ONG
Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
MODÈLE POUR
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À
FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.
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PROJET NOUVEAUX HORIZONS KADEI
PROJET
DE DÉVÉLOPPEMENT
INTEGRÉ AUTOFINANCÉ DES COMMUNES DE
INCORPORANT SYSTÈMES
ÉCONOMIQUES LOCAUX ET SYSTÈMES DE MICRO-CRÉDIT SANS INTÉRÊTS
Préparé pour l’ONG Nouveaux Horizons KADEI par:
Bertrand N’gama Gné-Kamba, République Centrafricaine
et
Terry Manning, Pays Bas
Édition 04: 30 Janvier,
2010
TABLE MATIÈRES
Page |
Contenu |
|
|
001 |
Contenu. |
004 |
Premières considérations. |
005 |
Liste des sujets clé. |
006 |
Introduction. |
007 |
Dessins et graphiques constituant partie
intégrante des documents du projet. |
008 |
Abréviations utilisées. |
|
|
009 |
1. Les origines du projet. |
|
|
013 |
2. Le projet. |
015 |
2.01 Les buts immédiats. |
016 |
2.02 Les buts à longue terme. |
017 |
2.03 Les bases économiques du projet. |
019 |
2.04 Les principes de base du projet. |
021 |
2.05 Les cinq conditions préalables. |
022 |
2.06 Les structures institutionnelles. |
031 |
2.07 La question de la propriété. |
032 |
2.08 Les
relatives à la mise en œuvre. |
033 |
2.09 Les impôts et les systèmes économiques
locaux (SEL-LETS). |
034 |
2.10 Les conséquences de l’inflation sur le
remboursement du financement. |
036 |
2.11 Les assurances et le forfait en forme ddon. |
037 |
2.2 La circulation des informations. |
038 |
2.3 Recyclage de fonds et importation de biens
de production. |
|
|
039 |
3. Les œuvres prévues et leurs conséquences. |
|
3.1 Les structures d’éducation à l’hygiène. |
040 |
3.2 L’assainissement. |
042 |
3.3 Les unités locales de production d’articles
en composites de gypse. |
044 |
3.4 La fourniture en eau. |
047 |
3.5 Les développements institutionaux. |
050 |
3.6 L’éclairage, TV et réfrigération PV. |
051 |
3.7 Les systèmes d’éclairage domestiques. |
052 |
3.8 Les contributions des habitants et les frais
de gestion. |
|
|
054 |
4. Le plan de travail. |
|
4.1 La première phase de recherches. |
055 |
4.2 La deuxième phase. |
056 |
4.2.0 Virement de fonds. |
057 |
4.2.1 Clubs de santé. |
060 |
4.2.2 Structures sociales locales. |
061 |
4.2.3 Structures SEL-LETS. |
062 |
4.2.4 Structures micro-crédit. |
064 |
4.2.5 Usines de production d’articles en
composites de gypse. |
066 |
4.2.6 Structures recyclage. |
068 |
4.2.7 Structures biomasse. |
069 |
4.2.8 Station radio. |
071 |
4.2.9 Structures en eau potable. |
073 |
4.3 La troisième phase – implémentation. |
074 |
4.4 La quatrième phase – suivi implémentation. |
|
|
075 |
5. Le bilan indicatif. |
077 |
Analyse brève. |
|
ssystématiques d’. |
078 |
Revenus. |
|
bservations au bilan. |
079 |
La liste des graphiques incorporées. |
|
Le e. |
|
|
080 |
ANNEXE 1 - Le projet en détail. |
|
1.00 L’explication du projet. |
084 |
2.00 La coopération des populations. |
085 |
2.01 Clubs de santé |
086 |
2.02 Structures sociales. |
087 |
2.03 Structures SEL-LETS. |
091 |
2.04 Structures mirco-crédit. |
094 |
2.05 Usines de production des articles en
composites de gypse. |
095 |
2.061 Structures de recyclage. |
097 |
2.062 Réservoirs compostage. |
098 |
2.063 Réservoirs urine. |
099 |
2.64 Réservoirs eaux usées. |
100 |
2.06.5 Récipients compostage |
101 |
2.06.6 Système récolte compostage. |
102 |
2.06.7 Système récolte solides non organiques. |
103 |
2.07 Biomasse. |
105 |
2.08 Structures en eau potable. |
106 |
2.08.1.1 Gamboula nord-ouest. |
108 |
2.08.1.2 Gamboula centre-nord. |
110 |
2.08.1.3 Gamboula centre nord-est. |
112 |
2.08.1.4 Gamboula centre-ouest. |
114 |
2.08.1.5 Gamboula sud-ouest. |
116 |
2.08.1.6 Gamboula centre-est. |
117 |
2.08.1.7.Gamboula Songue. |
118 |
2.08.1.8 Zone Mombang. |
119 |
2.08.1.9 Zone Korondo. |
121 |
2.08.2.1 Zone Kpengue-Yangba. |
123 |
2.08.2.2 Zone Dilapoko-Issa. |
125 |
2.08.2.3 Zone Beina. |
127 |
2.08.2.4 Zone Ngamgnam. |
129 |
2.08.2.5 Zone Botongo. |
131 |
2.08.2.6 Zone Bema. |
132 |
2.08.2.7 Zone Noufou. |
133 |
2.08.3.1 Mbandjifolo. |
134 |
2.08.3.2 Tiko. |
135 |
2.08.3.3 Dédé Mokouba. |
136 |
2.08.3.4 Mondelet. |
137 |
2.08.3.5 Lengou. |
138 |
2.08.3.6 Bayanga. |
139 |
2.08.3.7 Mowe. |
140 |
2.08.3.8 Bamba. |
142 |
2.08.3 Sommaire fourniture en eau. |
143 |
2.08.4 Principes placement structures. |
144 |
2.08.5 Les puits et leurs aménagements. |
145 |
2.08.6 Les points d’eau. |
146 |
2.08.7 Aspects
du bilan relatifs à la fourniture en eau. |
153 |
2.09
PV. |
156 |
2.10 Réforestation et récolte des eaux
pluviales. |
159 |
Liste des annexes, remerciements, links. |
|
Annexe 02 - Informations sur les ateliers
organisationaux. |
|
Annexe 03 - Cartes de |
|
Annexe 04 - Informations techniques sur les
pompes solaires recommandées. |
|
Annexe 05 - Informations techniques sur les
pompes manuelles. |
|
Annexe 06 - Informations techniques sur les
composites de gypse. |
|
Annexe 07 - Un programme indicatif d’éducation à
l’hygiène. |
|
Annexe 08 - Opération des systèmes SEL-LETS. |
|
Annexe 09 - Données
générales sur la RCA. |
-4-
PREMIÈRES
CONSIDÉRATIONS
Ce projet présente un plan formel
de travail pour le développement autofinançantauto-finançant des communes de es, les fourneaux à rendement
élevé pour la cuisine, et la biomasse
pour les mêmes. Il a pour mission de
promouvoir le développement continu de la productivité dans la zone du
projet et y crée de possibilités de plein emploi.
-5-
LISTE DE SUJETS CLÉS
Anhydrite (CaS04+1/2H0),
utilisation; Assainissement, pays en voie de développement; Assainissement,
sec; Ateliers organisationnels ; Auto-financement, projets de
développement; Banques, rôle dans le développement; Biomasse, pour fourneaux; Briquettes, biomasse; Chaine contrôle, intégral; Clubs d’hygiène, projets
de développement; CO2 émissions, réduction; Composites de gypse ; Compost,
recyclager;
Compostage, toilettes; Coopération, rôle dans le développement; Développement,
durable; Développement industriel; Durable, développement; Eau potable,
fourniture; Eaux de pluie, récolte; Éclairage photovoltaïque
(PV); Économie, aide étrangère; Économie, développement autofinancé; Économie,
développement industrial; Économie, développement sans intérêts; Économie, impôts et développement; Économie,
Local Exchange Trading (LETS); Économie, micro-crédits; Économie,
monnaies locales, développement; Économie,
pays en voie de développement; Économie,
projets de développement; Éducation à l’hygiène; Fabrication locale; Femmes, rôle
dans le développement; Fourniture en eau, projets; Fourneaux à rendement élevé;
Genre, rôle des femmes; Gypse
(CaS04+H20), utilisation; Hygiène, éducation; Intérêts, rôle dans le développement; Lavage,
structures pour; Matériaux, régénération; Micro-crédit,
systèmes de; Monnaies locales, systèmes de; Morais Clodomir Santos de: Ordures, systèmes de récolte; Organisation Ateliers OW; Pauvreté, lutte contre la; Photovoltaïque, systèmes de; Pompes
manuelles; Pompes solaires immergibles;
Pompes solaires photovoltaïques (PV);
Prêts, sans intérêts; Projets de
développement intégré; Projets de développement,
structures; Purification UV d’eau; PV photovoltaïque,
applications; Recyclage, centres de; Recyclage, compostage; Recyclage, ordures; Réfrigération photovoltaïque (PV); Régénération matériaux; Réservoirs, composites de gypse, fabrication
locale; Systèmes LETS; Systèmes photovoltaïques (PV) ménagères; Toilettes, composits de
gypse; Toilettes, compostage; Urine, recyclage.
-6-
INTRODUCTION
Les auteurs:
Bertrand N’gama Gnè-Kamba est né le 18/12/1966. Il est originaire de la zone du
projet. Il a suivi des études en sociologie et administration
médicale auprès de l’Université de Bangui. Puis une Spécialisation en Médiation/Facilitation en Autriche (Stadtschlaining). Depuis 1993 couvre
mansions avec les ONG, les
projets et le secteur public
international notamment auprès l’Organisation des Nations Unies.
Terry Manning est né le 21/07/1942. Il est
un avocat de nationalité néo-zélandaise résident au Pays Bas. Il s’occupe
depuis 20 vingt ans du développement de technologies pour le pompage manuel et
solaire dans les pays pauvres. Il est l’auteur du Modèle de projet de développement intégré autofinancé dont le présent projet Nouveaux Horizons pour
Kadei constitue une
application. Son travail a été placé dans le domaine public.
Généralités :
Bertrand N’gama et Terry Manning
ont établi un rapport de collaboration pour la
réalisation du présent projet dont la responsabilité formelle est mise à la
charge d’une ONG locale Centrafricaine dénommée Nouveaux Horizons pour aKADEI.
Le projet promouve :
a)On promouve la
technologie d’utilisation des composites de gypse développée aux Pays Bas. La technologie rende possible la fabrication à niveau local de la plupart
des produits importants au développement local dans des unités de production à faible capital d’investissement avec 100% de
valeur locale ajoutée. La technologie est mise gratuitement à la disposition de
projets intégrés de développement exécutés en bonne foi.
b)On supporte en plus les programmes d’éducation à l’hygiène basés sur
la formation de Clubs de Santé introduuits
par l’ONG Africa A.H.E.A.D. Un programme d’éducation à l’hygiène sera institué
aussi dans les écoles de la zone du projet.
c)
On supporte l’application de la
méthodologie de “capacitation sociale” à travers d’ateliers
organisationaux développée par le Brésilien Clodomir Santos de Morais, à afin
que les utilisateurs dans la zone du
projet puissent prendre des initiatives autonomes
pour la définition, l’exécution,
administration, l’entretien, le
paiement, et la propriété des structures prévues du projet.
d)
Le financement du projet sera réalisé à
travers un financement (seed loan ) décennale
sans intérêts, la constitution de systèmes économiques locaux (SEL-LETS)
et un système coopératif de micro-crédits
sans intérêts partiellement modelé sur la banque Grameen en Bangladesh. Le
remboursement des crédits des utilisateurs est couvert en principe de leurs
épargnes sur leurs dépenses actuelles.
-7-
Les structures financières prévues permettent le recyclage systématique sans intérêts de fonds
soit des les monnaies LETS locales soit du
fonds Coopératif en monnaie formelle à l’intérieure
de la zone du projet avec autant de passages de recyclage possible.
Les fuites financières de la zone du projet sont contrôlées.
LES SUIVANTS
DESSINS ET GRAPHIQUES SUIVANTS CONSTITUENT
PARTIE INTÉGRANTE DU PROJET
DESSIN DES STRUCTURES
INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D’UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN COMPOSITES DE
GYPSE
DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DES MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PRÉMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
-8-
LISTE DES ABRÉVIATIONS
UTILISÉES
AbrÉviation |
Déscription |
CASO4 |
Sulfate de calcium |
DIAM |
Diamètre |
DIAM EXT |
Diamètre extérieur |
DIAM INT |
Diamètre intérieur |
EG |
Par exemple |
H2O |
Eau |
SEL-LETS |
Système économique d’échanges locales |
ONG |
Organisation non gouvernementale |
PV |
Photovoltaïque |
SHS |
Systèmes solaires domestics |
TV |
Télévision |
UV |
Ultra-violette |
V |
Volt |
Wc |
Watts crête |
-09-
1. LES
ORIGINES DU PROJET
L’éducation à l’hygiène,
l’assainissement, la fourniture en eau potable, et le recyclage des ordures sont à la base d’une
vie saine et d’une bonne qualité de vie. Un tiers de la populations du monde manque d’eau potable. Encore plus de
monde n’a pas d’accès à des structures hygiéniques
d’assainissement.
La satisfaction de besoins
tellement élémentaires bénéficie d’une
priorité absolue dans le cadre des programmes d’aide à
faveur des pauvres dans les pays en voie de développement. L’éducation à
l’hygiène, l’assainissement, la fourniture en eau potable et les autres
initiatives ici prévues tiendront compte des structures sociales des communautés.
Chaqcune initiative
doit être autofinançante et durable sans avoir besoins
d’autres financements externes une fois le crédit
initial sans intérêts ait été remboursé.
Souvent, le développement du
potentiel de la production et des services à niveau local est freiné par l’absence chronique de fonds. Le peu
d’argent qui passe par les zones pauvres est drainé directement des économies
locales pour entrer dans les circuits nationaux et plus fréquemment
internationaux. Cette fuite financière est causée soit par les importations
d’énergie et de produits industriels soit par l’accumulation du contenu
d’intérêt à travers les nombreuses passages qui caractérisent
le système financier actuellement dominant dans le monde occidental. Le contenu
en intérêt du prix d’un produit occidental peut arriver jusqu’à 40% et même de
plus.
Les habitants des villes de
Gamboula et Dédé-Mokouba et des Communes de à l’installation de
systèmes supplémentaires de récolte des
eaux pluviales à fin d’augmenter la quantité d’eau disponible aux ménages. On
effectuera des activités de drainage pour
éliminer la formation de boues et de poussières selon la saison.
On prévoit aussi l’établissement
d’un transmetteur radio locale pour
faire face aux exigences de
communication liées à l’exécution du projet et en support des initiatives
prises.
Le projet améliorera de façon
permanente la qualité de vie des habitants de la zone du projet. Il facilitera
le développement économique de la zone. Il constituera des systèmes de monnaie
locale SEL-LETS pour l’échange de produits et de services locaux, ainsi permettant
mêmes aux plus pauvres de participer au développement sans avoir besoin
d’argent formel, de bénéficier du système de micro-crédits sans intérêts mis à leur disposition et des services de base
que le projet leur fournira.
-10-
La plupart des ménages (une
partie réstreinte
de la population de Gamboula qui a accès
au petit réseau éléctrique
de propriété d’une église fournire par un barrage sur une déviation de la
rivière Kadei) utilise des lampes à pétrole ou des fagots de bois pour
l’éclairage. Le pétrole est importé du Cameroun, et coûte dentre €2 à €20 par ménage par mois. Les
familles dépensent en plus au moins €4
par mois pour l’achat de batteries pour leurs appareils radio. Puisque
les épargnes possibles sur telles
dépenses suffiront seules à financer un emprunt
sans intérêts pour l’achat d’un système solaire ménager sur une période de 2-3
ans, le projet instituera un fonds
coopératif spécial pour l
financement de systèmes SHS.
La zone du projet comprend les
villes de Gamboula et Dédé-Mokouba et 91 communautés rurales situées dans les
communes de Basse-Mboumbe et Haute Kadei se trouvant sur un axe Nord-Ouest vers
Sud-Est à côté de
la frontière de 2.
Gamboula est une sous-préfecture
de la préfecture de
Les Ministères pour le développement rural, de
l’hydraulique villageoise, de l’éducation
nationale et de la santé, le préfet
de , et de
Dede-Mokouba, les maires,
les conseils municipaaux de Gamboula et de
Dede-Mokouba et les députés élus
au parlement national par les habitants de la zone constituent les organes
d’autorisation (enabling bodies). Ils ont tous été informés du projet et y ont
donné leur approbation de principe . Les détails définitifs du projet
seront établis avec la pleine coopération des utilisateurs
pendant plusieurs réunions à convoquer
par le Coordonnateur et les chefs de quartier, et par la suite au sein des
regroupements à niveau de réservoir.
L’eau
potable.
La consommation d’eau potable est parfois
réduiteinférieur à ,
obtenue auprès de fontaines (limitées à quelques zones de la ville de
Gamboula), puits et sources naturelles pas protégés. L’amibiase et les vers
intestinaux y sont endémiques.
La ville de Gamboula ne compte
que 4 forages et 5 points d’eau pour une population de l’ordre de 40.000. Certaines personnes ont accès à des sources d’eaux aménagées. Le niveau prévu
des nappes d’eau est de 12 mètres environs. Certains
puits sont tarissables en saison sèche. Les animaux domestics ont accès aux sources non protégées. La ville de Dédé a deux forages
et trois points d’eau pour une population de l’ordre de 3000 habitants.
(Compléter
déscription)
La situation dans les villages de
la zone est pire encore. Dans certains
villages, les habitants boivent directement l’eau des ruisseaux ou des rivières et en même temps ils y jettent les excréments.
(Déscription
des conditions dans les villages)
-11-
La fourniture en eau est la responsabilité des femmes. Parfois elles
doivent aller loin ( jusqu’à 4 kilomètres) pour chercher de l’eau, ce qui
leur demande un gros effort et beaucoup de leur temps qui pourrait être
autrement dédié à des activités plus productives pour mieux augmenter la
qualité de leur vie. La fourniture de plus
d’eau d’une meilleure qualité plus près des ménages devrait contribuer à
l’amélioration de la santé des populations, réduire la pression de travail
actuellement placée sur les femmes, porter à une réduction du taux des maladies, et porter aussi à une forte augmentation de la capacité
de travail, à une diminution des frais
des médicaments, et en général libérer plus de forces pour la productivité dans la région.
Le projet prévoit aussi un
système généralisé de récolte des eaux
pluviales au niveau des ménages
à fin d’augmenter la quantité d’eau
disponible directement aux familles pour les applications secondaires telles la lessive
et la toilette personnelle.
Le système prévu de recyclage des
urines et des eaux usées de ménage,
pourront emporter quelques 25m3 d’eau par an par ménage pour la fertilisation et l’arrosage des petites cultures individuelles (
à côté des
demures ou éventuellement sur les toits plats des habitations) .
L’assainissement
Dans la ville
de Gamboula, les gens déposent leurs excrétas et leurs urines dans
les latrines sans autres
traitements. Les latrines sont des trous creusés dans la terre à côté des habitations. Ils permettent
l’infiltration des nappes d’eau. On souffre les mauvaises odeurs et les mouches
et les conditions sont en générale peu hygiéniques.
Surtout, on gaspille les fertilisants présents dans les urines, lesquels, correctement recyclés au niveau de ménage comme prévu dans
ce projet, permettent une augmentation de la production et une plus grande variété de nourritures des familles mêmes. On
prévoit que les ménages qui ne veulent pas ou ne peuvent pas réaliser le recyclage des déchets humains directement au
niveau du ménage puissent le faire à travers des structures de récolte établies dans le cadre du
système des monnaies locales (SEL-LETS).
La cuisine
La cuisine constitue l’activité
la plus énergie-intensive de la zone. On a besoin de 3 heures par jour pour la
préparation des aliments sur un feu situé dans des petits hangars ou à l’air libre. Le combustible
utilisé est constitué par des fagots ou de charbon de bois. Parfois
les femmes vont chercher le bois elles-mêmes.
Fréquemment on achète du charbon ou du bois, dont le coût peut arriver à €8 par
famille par mois. Sur un revenu moyens de €300 par an, cela représente plus de
5% des dépenses des familles.
Le projet couvre donc la production en composites de gypse de fourneaux
à rendement élevé au niveau local dans
le cadre des systèmes économiques locaux
SEL-LETS, sans avoir besoin de monnaie
formelle. La biomasse nécessaire comme combustible pour
les fourneaux sera également produite au niveau local, éliminant progressivement
l’utilisation de bois et de charbon, réduisant les émissions de CO2, sans
limiter la disponibilité de fertilisants naturels déstinés à l’agricuolture
locale. Un but secondaire du
projet est l’amélioration de la qualité et de la quantité des réserves boisées de la zone.
-12-
Lorsque
il y ait d’intérêt à faire la
cuisine pendant la journée le projet couvrira la possibilité de la production locale de fourneaux
solaires utilisant une technologie sud-africaine.
Une partie relevante du remboursement
de capital prévu sur une période de 10 ans sera couverte des épargnes
relevantes sur les frais de cuisine.
La récolte
et le recyclage des ordures.
Il n’y a pas de service de récolte
des ordures ménagères dans
la zone du projet. Les ordures sont mises
dans des tas d’où l’on les jette tout simplement derrière les maisons ou
d’autres endroits, créant de problèmes de mauvaises odeurs et d’hygiène, en particulier à Gamboula et Dédé. Le
projet constituera des centres pour la récolte
et recyclage des ordures dans le cadre
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS en créant valeur ajoutée au niveau
local. Les matériaux qui ne sont pas
recyclables au niveau local seront “exportés” de la zone par les centres de recyclage contre monnaie formelle qui sera
utilisée pour le remboursement des micro-crédits avancés aux centres au
commencement de leurs opérations.
L’éclairage
et la radio.
Pour l’éclairage on se sert actuellement de lampes à pétrole et de
fagots de bois. L’éclairage est utilisée principalement
pour les travaux domestiques et les lectures, y comprises les études. Le
pétrole est importé du Cameroun, et l’on en a besoin moyennement de
Il y a au moins une radio par
ménage, et tout le monde écoute les nouvelles, les communiqués et la
musique. L’achat de batteries coût entre
€ 4
et €10 par mois, et il constitue donc une source
importante de fuite de moyens financiers de la région, car € 4 égal au moins
le 7% des revenus moyens des familles.
Le projet établira un fonds séparé pour l’achat sans intérêts de
systèmes solaires domestiques là où les épargnes sur le
pétrole et les batteries sont telles qu’elles puissent
seules financer l’achat des systèmes sur 2-3 ans. On donnera support
en plus à
l’achat de radios non-éléctriques et de radios à rendement élevé incorporant de
batteries
rechargeables
utilisant l’énergie solaire.
-13-
2. LE PROJET
Le projet est basé sur
l’éducation à l’hygiène, l’installation de systèmes d’assainissement modernes
et durables, la fourniture en eau potable distribuée,
l’éclairage photovoltaïque
pour les études, la production de fourneaux à rendement élevé pour la cuisine
et la production de biomasse pour les mêmes, et un système
complet de recyclage
des ordures solides, à bénéfice de toutes les populations des Sous-Préfectures
de Gamboula et Dédé-Mokouba dans
Il comprend pour ce qui concerne
l‘éducation à l’hygiène l’institution de Clubs de Santé
Communautaires et de cours en hygiène auprès des écoles. Dans le secteur de
l’assainissement on prévoit l’installation de toilettes
fonctionnantes
à sec modernes soit au niveau de ménage qu’au niveau public incorporantes la
séparation de l’urine et de l’excréta. Des
systèmes de drainage
et de récolte des eaux pluviales sont prévus.
Pour ce qui concerne
la fourniture en eau, on donnera exécution au creusement
de puits (en tant que nécessaire) et à l’installation de pompes et de
réservoirs à fin que les utilisateurs
puissent accéder à l’eau à une distance pas supérieur à 150 mètres de leurs
maisons.
Pour l’économie locale on constituera
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pour promouvoir les échanges de produits et
de services à niveau local.. L’importation dans la zone du projet
d’équipements de production sera couverte à travers l’institution d’un
système de micro-crédits sans intérêts à recyclage continu.
Le paquet base offert du projet
fait référence aussi à l’éclairage photovoltaïque pour les étudiants et
dans les cliniques, la réfrigération photovoltaïque pour les médicaments et
les vaccines. L’éclairage photovoltaïque
nécessaire à la production locale sera financée par les projets individuels de
micro-crédit. utilisateur
s doivent être capables à faire face soit au remboursement de la contribution
mensuelle au projet de base, soit au remboursement des contributions à
couverture de leurs systèmes solaires domestiques.
Le pacquet
du projet prévoit en plus la fourniture de fourneaux pour la cuisine, faits
avec 100% de valeur ajoutée locale, et la biomasse à les faire fonctionner. Le
but de cette initiative n’est pas tellement d’éviter des frais en monnaie
formelle, car la cuisine est faite actuellement utilisant des fagots de
bois que les femmes vont a chercher.
L’utilisation d’un système plus efficient signifiera une
épargne de temps des femmes, une amélioration de l’aération dans les locaux des ménages, et une réduction du taux de
la déforestation en cours.
Lorsque la cuisine pendant le
jour n’est pas en conflit avec les usages locaux, on
procédera à la production de fourneaux solaires fabriqués en composites de
gypse dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.
Des centres de recyclage des ordures seront établis
dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.
-14-
On procédera
à la récolte
des eaux pluviales soit au niveau de ménage, soit au
niveau rurale, et à l’amélioration du système due
drainage
dans lesa villes de Gamboula et de Dede-Mokouba et
dans les
villages de la région, pour éviter la formation de boues et l’accumulation
des eaux de surface stagnantes qui sont dangereuses
à la santé des populations.
Le projet prévoit l’établissement
d’une station radio locale pour la diffusion de communiquées et d’informations concernantes l’opération
du projet et des systèmes de
monnaies locales. À travers du système des
micro-crédits
on établira des points de communication, dea points de consultants
agraires, des points de promotion des activités culturelles dans la région et éventuellement
des coopératives d’export-import selon les exigences exprimées par les utilisateurs.
Le montant de l’emprunt décennal
sans intérêts est € 4.500.000, soit €60
par utilisateur. Un
bilan
plus détaillé se trouve
à la page 75.
Le projet continuera pendant au moins
8 ans suite à la période exécutive initiale de deux ans. Après ces premières
deux années exécutives, le développement sera généré par les communautés elles-mêmes,
sujet seulement à une supervision générale de la part du Coordonnateur.
La partie exécutive dure 24 mois à partir de la
date de mise à disposition due
l’emprunt décennal. Elle est divisée dans
les phase suivantes:
-Phase 1: la préparation et présentation du projet
de base.
-Phase 2:
la définition finale du projet, des négociations avec le département des
impôts, la formation des Clubs de Santé, le commencement de l’éducation à
l’hygiène, le commencement de l’organisation des usines pour la fabrication
d’articles en composites de gypse, l’organisation des systèmes de monnaies
locale SEL-LETS; l’approbation définitive des phases
suivantes. La phase 2 durera 12 mois, et sera caractérisée
par la mise en œeuvre de plusieurs “organization
workshops” suivant la méthode du Brésilien Clodomir Santos de
Morais.
-Phase 3 : la poursuite de
l’éducation à l’hygiène, la construction des services d’assainissement, la
construction de puits et l’installation de pompes et réservoirs, le
commencement de la production de fourneaux, l’organisation de la
production de biomasse,
l’établissement du système des centres de recyclage, l’établissement de la
station radio, la poursuite des “organization
workshops” Moraisiens, l’installation d’éventuelles unités pour la
purification de l’eau, l’installation de systèmes PV pour les études.
-Phase 4 : Les initiatives
favorisantes le développement local telles la récolte
des eaux pluviales, le drainnage,
la réforestation,
l’installation de systèmes PV particuliers.
-15-
2.01 LES BUTS IMMÉDIATS DU PROJET
Les buts immédiats du projet sont:
a) Réaliser un programme d’éducation de base à
l’hygiène à travers la constitution de Clubs de Santé dans la zone du
projet et la promotion de cours d’instruction à l’hygiène dans
les écoles.
b) Installer un système complet d’assainissement
approprié pour les populations de la région du projet
c) Assurer de façon permanente la fourniture
suffisante en eau potable dans la région de Gamboula et de Dede-Mokouba
dans toutes les circonstances climatiques prévisibles.
d) Fournir de l’eau potable aux populations à une
distance qui ne supère pas les 200 mètres
des habitations des utilisateurs.
e) Contribuer à la lutte contre les maladies liées
à l’eau à travers l’éducation à l’hygiène, la fourniture d’un système
d’assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine.
f) Réduire la charge du travail sur les femmes.
g) Assurer la durabilité des systèmes d’éducation
à l’hygiène, d’assainissement et de l’eau potable à travers la création
de structures institutionnelle
appropriées.
h) Permettre aux étudiants et aux autres personnes
qui ont besoin d’étudier le soir de le faire.
i) Éviter
la nécessité de faire l’importation de combustibles dans la zone du projet.
j) Introduire des fourneaux à biomasse
à rendementrendment élevé dans la zone du projet et les
fourneaux solaires pour la cuisine faite pendant le
jour.
k) Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le
recyclage
des ordures solides.
l) Tenir les ressources financières
disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage
constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.
m) Promouvoir
le développement
local industriel et agricole à travers l’utilisation de monnaies locales LETS
et des systèmes de micro-crédit sans intérêts.
n) Créeer
beaucoup de travail.
-16-
2.02
LES BUTS À LONG TERME DU PROJET
a) Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la
santé des utilisateurs et l’élimination de la pauvreté.
b) Libérer plus de ressources
humaines pour la production locale et le développement.
c) Réduire les
maladies associées à l’eau sale, à fin que le système de la santé publique et
les ressources financières puissent être libérés à bénéfice
d’autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine
préventive, y comprise la lutte contre le VIH/SIDA.
d) Réduire
la mortalité infantile et promouvoir la planification familiale.
e) Améliorer le
niveau de scolarité et des services d’instruction publique dans la zone du
projet.
f) Réduire la dépendance sur les combustibles
importés dans la zone du projet.
g) Contribuer
activement à la réduction de la déforestation et à la lutte contre
l’augmentation de la température globale mondiale.
h) Créer une valeur
ajoutée locale au travers de la récolte
et le recyclage
au niveau local des ordures non-organiques.
i) Créer une culture d’entretien pour la
conservation des investissements réalisés.
j) Augmenter la
richesse en expertise locale pour permettre aux usagers
d’améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à
travers l’identification et la solution de problèmes, y compris celui de l’érosion,
avec un apport minimum de l’extérieur.
k) Réduire le chômage dans la zone du projet.
l) Créer des opportunités de développement
sensées à faveur de la jeunesse et l’arrêt de la migration des populations des
zones rurales vers les villes.
m) Créer une zone à
économie équilibrée sans fuites financières.
-17-
2.03 LES
BASES ÉCONOMIQUES ET GÉNÉRALES DU PROJET
a) Le financement par
moyens d’un prêt initial sans intérêts payable à distance de dix ans. Le 75% due l’emprunt
initial sera fourni de bailleurs de fonds extérieurs, le 25% par les autorités
de gouvernement centrafricaines, les communes et les particuliers.
b) La supervision
financière générale à concorder avec les bailleurs de fonds tout en prévoyant l’élimination
de toute contrainte bureaucratique pas strictement nécessaire.
c) Le capital initial
remboursé mensuellement par les bénéficiaires dans un fonds coopératif de
développement reste dans la zone du projet jusqu’à l’échéan
du prêt. Pendant les dix ans, le fonds sera utilisé pour le financement sans
intérêts de micro-projets à faveur de la productivité locale.
d) Les fonds provenants
des remboursements des micro-credits seront à leur fois recyclés
sans intérêts pour financer d’autres micro-credits à faveur du développement
local.
e) Les fonds déstinés
à l’entretien et au remplacement à long terme des structures capitales seront
également recyclés
dans la forme de micro-crédits sans intérêts jusqu’au moment où ils ne
deviendront nécessaires.
f) Les monnaies
locales SEL-LETS (systèmes économiques locaux) constitueront le moyens général de
paiement de la plupart des biens et services produits dans la zone du projet y
compris ceux produits dans la zone du projet pour le projet même.
g) Le projet encourage
la concurrence ouverte et la libre initiative dans le cadre d’une
structure financière globale coopérative sans but de profit.
h) Les travaux
d’administration, construction et entretien seront effectués par des opérateurs
locaux et des villageois qui seront rétribués principalement dans les monnaies
locales SEL-LETS .
i) Chaque
bénéficiaire individuel peut faire face à ses obligations financières. On crée
deux niveaux de protection pour les utilisateurs
ayant des difficultés financières.
j) Le projet est autofinançant.
Les épargnes sur les frais actuels pour les combustibles, l’énergie, l’eau et
autres services couvriront toutes ou au moins une partie des contributions
mensuelles des familles.
k) Les bénéficiaires
doivent accepter de rembourser le prêt initial comme prévu, couvrir les frais
d’administration et d’entretien et accepter les pouvoirs des commissions de
réservoir et de forage qu’ils auront
élues.
l) On se servira de
l’expertise, des connaissances, du travail et des matériaux
locaux. Les traditions sociales locales seront respectées.
-18-
m) L’autosuffisance
de l’économie locale sera encouragée.
n) Les femmes
joueront un rôle active dans l’exécution et l’administration du projet.
o) La fuite de moyens
financiers formaux de la zone du projet sera fortement réduite.
p) On créera beaucoup
d’emplois.
q) L’administration, la
construction et les travaux d’entretien seront exécutés par les usagers
mêmes. Ils seront payés selon les usances du lieu en monnaie locale dans le
cadre des monnaies locales SEL-LETS.
r) Les salaires du Coordonnateur
du projet et de ses consultants sont délibérés au commencement du projet et
régulièrement inclus au bilan.
s) Les usagers
feront leur première
contribution mensuelle d’avance, au départ formel du projet.
t) Les commissions réservoir
recevront
un paiement de €5 par mois en monnaie formelle pour leur travail, plus une
compensation mensuelle exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS. Les
commissions puits recevront un montant mensuel dans la monnaie locale.
u) Les femmes individuelles (ou
bien des collectives de femmes) s’occuperont chacune du propre système
d’assainissement.
v) Les inspections systématiques
des installations seront payées dans les monnaies locales SEL-LETS
w) Les départements
centraux du Développement Rurale, de l’Hydrauliquel’Hydraulqie,
de l’Éducation nationale, de de Gamboula se sont engagés à favoriser et
de ne pas créer d’obstacles
au développement
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pendant ou suite à la période du
projet.
x) Le coordonnateur du projet
établira un accord spécifique avec la direction du Ministère centrale de
y) Avant le commencement du
projet, on rédige et signe un accord de garantie du passage de la propriété des
structures créées dans le cadre du projet aux communautés une fois qu’elles
auraient remboursé la dernière contribution mensuelle de l’emprunt
décennale.
-19-
2.04 LES
PRINCIPES DE BASE DU PROJET.
Les principes de base du projet sont:
a) La réalisation d’une condition
d’autosuffisanced
des économies locales.
b) Les traditions sociales
locales ne souffriront
pas d’effets négatifs.
c) Les connaissances, le travail
et les matériaux locaux seront utilisés.
d) Les femmes jouent un rôle
actif si non dominant dans le projet.
e) Les habitants de la zone du projet sont
capables et veulent prendre la pleine responsabilité pour tous les produits et
services fournis aux termes du projet, et pour leur administration.
f) Les bénéficiaires
doivent contribuer €3 par mois par famille de cinq à couverture du
remboursement de l’emprunt initial, les
frais administratives, et l’entretien.
g) Les bénéficiaires
acceptent
l’autorité des commissions qu’ils choisissent.
h) Le projet (sauf pour quelques
aspects relatifs
aux intérêts et aux assurances) est autofinançant. Les épargnes réalisées à
travers les différentes initiatives devront servir à la couverture de la
plupart des frais du projet.
i) La fourniture de fertilisant
naturel pour l’utilisation agricole ne sera pas mis en risque.
j) Chaque bénéficiaire sera mis en étatat
de faire face aux propres obligations financières aux termes
du projet.
Les ménages qui auront des difficultés
à faire face à leur paiements mensuels chercheront compensation à travers les
paiements mensuels reçus des commissions réservoir et/ou
par moyens de la création d’un réseau de sécurité sociale dans le cadre des
systèmes SEL-LETS locaux. Ménages en difficulté temporaire seront autorisés à
établir un débit supérieur à celui normalement en vigueur. Ménages
en difficulté de façon permanente pourront donner des
services supplémentaires dans le cadre des systèmes LETS en échange du paiement
des débits
en monnaie formelle par le groupe entier.
k) 'Small is beautiful'. On
privilège les systèmes fortement décentralisés, car cela assure un lien très
étroit de chaque individu avec
l’installation et le fonctionnement des structures. Il n’y a
toutefois aucune limitation à la dimension d’une nouvelle initiative
économique.
l) Les monnaies locales SEL-LETS sont
complémentaires à la monnaie formelle. Elles se substituent au manque d’argent
formel qui serait autrement nécessaire pour augmenter la quantité de biens et
de services
en circulation au niveau local.
-20-
Le développement économique des
systèmes SEL-LETS assurera une croissance de l’économie formelle aussi, avec
une augmentation correspondante
de la base imponible.
m) Le capital dont au crédit
décennal est recyclé
de façon systématique aux utilisateurs en forme de micro-crédits,
permettant l’achat de biens et services
qui ne sont pas disponibles localement et qui sont nécessaires à
l’augmentation de la productivité locale.
n) La fuite financière de la zone
du projet est fortement réduite. Le capital de base est tenu dans la zone
locale pendant les 10 ans de l’emprunt
sans intérêts. On limite l’utilisation de combustibles importés. On élimine les
intérêts financiers du système financier local.
-21-
2.05 LES CINQ CONDITIONS PRÉALABLES À LA RÉUSSITE DU PROJET
Ce projet a été préparé avec la
pleine coopération des bénéficiaires, qui exécutent, administrent, maintiennent, paient,
et sont propriétaires de toutes les structures. Ils y ont pourtant cinq
conditions préalables de base que les usagers ont du bien accepter car sans
elles, on ne pourrait pas donner lieu à de projets autofinançants
du type prévu.
Ce sont:
2.5.1 L’acceptation des Clubs
d’Hygiène. Les clubs servent soit pour les cours en hygiène de base soit pour
créer une plate-forme pour les femmes, à fin
qu’elles puissent s’organiser, s’exprimer pendant les réunions, et partiéciper avec un rôle important dans les différentes
structures prévues. Il s’agit d’un moyens pour faire face au problème de ségrégation sur la base de genre.
2.5.2 La disponibilité à payer au
moins €3 par mois par famille de 5 membres dans un Fonds Coopératif de
Développement. Le paiement couvre l’ensemble
des services de base prévus (l’éducation à l’hygiène, la fourniture en eau potable, l’assainissement,
la récolte des ordures, les fourneaux à haut rendement etc)
2.5.3 L’acceptation
des systèmes de monnaies locales LETS, qui permettent le paiement des biens et services locaux sans besoin d’argent
formel.
2.5.4 L’acceptation
d’un procédé de fabrication d’articles en composites de
gypse à fin que la plupart des produits nécessaires au projet puissent être
fabriqués localement avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systèmes
SEL-LETS.
2.5.5 L’acceptation de systèmes
de toilettes à sec à compostage avec la séparation de l’urine et de l’excréta.
Les questions concernantes la forme, la couleur, et le finissage des
structures, et le niveau d’intimité
préférée seront d’ailleurs décidées par les usagers
mêmes. Les systèmes à sec de recyclage à niveau de ménage sont nécessaires
pour la solution des problèmes de l’assainissement de la terre et des eaux de surface
et souterraines.
-22-
2.06 LES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
POUR PRENDRE VISION DE QUELQUES
ILLUSTRATIONS DES STRUCTURES PRÉVUES VOIR:
DESSIN DES STRUCTURES
INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
Les partis intéressés
au
projet sont:
2.6.01 L’ONG ‘‘Nouveaux
Horizons pour Kadei’’
L’ONG fait le
fronting officiel pour le projet. EIle
représente la vie civile de la zone du projet. Ses officiers comptent parmi les
personnes les plus prestigieuses et indépendentes de est reconnue par les
populations de la zone et bénéficie de la pleine
confiance des populations. Elle aura 3 membres du bureau + 3 adjoints. Les
officiers ne recevront aucune récompense.
Les bailleurs de
fonds peuvent nommer
leurs représentants (éventuellement salariés par les bailleurs de fonds mêmes)
au sein du conseil, avec tâches de révision des comptes et de monitorage des
activités du projet.
L’ONG approuve le
projet et le présente pour le financement à travers l’un ou plusieurs des pays partenaires
de
d’un our plusieurs
programmes pays.
L’ONG nommera
le Coordonnateur (M. Bertrand N’gama) et mettra à sa disposition
dans une compte en banque au nom du projet tous les fonds du projet. Le coordonnateur
aura accès libre et sans conditions à tous les fonds du projet.
L’ONG n’interviendra
pas dans l’exécution du projet sauf pour la révision
des comptes et le monitorage du projet.
2.6.02 Le coordonnateur du projet
M. Bertrand N’gama,
originaire de la zone de Gamboula, est nommé coordonnateur du projet par l’ONG
dont au point 2.6.01. Il est responsable, avec Terry Manning, de la
rédaction du projet, des contacts avec les autorités Centrafricaines, et avec
les usagers.
Il est responsable
de l’exécution du projet et de tous les travaux professionnels
et les opérations qui ne sont pas disponibles dans
les communautés dans la zone du projet /ou à travers les ateliers
organisationaux prévus.
Le coordonnateur est chargé en
plus de l’entretien des œuvres du projet, de la récolte des contributions mensuelles
des ménages (à travers les commissions réservoir) et de la supervision des paiements
à la charge du compte du projet. Il coordonnera (à travers les ateliers prévus)
l’établissement des unités de production en composites de gypse et du réseau de
centres de recyclage.
-23-
Le coordonnateur donnera support
aux équipes chargés de l’exécution des Organization
Workshops, et nommera le consultant général.
Le salaire du coordonnateur est
indiqué avec voix à part au bilan.
2.6.03 Terry Manning.
Terry Manning est responsable
de la formulation du projet, des contacts initiaux avec l’ONG Africa
A.H.E.A.D., des contacts initiauxinititiaux
pour l’institution des Ateliers Organisationaux,
de l’organisation (à travers des ateliers) des systèmes de monnaies
locales SEL-LETS, des contacts pour l’institution des unités de
production d’articlese produits en composites de gypse, de la
fourniture de pompes, panneaux PV et les autres matériaux importés nécessaires
à l’implémentation
du projet. Il agira en qualité de consultant au coordonnateur chargé du
training (à
travers les ateliers) et la supervision
initiale du personnel chargé de
l’entretien des systèmes de fourniture en eau et du contrôle de la
qualité de l’eau, du contrôle des mesures d’ hygiène et de
l’entretien des installations sanitaires qui
seront identifiés à travers les Organizational
Workshops.
Le salaire de Terry Manning est
indiqué avec voix à part au bilan.
2.6.04 Ateliers
Moraisiens.
Toutes les activités
du projet seront mises en exécution par les usagers mêmes. Les différents secteurs
d’activités
feront l’objet
d’au moins un atelier organisationnel suivant la méthode de du
Brésilien
de Morais, pendant lequel les participants eux mêmes s’organiseront en
structures respectant la division des tâches.
Pour plus
d’informations sur les Ateliers voir l’annexel 02.
Les frais des ateliers
sont exprimés
par des voix séparées au
bilan.
Parmi les activités à
planifier pendant les Ateliers se
trouvent:
La mise en place du
système pour l’éducation à l’hygiène.
La mise en place des structures
sociales (commissions réservoir, commissions forage).
La mise en place des
systèmes de monnaie locales SEL-LETS.
La mise en place du
Fonds
Coopératif de Développement Local pour la gestion des micro – créedits.
La mise en place des unités
de production des articles en composites de gypse.
La mise en place et
entretien des systèmes de fourniture en eau.
La mise en place et
entretien des systèmes d’assainissement.
La mise en place des
systèmes des fourneaux à rendement élevé et des fourneaux solaires, et des
systèmes de production de combustible (biomasse)
pour
les faire fonctionner.
La mise en place du
système de récolte
et recyclage
des ordures.
La mise en place de
systèmes de récolte
des eaux pluviales et drainage.
La mise en place de
structures pour l’installation et entretien de systèmes SHS.
La mise en place et
opération de la station radio.
La mise en place de
structures coopératives pour le stockage et l’exportation de produits locaux et
l’importation équilibrée de produits dans la zone du projet.
L’institution d’un
réseau coopératif de consultants agronomes.
-24-
2.6.05 Le bailleur
de fonds externe
Le bailleur de fonds externe, à l’approbation du projet, mettra
le 75% du montant de l’emprunt sans intérêts
à la disposition de lau ‘ONG, laquelle à son tour le déposera dans un compte au nom
du projet à pleine disposition du
coordonnateur.
Le bailleur de fonds externe
établira un cadre pour la révision systématique des comptes et le monitorage du
projet et nommera
son représentant au conseil de l’ONG en lui chargeant de telle révision, du
monitorage même et de la liaison retenue nécessaire avec les autres partis.
2.6.06 Le bailleur
de fonds national
Le bailleur de fonds national, à l’approbation du projet, mettra
les
25% du montant due
l’emprunt sans intérêts à la disposition de l’ONG,
laquelle à sa fois le
déposera dans un compte au nom du projet à pleine disposition du
coordonnateur.
Le bailleur de fonds national établira
un cadre pour la révision systématique des comptes et le monitorage du projet
et nommera
son représentant au conseil de l’ONG en lui chargeant de telle révision, du
monitorage même et de la liaison retenue nécessaire avec les autres partis. En
particulier son représentant collaborera avec celui du bailleur de fonds
extérieur.
Le bailleur de fonds national se fera
de garant du respect de la part du gouvernement Centrafricain de la continuité
sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de
biens déstinés aux structures du projet sans applications
d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété
aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Avant le
commencement du projet, il établira des procédures de rapportage sur le progrès du projet comme il
retiendra nécessaire mais il acceptera de ne pas intervenir dans
l’organisation, exécution ou opération. Il prendra du
crédit politique du succès du projet.
22.6.07 Le préfet de la Mambere-Kadei et les sous-préfets de Gamboula et
Dédé-Mokouba
Le préfet
et les
sous-préfets se feront garants
du respect de la part des autorités locales de la continuité sans obstacles des
systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux
structures du projet sans applications
d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété
aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Ils autoriseront sans y créer d’obstacles injustifiables sans en donner raison le placement de puits
et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou
d’autres structures nécessaires à l’exécution du projet.
Ils accepteront de ne pas
intervenir dans l’organisation,
exécution ou opération du projet. Ils prendront du crédit
politique du succès du projet.
-25-
2.6.08 Le
député élu localement
Le député se
fera le possible pour assurer du respect de la part des autorités
nationales et locales de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales
SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux structures du projet sans
applications d’impôts, taxes ou de frais
de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes
les structures du projet.
Il agira comme point de liaison
entre le Coordonnateur du projet et le bailleurs
de fonds locale d’une part et le préfet,
les
sous-préfets
et les
conseils
municipaux
d’e l’autre part.
Il acceptera de ne pas intervenir
dans l’organisation, l’exécution ou l’opération du projet. Ils prendra du crédit politique du succès du projet.
2.6.09 Les
conseils municipaux de Gamboula et
de Dédé-Mokouba
Les conseils
municipaux
de Gamboula et de Dédé-Mokouba se feront
garants du respect de la part des autorités locales de la continuité sans obstacles
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés
aux structures du projet sans applications
d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété
aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Ils autoriseront
sans y créer d’obstacles injustifiables sans en donner raison
le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de
réservoirs et/ou d’autres structures nécessaires à l’exécution du projet. Ils
faciliteront
les autorisations pour le placement des structures d’assainissement, des unités
de production de produits en composites de gypse, des réseaux pour
la récolte
des ordures, des centres de recyclage.
Ils accepteront de
ne pas intervenir dans l’organisation, exécution ou opération du projet.
Ils
prendront
du crédit politique du succès du projet.
22.6.10 Les autorités de la santé publique
Le ministère de e Publiquee dans la
zone du projet. Il suivra les décisions administratives prises par les
autorités politiques à l’égard du projet et donnera son approbation
à la partiécipation de son personnel qualifié aux travaux
des Clubs d’Hygiène et aux OW (ateliers organisationaux) qui
les institueront avec la coopération de l’ONG Africa AHEAD.
Les autorités de d’eau
potable et, au cas échéant, de santé, d’illumination PV, de
réfrigération PV et d’équipements pour le
contrôle
de la qualité de l’eau fournis aux cliniques dans la zone du projet soit mise
au nom des commissions réservoir où les cliniques se trouvent.
Elles donneront leur plein support aux
cours d’éducation à l’hygiène faits dans les écoles dans la zone du projet,
tout en fournissant de spécialistes pour la préparation des
professeurs.
-26-
Elles collaboreront avec le
coordonnateur du projet pour ce qui concerne les
conseils donnés aux femmes à l’occasion de contrôles
systématiques de
la qualité de l’eau dans les ménages individuels et de l’inspection
systématique des systèmes d’assainissement installés dans
le cadre du projet.
Les activités de recherche
et d’inspection qui ne seront pas déjà inclues dans les salaires des
animateurs du Ministère seront payées dans le cadre des monnaies locales
SEL-LETS.
L’équipement nécessaire pour le
contrôle continu de la qualité de l’eau sera mis à la disposition d’une
clinique ou hôpital local dans le cadre du projet. L’institution payera
l’équipement même en faisant payer les contrôles effectués pour le compte de
tiers résidents
hors de
la zone du projet.
L’éclairage
PV, et cas échéant l’assainissement et la réfrigération PV pour les vaccines, auprès des cliniques dans la zone du projet
seront payés par les communauités de
la même manière que les services en eau potable. La propriété en passera à
la commission réservoir où la clinique se trouve. L’éclairage PV et les
installations pour la réfrigeration des vaccines
dans les cliniques hors de la zone du projet qui servent aux utilisateurusagers dans la zone du projet fera l’objet
de discussions à part comme le sera d’ailleurs la raccolterécolte
d’ordures spéciales des cliniques.
Le Ministère de
2.6.11 Les autorités de l’éducation
nationale
Le Ministère de l’Education Nationale
donnera son approbation
à ce que la propriété des installations en eau potable, d’assainissement et d’éclairage
PV placées dans les écoles de la zone du projet passe aux commissions
réservoir où les écoles se trouvent, et à ce que les commissions des
professeurs nommés
pour assurer l’opération correcte de telles installations répondent directement
aux commissions réservoir.
Les autorités de l’Education
Nationale donneront leur support aux cours d’éducation à l’hygiène
effectués dans
les écoles de la zone du projet et donneront leur approbation
aux changements raisonnables au curriculum des étudiants pour y faire place
pendant les heures normales des activités scolaires.
2.6.12
Les autorités fiscales Centrafricaines.
Le Coordonnateur du projet
établira, avant le commencement de la partie exécutive du projet, un accord
obligatoire avec les autorités fiscales à
fin de les assurer
que la base fiscale de la communauté ne subisse de réduction. Il établira aussi
un moratoire
impositif
pour une période d’au moins 20 ans sur toutes les
activités des systèmes SEL-LETS.
Les autorités fiscales définiront
en effet toute opération exécutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS comme non
commerciales, donc libres d’impôts.
Elles donneront leur concession
pour l’établissement de la banque locale.
-27-
2.6.13 La banque locale pour les
micro-crédits (Kadei Banque)
Puisqu’e il n’y a pas de banque privée
locale dans la zone du projet pour la gestion des micro crédits et des fonds du
projet, le projet même devra en constituera une.
La banque administrera les fonds
du projet effectivement déposés à Gamboula. Suivant les instructions du
Coordonnateur,
la banque administrera les micro-crédits accordés dans le cadre du projet et
leurs remboursements, en coopération avec seront les bénéficiaires des micro-crédits
et en
quel ordre
de priorité.
La banque locale travaillera sur
la base d’un tarif
standard accordé pour chaque emprunt avant
le commencement du projet pour chaque opération de crédit.
Ce tarif
sera exprimé dans les monnaies locales SEL-LETS à
afin
d’éliminer toute fuite financière du système.
La banque pourra successivement,
ayant trouvé de fonds propre de dotation, procéder au financement
et administration autonome de crédits pour l’installation de systèmes solaires
ménagers (SHS) et/ou de systèmes solaires passifs pour l’eau chaude.
2.6.14 La
banque ou institution financière extérieure
Le bailleur de fonds extérieur fera passer sa contribution financière à travers une institution
financière appropriée, passablement une institution type Green Bank
capable de donner des advis à la banque locale, avec laquelle elle devra en tout
cas établir un rapport d’opération étroit à travers
le Coordonnateur du projet.
2.6.15 Les usines de production
locale de produits en composites de gypse.
Les usines fabriqueront, au cas
de nécessité avec finissage sanitaire, de façon écologique, produits tels rérservoirs, récipients pour l’eau potable,
produits pour l’aménagement des puits, toilettes, fourneaux à biomasse,
fourneaux solaires etc. avec 100% de valeur ajoutée locale
.
Le projet les financera sur la
base d’un crédit
sans intérêts avec une période de remboursement sur 5 ans.
Elles recevront toutes les instructions
nécessaires du propriétaire de la technologie. Les activités relatives
au projet ne nécessitent pas de paiement de royalties. Pour les
éventuelles productions de nature purement commerciales, les coopératives
négocieront les conditions commerciales directement avec le propriétaire
de la technologie en question.
Les coopératives vendront la plus
grande partie de leur production dans la zone du projet pour les monnaies
locales SEL-LETS. Le 20% de la production devra être cependant
vendu hors de la zone du projet pour de monnaies
formelles à
fin qu’elles puissent rembourser leurs crédit jusqu’au complètement du
remboursement.
-28-
La propriété des usines passera formellement
aux coopératives une fois qu’elles auront remboursé leurs crédits. Jusqu’à ce point, les coopératives seront responsables
au coordonnateur du projet.
Les coopératives seront
constituées suivant la méthode Moraisienne, à travers d’ateliers
organisationnels.
2.6.16 Les commissions pour les
réservoirs
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
Chaque réservoir fournira l’eau
potable nécessaire à une zone ou un groupe de ménages. Une commission réservoir,
choisie par les usagers, s’occupera de l’utilisation du
réservoir et des œuvres y associées, de la récolte des contributions mensuelles
des ménages et de la propreté du terrain autour du réservoir. Les œuvres comprennent toutes les structures autour
des réservoirs, la pompe solaire qui fournit le réservoir, les panneaux PV et leur
supports panneaux et
les tuyaux de refoulement liés à la pompe.
Chaque commission recevra
une allocation mensuelle de l’équivale en CFA à € 5 pour la permettre de subventionner des
familles particulièrement pauvres ou en conditions provisoirement
critiques que leur rendent impossible le versement de leur contribution
mensuelle entière.
Les commissions réservoir
recevront en plus un paiement dans la monnaie locale SEL-LETS pour leur
engagement et travail qu’elles pourront dépenser comme elles veulent.
Puisque ce sont les femmes qui
bénéficieront dans l’immédiat de plus de l’exécution du projet et de son
administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions réservoirs soit constituée d
femmes.e
Les commissions réservoir seront
constituées suivant la méthode Moraisienne. Leur forme pourra donc varier d’un
endroit à un autre.
Chacune des commissions réservoir
nommera
l’un de ses membres pour suivre la liaison avec les systèmes établis pour
l’entretien des structures.
Les commissions réservoir seront responsables
aussi des structures pour les études, de leur éclairage PV, et
de la coordination du recyclage dans leur zone.
Elles nommeront
une personne, passablement
d’entre leurs membres, qui devrait s’occuper de la liaison avec le système
SEL-LETS local.
Les installations en eau potable et
d’assainissement auprès d’écoles et cliniques seront placées sous la
supervision de commissions respectivement de professeurs
et d’opérateurs médiques qui rapporteront aux commissions réservoir où les
écoles et cliniques se trouvent. La propriété de telles structures est placée
au nom des commissions réservoir, avec l’accord des autorités de l’Éducation
Nationale et de
-29-
De la même manière, l’éclairage
et la
réfrigération PV et les équipements pour
le contrôle de la qualité de l’eau potable seront mis sous la
supervision de la commission médique responsable aussi
de la fourniture en eau. La propriété en
est également, avec approbation des autorités de e Publiquea
commissions
médiques
rapporteront aux commissions rérservoir.
Le problème de la récolte
d’ordures spéciales des cliniques devront
être abordés séparément.
Les commissions réservoir
convoqueront de réunions systématiques pour discuter les activités du système
local SEL-LETS et des priorités pour la concession des micro-crédits.
Les commissions réservoir
choisiront les commissions forage.
Les commissions réservoir nommeront
une candidate de leur zone pour faire d’inspections auprèsdes
installation
sanitaires, d’assainissement, de la récolte d’eau pluviale,
et des
structures mises en place pour la cuisine. Les services de ces femmes seront
payés en monnaie locale SEL-LETS. Elles recevront instruction au cours d des ménages u workshop
Moraisien qui s’occupera des structures sanitaires et leur installation et
entretien.
2.6.17 Les commissions pour les forages.
-Chaque terrain puits/forage comprend:
- Le puits ou forage même.
- L’installation de pompes manuelles de réserve.
- La
structures des aires de
lavage.
- L’enclos des systèmes PV et des supports.
- Les structures des gardiens des
structures PV.
Les commissions forages, élues des commissions réservoir, sont
chargées de la supervision des structures communes de la fourniture en eau.
Elles sont responsables
de la gestion
et de la propreté des aires de lavage, et des alentours des forages,
et des systèmes de pompage manuel. Elles contrôlent l’accès à la zone en
particulier au cas de crise ou de désastre.
Elles reçoivent
un rétribution appropriée exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS qu’elles
peuvent dépenser comme elles mieux croient. Puisque ce sont les femmes qui
bénéficieront dans l’immédiat de plus de l’exécution du projet et de
son administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions forages soit femmes. Elles recevront instruction
au cours du workshop
Moraisien qui s’occupera des structures sanitaires et leurs
installation et entretien.
-30-
2.6.18 L’ONG Africa AHEAD
Cette ONG
du Kenia adaptera et fournira le matérial
pour les Clubs de Santé et assistera à l’institution des Clubs.
Un workshop
Moraisien aura lieu au but de préparer l’organisation des Clubs de Santé et
leur administration. Dans le cadre du Workshop,
l’ONG préeparera les animateurs du Ministère de qui seront chargés
des cours d’instruction aux Clubs mêmes et auprès des écoles. Les
professeurs des écoles chargés de la
supervision des cours aux écoles participeront eux aussi à l’atelier.
Le
workshop préeparera
aussi une ou deux femmes au niveau de chaque zone de Commission Réservoir à la gestion
des Clubs Santé.
2.6.19 Le
consultant du travail avec les composites de gypse.
Il se peut qu’une technologie Hollandaise soit choisie
Leconstultant sera chargé des analyses des dépôts de
anhydrite et gypse disponibles dans la zone du projet.
Au cours du
Workshop
établira-t-on les unités de production. On fournira des instructions techniques
sur la méthodologie de trravail du matériel selon des dessins préférés des articles choisis pour la
production.
Pour ce qui
concerne la fabrication d’articles en composites de gypse pour des buts purement commerciaux, le consultant négociera des accords
commerciaux avec les usines.
2.6.20 Les commissions médicales.
Elles seront
constituées auprès des cliniques pour la gestion
des structures y apportées par le projet. Elles rapporteront aux commissions
réservoir du lieu.
2.6.21 Les commissions des
professeurs.
Elles seront constituées auprès des écoles pour la gestion des
structures y apportées du projet. Elles rapporteront aux commissions
réservoir du lieu.Elles sont chargées des cours d’éducation à l’hygiène dans
les écoles.
-31-
2.07
Dès que le projet ne sera
terminé, la propriété des structures passera aux habitants de la région du
projet. Jusqu’au moment où les crédits n’aient été remboursés le
coordonnateur aura le droit de récupérer les installations fournies au termess du projet au cas oùque les utilisateurusagers
ne respectent pas leurs obligations financières.
Le capital initial sera remboursé
sur une période de 10 ans. Jusqu’au moment du remboursement, le coordonnateur
du projet retiendra la responsabilité finale de l’entretien et
de l’administration des œuvres, malgré l’institution des
structures autonomes complètes au cours d’un workshop
Moraisien. Cela
signifie que le coordonnateur aura toujours le devoir de se substituer aux
structures créées pour l’administration et l’entretien au cas ou elles ne
fonctionnent pas comme prévu, tout au moins jusqu’à l’exécution d’un
workshop Moraisien successif.
Les pompes et les structures
installées auront une période de vie opérative
supérieure à 20
ans.
Une fois que le capital initial ait
été remboursé après dix ans, les contributions continuées des familles
permettront la création d’un fonds important destiné au remplacement à long terme
des structures et/ou à leur extension. Ce fonds coopératif de développementcontinuer ont à être recyclé
micro-crédits
sans intérêts pour le développement de la productivité
locale. en forme de
La propriété des installations
pour l’eau, l’éclairage PV, l’assainissement, la réfrigération et les équipements pour l’analyse de l’eau potable placées
dans les écoles et les cliniques passe aux commissions réservoir où les
structures se trouvent.
La question de la propriété
des services d’éclairage, d’assainissement et de réfrigération éventuellement
placés dans de
cliniques hors de la zone du projet mais offrant de services aux
habitants de la zone même devrait, cas échéant, être discutée séparément.
-32-
2.08
LES ASSURANCES POUR CE QUI CONCERNE
Le projet prévoit une interaction
complexe
et continue entre plusieurs partis. À fin que les œuvres puissent êtres
réalisées selon le schéma, chaque partie
doit s’engager formellement à faire face aux propres obligations Une pénalité
peut être prévue au cas de livraison en retard de marchandise et de services.
Au cas où l’un des partis
pense de ne pas pouvoir respecter les échéances prévues, il est
tenu à le dire au moment de complètement des détails du projet au début de la
phase 2 des travaux. Le schéma pourra en ce moment être adapté aux exigences
de livraison exprimés. avant le
commencement des travaux.
Les participants sociaux et
politiques confrirmeront par écrit que l’argent et les
permis qu’ils se sont engagés à fournir seront disponibles selon le schéma
préparé.
Le projet est de nature coopératif,
et les partis
participants et en particulier les bailleurs de fonds sont
libres à imposer les procédures appropriées de rapportage
et de monitorage qu’ils retiendront nécessaires. Telles
procédures devront être les plus simples possibles à fin d’éliminer toutes restrictions
bureaucratiques.
-33-
2.09 L’APPLICATION D’IMPÔTS AUX
ÉCHANGES DANS
LE CADRE DES SYSTÈMES DE MONNAIES LOCALES SEL-LETS
Pour voir une illustration des
structures proposées pour les systèmes SEL-LETS se réfère
à:
DESSIN
DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT
FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
Le but du projet est de créer de
structures qui permettent un développement local rapide et durable.
Avant le commencement du projet,
le coordonnateur négociera un accord avec les autorités financières pour donner
des assurances qu’aucune réduction de revenus impositifs n’ait lieu.
Les autorités fiscales définiront
toutes les
activités et transactions conduites dans le cadre des systèmes SEL-LETS
comme non commerciales, donc pas sujettes à impôts.
Le projet est basé sur un moratoire impositif pendant au moins 20 ans sur toutes les
activités et transactions SEL-LETS.
Suite à l’échéance du moratoire,
les concepts de base suivants seront appliqués:
-1. Les échanges SEL-LETS là où un membre aide un ami ou bien donne
exécution à une tâche occasionnellement (donc pas de façon professionnelle)
ne sont pas imposables.
-2. Les échanges SEL- LETS qui ne
font pas partie des activités commerciales normales du fournisseur ne sont pas imposables.
-3 L’expression "activités commerciales
normales” sera interprétée de la façon la plus advantageuse aux usagers.
-4. Les échanges normaux SEL-LETS de la part des entreprises sont imposables.
-5 Tous les frais des entreprises
sont appliqués en réduction du montant imposable.
-6. Seuelement les revenus nets provenants des échanges
SEL-LETS faits par les entreprises sont
sujets aux impôts.
-34-
2.10 LES EFFETS DE L’INFLATION SUR LE REMBOURSEMENT DU L’EMPRUNT
ORIGINAIRE ET LE CONTENU EN DON.
Le projet établit un système
financier coopératif sans intérêts basé sur le recyclage systématique constructif d’un
crédit
décennal également sans intérêts, et la création de systèmes de monnaies locales pour
l’échange de biens et de services produits localement.
Les ménages remboursent le crédit sur une période de dix ans.
Après 10 ans ils auraient remboursés €3 par mois sur 120 mois. Leurs versements
sont, pourtant,
effectués dans la monnaie formelle locale, le CFA. Au cas où le CFA dévaluera
contre le Euo par inflation ou d’autres mesures financiers, le montant
dans le fonds coopératif de développement représentant le
totale des remboursements effectués sur
les 10 ans ne suffira plus au remboursement entier
du crédit originaire. Cette situation est du tout au delà
du contrôle des partis au projet et en particulier des utilisateurs.
Une décision sur comment ce
risque sera couvert doit donc être prise au moment du financement du
projet.
Le crédit sans intérêts sera exprimé
dans la monnaie formelle locale, le CFA.
CRÉDIT EN CFA
Lorsque le crédit
est exprimé en CFA, la banque extérieure doit obtenir
l’accord du
bailleur de fonds externe à ce que le montant au moment du remboursement puisse
être inférieur à la valeur originaire exprimée en €.
Ils y ont quatre possibilités:
1) Les bailleurs de fonds ou
leurs gouvernements
confirment formellement leur disponibilité à accepter ce risque et d’autoriser l’amortissement
la différence en forme de don.l de
2) Les bailleurs de fonds
acceptent un prolongement de la période pour le remboursement jusqu’à ce que le
montant total dans le fonds coopératif ait la valeur exprimée en € de du crédit originaire. Ceci peut porter
à une situation “win win” car le montant disponible pour le recyclage
des micro-crédits resterait sur un niveau élevé pendant une période plus longue.
En considération des versements mensuels additionaux les usagers
bénéficieront d’un montant supérieur en forme de micro-crédits.
3) Les bailleurs
de fonds demandent le remboursement du montant disponible dans le Fonds
Coopératif au moment de l’échéance et que la différence soit accumulée pendant
les mois suivants jusqu’à ce que l’équivalent exprimé en € ne soit rejointe. Cette solution est négative aux utilisateurs lesquels, pendant une période plus
ou moins longue selon l’inflation qui aura eu lieu pendant les dix ans
précédents, ne pourront plus bénéficier des
micro-crédits recyclé,
et le développement continu local subirait un ralentissement au point même de
s’arrêter.
-35-
4) Les bailleurs de fonds
demandent le
remboursement du montant disponible dans le fonds coopératif de développement
au moment de l’échéance du crédit
mais sont disponibles
à réinvestir
l’éventuelle différence pour une deuxième période de dix ans. Ceci porterait à
une réduction des fonds à disposition des utilisateurs
pour le renouvellement
et/ou extensions de leurs structures capitales à l’échéance de 20 ans, mais
n’aurait aucun effet négatif sur le développement continu aux termes du projet.
-36-
2.11 LES ASSURANCES ET LE FORFAIT EN FORME DE DON AU CAS DE PERTE
ET OU ENDOMMAGEMENT DES STRUCTURES CAPITALES
Ce projet prévoit une stabilité
politique dans la zone du projet durant au moins la première période
de 10 ans du
crédit initiale sans intérêts.
Le coordonnateur est tenu à faire
assurer, au cas qu’il y existe la possibilité, les structures capitales
installées contre les Actes de Dieu telles la foudre, les ouragans ou les
tremblements de terre. Il est en général pourtant très difficile de
les assurer contre la
perte ou l’endommagement causées par Acte d’Autorité Politique ou militaire,
la guerre civile, et les grèves. Même s’il y eût telle possibilité, le coût de
l’assurance serait tellement élevé qu’il constituerait une fuite financière
continue de la zone du projet, ce qui est exactement ce que le projet cherche à
combattre.
Les conséquences
qui se passeraient au cas de
perte ou endommagement des structures capitales avant le remboursement du crédit
décennale originaire doivent
donc être discutées au moment du
financement du projet.
Les partenaires bénéficiaires
du projet sont pauvres, tandis que la perte ou l’endommagement dont il s’agit a des
causes du tout au delà de leur contrôle. Demander à ces gens pauvres de
rembourser
un crédit
à distance de 10 ans pour des structures capitales qu’ils auraient perdues pour
de raisons au-delà de leur contrôle est en contradiction profonde avec les buts
à brève et à long terme du projet. Dans de certaines circonstances les
bailleurs de fonds pourront avoir à disposition une forme d’assurance à
couverture de tels événements
dans les pays pauvres. En ce cas, il devraient, à leurs frais
propres et en forme de don, s’assurer contre les risques en question.
Au cas toutefois d’absence d’une
telle couverture, les bailleurs de fonds devraient accepter, en présence de
perte ou
endommagement aux structures capitales due à des causes au delà du pouvoir et
contrôle des utilisateurs, que le crédit
sans intérêts soit converti en don et les utilisateurs
libérés de leurs obligations contractuelles.
Normalement, au moment de la perte
ou l’endommagement
pas assuré des structures capitales, les utilisateurs
auraient déjà fait des versements dans le fonds coopératif de développement et
donc remboursé une partie du crédit même.
Les bailleurs de fonds sont
tenus, avant l’entrée en vig
de l’accord
de financement,ueur ce contrat, à dire que les fonds déjà remboursés au
moment de la perte ou de l’endommagement en
question:
Doivent être réutilisés pour le
remplacement des biens en question.
Doivent être remboursés à la fin
de la période de dix ans comme originairement prévu.
Doivent être remboursés tout de
suite.
Sujet toujours à une analyse de
la situation politique, s’ils doivent être réintégrés par un nouveau crédit
permettant le remplacement des structures capitales et lea
remise en activité du projet.
-37-
2.12 LA CIRCULATION DES INFORMATIONS
Le projet prévoit trois lignes de
base pour la circulation d’informations relevantes au projet.
a) Le transfert d’informations à
l’intérieur du projet.
Vertical, du coordonnateur (qui
s’occupera aussi de la liaison avec de partis extérieurs tels les autorités de
l’Education Nationale, les écoles, le Ministère de forages, les
commissions réservoir et retour vers le haut.
Horizontal, par exemple à
l’intérieur des systèmes SEL-LETS, entre les différents systèmes SEL-LETS groups, entre les commissions réservoir, et
entre les commissions forage
Une combinaison
des deux par exemple à travers la station radio prévue.du projet.
Un website propre du projet
principalement à
fourniture
d’informations
pour les activités dont au point b) et pour la
participation générale aux informations prévue au point (c)
b) Les consultants locaux, les
groupes d’activité, et les écoles.
-À travers des consultants locaux
avec de (souvent petites) entreprises établies avec l’aide
de micro-crédits sans intérêts. Les bureaux qui assisteront les gens locaux par exemple avec le choix de
la récolte, des
informations
sur les méthodes agricoles, des conseils professionnels
sur les questions de productivité etc.
-Bureaux de traduction établis
avec les
systèmes de micro-crédits sans intérêts à fin de rendre compréhensibles aux populations locales les
informations de leur intérêt.
-Groupes d’activité opérants dans
le cadre des systèmes SEL-LETS avec les partis dont au
point a) tels par exemple les Clubs de Santé, de groupes d’acteurs
-Les écoles, l’information
et cours pour
les enfants et, éventuellement, pour les adultes.
c) Transfert d’ informations de et vers de sources externes.
- Informations en entrée à travers les bureaux
informatiques crées comme entreprises (voir point
b- consultants locaux) ci-dessus, équipés de téléphones, fax, ordinateurs.
- Informations en sortie à
travers de websites culturaux et économiques (voir les expériences récentes en
Inde), ou de groupes d’intérêt voulant faire connaître leurs
activités culturelles et/ou leurs produits au monde extérieur, ou indépendamment ou à travers les bureaux
d’information.
-38-
d) Communication et monitorage
De relations
interdisciplinaires plutôt complexespeuvent se créer entre chacun
des secteurs spécifiques mentionnés et les autres. Pour citer
un exemple typique, pour faire fonctionner le système intégré d’assainissement
prévu, il faut que les ménages reçoivent d’informations sur
les bénéfices d’une hygièene
meilleure (Clubs de Santé), puis mettre à la pratique ce qu’ils ont appris et
procéder à l’installation de leur système de toilettes et, éventuellement de récolte
de l’eau pluviale. Un système d’inspection coopérative doit être établi. Un
rapport d’inspection de ménage doit être rédigé.
De femmes locales nommées par les Clubs de Santé doivent
être préparées dans d’ateliers organisationaux à
l’application du système de rapportage et
de donner conseils et aide aux usagers en faute. De femmes nommées
par les commission forage devront faire le
monitorage du travail des inspectrices locales. Une femme nommée
par toutes les commissions forage
ensemble devrait contrôler les travaux de monitorage des
animatrices à niveau de commission forage.
Les informations et les expériences devront être échangées soit verticalement
que horizontalement comme prévu au point a)
Les mêmes bénéficiares auront
besoin contemporanéament d’instruction sur
comment mieux recycler
leurs urines et, plus tard, leur excréta composté. Des
recommandations
de base seront établies pendant les ateliers organisationaux
bien que les individus, les commissions réservoir, ou le coordonnateur même
pourront obtenir l’aide de consultants comme prévu au point b). De structures coopératives
d’inspection
comme celles prévues pour l’hygièene
devront être mises en œuvre à fin que les principes puissent être correctement
appliqués.
2.13 RECYCLAGE DE FONDS ET IMPORTATION DE
BIENS DE PRODUCTION
Les achats
en monnaie formelle de biens de production devront en
général être effectués à l'étranger et les biens importés dans le pays ou la
zone du projet se trouve.
La première série de tels achats sera normalement couverte par le crédit originaire sans intérêts. Puisque le crédit est payé en Euro ou
d'autre monnaie internationale et converti dans la monnaie locale pour
l'exécution du projet, leur réconversion en monnaie internationale ne devrait
pas poser de problèmes.
Le montant de la valeur des biens de production nécessaires au projet
pourrait toutefois arriver à plusieurs fois (5 ou 6 fois de plus) la valeur du
crédit originaire exprimé en monnaie internationale, car l'argent disponible
est recyclé de façon continue.
Une condition préalable pour la concession d'un micro-credit aux termes
du Modele est, en générale, que le bénéficiare puisse au début vendre
quelques'uns de ses biens et services hors de la zone du projet pour gagner de
l'argent formel pour pouvoir rembourser son crédit dans la
monnaie nationale. Le bénéficiaire fait l'exportation de biens ou services hors
de la zone du projet, mais pas necessairement hors des frontières nationales.
Puisque les biens de production devront fréquemment être importés dans le pays ou le projet se trouve, une situation de fuite financière
d'argent formel national a lieu à couverture de la valuta internationale
necessaire à l'achat des biens de production. Telle fuite financière n'est pas
favourable, bien qu'elle puisse partiellement être équilibrée par
l'augmentation de la production nationale portant à une exigence réduite
d'importation de marchandise de l'étranger. Le fuite financière en question ne
peut d'ailleurs être complètement équilibrée que lorsque la zone du projet puisse progressivement exporter directement suffisament de biens et
services hors les frontières nationales pour gagner la valuta étrangère
nécessaire à faire face au coût de ses importations. Il est improbable que cela
puisse avoir lieu pendant les premières phases d'une application.
Le gouvernement local devra par conséquence, accepter au moment de
l'approbation d'un projet q'une perte financière provvisoire aura lieu pendant
les premières phases du projet. Le Ministère des Finances devra assurer
flexibilité administrative en autorisant la conversion de monnaie
formelle locale en valuta étrangère nécessaire à l'achat de biens de
production. Refus du Ministère de le faire porterait dans la pratique à des
retards sérieux de l'exécution du projet. Le plus rapidement les
fonds du projet peuvent être recyclés le plus rapidement la zone du projet se
developpera. Le coordonnateur du projet, d'ailleurs, est tenu à chercher à
réduire la fuite financière de monnaie formelle locale en achetant là où
possible les biens de production faits dans le pays ou le projet
se situe ou ceux qui y ont déja été importés.
Le schema suivant assurera un bilan import/export zéro du projet pour
les finances nationales pendant l'exécution du projet, et un crédit permanent à
long terme:
Premières deux années : zéro
Troisième année, export au moins 35% de la valeur importée.
Quatrième année, export au moins 50% de la valeur importée.
Cinquième année, export au moins 75% de la valeur importée.
Sixième année, export au moins 100% de la valeur
importée.
Septième année, export au moins 125% de la valeur importée.
Huitième année et années suivantes, export au moins 150% de la
valeur importée.
-39
3. Les
Œuvres prÉvues et leurs consÉquences
3.1 Les
structures d’Éducation À l’hygiÈne
Environs 350 Clubs volontaires de
Santé sont établis dans la zone du projet. Les membres de chaque Club, hommes
compris, suivront un cours d’une durée d’au moins six mois. Pendant le cours,
des aspects de l’hygiène de base sont traités sous la direction d’une
animatrice préparée par l’ONG Africa A.H.E.A.D
Les animatrices et les matériaux
à utiliser seront préparés au cours d’un atelier organisatif.
Les structures, les règlements et
les aspects administratifs des Clubs seront également définis au cours d’ateliers
organisatifs.
Annexe 7 donne des détails de base sur les cours en question. Cette information est
sujette à adaptation
aux exigences
de la zone du projet exprimées par les populations.
Les Clubs de Santé continueront à
se rencontrer suite à la terminaison des cours. Leur rôle est
indispensable au succès du projet, car ils servent comme forum pour
l’identification des exigences des communautés, pour le
planning et l’implémentation des œuvres, et au développement d’un sens d’unité
et coopération essentiel au succès du projet. Les Clubs constituent une plate-forme
pour l’organisation des femmes qu’elles puissent participer activement aux
travaux pendant les réunions à niveau de commission réservoir, exprimer leurs
voix en bloc, et occuper de positions administratives d’importance dans les
différentes structures.
Ils nommeront
au moins
une de ses membres à se préparer à faire d’inspectrice des installations
sanitaires, de fourniture en eau et de recyclage des ordures des ménages.
Les Clubs exprimeront aussi des
propositions pour la discussion su les aspects touchant l’hygiène et la santé
en général pas encore traités, pour l’approfondissement ultérieur de ceux déjà
discutés, et pour un système de rappels qui tienne compte des exigences
particulières des nouvelles générations et en particulier des jeunes filles.
Les Clubs serviront de centre de
contrôle primaire de la santé des enfants.
Un système d’inspection des
installations individuelles d’assainissement, de fourniture en
eau et de recyclage
des ordures auprès des ménages sera établi.
La qualité de l’eau potable
disponible sera sujette à contrôle systématique effectué auprès d’une
clinique locale utilisant éequipements fournis par le projet.
Des cours systématiques en
hygiène seront introduits dans toutes les écoles dan la zone
du projet. Ils auront le support des autorités de
-40-
3.2 Les
structures de l’assainissement
Pour un diagramme du système de recyclage
des urines, de l’excréta, et des ordures solides voir:
DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
Le système est basé sur la
séparation de l’urine, de l’excréta, des eaux usées et des ordures.
Dans les zones urbaines, et en
particulier à Gamboula et Dédé, lorsque le ménage n’ait pas de jardin, l’urine
et les eaux usées peuvent être recyclés comme fertilisant pour de
jardins verticaux fabriqués de blocs en composites de gypse dans le cadre
des systèmes SEL-LETS locaux.
Les systèmes sanitaires seront
dans la plupart des cas individuels au niveau de ménage selon les exigences
et les habitudes des utilisateurs. On
prévoit aussi l’éventuelle construction de toilettes publiques par exemple dans
les places des marchés. La gestion de ces structures serait mise dans les mains d’entrepreneurs préparés pendant les ateliers
organisationaux.
Une petite construction
ou salle sanitaire comprendra trois réservoirs construits en composites de
gypse. L’un en
sera pour l’urine. Les deux autres pour le compostage aérobic
de l’excréta. Les structures de support des chambres, les urinoirs pour les
hommes et les toilettes mêmes seront fournis par les unités locales de
production d’articles en composites de gypse travaillant dans le cadre des
systèmes de monnaies locales SEL-LETS. La construction des chambres et
l’installation des systèmes seront mises en exécution par des constructeurs individuels
ou de
coopératives locales travaillant dans le cadre des
systèmes de monnaies locales SEL-LETS,
formées
à travers un atelier
organisationnel.
Presque le système sanitaire
entier peut être mis en œuvre dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS avec
100% de valeur ajoutée locale sans besoin d’argent formel.
Les toilettes seront équipées de moyens de lavage pour l’hygiène personnelle.
Une petite quantité de chaux
vive, de cendre, ou de sciure pourrait être ajoutée au réservoir de l’urine une
ou deux fois par jour et à l’excréta. Le contenu du réservoir d’urine peut être
vidé en tout moment. Une mélange d’une part urine et 10 parts eau (usée) peut
être utilisée directement pour l’arrosage des verdures et les arbres fruitiers
et la fertilisation de la terre. Ce produit important de bonne qualité
est capable de redoubler la production d’un jardin de ménage. Un ménage à 5
membres en produit 25m3 de cette mélange
fertilisante par
an environs.
Les ménages qui ne veulent pas ou ne
peuvent pas disposer de leur urine demanderont à d’opérateurs entrepreneurs de le
faire dans le cadre des systèmes SEL-LETS. On prévoit en particulier un tel
service dans la ville de Gamboula où les ménages peuvent manquer soit d’un
jardin soit d’un toit plat pour un jardin vertical.
Pour ce qui concerne le système à
double réservoir de compostage de l’excréta, un réservoir aérobic
utilisé jusqu’à ce qu’il ne soit rempli. Il est fermé et laissé à se composter
–41-
pendant les 12 mois suivants,
jusqu’à ce que le deuxième réservoir ne soit rempli. À ce moment on vide le premier
réservoir dont le contenu est devenu de la terre à compostage saine et
sans odeur de valeur pour l’aération de la terre (soil conditioning). On reccommence le cycle avec le premier
réservoir, en laissant le deuxième à se composter.
Le compostage se réduit à une brouettée
par personne adulte par an. Les ménages ne pouvant ou ne voulant pas disposer
du compostage elles mêmes pourront le faire à travers les systèmes SEL-LETS
comme pour l’urine. Le compostage pourtant doit avoir lieu à niveau de ménage à
fin d’éviter tout risque de contamination, des
eaux et de la terre et de maladies aux personnes.
Les matériaux organiques autres que
l’urine et l’excréta seront compostés dans des boîtes de compostage simples
construites et fournies dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Ces matériaux
organiques pourront aussi être pris en charge par des entrepreneurs sous les
systèmes SEL-LETS. Cependant, une poule seule peut
consumer les restes de verdure et de repas produites par un ménage. 40 poules à
niveau de commission réservoir offrent déjà l’occasion pour
créer une petite entreprise.
Dans les zones rurales, les eaux
usées provenantes de la cuisine et des activités domestiques peuvent être recueillies
dans un réservoir en composites de gypse et distribuées dans le jardin une fois
par jour, en évitant la formation de concentrations d’eaux stagnantes.
Comme déjà dit elles peuvent d’ailleurs aussi être ajoutées à
l’urine.
Les utilisateurs
qui n’ont pas la possibilité de disposer de leurs eaux usées directement pourront
se servir des structures de récolte prévues dans le cadre des
systèmes SEL-LETS.
Dans les zones urbaines, et en
particulier dans la ville de Gamboula, il se peut que les eaux usées doivent
être prises en charge chaque jour (éventuellement avec les urines) et emportées
en campagne ou elles peuvent être directement recyclées.
Ces travaux seront exécutés dans le cadre des systèmes SEL-LETS.
Les ordures solides
non-organiques seront recyclées par
de centres de recyclage
constitués dans le cadre des systèmes SEL-LETS, créant encore plus valeur
ajoutée locale. Dans les communautés plus grandes, comme Gamboula, Dédé et
Bamba, les centres pourront s’y spécialiser. Les frais de la récolte
des ordures dépendront du matériel en question. La récolte
de matériaux plus difficiles ou dangereux pour le milieu coûtera plus
chère (mais toujours dans les monnaies locales SEL-LETS) que celle des
matériaux normaux. L’éventuelle récolte de restes médicales des cliniques sera objet d’une négociation
à part.
De services appropriés
d’assainissement, cas échéant, dans les écoles et les cliniques dans la zone du
projet, sont compris dans le projet base.
L’établissement du système entier
de récolte
des ordures organiques et solides ci-dessus prévu sera objet d’ ateliers organisationaux suivant le
système du brésilien
Clodomir Santos de Morais.
Pour des références
utiles sur les systèmes sanitaires de compostage à sec avec séparation d’urine
et excréta voir:
a) Winblad Uno et al, "Ecological
Sanitation", SIDA (Swedish International Development Cooperation Agency),
Stockholm 1998. ISBN 91 586 76 12 0
b) Del Porto David & Steinfeld Carol, "The composting toilet system
book", CEPP (Center for Ecological Pollution Prevention), Concord
Massachusetts 1999. ISBN 0-9666783-0-3
c) Sawyer Ron (editor), "Closing the Loop - Ecological sanitation for food
security",UNDP-SIDA, Mexico 2000. ISBN 91-586-8935-4
-42-
3.3 Les
usines de production d’articles en Composites
de gypse.
Le projet demande la fourniture
de beaucoup de réservoirs, récipients, matériaux pour puits,
toilettes, fourneaux, structures de support pour la construction.
Beaucoup de ces produits sont
faits traditionnellemen
en béton avec de matériaux qui doivent être payés en monnaie formelle et qui ne
sont pas disponibles au niveau local. Le béton et le ciments
sont mauvais pour le milieu. Ils sont difficiles si non impossibles à recycler
après l’utilisation.
De réservoirs en béton peuvent coûter jusqu’à €4000, ceux métalliques en tôle
doivent souvent être importés en créant fuite financière de la zone du projet.
Ils ne sont pas d’ailleurs hygiéniques. Les produits en béton
sont sujets à des fautes de production. Ils sont souvent difficiles à réparer.
Ils sont lourds et difficiles à transporter.
Une alternative pratique à
l’utilisation du béton est offerte par des
technologies modernes
telles les composites de gypse. Unités de
production d’articles en composites de gypse peuvent être établies là où
existent de sources locales de gypse (CaSO4 + H2O) ou anhydrite (CaSO4 + 1/2
H2O), qui sont très communes dans toutes les régions du monde.
Avec le composites de gypse on peut fabriquer de réservoirs hygiéniques,
toilettes, matériaux pour puits et de nombreux autres produits économiques et
durables. Il s’agit de technologies qui peuvent être transférées très
facilement à la région. Elles sont mises
gratuitement à la disposition de projets de développement exécutés en
bonne foi.
Les unités de production de
produits en composites de gypse peuvent faire une grande contribution à
l’économie régionale suite à la terminaison de
l’installation des structures prévues danse
ce projet. Elles devront d’abord produire la plupart
des produits nécessaires au projet même. Puisque tels produits sont faits avec
100% de valeur ajoutée locale, ils peuvent être fabriqués, installés, et
maintenus dans le cadre des système de monnaies locales sans
avoir besoin d’aucun argent formel.
Les unités de production en
xomposites de gypse resteront donc des structures industrielles permanentes.
Par la suite elles pourront fabriquer par exemple des structures portantes pour
les habitations en substitution du bois et d’autres
matériaux importés dans la zone, contribuant soit à la réduction de la
déforestation soit à l’élimination de la fuite financière. Le
matériel peut même être adopté pour la protection des
constructions traditionnelle
en boue et adobe contre les éléments.
On se servira des composites de gypse
d’ailleurs aussi pour la fabrication de fourneaux de cuisine à rendement élevé,
capables
d’une résistance thermique jusqu’à 500 degrés C. Le recyclage de la fumée autour de la casserole sera incorporéi
dans le dessin qui prévoit une amélioration importante des conditions
sanitaires dans les cuisines des ménages en éliminant la fumée dans
l’environnement et le risque de feu et de blessures doméstiques. Les fourneaux
pourront être portés à main avec de l’eau bouillante dans la marmite
et avec
du feu actif sans risque de provoquer de blessures. Ils pourront fonctionner
avec tous
les combustibles. Le
projet prévoit pourtant la fabrication à niveau local de mini-briquettes faites à
partir des déchets locaux et de biomasse
cultivée
localement à ce but.
-43-
Les composites de gypse
pourraient être incorporées dans la construction de fourneaux solaires
fabriqués eux aussi dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS au cas où la
préparation des aliments de jour ne soit pas en contraste pas avec les traditions du lieu.
Le coût très modeste
des unités de production d’articles en composites de gypse est
couvert par une voix à part au bilan, où il a
la forme d’un crédit
sans intérêts de la durée de trois ans. Le coût de la préparation des toutes premières
moules pour chaque produit peut arriver à € 7000 la pièce. La gamme de produits
que chaque unité de production pourrait construire sera, donc, au début plutôt
réduite. Priorité sera accordée aux produits nécessaires à l’exécution du
projet. Chaque unité de production ne se spécialisera dans la production que de
deux ou trois articles. Copies successives des moules sont très
économiques à faire.
Le système entier de gestion du procédé
de production des articles en composites de gypse à partir de la gestion des
dépôts de gypse/anhydrite, la construction des usines, la production des
articles et leur installation sera établi pendant des ateliers organisationaux (organisation workshops) suivant
la méthode de Clodomir Santos de Morais, pour lesquels on a prévu une voix à
part au bilan.
Les détails seront décidés
pendant les ateliers mêmes. On prévoit toutefois que les unités de production
d’articles en composites de gypse soient à contenu très intensifs pour ce qui concerne la main-d’œuvre et très
réduit pour ce qui concerne les investissements en capital pour les équipements. Les produits peuvent être en effet
fabriqués
manuellement sans machines, avec une qualité de finissage occidentale.
Annexe 6 contient d’autres informations sur
le procédé des composites de gypse.
-44-
3.4 Les
structures de fourniture en eau potable
L’illustration suivante se réfère
aux structures
pour la fourniture en eau potable prévues:
DESSIN DES STRUCTURES DE
FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
La consommation d’eau dans la zone du
projet est actuellement parfois réduite
à moins de10
litres par personne par jour. L’eau est obtenue auprès de fontaines ( tres
rares dans la zone), puits et sources naturelles pas protégés. L’amibiase et
les vers intestinaux y sont endémiques.
La ville de Gamboula ne compte
que 4 forages et 5 points d’eau pour une population de l’ordre de 40.000. Certaines personnes ont des sources d’eau
aménagées. Le niveau prévu des nappes d’eau est
d’habitude 12 mètres environs. La plupart des structures à faire seraont constituées
donc de puits creusés à main et dûment couvertes
pour en assurer que l’eau reste saine.
Actuellement les puits ne sont ni couverts ni traités et les animaux
domestiques ont accès au points d’eau.
La situation dans les villages de
la zone est pire encore. Certains villages n’ont même pas de puits ni points
d’eau. Les habitants boivent directement les eaux des ruisseaux environnants.
Certains vont dans les villages environnants. Les eaux ne sont pas traitées.
Le projet prévoit aussi un
système généralisé de récolte des eaux pluviales à niveau de
ménage à fin d’augmenter la quantité d’eau disponible directement aux familles
pour les applications secondaires telles le lavage, la lessive,
et la toilette personnelle.
Le système prévu de recyclage
des urines et des eaux usées de ménage, pourront emporter
quelques 25m3 d’eau par an par ménage pour la fertilisation et l’arrosage des petites
cultures individuelles ( à côté des demeures ou éventuellement sur
les toits plats) .
Le système de fourniture en eau
sera décentralisé. De puits à grand diamètre seront creusés utilisant de
main-d’oeuvre, de matériaux, et de méthodes de construction locaux à fin que
tous les travaux puissent être réalisés dans le cadre des systèmes de monnaie
locale SEL-LETS.
De 6-9 pompes solaires
immergibles seront installées dans chaque puits. On recommande
l’utilisation des pompes à pistons à axe
horizontale (voir l’annexe 4 pour en avoir une description
complète) car elles ont été développées justement pour les pays
en voie de développement
avec de caractéristiques
qui permettent la distribution de l’eau potable sur de grandes distances et à des
hauteurs d’élévation
importantes. Chaque pompe livrera eau à un réservoir
servant une communauté de 200 personnes environs. Le puits
constitue le moyeu du système de fourniture en eau. Les tuyaux de refoulement
ses rayons.
-45-
Chaque école reécevra au moins un réservoir, éventuellement
de plus selon le nombre d’élèves. Les cliniques, pour redoubler leur sécurité en eau potable,
en recevront deux systèmes indépendants l’un à l’autre.
On préfère les systèmes de
pompage solaires à cause de leurs coûts
extrêmement réduits d’entretien et à cause de la grande pression dont elles
sont capables,
par exemple à fournir de l’eau d’un puits au fonds d’une vallée à un village
sur une colline à une distance de plusieurs kilomètres.
Chaque puits sera en plus doté
d’un système de pompes manuelles de réserve placées à côté du puits (voir à l’annexe
5 pour une description complète des
pompes manuelles préférées).
On prévoit que les pompes
manuelles puissent être fabriquées localement en composites de gypse. Elles
fourniront de l’eau
potable aux communautés pendant de longues périodes de mauvais temps ou au cas
de crise ou désastre.
Cas échéant, ou la culture locale
le demande, les puits seront équipés aussi d’une aire de lavage communale où
les femmes pourront faire la lessive.
La fourniture en eau potable
prévoit au
moins
Quand on se sert de l’énergie solaire, de périodes de
temps plus ou
moins mauvais où les pompes débiteront moins
d’eau ou même pas d’eau du tout doivent être prises en considération. Les réservoirs
doivent donc avoir une capacité suffisante pour la fourniture minimum en eau prévue (
Au cas où les usagers aient besoin de supplémentment
à leur fourniture en eau, ils pourront se servir des pompes
manuelles placées à côté de chaque puits.
Le projet prévoit en plus l’installation d’un
système de récolte de l’eau pluviale pour les
applications
qui ne demandent pas de l’eau potable. La récolte de l’eau pluviale est actuellement très peu pratiquée
dans la région bien qu’il y ait en moyen plus de 1000mm de pluie par an. Les maisons ont dimensions typiquement entre les 5m x 7m et les 8m x 12m. La superficie des
toits est, donc, d’au moins
35m2, suffisante pour capter 35m3 par an. Tenant toujours compte de la distribution saisonnière de la pluie et de son intensité pendant la période des pluies, de bonnes marges pour supplémenter
la fourniture en eau existent.
En ce qui concerne la récolte des eaux pluviales pour les applications agricoles on prévoit sa
réalisation sur initiative des entrepreneurs
locaux sur petite échelle avec des systèmes de réservoirs en
composites de gypse et la construction de petits bassins de stockage. Le but de ces travaux n’est pas
de créer un système étendu d’irrigation, mais de donner la possibilité d’un prolongement limité à la saison de
croissance. Les agriculteurs devraient en avoir de
-46-
meilleures marges de sécurité pour leur production et la possibilité de cultiver “cash crops” à valeur ajoutée
additionnelle utilisant l’irrigation à gouttes.
Les systèmes prévus de fourniture en eau seront mis en
place à travers des ateliers organisationaux suivant la méthodeécrit à l’annexemethode Moraisien dl 2.
-47-
3.5 Les dÉvelopPEments institutionaux
Les structures institutionnelles
prévues sont illustrées par les
documents suivants:
DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN
DU MOUVEMENT FINANCIER
ILLUSTRATION
DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT
ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE
CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
Le projet sert essentiellement à la création de structures
sociales. Le contenu détaillé des différents aspects du projet sont élaborés avec
les usagers eux-mêmes et mis en
exécution pendant les ateliers organisationaux Moraisiens. Ce sont les usagers qui décident ce qu’ils veulent faire.
Ils mettronteront fonctionner,
les maintiendront, les payeront et en deviendront les seuls
propriétaires.
On met en œuvre une culture
de maintenance durable avec de très forts encouragements au développement les ouvrages en exécution, les f
local.
Quelques structures à créer pendant les ateliers
sont les Clubs de Santé, les structures des monnaies locales, les fabrications avec
distribution et installation des produits en composites
de gypse, les
systèmes d’installation,
entretien et
administration des structures de fourniture en eau, les
structures pour
le recyclageau niveau de réservoir et de puits. des ordures organiques et non,
les structures pour la biomasse nécessaire pour les fourneaux, la banque locale et le système de micro-crédits, le fonctionnement des commissions
L’un des buts u projet est de
créer une "culture de l’entretien’’.
Micro-crédits
recyclés en continu sans intérêts fourniront de l’argent formel nécessaire au développement de la productivité locale.
Les autres
initiatives auront lieu dans le cadres des systèmes de monnaies locales institués.
Le capital disponible pour le recyclage d’argent formel en forme de micro-crédits
est constitué par:
a) Une part du crédit originaire jusqu’au moment où on n’en aura pas
besoin.
b) Les remboursements mensuels du crédit (€3 par ménage de 5
personnes par
mois).
c) Les
remboursements des Micro-crédits mêmes.
d) Le fonds d’entretien à long
terme.
e) Le fonds pour le
remplacement des biens en capital du système, qui s’accumulera suite
à la période décennale initiale et le remboursement totale du crédit sans intérêts.
Par exemple, lorsqu’une femme ait besoin d’une machine à
coudre pour faire des vêtements, elle
aura besoin d’argent formel pour acheter la
machine. Cet argent lui sera mis à disposition en forme d’un
micro-crédit sans intérêts.
Elle vendra quelques-uns des vêtements hors du
système local SEL-LETS pour gagner l’argent formel nécessaire au remboursement
de son crédit. Elle vendrait la partie restante de sa production dans le cadre du système de
monnaie locale. Main à main qu’elle rembourse l’argent formel dans le fonds Coopératif de Développement,
l’argent est tout de suite prêté à autre opérateur à fin que l’argent originaire puisse être recycléau niveau local.systématiquement
La section 2.04 de l’annexe 1
donne des informations sur
les structures du système de Micro-crédit system prévu pour ce projet.
-48-
L’établissement de systèmes de monnaie locale SEL-LETS
pour faire face au manque chronique d’argent “formel” dans les
communes de Haute-kadei et Basse-mboumbe est à la base du projet. Les systèmes SEL- LETS créent d’unités locales d’échange pour les biens et les services
produits localement. Ils éliminent à la base les problèmes souvent cités tels par
exemple:
"Il n’y a pas d’argent pour payer la préparation des comptes pour l’eau utilisée”
"Il n’y a pas d’argent
pour la récolte des contributions mensuelles”
"Les usagers n’ont pas d’argent pour payer leurs installations sanitaires".
Souvent tout ce qu’on a besoin est un système de
transfert de biens et de services locaux sans avoir besoin d’argent “formel”.
On prévoit que toute personne
qui ait l’âge
minimum pour arrêter les études soit enregistrée
comme membre des systèmes SEL-LETS locaux dans la zone
du projet,
car tout le
monde pourrait en dériver de bénéficess de. L’éclairage PV pour les études,
par exemple, sera financée au niveau de commission
réservoir, et payée par les usagers du territoire de la commission réservoir. D’autres
activités telles la réforestation initiatives pour la
communauté exécutées dans le cadre du projet. La participation active aux transactions dans la
monnaie locale est, toutefois, en principe volontaire sauf pour celles réalisées
pour le projet même. ou
la réconstruction des places des marchés pourront bénéficier la communauté entière, et
chaque membre (adulte) de la communauté devrait payer la propre cote L’adhésion obligatoire aux groupes SEL-LETS est
d’ailleurs nécessaire lorsqu’on achète ou vend de biens communs, par exemple du bois de forêts de propriété collective.
La plupart des transactions SEL- local est ouverte à la négociation.
libre entre les partis intéressés. On crée donc les conditions pour un
véritable marché ouvert et compétitif
dans le cadre d’un système financier global coopératif, sans intérêts et sans
inflation
Beaucoup de biens et services, ceux
fournis par les Clubs de Santé par exemple, ou bien ceux nécessaires à la construction des
services en eau potable et de la sanitation peuvent être fournis en monnaie locale
SEL-LETS.
Pour d’autres informations sur l’organisation des systèmes
SEL-LETS voir à l’annexe
8.
La constitution des systèmes de monnaies locales SEL-LETS demande
un effort organisatif très important. Elle s’effectuera à travers des
ateliers organisationaux suivant la méthode Moraisienne.
On
créera trois systèmes:
a) Le système sud, Gamboula et alentours. Ce système sera relativement grand car il comprend la
ville de Gamboula où le 60% de la population
de la région a résidence.
b) Le système nord, Kpengue-Kelou, beaucoup plus petit, basé
sur deux centres à déterminer, par exemple Dilapoko au centre et Botongo au
nord.
c) La commune de
On commencera avec ateliers pour la formation des structures administratives zone par zone:
-49-
a) Identification et préparation cadres.
b) Rédaction statuts.statutes
c) Enregistrement membres.
d) Commencement transactions.
Les trois systèmes auront les mêmes bases de calcul de leur valeur. Les trois monnaies seront donc interchangeables
tentr’elles, sujet toujours au
contrôle des responsables qui devront s’assurer qu’il n’y ai pas de fuite financière d’un système à l’autre.
-50-
3.6 L’éclairage,
tÉlÉvision et rÉfrigÉration.
Un système d’éclairage pour les étudiants sera
installé une fois une salle d’études ait été construite, dans le cadre du système
SEL-LETS local, au niveau de
commission réservoir. Son coût sera à la charge de tous les membres
répondant à la commission réservoir en
question.
La réserve au bilan dont à la phase 4 du projet prévoit l’installation de 350 systèmes.
L’achat d’un appareil TV fonctionnant à énergie
solaire pour les salles d’études dépendra de la décision des commissions réservoir locales qui devront
évaluer la quantité de matériel éducatif disponible dans la langue locale et si leur salle
d’études offre la sécurité nécessaire contre le vol et contre les éléments.
L’installation d’éclairage PV dans les écoles
dépendra des discussions qui auront lieu au niveau des
commissions réservoir où les écoles se
trouvent.
On a exprimé le besoin au niveau local de
cours d’instruction générale sérale, donc de la nécessité d’éclairage dans une ou
plusieurs salles de classe des écoles.
es
On n’a pas toutefois dindications détaillées des exigences réelles, qui devront être discutées à niveau des commissions
réservoir avec les populations.
rÉtant donné la quantitééduite d’écoles dans la zone (5) , l’éclairage des écoles sera couverte des réserves au bilan.
Pour ce qui concerne les éventuelles exigences
ide réfrigération de vaccins et médamentsc, la zone ne compte actuellement que deux centres de santé, dont on attend les détails, et un hôpital privé à Gamboula déjà fourni d’énergie électrique.
-51-
3.7 Les systÈmes d’Éclairage
domEstique
privÉs
L’éclairage actuel dans les ménages est en générale réalisée par de lampes à pétrole,
dont le coût mensuel passe selon les cas de €2 par mois à €20 par mois. L’achat de batteriese entre les €4 à €10 par mois. Ces dépenses constituent un
drainage financier grave d’argent formel de la zone du projet vers d’autres
destinations pour les radios coût. Dans
de telles conditions de marché,
les ménages pourront financer à travers la réduction des frais de pétrole et de
batteries l’achat de systèmes d’éclairage et de communication à
rendement plus élevé. Le projet constitue un
fonds qui permettra l’installation, à travers de crédits sans
intérêts, de systèmes mettant progressivementfin à la fuite financière en question.
Les commissions réservoir détermineront les priorités sociales pour la
distribution progressive de telles structuresau sort. Les fonds du projet ne
suffisent pas à fournir de telles structures directement à tout le monde. Le fonds au bilan ne suffit en effet que pour 150-200 systèmes
à fin de lancer les systèmes., par exemple par tirage
La vitesse de distribution des systèmes
dépendra de la période€ du remboursement des crédits. Une famille habituée à verser de 20-30 par mois pourrait en effectuer le remboursement utilisant ses épargnes en deux ans. Une famille plus pauvre
aurait besoin de plus de temps.
Le commencement de la distribution des systèmes solaires doméstiques
est prévue à la (dernière) phase 4 des travaux. Puisque
plusieurs activités actuellement sources
de fuites financières de la zone du projet auront lieu dans les monnaies locales, il est possible que
les familles aient plus d’argent formel disponible qu’auparavant. En
tel cas, elles pourraient former des coopératives
d’achat de systèmes
SHS au niveau de
commission réservoir où chaque famille verse un montant (par exemple) de €10 par mois dans un fonds
coopératif d’éclairage
solaire, ce
qui permettraitaprès 4-5 ans de la
naissance de
la coopérative
portant à l’élimination des fuites
financières
de la région
dues à
l’éclairage doméstique en 6-7 ans. à une famille sur 40 à
installer un système tous les 4-6 semaines. Cela signifie que chaque ménage
devrait être dotée d’un système solaire
-52-
3.8 Les contributions et les frais de gestion.
Les graphiques suivantes constituent partie intégrale de ce projet:
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe
3)
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
Le projet sera financé par un crédit sans intérêts
pour une période de 10 ans. Les ménages rembourseront€ 3 par ménage de 5 par mois,
qui servira:
- au remboursement du crédit même. Jusqu’à l’expiration de la période de 10 ans, l’argent remboursé chaque mois sera recyclé sans intérêts en forme de
micro-crédits déstinés exclusivement à l’expansion
de la capacité productive locale.
- au paiement des frais en argent formel d’entretien, y compris le
salaire du coordonnateur et du consultant,
les frais des pièces d’entretien nécessairement importées, les frais de transport. Les biens et les services fournis au projet par les
habitants,
par exemple ceux de l’inspection au niveau local, des travaux d’entretien, et des commissions réservoir (sauf l’équivalent de €5 par mois) seront payés dans
les monnaies locales.
- à la constitution d’un fonds de réserve
pour l’entretien à très long terme. Ce fonds sera recyclé
dès
qu’on n’en aura besoin. lui aussi à condition que le capital soit disponible
Une fois que le crédit de base ait été remboursé, les versements mensuels continus des familles dans
le fonds coopératif de développement créeront à leur fois un fonds important destiné à l’extension des services de base prévus dans le
projet.
Le coût des
unités de production d’articles en composites de gypse est couvert des crédits
sans intérêts
remboursablessur
Ce capital peut être recyclé 4 ans. lui aussi systématiquement
main à main il est remboursé.
Les familles de la zone du
projet qui
déjà dépensent €2 par semaine (€8 par mois) sur de combustibles pour la cuisine pourront couvrir
les remboursements aux termes du projet des épargnes faites sur les frais de
cuisine obtenues à travers l’utilisation de fourneaux à rendement plus élevé fabriqués et alimentés dans le cadre des
systèmes de monnaie locale établis.
D’autre part, en campagne les femmes vont souvent chercher le bois dont elles ont besoin pour la
cuisine. Elles n’ont pas de frais directs de combustible. En ce cas, elles “font
des épargnes” à travers une forte
réduction de l’effort
de récolte du bois et du
temps qu’elles y dépensent.
-53-
À travers les systèmes de recyclage prévus, que ce soit la
réutilisation directe des urines et de l’excréta ou bien le recyclage des autres ordures, on créera de nouvelles sources de valeur ajoutée locale à cause du fait que
les opérations de récolte et du traitement des
ordures ont lieu dans le cadre de l’économie locale.
-54-
4. Work Plan de travail
4.1
La première
On établit contact avec les
fournisseurs potentiels des technologies
demandées.
phase est réalisée avant la présentation formelle du projet, à travers la récolte des détails les plus
importants et la rédaction d’un
premier bilan indicatif. Le coordonnateuror établira contact avec les populations locales pour discuter leurs exigences générales et leur disponibilité à accepter les cinq principes de base sans
lesquels les projets autofinançants ne peuvent pas avoir lieu.
4.1.1 L’acceptation des Clubs d’Hygiène. Les clubs
servent soit pour les cours en hygiène de base soit pour créer une plate-forme
pour les femmes, afin
qu’elles puissent s’organiser, s’exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle important dans les différentes structures
prévues. Il s’agit d’un moyens constructif pour faire face au problème du “genre” (gender).
4.1.2 La disponibilité à payer au moins €3 par mois par
famille de 5 membres dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvre l’ensemble des services de base
prévus (l’éducation à l’hygiène, la fourniture en eau potable, l’assainissement, la récolte des ordures, les
fourneaux à
rendement élevé etc.)
4.1.3 L’acceptation des systèmes de monnaie locale SEL-LETS, qui
permettent le
paiement de biens et services
locaux sans besoin d’argent formel.
4.1.4 L’acceptation d’un procédé de
fabrication locale utilisant des composites de gypse à fin que la
plupart des produits nécessaires puissent être
fabriqués localement avec 100% de valeur joutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS.
4.1.5 L’acceptation de systèmes de toilettes à sec
à compostage avec la
séparation d’urine et excréta. Les questions concernants la forme, la
couleur, et le finissage des structures, et e
niveau dl
préféré’intimitée
d’ailleurs
décidées par les usagers mêmes. Les systèmes à sec de recyclage serontau niveau de ménage
sont nécessaires pour la solution des problèmes de l’assainissement de la terre et des eaux de surface et
souterraines.
On prépare une carte de la zone du projet, et une carte détaillée des
centres les plus importants.
Annexe 03 contiennent les cartes suivantes:
a) carte de
b) carte de la zone du projet
c) carte de la ville de Gamboula
On rédige le projet pour présentation.
On établit la ONG Nouveaux Horizons Kadei
Aucun bilan n’est prévu pour les travaux de
première phase.
-55-
4.2 DeuxiÈme phase : durÉe 9 mois environs
Voir les graphiques suivantes:
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
Cette phase est la plus critique, car on y lance la formation des structures de base nécessaires au
fonctionnement du système à travers une série d’ateliers organisationaux.
L’ordre de séquence des ateliers est aussi très important. On commence avec les Clubs
de Santé à fin de donner
occasion aux femmes de s’organiser. Par la suite on peut procéder à la
constitution des commissions
réservoir, le cœeur battant du système. La troisième
structure à créer est le système SEL-LETS, suivie par celle des micro-crédits, les usines
de fabricage des articles en composites de gypse, les structures de
fourniture en eau, les systèmes de recyclage et
de la station radio.
-56-
4.2.0 Virement de fonds
On prépare un plan pour les virements de la part des
bailleurs de fonds à l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.
telle (voir atelier 4.2.4). Les
fonds devront donc être mis initialement à disposition de l’ONG auprès d’une structure
appropriée à Berberati ou à Bangui
-57-
4.2.1 Clubs de SantÉ et ÉDUCATIONÉducation À l’hygiÈne
4.2.1.1
Clubs de
Santé
Les Clubs de Santé devront constituer une plate-forme socialement acceptable pour habituer les
populations, et en particulier les femmes, à travailler ensemble, ce qui est à la base du succès du projet. Ils constitueront un forum pour les femmes, les aidant
à l’identification des besoins de la communauté et à faire le planning des phases successives avec la plaine participation des
femmes.
On tiendra trois ateliers organisationaux (un pour le secteur Nord, un pour la zone de
Gamboula au sud,
un dans la
commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau générale du matériel, des animatrices du Ministère de clubs individuels.
Participation indicative (des trois groupes dans l’ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant pour le programme indicatif de
Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs)
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère
de
350 femmes animatrices responsablesau niveau des futures Commissions réservoir
Durée de chaque atelier: trois semaines environs
Les structures que les ateliers devraient sortir:
a) Une structure de coordination du système :
-avec le coordonnateur du projet.
-au niveau des secteurs Nord, Sud, et Kadei du projet.
-avec le Ministère de
-entre les animatrices du Ministère et les responsables. locales
- les statuts. et
règles des Clubs
b) Une structure du matériel.
- discussion avec de membres potentiels des groupes.
- définition du contenu des cours selon les exigences. locales
- adaptation du matériel selon les usances et cultures locales (illustrations,
langue etc..etc)
utilisant les styles.stiles artistiques de la zone de
Gamboula
- préparation effective du matériel des cours.
- distribution du matériel.
c) Une structure de la méthode.
- Comment se servir du matériel.
- Le rôle. des animatrices du
Ministère
- Le rôle .des responsables des communautés
-58-
- Exercices pratiques.
- Comment convoquer et guider les leçons individuelles.
- Le suivi du travail des groupes après la
conclusion des cours.
d) Une structure de la communication :
- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur, responsablee Clubs, responsable Ministère, femmes responsables.locales)
- Horizontale, entre responsables
l.ocales, (futur) programme radio
e) Une structure au niveau de chaque commission
réservoir :
- Le paiement de la responsable.
locale suite à la formation des
monnaies locales
- Les rapports entre la responsable.
locale et la (future) Commission Réservoir
- Les rapports entre la responsable
zone. locale et l’animatrice du
Ministère responsable de sa
- Discussion avec les personnes intéressées niveau de la (future)
Commission Réservoir.
- L’enregistrement. des
participants aux cours
- L’organisation pratique des leçons et des réunions successives.
4.2.1.2 Cours d’éducation
à
l’hygiène aux
écoles
On tiendra un atelier organisationnel
au niveau générale
du matériel, des animatrices du
Ministère de selon les principes de
Clodomir de Santo de Morais pour la préparation
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant pour le programme indicatif de
Représentant du Ministère de
Représentant du Ministère de l’instruction publique.
Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs).
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère
de .qui assisteront aux
sessions
30 professeurs animateurs à niveau d’école.
Durée de l’atelier: trois.
semaines environs
Les structures que le atelier devrait sortir:
a) Une structure de coordination du système :
- avec le coordonnateur du projet.
- avec le Ministère de
- avec le Ministère de l’instruction publique.
- entre les animatrices du Ministère de la santé et des
commissions professeurs.
b) Une structure du
matériel :
- définition du contenu des cours selon les différents
niveaux des écoliers.
- adaptation du matériel selon les âges (illustrations, langue etc.)
- préparation effective du matériel des cours.
-59-
c) Une structure de la méthode :
- Comment se servir du matériel.
- Le rôle. des
animatrices du Ministère
- Le rôle. des
professeurs
- Le planning des cours.
- La continuité.
d) Une structure de la communication :
- Verticale, a niveau de projet (coordonnateur, responsables. Ministères, commissions professeurs)
- Horizontale, entre commissions
professeurs et les familles, (futur) programme radio.
-60-
4.2.2 Les structures sociales locales
On tiendra cinq ateliers organisationaux
(deux pour le secteur Nord, deux pour
la zone de Gamboula au sud, un dans
Participation indicative (des cinq groupes dans
l’ensemble)
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant Manning.
2 Représentants ONG Nouveaux Horizons Kadei.
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).
1750 personnes (principalement à prendre responsabilité
femmes) qui auront indiqué
leur intérêt .générale à faire partie des
commissions réservoir pour
l’administration locale des structures, dont le 35% indiquées par les chefs de rayon, 65%
indiquées par les Clubs Santé
Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.
Les structures que les ateliers devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale des commissions
réservoir et des commissions puits:
- Statuts.Statutes
- Règles .
- Financement.
- Responsabilités.
b) Organisation :
- Réunions.
- Utilisation réservoirs.
c) Coordination :
- SEL-LETS
local.
- Commission puits.
- .Écoles locales
-
Cliniques/hôpital.
- Système recyclage.
- Système micro-crédits.
d) Communication:
- Vertical: coordonnateur.
- Horizontal: avec les +/- 40 ménages locaux.
e) Initiatives
individuelles.
-61-
4.2.3 Structures des systèmes SEL-LETS
On tiendra trois ateliers organisationaux (un pour le secteur Nord, un pour la zone de
Gamboula au sud,
un pour la commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la
préparation des structures pour l’application des systèmes à monnaie locale
SEL-LETS.
Participation indicative
(des trois groupes dans l’ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
2 Représentants ONG Nouveaux Horizons Kadei
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs)
100 personnes qui auront indiqué leur intérêt a
faire les enregistrements des transactions
400 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur
intérêt à faire d’animation à niveau des commissions
réservoir.
Durée de chaque atelier: six semaines environs.
Les structures que les ateliers devraient
sortir:
a) Définition de la forme sociale :
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles. et
administratives
- Financement.
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles.
b) Une structure pour l’enregistrement : des transactions
-Locaux travail.
-Adaptation ambiances contre éléments et poussières.
-Mesures pour la
de l’sécurité.information
-L’achat ordinateurs, imprimantes., et
branchement électrique éventuellement à
panneaux PV
-La distribution des structures physiques : boîtes
SEL; plaques,
.affiches
-La préparation des chèques (ou autres documents
d’échange).
-La publication des services disponibles.
c) Les rapports avec les usagers :
-Les réunions informatives au niveau de commission
réservoir.
-La présentation du coordonnateur local.
-L’enregistrement des membres.
-La distribution des chèques (ou autres
documents d’échange).
-Le commencement des transactions.
d) Une structure de la communication :
- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, responsables,. enregistrement transactions, animateurs à niveau de commission réservoir,
usager final)
- Horizontale, entre les responsables. à
chaque niveau
- Horizontale, avec les responsables
.des autres monnaies locales
- Commerciale, radio, website etc.
-62-
4.2.4 Structures des systÈmes de micro-crÉdit
au
conseil de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei, lesquels seront d’ailleurs
invités à participer à
l’atelier.
La banque se fera payer ses services dans les monnaies
locales SEL-LETS. Elle pourra utiliser ses crédits en LETS pour acheters des biens et de services dans la zone du projet
et les revendre pour de monnaie formelle hors de
la zone même.
La banque pourra, par la suite et avec l’autorisation de la banque centrale
Centrafricaine, commencer des activités
bancaires traditionnelles pour le compte des ménages dans la zone du
projet.
On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais
pour la préparation des structures pour une
banque de Micro-Crédit et son
fonctionnement.
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant Manning.
2 Représentants de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei pour le compte des
bailleurs de fonds.
Un consultant financier, offert éventuellement par une banque
micro-crédits
extérieure.
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs).
6 personnes qualifiées, dont 3 indiquées par l’ONG Nouveaux
Horizons
Kadei et 3
par le coordonnateur.
350 personnes qui auront indiqué leur intérêt à être des animateurs de crédit, une personne
par
commission réservoir.
Durée du atelier: six semaines environs.
Les structures que l’atelier devrait sortir:
4.2.4.1 La
banque
a) Définition de la forme sociale :
- Statuts.Statutes
- Règles.
- Structures professionnelles. et
administratives
- Financement.
-63-
- Rapport avec les monnaies locales non formelles.
b) Les aspects physiques:
- Terrain.
- Bureau.
- Sécurité.
- Communications.
c) Les aspects financiers (Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds Coopératif doit être
distribué à chaque niveau)
-
Financements à intérêt général du projet ( structures de recyclageœuvres publiques)., initiatives productives plus importantes,
- Financements
à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits).
- Financements à
intérêt plus local (niveau de commission réservoir).
- Activités
bancaires traditionnelles.
4.2.4.2
L’organisation des travaux
a) Structure centrale.
b) Structure décentralisée.
- Préparation animateurs.
- Réunions au niveau de commission
réservoir.
c) Coordination :
- Systèmes SEL-LETS.
- Commissions réservoir.
- Coordonnateur projet.
d) Financements pour projets spécifiques :
- Rapports avec bailleurs de fonds.
e) Une structure de la communication :
- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, responsablesau niveau de
commission réservoir, usager final). enregistrement transactions, animateurs
- Commerciale, radio, website etc.
-64-
4.2.5 Usines POUR
On tiendra quatre Composites
de gypseateliers organisationaux (un pour le secteur Nord, deux pour la zone de Gamboula, un dans la commune Haute
Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais
pour la préparation des structures pour la production d’articles en .. En prévoit l’installation
de 4 unités de production
Participation indicative (des quatre groupes dans l’ensemble) :
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant pour les composites de
gypse.
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
1 Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs).
200 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt pendant de réunions à niveau de commissions réservoir à y participer, y
comprises +/- 50 personnes indiquées par les chefs de quartier.
Durée de chaque atelier: six semaines environs.
Les structures que les ateliers devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale :
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles .et administratives
- Financement.
- Rapport avec les monnaies locales.
b) Une structure de fourniture des matériaux:
- recherches géologiques.
-dépôt. gypse/anhydrite localisation, permis
-préparatifs pour son exploitation.
-logistiques.
-rapports avec les usines.
c) Une définition des articles à fabriquer (réservoirs, toilettes,
fourneaux,
fourneaux
solaires etc. :)
- contacts avec les autres unités de production.
- contacts avec les ménages.
- définition des exigences. :
articles et caractéristiques techniques
- définition des exigences.:
dessin, capacité de production
- définition du procédé nécessaire.
- préparation des moules.
- essais.
- décision sur les priorités à
accorder aux différents articles.
-65-
d) Une structure pour l’usine :
- Définition du terrain et des structures. nécessaires
- Dessin de l’usine.
- Mise en œuvre de l’usine.
- Acquisition des équipements nécessaires.
e) Une structure pour la production:
- L’organisation de la production.
- L’organisation commerciale.
f) Une structure pour l’installation:
- Rapport usine-installateurs.
- La formation des installateurs.
- La mise en œuvre des
installations.
- Le placement des puits/forages.
- Le suivi après vente.
g) Une structure de la communication:
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur projet, directeur usine, commission usine, installateurs,
clients finaux).
- Horizontale, entre unités de production.
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS.
- Commerciale, radio, website etc..etc
-66-
4.2.6 Les structures de récyclage
Un fonds spécial est prévu au bilan pour couvrir
les frais d’institution
des structures de recyclage prioritaires. Les fonds seront remboursés par les intéressésla
disposition
des usines pour les articles en composites de gypse. Ils auront la
forme de de
la même manière des dotations mises à crédits sans intérêts remboursables selon les
possibilités jugées réelles des participants aux ateliers organisationaux.
Les remboursements seront financés par les ventes de matériaux (fertilisants, compostage) hors de la zone du projet et de “l’exportation” de matériaux solides non
organiques qui ne sont pas retenus recyclables dans la zone
même.
Pour une illustration d’une possible structure générale
de récolte d’ordures voir:
DESSIN DES STRUCTURES DE
RECYCLAGE DES ORDURES .
On tiendra trois ateliers organisationaux (un pour le secteur Nord, un pour la zone de Gamboula, un dans la commune
Haute Kadei) selon les
principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de recyclage prévues.
Participation indicative (des trois groupes dans
l’ensemble) :
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant Manning.
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
1 Représentant ONG Nouveaux.
Horizons Kadei
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs).
200 personnes qui auront indiqué leur intérêt a y
participer.
Durée de chaque atelier: six semaines environs.
Les structures que les ateliers devraient
sortir:
a) Définition de la forme sociale:
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles. et administratives
- Financement et paiements rapports système .Micro-crédit
- Rapport avec les monnaies locales non formelles.
b) Analyse des besoins :
c) Une structure pour les centres de recyclage.
- Définition du terrain et des structures nécessaires.
- Formalités, permis.
- Dessin des centres.
- Mise en œuvre des centres.
- Acquisition des équipements nécessaires.
-67-
d) Une structure
pour la récolte ou déposition:
- Des urines.
- De l’excréta composté.
- Des eaux usées.
- Des autres ordures organiques.
- Des solides non organiques.
- Restes industrielles spéciales.
- Restes spéciales cliniques et hôpitaux.
- Qui fera quoi?
- Définition des zones individuelles.
- Définition des spécialisations.
e) Une structure commerciale:
- Définition des tarifs.applicables selon les différents matériaux
- Distribution urine et excréta composté.
- Recyclage .directe de certains matériaux
- Contacts pour l’exportation des matériaux non utilisables
localement.
f) Une structure de monitorage:
- Conditions sanitaires.
- Conditions écologiques.
- Conditions sécurité.
g) Une structure de la communication:
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur projet, directeurs centres, structures de récolte, clients finaux).
- Horizontale, entre centres.
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS.
- Commerciale, radio, website etc.
-68-
4.2.7
Structures pour pour les fourneaux
On tiendra un atelier organisationnelpur
les articles en composites de gypse selon les principes de
Clodomir de Santo de Morais pour
la préparation des
structures de production de
mini-briquettes et de biomasse pour les fourneaux à haut
rendement dont la production de la part des usines est
prévue.
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Lepour
les articles en composites de gypse.a consultant
Le consultant Manning.
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).
50 personnes qui auraient donné indication d’intérêt à la
production des mini-briquettes.
50 responsables. des
centres de recyclagerécyclage
200 personnes qui auront indiqué leur intérêt a y
participer à
la production de biomasse. pour les mini-briquettes
Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.
Les structures que le atelier devrait sortir:.
a) Une structure de coordination:
- Définition de la forme sociale.
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles. et administratives
- Financement et paiements.
- Rapport avec les monnaies locales non formelles.
b) Une analyse des exigences :
- analyse détaillée des systèmes actuelles.
- demande. dans la zone du projet
- éventuelle.
demande à l’extérieur de la zone du
projet
c) Analyse des ressources en biomasse: disponibles
d) Définition des recettes (mélanges) socialement
.acceptables
e) Création des structures physiques de production
briquettes.
f) Logistique:
- Apport et stockage matériaux.
- Distribution mini-briquettes.
g) Organisation culture: biomasse
h) Aspects financiers :
- Disponibilité
micro-crédits cultivateurs.
-
Disponibilité micro-crédits fabricants briquettes.
- Prix de distribution des briquettes selon les différentes mélanges.
-69-
4.2.8 Structure
pour
L’installation d’une station radio du projet fait
partie de la gestion des informations concernant le projet. Puisque pratiquement tout le monde dans la zone du projet dispose d’un appareil radio, la radio
représente un véhicule excellent pour la diffusion d’informations sur ce qui se
passe avec la réalisation du projet et la gestion des structures mises en
place.
La station pourrait être installée dans un village au centre de la zone du projet, par exemple Kpengue, limitant la
rayon de diffusion aux 30 kilomètres environs. Dans ce cas, la station devrait fonctionner à énergie photovoltaïque. Une station localisée à
Gamboula pourrait bénéficier de l’électricité ce qui porterait toutefois à
une nécessité de prévoir une distance de diffusion de 50
km vers le nord. La fourniture de l’électricité resterait dans les mains de
tiers et pourrait ne pas toujours être disponible.
La gestion de la station sera complètement autonome.
En ce qui concerne les programmes prévus, et sans vouloir
influencer l’indépendance
de l’atelier qui aura
lieu, ils
pourraient se baser sur les éléments suivants:
a) Diffusion d’informations sur les activités du
projet (bulletins journal) :
- Invitations à réunions de
structures (commissions réservoir, systèmes SEL-LETS etc..)
- Informations sur
les décisions prises pendant les réunions.
-
Informations sur le progrès avec l’installation des différentes structures.
- Informations sur les crédits sans intérêts concédés.
b) Informations de la part de groupes intéressés:
- Sur de nouvelles initiatives qu’on veut prendre.
- Sur le
développement d’initiatives
en cours de réalisation.
c) Informations sur les activités culturelles
et sportives dans la zone du projet.
d) Service émergences.
e) Promotion du projet
vers l’extérieur .
Financement :
L’institution de la station est couverte d’une voix
à part au bilan. Le remboursement
du crédit originaire
de la radio est inclu dans les frais de participation locaux des bénéficiaires
du projet.
- La main d’œuvre (travail) sera faite
dans le cadre des systèmes de monnaie locale.
- Les frais
exprimés en argent formel (électricité, frais de gestion des équipements)
devront être
remboursés sur les 3 ou 4 ans.
Comment :
a)
Récolte d’une petite contribution auprès des ménages
consommateur de courant électrique.
b)
Paiement pour services rendus aux habitants des
zones aux alentours immédiats.
c)
Publicité. de producteurs dans la zone du
projet vis à vis de marchés extérieurs
-70-
On tiendra un atelier organisationnel
selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation de la
structure pour l’installation et la gestion de la station radio du projet.
Participation indicative :
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant Manning.
1 Représentant du Ministère des Communications.
1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).
20 personnes qui auraient donné indication d’intérêt
à la participation à la gestion de la
station.
50 personnes qui auraient donné indication d’intérêt à la
production de programmes pour la station.
Durée de l’atelier: trois semaines environs.
Les structures que le atelier devrait sortir:
a) Une structure de coordination:
- Définition de la forme sociale.
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles. et administratives
- Financement et paiements.
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles.
b) Une analyse des exigences:
- analyse détaillée des exigences
.des structures individuelles du projet
- demande dans la zone du projet.
- éventuelle demande à l’extérieur de la zone du projet.
c) La structure matérielle:
- Le terrain.
- Les permis.
- Les
bureaux.
- Les
équipements de transmission.
- Les équipements de production et
stockage de programmes.
d) Logistique:
- Transport.
- Stockage matériaux.
-
Organisation réseau.
-71-
4.2.9 Structures en
eau potable
On tiendra un atelier organisationnel
.selon les principes de Clodomir de
Santo de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant Manning.
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets
futurs).
100 personnes qui auraient indiqué leur intérêt à creuser de puits/forages et
aux œuvres civiles y
associées.
30 personnes qui
auront indiqué leur intérêt à l’installation et à l’entretien des structures.
Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.
Les structures que le atelier devrait sortir:
a) Une structure de coordination :
- Définition de la forme sociale.
- Statuts.
- Règles.
- Structures professionnelles. et administratives
- Financement et paiements.
- Rapport avec les monnaies locales non formelles.
b) Une analyse des exigences:
(Voir annexe. 1 pour détails)
c) Recherches hydrogéologiques.
d) Préparation cartes géographiques avec :
- sites puits.
- sites réservoirs.
- tracées tuyaux.
e) Spécifications:
- Bases travail/dépôts.
- Puits.
- Pompes
solaires.
- Pompes manuelles.
- Margelles pompes manuelles.
- Aires lavage.
- Panneaux
solaires.
- Supports panneaux.
-72-
- Alentours puits.
- Pose tuyaux.
-
Installations réservoir.
-
Installations (éventuelles) de purification UV.
- Instructions pour
commissions puits.
- Instructions pour commissions réservoir.
f) Permis des autorités locales.
g) Les œuvres civiles:
- Base stockage équipements et matériaux.
- Formation d’équipes.
- Planification des œuvres à réaliser.
- Logistique.
- .Équipements et matériaux
h) L’installation des structures.
i) L’entretien:
- La formation de la structure d’entretien.
- Les rapports avec les fournisseurs.
- Importation et gestion pièces détachées.
- Planification entretien.
- Kits d’entretien.
- Système monitorage.
- Système statistique.
-73-
4.3 TroisiÈme phase, implÉMentation Éffective
DÉPENSES PRÉVUES PAR
TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
Les structures créées pendant la deuxième phase donnent exécution aux travaux qu’elles auront planifiés:
- Les cours des Clubs de Santé. - Les
cours d’éducation à l’hygiène aux écoles.
- L’opération
des systèmes
de monnaies locales SEL-LETS.
- Terminaison
construction composites
de gypse.des unités pour la production d’articles en
- La production d’articles en composites de
gypse.
- Start-up opération du
système des micro-créedits.
- Terminaison. de la construction des
centres de recyclage
- Commencement recyclage.
- Commencement
production des mini-briquettes pour la cuisine.
- Commencement culture de biomasse pour les briquettes.
- Creuser et équipement.
de puits et de forages
- Construction de
margelles
pour les pompes manuelles
supplémentaires.
- Construction des aires de lavage.
- Pose tuyaux de refoulement aux réservoirs.
- Installation réservoirs.
- Installation équipementpurification eau auprès
d’écoles et cliniques. de
- Commencement réseau récolte ordures. - Installation des panneaux PV et des pompes solaires.
- Installation des pompes manuelles.
- Commencement
de la production et de la distribution et installation des systèmes d’assainissement prévus.
-74-
4.4 QuatriÈme
phase : deuxiÈme niveau
d’implÉmentation.
- Production continue de produits en composites de gypse.
- PV
pour les étude.
Éclairage
- (Pro-memoria) Télévision
pour les
études.on PV
- (Pro-memoria) Éclairage PV aux écoles.
- Éclairage PV let réfrigération PV auprès des cliniques dans la zone du projet.
- .
Éventuelle purification d’eau
- (Pro-memoria) Commencement initiatives de conservation de la terre et and réforestation.
- (Pro-memoria) Commencement récolte des eaux pluviales.
DÉPENSES PRÉVUES PAR
TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES
PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES
PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES
DU HUITIÈME TRIMESTRE
-75-
5. Bilan indicatif
Dépenses (Capital) |
Phase |
Motant en € |
|
|
|
OW Clubs Santé (deux). |
2 |
30.000 |
Formation clubs santé. |
2 |
15.000 |
Matériel pour clubs santé. |
2 |
5.000 |
Formation
animatrices clubs santé. |
2 |
10.000 |
OW Cours
éducation à l’hygiène aux écoles. |
2 |
15.000 |
Matériel cours hygiène aux
écoles. |
2 |
2.500 |
OW structures
sociales locales (deux). |
2 |
60.000 |
OW systèmes
SEL-LETS
(deux). |
2 |
60.000 |
Bureau et équipement systèmes
SEL- |
2 |
30.000 |
OW système |
2 |
30.000 |
Bureau et
équipement système |
2 |
10.000 |
OW unités de
production d’articles en composites de gypse (quatre). |
2 |
50.000 |
Shovel/préparation dépôt gypse. |
2/3 |
10.000 |
Construction et équipement usines cmposites
de gypse (*25000 chaque usine – 4 usines |
2/3 |
100.000 |
Formes pour produits (*25000 chaque usine) 4 usines. |
2/3 |
100.000 |
Localisation dépôts et contrôles qualité. |
2 |
3.000 |
OW systèmes recyclage
|
2 |
30.000 |
|
2 |
300.000 |
|
2 |
|
OW système biomasse. |
2 |
25.000 |
OW structures
eau potable. |
2 |
25.000 |
|
2 |
12.000 |
Voitures et
matériaux pour puits. |
3 |
150.000 |
Carburant et
entretien |
3 |
26.000 |
Travail pour
puits (en monnaie SEL-LETS). |
3 |
Pro-memoria |
|
3 |
Pro-memoria
|
|
3 |
Pro-memoria |
341
Pompes
solaires
|
3 |
450.000 |
341 |
3 |
75.000 |
Panneaux
solaires (325* |
3 |
720.000 |
49 Groupes
pompes manuelles(147 unités de pompage). |
3 |
68.000 |
Câbles,
tuyaux pour
pompes/puits. |
3 |
65.000 |
Tuyaux puits aux
réservoirs - 100000m @ € |
3 |
100.000 |
Travail pose
tuyaux (en
monnaie SEL-LETS). |
3 |
10. |
341 |
3 |
300.000 |
341 |
3 |
75.000 |
Supervision de l’installation
et préparation
des
artisans entretien. |
3 |
25.000 |
Magasin pièces
détachées. |
3 |
20.000 |
Permis et formalités. |
2 |
1.000 |
Préparation et
rédaction des spécifications du projet. |
2 |
6.000 |
100 Installations de purification d’eau
solaires pour
cliniques et écoles. |
3 |
47.500 |
Autres
installations de |
4 |
178.500 |
3 |
4 |
125.000 |
Télévision
PV pour les
études. |
4 |
pro-memoria |
|
4 |
pro-memoria |
|
4 |
15.000 |
Réfrigération PV aux cliniques |
4 |
15.000 |
Équipement contrôles qualité de l’eau. |
4 |
5.000 |
Frais de
transport Europe-Rép. Centrafricaine. |
3 |
30.000 |
Frais de
transport locaux. |
3 |
22.500 |
Administration |
1/3 |
36.000 |
Salaire coordonnateur |
1/2 |
100.000 |
Consultation
Manning @ € 50000/an. |
1/ |
100.000 |
Fonds éclairage PV ménages. |
4/5 |
100.000 |
Les structures
d’assainissement sont à faire avec les systèmes SEL-LETS sauf quelques additives. |
|
25.000 |
OW station radio |
4 |
25.000 |
Fonds station
radio |
4 |
52.000 |
Réserves (approx 13%) |
5 |
600.000 |
|
|
|
Total général |
|
4.500.000 |
-77-
ANALYSE BRÈVE
Dépenses (Capital) |
Phase |
Bilan |
|
|
|
Total première
phase. |
1 |
0 |
Total deuxième
phase. |
2 |
850.500 |
Total phase 3. |
3 |
2.134.000 |
Total phase 4. |
4 |
515.500 |
Usines Composites de gypse. |
2/3 |
200.000 |
Frais
coordonnateur. |
1/5 |
100.000 |
Supervision Manning. |
1/5 |
100.000 |
Total général
tou |
|
3.900. |
Ré |
5 |
600.000 |
|
|
|
Total 1+2+3+4+5 |
|
4.50 |
DÉPENSES SYSTÉMATIQUES
Dépenses annuelles |
€ |
|
|
Coordonnateur. |
25.000 |
Entretien. |
8.000 |
C |
18.000 |
C |
2.400 |
Pièces détachées. |
15.000 |
Réserve. |
15.000 |
Imprévus. |
11.6 |
|
|
Montant total dépenses annuelles |
95.000 |
-78-
REVENUS
ANNUELS
Revenus annuels |
€ |
|
|
Contributions mensuelles
ménages (15 |
540.000 |
Frais opération
et entretien. |
95.000 |
|
|
Revenus nets disponibles pour remboursement du crédit initial |
445.000 |
Observations AU BILAN
1. Les revenus nets indiqués sont suffisants à financer et rembourser
un crédit sans intérêts
pour Euro 4.500.000
sur une
péeriode de 10 ans, tenant compte des réserves
disponibles.
2. Les fonds pour les 4 usines pour
articles en composites de gypse (chaque usine € 50.000), devront êtres remboursés sur une période de 4 of 3 ans.
3. À l’expiration de la
première
période de 10 ans, après le remboursement du crédit initial, un capital important sera constitué pour utilisation d’abord pour des micro-crédits
sans intérêts et
par la suite pour le remplacement et/ou l’extension des biens
en compte
capital
4. Les paiements pour les
services auprès des écoles et des cliniques sont
compris dans les contributions mensuelles des
ménages.
5. Les paiements
de
l’éclairage
et de la réfrigération installées dans les
cliniques dans la zone du
projet sont compris dans les contributions
mensuelles des usagers.
Les installations éventuellement placées dans les
cliniques et les
écoles hors
de la zone du
projet, qui servent usagers résidents dans la zone du projet feront
objet de discussions à part.
6. Les paiements
des
installations
pour l’éclairage PV pour les étudiants seront financés
par les commissions réservoirs locales.
7. On prévoit que les
contributions mensuelles des ménages soient couvertes au moins partiellement par les épargnes réalisées sur leurs frais actuels par exemple du bois pour la cuisine, de l’eau potable, des batteriesu
pétrole pour
l’éclairage traditionnelle pour la radio, et d.
-79-
GRAPHIQUES CONSTITUANT
PARTIE INTÉGRALE DU PROJET
DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN
DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS
RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS
PUITS
DESSIN
DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN
DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN
DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D’UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN COMPOSITES DE
GYPSE
DESSIN
D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN
DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION
DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT
ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE
CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES
PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES
PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES
PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES
DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES
DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES
DU HUITIÈME TRIMESTRE
Les fonds recyclés montent à € 24.000.000
environs. Ils se constituent :
a) Du remboursement en forme de contributions mensuelles du crédit de base. Ces remboursements
sont
représentés par les lignes horizontales au fond de la graphique qui illustre les micro-crédits. Ils sont constants.
Pendant les
trimestres 42-45 les montants restants en compte remboursement sont
réduits à zéro.
Les ménages toutefois continuent à faire leurs
contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement, et le recyclage de fonds donc continuera.
Le fonds en compte capital, propriété de la collectivité, s’augmentera de nouveau comme pendant la première
période décennale. Il tournera à zéro de nouveau au moment de remplacement des
biens en compte capital après 20 ans et/ou à l’extension
des services. Il se constituera de
nouveau pendant la troisième période
décennale à couverture de nouveaux
investissements et continuerac ainsi de façon durable.
b) Quelques montants
en capital (par exemple les
remboursements des usines) et quelques réserves.
c) Les remboursements
des
micro-crédits. Ce sont les lignes
diagonales sur la graphique qui illustre les micro-crédits.
Vers la fin
de la période
décennale du projet, la
durée des micro-crédits devient toujours plus brève, à fin de s’assurer que tous les
capitaux rentrent justement à l’échéance du crédit originaire.
-80-
ANNEXE 1.
LE
PROJET EN DÉTAIL.
1. Explication du projet.
Un environnement sain et propre est
inconcevable sans l’éducation à l’hygiène, la suffisance en eau potable de bonne qualité, de services
sanitaires propres, l’élimination des eaux de superficie stagnantes (drainage), et une bonne
qualité de l’air dans les maisons.
Il s’agit de
services fondamentaux à une qualité de
vie acceptable
soit pour les riches
que pour les pauvres, auxquels
tout le monde a le droit. Lorsqu’ils manquent, faut-il
procéder à une amélioration générale des infrastructures
communautaires de base.
Les principes financiers et les technologies proposées dans ce
projet permettent même aux plus pauvres de la région de financer eux-mêmes toutes
les infrastructures nécessaires à un coût extrêmement réduit et de créer dans les communautés en question
les bases pour un développement fort et durable.
Pourquoi donc à un pourcentage tellement élevé des habitants du monde manquent-ils tels services de base? Les causes en sont
de nature économique. D’une part a-t-on souvent une économie qui n’est
presque pas monétisée. D’autre part a lieu une
fuite systématique du
peu d’argent formel qui se trouve (provisoirement) dans les zones pauvres vers
de sanctuaires riches à niveau national ou plus fréquemment à niveau
international.
Cette fuite de moyens en argent formel a lieu à travers l’application d’intérêts
directs sur
les crédits, à travers l’achat de biens et services importés dans la zone locale (on pense que
le contenu en intérêts d’un produit typique occidental puisse arriver à 40%
de sa valeur d’achat),
et à travers la spécialisation en forme de monoculture de la production
locale et l’importation
d’énergie non
durable en
forme de charbon,
bois, carburants,
pétrole, batteriesb, éventuellement même l’électricité.
Le
fait d’ailleurs que les gens
pauvres aient peu d’argent formel ne signifie pas qu’ils
n’aient pas de biens et de services à échanger.
La réduction forte (de préférence l’élimination
totale) de la fuite de monnaie formelle d’une zone de projet constitue la base pour la fourniture
durable aux ménages des services qui
leur manquent. Le
projet propose un ensemble d’instruments financiers et techniques qui permettent la
formation d’une ambiance financière coopérative sans intérêts et sans inflation dans le cadre de
laquelle des activités commerciales vraiments compétitives puissent fleurir. On cherche à créer une société “équilibrée” en instituant des monnaies d’échange locales SEL-LETS qui facilitent l’échange de biens et
services produits à niveau local
sans besoin d’argent formel. On
soutient la diversification de la production locale à faveur
des habitants mêmes. On adopte de technologies qui permettent la production de la plupart des produits nécessaires à
la fourniture des services de base à
niveau local. On n’importe dans la zone du
projet que
de produits strictement nécessaires à
l’augmentation de la productivité locale.
-81-
Les habitants de la ville de Gamboula et des
Communes de
Centrafricaine ne bénéficient que partiellement de
quelques instructions irrégulièresconcernantes l’hygiène de base. Quelques communautés n’en reçoivent point. L’éducation à
l’hygiène pratiquée aux écoles est sporadique. La consommation d’eau est
parfois réduite à 10 litres par personne par jour.
L’eau est obtenue auprès de fontaines (limitées à
quelques zones de la ville
de Gamboula), puits et sources naturelles qui
ne sont pas protégés. L’amibiase
et les vers intestinaux y sont endémiques. En ce qui concerne l’assainissement,
ils y ont de latrines simples à Gamboula avec dépôt d’urine et excréta sans
traitement, mais en général les conditions hygiéniques sont primitives. On souffre la formation de boues et de poussières
selon la saison.
La perte de productivité due aux maladies est
importante. Le coût des remèdes occupent une part importante des revenus des familles. On boit de l’eau malsaine pleine de
pathogènes souvent
sans
traitement et sans la faire bouillir.
L’un des buts
du projet est la réduction des maladies liées à l’eau pour libérer
les ressources financières pour d’autres problèmes tels les programmes de vaccination et surtout la médecine préventive.
Dans la pratique cela signifie que les habitants de la région devront pouvoir
recevoir au moins . En même temps, on
commencera à utiliser de systèmes sanitaires basés sur les toilettes à
compostage avec séparation de l’urine
et de l’excréta où on n’a besoin d’eau que pour le
lavage personnel et le nettoyage des structures.
Les unités de production d’articles en
composits de gypse fabriqueront de réservoirs pour le stockage de l’eau, le cloisonnage) des puits, les san-plats (ou toilettesetiques usées, ordures de
cuisine, ordures solides non organiques) sera mis à la disposition de chaque famille et au cas
de nécessité dans les
écoles et les
cliniques.
En principe,
on n’aura pas besoin d’argent formel pour la réalisation de ces structures car elles
seront réalisées dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS établis
eux aussi comme partie intégrante du projet.
Une fois que
les exigences pour les structures
sanitaires, les fourneaux pour la cuisine économique. Un système intégré de récolte des ordures
organiques et non (excréta composté, urines,
eaux dom
en composites de gypse commenceront à faire d’autres produits, par exemple
les éléments portants pour le bâtiment et les meubles, avec la
possibilité d’exportation hors de la zone du projet et la vente pour monnaie formelle. immédiates du projet
auront été réalisées, les usines de produits
Les Clubs de Santé et les cours en
éducation à l’hygiène prévus dans les écoles devront renforcer les bénéfices produites par l’amélioration des
services en eau potable et d’assainissement.
Les
clubs de
Santé constitueront
aussi un forum per la participation active des femmes à la détermination des exigences de la communauté et leur planning et implémentation.
Le niveau de scolarité dans la zone du projet est plutôt faible. Ils n’y ont que 5
écoles primaires et un collège d’enseignement général pour une
population de 70.000 personnes distribuées sur 800km2, ce qui signifie que l’enseignement n’est
disponible
que dans la
ville de Gamboula et la plupart des habitants n’ont qu’une
éducation primaire. Seulement le 20% en est lettré, tandis que le 6% a pu suivre les
études à
niveau de collège secondaire.
-82-
Le projet ne peut pas et ne veut pas se substituer
à l’état pour
ce qui concerne l’instruction publique. Ce qu’il peut bien faire est d’assurer aux élèves la possibilité de poursuivre leurs études au
tomber de la nuit à travers la fourniture de salles de lecture à éclairage photovoltaïque
sconstruites par les entrepreneurs
locaux dans le cadre des systèmes de monnaies locale SEL-LETS. On prévoit aussi la fourniture d’éclairage PV aux
écoles lorsqu’on décidera de faire faire deréfrigération PV prévus. Tels services
pourront êtres mis à la
disposition
de nouvelles cliniques rurales éventuellement construites cours d’instruction sérale
pour les adultes. Les cliniques (deux
centres de santé) et l’hôpital privé à Gamboula sont déjà branchés au réseau électrique local, et ils n’ont pas besoin de l’éclairage ou de la .
L’augmentation de la productivité locale est essentielle au succès du
projet. Pour augmenter leur productivité les habitants auront besoin d’acheters de biens de production qui ne
seront pas fabriqués localement. Le projet institue
un système complet€de micro-crédits coopératifs sans intérêts pour faciliter l’achat des biens nécessaires à la production que les habitants
autrement ne pourraient jamais payer manque d’argent
formel. Sur chaque période décennale du projet,
un montant total de 1500 par ménage sera mis sans
intérêts à leur disposition.
La cuisine locale constitue un fort problème car elle absorbe
beaucoup du temps des femmes qui doivent aller chercher du bois pour puis passer 3
heures environs dans de petits hangars € ou
à l’air libre pour préparer leur
repas. Il ne s’agit pas seulement de l’utilisation inéfficiente du temps, mais aussi des mauvaises conditions physiques dans
les habitations cause de la présence de fumée et humidité. Quelques familles dépensent
jusqu’à €
2 par semaine, ou 8 par mois, pour payer le bois et le charbon leur nécessaire, montant seul suffisant à couvrir les
frais du projet entier! Le projet prévoit la
fabrication locale de fourneaux de
cuisine à rendement élevé payables dans les monnaies
locales, sans qu’on ait besoin
d’argent formel. Chaque ménage achètera la quantité de fourneaux qu’elle retiendra
nécessaire, un fourneau pour chaque dimension de marmite. Les fourneaux fonctionneront avec toute source
d’énergie. On privilégiera
toutefois la fabrication de mini-briquettes
basées sur recettes permettant le recyclage
de certains déchets et ordures locaux
et l’utilisation de