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STICHTING BAKENS VERZET

1018 AM AMSTERDAM, THE NETHERLANDS

Director,

T.E.(Terry) Manning,

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1771 ED Wieringerwerf,

The Netherlands.

Tel: 0031-227-604128

Homepage: http://www.flowman.nl

E-mail: (nameatendofline)@xs4all.nl : bakensverzet

 


MODEL FOR SUSTAINABLE SELF-FINANCING INTEGRATED RURAL AND POOR URBAN DEVELOPMENT FOR THE WORLD'S POOR

Incorporating innovative social, financial, economic, local administrative and productive structures, numerous renewable energy applications, with an important role for women in poverty alleviation in rural and poor urban environments.

 


 

"Money is not the key that opens the gates of the market but the bolt that bars them"

 

Gesell, Silvio The Natural Economic Order

Revised English edition, Peter Owen, London 1958, page 228

 


 

Edition 9: 04 December,2006

 


POMPES SOLAIRES SOLAR SPRING


INSTALLATION

Les pages suivantes concernent les contrôles à effectuer à l’installation de la pompe et sur le débit de la pompe. Si vous êtes intéressé par d’autres aspects de l’installation, veuillez consulter l’indice à l’installation.

Contrôles à l’installation

OUTILLAGE NÉCESSAIRE : les contrôles les plus immédiats peuvent être effectués par l’observation des LED à l’intérieur du boîtier de contrôle. (Voltmètre) (Pyromètre) (Ampèremètre) (Wattmètre) (débitmètre).

LISTE DE CONTRÔLE

PHYSIQUE 1) Solidité de la structure qui supporte les panneaux

SÉCURITÉ
1) Ficelle de sécurité bien liée
2) Étanchéité du forage

ÉLECTRIQUE
1) Tension du boîtier de contrôle et du moteur alignées
2) Couplage câble électrique/câble du boîtier de contrôle

3) Couplage du boîtier de contrôle aux panneaux
4) Couplage inter-modules

 

ORIENTATION
1) Panneaux vers le sud (hémisphère nord) ou vers le nord (hémisphère sud)
2) Absence de masques
3) Panneaux correctement dirigés vers le soleil

HYDRAULIQUE
1) Eau dans le forage ? Niveau ? Niveau d’immersion de la pompe OK ?
2) Tuyau de refoulement sans plis
3) Tuyau de refoulement correctement enterré
4) Réservoir ou autre récipient relié
5) Dans quelques cas, les clapets peuvent se coller après une période de stockage. Voir notes à ce sujet

UTILISATION DU SYSTÈME DE AUTO-DIAGNOSE DU CONTRÔLEUR

Lorsque la pompe est couplée directement (donc, sans batteries) aux panneaux solaires, les opérations en course et le status du système peuvent être suivis en regardant les quatre lumières LED qui se trouvent à l'intérieur de la boîte du contrôleur. Elles sont visibles des que le couvercle du contrôleur est ôté.

Les quatre lumières LED permettent un contrôle rapide initial du fonctionnement du système à être effectue au moment de la première ou d'une successive installation après-entretien de la pompe.

Il y ont peu de choses qui puissent se vérifier dans la pratique au cas ou l'installation soit d'une pompe couplée directement aux panneaux photovoltaïques à travers d’un boîtier Sunprimer. Pour faire une diagnose complète, il faut que l'on dispose d'au moins deux testers commerciaux (= 2 voltmètres et 2 ampèremètres) et, naturellement, les lumières LED.

Lorsque toutes les quatre lumières restent éteintes, alors OU le contrôleur n'est pas couplé aux panneaux OU BIEN le circuit de sécurité du contrôleur, ayant découvert un faut au transistor principal tel que le fonctionnement normal du contrôleur soit frustré, a mis les panneaux PV en circuit court.

Les lumières LED sont énumérées selon leur ordre logique sur le circuit électronique. Avec le boîtier Mk II, positionné avec les câbles vers le bas, leur ordre physique est 4,2,1,3.

La première LED (LED 1, la troisième) s'allume lorsqu'un voltage supérieur de 10V environs arrive des panneaux au contrôleur.

La deuxième lumière LED (LED 2, la deuxième) s'allume lorsque le condensateur principal se trouve en phase de chargement. Cette phase dure deux minutes environs.

La troisième lumière LED (LED 3, celle au fond) s'allume lorsque le contrôleur émet au moteur de la pompe un voltage en sortie supérieur à 10V.

La quatrième lumière LED (LED 4, la première en haut) s'allume à l'arrêt du moteur de la pompe quand l'interrupteur flottant se trouve dans le mode "OFF".

Lorsque les panneaux solaires sont couplés, et il y a un voltage à l'entrée de 10 volts environs (le voltage peut se varier selon l'intensité du soleil ou du fond), la LED 1 (LED 1, la troisième) s'allume.

Si la condensateur principal est en train de se charger, la LED 2 (LED 2, la deuxième) est allumée.

En présence d'un voltage de sortie supérieur à 10V (environs) (ce voltage peut se varier en fonction à l'intensité de l'insolation) la LED 3 (LED 3, celle au fond) s'allume.

Lorsque l'interrupteur à distance est actif, la LED 4 (LED 4, la première) s'allume.

Lorsque le courant en sortie reste supérieur à 4.5 ampères (environs) pendant au moins une demi-seconde, le gouverneur quad LM 2901 éteint les deux transistors principaux Q4 et Q2, comme au cas d'une tension trop basse. Le condensateur principal se charge de nouveau et après deux minutes environs il essayera de faire démarrer la pompe de nouveau. Si la pompe se trouve en condition de sur-charge, par exemple là où l'eau dans le tuyau de refoulement est gelée ou bien le tuyau même reste pour d'autre raison bloquée, ou bien si le courant est pour quelque raison trop élevé, le contrôleur arrêtera toute opération avant que le moteur de la pompe puisse s'abîmer.

Le gouverneur LM 2901 contrôle d'ailleurs aussi les commandes (actif, éteint) des transistors Q4 et Q2. En cas de commandes bizarres dues par exemple à une résistance excessive de la câble d'alimentation, le gouverneur éteindra les transistors Q4 et Q2, comme au cas d'une tension trop faible. Le condensateur principal commencera à se charger de nouveau, et après deux minutes environs essayera de faire démarrer la pompe. Au cas d'installation défectueuse, ni le transistor principal Q2 ni la pompe puisse subir de dégâts.

Là où un contrôleur devrait être en mode "éteint" mais ne s'éteint pas à cause d'un défaut au transistor Q2, un dispositif indépendant basé sur un thyristor BTA16 entre en fonction et met les panneaux solaires en circuit court, toutes les lumières LED restent éteintes, et le moteur de la pompe est protégé. Dès que le transistor Q2 sera réparé, le thyristor s'éteindra automatiquement de nouveau et le système repartira normalement.

VÉRIFICATIONS UTILISANT LA DIAGNOSTIQUE DES LEDS

1) Aucune lumière LED ne s'allume. Le couplement entre les panneaux et le boîtier doit être contrôlé avec un ampèremètre et un voltmètre. Si la tension est trop faible et aucun courant ne passe, les connections électriques sont défectueuses ou bien il y a une faute aux panneaux PV. Lorsque on voit passer un courant normale sans qu'il y ait de tension (ou bien au cas ou l'on ne lise que quelques volts) les panneaux PV se trouvent en circuit court et le boîtier est défectueux.

2) Seulement la première LED (LED 1, troisième en ordre physique) s'allume, et pas la deuxième (LED 2, deuxième en ordre physique), ou bien soit la première soit la deuxième lumières s'allument systématiquement mais après deux minutes environs pas la troisième LED (LED 3, celle au fond), la tension du condensateur principal est insuffisante au fonctionnement normal du système. Cette situation peut être due à:

a) Insolation insuffisante
b) Panneaux PV pas appropriés à l'application en question
c) Raccords électriques défectueux
d) Tension insuffisante du condensateur du boîtier. Les tensions du condensateur des boîtiers sont telles qu'elles peuvent être produites par tous les panneaux solaires actuellement commercialisés à condition qu'ils soient correctement couplés, même dans les conditions de température les plus extrêmes.

Pour contrôler la tension du condensateur sans devoir ouvrir la boite du contrôleur, mettre un voltmètre en contact avec les bouts des fils de l'interrupteur flottant. Pour effectuer un contrôle sur les autres facteurs, sans ôter le premier voltmètre, en ajouter un deuxième au circuit des panneaux et un ampèremètre au circuit du moteur de la pompe.

Dans les installations à quatre panneaux, chaque paire de panneaux doit être contrôlée ou contemporain ou bien l'une immédiatement après l'autre. Si la tension des panneaux est normale mais il n'y a pas de courant, ou bien si le courant n'est que de quelques milliampères et la tension du condensateur ne s'augmente pas, alors le thyristor principal de charge et décharge du condensateur principal ne fonctionne pas. S'il y a un courant de plusieurs ampères essayer d'arrêter le boîtier en mettant les deux fils de l'interrupteur flottant en contact l'un avec l'autre UTILISANT UN INTERRUPTEUR "FAST SNAP" DE BONNE QUALITÉ (NE JAMAIS USER LES MAINS POUR FAIRE CETTE OPERATION!!). Lorsque le courant dans le circuit du moteur de la pompe ne s'éteint pas, le transistor principal s'est brûlé et au même temps la résistance du câble électrique entre le boîtier et le moteur est trop élevée (voir au point f). Si le courant s'éteindra, le transistor principal du boîtier fonctionne correctement et le câble entre le boîtier et le moteur de la pompe a une résistance trop élevée (c'est à dire le câble est trop petit). Au cas où la tension du condensateur s'augmente, contrôler le niveau de la tension auquel on est arrivé.
Au cas ou le système ne démarre toujours pas le boîtier même est défectueux.

Dans les installations à quatre panneaux, si la tension ne supère pas les 60V ou on est en présence d'une faute aux panneaux ou bien il y a une faute à l'interrupteur de passage automatique entre les modes séries/parallèle du boîtier et les panneaux restent en parallèle au lieu de changer à l'opération en séries. Cette situation peut être contrôlée en mesurant la tension maximum à laquelle le condensateur est arrivé et au même temps la tension de chaque paire de panneaux à fin de vérifier si la tension maximum du condensateur représente l'addition des tension des deux paires de panneaux ou bien si la tension registrée par le condensateur est celle d'une paire seulement des panneaux.

3)Lorsque les trois premières LED (LED 1, la troisième en ordre physique; LED 2, la deuxième en ordre physique; LED 3, le dernière en ordre physique) s’allument puis que la troisième (la dernière en ordre physique) s’éteint après 2 minutes, il peut arriver que la quatrième LED (LED 4, celle en haut) s’allume pour s’éteindre immédiatement. Cela signifie que la pompe n’a pas réussi à démarrer ou a démarré mais s’est arrêtée toute de suite. La cause peut être l’une des suivantes :

a) ensoleillement trop faible
b) la puissance installée en panneaux solaires est trop faible pour l’application en question
c) la pompe est trop immergée
d) la résistance du câble électrique entre le boîtier de contrôle et la pompe est trop élevée (le câble a une trop petite section)
e) la profondeur de pompage est trop élevée pour le type de pompe choisie, cela signifie que la came choisie pour la pompe est trop grande
f) le dispositif de sécurité du système a coupé le courant qui a dépassé la valeur de 4.5 A pendant au moins une demi-seconde à cause du blocage du tuyau de refoulement (gel ou autre cause)
g) très rarement, il peut s’agir d’une réduction de courant due à l’obstruction du petit mamelon du système d’élimination de la pression résiduelle située au bout inférieur du tuyau de refoulement. Si cela se produit, il suffit de manœuvrer le petit fil métallique qui sort du mamelon même.
h) parfois, un système à 4 modules peut ne pas démarrer du fait que les deux paires de modules ne soient pas du même type ou de la même puissance ou qu’ils ne reçoivent pas le même ensoleillement.

4) Quand toutes les LED s’allument normalement et indiquent que le fonctionnement du système est normal alors qu’il n’y a apparemment pas de pompage, il faut monter un ampèremètre sur le circuit du moteur de la pompe. Au moment où la troisième LED (LED 3, la dernière au fond) s’allume, si le courant est au moins égal à celui indiqué sur les tables techniques, il faut vérifier si la pompe est complètement immergée dans le forage. Si elle est bien totalement immergée alors c’est qu’elle n’arrive pas bien à s’auto amorcer. Dans ce cas, consulter les notes suivantes. S’il n’y a pas de courant, lorsque la troisième LED (LED 3, celle dernière) s’allume, soit le câble électrique est coupé, soit les balais du moteur sont usés et doivent être remplacés.

5) Lorsque le système fonctionne normalement mais que suite au passage d’un nuage ou pour une autre raison, le système s’arrête et ne redémarre plus :
a) le thyristor principal du mécanisme de chargement du condensateur s’est cassé OU
b) la section du câble reliant le moteur de la pompe et le boîtier est trop petite (résistance excessive du câble) OU
c) résistance excessive du câble couplé à un dysfonctionnement du transistor principal du condensateur. Dans telle situation, il faut monter un voltmètre entre les câbles de l’interrupteur flottant (se servir d’un interrupteur de bonne qualité - JAMAIS LES MAINS) et monter un ampèremètre sur le circuit du moteur. Essayer de recréer la situation qui a causé le dysfonctionnement, par exemple en mettant les modules à l’ombre.

Si la pompe ne se remet plus en marche, que la tension du condensateur est normale et constante mais qu’il n’y a pas de courant (ou seulement quelques milliampères) alors il y a un dysfonctionnement au thyristor qui contrôle la charge et la décharge du condensateur principal. Dans ce cas, il est possible que le thyristor ait besoin de remplacement.

Si l’ampèremètre indique quelques ampères, essayer d’arrêter le boîtier électronique en mettant en contact les deux fils de l’interrupteur flottant (se servir d’un interrupteur de bonne qualité - JAMAIS LES MAINS). Si le courant passe toujours, le transistor principal du boîtier de contrôle est brûlé et de plus la résistance du câble électrique est trop élevée (section trop petite). Si le courant s’arrête, il s’agit uniquement de la résistance du câble entre la pompe et le boîtier de contrôle qui est trop élevée.

Si la tension du condensateur ne reste pas constante mais qu’elle augmente, consulter le point 2/ ci-dessus.

6) La résistance totale du câble électrique entre le boîtier et la pompe doit être inférieure à 1.5 Ohm. De façon purement indicative, dans des conditions normales cela devrait correspondre aux câbles de section 2.5mm2 pour des longueurs inférieures à 80m et de section 4mm2 pour des longueurs supérieures à 80m. Cette règle de base s’applique aux câbles en cuivre pur pour lesquels les joints sont peu nombreux et bien exécutés. Si la résistance de la bobine du moteur est de 1.8 Ohm, la résistance globale du circuit du moteur de la pompe mesurée des bouts de la bobine du moteur et la sortie du boîtier de contrôle devrait être inférieure à 3.3 Ohm. Cette résistance doit être mesurée soigneusement. Certains appareils de mesure sur le marché sont trop approximatifs pour de résistances baisses tandis que d’autres , utilisant un courant très faible, peuvent être perturbées par de faibles forces électriques dues a une interférence entre les différents matériaux du circuit à mesurer. La résistance du câble entre le boîtier de contrôle et la pompe doit être faible car le boîtier impose la tension en sortie vers le moteur de la pompe. Au cas ou la tension descend en-dessous de 20V, le courant de la pompe est coupé puisque le boîtier de contrôle détecte que la pompe est en train de s’arrêter. Si la résistance du câble est trop élevée, la tension pourrait, à cause des effets ohmiques (V=RxI), rester à un niveau supérieur à 20 V même quand la pompe est à l’arrêt. Le boîtier de contrôle ne pourra, dans ce cas, pas faire son travail et couper le courant du moteur. Quand cela se passe, par exemple lors du passage d’un nuage, le système se corrigera de lui-même seulement si le courant a été coupé à la tombée de la nuit de manière autonome ou par une opération du système de sécurité incorporé dans le boîtier. Ces mécanismes sont capables de détecter l’arrivée d’un courant de 4.5 A pendant une demi-seconde. Le système peut aussi se corriger par une opération de l’interrupteur à distance.

7) Si, après une période normale de fonctionnement pour un système à 4 panneaux où chaque paire de panneaux reçoit le même ensoleillement, la pompe démarre plus tard que prévu le matin et s’arrête plus tôt le soir, le mécanisme d’alternance série/parallèle du boîtier de contrôle est endommagé.
La tension de fonctionnement en plein soleil est typiquement de 50-60V. Sous un faible ensoleillement, la tension est inférieure (de l’ordre de 30V) afin d’assurer le fonctionnement de la pompe tôt le matin et tard le soir. Dans le cas d’un ensoleillement trop faible, le courant de la pompe est coupé.
Si, après avoir monté un voltmètre sur le circuit du moteur de la pompe, la pompe ne fonctionne pas à la tension la plus basse, le soir, le matin ou si vous simulez le passage d’un nuage (en faisant tourner les panneaux pour les mettre à l’ombre puis en les ramenant vers le soleil) ; alors le mécanisme qui gouverne l’alternance série/parallèle est endommagé.

8) Lorsqu’il y a raison de penser que c’est la pompe elle-même qui est endommagée, il faut examiner son comportement en la faisant fonctionner hors du forage dans un récipient adapté avec un ampèremètre monté sur le circuit électrique d’entrée et une valve et un manomètre montés à la sortie pour permettre la mise sous pression du système. NE PAS UTILISER LE BOÎTIER DE CONTRÔLE pour ces tests - la pompe doit être directement couplée aux panneaux solaires. La meilleure façon de mesurer le débit est d’utiliser un seau et une montre.

Amorçage de la pompe.

AMORÇAGE QUAND LES CLAPETS RESTENT COLLÉS

Il est toujours bon de faire des tests sur la pompe dans un récipient AVANT de monter le tuyau de refoulement sur la partie supérieure de la pompe. Au cas où les clapets restent collés, il faut tout d’abord bien secouer la pompe. S’ils restent toujours collés (cas rare), il faut aspirer (avec la bouche par exemple) la sortie de la pompe. Il est bon de faire fonctionner la pompe dans un récipient pendant quelques minutes sans qu’elle soit raccordée au tuyau de refoulement, afin de faciliter l’amorçage initial (Voir dessin!)

Amorçage initiale de la pompe.

Apres cette vérification, vous pouvez mettre l’interrupteur se trouvant sur le support des panneaux sur la position ON.

DÉBIT

En présence d’un bon ensoleillement, (800W/m2 ou plus), l’eau doit commencer à sortir après 2 ou 3 minutes selon la profondeur du forage et la longueur (volume) du tuyau de refoulement. L’arrivée de l’eau peut durer un peu plus longtemps s’il y a de l’air dans le tuyau. Dans le cas d’un ensoleillement plus faible (400 à  800W/m2), le temps d’arrivée de l’eau sera plus long, car le boîtier a besoin de plus de temps pour charger le condensateur, et le débit sera faible. Cette opération sera encore plus longue si l’ensoleillement est très faible (150 à 400W/m2). Une fois que la pompe débite de façon continue, vous pouvez mesurer le débit et le comparer a celui figurant dans les tables techniques de ce manuel pour la puissance totale des panneaux, la Hauteur Manométrique Totale (HMT) et l’ensoleillement en question. La pompe a besoin de quelques heures de rodage pendant lesquelles le débit pourra augmenter jusqu’a 10%. Il faut donc toujours attendre quelques heures avant de chercher à mesurer de façon précise le débit de la pompe.

QUE FAIRE AU CAS OU LA POMPE SE REFUSE TOUJOURS À DÉMARRER

Lorsque, après un période raisonnable en fonction de l’ensoleillement décrite ci-dessus, l’eau ne sort toujours pas de la pompe :


1) Refaites les contrôles sur la liste figurant ci-dessus.
2) Avez-vous mis en fonction l’interrupteur se trouvant sur le support des panneaux ?
3) Contrôlez l’ensoleillement. En cas d’ensoleillement très faible, il faut attendre plus longtemps en particulier si le temps est nuageux, s’il y a de la brume, s’il est tôt le matin, tard le soir ou si c’est l’hiver et que le soleil se trouve assez bas.
4) Vérifiez si le moteur tourne. Pour cela, il faut mettre les mains sur le tuyau de refoulement au point ou il sort du forage. S’il y a de vibrations, c’est que le moteur tourne. S’il n’y a pas de vibrations, il faut attendre avec les mains sur le tuyau pendant encore une minute ou deux car le boîtier de contrôle peut être en train de charger le condensateur afin que celui-ci fasse démarrer le moteur.
5) Si le moteur tourne, les clapets peuvent s’être collés après une période de stockage. Dans telle situation, il faut secouer fortement la pompe par son tuyau de refoulement afin de faciliter la sortie de l’air du système. Plus rarement, il faut aspirer à la sortie du tuyau pour faciliter le premier amorçage.

Amorçage de la pompe.

6) S’assurer que le mamelon autonettoyant (pièce 308) situé au-dessus de la pompe et au-dessous du clapet de fond ne soit pas bloqué. L’obstruction du mamelon peut rendre plus difficile le démarrage de la pompe. Nettoyer alors le mamelon en secouant le petit fil métallique qui sort du mamelon même.

LE MOTEUR NE TOURNE TOUJOURS PAS

7) Mesurer la puissance en sortie des panneaux photovoltaïques sous un bon ensoleillement. Est-elle juste ? Assurez-vous que les deux paires de panneaux soient identiques et exposées au même ensoleillement.
8) Vérifiez que les panneaux soient bien couplés tant en série qu’en parallèle selon le schéma de votre système.
9) Si la puissance mesurée est juste, reprenez les contrôles ci-dessus.
10) Vérifiez la tension et le courant à la sortie du boîtier de contrôle.
11) Vérifiez la régulation de la tension du boîtier de contrôle
12 )Si les résultats sont corrects, c’est qu’aucun courant ou un courant trop faible arrive au moteur

ACTIONS SUPPLÉMENTAIRES QUAND LA POMPE NE DÉMARRE TOUJOURS PAS

A ce moment, il faut procéder comme décrit à la section 4 (entretien) du manuel en travaillant à partir de la source d’énergie :

a) Les joints du câble électrique. Contrôlez le type du câble. Contrôlez les pertes de courant. LES CÂBLES DE TROP PETITE SECTION CONSTITUENT LA CAUSE LA PLUS COMMUNE DES PROBLÈMES DE DÉMARRAGE DE LA POMPE. En cas de doute, essayez avec un câble de section plus importante et éventuellement avec une came plus petite.
b) Les connexions au moteur de la pompe.
c) Signes de fuite d’eau dans la chambre du moteur .
d) Les balais du moteur.
e) La bobine du moteur.

Noter que les pompes SOLAR SPRING ont normalement besoin de quelques heures de rodage. Les débits de la pompe peuvent augmenter de 10% pendant les heures suivant le premier démarrage de la pompe.

INTERDICTION CONCERNANT LES ESSAIS EN LABORATOIRE

Faire des essais sur la pompe en laboratoire avec le boîtier est strictement interdit. L’interdiction est due au fait que les temps de réponse du boîtier sont beaucoup trop rapides par rapport aux possibilités d’enregistrement de la plupart des équipements de laboratoire. Le boîtier peut être testé en situation réelle en utilisant des panneaux solaires et la pompe comme indiqué dans le schéma ci-joint.

Circuit d’essai

En revanche la pompe peut être testée en laboratoire SANS le boîtier comme indiqué dans le schéma ci-dessus. Pour cela il faut que l’équipement utilisé tient compte du fait que la pompe est une pompe à pistons haute vitesse avec des caractéristiques inertielles importantes. Les chocs et les blocages dans le système sont absorbés par le moyen d’éléments élastiques spéciaux et de tuyaux flexibles. Les systèmes et équipements d’essai qui ne sont pas expressément approuvés par écrit par le fabricant ne pourront être couvert par la garantie de la pompe et pourront donner des résultats erronés ou invraisemblables.

NOTES SUR LA VERIFICATION DU DÉBIT

Comme les pistons de la pompe SOLAFLUX sont à action simple, celle-ci fonctionne comme une unité monocylindrique à débit pulsant. L’élément élastique dans A) et les éléments de l’unité HYBOOST B) ont été conçus pour absorber les variations de pression et réguler le débit. Ils suffisent à faire face aux débits d’une installation normale C) car la longueur de tuyau en polyéthylène et la sortie libre tendent à absorber les phénomènes de blocage résiduels. Les pulsations de pression et des mouvements hydrauliques peuvent toutefois créer des problèmes lorsque des essais sont effectués dans un réservoir si la sortie de la pompe est prise par des instruments de mesure et contrôle. Afin d’éviter des problèmes avec l’enregistrement des résultats d’essais pratiqués dans un réservoir, consulter le schéma D).

CIRCUIT D’ESSAIS

Circuit d’essai

La pompe SOLAR SPRING (1) (SANS LE BOÎTIER DE CONTRÔLE à moins que le système ne soit directement couplé à des panneaux solaires) dans un réservoir (2) avec puissance et courant mesurés par un voltmètre (3) et un ampèremètre (4). Au moins 10 a 20m de tuyau en polyéthylène (5). Un vase d’expansion (6) qui sert à absorber les pulsations restantes dans le système et à simuler la sortie libre comme dans une installation normale. Manomètre (7). Clapet de régulation de la pression (8). Débitmètre (9). Il faut soit mesurer le courant des panneaux PV soit le débit. Les courants et les tensions rapportés aux débits donnés doivent être enregistrés car même s’ils ne sont pas utiles dans l’immédiat, ils pourront être utilisés par la suite pour mieux comprendre les phénomènes et diagnostiquer d’éventuels problèmes.

AVERTISSEMENT SPÉCIAL CONCERNANT LES INSTRUMENTS D’ESSAI

Le temps de réponse des instruments de laboratoire les plus courants comme les ampèremètres et les voltmètres est trop lent pour mesurer correctement les réactions des systèmes électroniques du boîtier de contrôle.

 


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