépasser le 2,25% du 100%. Les transactions entre zones de projet limitrophes ne devraient pas dépasser le 7,5% du 100%.

 

Le Modèle pour projets de développement intégré sur lequel le projet Vivons Tougan a été rédigé rend possible la rédaction de manière rapide, facile, et à faible prix  plans au niveau régional et national pour l’achèvement de presque tous les objectifs du Millénaire. La vitesse de la rédaction des plans dépend du numéro de personnes (d’habitude des étudiants ou des membres des ONGs locales) et du numéro de projets individuels  (environ 20 projets par 1.000.000 d’habitants) en question. La durée maximum pour la rédaction d’un plan est trois mois, celle minimum un mois. Les plans pour des populations supérieures à 10.000.000 coûtent environ 2.5 euro -centimes ( € 0.025) par personne. Les plans à dimensions réduites pour populations comptant jusqu’à 1.000.000 d’habitants peuvent coûter jusqu’à 15 euro- centimes ( € 0.15) par personne, selon la distribution de la population et la superficie des zones des projets individuels.

 

Les plans régionaux demandent la rédaction aux termes du Modèle de documentations pour chaque zone de projet individuel de la région qui ait une population d’environs 50.000 habitants. La rédaction des documentations des projets individuels porte quelques avantages pratiques. Leurs auteurs reçoivent une formation directe sur l’application des principes sur lesquels le Modèle est basé, à fin qu’ils se qualifient pour agir comme coordonnateurs des projets qu’ils auront rédigés. Un autre avantage est que les bailleurs de fonds qui financent les plans, dont les coûts peuvent varier d’environ  € 100.000 à  € 500.000 selon les populations intéressées, ont l’occasion de prendre connaissance des ONGs locales en question. La rédaction réussite du plan régional devrait augmenter la confiance des bailleurs en les ONG locales et faciliter leur disponibilité au financement des coûts des projets pilotes dans les zones les plus pauvres et besogneux  couvertes des plans.  

 

Dans chacune des zones à 50.000 habitants un environnement économique coopératif local sans intérêts, sans inflation, et sans but de lucre est créé dans le cadre duquel les initiatives particulières et la compétition économique puissent fleurir. Dans leur ensemble, les projets, suite à leur exécution (qui est exclue du Plan), donneront des occupations permanentes directes à 20% environs de la population adulte de la région et influenceront de façon puissante les possibilités de développement économique du restant 80% de la population.

 

On crée au niveau régional une sorte de couverture d’arlequin de zones économiques autonomes qui restent en collaboration étroite l’une avec l’autre.

 

Plus grand le nombre de zones de projet dans une région, plus la possibilité qu’un produit ou service particulier et spécialisé y soit disponible. Puisque le système d’échange local d’une zone aura la même valeur à celles des autres, soit 10 unités de compte par heure de travail, les zones peuvent faire des transactions entre elles sans avoir besoin de la monnaie formelle.    

 

Pour des informations complètes lisez la description et création de la structure coopérative locale d’échange locale SEL-LETS.

 

« Un objectif communautaire ne peut pas être réalisé à travers l’amélioration des conditions dans une commune aux frais de l’aggravation de celles dans une autre commune. »  (Sustainable Community Indicators : Trainers Workshop., Hart Environmental Data, North Andover, 1998, p. 146).

 

Le but du réseau régional est donc d'assurer l'équilibre des exportations et importations entre les systèmes d’échange locaux des zones individuelles. En effet, une solde débiteuse importante d'un groupe SEL-LETS vers un autre représenterait une fuite de ressources de l'un vers l'autre. Les coordonnateurs des groupes locaux devraient à ce point prendre des mesures pour corriger la situation. Ils pourraient par exemple provisoirement augmenter la gamme de biens et services exportables du groupe débiteur vers celui créditeur, ou bien organiser des marchés spéciaux pour la vente de produits du groupe débiteur dans la zone du groupe créditeur.  La clef au succès du système reste le concept que les exportations et les importations de chaque groupe restent en équilibre, tendant vers le zéro.

 

Aspects écologiques.

 

L’un des buts des systèmes est toujours celui de la réduction de l’empreinte écologique que ce soit relative aux frais de transport, aux frais d’emballage, aux risques des pertes à cause de détérioration etc.

 

En principe on cherche à se servir de la fourniture de biens et services suivant la ligne la plus courte entre fournisseur et consommateur.

 

Région à trois niveaux.

 

La vision est celle d’un système régional à trois niveaux.

 

Plan (schéma) des rapports entre projets au niveau régional.

 

Le premier niveau est celui de chaque zone de projet, où on établit déjà un marché suffisamment grand, soit +/- 50.000 personnes, pour supporter une spécialisation prononcée de produits et services.  

 

Le deuxième niveau est un anneau  de systèmes limitrophes autour de chaque zone individuelle pour les produits et services plus spécialisés.

 

Le troisième niveau  est celui pour les biens et services plus spécialisés encore. Il est formé des systèmes locaux de toute la région.

 

Compétition.

 

Dans les systèmes SEL-LETS locaux une heure de travail vaut (de manière indicative) 10 unités de compte. Les structures de gestion des systèmes locaux décideront s’ils veulent déterminer un minimum (peut-être 7-8 unités par heure) et un maximum (peut-être 14-15 unités par heure).   

 

Au cas de spécialisation peut-on en principe arriver au point où le fournisseur d’un produit ou service se trouve en position de monopole, que ce soit au niveau d’une zone de projet, au niveau du groupe de systèmes limitrophes, ou au niveau régional. Ceux (dûment élus) responsables de la gestion des systèmes SEL-LETS choisiront en général en tel cas de supporter la formation de fournisseurs concurrents au niveau local. Cas échéant ils permettront l’importation de produits et services concurrents d’autres systèmes locaux.

 

Limitation aux «exportations ».

 

But des projets intégrés est la durabilité des structures locales, y comprises celles pour la production locale d’aliments destinés à la consommation locale. Toute initiative productive ou de service recevant de l’assistance des structures d’un projet sera sujette à des limitations en ce qui concerne ses possibilités d’exportation de produits et/ou services hors de la zone même.

 

Transactions en monnaie formelle.

 

Sauf pour produits et services nécessaires au structures mêmes des projets, les populations sont toujours libres de choisir de payer des biens et services utilisant la monnaie formelle de leur pays. Les unités de compte locales ne se substituent pas à celle formelle. Les deux systèmes fonctionnent en parallèle. Cette possibilité constitue un frein aux activités monopolistes au niveau local. Au cas où le prix demandé en unités de compte locales soit retenue trop onéreux, les populations peuvent nier le fournisseur en question à travers l’achat de biens et services concurrents pour de la monnaie formelle.

 

Le niveau national.

 

À niveau national, organise-t-on un système “à couverture d’arlequin” des structures régionales créées.

 

Les régions (dans quelques pays a-t-on des «provinces » dans d’autres des «districts») ont des superficies et des populations variables de l’une à l’autre. Leurs dimensions n’ont aucune influence sur la “couverture d’arlequin” de chacune des régions. Une région à population 2.000.000 aura +/- 40 projets individuels locaux. Une région à population 200.000 aura +/- 4 projets individuels locaux.

 

Il n’y a aucun risque à ce qu’une région «grande » puisse «envahir » une région plus petite.      

   

Plus grande la population d’un pays plus grand le nombre de régions (soit provinces, soit districts) qui constituent le marché national.

 

Au niveau régional est-on déjà arrivé à une spécialisation élevée des biens et services y disponibles.

 

Transactions entre régions.

 

Plan (schéma) des rapports entres systèmes au niveau national.

 

La vision est celle d’un système national à quatre niveaux.

 

Le premier niveau est celui de chaque zone de projet, où on établit déjà un marché suffisamment grand (+/- 50.000 personnes) pour supporter une spécialisation prononcée de produits et services.  

 

Le deuxième niveau est un anneau formé des systèmes locaux limitrophes pour les produits et services plus spécialisés.

 

Le troisième niveau  est celui pour les biens et services plus spécialisés encore. Il est formé des systèmes locaux d’une région entière.

 

Le quatrième niveau est celui à couverture des biens et services extrêmement spécialisés qui ne sont disponibles que dans certaines régions (soit provinces, soit districts), peut-être que dans une seule région.

 

Aspects écologiques – équilibre entre régions

 

L’un des buts des systèmes est toujours celui de la réduction de l’empreinte écologique que ce soit relative aux frais de transport, aux frais d’emballage, aux risques de pertes à cause de détérioration etc.

 

En principe on cherche à se servir de la fourniture de biens et services suivant la ligne la plus courte entre fournisseur et consommateur.

 

Cela veut dire en principe qu’on développe au maximum le potentiel local de chaque zone de projet individuel..

 

Il n’existe d’ailleurs aucune limitation théorique aux transactions entre les zones de projets individuels dans une région et entre les systèmes régionaux, à condition que l'équilibre des exportations et des importations entre les régions (soit provinces, soit districts) soit assuré. En effet, une solde débiteuse importante d'une région vers une autre représenterait une fuite de ressources de l'une vers l'autre. Les coordonnateurs des systèmes régionaux devraient à ce point prendre des mesures pour corriger la situation. Ils pourraient par exemple provisoirement augmenter la gamme de biens et services exportables de la région débitrice vers celle créditrice, ou bien organiser des marchés spéciaux pour la vente de produits d’une région débitrice dans la région créditrice.  La clef au succès du système reste le concept que les exportations et les importations entre les régions restent en équilibre, tendant vers le zéro.

 

Lorsqu’on pense aux termes de la mondialisation (globalisation) dominante du commerce, le contrôle des transactions entre une région et l’autre semblerait une tâche énorme et insurmontable. Le volume de marchandises et services en voyage de région à région autour du pays en question serait trop élevé. Toutefois, dans le cadre des structures de développement intégré, le volume des transactions résultera modeste. Il s’agit de l’exception plutôt de la règle.   

 

Le pourcentage de transactions prévus aux différents niveaux.

 

Seule l’expérience créera des précédents fiables.  

 

Supposant que les structures intégrées des projets individuels soient fonctionnant, la quantité de transactions se réduira de niveau à niveau.  

 

En voici une hypothèse :

 

Illustration des transactions SEL-LETS aux niveaux régional et national.

 

Au premier niveau, celui à l’intérieur de chaque zone de projet, le 90% du 100% des transactions.

Au deuxième niveau des systèmes locaux limitrophes,  le  7,5 % du 100 % des transactions.

Au troisième niveau des systèmes locaux d’entre eux à niveau régional, le  2,25% du 100% des transactions.

Au quatrième niveau des systèmes régionaux d’entre eux à niveau national, le 0,25% du 100% des transactions.

 

Transactions en monnaie formelle.

 

Sauf pour produits et services nécessaires aux structures mêmes des projets individuels, les populations sont toujours libres de choisir de payer des biens et services en utilisant la monnaie formelle de leur pays. Les systèmes locaux d’échange ne se substituent pas à la monnaie formelle. Les deux systèmes fonctionnent en parallèle. Cette possibilité constitue un frein aux activités monopolistes soit au niveau local qu’au niveau régional ou national. Au cas où le prix demandé en unités locales soit retenu trop onéreux, les populations peuvent nier le fournisseur en question à travers l’achat de biens et services concurrents pour de la monnaie formelle.

 

Informations utiles aux bailleurs de fonds.

La table complète des matières.

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