Préparé par l´ ONG Association pour la
Promotion des Groupements Agricoles (APGA)
Lomé, Togo
Tél/fax.(228) 222.47.12;
E-mail: apga@togo-imet.com; apga99@yahoo.fr
pour accompagner le formulaire de demande de subvention dont à l'appel à
propositions ouvert de la
FACILITÉ ACP-UE POUR L’EAU
Référence: EuropeAid/122979/C/ACT/ACP du 9e Fonds européen de
développement.
En collaboration avec M.Michel
Seme Botsoé EDORH ANANOU, Consultant EIE, TOGO, et
T.E.MANNING, Consultant
ONG Stichting Bakens Verzet,
PAYS-BAS
Édition 08: 12 Juin, 2006
Résumé de l’action PAS DE POINT
Le projet innovateur de développement intégré durable “Nouveaux Horizons
Elanyo Yoto 10” ici présenté se réfère aux
cantons de Sedomé et Gboto-Zevi
de la Préfecture de Yoto de la Région Maritime au Togo, avec 47495 habitants distribués
sur 20 villages (groupements de plusieurs localités) sur une superficie de 700
km2. Une nouvelle vision des rapports entre les structures sociales,
financières et productives nécessaires au développement intégré permet d’offrir
une gamme entière de services durables à tous les habitants sans exclusion des
communes en question, à un coût inférieur à celui d’un projet conventionnel
d’hydraulique villageoise. Le projet est établi avec les habitants mêmes, qui
prennent parti actif à son
exécution, et organisent, administrèrent et maintiennent toutes les structures
mises en place, dont ils sont les propriétaires. Un rôle important est réservé
aux femmes. Le montant du projet est établi en Euro 5.000.000 soit Euro 105 environ par
habitant. La contribution de la ACP-EU
Water Facility est prévue en Euro 3.750.000 (75%). La contribution des
populations locales est prévue en Euro 1.250.000 (25%). Cette
contribution prend la forme de 625.000 jours (5.000.000 heures) de travail
dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis. Ce
travail est effectué pendant les deux premières années de mise en place des structures du
projet. L’ évaluation de ce travail est basé sur un tarif nominal de Euro 2 par
jour de travail. Toutes les transactions effectuées par les populations pour le
projet dans le cadres des systèmes de monnaie locale sont
2. Pertinence 20
Cette proposition se réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et en 2002, à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur de la réduction du 50% des populations sans accès aux services d’assainissement durable, et vers le développement de structures intégrées et efficaces de la gestion des ressources en eau.
Le Togo est reconnu comme l’un des pays les plus
pauvres au monde. Le taux d’accès des populations à de
l’eau potable et aux services d’assainissement y est extrêmement bas en milieu rural au Togo, soit moins de 10% pour l’eau
potable, et moins de 2% pour l’assainissement.
Le Plan National d’Accès à l’Eau
Potable 2006-2007 ( nomme le plan juste !!) de la République du Togo, adopté le ...........prévoit un
ensemble d’interventions au niveau régional de réhabilitation de structures de
pompage existantes, de la fourniture de nouveaux forages équipés
de pompes, et à faveur de l’assainissement. Pour la Région Maritime, le Plan National
2006-2007 comprend quelques volets dans le cadre de la décentralisation et
transfert des compétences, une amélioration de l’alimentation en eau potable des
populations concernées et une amélioration de la santé publique à traver l’accès à des services d’assainissement. Toutefois,
suivant les cours traditionaux de développement, et les
méthodologies suivies et leurs frais, la tâche au Togo se présente de réalisation
difficile à ne pas dire impossible. On y a besoin de nouveaux concepts d’approche au
développement intégré durable qui puissent garantir aux populations une gamme
complète de services essentielles à une bonne qualité de
vie réalisés dans le cadre d’une mobilisation économique locale puissante et
générale.
Le projet “Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 10” aura
fonctionne de pilote. Pour que les concepts y appliqués puissent devenir
stratégie de développement intégré durable nationale à couverture de la population
Togolaise entière,
a-t-on besoin d’adopter une centaine environ de tels projets.
La proposition se base sur l’amélioration de la qualité de vie de tous les
habitants sans exception et en particulier de celle des femmes et des plus
pauvres. Les
habitants eux-mêmes, et en particulier les femmes, se mobilisent en se créant des milliers d’emplois durables. Ils mettent en
place une gamme complète de structures financières, sociales, et productives locales. Le
projet ne se limite pas donc à la fourniture en eau et à
l’assainissement. Il couvre aussi en plus des structures d’éducation l’hygiène,
de gestion autonome des services au niveau locale, de monnaies locales, de
micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité, de
production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de base,
de recyclage des ordures, de communication, d’illumination pour les études, de
la production locale des fourneaux à cuisine à rendement élevé et des systèmes
de production de mini-briquettes combustibles pour les faire fonctionner, et de
récolte d’eau pluviale. Les structures de fourniture en eau constituent
toutefois le volet à contenu de investissement formel le plus élevé à cause des éléments qui ne peuvent pas être fabriqués localement.
La proposition réponde de façon
particulièrement
innovative sans exclusion à tous les principes directeurs
énoncés dans l’Appel de Propositions. Elle prévoit le
développement de nombreuses infrastructures financières, sociales,
et productives physiques durables qui deviennent propriété des
habitants locaux à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant.
Les habitants participent à la conceptualisation, à la mise en oeuvre et au
contrôle du projet. Ils organisent, administrèrent et maintiennent aux
propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La contribution
mensuelle dans le Fonds de Développement Local de chaque famille
à couverture de la fourniture des tous les services de base est garantie aux
familles les plus pauvres à travers un système de sécurité financière à trois niveaux qui fait parti intégré des
structures créées. Les systèmes durables d’éducation à
l’hygiène, de
fourniture en eau potables, d’assainissement
«eco-san » au niveau des maisons, de recyclage des ordures
organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons
contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier
des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation de bois pour la
cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et de protection des
forêts y comprise la réserve nationale de Togodo qui se trouve dans la zone du
projet. Le projet établit une économie locale complète qui
est volontaire,
coopérative,
sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté
elle-même.
L’action proposée est intégrée d’une manière tout à fait innovante au niveau mondial. Pour moins de Euro 100 par habitant
compte-on dans la pratique d’éliminer la pauvreté dans la zone du projet sur
4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne qualité de
vie; créer de façon durable plusieurs milliers d’emplois individuels et coopératifs;
établir des systèmes
locaux permettant l’échange sans limite
des biens et services produits localement; mettre à disposition
des micro-crédits sans intérêts pour moyennement Euro 1.500 par famille sur une
période de 10 ans pour l’augmentation de leur productivité. Succès de ce premier projet devrait porter à
l’adoption des concepts pour une politique de développement au niveau
national, et à des actions pilotes aussi dans d’autres pays.
3. Méthodologie et durabilité 20
Le projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les
habitants, un environnement économique coopératif sans intérêts, sans
inflation, et sans but de lucre dans le cadre duquel les initiatives
particulières et la compétition économique puissent fleurir. Il donne emploi
direct à 15% environs de la population adulte et influence de façon puissante
le développement économique du restant 85% de la population. Toutes les
structures sociales et économiques et les services mis en place sont créées,
gérées et maintenues par les populations, qui en sont en même temps les
propriétaires, de façon durable et sans aucune subvention publique suite à leur
formation. Ces structures locales économiques et de gestion autogérées sont
mises en place au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la
méthodologie du sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation
de ces workshops est critique.
On établit d’abord des Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles
(200 personnes). Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de
s’organiser et de participer en bloc aux réunions pour le développement local
et de participer de plein droit aux structures mises en place.
Une fois que les clubs Santé sont en opération, établit-on des commissions
réservoir autrement nommées commissions locales de développement. Elles sont
basées sur les mêmes groupes de 40 familles (200 personnes). Les commissions
réservoir comptent de 3 à 5 personnes,
dont toutes ,ou bien la plupart, sont femmes. Elles constituent le coeur du
projet.
Etablies les commissions réservoir, peut-on procéder à la formation des
systèmes monétaires locaux qui donnent aux populations les moyens pour
effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à
l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art devient d’identifier et
d’utiliser des technologies qui permettent la production dans la zone du projet
de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec
100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services peuvent être produits,
installés, entretenus, et payés dans le cadre des systèmes monétaires locaux
mis en place, sans avoir besoin de monnaie formelle. Un exemple dont au projet
“Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 10” est la possibilité de la production,
l’installation, la gestion, et l‘entretien du système complet d’assainissement
à sec (eco-san) prévu sans avoir besoin d’un centime de monnaie formelle. Les
frais de gestion des systèmes monétaires locaux sont couverts dans le cadre des
systèmes mêmes.
Une fois que les systèmes monétaires locaux sont en place, peut-on faire
une distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre des systèmes
monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce
qui concerne les services urgents de base tels la fourniture en eau potable,
fait-on recours aux fonds ACP-EU à
financement des biens et services qui doivent être
«importés » et payés en monnaie formelle (Euro). Pour les autres
initiatives on établit des structures de micro-crédit sans intérêts. Ces
structures recyclent sans intérêts des contributions mensuelles (montant à Euro
0.60 par personne) versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopérative
de Développement. On génère des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des
biens déstinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas
être produits localement. Les frais de gestion des structures de micro-crédit
sont couverts par les systèmes monétaires locaux. Le Fonds fonctionnera
utilisant exclusivement des fonds fournis par les populations. Le Fonds est le
leur. Elles en sont les propriétaires. Elles seront responsables de sa gestion,
avec l’apport au début du projet.
Une fois en place les systèmes de micro-crédit et des monnaies locaux,
peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment des
usines pour la production d’articles à base de composites d’anhydrite, par
exemple des produits nécessaires aux structures de fourniture en eau potable
tels les réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur
capacité de production leur permettra, commenceront-elles la fabrication des
systèmes sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à
rendement élevé, des éléments de construction etc. Puisque des dépôts
d’anhydrite se trouvent dans la zone du projet, la production a lieu sans qu’on
ait besoin de monnaie formelle.
Des structures type “self-terminating building society” fonctionnant sans
intérêts pourront être établies aux trois niveaux prévus (réservoir, forage, et
projet) pour financer l’achat sans intérêts des systèmes solaires domestiques et
d’autres structures retenues par les habitants d’intérêt commun.
Le projet ne s’occupe pas de toutes les initiatives qui pourront avoir lieu
dans le cadre des structures créées dans la zone du projet, car elles sont
aussi variées que les désirs et l’imagination des habitants. Tout service
retenu par les habitants d’importance primaire peut être en principe encadré
dans le projet avec voix à part au bilan. Au cas du projet Nouveaux Horizons
Elanyo Yoto 10 a-t-on prévu par exemple l’établissement d’une petite station
radio locale. D’autres exemples typiques comprennent la mise en place de points
de pasteurisation et vente du lait, la création de facilités de stockage pour
les aliments destinés à la consommation locale, la création d’une banque de
semences, le drainage et la formation des places de marché.
4. Capacité opérationnelle et
expertise 10
(Completer)
4.1. Le
demandeur dispose-t-il d’une expérience suffisante en gestion de projet ou dans
des
actions similaires ? (5)
4.2. Le demandeur
et ses partenaires possèdent-ils une expertise technique suffisante pour
mettre en oeuvre l’action ? (5)
Il faut que les fonds du projet soient mis effectivement et physiquement à
la disposition du coordonnateur nommé par l’applicant (Le directeur de
l’Hydraulique pour la Région Maritime) et par la suite pour ce qui de devoir
aux sub-contractors chargés de la réalisation des structures sociales et
économiques du projet. Des retards bureaucratiques de la mise des fonds à la
disposition de ceux chargés de les dépenser créeront des retards dans
l’exécution du projet et seront cause d’irritation et de frustration parmi les
populations à servir.
L’élimination de toute possibilité de corruption est condition préalable au
succès du projet. Sujet toujours au plein respect des exigences exprimées des
bailleurs des fonds, les fonds ACP-EU du projet sont versés dans un compte en
Euro, et ceux du gouvernment Togolais un compte en CFA, auprès d’une banque
internationale renomée approuvée des bailleurs de fonds, au nom du “Ministère
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République du Togo – Projet Nouveaux
Horizons Elanyo Yoto1, pour le compte des habitants des Communes de Gboto,
Sedomé et Tokpli de la Préfecture de Yoto, Togo”. Seule une combination des personnes
autorisées, à voir le délegué du Ministère applicant ( le Directeur de
l’Hydraulique pour la Région de Maritime) travaillant avec le Coordonnateur de
l’ONG CREMA et/ou le consultant T.E.Manning, avec la co-signature d’un réviseur
des comptes nommé per la ACP-EU, peut effectuer des paiements et prélever des
fonds du compte du projet. Le projet établira, avec le réviseur des comptes, un
système de contrôle continu préventif et consumptif sur toutes les dépenses à
main à main effectuées.
La séquence de réalisation des activités prévues est critique au succès du
projet.
La période la plus délicate du projet est celle initiale, celle de la
création d’une plateforme pour la pleine participation des femmes à travers la
formation des clubs d’hygiène. On tiendra pour la première fois un
“organisational workshop” Moraisien. Cas échéant devra-t-on le répéter. Les
toutes premières initiatives ont pour but la création d’un système économique
local dans le cadre duquel la plupart des structures et oeuvres successives
auront lieu. Puisque au début le système économique local n’existe pas encore,
les premières activités doivente être financées avec des fonds du projet. Une
fois activés les systèmes économiques locaux, les risques financiers sont
minimes. Les dépenses les plus importantes en compte capital tels l’achat des
systèmes de pompage d’eau ne peuvent être effectuées qu’une fois fonctionnantes
les strucutures sociales et économiques. Sans telles structures en état
opératif, pas d’investissement de la plupart du capital.
Les résultats définitifs du projet seront tous physiquement vérifiables,
selon les différentes phases du projet, à travers un contrôle pratique des
structures effectivement opérationnelles sur place. La mise en place de chacune
de ces structures sera pourtant progréssive, et la vitesse de réalisation sera
variable responsable à responsable, village à village, selon les capacités
personelles des opérateurs chargés des populations de la réalisation dans le
cadre des Organisational Workshops
Dans la zone de projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est
critique. Les eaux de surfaces (rivières, marigots) demeurent
la source potentielle la plus utilisée avec 53,88%, suivie des puits 37,18% et des
forages 8,94 %. L'eau de la même source est utilisée pour tous les besoins (eau
de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.). La corvée d'eau est la
tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur 2 à
5 km dans les villages. L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyenne 20 francs
(0,03 Euro) le seau de 15 litres ; le tarif n'est guère accessible aux familles
pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles existent.
L’applicant, le Ministère xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la
République du Togo, a établi les suivants programmes nationaux et régionaux
pour faire face à ses
Le Plan 2005-2005 pour la Préfecture de Yoto, la
zone du projet ici présenté, dans le cadre du Plan de la Région Maritime,
comprend des volets pour la réalisation
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx pour un coût total
estimé CFA xxxxxxxxxxxxxxxx
3.2. Le niveau d’implication et de
participation des partenaires et des groupes cibles dans
l’action est-il
satisfaisant ? (5)
3.3. Les résultats escomptés de l’action
auront-ils un impact durable sur les groupes
cibles ? La
structure institutionnelle permettra-t-elle aux activités de se poursuivre à la
fin
de l’action ? En
particulier pour la composante A, l’action conduira-t-elle à un impact durable
dans le cadre de
la GIRE ou au niveau politique ? Et pour les composantes B et C,
l’action
sera-t-elle durable financièrement dans le cas de projets d’infrastructure ?
(10)
SCORE TOTAL
L’applicant,
le Ministère xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République du Togo, a
établi les suivants programmes nationaux et régionaux pour faire face à ses
obligations suite aux decisions prises en rapport au Millennium Development
Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion
de la population Togolaise sans accès durable à de l’eau potable saine, et en 2002,
à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le Développement Durable
(World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur de la réduction du
50% des populations sans accès à services d’assainissement durable, et vers le
développement de structures integrées et éfficaces de la gestion des ressources
en eau.
Le Plan
National d’Acces d l’Eau Potable 2004-2005 de la Republique du Togo, adopté le
...........prévoit un ensemble d’interventions au niveau régional de
réhabilitation de structures de pompage existantes, de la fourniture de
nouveaux forages equipés de pompes, de xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Pour la Région
Maritime, le Plan National 2004-2005 comprend quelques volets dans le cadre de
la décentralisation et transfert des compétences, une amélioration de
l’alimentation en eau potable des populations concernées et du taux de la
desserte nationale, une amélioration de la santé publique et une contribution à
la lutte contre la pauvrêté.
Le Plan
2005-2005 pour la Préfecture de Yoto, la zone du projet ici présenté, dans le
cadre du Plan de la Région Maritime, comprend des volets pour la réalisation
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxpour un
coût total estimé CFA xxxxxxxxxxxxxxxx
Le
projet se qualifie en particulier soit dans la catégorie 1.2.2.1 de la ACP-EU
Water Facility “Co-financement des Infrastructures en Eau et de la Sanitation”
soit dans la catégorie 1.2.2.2 “Co-financement des Initiatives de la Société
Civile”. Il se base sur l’amélioration de la qualite de vie de tous les
habitants sans exception et en particulier celle des plus pauvres mais ne se
limite pas à la fourniture en eau et à l’assainissement. Il couvre en plus des
structures d’éducation à l’hygiène, de gestion autonome des services au niveau locale,
de monnaies locales, de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la
productivité, de production locale de la plupart des biens nécessaires aux
structures de base, de recyclage des ordures, de communication, d’illumination
pour les etudes, de la production locale des fourneaux à cuisine à rendement
élevé et des systèmes de production de mini-briquettes combustibles pour les
faire fonctionner, et de raccolte d’eau pluviale etc.
Le
projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants,
un environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans
but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la
compétition économique puissent fleurir. Il donne emploi direct à 15% environs
de la population adulte et influence de façon puissante le développement
économique du restant 85% de la population. Toutes les structures sociales et
économiques et les services mis en place sont créees, gerées et maintenues par
les populations, qui en sont en même temps les propriétaires, de façon durable
et sans aucune subvention publique suite à leur formation.
Le
projet contribue à la lutte contre la HIV/AIDS et a la santé en générale des
populations à travers la formation des Clubs d’Hygiène, des cours d’Éducation à
l’hygiène auprès des écoles, la fourniture en eau potable saine, la fourniture
d’un système complet d’assainissement doméstique et public, le recyclage des
ordures, une amélioration de l’aération (réduction de la fumée) à l’intérieur
des habitations et dans les villages, l’élimination des eaux stagnantes de
superficie, et à l’amélioration des soins pour les malades rendue possible dans
le cadre des systèmes monétaires locales établis.
On a
choisi de soumettre le projet dans la catégorie 1.2.2.2 “Co-financement des
Initiatives de la Société Civile” car il porte à une mobilisation générale de
la population entière de la zone du projet aux termes de la décision 7300/04 du
17/03/2004 du Conseil d’Europe qui prévoit que les fonds soient destinés:
- aux systèmes innovatives pour la solution des problèmes cités par la World
Panel on Financing Water Infrastrucutures “Financing Water for All”
- à assurer l’accès des plus pauvres aux services de fourniture en eau et à
l’assainissement comme prévu par l’art. 65 de l’accord de Cotonou
Le
projet met en place une nouvelle forme de collaboration pubic-privé qui combine
la grande expérience exécutive et l’expertise tecnique de l’applicant public
dans le secteur de la fourniture en eau potable et de l’assainissement au Togo
avec une mobilisation sociale et économique puissante et dircete des habitants
de la zone du projet.
La
plupart des activités du projet sont effectuées par les populations locales
elles-mêmes dans le cadre des structures locales économiques et de gestion
autogérées mises en place au cours d’une série de “capacitation workshops”
suivant la méthodologie du sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais.
Les
fonds du projet “Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1”sont destinés:
- à la création de structures sociales et économiques à gestion autonome, avec
référence en particulier à l’intégration des structures de fourniture en eau
avec les autres services nécessaires à assurer une bonne qualite de vie à tous
les habitants de la zone du projet et en particulier à celle des plus pauvres.
- à agir de catalyste pour une action générale de mobilisation sociale et
économique dans la zone du projet et à créer un exemple “Best Practices” qui
peut être suivi dans d’autres régions du Togo et dans d’autres pays du monde
soit dans les zones rurales soit dans les zones urbaines.
- à garantir que la propriété de toutes les structures coopératives sociales et
économiques créees, suivant une séquence précise, reste toujours dans les mains
des populations locales à travers la formation d’une coopérative “Projet
Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1” mise au nom et pour le compte de la population
entière de la zone du projet.
- à un projet innovatif et flexible qui promeuve le développement intégré de
l’économie locale et fournit la cernière manquante dans le financement des
projets durables et les activités productives.
- à un projet où toutes les activités prévues, y compris les usines, les
matériaux, et les produits sont pour 100% écologiques et recyclables, où les
eaux contaminées sont traitées au niveau le plus bas possible, normalement au
niveau des familles.
-à un projet qui réduit et cherche à éliminer toute forme de pollution des
eaux, de la terre, et de l’atmosphère, due aux activités humaines dans la zone
du projet, bénéfices qui s’épendront au niveau régional, national, et
international à main à main que les nouveaux concepts ici introduits y sont
appliqués.
- à un projet où les femmes jouent un rôle dominant, soit pour ce qui concerne
l’exécution et l’administration des oeuvres et des structures du projet, soient
pour ce qui concerne les bénéfices en termes de qualité de vie apportés du
projet.
- à lancer dans la zone du projet un nouveau système économique coopératif
local sans intérêts, sans inflation et sans but de lucre qui fonctionne en
parallèle à celui national sans le remplacer et qui puisse donner lieu à une
mobilisation forte des ressources et des initiatives productives particulières
locales.
- à créer un système de microcrédit local au niveau “grassroots” pour
l’augmentation de la productivité, sans intérêts, géré dans le cadre des
systèmes des monnaies locales établies sans avoir besoin de monnaie formelle
nationale.
- à créer un système économique local qui empêche la fuite des monnaies
formelles de la zone du projet et qui promeuve leur recyclage continu dans la
zone du projet à faveur de l’augmentation de la productivité.
- à la formation de structures coopératives à trois niveaux créees, gérées et
financées par la population elle-même pour l’exécution, gestion, entretien,
monitorage, et propriété des biens et services mis en place.
- à la création de structures sûrement durables y compris le financement du
remplacement à long terme des biens en compte capitale et l’extension des
services.
- à établir une gamme complète de structures qui passent de l’éducation à
l’hygiène, à la fourniture en eau saine et des systèmes de captage de l’eau
pluviale, à un système complet d’assainissement (eco-sanitation), à un système
de recylcage des ordures, aux foyers à cuisine à haut rendement et aux systèmes
de briquettage pour les faire fonctionner, à la lutte contre la déstruction des
forêts et des écosystèmes locaux, aux structures à faveur de l’éducation etc à
bénéfice des familles les plus pauvres et desservis.
- à mettre à disposition des plus pauvres une gamme complète de structures
sociales et des moyens financiers et économqiues à fin de les permettre
d’augmenter leur productivité.
- à créer des emplois pour le 15% de la population adulte de la zone du projet.
- à permettre la couverture des contributions mensuelles versées par les
populations dans le Fonds Coopérative de Développement à travers des fortes
réductions directes et indirectes de leur dépenses actuelles pour l’eau, le
bois, le kérosène, les piles, les médicaments etc.
-à réaliser une forte réduction des émissions CO2 dans la zone du projet et à
se qualifier pour l’émission de certificats CER à vendre aux pays
industrialisés.
L’applicant,
le Ministèrexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République du Togo, à
travers sa Direction Régionale de l’Hydraulique xxxxxxxxxxxxxxx, est
responsable de l’exécution du projet, et en particulier de l’exécution des
forages prévus.
Selon
la déscription des activités ci-dessus, l’inclusion dans la catégorie 1.2.2.2
“Co-financement des Initiatives de la Société Civile” est justifiée vu que la
plupart des activités du projet auront lieu dans le cadre des structures
coopératives sociales et financières créees par les populations mêmes comme
partie intégrante du projet. Ces activités seront coordonnées par une ONG
nationale, la “CREMA” CENTRE DE RECHERCHE ET D'ESSAI DES MODELES
D'AUTOPROMOTION qui a siège à Lomé.
La
CREMA agira en veste de “sub-contractor” et nommera un coordonnateur chargé de
la mise en place des structures sociales et économiques prévues. Le
coordonnateur se servira à sa fois des services d’un consultant
“sub-contractor”, T.E.Manning du Pays Bas, l’auteur des nouveaux concepts de
développement, dûment mis dans le domaine public, dont ce projet constitue une
application pilote. (Détails www.flowman.nl)
On
prévoit la participation, pour ce qui concerne des travaux spécialisés,
toujours en veste de “sub-contractor”, d’un expert de la gestion des Ateliers
OW (Organisational Workshops) Moraisiens, d’un expert pour l’adaptation du
cours pour l’Education à l’Hygiène aux conditions de la zone du projet, et d’un
expert pour la mise en place des usines de production d’articles à base de
composites d’anhydrite (Beosite).
Les
aspects innovatifs du projet comprennent:
a)Le
projet est financé par un investissement en forme de “seed capital” pour un
montant de Euro 60 par habitant à couverture d’une gamme intégrée très complète
de structures et services nécessaires à une bonne qualité de vie de tous les
habitants.
b)Le projet institue une système à compétition ouverte d’entreprise libre dans
le cadre d’une strucuture financière coopérative sans inérêts et sans but de
lucre, qui fonctionne en parallèle avec le système financier formel existant.
c)À personne ne vient exigé qu’elle effectue du travail dans le cadre du projet
sans paiement. Toutes les opérations d’administration, de construction et
d’entretien effectuées par des opérateurs villageois locaux sont payés aux
tarifs locaux exprimés dans le cadre des systèmes monétaires locaux mis en
place.
d)Les usagers paient Euro 0.60 par personne par mois dans un fonds
d’investissement coopératif sans intérêts. Cet argent formel, de propriété des
habitants, reste dans la zone du projet pour être utilisé et recyclé de façon
continue pour des micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la
productivité locale.
e)Les fonds destinés au remplacement à long terme des biens en compte capital
et pour des extensions aux services sont eux aussi utilisés pour des micro-credits
jusqu’au moment où ils ne deviennent nécessaires.
f)Les systèmes monetaires locales créees constituent le moyens habituellement
utilisé pour payer (la plupart des) biens et services locaux, y compris ceux
nécessaires à l’exécution du projet même, sans qu’ils se substituent au système
économique formel en CFA.
g)Les usagers sont pour 100% responsables des opérations d’administration,
d’entretien, du remplacement à long terme des investissements en compte
capitale, et pour les extensions futures aux systèmes fournis. La contribution
mensuelle versée par chaque famille est suffisante à couvrir ces frais, avec
protection spéciale “fail safe” à plusieurs niveaux pour les familles
particulièrement pauvres, les personnes agées, les malades etc.
j) Le projet, en dehors du “seed capital” initial, est auto-financé. Les
épargnes sur les frais actuels pour les combustibles, l’énergie, l’eau et
autres services couvriront toutes ou au moins la plupart des contributions
mensuelles des familles.
k) Les femmes jouent un rôle actif dans l’exécution et l’administration du
projet.
l) La fuite des moyens financiers formels en CFA dans la zone du projet sera
fortement réduite.
Dans le
cadre de l’économie locale établie:
a)
Chaque système monétaire locale dans la zone du projet doit avoir une salde
tendant le plus possible à zéro en rapport aux autres systèmes monétaires
locaux dans la zone du projet.
b)Les systèmes monétaires locaux dans la zone du projet doivent avoir une salde
tendant le plus possible à zéro en rapport aux systèmes monétaires locaux hors
de la zone du projet.
c)Le système monétaire formel en CFA, qui continue à fonctionner en parallèle
avec ceux locaux, doit avoir une salde tendant le plus possible à zéro dans la
zone du projet en rapport aux système monétaire formel au Togo.
d)La salde valuta dans la zone du projet doit avoir une salde tendant le plus
possible à zéro; la valeur des biens et services importés dans la zone du
projet provenants d’autres pays hors Togo doit être équilibrée à travers l’exportation
de biens et de services produits dans la zone du projet hors du Togo.
Lorsque
les saldes tendent vers le zéro, il n’y plus de possibilité qu’un système
économique divienne riche aux frais d’un autre. Le développement local est puissant
et décentralisé. Les populations locales sont plus indépendantes et placées en
condition de gérer leur propres structures décentralisées.
Comment
est-ce qu’on met les économies locales en place?
Il faut
établir des structures sociales et économiques dans la zone du projet. L’ordre
de séquence des activités est critique au succès du projet. Chaque structure
doit être en place et fonctionnante de façon efficace avant qu’on ne commence
la formation de celle suivante. La capacité de gestion autonome des structures
déjà créées est toujours condition préalable à l’exécution de l’Organisational
Workshop succéssif.
1)On
établit des Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles (200 personnes)
environ habitant autour de l’emplacement d’un reservoir à eau potable.Les clubs
Santé sont importants car ils constituent une plateforme qui permet aux femmes
de s’organiser et de participer en bloc aux réunions pour le développement
local et de participer de plein droit aux structures mises en place. Les frais
initiaux des clubs de santé sont couverts des fonds du projet jusqu’à ce que
les systémes monetaires locaux ne deviennent fonctionnants.
2)Une fois que les clubs Santé sont fonctionnants, on établit des commissions
réservoir (commissions locales de développement) basées sur des groupes de 40
familles (200 personnes) environ habitant autour de l’emplacement d’un
reservoir à eau potable. Les populations décideront combien de membres aura
chaque commission. On prévoit que leur nombre sera de 3 à 5. Les commissions
réservoir constituent le coeur du projet. Leur fonctions multiples sont
décrites en détail dans les documents complets du projet et illustrées dans les
schémas y continus. Les frais d’organisation des commissions réservoir sont
couverts du projet jusqu’à ce que les systèmes monétaires locaux ne soient
constitués.
3)Une fois établies les commissions réservoir, peut-on procéder à la formation
des systèmes monétaires locaux. La pauvrêté est souvent liée à une “manque de
monnaie formelle”. En absence de monnaie formelle, les populations ne peuvent
pas achêter des biens et des services. En même temps, l’absence de la monnaie
formelle ne signifie pas que les populations n’aient pas des biens et des
services à transférer. Les systèmes monétaires locaux leur donnent les moyens
pour effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et
consumés à l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art devient
d’identifier et d’utiliser des technologies qui permettent la production dans
la zone du projet de la plupart des biens et des services nécessaires au
développement local avec 100% de valeur ajoutée locale à fin que les biens et
services puissent être produits, installés, entretenus, et payés dans le cadre
des systèmes monétaires locaux mis en place, sans avoir besoin de monnaie
formelle. Un exemple dont au projet “Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1” est la
possibilite de la production, l’installation, la gestion, et l‘entretien du
système complet d’assainissement à sec (eco-san) prévu sans avoir besoin d’un
centime de monnaie formelle. Les frais de gestion des systèmes monétaires
locaux sont couverts dans le cadre des systèmes mêmes.
4)Une fois que les systèmes monétaires locaux sont en place, peut-on faire une
distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre des systèmes
monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. En ce
moment on établit des structures de micro-crédit sans intérêts. Ces structures
recyclent sans intérêts des contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par
personne) versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopérative de
Développement à fin de générer des crédits sans intérêts pour l’augmentation de
la productivité locale nécessaires à l’achat des biens qui ne peuvent pas être
produits localement. Le système prévu pour le projet Nouveaux Horizons Elanyo
Yoto 1 mettre à disposition de chaque famille au moins Euro 1500 en
micro-crédits sans intérêts pendant la première période de dix ans, en toute
probabilité beaucoup de plus, car le montant de Euro 1500 est basé de façon
conservative sur une période moyenne de remboursement de deux ans. Les frais de
gestion des structures de micro-crédit sont couverts par les systèmes
monétaires locaux. Le projet établira une structure de banque coopérative locale
pour fonctionner dans le cadre des systèmes monétaires locaux. La banque
fonctionnera utilisant excslusivement les fonds fournis par les populations. La
banque est la leur. Elles en sont les propriétaires. Elles seront responsables
de sa gestion, avec l’apport au début du projet et d’une institution
spécialisée extérieure telle la Triodos International.
5)Une fois en place les systèmes de micro-crédit et des monnaies locaux,
peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment les usines
pour la production d’articles en Beosite à base de composites d’anhydrite, par
exemple des produits nécessaires aux structures de fourniture en eau potable
tels les réservoirs, l‘amènagement des forages, des recipients, et peut-être
même des pompes. Dès que leur capacité de production leur permettra,
commenceront-elles la fabrication des systèmes sanitaires et d’autres articles
parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement élevé, des éléments de
construction etc.
6) Des structures type “self-terminating building society” fonctionnant sans
intérêts pourront être établies aux trois niveaux prévus (réservoir, forage, et
projet) pour financer l’achat sans intérêts des systèmes solaires doméstiques
et d’autres structures retenues par les habitants d’intérêt commun.
Le
projet ne s’occupe pas de toutes les initiatives qui pourront avoir lieu dans
le cadre des structures créées dans la zone du projet, car elles sont aussi
variées que les désirs et l’imagination des habitants. Tout service retenu par
les habitants d’importance primaire peut être encadré dans le projet avec voix
à part au bilan. Au cas du projet Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1 a-t-on prevu
l’établissement d’une station radio locale. D’autres exemples typiques
comprennent la mise en place de points de pasteurisation et vente du lait, la
création de facilités de stockage pour les aliments destinés à la consommation
locale, la création d’une banque de semences, le drainage et la formation des
places de marché. Telles activités pourront necéssiter des fonds en monnaie
formelle. D’autres initiatives, par exemple, la formation des clubs de sport,
des activités culturelles, des bureaux de consultants locaux, des centres de
communciation, des initiatives à faveur de la reforestation etc pourront être executées
à travers une combination des systèmes monétaires locaux et les systèmes de
micro-crédit établis.
Il faut
que les fonds du projet soient mis effectivement et physiquement à la
disposition du coordonnateur nommé par l’applicant (Le directeur de l’Hydraulique
pour la Région Maritime) et par la suite pour ce qui de devoir aux
sub-contractors chargés de la réalisation des structures sociales et
économiques du projet. Des retards bureaucratiques de la mise des fonds à la
disposition de ceux chargés de les dépenser créeront des retards dans
l’exécution du projet et seront cause d’irritation et de frustration parmi les
populations à servir.
L’élimination
de toute possibilité de corruption est condition préalable au succès du projet.
Sujet toujours au plein respect des exigences exprimées des bailleurs des
fonds, les fonds ACP-EU du projet sont versés dans un compte en Euro, et ceux
du gouvernment Togolais un compte en CFA, auprès d’une banque internationale
renomée approuvée des bailleurs de fonds, au nom du “Ministère
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République du Togo – Projet Nouveaux
Horizons Elanyo Yoto1, pour le compte des habitants des Communes de Gboto,
Sedomé et Tokpli de la Préfecture de Yoto, Togo”. Seule une combination des
personnes autorisées, à voir le délegué du Ministère applicant ( le Directeur
de l’Hydraulique pour la Région de Maritime) travaillant avec le Coordonnateur
de l’ONG CREMA et/ou le consultant T.E.Manning, avec la co-signature d’un
réviseur des comptes nommé per la ACP-EU, peut effectuer des paiements et
prélever des fonds du compte du projet. Le projet établira, avec le réviseur
des comptes, un système de contrôle continu préventif et consumptif sur toutes
les dépenses à main à main effectuées.
La
séquence de réalisation des activités prévues est critique au succès du projet.
La
période la plus délicate du projet est celle initiale, celle de la création
d’une plateforme pour la pleine participation des femmes à travers la formation
des clubs d’hygiène. On tiendra pour la première fois un “organisational
workshop” Moraisien. Cas échéant devra-t-on le répéter. Les toutes premières
initiatives ont pour but la création d’un système économique local dans le
cadre duquel la plupart des structures et oeuvres successives auront lieu.
Puisque au début le système économique local n’existe pas encore, les premières
activités doivente être financées avec des fonds du projet. Une fois activés
les systèmes économiques locaux, les risques financiers sont minimes. Les
dépenses les plus importantes en compte capital tels l’achat des systèmes de
pompage d’eau ne peuvent être effectuées qu’une fois fonctionnantes les
strucutures sociales et économiques. Sans telles structures en état opératif,
pas d’investissement de la plupart du capital.
Les
résultats définitifs du projet seront tous physiquement vérifiables, selon les
différentes phases du projet, à travers un contrôle pratique des structures
effectivement opérationnelles sur place. La mise en place de chacune de ces
structures sera pourtant progréssive, et la vitesse de réalisation sera
variable responsable à responsable, village à village, selon les capacités
personelles des opérateurs chargés des populations de la réalisation dans le
cadre des Organisational Workshops..
Formation
du centre permanent de gestion : Bâtiments, bureaux etc. Contrôle physique de
leur présence et opération.
Structures de l’éducation à l’hygiène : 347 clubs prévus; contrôle physique sur
celles formées; évaluation individuelle du niveau d’opération.
Structures de gestion au niveau local : 347 commissions réservoir prévues,
contrôle physique sur celles formées; évaluation individuelle du niveau
d’opération.
Structures de monnaie locale : Formation de trois systèmes autogérés de monnaie
locale; 347 structures autogérées de gestion au niveau de réservoir; 113
structures autogérées de gestion au niveau intermédiaire (forage); structures
autogérées pour la gestion centrale au niveau du projet, contrôle physique de
celles formées; évaluation individuelle du niveau d’opération.
Structures de micro-crédit : Formation d’un système autogeré de micro-crédit
autofinancé sans intérêts pour l’augmentation de la productivité; 347
structures autogérées de gestion au niveau de réservoir; 65 structures
autogérées de gestion au niveau intermédiaire (forage); structures autogérées
pour la gestion centrale au niveau du projet. Contrôle physique sur celles
formées; évaluation individuelle du niveau d’opération sur la base d’une
graphique détaillée dans les documents du projet. Le financement sera
d’aumoins. Euro 21.500.000 sur la première période de 10 ans d’activité. L’état
du fonds au moment d’un contrôle est le montant des micro-crédits concédés et
pas encore repayés plus la salde (qui devrait tendre vers le zéro) restée dans
le fonds. Il devrait se conformer aux niveaux indiqués dans la graphique partie
intégrante du projet détaillé.
Structures de production locale: Trois usines pour la production d’articles
pour le projet; contrôle physique sur leur présence et opération; analyse produits
et productivité.
Structures de fourniture en eau: Formation d’un système intégré de fourniture
en eau à distance pas supérieure au 150 mètres des habitations; structures
autogérées pour la gestion centrale au niveau du projet; 65 structures autogérées
de gestion au niveau intermédiaire (forage) pour les forages, systèmes triples
de pompage manuelle de réserve, aires de lavage; 347 réservoirs et points d’eau
locaux équipés de pompes à énergie photovoltaïque; fourniture en eau potable
dans toutes les écoles, cliniques, et places publiques. Contrôle physique sur
leur présence et opération.
Structures d’assainissement : Formation d’un système intégré d’assainissement
écologique à compostage sec (Eco-San) au niveau de famille ;10000 systèmes
(environs) dans les habitations; systèmes intégrés d’assainissement publiques
autogérés dans toutes les écoles, cliniques et places publiques dans la zone du
projet . Contrôle physique sur les systèmes installés et en opération.
Strcutures recyclage des ordures : Formation d’un système intégré autogéré de
raccolte et recyclage des ordures organiques et non organiques et des eaux
usées. Contrôle physique de la présence des centres de raccolte et de la
réalisation physique de la raccolte
Structures radio : Présence et opération physique de la station radio.
Structures illumination études : 347 salles d’étude equipées d’illumination
photovoltaïque au niveau des commissions réservoir; illumination photovoltaïque
dans les écoles pour permettre l’éducation des adultes le soir là ou elle est
demandée; illumination photovoltaïque des cliniques dans la zone du projet.
Structures raccolte eau pluviale : Observation physique des structures
installées.
ACTIVITE |
MONTANT EN EURO |
ANNEE |
|
|
|
Première
phase: |
|
|
Formalités |
7.000 |
1 |
Administration |
36.000 |
1 |
Workshops
et formation clubs santé et éducation à l’hygiène |
127.500 |
1 |
Workshops
structures sociales locales |
160.000 |
1 |
Workshop
et structures micro-crédit |
160.000 |
1 |
Workshop
et structures 3 usines production Beosite |
303.000 |
1 |
Workshops
et structures recyclage ordures |
210.000 |
1 |
Worhsop
et structures sociales eau potable |
400.000 |
1 |
|
|
|
Deuxième
phase: |
|
|
|
|
|
Workshop
Bio-masse |
35.000 |
2 |
Structures
sociales forages |
623.100 |
2 |
Points
eau (347) décentralisés |
417.250 |
2 |
Transport
international et national |
105.000 |
2 |
Structures
assainissement |
50.000 |
2 |
Purification
d’eau |
95.000 |
2 |
Autres
dépenses |
540.350 |
2 |
|
|
|
Troisème
phase: |
|
|
|
|
|
Installations
purification eau |
195.000 |
3 |
Éclairage
PV |
360.000 |
3 |
Station
radio |
105.000 |
3 |
|
|
|
Total
dépenses |
|
|
|
|
|
Première
phase |
1.274.500 |
|
Deuxième
phase |
2.865.500 |
|
Troisème
phase |
660.000 |
|
Salaires / pro-diem subcontractors |
200.000 |
|
|
|
|
Total |
5.000.000 |
|
|
|
|
(Première
année : Euro 1.750.000) |
|
|
|
|
|
Dépenses
annuelles en monnaie formelle CFA à structures fonctionnantes |
|
|
|
|
|
Coordonnateur |
25.000 |
|
Entretien
systèmes |
12.000 |
|
Commission
réservoir (347*5 Euro p.m.) |
20.820 |
|
Pièces
détachées |
20.000 |
|
Réserve
vol |
20.000 |
|
Imprévus
|
22.180 |
|
|
|
|
Total
frais récurrents en monnaie formelle CFA |
120.000 |
|
|
|
|
Revenus
annuels en monnaie CFA |
|
|
|
|
|
Contributions
mensuelles (10250 ménages @ Euro 4.80 p.m.) |
590.400 |
|
Frais
opération et entretien en monnaie formelle CFA |
120.000 |
|
Revenus
nets disponibles Fonds Développement Coopératif |
470.400 |
|
Sujets-clef.
Liste
dessins et graphiques.
Cartes
geographiques de la zone du projet.
Présentation
Power Point.