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par
ET
Édition 04: 19 Février, 2005
L’applicant, le Ministère xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la
République du Togo, a établi les suivants programmes nationaux et régionaux
pour faire face à ses obligations suite aux decisions prises en rapport au
Millennium Development Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre
2015 du 50% la proportion de la population Togolaise sans accès durable à de
l’eau potable saine, et en 2002, à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale
sur le Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à
faveur de la réduction du 50% des populations sans accès à services
d’assainissement durable, et vers le développement de structures integrées et
éfficaces de la gestion des ressources en eau.
Le Plan National d’Acces d l’Eau Potable 2004-2005
de la Republique du Togo, adopté le ...........prévoit un ensemble
d’interventions au niveau régional de réhabilitation de structures de pompage
existantes, de la fourniture de nouveaux forages equipés de pompes, de
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Pour la Région Maritime, le Plan National 2004-2005
comprend quelques volets dans le cadre de la décentralisation et transfert des
compétences, une amélioration de l’alimentation en eau potable des populations
concernées et du taux de la desserte nationale, une amélioration de la santé
publique et une contribution à la lutte contre la pauvrêté.
Le Plan 2005-2005 pour la Préfecture de Yoto, la
zone du projet ici présenté, dans le cadre du Plan de la Région Maritime,
comprend des volets pour la réalisation xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
pour un coût total estimé CFA xxxxxxxxxxxxxxxx
Le projet innovatif “Nouveaux Horizons Elanyo Yoto
1” ici présenté se réfère aux communes de la Préfecture de Yoto, à voir les
communes de Gboto, Sedomé et Tokpli 86000 habitants distribués sur 26 villages
(clusters de plusieurs localités) sur une superficie de 1000 km2. Le projet
s’insère dans le cadre prévu pour le secteur de l’hydraulique villageoise
ci-dessus décrit, mais, à travers une nouvelle vision de l’inter-rélation entre
les structures et les services sociaux et financiers nécessaires au
développement, il rend possible, pour les mêmes coûts, un développement intégré
et durable pour tous les habitants sans exclusion des communes en question.
Le projet se qualifie en particulier soit dans la
catégorie 1.2.2.1 de la ACP-EU Water Facility “Co-financement des
Infrastructures en Eau et de la Sanitation” soit dans la catégorie 1.2.2.2
“Co-financement des Initiatives de la Société Civile”. Il se base sur
l’amélioration de la qualite de vie de tous les habitants sans exception et en
particulier celle des plus pauvres mais ne se limite pas à la fourniture en eau
et à l’assainissement. Il couvre en plus des structures d’éducation à
l’hygiène, de gestion autonome des services au niveau locale, de monnaies
locales, de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité,
de production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de
base, de recyclage des ordures, de communication, d’illumination pour les
etudes, de la production locale des fourneaux à cuisine à rendement élevé et
des systèmes de production de mini-briquettes combustibles pour les faire
fonctionner, et de raccolte d’eau pluviale etc.
Le projet met en place dans toute la zone du projet, et
pour tous les habitants, un environnement économique coopératif sans intérêts,
sans inflation, et sans but de lucre dans le cadre duquel les initiatives
particulières et la compétition économique puissent fleurir. Il donne emploi
direct à 15% environs de la population adulte et influence de façon puissante
le développement économique du restant 85% de la population. Toutes les
structures sociales et économiques et les services mis en place sont créees,
gerées et maintenues par les populations, qui en sont en même temps les
propriétaires, de façon durable et sans aucune subvention publique suite à leur
formation.
Le projet contribue à la lutte contre la HIV/AIDS
et a la santé en générale des populations à travers la formation des Clubs
d’Hygiène, des cours d’Éducation à l’hygiène auprès des écoles, la fourniture
en eau potable saine, la fourniture d’un système complet d’assainissement
doméstique et public, le recyclage des ordures, une amélioration de l’aération
(réduction de la fumée) à l’intérieur des habitations et dans les villages,
l’élimination des eaux stagnantes de superficie, et à l’amélioration des soins
pour les malades rendue possible dans le cadre des systèmes monétaires locales
établis.
On a choisi de soumettre le projet dans la
catégorie 1.2.2.2 “Co-financement des Initiatives de la Société Civile” car il
porte à une mobilisation générale de la population entière de la zone du projet
aux termes de la décision 7300/04 du 17/03/2004 du Conseil d’Europe qui prévoit
que les fonds soient destinés:
- aux systèmes innovatives pour la solution des problèmes
cités par la World Panel on Financing Water Infrastrucutures “Financing Water
for All”
- à assurer l’accès des plus pauvres aux services de fourniture en eau et à
l’assainissement comme prévu par l’art. 65 de l’accord de Cotonou
Le projet met en place une nouvelle forme de
collaboration public-privé qui combine la grande expérience exécutive et
l’expertise tecnique de l’applicant public dans le secteur de la fourniture en
eau potable et de l’assainissement au Togo avec une mobilisation sociale et
économique puissante et dircete des habitants de la zone du projet.
La plupart des activités du projet sont effectuées
par les populations locales elles-mêmes dans le cadre des structures locales
économiques et de gestion autogérées mises en place au cours d’une série de
“capacitation workshops” suivant la méthodologie du sociologue Brésilien
Clodomir Santos de Morais.
Les fonds du projet “Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1”sont
destinés:
- à la création de structures sociales et économiques à
gestion autonome, avec référence en particulier à l’intégration des structures
de fourniture en eau avec les autres services nécessaires à assurer une bonne
qualite de vie à tous les habitants de la zone du projet et en particulier à
celle des plus pauvres.
- à agir de catalyste pour une action générale de mobilisation sociale et
économique dans la zone du projet et à créer un exemple “Best Practices” qui
peut être suivi dans d’autres régions du Togo et dans d’autres pays du monde
soit dans les zones rurales soit dans les zones urbaines.
- à garantir que la propriété de toutes les structures coopératives sociales et
économiques créees, suivant une séquence précise, reste toujours dans les mains
des populations locales à travers la formation d’une coopérative “Projet
Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1” mise au nom et pour le compte de la population
entière de la zone du projet.
- à un projet innovatif et flexible qui promeuve le développement intégré de
l’économie locale et fournit la cernière manquante dans le financement des
projets durables et les activités productives.
- à un projet où toutes les activités prévues, y compris les usines, les
matériaux, et les produits sont pour 100% écologiques et recyclables, où les
eaux contaminées sont traitées au niveau le plus bas possible, normalement au
niveau des familles.
-à un projet qui réduit et cherche à éliminer toute forme de pollution des
eaux, de la terre, et de l’atmosphère, due aux activités humaines dans la zone
du projet, bénéfices qui s’épendront au niveau régional, national, et
international à main à main que les nouveaux concepts ici introduits y sont
appliqués.
- à un projet où les femmes jouent un rôle dominant, soit pour ce qui concerne
l’exécution et l’administration des oeuvres et des structures du projet, soient
pour ce qui concerne les bénéfices en termes de qualité de vie apportés du
projet.
- à lancer dans la zone du projet un nouveau système économique coopératif
local sans intérêts, sans inflation et sans but de lucre qui fonctionne en
parallèle à celui national sans le remplacer et qui puisse donner lieu à une
mobilisation forte des ressources et des initiatives productives particulières
locales.
- à créer un système de microcrédit local au niveau “grassroots” pour
l’augmentation de la productivité, sans intérêts, géré dans le cadre des systèmes
des monnaies locales établies sans avoir besoin de monnaie formelle nationale.
- à créer un système économique local qui empêche la fuite des monnaies
formelles de la zone du projet et qui promeuve leur recyclage continu dans la
zone du projet à faveur de l’augmentation de la productivité.
- à la formation de structures coopératives à trois niveaux créees, gérées et
financées par la population elle-même pour l’exécution, gestion, entretien,
monitorage, et propriété des biens et services mis en place.
- à la création de structures sûrement durables y compris le financement du
remplacement à long terme des biens en compte capitale et l’extension des
services.
- à établir une gamme complète de structures qui passent de l’éducation à
l’hygiène, à la fourniture en eau saine et des systèmes de captage de l’eau
pluviale, à un système complet d’assainissement (eco-sanitation), à un système
de recylcage des ordures, aux foyers à cuisine à haut rendement et aux systèmes
de briquettage pour les faire fonctionner, à la lutte contre la déstruction des
forêts et des écosystèmes locaux, aux structures à faveur de l’éducation etc à
bénéfice des familles les plus pauvres et desservis.
- à mettre à disposition des plus pauvres une gamme complète de structures
sociales et des moyens financiers et économqiues à fin de les permettre
d’augmenter leur productivité.
- à créer des emplois pour le 15% de la population adulte de la zone du projet.
- à permettre la couverture des contributions mensuelles versées par les
populations dans le Fonds Coopérative de Développement à travers des fortes
réductions directes et indirectes de leur dépenses actuelles pour l’eau, le
bois, le kérosène, les piles, les médicaments etc.
-à réaliser une forte réduction des émissions CO2 dans la zone du projet et à
se qualifier pour l’émission de certificats CER à vendre aux pays
industrialisés.
L’applicant, le
Ministèrexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République du Togo, à
travers sa Direction Régionale de l’Hydraulique xxxxxxxxxxxxxxx, est
responsable de l’exécution du projet, et en particulier de l’exécution des
forages prévus.
Selon la déscription des activités ci-dessus,
l’inclusion dans la catégorie 1.2.2.2 “Co-financement des Initiatives de la
Société Civile” est justifiée vu que la plupart des activités du projet auront
lieu dans le cadre des structures coopératives sociales et financières créees
par les populations mêmes comme partie intégrante du projet. Ces activités
seront coordonnées par une ONG nationale, la “CREMA” CENTRE DE RECHERCHE ET
D'ESSAI DES MODELES D'AUTOPROMOTION qui a siège à Lomé.
La CREMA agira en veste de “sub-contractor” et
nommera un coordonnateur chargé de la mise en place des structures sociales et
économiques prévues. Le coordonnateur se servira à sa fois des services d’un
consultant “sub-contractor”, T.E.Manning du Pays Bas, l’auteur des nouveaux
concepts de développement, dûment mis dans le domaine public, dont ce projet
constitue une application pilote. (Détails www.flowman.nl)
On prévoit la participation, pour ce qui concerne
des travaux spécialisés, toujours en veste de “sub-contractor”, d’un expert de
la gestion des Ateliers OW (Organisational Workshops) Moraisiens, d’un expert
pour l’adaptation du cours pour l’Education à l’Hygiène aux conditions de la
zone du projet, et d’un expert pour la mise en place des usines de production
d’articles à base de composites d’anhydrite (Beosite).
Les aspects innovatifs du projet comprennent:
a)Le projet est financé par un investissement en forme de
“seed capital” pour un montant de Euro 60 par habitant à couverture d’une gamme
intégrée très complète de structures et services nécessaires à une bonne
qualité de vie de tous les habitants.
b)Le projet institue une système à compétition ouverte d’entreprise libre dans
le cadre d’une strucuture financière coopérative sans inérêts et sans but de
lucre, qui fonctionne en parallèle avec le système financier formel existant.
c)À personne ne vient exigé qu’elle effectue du travail dans le cadre du projet
sans paiement. Toutes les opérations d’administration, de construction et
d’entretien effectuées par des opérateurs villageois locaux sont payés aux
tarifs locaux exprimés dans le cadre des systèmes monétaires locaux mis en
place.
d)Les usagers paient Euro 0.60 par personne par mois dans un fonds
d’investissement coopératif sans intérêts. Cet argent formel, de propriété des
habitants, reste dans la zone du projet pour être utilisé et recyclé de façon
continue pour des micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité
locale.
e)Les fonds destinés au remplacement à long terme des biens en compte capital
et pour des extensions aux services sont eux aussi utilisés pour des
micro-credits jusqu’au moment où ils ne deviennent nécessaires.
f)Les systèmes monetaires locales créees constituent le moyens habituellement
utilisé pour payer (la plupart des) biens et services locaux, y compris ceux
nécessaires à l’exécution du projet même, sans qu’ils se substituent au système
économique formel en CFA.
g)Les usagers sont pour 100% responsables des opérations d’administration,
d’entretien, du remplacement à long terme des investissements en compte
capitale, et pour les extensions futures aux systèmes fournis. La contribution
mensuelle versée par chaque famille est suffisante à couvrir ces frais, avec
protection spéciale “fail safe” à plusieurs niveaux pour les familles
particulièrement pauvres, les personnes agées, les malades etc.
j) Le projet, en dehors du “seed capital” initial, est auto-financé. Les
épargnes sur les frais actuels pour les combustibles, l’énergie, l’eau et
autres services couvriront toutes ou au moins la plupart des contributions
mensuelles des familles.
k) Les femmes jouent un rôle actif dans l’exécution et l’administration du
projet.
l) La fuite des moyens financiers formels en CFA dans la zone du projet sera
fortement réduite.
Dans le cadre de l’économie locale établie:
a) Chaque système monétaire locale dans la zone du projet
doit avoir une salde tendant le plus possible à zéro en rapport aux autres
systèmes monétaires locaux dans la zone du projet.
b)Les systèmes monétaires locaux dans la zone du projet doivent avoir une salde
tendant le plus possible à zéro en rapport aux systèmes monétaires locaux hors
de la zone du projet.
c)Le système monétaire formel en CFA, qui continue à fonctionner en parallèle
avec ceux locaux, doit avoir une salde tendant le plus possible à zéro dans la
zone du projet en rapport aux système monétaire formel au Togo.
d)La salde valuta dans la zone du projet doit avoir une salde tendant le plus
possible à zéro; la valeur des biens et services importés dans la zone du
projet provenants d’autres pays hors Togo doit être équilibrée à travers
l’exportation de biens et de services produits dans la zone du projet hors du
Togo.
Lorsque les saldes tendent vers le zéro, il n’y plus de
possibilité qu’un système économique divienne riche aux frais d’un autre. Le
développement local est puissant et décentralisé. Les populations locales sont
plus indépendantes et placées en condition de gérer leur propres structures
décentralisées.
Comment est-ce qu’on met les économies locales en place?
Il faut établir des structures sociales et
économiques dans la zone du projet. L’ordre de séquence des activités est
critique au succès du projet. Chaque structure doit être en place et
fonctionnante de façon efficace avant qu’on ne commence la formation de celle
suivante. La capacité de gestion autonome des structures déjà créées est
toujours condition préalable à l’exécution de l’Organisational Workshop
succéssif.
1)On établit des Clubs de Santé basés sur des
groupes de 40 familles (200 personnes) environ habitant autour de l’emplacement
d’un reservoir à eau potable.Les clubs Santé sont importants car ils
constituent une plateforme qui permet aux femmes de s’organiser et de
participer en bloc aux réunions pour le développement local et de participer de
plein droit aux structures mises en place. Les frais initiaux des clubs de
santé sont couverts des fonds du projet jusqu’à ce que les systémes monetaires
locaux ne deviennent fonctionnants.
2)Une fois que les clubs Santé sont fonctionnants,
on établit des commissions réservoir (commissions locales de développement)
basées sur des groupes de 40 familles (200 personnes) environ habitant autour
de l’emplacement d’un reservoir à eau potable. Les populations décideront
combien de membres aura chaque commission. On prévoit que leur nombre sera de 3
à 5. Les commissions réservoir constituent le coeur du projet. Leur fonctions
multiples sont décrites en détail dans les documents complets du projet et
illustrées dans les schémas y continus. Les frais d’organisation des
commissions réservoir sont couverts du projet jusqu’à ce que les systèmes
monétaires locaux ne soient constitués.
3)Une fois établies les commissions réservoir,
peut-on procéder à la formation des systèmes monétaires locaux. La pauvrêté est
souvent liée à une “manque de monnaie formelle”. En absence de monnaie
formelle, les populations ne peuvent pas achêter des biens et des services. En
même temps, l’absence de la monnaie formelle ne signifie pas que les
populations n’aient pas des biens et des services à transférer. Les systèmes
monétaires locaux leur donnent les moyens pour effectuer le transfert de tous
les biens et les services produits et consumés à l’intérieur de la zone du
projet. À ce point, l’art devient d’identifier et d’utiliser des technologies
qui permettent la production dans la zone du projet de la plupart des biens et
des services nécessaires au développement local avec 100% de valeur ajoutée
locale à fin que les biens et services puissent être produits, installés,
entretenus, et payés dans le cadre des systèmes monétaires locaux mis en place,
sans avoir besoin de monnaie formelle. Un exemple dont au projet “Nouveaux
Horizons Elanyo Yoto 1” est la possibilite de la production, l’installation, la
gestion, et l‘entretien du système complet d’assainissement à sec (eco-san)
prévu sans avoir besoin d’un centime de monnaie formelle. Les frais de gestion
des systèmes monétaires locaux sont couverts dans le cadre des systèmes mêmes.
4)Une fois que les systèmes monétaires locaux sont
en place, peut-on faire une distinction entre ce que peut être réalise dans le
cadre des systèmes monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone
du projet. En ce moment on établit des structures de micro-crédit sans
intérêts. Ces structures recyclent sans intérêts des contributions mensuelles
(montant à Euro 0.60 par personne) versées par les habitants dans leur propre
Fonds Coopérative de Développement à fin de générer des crédits sans intérêts
pour l’augmentation de la productivité locale nécessaires à l’achat des biens
qui ne peuvent pas être produits localement. Le système prévu pour le projet
Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1 mettre à disposition de chaque famille au moins
Euro 1500 en micro-crédits sans intérêts pendant la première période de dix
ans, en toute probabilité beaucoup de plus, car le montant de Euro 1500 est
basé de façon conservative sur une période moyenne de remboursement de deux ans.
Les frais de gestion des structures de micro-crédit sont couverts par les
systèmes monétaires locaux. Le projet établira une structure de banque
coopérative locale pour fonctionner dans le cadre des systèmes monétaires
locaux. La banque fonctionnera utilisant excslusivement les fonds fournis par
les populations. La banque est la leur. Elles en sont les propriétaires. Elles
seront responsables de sa gestion, avec l’apport au début du projet et d’une
institution spécialisée extérieure telle la Triodos International.
5)Une fois en place les systèmes de micro-crédit
et des monnaies locaux, peut-on procéder à la formation des unités de
production, et notamment les usines pour la production d’articles en Beosite à
base de composites d’anhydrite, par exemple des produits nécessaires aux
structures de fourniture en eau potable tels les réservoirs, l‘amènagement des
forages, des recipients, et peut-être même des pompes. Dès que leur capacité de
production leur permettra, commenceront-elles la fabrication des systèmes
sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement
élevé, des éléments de construction etc.
6) Des structures type “self-terminating building
society” fonctionnant sans intérêts pourront être établies aux trois niveaux
prévus (réservoir, forage, et projet) pour financer l’achat sans intérêts des
systèmes solaires doméstiques et d’autres structures retenues par les habitants
d’intérêt commun.
Le projet ne s’occupe pas de toutes les
initiatives qui pourront avoir lieu dans le cadre des structures créées dans la
zone du projet, car elles sont aussi variées que les désirs et l’imagination
des habitants. Tout service retenu par les habitants d’importance primaire peut
être encadré dans le projet avec voix à part au bilan. Au cas du projet
Nouveaux Horizons Elanyo Yoto 1 a-t-on prevu l’établissement d’une station
radio locale. D’autres exemples typiques comprennent la mise en place de points
de pasteurisation et vente du lait, la création de facilités de stockage pour
les aliments destinés à la consommation locale, la création d’une banque de
semences, le drainage et la formation des places de marché. Telles activités
pourront necéssiter de fonds en monnaie formelle. D’autres initiatives, par
exemple, la formation des clubs de sport, des activités culturelles, des
bureaux de consultants locaux, des centres de communciation, des initiatives à
faveur de la reforestation etc pourront être executées à travers une
combination des systèmes monétaires locaux et les systèmes de micro-crédit établis.
Il faut que les fonds du projet soient mis
effectivement et physiquement à la disposition du coordonnateur nommé par
l’applicant (Le directeur de l’Hydraulique pour la Région Maritime) et par la
suite pour ce qui de devoir aux sub-contractors chargés de la réalisation des
structures sociales et économiques du projet. Des retards bureaucratiques de la
mise des fonds à la disposition de ceux chargés de les dépenser créeront des
retards dans l’exécution du projet et seront cause d’irritation et de frustration
parmi les populations à servir.
L’élimination de toute possibilité de corruption
est condition préalable au succès du projet. Sujet toujours au plein respect
des exigences exprimées des bailleurs des fonds, les fonds ACP-EU du projet
sont versés dans un compte en Euro, et ceux du gouvernment Togolais dans un compte
en CFA, auprès d’une banque internationale renomée approuvée des bailleurs de
fonds, au nom du “Ministère xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx de la République
du Togo – Projet Nouveaux Horizons Elanyo Yoto1, pour le compte des habitants
des Communes de Gboto, Sedomé et Tokpli de la Préfecture de Yoto, Togo”. Seule
une combination des personnes autorisées, à voir le délegué du Ministère
applicant ( le Directeur de l’Hydraulique pour la Région de Maritime)
travaillant avec le Coordonnateur de l’ONG CREMA et/ou le consultant
T.E.Manning, avec la co-signature d’un réviseur des comptes nommé per la
ACP-EU, peut effectuer des paiements et prélever des fonds du compte du projet.
Le projet établira, avec le réviseur des comptes, un système de contrôle
continu préventif et consumptif sur toutes les dépenses à main à main
effectuées.
La séquence de réalisation des activités prévues est
critique au succès du projet.
La période la plus délicate du projet est celle
initiale, celle de la création d’une plateforme pour la pleine participation
des femmes à travers la formation des clubs d’hygiène. On tiendra pour la
première fois un “organisational workshop” Moraisien. Cas échéant devra-t-on le
répéter. Les toutes premières initiatives ont pour but la création d’un système
économique local dans le cadre duquel la plupart des structures et oeuvres
successives auront lieu. Puisque au début le système économique local n’existe
pas encore, les premières activités doivente être financées avec des fonds du
projet. Une fois activés les systèmes économiques locaux, les risques
financiers sont minimes. Les dépenses les plus importantes en compte capital
tels l’achat des systèmes de pompage d’eau ne peuvent être effectuées qu’une
fois fonctionnantes les strucutures sociales et économiques. Sans telles
structures en état opératif, aucun investissement de la plupart du capital n’aura
lieu.
Les résultats définitifs du projet seront tous
physiquement vérifiables, selon les différentes phases du projet, à travers un
contrôle pratique des structures effectivement opérationnelles sur place. La
mise en place de chacune de ces structures sera pourtant progréssive et
exponentielle, et la vitesse de réalisation sera variable de responsable à
responsable, de village à village, selon les capacités personelles des
opérateurs chargés des populations dans le cadre des Organisational Workshops
de la réalisation des activities.
Formation du centre permanent de gestion : Bâtiments,
bureaux etc. Contrôle physique de leur présence et opération. Structures de
l’éducation à l’hygiène : 347 clubs prévus; contrôle physique sur celles
formées; évaluation individuelle du niveau d’opération.
Structures de gestion au niveau local : 347 commissions réservoir prévues,
contrôle physique sur celles formées; évaluation individuelle du niveau
d’opération.
Structures de monnaie locale : Formation de trois systèmes autogérés de monnaie
locale; 347 structures autogérées de gestion au niveau de réservoir; 113
structures autogérées de gestion au niveau intermédiaire (forage); structures
autogérées pour la gestion centrale au niveau du projet, contrôle physique de
celles formées; évaluation individuelle du niveau d’opération.
Structures de micro-crédit : Formation d’un système autogeré de micro-crédit
autofinancé sans intérêts pour l’augmentation de la productivité; 347
structures autogérées de gestion au niveau de réservoir; 65 structures
autogérées de gestion au niveau intermédiaire (forage); structures autogérées
pour la gestion centrale au niveau du projet. Contrôle physique sur celles
formées; évaluation individuelle du niveau d’opération sur la base d’une
graphique détaillée dans les documents du projet. Le financement sera
d’aumoins. Euro 21.500.000 sur la première période de 10 ans d’activité. L’état
du fonds au moment d’un contrôle est le montant des micro-crédits concédés et
pas encore repayés plus la salde (qui devrait tendre vers le zéro) restée dans
le fonds. Il devrait se conformer aux niveaux indiqués dans la graphique faisant
partie intégrante du projet détaillé.
Structures de production locale: Trois usines pour la production d’articles
pour le projet; contrôle physique sur leur présence et opération; analyse
produits et productivité.
Structures de fourniture en eau: Formation d’un système intégré de fourniture
en eau à distance pas supérieure au 150 mètres des habitations; structures
autogérées pour la gestion centrale au niveau du projet; 65 structures
autogérées de gestion au niveau intermédiaire (forage) pour les forages,
systèmes triples de pompage manuelle de réserve, aires de lavage; 347
réservoirs et points d’eau locaux équipés de pompes à énergie photovoltaïque;
fourniture en eau potable dans toutes les écoles, cliniques, et places
publiques. Contrôle physique sur leur présence et opération.
Structures d’assainissement : Formation d’un système intégré d’assainissement
écologique à compostage sec (Eco-San) au niveau de famille ;10000 systèmes
(environs) dans les habitations; systèmes intégrés d’assainissement publiques
autogérés dans toutes les écoles, cliniques et places publiques dans la zone du
projet . Contrôle physique sur les systèmes installés et en opération.
Strcutures recyclage des ordures : Formation d’un système intégré autogéré de
raccolte et recyclage des ordures organiques et non organiques et des eaux
usées. Contrôle physique de la présence des centres de raccolte et de la
réalisation physique de la raccolte et du recyclage écologique des dechets.
Structures radio : Présence et opération physique de la station radio.
Structures illumination études : 347 salles d’étude equipées d’illumination
photovoltaïque au niveau des commissions réservoir; illumination photovoltaïque
dans les écoles pour permettre l’éducation des adultes le soir là ou elle est
demandée; illumination photovoltaïque des cliniques dans la zone du projet.
Structures raccolte eau pluviale : Observation physique des structures
installées.
ACTIVITE |
MONTANT EN EURO |
ANNEE |
|
|
|
Première
phase: |
|
|
Formalités |
7.000 |
1 |
Administration |
36.000 |
1 |
Workshops
et formation clubs santé et éducation à l’hygiène |
127.500 |
1 |
Workshops
structures sociales locales |
160.000 |
1 |
Workshop
et structures micro-crédit |
160.000 |
1 |
Workshop
et structures 3 usines production Beosite |
303.000 |
1 |
Workshops
et structures recyclage ordures |
210.000 |
1 |
Worhsop
et structures sociales eau potable |
400.000 |
1 |
|
|
|
Deuxième
phase: |
|
|
|
|
|
Workshop
Bio-masse |
35.000 |
2 |
Structures
sociales forages |
623.100 |
2 |
Points
eau (347) décentralisés |
417.250 |
2 |
Transport
international et national |
105.000 |
2 |
Structures
assainissement |
50.000 |
2 |
Purification
d’eau |
95.000 |
2 |
Autres
dépenses |
540.350 |
2 |
|
|
|
Troisème
phase: |
|
|
|
|
|
Installations
purification eau |
195.000 |
3 |
Éclairage
PV |
360.000 |
3 |
Station
radio |
105.000 |
3 |
|
|
|
Total
dépenses |
|
|
|
|
|
Première
phase |
1.274.500 |
|
Deuxième
phase |
2.865.500 |
|
Troisème
phase |
660.000 |
|
Salaires
/ pro-diem subcontractors |
200.000 |
|
|
|
|
Total |
5.000.000 |
|
|
|
|
(Première
année : Euro 1.750.000) |
|
|
|
|
|
Dépenses
annuelles en monnaie formelle CFA à structures fonctionnantes |
|
|
|
|
|
Coordonnateur |
25.000 |
|
Entretien
systèmes |
12.000 |
|
Commission
réservoir (347*5 Euro p.m.) |
20.820 |
|
Pièces
détachées |
20.000 |
|
Réserve
vol |
20.000 |
|
Imprévus
|
22.180 |
|
|
|
|
Total
frais récurrents en monnaie formelle CFA |
120.000 |
|
|
|
|
Revenus
annuels en monnaie CFA |
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Contributions
mensuelles (10250 ménages @ Euro 4.80 p.m.) |
590.400 |
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Frais
opération et entretien en monnaie formelle CFA |
120.000 |
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Revenus
nets disponibles Fonds Développement Coopératif |
470.400 |
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Sujets-clef.
Liste dessins et graphiques.
Cartes geographiques de la zone du projet.
Présentation Power Point.