ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

MODÈLE POUR PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.

 

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COURS DE DIPLÔME DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (Dip. Dév. Int.)

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PROJET NOUVEAUX HORIZONS KADEI

 

PROJET DE  DÉVÉLOPPEMENT INTEGRÉ AUTOFINANCÉ DES COMMUNES DE LA HAUTE-KADEÏ ET DE LA BASSE-MBOUMBE EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

INCORPORANT SYSTÈMES ÉCONOMIQUES LOCAUX ET SYSTÈMES DE MICRO-CRÉDIT SANS INTÉRÊTS

 

Préparé pour l’ONG Nouveaux Horizons KADEI par:

 

Bertrand N’gama Gné-Kamba, République Centrafricaine

et

Terry Manning, Pays Bas

 


 

Édition 04: 30 Janvier, 2010

 


 

 

TABLE MATIÈRES

 

Page

Contenu

 

 

001 

Contenu. 

004

Premières considérations.

005 

Liste des sujets clé.

006

Introduction.

007

Dessins et graphiques constituant partie intégrante des documents du projet.

008

Abréviations utilisées.

 

 

009

1. Les origines du projet.

 

 

013

2. Le projet.

015

2.01 Les buts immédiats.

016

2.02 Les buts à longue terme.

017

2.03 Les bases économiques du projet.

019

2.04 Les principes de base du projet.

021

2.05 Les cinq conditions préalables.

022

2.06 Les structures institutionnelles.

031

2.07 La question de la propriété.

032

2.08 Les  relatives à la mise en œuvre.

033

2.09 Les impôts et les systèmes économiques locaux (SEL-LETS).

034

2.10 Les conséquences de l’inflation sur le remboursement du financement. 

036

2.11 Les assurances et le forfait en forme ddon.

037

2.2 La circulation des informations.

038

2.3 Recyclage de fonds et importation de biens de production.

 

 

039

3. Les œuvres prévues et leurs conséquences.

 

3.1 Les structures d’éducation à l’hygiène.

040

3.2 L’assainissement.

042

3.3 Les unités locales de production d’articles en composites de gypse.

044

3.4 La fourniture en eau.

047

3.5 Les développements institutionaux.

050

3.6 L’éclairage, TV et réfrigération PV.

051

3.7 Les systèmes d’éclairage domestiques.

052

3.8 Les contributions des habitants et les frais de gestion.

 

 

054

4. Le plan de travail.

 

4.1 La première phase de recherches.

055

4.2 La deuxième phase.

056

4.2.0 Virement de fonds.

057

4.2.1 Clubs de santé.

060

4.2.2 Structures sociales locales.

061

4.2.3 Structures SEL-LETS.

062

4.2.4 Structures micro-crédit.

064

4.2.5 Usines de production d’articles en composites de gypse.

066

4.2.6 Structures recyclage.

068

4.2.7 Structures biomasse.

069

4.2.8 Station radio.

071

4.2.9 Structures en eau potable.

073

4.3 La troisième phase – implémentation.

074

4.4 La quatrième phase – suivi implémentation.

 

 

075

5. Le bilan indicatif.

077

Analyse brève.

 

ssystématiques d’.

078

Revenus.

 

bservations au bilan.

079

La liste des graphiques incorporées.

 

Le e.

 

 

080

ANNEXE 1 - Le projet en détail.

 

1.00 L’explication du projet.

084

2.00 La coopération des populations.

085

2.01 Clubs de santé

086 

2.02 Structures sociales.

087 

2.03 Structures SEL-LETS.

091

2.04 Structures mirco-crédit.

094

2.05 Usines de production des articles en composites de gypse.

095

2.061 Structures de recyclage.

097

2.062 Réservoirs compostage.

098

2.063 Réservoirs urine.

099

2.64 Réservoirs eaux usées.

100 

2.06.5 Récipients compostage

101

2.06.6 Système récolte compostage.

102

2.06.7 Système récolte solides non organiques.

103

2.07 Biomasse.

105

2.08 Structures en eau potable.

106 

2.08.1.1 Gamboula nord-ouest.

108

2.08.1.2 Gamboula centre-nord.

110

2.08.1.3 Gamboula  centre nord-est.

112

2.08.1.4 Gamboula centre-ouest.

114

2.08.1.5 Gamboula sud-ouest.

116

2.08.1.6 Gamboula centre-est.

117

2.08.1.7.Gamboula Songue.

118

2.08.1.8 Zone Mombang.

119

2.08.1.9 Zone Korondo.

121 

2.08.2.1 Zone Kpengue-Yangba.

123 

2.08.2.2 Zone Dilapoko-Issa.

125 

2.08.2.3 Zone Beina.

127 

2.08.2.4 Zone Ngamgnam.

129 

2.08.2.5 Zone Botongo.

131 

2.08.2.6 Zone Bema.

132 

2.08.2.7 Zone Noufou.

133

2.08.3.1 Mbandjifolo.

134

2.08.3.2 Tiko.

135

2.08.3.3 Dédé Mokouba.

136

2.08.3.4 Mondelet.

137

2.08.3.5 Lengou.

138

2.08.3.6 Bayanga.

139

2.08.3.7 Mowe.

140

2.08.3.8 Bamba.

142 

2.08.3 Sommaire fourniture en eau.

143

2.08.4 Principes placement structures.

144 

2.08.5 Les puits et leurs aménagements.

145 

2.08.6 Les points d’eau.

146

2.08.7  Aspects du bilan relatifs à la fourniture en eau.

153 

2.09  PV. 

156 

2.10 Réforestation et récolte des eaux pluviales.

159 

Liste des annexes, remerciements, links.

 

Annexe 02 - Informations sur les ateliers organisationaux.

 

Annexe 03 - Cartes de la R.C.A., de la préfecture de la Mambéré-Kadei,  la ville de Gamboula, et des communes de la Basse-Boumbe et de la Haute-Kadei.

 

Annexe 04 - Informations techniques sur les pompes solaires recommandées.

 

Annexe 05 - Informations techniques sur les pompes manuelles.

 

Annexe 06 - Informations techniques sur les composites de gypse.

 

Annexe 07 - Un programme indicatif d’éducation à l’hygiène.

 

Annexe 08 - Opération des systèmes SEL-LETS.

 

Annexe 09 - Données générales sur la RCA.

 

 

-4-

 

 

PREMIÈRES CONSIDÉRATIONS

 

Ce projet présente un plan formel de travail pour le développement autofinançantauto-finançant des communes de la Basse-Mboumbe et de la Haute-Kadei en République Centrafricaine. Il comprend une série innovatrice d’instruments financiaux et la pleine utilisation des capacités locales et de technologies modernes à fin que le développement local autofinancé continu de la zone puisse être réalisé. Il couvre l’éducation primaire à l’hygiène, la fourniture en eau potable, l’assainissement, la récolte d’ordures, l’éclairage PV, la réfrigération pour vaccines, les fourneaux à rendement élevé pour la cuisine, et la biomasse pour les mêmes. Il a pour mission de promouvoir le développement continu de la productivité dans la zone du projet et y crée de possibilités de plein emploi.


 


-5-

 

LISTE DE SUJETS CLÉS

 

Anhydrite (CaS04+1/2H0), utilisation; Assainissement, pays en voie de développement; Assainissement, sec; Ateliers organisationnels ; Auto-financement, projets de développement; Banques, rôle dans le développement; Biomasse, pour fourneaux; Briquettes, biomasse; Chaine contrôle, intégral; Clubs d’hygiène, projets de développement; CO2 émissions, réduction; Composites de gypse ; Compost, recyclager; Compostage, toilettes; Coopération, rôle dans le développement; Développement, durable; Développement industriel; Durable, développement; Eau potable, fourniture; Eaux de pluie, récolte; Éclairage photovoltaïque (PV); Économie, aide étrangère; Économie, développement autofinancé; Économie, développement industrial; Économie,  développement sans intérêts; Économie, impôts et développement;  Économie, Local Exchange Trading (LETS);  Économie, micro-crédits; Économie, monnaies locales, développement; Économie, pays en voie de développement; Économie, projets de développement; Éducation à l’hygiène; Fabrication locale; Femmes, rôle dans le développement; Fourniture en eau, projets; Fourneaux à rendement élevé; Genre, rôle des femmes; Gypse  (CaS04+H20), utilisation; Hygiène, éducation;  Intérêts, rôle dans le développement; Lavage, structures pour; Matériaux, régénération;  Micro-crédit, systèmes de; Monnaies locales, systèmes de;  Morais Clodomir Santos de:  Ordures, systèmes de récolte; Organisation Ateliers OW; Pauvreté, lutte contre la; Photovoltaïque, systèmes de; Pompes manuelles; Pompes solaires immergibles; Pompes solaires photovoltaïques (PV); Prêts, sans intérêts;  Projets de développement intégré; Projets de développement, structures; Purification UV d’eau; PV photovoltaïque, applications; Recyclage, centres de; Recyclage, compostage; Recyclage, ordures; Réfrigération photovoltaïque (PV); Régénération matériaux;  Réservoirs, composites de gypse, fabrication locale; Systèmes LETS; Systèmes photovoltaïques  (PV) ménagères; Toilettes, composits de gypse; Toilettes, compostage; Urine, recyclage.


 

 


-6-

INTRODUCTION

 

Les auteurs:

 

Bertrand N’gama Gnè-Kamba est né le 18/12/1966. Il est originaire de la zone du projet. Il a suivi des études en sociologie et administration médicale auprès  de l’Université de Bangui. Puis une Spécialisation en Médiation/Facilitation en Autriche (Stadtschlaining). Depuis 1993 couvre mansions avec les ONG, les projets et le secteur public international notamment auprès l’Organisation des Nations Unies.

 

Terry Manning estle 21/07/1942. Il est un avocat de nationalité néo-zélandaise résident au Pays Bas. Il s’occupe depuis 20 vingt ans du développement de technologies pour le pompage manuel et solaire dans les pays pauvres. Il est l’auteur du Modèle de projet de développement intégré autofinancé dont le présent projet Nouveaux Horizons pour Kadei constitue une application. Son travail a été placé dans le domaine public.

 

Généralités :

 

Bertrand N’gama et Terry Manning ont établi un rapport de collaboration pour la réalisation du présent projet dont la responsabilité formelle est mise à la charge d’une ONG locale Centrafricaine dénommée Nouveaux Horizons pour aKADEI.

 

Le projet promouve :

 

a)On promouve la technologie d’utilisation des composites de gypse développée aux Pays Bas. La technologie rende possible la fabrication à niveau local de la plupart des produits importants au développement local dans des unités de production à faible capital d’investissement avec 100% de valeur locale ajoutée. La technologie est mise gratuitement à la disposition de projets intégrés de développement exécutés en bonne foi.

 

b)On supporte en plus  les programmes d’éducation à l’hygiène basés sur la formation de Clubs de Santé introduuits par l’ONG Africa A.H.E.A.D. Un programme d’éducation à l’hygiène sera institué aussi dans les écoles de la zone du projet.

 

c) On supporte l’application de la méthodologie de “capacitation sociale” à travers dateliers organisationaux développée par le Brésilien Clodomir Santos de Morais, à afin que les utilisateurs dans la zone du projet puissent prendre des initiatives autonomes pour la définition, lexécution, administration, l’entretien, le paiement, et la propriété des structures prévues du projet.

 

d) Le financement du projet sera réalisé à travers un financement (seed loan ) décennale sans intérêts, la constitution de systèmes économiques locaux  (SEL-LETS) et un système coopératif de micro-crédits sans intérêts partiellement modelé sur la banque Grameen en Bangladesh. Le remboursement des crédits des utilisateurs est couvert en principe de leurs épargnes sur leurs dépenses actuelles.


 

 

-7-

 

Les structures financières prévues permettent le recyclage systématique sans intérêts de fonds soit des les monnaies LETS locales soit du fonds Coopératif en monnaie formelle à l’intérieure de la zone du projet avec autant de passages de recyclage possible.

 

Les fuites financières de la zone du projet sont contrôlées.

 

 

LES SUIVANTS DESSINS ET GRAPHIQUES SUIVANTS CONSTITUENT PARTIE INTÉGRANTE DU PROJET

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D’UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN COMPOSITES DE GYPSE
DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DES MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PRÉMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE


-8-

 

LISTE DES ABRÉVIATIONS UTILISÉES

 

 

AbrÉviation

 

Déscription

CASO4

Sulfate de calcium

DIAM

Diamètre

DIAM EXT

Diamètre extérieur

DIAM INT

Diamètre intérieur

EG

Par exemple

H2O

Eau

SEL-LETS

Système économique d’échanges locales

ONG

Organisation non gouvernementale

PV

Photovoltaïque

SHS

Systèmes solaires domestics

TV

Télévision

UV

Ultra-violette

V

Volt

Wc

Watts crête

 


 

 

-09-

 

1. LES ORIGINES DU PROJET

 

L’éducation à l’hygiène, l’assainissement, la fourniture en eau potable, et le recyclage des ordures sont à la base d’une vie saine et d’une bonne qualité de vie. Un tiers de la populations du monde manque d’eau potable. Encore plus de monde n’a pas d’accès à des structures hygiéniques d’assainissement.

 

La satisfaction de besoins tellement élémentaires bénéficie d’une priorité absolue dans le cadre des programmes d’aide à faveur des pauvres dans les pays en voie de développement. L’éducation à l’hygiène, l’assainissement, la fourniture en eau potable et les autres initiatives ici prévues tiendront compte des structures sociales des communautés. Chaqcune initiative doit être autofinançante et durable sans avoir besoins d’autres financements externes une fois le crédit initial sans intérêts ait été remboursé.

 

Souvent, le développement du potentiel de la production et des services à niveau local est freiné par l’absence chronique de fonds. Le peu d’argent qui passe par les zones pauvres est drainé directement des économies locales pour entrer dans les circuits nationaux et plus fréquemment internationaux. Cette fuite financière est causée soit par les importations d’énergie et de produits industriels soit par l’accumulation du contenu d’intérêt à travers les nombreuses passages qui caractérisent le système financier actuellement dominant dans le monde occidental. Le contenu en intérêt du prix d’un produit occidental peut arriver jusqu’à 40% et même de plus.

 

Les habitants des villes de Gamboula et Dédé-Mokouba et des Communes de la Basse-Boumbe et de la Haute Kadei dans la République Centrafricaine ne bénéficient que partiellement de quelques instructions irrégulières concernantes l’hygiène de base. Quelques communautés n’en reçoivent point. L’éducation à l’hygiène pratiquée aux écoles est sporadique. La consommation d’eau est parfois réduite à moins de 10 litres par personne par jour. L’eau est obtenue auprès des fontaines (limitées à quelques zones de la ville de Gamboula), puits et sources naturelles pas protégés. L’amibiase et les vers intestinaux y sont endémiques. En ce qui concerne l’assainissement, ils y ont des latrines simples à Gamboula avec dépôt d’urine et excréta sans traitement,  mais en général presque tout dans ce secteur doit être encore réalisé. On prévoit d’ailleurs à l’installation de systèmes supplémentaires de récolte des eaux pluviales à fin d’augmenter la quantité d’eau disponible aux ménages. On effectuera des activités de drainage pour éliminer la formation de boues et de poussières selon la saison.

 

On prévoit aussi l’établissement d’un transmetteur radio locale pour faire face aux exigences de communication liées à l’exécution du projet et en support des initiatives prises.

 

Le projet améliorera de façon permanente la qualité de vie des habitants de la zone du projet. Il facilitera le développement économique de la zone. Il constituera des systèmes de monnaie locale SEL-LETS pour l’échange de produits et de services locaux, ainsi permettant mêmes aux plus pauvres de participer au développement sans avoir besoin d’argent formel, de bénéficier du système de micro-crédits sans intérêts mis à leur disposition et des services de base que le projet leur fournira.


 

-10-

 

La plupart des ménages (une partie réstreinte de la population de Gamboula qui a accès au petit réseau éléctrique de propriété d’une église fournire par un barrage sur une déviation de la rivière Kadei) utilise des lampes à pétrole ou des fagots de bois pour l’éclairage. Le pétrole est importé du Cameroun, et coûte dentre €2 à €20 par ménage par mois. Les familles dépensent en plus au moins €4 par mois pour l’achat de batteries pour leurs appareils radio. Puisque les épargnes possibles sur telles dépenses suffiront seules à financer un emprunt sans intérêts pour l’achat d’un système solaire ménager sur une période de 2-3 ans, le projet instituera un fonds coopératif spécial pour  l financement de systèmes SHS.

 

La zone du projet comprend les villes de Gamboula et Dédé-Mokouba et 91 communautés rurales situées dans les communes de Basse-Mboumbe et Haute Kadei se trouvant sur un axe Nord-Ouest vers Sud-Est à côté de la frontière de la République Centrafricaine avec le Cameroun. La population est estimée en 77.000 environs dont 42.000 dans la ville de Gamboula elle-même, 22.000 dans la Commune de Basse-Mboumbé et 13.000 dans celle de la Haute-Kadei. Ils y ont 15.000 foyers environs. Le territoire est long de 40 km environs et large de 20 km environs avec une superficie de 800 km 2.

 

Gamboula est une sous-préfecture de la préfecture de la Mambere-Kadei, une des 16 préfectures de la République Centrafricaine. L’autorité locale à Gamboula se compose du sous-préfet, d’un conseil municipal élu et dirigé par un maire nommé par décret parmi les élus. La zone choisit un député au parlement. Chaque quartier de la ville et chaque village a son chef traditionnel qui règle les problèmes au sein de leurs territoires. Il n’y a pas d’assemblée régionale.

 

Les Ministères pour le développement rural, de l’hydraulique villageoise, de l’éducation nationale et de la santé, le préfet de la Mambere-Kadei, les sous-préfets de Gamboula, et de Dede-Mokouba, les maires, les conseils municipaaux de Gamboula et de Dede-Mokouba et les députés élus au parlement national par les habitants de la zone constituent les organes d’autorisation (enabling bodies). Ils ont tous été informés du projet et y ont donné leur approbation de principe . Les détails définitifs du  projet  seront établis avec la pleine coopération des utilisateurs pendant plusieurs réunions à convoquer par le Coordonnateur et les chefs de quartier, et par la suite au sein des regroupements à niveau de réservoir.

 

L’eau potable.

 

La consommation d’eau potable est parfois réduiteinférieur  à 10 litres par personne par jour. L’eau est, obtenue auprès de fontaines (limitées à quelques zones de la ville de Gamboula), puits et sources naturelles pas protégés. L’amibiase et les vers intestinaux y sont endémiques.

 

La ville de Gamboula ne compte que 4 forages et 5 points d’eau pour une population de l’ordre de 40.000.  Certaines personnes ont accès à des sources d’eaux aménagées. Le niveau prévu des nappes d’eau est de 12 mètres environs. Certains puits sont tarissables en saison sèche. Les animaux domestics ont accès aux sources non protégées.  La ville de Dédé a deux forages et trois points d’eau pour une population de l’ordre de 3000 habitants.

 

(Compléter déscription)

 

La situation dans les villages de la zone est pire encore. Dans certains villages, les habitants boivent directement l’eau des ruisseaux ou des rivières et en même temps ils y jettent les excréments.

 

(Déscription des conditions dans les villages)


 

-11-

 

La fourniture en eau est la responsabilité des femmes. Parfois elles doivent aller loin ( jusqu’à  4 kilomètres) pour chercher de l’eau, ce qui leur demande un gros effort et beaucoup de leur temps qui pourrait être autrement dédié à des activités plus productives pour mieux augmenter la qualité de leur vie. La fourniture de plus d’eau d’une meilleure qualité plus près des ménages devrait contribuer à l’amélioration de la santé des populations, réduire la pression de travail actuellement placée sur les femmes, porter à une réduction du taux des maladies, et porter aussi à une forte augmentation de la capacité de travail, à une diminution des frais des médicaments, et en général libérer plus de forces pour la productivité dans la région.

 

Le projet prévoit aussi un système généralisé de récolte des eaux pluviales au niveau des ménages à fin d’augmenter la quantité d’eau disponible directement aux familles pour les applications secondaires telles la lessive et la toilette personnelle.

 

Le système prévu de recyclage des urines et des eaux usées de ménage, pourront emporter quelques 25m3 d’eau par an par ménage pour la fertilisation et l’arrosage des petites cultures individuelles ( à côté des demures ou éventuellement sur les toits plats des habitations) .

 

L’assainissement

 

Dans la ville de Gamboula, les gens déposent leurs excrétas et leurs urines dans les latrines sans autres traitements. Les latrines sont des trous creusés dans la terre à côté des habitations. Ils permettent l’infiltration des nappes d’eau. On souffre les mauvaises odeurs et les mouches et les conditions sont en générale peu hygiéniques. Surtout, on gaspille les fertilisants présents dans les urines, lesquels, correctement recyclés au niveau de ménage comme prévu dans ce projet, permettent une augmentation de la production et une plus grande variété de nourritures des familles mêmes. On prévoit que les ménages qui ne veulent pas ou ne peuvent pas réaliser le recyclage des déchets humains directement au niveau du ménage puissent le faire à travers des structures de récolte établies dans le cadre du système des monnaies locales (SEL-LETS).

 

La cuisine

 

La cuisine constitue l’activité la plus énergie-intensive de la zone. On a besoin de 3 heures par jour pour la préparation des aliments sur un feu situé dans des petits hangars ou à l’air libre. Le combustible utilisé est constitué par des fagots ou de charbon de bois. Parfois les femmes vont chercher le bois elles-mêmes. Fréquemment on achète du charbon ou du bois, dont le coût peut arriver à €8 par famille par mois. Sur un revenu moyens de €300 par an, cela représente plus de 5% des dépenses des familles.

 

Le projet couvre donc la production en composites de gypse de fourneaux à rendement élevé au niveau local dans le cadre des systèmes économiques locaux SEL-LETS,  sans avoir besoin de monnaie formelle. La biomasse nécessaire comme combustible pour les fourneaux sera également produite au niveau local, éliminant progressivement l’utilisation de bois et de charbon, réduisant les émissions de CO2, sans limiter la disponibilité de fertilisants naturels déstinés à l’agricuolture locale. Un but secondaire du projet est l’amélioration de la qualité et de la quantité des réserves boisées de la zone.


 

 

-12-

 

Lorsque il y ait d’intérêt à faire la cuisine pendant la journée le projet couvrira la possibilité de la production locale de fourneaux solaires utilisant une technologie sud-africaine.

 

Une partie relevante du remboursement de capital prévu sur une période de 10 ans sera couverte des épargnes relevantes sur les frais de cuisine.

 

La récolte et le recyclage des ordures.

 

Il n’y a pas de service de récolte des ordures ménagères dans la zone du projet. Les ordures sont mises dans des tas d’où l’on les jette tout simplement derrière les maisons ou d’autres endroits, créant de problèmes de mauvaises odeurs et d’hygiène, en particulier à Gamboula et Dédé. Le projet constituera des centres pour la récolte et recyclage des ordures dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS en créant valeur ajoutée au niveau local.  Les matériaux qui ne sont pas recyclables au niveau local seront “exportés” de la zone par les centres de recyclage contre monnaie formelle qui sera utilisée pour le remboursement des micro-crédits avancés aux centres au commencement de leurs opérations.

 

L’éclairage et la radio.

 

Pour l’éclairage on se sert actuellement de lampes à pétrole et de fagots de bois. L’éclairage est utilisée principalement pour les travaux domestiques et les lectures, y comprises les études. Le pétrole est importé du Cameroun, et l’on en a besoin moyennement de 15 litres par mois par foyer à un coût qui varie selon les foyers de €2 à €20 par mois, ce qui représente au moins le 4% des revenus ménagers.

 

Il y a au moins une radio par ménage, et tout le monde écoute les nouvelles, les communiqués et la musique.  L’achat de batteries coût entre € 4 et  10 par mois, et il constitue donc une source importante de fuite de moyens financiers de la région, car € 4 égal au moins le 7% des revenus moyens des familles.

 

Le projet établira un fonds séparé pour l’achat sans intérêts de systèmes solaires domestiques là où les épargnes sur le pétrole et les batteries sont telles qu’elles puissent seules financer l’achat des systèmes sur 2-3 ans. On donnera support en plus à l’achat de radios non-éléctriques et de radios à rendement élevé incorporant de batteries rechargeables utilisant l’énergie solaire.


 


-13-

 

2. LE PROJET

 

Le projet est basé sur l’éducation à l’hygiène, l’installation de systèmes d’assainissement modernes et durables, la fourniture en eau potable distribuée, l’éclairage photovoltaïque pour les études, la production de fourneaux à rendement élevé pour la cuisine et la production de biomasse pour les mêmes, et un système complet de recyclage des ordures solides, à bénéfice de toutes les populations des Sous-Préfectures de Gamboula et Dédé-Mokouba dans la République Centrafricaine.

 

Il comprend pour ce qui concerne l‘éducation à l’hygiène l’institution de Clubs de Santé Communautaires et de cours en hygiène auprès des écoles. Dans le secteur de l’assainissement on prévoit l’installation de toilettes fonctionnantes à sec modernes soit au niveau de ménage quau niveau public incorporantes la séparation de l’urine et de l’excréta.   Des systèmes de drainage et de récolte des eaux pluviales sont prévus. Pour ce qui concerne la fourniture en eau, on donnera exécution au creusement de puits (en tant que nécessaire) et  à l’installation de pompes et de réservoirs à fin que les utilisateurs puissent accéder à l’eau à une distance pas supérieur à 150 mètres de leurs maisons. Pour l’économie locale on constituera des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pour promouvoir les échanges de produits et de services à niveau local.. L’importation dans la zone du projet d’équipements de production sera couverte à travers l’institution d’un système de micro-crédits sans intérêts à recyclage continu.

 

Le paquet base offert du projet fait référence aussi à l’éclairage photovoltaïque pour les étudiants et dans les cliniques, la réfrigération photovoltaïque pour les médicaments et les vaccines. L’éclairage photovoltaïque nécessaire à la production locale sera financée par les projets individuels de micro-crédit. La TV photovoltaïque pour l’instruction publique sera comprise en présence de programmes d’instruction télévisés dans les langues locales. L’éclairage PV pour le “confort” des particuliers sera financé par moyens d’un fonds coopératif à part pour les cas où les épargnes des ménages sont telles qu’elles puissent couvrir les frais d’achat d’un système solaire domestique. Tels utilisateur s doivent être capables à faire face soit au remboursement de la contribution mensuelle au projet de base, soit au remboursement des contributions à couverture de leurs systèmes solaires domestiques.

 

Le pacquet du projet prévoit en plus la fourniture de fourneaux pour la cuisine, faits avec 100% de valeur ajoutée locale, et la biomasse à les faire fonctionner. Le but de cette initiative n’est pas tellement d’éviter des frais en monnaie formelle, car la cuisine est faite actuellement utilisant des fagots de bois que les femmes vont a chercher. L’utilisation d’un système plus efficient signifiera une épargne de temps des femmes, une amélioration de l’aération dans les locaux des ménages, et une réduction du taux de la déforestation en cours.

 

Lorsque la cuisine pendant le jour n’est pas en conflit avec les usages locaux, on procédera à la production de fourneaux solaires fabriqués en composites de gypse dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

 

Des centres de recyclage des ordures seront établis dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.


 

 

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On procédera à la récolte des eaux pluviales soit au niveau de ménage, soit au niveau rurale, et à l’amélioration du système due drainage dans lesa villes de Gamboula et de Dede-Mokouba et dans les villages de la région, pour éviter la formation de boues et l’accumulation des eaux de surface stagnantes qui sont dangereuses à la santé des populations.

 

Le projet prévoit l’établissement d’une station radio locale pour la diffusion de communiquées et d’informations concernantes l’opération du projet et des systèmes de monnaies locales. À travers du système des micro-crédits on établira des points de communication, dea points de consultants agraires, des points de promotion des activités culturelles dans la région et éventuellement des coopératives d’export-import selon les exigences exprimées par les utilisateurs.

 

Le montant de l’emprunt décennal sans intérêts est € 4.500.000, soit  €60 par utilisateur. Un bilan plus détaillé se trouve à la page 75.

 

Le projet continuera pendant au moins 8 ans suite à la période exécutive initiale de deux ans. Après ces premières deux années exécutives, le développement sera généré par les communautés elles-mêmes, sujet seulement à une supervision générale de la part du Coordonnateur.

 

La partie exécutive dure 24 mois à partir de la date de mise à disposition due l’emprunt décennal. Elle est divisée dans les phase suivantes:

 

-Phase 1: la préparation et présentation du projet de base.

-Phase 2: la définition finale du projet, des négociations avec le département des impôts, la formation des Clubs de Santé, le commencement de l’éducation à l’hygiène, le commencement de l’organisation des usines pour la fabrication d’articles en composites de gypse, l’organisation des systèmes de monnaies locale SEL-LETS; l’approbation définitive des phases suivantes. La phase 2 durera 12 mois, et sera caractérisée par la mise en œeuvre de plusieurs “organization workshops” suivant la méthode du Brésilien Clodomir Santos de Morais.

 

-Phase 3 : la poursuite de l’éducation à l’hygiène, la construction des services d’assainissement, la construction de puits et l’installation de pompes et réservoirs, le commencement de la production de fourneaux, l’organisation de la production de biomasse, l’établissement du système des centres de recyclage, l’établissement de la station radio, la poursuite des “organization workshops” Moraisiens, l’installation d’éventuelles unités pour la purification de l’eau, l’installation de systèmes PV pour les études. 

 

-Phase 4 : Les initiatives favorisantes le développement local telles la récolte des eaux pluviales, le drainnage, la réforestation, l’installation de systèmes PV particuliers.


 


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2.01 LES BUTS IMMÉDIATS DU PROJET

 

Les buts immédiats du projet sont:

 

a) Réaliser un programme d’éducation de base à l’hygiène à travers la constitution de Clubs de Santé dans la  zone du projet et la promotion de cours d’instruction à l’hygiène dans les écoles.

 

b) Installer un système complet d’assainissement approprié pour les populations de la région du projet

 

c) Assurer de façon permanente la fourniture suffisante en eau potable dans la région de Gamboula et de Dede-Mokouba dans toutes les circonstances climatiques prévisibles.

 

d) Fournir de l’eau potable aux populations à une distance qui ne supère pas les 200 mètres des habitations des utilisateurs.

 

e) Contribuer à la lutte contre les maladies liées à l’eau à travers l’éducation à l’hygiène, la fourniture d’un système d’assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine.

 

f) Réduire la charge du travail sur les femmes.

 

g) Assurer la durabilité des systèmes d’éducation à l’hygiène, d’assainissement et de l’eau potable à travers la création de structures institutionnelle appropriées.

 

h) Permettre aux étudiants et aux autres personnes qui ont besoin d’étudier le soir de le faire.

 

 i) Éviter la nécessité de faire l’importation de combustibles dans la zone du projet.

 

j) Introduire des fourneaux à biomasse à rendementrendment élevé dans la zone du projet et les fourneaux solaires pour la cuisine faite pendant le jour.

 

k) Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

 

l) Tenir les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.

 

m) Promouvoir le développement local industriel et agricole à travers l’utilisation de monnaies locales LETS et des systèmes de micro-crédit sans intérêts.

 

n) Créeer beaucoup de travail.


 

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2.02 LES BUTS À LONG TERME DU PROJET

 

a) Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des utilisateurs et l’élimination de la pauvreté.

 

b) Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.

 

c) Réduire les maladies associées à l’eau sale, à fin que le système de la santé publique et les ressources financières puissent être libérés à bénéfice d’autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le VIH/SIDA.

 

d) Réduire la mortalité infantile et promouvoir la planification familiale.

 

e) Améliorer le niveau de scolarité et des services d’instruction publique dans la zone du projet.

 

f)  Réduire la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.

 

g) Contribuer activement à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l’augmentation de la température globale mondiale.

 

h) Créer une valeur ajoutée locale au travers de la récolte et le recyclage au niveau local des ordures non-organiques.

 

i)  Créer une culture d’entretien pour la conservation des investissements réalisés.

 

j) Augmenter la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers d’améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers l’identification et la solution de problèmes, y compris celui de l’érosion, avec un apport minimum de l’extérieur.

 

k)  Réduire le chômage dans la zone du projet.

 

l)  Créer des opportunités de développement sensées à faveur de la jeunesse et l’arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.

 

m) Créer une zone à économie équilibrée sans fuites financières.


 


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2.03    LES BASES ÉCONOMIQUES ET GÉNÉRALES DU PROJET

 

a) Le financement par moyens d’un prêt initial sans intérêts payable à distance de dix ans. Le 75% due l’emprunt initial sera fourni de bailleurs de fonds extérieurs, le 25% par les autorités de gouvernement centrafricaines, les communes et les particuliers.

 

b) La supervision financière générale à concorder avec les bailleurs de fonds tout en prévoyant l’élimination de toute contrainte bureaucratique pas strictement nécessaire.

 

c) Le capital initial remboursé mensuellement par les bénéficiaires dans un fonds coopératif de développement reste dans la zone du projet jusqu’à l’échéan du prêt. Pendant les dix ans, le fonds sera utilisé pour le financement sans intérêts de micro-projets à faveur de la productivité locale.

 

d) Les fonds provenants des remboursements des micro-credits seront à leur fois recyclés sans intérêts pour financer d’autres micro-credits à faveur du développement local.

 

e) Les fonds déstinés à l’entretien et au remplacement à long terme des structures capitales seront également recyclés dans la forme de micro-crédits sans intérêts jusqu’au moment où ils ne deviendront nécessaires.

 

f) Les monnaies locales SEL-LETS (systèmes économiques locaux) constitueront le moyens général de paiement de la plupart des biens et services produits dans la zone du projet y compris ceux produits dans la zone du projet pour le projet même.

 

g) Le projet encourage la concurrence ouverte et la libre initiative dans le cadre d’une structure financière globale coopérative sans but de profit.

 

h) Les travaux d’administration, construction et entretien seront effectués par des opérateurs locaux et des villageois qui seront rétribués principalement dans les monnaies locales SEL-LETS .

 

i) Chaque bénéficiaire individuel peut faire face à ses obligations financières. On crée deux niveaux de protection pour les utilisateurs ayant des difficultés financières.

 

j) Le projet est autofinançant. Les épargnes sur les frais actuels pour les combustibles, l’énergie, l’eau et autres services couvriront toutes ou au moins une partie des contributions mensuelles des familles.

 

k) Les bénéficiaires doivent accepter de rembourser le prêt initial comme prévu, couvrir les frais d’administration et d’entretien et accepter les pouvoirs des commissions de réservoir et de forage qu’ils auront élues.

 

l) On se servira de l’expertise, des connaissances, du travail et des matériaux locaux. Les traditions sociales locales seront respectées.


 

 

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m) L’autosuffisance de l’économie locale sera encouragée.

 

n) Les femmes joueront un rôle active dans l’exécution et l’administration du projet.

 

o) La fuite de moyens financiers formaux de la zone du projet sera fortement réduite.

 

p) On créera beaucoup d’emplois.

 

q) L’administration, la construction et les travaux d’entretien seront exécutés par les usagers mêmes. Ils seront payés selon les usances du lieu en monnaie locale dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.

 

r) Les salaires du Coordonnateur du projet et de ses consultants sont délibérés au commencement du projet et régulièrement inclus au bilan.

 

s) Les usagers feront leur première contribution mensuelle d’avance, au départ formel du projet.

 

t) Les commissions réservoir recevront un paiement de €5 par mois en monnaie formelle pour leur travail, plus une compensation mensuelle exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS. Les commissions puits recevront un montant mensuel dans la monnaie locale.

 

u) Les femmes individuelles (ou bien des collectives de femmes) s’occuperont chacune du propre système d’assainissement.

 

v) Les inspections systématiques des installations seront payées dans les monnaies locales SEL-LETS

 

w) Les départements centraux du Développement Rurale, de l’Hydrauliquel’Hydraulqie, de l’Éducation nationale, de la Santé, le préfet de la Mambere-Kadei, les sous-préfets de Gamboula, et de Dede-Mokouba les Maires et les Conseils Municipaux de Gamboula se sont engagés à favoriser et de ne pas créer d’obstacles au développement des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pendant ou suite à la période du projet.

 

x) Le coordonnateur du projet établira un accord spécifique avec la direction du Ministère centrale de la Finance avant que le projet commence relatif aux impôts applicables aux activités faites dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

 

y) Avant le commencement du projet, on rédige et signe un accord de garantie du passage de la propriété des structures créées dans le cadre du projet aux communautés une fois qu’elles auraient remboursé la dernière contribution mensuelle de l’emprunt décennale.


 


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2.04  LES PRINCIPES DE BASE DU PROJET.

 

Les principes de base du projet sont:

 

a) La réalisation d’une condition d’autosuffisanced des économies locales.

 

b) Les traditions sociales locales ne souffriront pas d’effets négatifs.

 

c) Les connaissances, le travail et les matériaux locaux seront utilisés.

 

d) Les femmes jouent un rôle actif si non dominant dans le projet.

 

e) Les habitants de la zone du projet sont capables et veulent prendre la pleine responsabilité pour tous les produits et services fournis aux termes du projet, et pour leur administration.

 

f) Les bénéficiaires doivent contribuer €3 par mois par famille de cinq à couverture du remboursement de l’emprunt initial, les frais administratives, et l’entretien.

 

g) Les bénéficiaires acceptent l’autorité des commissions qu’ils choisissent.

 

h) Le projet (sauf pour quelques aspects relatifs aux intérêts et aux assurances) est autofinançant. Les épargnes réalisées à travers les différentes initiatives devront servir à la couverture de la plupart des frais du projet.

 

i) La fourniture de fertilisant naturel pour l’utilisation agricole ne sera pas mis en risque.

 

j) Chaque bénéficiaire sera mis en étatat de faire face aux propres obligations financières aux termes du projet.

 

Les ménages qui auront des difficultés à faire face à leur paiements mensuels chercheront compensation à travers les paiements mensuels reçus des commissions réservoir et/ou par moyens de la création d’un réseau de sécurité sociale dans le cadre des systèmes SEL-LETS locaux. Ménages en difficulté temporaire seront autorisés à établir un débit supérieur à celui normalement en vigueur. Ménages en difficulté de façon permanente pourront donner des services supplémentaires dans le cadre des systèmes LETS en échange du paiement des débits en monnaie formelle par le groupe entier.

 

k) 'Small is beautiful'. On privilège les systèmes fortement décentralisés, car cela assure un lien très étroit de chaque individu avec l’installation et le fonctionnement des structures. Il n’y a toutefois aucune limitation à la dimension d’une nouvelle initiative économique.

 

l)  Les monnaies locales SEL-LETS sont complémentaires à la monnaie formelle. Elles se substituent au manque d’argent formel qui serait autrement nécessaire pour augmenter la quantité de biens et de services en circulation au niveau local.


 


 

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Le développement économique des systèmes SEL-LETS assurera une croissance de l’économie formelle aussi, avec une augmentation correspondante de la base imponible.

 

m) Le capital dont au crédit décennal est recyclé de façon systématique aux utilisateurs en forme de micro-crédits, permettant l’achat de biens et services  qui ne sont pas disponibles localement et qui sont nécessaires à l’augmentation de la productivité locale. 

 

n) La fuite financière de la zone du projet est fortement réduite. Le capital de base est tenu dans la zone locale pendant les 10 ans de l’emprunt sans intérêts. On limite l’utilisation de combustibles importés. On élimine les intérêts financiers du système financier local.


 


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2.05 LES CINQ CONDITIONS PRÉALABLES À LA RÉUSSITE DU PROJET

 

Ce projet a été préparé avec la pleine coopération des bénéficiaires, qui exécutent, administrent, maintiennent, paient, et sont propriétaires de toutes les structures. Ils y ont pourtant cinq conditions préalables de base que les usagers ont du bien accepter car sans elles, on ne pourrait pas donner lieu à de projets autofinançants du type prévu.

 

Ce sont:

 

2.5.1 L’acceptation des Clubs d’Hygiène. Les clubs servent soit pour les cours en hygiène de base soit pour créer une plate-forme pour les femmes, à fin  qu’elles puissent s’organiser, s’exprimer pendant les réunions, et partiéciper avec un rôle important dans les différentes structures prévues. Il s’agit d’un moyens pour faire face au problème de ségrégation sur la base de genre.

 

2.5.2 La disponibilité à payer au moins €3 par mois par famille de 5 membres dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvre l’ensemble des services de base prévus (l’éducation à l’hygiène, la  fourniture en eau potable, l’assainissement, la récolte des ordures, les fourneaux à haut rendement etc)

 

2.5.3  L’acceptation des systèmes de monnaies locales LETS, qui permettent le paiement des biens et services locaux sans besoin d’argent formel.

 

2.5.4  L’acceptation dun procédé de fabrication d’articles en composites de gypse à fin que la plupart des produits nécessaires au projet puissent être fabriqués localement avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

 

2.5.5 L’acceptation de systèmes de toilettes à sec à compostage avec la séparation de l’urine et de l’excréta. Les questions  concernantes la forme, la couleur, et le finissage des structures, et le niveau d’intimité préférée seront d’ailleurs décidées par les usagers mêmes. Les systèmes à sec de recyclage à niveau de ménage sont nécessaires pour la solution des problèmes de l’assainissement de la terre et des eaux de surface et souterraines.


 


 

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2.06 LES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES

 

POUR PRENDRE VISION DE QUELQUES ILLUSTRATIONS DES STRUCTURES PRÉVUES VOIR:

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS

 

Les partis intéressés au projet sont:

      

2.6.01 L’ONG ‘‘Nouveaux Horizons pour Kadei’’

 

L’ONG fait le fronting officiel pour le projet. EIle représente la vie civile de la zone du projet. Ses officiers comptent parmi les personnes les plus prestigieuses et indépendentes de la République Centrafricaine. Elle est reconnue par les populations de la zone et bénéficie de la pleine confiance des populations. Elle aura 3 membres du bureau + 3 adjoints. Les officiers ne recevront aucune récompense.

 

Les bailleurs de fonds peuvent nommer leurs représentants (éventuellement salariés par les bailleurs de fonds mêmes) au sein du conseil, avec tâches de révision des comptes et de monitorage des activités du projet.

 

L’ONG approuve le projet et le présente pour le financement à travers l’un ou plusieurs des pays partenaires de la République Centrafricaine dans le cadre

d’un our plusieurs programmes pays.

 

L’ONG nommera le Coordonnateur (M. Bertrand N’gama) et mettra à sa disposition dans une compte en banque au nom du projet tous les  fonds du projet. Le coordonnateur aura accès libre et sans conditions à tous les fonds du projet.

 

L’ONG n’interviendra pas dans l’exécution du projet sauf pour la  révision des comptes et le monitorage du projet.

 

2.6.02 Le coordonnateur du projet

 

M. Bertrand N’gama, originaire de la zone de Gamboula, est nommé coordonnateur du projet par l’ONG dont au point 2.6.01. Il est responsable, avec Terry Manning, de la rédaction du projet, des contacts avec les autorités Centrafricaines, et avec les usagers. Il est responsable de l’exécution du projet et de tous les travaux professionnels et les opérations qui ne sont pas disponibles dans les communautés dans  la zone du projet /ou à travers les ateliers organisationaux prévus.

 

Le coordonnateur est chargé en plus de l’entretien des œuvres du projet, de la récolte des contributions mensuelles des ménages (à travers les commissions réservoir) et de la supervision des paiements à la charge du compte du projet. Il coordonnera (à travers les ateliers prévus) l’établissement des unités de production en composites de gypse et du réseau de centres de recyclage.


 

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Le coordonnateur donnera support aux équipes chargés de l’exécution des Organization Workshops, et nommera le consultant général.

 

Le salaire du coordonnateur est indiqué avec voix à part au bilan.

 

2.6.03 Terry Manning.

 

Terry Manning est responsable de la formulation du projet, des contacts initiaux avec l’ONG Africa A.H.E.A.D., des contacts initiauxinititiaux pour l’institution des Ateliers Organisationaux, de l’organisation (à travers des ateliers) des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, des contacts pour l’institution des unités de production d’articlese produits en composites de gypse, de la fourniture de pompes, panneaux PV et les autres matériaux importés nécessaires à l’implémentation du projet. Il agira en qualité de consultant au coordonnateur chargé du training (à travers les ateliers) et la supervision initiale du personnel chargé de l’entretien des systèmes de fourniture en eau et du contrôle de la qualité de l’eau, du contrôle des mesures d’ hygiène et de l’entretien des installations sanitaires qui seront identifiés à travers les Organizational Workshops.

 

Le salaire de Terry Manning est indiqué avec voix à part au bilan.

 

2.6.04 Ateliers Moraisiens.

 

Toutes les activités du projet seront mises en exécution par les usagers mêmes. Les différents secteurs d’activités feront l’objet d’au moins un atelier organisationnel suivant la méthode de du Brésilien de Morais, pendant lequel les participants eux mêmes s’organiseront en structures respectant la division des tâches.

 

Pour plus d’informations sur les Ateliers voir l’annexel 02.

 

Les frais des ateliers sont exprimés par des voix séparées au bilan.

 

Parmi les activités à planifier pendant les Ateliers se trouvent:

 

La mise en place du système pour l’éducation à l’hygiène.

La mise en place des structures sociales (commissions réservoir, commissions forage).

La mise en place des systèmes de monnaie locales SEL-LETS.

La mise en place du Fonds Coopératif de Développement Local pour la gestion des micro créedits.

La mise en place des unités de production des articles en composites de gypse.

La mise en place et entretien des systèmes de fourniture en eau.

La mise en place et entretien des systèmes d’assainissement.

La mise en place des systèmes des fourneaux à rendement élevé et des fourneaux solaires, et des systèmes de production de combustible (biomasse)

pour les faire fonctionner.

La mise en place du système de récolte et recyclage des ordures.

La mise en place de systèmes de récolte des eaux pluviales et drainage.

La mise en place de structures pour l’installation et entretien de systèmes SHS.

La mise en place et opération de la station radio.

La mise en place de structures coopératives pour le stockage et l’exportation de produits locaux et l’importation équilibrée de produits dans la zone du projet.

L’institution d’un réseau coopératif de consultants agronomes.


 

 

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2.6.05 Le bailleur de fonds externe

 

Le bailleur de fonds externe, à l’approbation du projet, mettra le 75% du montant de l’emprunt sans intérêts à la disposition de lau ONG,  laquelle à son tour le déposera dans un compte au nom du projet à pleine disposition du coordonnateur.

 

Le bailleur de fonds externe établira un cadre pour la révision systématique des comptes et le monitorage du projet et nommera son représentant au conseil de l’ONG en lui chargeant de telle révision, du monitorage même et de la liaison retenue nécessaire avec les autres partis.

 

2.6.06 Le bailleur de fonds national

 

Le bailleur de fonds national, à l’approbation du projet, mettra les 25% du montant due l’emprunt sans intérêts à la disposition de l’ONG, laquelle à sa fois le déposera dans un compte au nom du projet à pleine disposition du coordonnateur.

 

Le bailleur de fonds national établira un cadre pour la révision systématique des comptes et le monitorage du projet et nommera son représentant au conseil de l’ONG en lui chargeant de telle révision, du monitorage même et de la liaison retenue nécessaire avec les autres partis. En particulier son représentant collaborera avec celui du bailleur de fonds extérieur.

 

Le bailleur de fonds national se fera de garant du respect de la part du gouvernement Centrafricain de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux structures du projet sans applications d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

 

Avant le commencement du projet, il établira des procédures de rapportage sur le progrès du projet comme il retiendra nécessaire mais il acceptera de ne pas intervenir dans l’organisation, exécution ou opération. Il prendra du crédit politique du succès du projet.

 

22.6.07  Le préfet de la Mambere-Kadei et les sous-préfets de Gamboula et Dédé-Mokouba

 

Le préfet et les sous-préfets se feront garants du respect de la part des autorités locales de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux structures du projet sans applications d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

 

Ils autoriseront sans y créer d’obstacles injustifiables sans en donner raison le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d’autres structures nécessaires à l’exécution du projet.

 

Ils accepteront de ne pas intervenir  dans l’organisation, exécution ou opération du projet. Ils prendront du crédit politique du succès du projet.


 

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2.6.08   Le député élu localement

 

Le député se fera le possible pour assurer du respect de la part des autorités nationales et locales de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux structures du projet sans applications d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

 

Il agira comme point de liaison entre le Coordonnateur du projet et le bailleurs de fonds locale d’une part et le préfet, les sous-préfets et les conseils municipaux de l’autre part.

 

Il acceptera de ne pas intervenir dans l’organisation, l’exécution ou l’opération du projet. Ils prendra du crédit politique du succès du projet.

 

 

2.6.09    Les conseils municipaux de Gamboula et de Dédé-Mokouba

 

Les conseils municipaux de Gamboula et de Dédé-Mokouba se feront garants du respect de la part des autorités locales de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l’importation de biens déstinés aux structures du projet sans applications d’impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

 

Ils autoriseront sans y créer d’obstacles injustifiables  sans en donner raison le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d’autres structures nécessaires à l’exécution du projet. Ils faciliteront les autorisations pour le placement des structures d’assainissement, des unités de production de produits en composites de gypse, des réseaux pour la récolte des ordures, des centres de recyclage.

 

Ils accepteront de ne pas intervenir dans l’organisation, exécution ou opération du projet. Ils prendront du crédit politique du succès du projet.

 

22.6.10    Les autorités de la santé publique

 

Le ministère de la Santée Publique est directement responsable de la Santée dans la  zone du projet. Il suivra les décisions administratives prises par les autorités politiques à l’égard du projet et donnera son approbation à la partiécipation de son personnel qualifié aux travaux des Clubs d’Hygiène et aux OW (ateliers organisationaux) qui les institueront avec la coopération de l’ONG Africa AHEAD.

 

Les autorités de la Santé publique accepteront que leur personnel, pour les activités qui ne seront pas déjà couvertes par leurs salaires, soient payées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS. Elles donneront leur approbation à ce que la propriété des systèmes d’eau potable et, au cas échéant, de santé, d’illumination PV, de réfrigération PV et d’équipements pour le contrôle de la qualité de l’eau fournis aux cliniques dans la zone du projet soit mise au nom des commissions réservoir où les cliniques se trouvent.

 

Elles donneront leur plein support aux cours d’éducation à l’hygiène faits dans les écoles dans la zone du projet, tout en fournissant de spécialistes pour la préparation des professeurs.


 

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Elles collaboreront avec le coordonnateur du projet pour ce qui concerne les conseils donnés aux femmes à l’occasion de contrôles systématiques de la qualité de l’eau dans les ménages individuels et de l’inspection systématique des systèmes  d’assainissement installés dans le cadre du projet.

 

Les activités de recherche et d’inspection qui ne seront pas déjà inclues dans les salaires des animateurs du Ministère seront payées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.

 

L’équipement nécessaire pour le contrôle continu de la qualité de l’eau sera mis à la disposition d’une clinique ou hôpital local dans le cadre du projet. L’institution payera l’équipement même en faisant payer les contrôles effectués pour le compte de tiers résidents hors de la zone du projet.

 

L’éclairage PV, et cas échéant l’assainissement et la réfrigération PV pour les vaccines, auprès des cliniques dans la zone du projet seront payés par les communauis de la même manière que les services en eau potable. La propriété en passera à la commission réservoir où la clinique se trouve. L’éclairage PV et les installations pour la réfrigeration des vaccines dans les cliniques hors de la zone du projet qui servent aux utilisateurusagers dans la zone du projet fera l’objet de discussions à part comme le sera d’ailleurs la raccolterécolte d’ordures spéciales des cliniques. 

 

Le Ministère de la Santé publique à travers leur participation aux ateliers organisationaux préparera des inspecteurs avec la tâche d’effectuer des visites de contrôle systématiques des conditions hygiéniques auprès des centres de recyclage locaux.

 

2.6.11 Les autorités de l’éducation nationale

 

Le Ministère de l’Education Nationale donnera son approbation à ce que la propriété des installations en eau potable, d’assainissement et déclairage PV placées dans les écoles de la zone du projet passe aux commissions réservoir où les écoles se trouvent, et à ce que les commissions des professeurs nommés pour assurer l’opération correcte de telles installations répondent directement aux commissions réservoir.

 

Les autorités de l’Education Nationale donneront leur support aux cours d’éducation à l’hygiène effectués dans les écoles de la zone du projet et donneront leur approbation aux changements raisonnables au curriculum des étudiants pour y faire place pendant les heures normales des activités scolaires.

 

2.6.12  Les autorités fiscales Centrafricaines.

 

Le Coordonnateur du projet établira, avant le commencement de la partie exécutive du projet, un accord obligatoire avec les autorités fiscales à fin de les assurer que la base fiscale de la communauté ne subisse de réduction. Il établira aussi un moratoire impositif pour une période d’au moins 20 ans sur toutes les activités des systèmes SEL-LETS.

 

Les autorités fiscales définiront en effet toute opération exécutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS comme non commerciales, donc libres d’impôts.

 

Elles donneront leur concession pour l’établissement de la banque locale.


 

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2.6.13 La banque locale pour les micro-crédits (Kadei Banque)

 

Puisque il n’y a pas de banque privée locale dans la zone du projet pour la gestion des micro crédits et des fonds du projet,  le projet même devra en constituera une.

 

La banque administrera les fonds du projet effectivement déposés à Gamboula. Suivant les instructions du Coordonnateur, la banque administrera les micro-crédits accordés dans le cadre du projet et leurs remboursements, en coopération avec la Banque Extérieure. La banque n’interviendra pas dans les décisions concernantes la concession des crédits. Les fonds appartiennent aux habitants mêmes, qui décideront qui seront les bénéficiaires des micro-crédits et en quel ordre de priorité.

 

La banque locale travaillera sur la base d’un tarif standard accordé pour chaque emprunt avant le commencement du projet pour chaque opération de crédit. Ce tarif sera exprimé dans les monnaies locales SEL-LETS à afin d’éliminer toute fuite financière du système.

 

La banque pourra successivement, ayant trouvé de fonds propre de dotation, procéder au financement et administration autonome de crédits pour l’installation de systèmes solaires ménagers (SHS) et/ou de systèmes solaires passifs pour l’eau chaude.

 

2.6.14 La banque ou institution financière extérieure

 

Le bailleur de fonds extérieur fera passer sa contribution financière à travers une institution financière appropriée, passablement une institution type Green Bank capable de donner des advis à la banque locale, avec laquelle elle devra en tout cas établir un rapport d’opération étroit à travers le Coordonnateur du projet.

 

2.6.15 Les usines de production locale de produits en composites de gypse.

 

Les usines fabriqueront, au cas de nécessité avec finissage sanitaire, de façon écologique, produits tels rérservoirs, récipients pour l’eau potable, produits pour l’aménagement des puits, toilettes, fourneaux à biomasse, fourneaux solaires etc. avec 100% de valeur ajoutée locale .

 

Le projet les financera sur la base d’un crédit sans intérêts avec une période de remboursement sur 5 ans.

 

Elles recevront toutes les instructions nécessaires du propriétaire de la technologie. Les activités relatives au projet ne nécessitent pas de paiement de royalties. Pour les éventuelles productions de nature purement commerciales, les coopératives négocieront les conditions commerciales directement avec le propriétaire de la technologie en question.

 

Les coopératives vendront la plus grande partie de leur production dans la zone du projet pour les monnaies locales SEL-LETS. Le 20% de la production devra être cependant vendu hors de la zone du projet pour de monnaies formelles à fin qu’elles puissent rembourser leurs crédit jusqu’au complètement du remboursement.  


 

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La propriété des usines passera formellement aux coopératives une fois qu’elles auront remboursé leurs crédits. Jusqu’à ce point, les coopératives seront responsables au coordonnateur du projet.

 

Les coopératives seront constituées suivant la méthode Moraisienne, à travers dateliers organisationnels.

 

2.6.16 Les commissions pour les réservoirs

 

COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES

 

Chaque réservoir fournira l’eau potable nécessaire à une zone ou un groupe de ménages. Une commission réservoir, choisie par les usagers, s’occupera de l’utilisation du réservoir et des œuvres y associées, de la récolte des contributions mensuelles des ménages et de la propreté du terrain autour du réservoir.  Les œuvres comprennent toutes les structures autour des réservoirs, la pompe solaire qui fournit le réservoir, les panneaux PV et leur supports panneaux  et les tuyaux de refoulement liés à la pompe.

 

Chaque commission recevra une allocation mensuelle de l’équivale en CFA à € 5 pour la permettre de subventionner des familles particulièrement pauvres ou en conditions provisoirement critiques que leur rendent impossible le versement de leur contribution mensuelle entière.

 

Les commissions réservoir recevront en plus un paiement dans la monnaie locale SEL-LETS pour leur engagement et travail qu’elles pourront dépenser comme elles veulent.

 

Puisque ce sont les femmes qui bénéficieront dans l’immédiat de plus de l’exécution du projet et de son administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions réservoirs soit constituée de femmes.

 

Les commissions réservoir seront constituées suivant la méthode Moraisienne. Leur forme pourra donc varier d’un endroit à un autre.

 

Chacune des commissions réservoir nommera l’un de ses membres pour suivre la liaison avec les systèmes établis pour l’entretien des structures.

 

Les commissions réservoir seront responsables aussi des structures pour les études, de leur éclairage PV, et de la coordination du recyclage dans leur zone.

 

Elles nommeront une personne, passablement d’entre leurs membres, qui devrait s’occuper de la liaison avec le système SEL-LETS local.

 

Les installations en eau potable et d’assainissement auprès d’écoles et cliniques seront placées sous la supervision de commissions respectivement de professeurs et d’opérateurs médiques qui rapporteront aux commissions réservoir où les écoles et cliniques se trouvent. La propriété de telles structures est placée au nom des commissions réservoir, avec l’accord des autorités de l’Éducation Nationale et de la Santé Publique. Les coûts de telles structures, le remboursement du crédit relatif, et leur entretien sont compris dans les versements mensuels faits des ménages.


 

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De la même manière, l’éclairage et la réfrigération PV et les équipements pour le contrôle de la qualité de l’eau potable seront mis sous la supervision de la commission médique responsable aussi de la fourniture en eau. La propriété en est également, avec approbation des autorités de la Santée Publique, mise au nom des commissions réservoir où les cliniques sont situées. Lesa commissions médiques rapporteront aux commissions rérservoir.

 

Le problème de la récolte d’ordures spéciales des cliniques devront être abordés séparément.

 

Les commissions réservoir convoqueront de réunions systématiques pour discuter les activités du système local SEL-LETS et des priorités pour la concession des micro-crédits.

 

Les commissions réservoir choisiront les commissions forage.

 

Les commissions réservoir nommeront une candidate de leur zone pour faire d’inspections auprès des ménages des installation sanitaires, d’assainissement, de la récolte d’eau pluviale, et des structures mises en place pour la cuisine. Les services de ces femmes seront payés en monnaie locale SEL-LETS. Elles recevront instruction au cours du workshop Moraisien qui s’occupera des structures sanitaires et leur installation et entretien.

 

2.6.17 Les commissions pour les forages.

 

COMMISSIONS PUITS

 

-Chaque terrain puits/forage comprend:

- Le puits ou forage même.
- L’installation de pompes manuelles de réserve.

- La structures des aires de lavage.
- L’enclos des systèmes PV et des supports.
- Les structures des gardiens des structures PV. 

 

Les commissions forages, élues des commissions réservoir, sont chargées de la supervision des structures communes de la fourniture en eau. Elles sont responsables de la gestion et de la propreté des aires de lavage, et des alentours des forages, et des systèmes de pompage manuel. Elles contrôlent l’accès à la zone en particulier au cas de crise ou de désastre.

 

Elles reçoivent un rétribution appropriée exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS qu’elles peuvent dépenser comme elles mieux croient. Puisque ce sont les femmes qui bénéficieront dans l’immédiat de plus de l’exécution du projet et de son administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions forages soit femmes. Elles recevront instruction au cours du workshop Moraisien qui s’occupera des structures sanitaires et leurs installation et entretien.


 

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2.6.18 L’ONG Africa AHEAD

 

Cette ONG du Kenia adaptera et fournira le matérial pour les Clubs de Santé et assistera à l’institution des Clubs.

 

Un workshop Moraisien aura lieu au but de préparer l’organisation des Clubs de Santé et leur administration. Dans le cadre du Workshop, l’ONG préeparera les animateurs du Ministère de la Santé et d’autres intéressés qui seront chargés des cours d’instruction aux Clubs mêmes et auprès des écoles. Les professeurs des écoles chargés de la supervision des cours aux écoles participeront eux aussi à l’atelier.

 

Le workshop préeparera aussi une ou deux femmes au niveau de chaque zone de Commission Réservoir à la gestion des Clubs Santé.

 

2.6.19 Le consultant du travail avec les composites de gypse.

 

Il se peut qu’une technologie Hollandaise soit choisie

 

 Leconstultant sera chargé des analyses des dépôts de anhydrite et gypse disponibles dans la zone du projet.

 

Au cours du Workshop établira-t-on les unités de production. On fournira des instructions techniques sur la méthodologie de trravail du matériel selon des dessins préférés des articles choisis pour la production.

 

Pour ce qui concerne la fabrication d’articles en composites de gypse pour des buts purement commerciaux, le consultant négociera des accords commerciaux avec les usines.

 

2.6.20 Les commissions médicales.

 

Elles seront constituées auprès des cliniques pour la gestion des structures y apportées par le projet. Elles rapporteront aux commissions réservoir du lieu.

 

2.6.21 Les commissions des professeurs.

 

Elles seront constituées auprès des écoles pour la gestion des structures y apportées du projet. Elles rapporteront aux commissions réservoir du lieu.Elles sont chargées des cours d’éducation à l’hygiène dans les écoles.


 


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2.07 LA QUESTION DE LA PROPRIÉTÉ

 

Dès que le projet ne sera terminé, la propriété des structures passera aux habitants de la région du projet. Jusqu’au moment où les crédits n’aient été remboursés le coordonnateur aura le droit de récupérer les installations fournies au termess du projet au cas que les utilisateurusagers ne respectent pas leurs obligations financières.

 

Le capital initial sera remboursé sur une période de 10 ans. Jusqu’au moment du remboursement, le coordonnateur du projet retiendra la responsabili finale de l’entretien et de l’administration des œuvres, malgré l’institution des structures autonomes complètes au cours d’un workshop Moraisien. Cela signifie que le coordonnateur aura toujours le devoir de se substituer aux structures créées pour l’administration et l’entretien au cas ou elles ne fonctionnent pas comme prévu, tout au moins jusqu’à l’exécution d’un workshop Moraisien successif.

 

Les pompes et les structures installées auront une période de vie opérative supérieure à 20 ans.

 

Une fois que le capital initial ait été remboursé après dix ans, les contributions continuées des familles permettront la création d’un fonds important destiné au remplacement à long terme des structures et/ou à leur extension. Ce fonds coopératif de développement continueront à être recyclé en forme de micro-crédits sans intérêts pour le développement de la productivité locale.

 

La propriété des installations pour l’eau, l’éclairage PV, l’assainissement, la réfrigération et les équipements pour l’analyse de l’eau potable placées dans les écoles et les cliniques passe aux commissions réservoir où les structures se trouvent.

 

La question de la propriété des services d’éclairage, d’assainissement et de réfrigération éventuellement placés dans de cliniques hors de la zone du projet mais offrant de services aux habitants de la zone même devrait, cas échéant, être discutée séparément.


 

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2.08 LES ASSURANCES POUR CE QUI CONCERNE LA MISE EN ŒUVRE

 

Le projet prévoit une interaction complexe et continue entre plusieurs partis. À fin que les œuvres puissent êtres réalisées selon le schéma, chaque partie doit s’engager formellement à faire face aux propres obligations Une pénalité peut être prévue au cas de livraison en retard de marchandise et de services.

 

Au cas où l’un des partis pense de ne pas pouvoir respecter les échéances prévues, il est tenu à le dire au moment de complètement des détails du projet au début de la phase 2 des travaux. Le schéma pourra en ce moment être adapté aux exigences de livraison exprimés. avant le commencement des travaux.

 

Les participants sociaux et politiques confrirmeront par écrit que l’argent et les permis qu’ils se sont engagés à fournir seront disponibles selon le schéma préparé.

 

Le projet est de nature coopératif, et les partis participants et en particulier les bailleurs de fonds sont libres à imposer les procédures appropriées de rapportage et de monitorage qu’ils retiendront nécessaires. Telles procédures devront être les plus simples possibles à fin d’éliminer toutes restrictions bureaucratiques.


 

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2.09 L’APPLICATION D’IMPÔTS AUX ÉCHANGES DANS LE CADRE DES SYSTÈMES DE MONNAIES LOCALES SEL-LETS

 

Pour voir une illustration des structures proposées pour les systèmes SEL-LETS se réfère à:


DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS

 

Le but du projet est de créer de structures qui permettent un développement local rapide et durable.

 

Avant le commencement du projet, le coordonnateur négociera un accord avec les autorités financières pour donner des assurances qu’aucune réduction de revenus impositifs n’ait lieu.

 

Les autorités fiscales définiront toutes les activités et transactions conduites dans le cadre des systèmes SEL-LETS comme non commerciales, donc pas sujettes à impôts.

 

Le projet est  basé sur un moratoire impositif  pendant au moins 20 ans sur toutes les activités et transactions SEL-LETS.

 

Suite à l’échéance du moratoire, les concepts de base suivants seront appliqués:

 

-1. Les échanges SEL-LETS  là où un membre aide un ami ou bien donne exécution à une tâche occasionnellement (donc pas de façon professionnelle) ne sont pas imposables.

-2. Les échanges SEL- LETS qui ne font pas partie des activités commerciales normales du fournisseur ne sont pas imposables.

-3 L’expression "activités commerciales normales” sera interprétée de la façon la plus advantageuse aux usagers.
-4. Les échanges normaux SEL-LETS de la part des entreprises sont imposables.

-5  Tous les frais des entreprises sont appliqués en réduction du montant imposable.

-6.  Seuelement les revenus nets provenants des échanges SEL-LETS  faits par les entreprises sont sujets aux impôts.



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2.10 LES EFFETS DE L’INFLATION SUR LE REMBOURSEMENT DU L’EMPRUNT ORIGINAIRE ET LE CONTENU EN DON.

 

Le projet établit un système financier coopératif sans intérêts basé sur le recyclage systématique constructif d’un crédit décennal également sans intérêts, et la création de systèmes de monnaies locales pour l’échange de biens et de services produits localement.

 

Les ménages remboursent le crédit sur une période de dix ans. Après 10 ans ils auraient remboursés €3 par mois sur 120 mois. Leurs versements sont, pourtant, effectués dans la monnaie formelle locale, le CFA. Au cas où le CFA dévaluera contre le Euo par inflation ou d’autres mesures financiers, le montant dans le fonds coopératif de développement représentant le totale des remboursements effectués sur les 10 ans ne suffira plus au remboursement entier du crédit originaire. Cette situation est du tout au delà du contrôle des partis au projet et en particulier des utilisateurs.

 

Une décision sur comment ce risque sera couvert doit donc être prise au moment du financement du projet.

 

Le crédit sans intérêts sera exprimé dans la monnaie formelle locale, le CFA.

 

CRÉDIT EN CFA

 

Lorsque le crédit est exprimé en CFA, la banque extérieure doit obtenir l’accord du bailleur de fonds externe à ce que le montant au moment du remboursement puisse être inférieur à la valeur originaire exprimée en €.

 

Ils y ont quatre possibilités:

 

1) Les bailleurs de fonds ou leurs gouvernements confirment formellement leur disponibilité à accepter ce risque et d’autoriser l’amortissementl de la différence en forme de don.

2) Les bailleurs de fonds acceptent un prolongement de la période pour le remboursement jusqu’à ce que le montant total dans le fonds coopératif ait la valeur exprimée en € de du crédit originaire. Ceci peut porter à une situation “win win” car le montant disponible pour le recyclage des micro-crédits resterait sur un niveau élevé pendant une période plus longue. En considération des versements mensuels additionaux les usagers bénéficieront d’un montant supérieur en forme de micro-crédits.

3) Les bailleurs de fonds demandent le remboursement du montant disponible dans le Fonds Coopératif au moment de l’échéance et que la différence soit accumulée pendant les mois suivants jusqu’à ce que l’équivalent exprimé en € ne soit rejointe. Cette solution est négative aux utilisateurs lesquels, pendant une période plus ou moins longue selon l’inflation qui aura eu lieu pendant les dix ans précédents, ne pourront plus bénéficier des micro-crédits recyclé, et le développement continu local subirait un ralentissement au point même de s’arrêter.


 

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4) Les bailleurs de fonds demandent le remboursement du montant disponible dans le fonds coopératif de développement au moment de l’échéance du crédit  mais sont disponibles à  réinvestir l’éventuelle différence pour une deuxième période de dix ans. Ceci porterait à une réduction des fonds à disposition des utilisateurs pour le renouvellement et/ou extensions de leurs structures capitales à l’échéance de 20 ans, mais n’aurait aucun effet négatif sur le développement continu aux termes du projet.


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2.11 LES ASSURANCES ET LE FORFAIT EN FORME DE DON AU CAS DE PERTE ET OU ENDOMMAGEMENT DES STRUCTURES CAPITALES

 

Ce projet prévoit une stabilité politique dans la zone du projet durant au moins la première période de 10 ans du crédit initiale sans intérêts.

 

Le coordonnateur est tenu à faire assurer, au cas qu’il y existe la possibilité, les structures capitales installées contre les Actes de Dieu telles la foudre, les ouragans ou les tremblements de terre. Il est en général pourtant très difficile de les assurer contre la  perte ou l’endommagement causées par Acte d’Autorité Politique ou militaire, la guerre civile, et les grèves. Même s’il y eût telle possibilité, le coût de l’assurance serait tellement élevé qu’il constituerait une fuite financière continue de la zone du projet, ce qui est exactement ce que le projet cherche à combattre.

 

Les conséquences qui se passeraient au cas de perte ou endommagement des structures capitales avant le remboursement du crédit décennale originaire doivent donc être discutées au moment du financement du projet.

 

Les partenaires bénéficiaires du projet sont pauvres, tandis que la perte ou l’endommagement dont il s’agit a des causes du tout au delà de leur contrôle. Demander à ces gens pauvres de rembourser un crédit à distance de 10 ans pour des structures capitales qu’ils auraient perdues pour de raisons au-delà de leur contrôle est en contradiction profonde avec les buts à brève et à long terme du projet. Dans de certaines circonstances les bailleurs de fonds pourront avoir à disposition une forme d’assurance à couverture de tels événements dans les pays pauvres. En ce cas, il devraient, à leurs frais propres et en forme de don, s’assurer contre les risques en question.

 

Au cas toutefois d’absence d’une telle couverture, les bailleurs de fonds devraient accepter, en présence de perte ou endommagement aux structures capitales due à des causes au delà du pouvoir et contrôle des utilisateurs, que le crédit sans intérêts soit converti en don et les utilisateurs libérés de leurs obligations contractuelles.

 

Normalement, au moment de la perte ou l’endommagement pas assuré des structures capitales, les utilisateurs auraient déjà fait des versements dans le fonds coopératif de développement et donc remboursé une partie du crédit même.

 

Les bailleurs de fonds sont tenus, avant l’entrée en vigueur de l’accord de financement, ce contrat, à dire que les fonds déjà remboursés au moment de la perte ou de l’endommagement en question:

 

Doivent être réutilisés pour le remplacement des biens en question.

Doivent être remboursés à la fin de la période de dix ans comme originairement prévu.

Doivent être remboursés tout de suite.

Sujet toujours à une analyse de la situation politique, s’ils doivent être réintégrés par un nouveau crédit permettant le remplacement des structures capitales et lea remise en activité du projet.


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2.12 LA CIRCULATION DES INFORMATIONS

 

Le projet prévoit trois lignes de base pour la circulation d’informations relevantes au projet.

 

a) Le transfert d’informations à l’intérieur du projet.

 

Vertical, du coordonnateur (qui s’occupera aussi de la liaison avec de partis extérieurs tels les autorités de l’Education Nationale, les écoles, le Ministère de la Santé, les cliniques etc.) vers les commissions forages, les commissions réservoir et retour vers le haut.

 

Horizontal, par exemple à l’intérieur des systèmes SEL-LETS, entre les différents systèmes SEL-LETS groups, entre les commissions réservoir, et entre les commissions forage

 

Une combinaison des deux par exemple à travers la station radio prévue.du projet.

 

Un website propre du projet principalement à fourniture d’informations pour les activités dont au point b) et pour la participation générale aux informations prévue au point  (c)

 

b) Les consultants locaux, les groupes d’activité, et les écoles.

 

-À travers des consultants locaux avec de (souvent petites) entreprises établies avec l’aide de micro-crédits sans intérêts. Les bureaux qui assisteront les gens locaux par exemple avec le choix de la récolte, des informations sur les méthodes agricoles, des conseils professionnels sur les questions de productivité etc.

 

-Bureaux de traduction établis avec les systèmes de micro-crédits sans intérêts à fin de rendre compréhensibles aux populations locales les informations de leur intérêt.

 

-Groupes d’activité opérants dans le cadre des systèmes SEL-LETS avec les partis dont au point a) tels par exemple les Clubs de Santé, de groupes d’acteurs

 

-Les écoles, l’information et cours pour les enfants et, éventuellement, pour les adultes.

 

c) Transfert d’ informations de et vers de sources externes.

 

- Informations en entrée à travers les bureaux informatiques crées comme entreprises (voir point b- consultants locaux) ci-dessus, équipés de téléphones, fax, ordinateurs.

- Informations en sortie à travers de websites culturaux et économiques (voir les expériences récentes en Inde), ou de groupes d’intérêt voulant faire connaître leurs activités culturelles et/ou leurs produits au monde extérieur, ou indépendamment ou à travers les bureaux d’information.


 

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d) Communication et monitorage

 

De relations interdisciplinaires plutôt complexespeuvent se créer entre chacun des secteurs spécifiques mentionnés et les autres. Pour citer un exemple typique, pour faire fonctionner le système intégré d’assainissement prévu, il faut que les ménages reçoivent d’informations sur les bénéfices d’une hygièene meilleure (Clubs de Santé), puis mettre à la pratique ce qu’ils ont appris et procéder à l’installation de leur système de toilettes et, éventuellement de récolte de l’eau pluviale. Un système d’inspection coopérative doit être établi. Un rapport d’inspection de ménage doit être rédigé.  De femmes locales nommées par les Clubs de Santé doivent être préparées dans d’ateliers organisationaux à l’application du système de rapportage et de donner conseils et aide aux usagers en faute. De femmes nommées par les commission forage devront faire le monitorage du travail des inspectrices locales. Une femme nommée par toutes les commissions forage ensemble devrait contrôler les travaux de monitorage des animatrices à niveau de commission forage. Les informations et les expériences devront être échangées soit verticalement que horizontalement comme prévu au point a)

 

Les mêmes bénéficiares auront besoin contemporanéament d’instruction sur comment mieux recycler leurs urines et, plus tard, leur excréta composté. Des recommandations de base seront établies pendant les ateliers organisationaux bien que les individus, les commissions réservoir, ou le coordonnateur même pourront obtenir l’aide de consultants comme prévu au point b). De structures coopératives d’inspection comme celles prévues pour l’hygièene devront être mises en œuvre à fin que les principes puissent être correctement appliqués.

 

2.13 RECYCLAGE DE FONDS ET IMPORTATION DE BIENS DE PRODUCTION

 

Les achats en monnaie formelle de biens de production devront en général être effectués à l'étranger et les biens importés dans le pays ou la zone du projet se trouve.

La première série de tels achats sera normalement couverte par le crédit originaire sans intérêts. Puisque le crédit est payé en Euro ou d'autre monnaie internationale et converti dans la monnaie locale pour l'exécution du projet, leur réconversion en monnaie internationale ne devrait pas poser de problèmes.

Le montant de la valeur des biens de production nécessaires au projet pourrait toutefois arriver à plusieurs fois (5 ou 6 fois de plus) la valeur du crédit originaire exprimé en monnaie internationale, car l'argent disponible est recyclé de façon continue.

Une condition préalable pour la concession d'un micro-credit aux termes du Modele est, en générale, que le bénéficiare puisse au début vendre quelques'uns de ses biens et services hors de la zone du projet pour gagner de l'argent formel pour pouvoir rembourser son crédit dans la monnaie nationale. Le bénéficiaire fait l'exportation de biens ou services hors de la zone du projet, mais pas necessairement hors des frontières nationales. Puisque les biens de production devront fréquemment être importés dans le pays ou le projet se trouve, une situation de fuite financière d'argent formel national a lieu à couverture de la valuta internationale necessaire à l'achat des biens de production. Telle fuite financière n'est pas favourable, bien qu'elle puisse partiellement être équilibrée par l'augmentation de la production nationale portant à une exigence réduite d'importation de marchandise de l'étranger. Le fuite financière en question ne peut d'ailleurs être complètement équilibrée que lorsque la zone du projet puisse progressivement exporter directement suffisament de biens et services hors les frontières nationales pour gagner la valuta étrangère nécessaire à faire face au coût de ses importations. Il est improbable que cela puisse avoir lieu pendant les premières phases d'une application. Le gouvernement local devra par conséquence, accepter au moment de l'approbation d'un projet q'une perte financière provvisoire aura lieu pendant les premières phases du projet. Le Ministère des Finances devra assurer flexibilité administrative en autorisant la conversion de monnaie formelle locale en valuta étrangère nécessaire à l'achat de biens de production. Refus du Ministère de le faire porterait dans la pratique à des retards sérieux de l'exécution du projet. Le plus rapidement les fonds du projet peuvent être recyclés le plus rapidement la zone du projet se developpera. Le coordonnateur du projet, d'ailleurs, est tenu à chercher à réduire la fuite financière de monnaie formelle locale en achetant là où possible les biens de production faits dans le pays ou le projet se situe ou ceux qui y ont déja été importés.

Le schema suivant assurera un bilan import/export zéro du projet pour les finances nationales pendant l'exécution du projet, et un crédit permanent à long terme:

Premières deux années : zéro
Troisième année, export au moins 35% de la valeur importée.
Quatrième année, export au moins 50% de la valeur importée.
Cinquième année, export au moins 75% de la valeur importée.
Sixième année, export au moins 100% de la valeur importée.
Septième année, export au moins 125% de la valeur importée.
Huitième année et années suivantes, export au moins 150% de la valeur importée.


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3. Les Œuvres prÉvues et leurs consÉquences

 

 

3.1 Les structures d’Éducation À l’hygiÈne

 

Environs 350 Clubs volontaires de Santé sont établis dans la zone du projet. Les membres de chaque Club, hommes compris, suivront un cours d’une durée d’au moins six mois. Pendant le cours, des aspects de l’hygiène de base sont traités sous la direction d’une animatrice préparée par l’ONG Africa A.H.E.A.D

 

Les animatrices et les matériaux à utiliser seront préparés au cours d’un atelier organisatif.

 

Les structures, les règlements et les aspects administratifs des Clubs seront également définis au cours dateliers organisatifs.

 

Annexe 7 donne des détails de base sur les cours en question. Cette information est sujette à adaptation aux exigences de la zone du projet exprimées par les populations.

 

Les Clubs de Santé continueront à se rencontrer suite à la terminaison des cours. Leur rôle est indispensable au succès du projet, car ils servent comme forum pour l’identification des exigences des communautés, pour le planning et l’implémentation des œuvres, et au développement d’un sens d’unité et coopération essentiel au succès du projet. Les Clubs constituent une plate-forme pour l’organisation des femmes qu’elles puissent participer activement aux travaux pendant les réunions à niveau de commission réservoir, exprimer leurs voix en bloc, et occuper de positions administratives d’importance dans les différentes structures.

Ils nommeront au moins une de ses membres à se préparer à faire d’inspectrice des installations sanitaires, de fourniture en eau et de recyclage des ordures des ménages.

 

Les Clubs exprimeront aussi des propositions pour la discussion su les aspects touchant l’hygiène et la santé en général pas encore traités, pour l’approfondissement ultérieur de ceux déjà discutés, et pour un système de rappels qui tienne compte des exigences particulières des nouvelles générations et en particulier des jeunes filles.

 

Les Clubs serviront de centre de contrôle primaire de la santé des enfants.

 

Un système d’inspection des installations individuelles d’assainissement, de fourniture en eau et de recyclage des ordures auprès des ménages sera établi.

 

La qualité de l’eau potable disponible sera sujette à contrôle systématique effectué auprès d’une clinique locale utilisant éequipements fournis par le projet.

 

Des cours systématiques en hygiène seront introduits dans toutes les écoles dan la zone du projet. Ils auront le support des autorités de la Santé Publique et de l’Éducation Nationale. Les cours seront tenus pendant les heures scolaires normales sous la supervision des commissions des professeurs.


 

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3.2 Les structures de l’assainissement

 

Pour un diagramme du système de recyclage des urines, de l’excréta, et des ordures solides voir:


DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES

 

Le système est basé sur la séparation de l’urine, de l’excréta, des eaux usées et des ordures.

 

Dans les zones urbaines, et en particulier à Gamboula et Dédé, lorsque le ménage n’ait pas de jardin, l’urine et les eaux usées peuvent être recyclés comme fertilisant pour de jardins verticaux fabriqués de blocs en composites de gypse dans le cadre des systèmes SEL-LETS locaux.

 

Les systèmes sanitaires seront dans la plupart des cas individuels au niveau de ménage selon les exigences et les habitudes des utilisateurs. On prévoit aussi l’éventuelle construction de toilettes publiques par exemple dans les places des marchés. La gestion de ces structures serait mise dans les mains d’entrepreneurs préparés pendant les ateliers organisationaux.

 

Une petite construction ou salle sanitaire comprendra trois réservoirs construits en composites de gypse. L’un en sera pour l’urine. Les deux autres pour le compostage aérobic de l’excréta. Les structures de support des chambres, les urinoirs pour les hommes et les toilettes mêmes seront fournis par les unités locales de production d’articles en composites de gypse travaillant dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS. La construction des chambres et l’installation des systèmes seront mises en exécution par des constructeurs individuels ou de coopératives locales travaillant dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, formées à travers un atelier organisationnel.

 

Presque le système sanitaire entier peut être mis en œuvre dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS avec 100% de valeur ajoutée locale sans besoin d’argent formel.

 

Les toilettes seront équipées de moyens de lavage pour l’hygiène personnelle.

 

Une petite quantité de chaux vive, de cendre, ou de sciure pourrait être ajoutée au réservoir de l’urine une ou deux fois par jour et à l’excréta. Le contenu du réservoir d’urine peut être vidé en tout moment. Une mélange d’une part urine et 10 parts eau (usée) peut être utilisée directement pour l’arrosage des verdures et les arbres fruitiers et la fertilisation de la terre. Ce produit important de bonne qualité est capable de redoubler la production d’un jardin de ménage. Un ménage à 5 membres en produit 25m3 de cette mélange fertilisante par an environs.

 

Les ménages qui ne veulent pas ou ne peuvent pas disposer de leur urine demanderont à d’opérateurs entrepreneurs de le faire dans le cadre des systèmes SEL-LETS. On prévoit en particulier un tel service dans la ville de Gamboula où les ménages peuvent manquer soit d’un jardin soit d’un toit plat pour un jardin vertical.

 

Pour ce qui concerne le système à double réservoir de compostage de l’excréta, un réservoir aérobic utilisé jusqu’à ce qu’il ne soit rempli. Il est fermé et laissé à se composter


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pendant les 12 mois suivants, jusqu’à ce que le deuxième réservoir ne soit rempli. À ce moment on vide le premier réservoir dont le contenu est devenu de la terre à compostage saine et sans odeur de valeur pour l’aération de la terre (soil conditioning). On reccommence le cycle avec le premier réservoir, en laissant le deuxième à se composter.

 

Le compostage se réduit à une brouettée par personne adulte par an. Les ménages ne pouvant ou ne voulant pas disposer du compostage elles mêmes pourront le faire à travers les systèmes SEL-LETS comme pour l’urine. Le compostage pourtant doit avoir lieu à niveau de ménage à fin d’éviter tout risque de contamination, des eaux et de la terre et de maladies aux personnes. 

 

Les matériaux organiques autres que l’urine et l’excréta seront compostés dans des boîtes de compostage simples construites et fournies dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Ces matériaux organiques pourront aussi être pris en charge par des entrepreneurs sous les systèmes SEL-LETS. Cependant, une poule  seule peut consumer les restes de verdure et de repas produites par un ménage. 40 poules à niveau de commission réservoir offrent déjà l’occasion pour créer une petite entreprise.

 

Dans les zones rurales, les eaux usées provenantes de la cuisine et des activités domestiques peuvent être recueillies dans un réservoir en composites de gypse et distribuées dans le jardin une fois par jour, en évitant la formation de concentrations d’eaux stagnantes. Comme déjà dit elles peuvent d’ailleurs aussi être ajoutées à l’urine.

 

Les utilisateurs qui n’ont pas la possibilité de disposer de leurs eaux usées directement pourront se servir des structures de récolte prévues dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

 

Dans les zones urbaines, et en particulier dans la ville de Gamboula, il se peut que les eaux usées doivent être prises en charge chaque jour (éventuellement avec les urines) et emportées en campagne ou elles peuvent être directement recyclées. Ces travaux seront exécutés dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

 

Les ordures solides non-organiques seront recyclées par de centres de recyclage constitués dans le cadre des systèmes SEL-LETS, créant encore plus valeur ajoutée locale. Dans les communautés plus grandes, comme Gamboula, Dédé et Bamba, les centres pourront s’y spécialiser. Les frais de la récolte des ordures dépendront du matériel en question. La récolte de matériaux plus difficiles ou dangereux pour le milieu coûtera plus chère (mais toujours dans les monnaies locales SEL-LETS) que celle des matériaux normaux. L’éventuelle colte de restes médicales des cliniques sera objet d’une négociation à part. 

 

De services appropriés d’assainissement, cas échéant, dans les écoles et les cliniques dans la zone du projet, sont compris dans le projet base.

 

L’établissement du système entier de récolte des ordures organiques et solides ci-dessus prévu sera objet d’ ateliers organisationaux suivant le système du brésilien Clodomir Santos de Morais.

 

Pour des références utiles sur les systèmes sanitaires de compostage à sec avec séparation d’urine et excréta voir:

a) Winblad Uno et al, "Ecological Sanitation", SIDA (Swedish International Development Cooperation Agency), Stockholm 1998. ISBN 91 586 76 12 0
b) Del Porto David & Steinfeld Carol, "The composting toilet system book", CEPP (Center for Ecological Pollution Prevention), Concord Massachusetts 1999. ISBN 0-9666783-0-3
c) Sawyer Ron (editor), "Closing the Loop - Ecological sanitation for food security",UNDP-SIDA, Mexico 2000. ISBN 91-586-8935-4


 

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3.3 Les usines de production d’articles en Composites de gypse.

 

Le projet demande la fourniture de beaucoup de réservoirs, récipients, matériaux pour puits, toilettes, fourneaux, structures de support pour la construction.

 

Beaucoup de ces produits sont faits traditionnellemen en béton avec de matériaux qui doivent être payés en monnaie formelle et qui ne sont pas disponibles au niveau local. Le béton et le ciments sont mauvais pour le milieu. Ils sont difficiles si non impossibles à recycler après l’utilisation. De réservoirs en béton peuvent coûter jusqu’à €4000, ceux métalliques en tôle doivent souvent être importés en créant fuite financière de la zone du projet. Ils ne sont pas d’ailleurs hygiéniques. Les produits en béton sont sujets à des fautes de production. Ils sont souvent difficiles à réparer. Ils sont lourds et difficiles à transporter.

 

Une alternative pratique à l’utilisation du béton est offerte par des technologies modernes telles les composites de gypse. Unités de production d’articles en composites de gypse peuvent être établies là où existent de sources locales de gypse (CaSO4 + H2O) ou anhydrite (CaSO4 + 1/2 H2O), qui sont très communes dans toutes les régions du monde. Avec le composites de gypse on peut fabriquer de réservoirs hygiéniques, toilettes, matériaux pour puits et de nombreux autres produits économiques et durables. Il s’agit de technologies qui peuvent être transférées très facilement à la région.  Elles sont mises gratuitement à la disposition de projets de développement exécutés en bonne foi.

 

Les unités de production de produits en composites de gypse peuvent faire une grande contribution à l’économie régionale suite à la terminaison de l’installation des structures prévues danse ce projet. Elles devront d’abord produire la plupart des produits nécessaires au projet même. Puisque tels produits sont faits avec 100% de valeur ajoutée locale, ils peuvent être fabriqués, installés, et maintenus dans le cadre des système de monnaies locales sans avoir besoin d’aucun argent formel.

 

Les unités de production en xomposites de gypse resteront donc des structures industrielles permanentes. Par la suite elles pourront fabriquer par exemple des structures portantes pour les habitations en substitution du bois et d’autres matériaux importés dans la zone, contribuant soit à la réduction de la déforestation soit à l’élimination de la fuite financière. Le matériel peut même être adopté pour la protection des constructions traditionnelle en boue et adobe contre les éléments.

 

On se servira des composites de gypse d’ailleurs aussi pour la fabrication de fourneaux de cuisine à rendement élevé, capables d’une résistance thermique jusqu’à 500 degrés C.  Le recyclage de la fumée autour de la casserole sera incorpoi dans le dessin qui prévoit une amélioration importante des conditions sanitaires dans les cuisines des ménages en éliminant la fumée dans l’environnement et le risque de feu et de blessures doméstiques. Les fourneaux pourront être portés à main avec de l’eau bouillante dans la marmite et avec du feu actif sans risque de provoquer de blessures. Ils pourront fonctionner avec tous les combustibles. Le projet prévoit pourtant la fabrication à niveau local de mini-briquettes faites à partir des déchets locaux et de biomasse cultivée localement à ce but.

 

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Les composites de gypse pourraient être incorporées dans la construction de fourneaux solaires fabriqués eux aussi dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS au cas où la préparation des aliments de jour ne soit pas en contraste pas avec les traditions du lieu.

 

Le coût très modeste des unités de production d’articles en composites de gypse est couvert par une voix à part au bilan, où il a la forme d’un crédit sans intérêts de la durée de trois ans. Le coût de la préparation des toutes premières moules pour chaque produit peut arriver à € 7000 la pièce. La gamme de produits que chaque unité de production pourrait construire sera, donc, au début plutôt réduite. Priorité sera accordée aux produits nécessaires à l’exécution du projet. Chaque unité de production ne se spécialisera dans la production que de deux ou trois articles. Copies successives des moules sont très économiques à faire.

 

Le système entier de gestion du procédé de production des articles en composites de gypse à partir de la gestion des dépôts de gypse/anhydrite, la construction des usines, la production des articles et leur installation sera établi pendant des ateliers organisationaux (organisation workshops)  suivant la méthode de Clodomir Santos de Morais, pour lesquels on a prévu une voix à part au bilan.

 

Les détails seront décidés pendant les ateliers mêmes. On prévoit toutefois que les unités de production d’articles en composites de gypse soient à contenu très intensifs pour ce qui concerne la main-d’œuvre et très réduit pour ce qui concerne les investissements en capital pour les équipements. Les produits peuvent être en effet fabriqués manuellement sans machines, avec une qualité de finissage occidentale.

 

Annexe 6 contient d’autres informations sur le procédé des composites de gypse.


 

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3.4 Les structures de fourniture en eau potable

 

L’illustration suivante se réfère aux structures pour la fourniture en eau potable prévues:

 

DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE

 

La consommation d’eau dans la zone du projet est actuellement parfois réduite à moins de10 litres par personne par jour. L’eau est obtenue auprès de fontaines ( tres rares dans la zone), puits et sources naturelles pas protégés. L’amibiase et les vers intestinaux y sont endémiques.

 

La ville de Gamboula ne compte que 4 forages et 5 points d’eau pour une population de l’ordre de 40.000.  Certaines personnes ont des sources d’eau aménagées. Le niveau prévu des nappes d’eau est d’habitude 12 mètres environs. La plupart des structures à faire seraont constituées donc de puits creusés à main et dûment couvertes pour en assurer que l’eau reste saine. Actuellement les puits ne sont ni couverts ni traités et les animaux domestiques ont accès au points d’eau.

 

La situation dans les villages de la zone est pire encore. Certains villages n’ont même pas de puits ni points d’eau. Les habitants boivent directement les eaux des ruisseaux environnants. Certains vont dans les villages environnants. Les eaux ne sont pas traitées.

 

Le projet prévoit aussi un système généralisé de récolte des eaux pluviales à niveau de ménage à fin d’augmenter la quantité d’eau disponible directement aux familles pour les applications secondaires telles le lavage, la lessive, et la toilette personnelle.

 

Le système prévu de recyclage des urines et des eaux usées de ménage, pourront emporter quelques 25m3 d’eau par an par ménage pour la fertilisation et l’arrosage des petites cultures individuelles ( à côté des demeures ou éventuellement sur les toits plats) .

 

Le système de fourniture en eau sera décentralisé. De puits à grand diamètre seront creusés utilisant de main-d’oeuvre, de matériaux, et de méthodes de construction locaux à fin que tous les travaux puissent être réalisés dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

 

De 6-9 pompes solaires immergibles seront installées dans chaque puits. On recommande l’utilisation des pompes à  pistons à axe horizontale (voir l’annexe 4 pour en avoir une description complète) car elles ont été développées justement pour les pays en voie de développement avec de caractéristiques qui permettent la distribution de l’eau potable sur de grandes distances et à des hauteurs d’élévation importantes. Chaque pompe livrera eau à un réservoir servant une communauté de 200 personnes environs. Le puits constitue le moyeu du système de fourniture en eau. Les tuyaux de refoulement ses rayons.

 

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Chaque école reécevra au moins un réservoir, éventuellement de plus selon le nombre d’élèves. Les cliniques, pour  redoubler leur sécurité en eau potable, en recevront deux systèmes indépendants l’un à l’autre.

 

On préfère les systèmes de pompage solaires à cause de leurs coûts extrêmement réduits d’entretien et à cause de la grande pression dont elles sont capables, par exemple à fournir de l’eau d’un puits au fonds d’une vallée à un village sur une colline à une distance de plusieurs kilomètres.

 

Chaque puits sera en plus doté d’un système de pompes manuelles de réserve placées à côté du puits (voir à l’annexe 5 pour une description complète des pompes manuelles préférées).

 

On prévoit que les pompes manuelles puissent être fabriquées localement en composites de gypse. Elles fourniront de leau potable aux communautés pendant de longues périodes de mauvais temps ou au cas de crise ou désastre.

 

Cas échéant, ou la culture locale le demande, les puits seront équipés aussi d’une aire de lavage communale où les femmes pourront faire la lessive.

 

La fourniture en eau potable prévoit au moins 25 litres par personne par jour. La quantité d’eau effectivement disponible dans chaque communauté variera selon la profondeur du puits, l’élévation du lieu de l’emplacement du réservoir, et la distance horizontale entre le puits et le réservoir. On prévoit un moyens de 40 litres par personne par jour.

 

Quand on se sert de l’énergie solaire, de périodes de temps plus ou moins mauvais où les pompes débiteront moins d’eau ou même pas d’eau du tout doivent être prises en considération. Les réservoirs doivent donc avoir une capacité suffisante pour la fourniture minimum en eau prévue (25 litres par personne par jour) pendant trois jours. Le débit retenu nécessaire pour donner 25 litres par personne par jour à 200 usagers sur trois jours est 15m3, ce qui est la dimension prévue des réservoirs.

 

Au cas où les usagers aient besoin de supplémentment à leur fourniture en eau,  ils pourront se servir des pompes manuelles placées à côté de chaque puits.

 

Le projet prévoit en plus l’installation d’un système de récolte de l’eau pluviale pour les applications qui ne demandent pas de l’eau potable. La récolte de l’eau pluviale est actuellement très peu pratiquée dans la région bien qu’il y ait en moyen plus de 1000mm de pluie par an. Les maisons ont dimensions typiquement entre les 5m x 7m et les 8m x 12m. La superficie des toits est, donc, d’au moins 35m2, suffisante pour capter 35m3 par an. Tenant toujours compte de la distribution saisonnière de la pluie et de son intensité pendant la période des pluies, de bonnes marges pour supplémenter la fourniture en eau existent.

 

En ce qui concerne la récolte des eaux pluviales pour les applications agricoles on prévoit sa réalisation sur initiative des entrepreneurs locaux sur petite échelle avec des systèmes de réservoirs en composites de gypse et la construction de petits bassins de stockage. Le but de ces travaux n’est pas de créer un système étendu d’irrigation, mais de donner la possibilité d’un prolongement limité à la saison de croissance. Les agriculteurs devraient en avoir de


 

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meilleures marges de sécurité pour leur production et la possibilité de cultiver cash crops” à valeur ajoutée additionnelle utilisant l’irrigation à gouttes.

 

Les systèmes prévus de fourniture en eau seront mis en place à travers des ateliers organisationaux suivant la méthodemethode Moraisien décrit à l’annexel 2.


 

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3.5 Les velopPEments institutionaux

 

Les structures institutionnelles prévues sont illustrées par les documents suivants:

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS

 

Le projet sert essentiellement à la création de structures sociales. Le contenu détaillé des différents aspects du projet sont élaborés avec les usagers eux-mêmes et mis en exécution pendant les ateliers organisationaux Moraisiens. Ce sont les usagers qui décident ce quils veulent faire. Ils mettront les ouvrages en exécution, les feront fonctionner, les maintiendront, les payeront et en deviendront les seuls propriétaires. On met en œuvre une culture de maintenance durable avec de très forts encouragements au développement local.

 

Quelques structures à créer pendant les ateliers sont les Clubs de Santé, les structures des monnaies locales, les fabrications avec distribution et installation des produits en composites de gypse, les systèmes d’installation, entretien et administration des structures de fourniture en eau,  les structures pour le recyclage des ordures organiques et non, les structures pour la biomasse nécessaire pour les fourneaux, la banque locale et le système de micro-crédits, le fonctionnement des commissions au niveau de servoir et de puits.

 

L’un des buts u projet est de créer une "culture de l’entretien’’.

 

Micro-crédits recyclés en continu sans intérêts fourniront de l’argent formel nécessaire au développement de la productivité locale. Les autres initiatives auront lieu dans le cadres des systèmes de monnaies locales institués.

 

Le capital disponible pour le recyclage d’argent formel en forme de micro-crédits est constitué par:

 

a) Une part du crédit originaire jusqu’au moment où on n’en aura pas besoin.
b) Les remboursements mensuels du crédit (3 par ménage de 5 personnes par mois).
c) Les remboursements des Micro-crédits mêmes.
d) Le fonds d’entretien à long terme.
e) Le fonds pour le remplacement des biens en capital du système, qui s’accumulera suite à la période décennale initiale et le remboursement totale du crédit sans intérêts.

 

Par exemple, lorsqu’une femme ait besoin d’une machine à coudre pour faire des vêtements, elle aura besoin d’argent formel pour acheter la machine. Cet argent lui sera mis à disposition en forme d’un micro-crédit sans intérêts. Elle vendra quelques-uns des vêtements hors du système local SEL-LETS pour gagner l’argent formel nécessaire au remboursement de son crédit. Elle vendrait la partie restante de sa production dans le cadre du système de monnaie locale. Main à main qu’elle rembourse l’argent formel dans le fonds Coopératif de Développement, l’argent est tout de suite prêté à autre opérateur à fin que l’argent originaire puisse être recyclé systématiquement au niveau local.

 

La section 2.04 de l’annexe 1 donne des informations sur les structures du système de Micro-crédit system prévu pour ce projet.


 

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L’établissement de systèmes de monnaie locale SEL-LETS pour faire face au manque chronique d’argent “formel” dans les communes de Haute-kadei et Basse-mboumbe est à la base du projet. Les systèmes SEL- LETS créent d’unités locales d’échange pour les biens et les services produits localement. Ils éliminent à la base les problèmes souvent cités tels par exemple:

 

"Il n’y a pas d’argent pour payer la préparation des comptes pour l’eau utilisée”

"Il n’y a pas d’argent pour la récolte des contributions mensuelles”

"Les usagers n’ont pas d’argent pour payer leurs installations sanitaires".

 

Souvent  tout ce qu’on a besoin est un système de transfert de biens et de services locaux sans avoir besoin d’argent “formel”.

 

On prévoit que toute personne qui ait l’âge minimum pour arrêter les études soit enregistrée comme membre des  systèmes SEL-LETS locaux dans la zone du projet, car tout le monde pourrait en dériver de bénéfices des initiatives pour la communauté exécutées dans le cadre du projet. La participation active aux transactions dans la monnaie locale est, toutefois, en principe volontaire sauf pour celles réalisées pour le projet même. L’éclairage PV pour les études, par exemple, sera financée au niveau de commission réservoir, et  payée par les usagers du territoire de la commission réservoir. D’autres activités telles la réforestation ou la réconstruction des places des marchés pourront bénéficier la communauté entière, et chaque membre (adulte) de la communauté devrait payer la propre cote. L’adhésion obligatoire aux groupes SEL-LETS est d’ailleurs nécessaire lorsqu’on achète ou vend de biens communs, par exemple du bois de forêts de propriété collective.

 

La plupart des transactions SEL- local est ouverte à la négociation libre entre les partis intéressés. On crée donc les conditions pour un véritable marché ouvert et compétitif dans le cadre d’un système financier global coopératif, sans intérêts et  sans inflation.

 

Beaucoup de biens et services, ceux fournis par les Clubs de Santé par exemple, ou bien ceux nécessaires à la construction des services en eau potable et de la sanitation peuvent être fournis en monnaie locale SEL-LETS.

 

Pour d’autres informations sur l’organisation des systèmes SEL-LETS voir à l’annexe 8.

 

La constitution des systèmes de monnaies locales SEL-LETS demande un effort organisatif très important. Elle s’effectuera à travers des ateliers organisationaux suivant la méthode  Moraisienne.

 

On créera trois systèmes:

 

a) Le système sud, Gamboula et alentours. Ce système sera relativement grand car il comprend la ville de Gamboula où le 60% de la population de la région a résidence.

b) Le système nord, Kpengue-Kelou, beaucoup plus petit, basé sur deux centres à déterminer, par exemple Dilapoko au centre et Botongo au nord.

c) La commune de la Haute Kadei

 

On commencera avec ateliers pour la formation des structures administratives zone par zone:


 

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a) Identification et préparation cadres.

b) Rédaction statutsstatutes.

c) Enregistrement membres.

d) Commencement transactions.

 

Les trois systèmes auront les mêmes bases de calcul de leur valeur.  Les trois monnaies seront donc interchangeables entr’elles, sujet toujours au contrôle des responsables qui devront s’assurer qu’il n’y ait pas de fuite financière d’un système à l’autre.


 


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3.6 L’éclairage, tÉlÉvision et rÉfrigÉration.

 

Un système d’éclairage pour les étudiants sera installé une fois une salle d’études ait été construite, dans le cadre du système SEL-LETS local, au niveau de commission réservoir. Son coût sera à la charge de tous les membres répondant à la commission réservoir en question.

 

La réserve au bilan dont à la phase 4 du projet prévoit l’installation de 350 systèmes.

 

L’achat d’un appareil TV fonctionnant à énergie solaire pour les salles d’études dépendra de la décision des commissions réservoir locales qui devront évaluer la quantité de matériel éducatif disponible dans la langue locale et si leur salle d’études offre la sécurité nécessaire contre le vol et contre les éléments.

 

L’installation d’éclairage PV dans les écoles dépendra des discussions qui auront lieu au niveau des commissions réservoir les écoles se trouvent.

 

On a exprimé le besoin au niveau local de cours d’instruction générale sérale, donc de la nécessité d’éclairage dans une ou plusieurs salles de classe des écoles.

 

On n’a pas toutefois des indications détaillées des exigences réelles, qui devront être discutées à niveau des commissions réservoir avec les populations.

 

Étant donné la quantité réduite décoles dans la zone (5) , l’éclairage des écoles sera couverte des réserves au bilan.

 

Pour ce qui concerne les éventuelles exigences de réfrigération de vaccins et médicaments, la zone ne compte actuellement que deux centres de santé, dont on attend les détails, et un hôpital privé à Gamboula déjà fourni d’énergie électrique.


 

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3.7 Les systÈmes d’Éclairage domEstique privÉs

 

L’éclairage actuel dans les ménages est en générale réalisée par de lampes à pétrole, dont le coût mensuel passe selon les cas de 2 par mois à 20 par mois. L’achat de batteries pour les radios coûte entre les 4  à  10 par mois. Ces dépenses constituent un drainage financier grave d’argent formel de la zone du projet vers d’autres destinations.  Dans de telles conditions de marché, les ménages pourront financer à travers la réduction des frais de pétrole et de batteries l’achat de systèmes d’éclairage et de communication à rendement plus élevé. Le projet constitue un fonds qui permettra l’installation, à travers de crédits sans intérêts, de systèmes mettant progressivement fin à la fuite financière en question.

 

Les commissions réservoir détermineront les priorités sociales pour la distribution progressive de telles structures, par exemple par tirage au sort. Les fonds du projet ne suffisent pas à fournir de telles structures directement à tout le monde. Le fonds au bilan ne suffit en effet que pour 150-200 systèmes à fin de lancer les systèmes.

 

La vitesse de distribution des systèmes dépendra de la période du remboursement des crédits. Une famille habituée à verser de 20-30 par mois pourrait en effectuer le remboursement utilisant ses épargnes en deux ans. Une famille plus pauvre aurait besoin de plus de temps.

 

Le commencement de la distribution des systèmes solaires doméstiques est prévue à la (dernière) phase 4 des travaux.  Puisque plusieurs activités actuellement sources de fuites financières de la zone du projet auront lieu dans les monnaies locales, il est possible que les familles aient plus d’argent formel disponible qu’auparavant. En tel cas, elles pourraient former des coopératives d’achat de systèmes SHS au niveau de commission réservoir où chaque famille verse un montant (par exemple) de 10 par mois dans un fonds coopératif d’éclairage solaire, ce qui permettrait à une famille sur 40 à installer un système tous les 4-6 semaines. Cela signifie que chaque ménage devrait être dotée d’un système solaire après 4-5 ans de la naissance de la coopérative portant à l’élimination des fuites financières de la région dues à l’éclairage doméstique en 6-7 ans.


 


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3.8 Les contributions et les frais de gestion.

 

Les graphiques suivantes constituent partie intégrale de ce projet:


ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE

 

Le projet sera financé par un crédit sans intérêts pour une période de 10 ans. Les ménages rembourseront 3 par ménage de 5 par mois, qui servira:

 

- au remboursement du crédit même. Jusquà l’expiration de la période de 10 ans, l’argent remboursé chaque mois sera recyclé sans intérêts en forme de micro-crédits déstinés exclusivement à l’expansion de la capacité productive locale.

- au paiement des frais en argent formel d’entretien, y compris le salaire du coordonnateur et du consultant, les frais des pièces d’entretien nécessairement importées, les frais de transport. Les biens et les services fournis au projet par les habitants, par exemple ceux de l’inspection au niveau local, des travaux d’entretien, et des commissions réservoir (sauf l’équivalent de 5  par mois)  seront payés dans les monnaies locales.

- à la constitution d’un fonds de réserve pour l’entretien à très long terme. Ce fonds sera recyclé lui aussi à condition que le capital soit disponible dès qu’on n’en aura besoin.

 

Une fois que le crédit de base ait été remboursé, les versements mensuels continus des familles dans le fonds coopératif de développement créeront à leur fois un fonds important destiné à l’extension des services de base prévus dans le projet.

 

Le  coût des unités de production d’articles en composites de gypse est couvert des crédits sans intérêts remboursables sur 4 ans. Ce capital peut être recyclé lui aussi  systématiquement main à main il est remboursé.

 

Les familles de la zone du projet qui déjà dépensent 2 par semaine (8 par mois) sur de combustibles pour la cuisine pourront couvrir les remboursements aux termes du projet des épargnes faites sur les frais de cuisine obtenues à travers l’utilisation de fourneaux à rendement plus élevé fabriqués et alimentés dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis.

 

D’autre part, en campagne les femmes vont souvent chercher le bois dont elles ont besoin pour la cuisine. Elles n’ont pas de frais directs de combustible. En ce cas, elles “font des épargnes à travers une forte réduction de l’effort de récolte du bois et du temps qu’elles y dépensent.


 

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À travers les systèmes de recyclage prévus, que ce soit  la réutilisation directe des urines et de l’excréta ou bien le recyclage des autres ordures, on créera de nouvelles sources de valeur ajoutée locale à cause du fait que les opérations de récolte et du traitement des ordures ont lieu dans le cadre de l’économie locale.


 

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4. Work Plan de travail

 

4.1 La première phase de récherche.

 

La première phase est réalisée avant la présentation formelle du projet, à travers la récolte des détails les plus importants et la rédaction d’un premier bilan indicatif. On établit contact avec les fournisseurs potentiels des technologies demandées. Le coordonnateuror établira contact avec les populations locales pour discuter leurs exigences générales et leur disponibilité à accepter les cinq principes de base sans lesquels les projets autofinançants ne peuvent pas avoir lieu.

 

4.1.1 L’acceptation des Clubs d’Hygiène. Les clubs servent soit pour les cours en hygiène de base soit pour créer une plate-forme pour les femmes, afin         qu’elles puissent s’organiser, s’exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle important dans les différentes structures prévues. Il s’agit d’un         moyens constructif pour faire face au problème du “genre (gender).

 

4.1.2 La disponibilité à payer au moins 3 par mois par famille de 5 membres dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvre l’ensemble des services de base prévus (l’éducation à l’hygiène, la fourniture en eau potable, l’assainissement, la récolte des ordures, les  fourneaux à  rendement élevé etc.)

 

4.1.3 L’acceptation des systèmes de monnaie locale SEL-LETS, qui permettent le paiement de biens et services locaux sans besoin d’argent formel.

 

4.1.4 L’acceptation dun procédé de fabrication locale utilisant des composites de gypse à fin que la plupart des produits nécessaires puissent être fabriqués localement avec 100% de valeur joutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

 

4.1.5 L’acceptation de systèmes de toilettes à sec à compostage avec la séparation d’urine et excréta. Les questions concernants la forme, la couleur, et le finissage des structures, et le niveau d’intimitée préféré seront d’ailleurs décidées par les usagers mêmes. Les systèmes à sec de recyclage au niveau de ménage sont nécessaires pour la solution des problèmes de l’assainissement de la terre et des eaux de surface et souterraines.

 

On prépare une carte de la zone du projet, et une carte détaillée des centres les plus importants.

 

Annexe 03 contiennent les cartes suivantes:

 

a) carte de la République Centrafricaine

b) carte de la zone du projet

c) carte de la ville de Gamboula

 

On rédige le projet pour présentation.

 

On établit la ONG Nouveaux Horizons Kadei

 

Aucun bilan n’est prévu pour les travaux de première phase.


 


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4.2 DeuxiÈme phase : durÉe 9 mois environs

 

Voir les graphiques suivantes:


ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE

 

Cette phase est la plus critique, car on y lance la formation des structures de base nécessaires au fonctionnement du système à travers une série d’ateliers organisationaux.

 

L’ordre de séquence des ateliers est aussi très important. On commence avec les Clubs de Santé à fin de donner occasion aux femmes de s’organiser. Par la suite on peut procéder à la constitution des commissions réservoir, le cœeur battant du système. La troisième structure à créer est le système SEL-LETS, suivie par celle des micro-crédits, les usines de fabricage des articles en composites de gypse, les structures de fourniture en eau, les systèmes de recyclage et de la station radio.


 

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4.2.0 Virement de fonds

 

On prépare un plan pour les virements de la part des bailleurs de fonds à l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.

 

La Kadei Banque sera instituée successivement (voir atelier 4.2.4). Les fonds devront donc être mis initialement à disposition de l’ONG auprès d’une structure appropriée à Berberati ou à Bangui telle la Banque Internationale pour la Centrafrique (B.I.C.A.)


 


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4.2.1 Clubs de SantÉ et ÉDUCATIONÉducation À l’hygiÈne

 

4.2.1.1 Clubs de Santé

 

Les Clubs de Santé devront constituer une plate-forme socialement acceptable pour habituer les populations, et en particulier les femmes, à travailler ensemble, ce qui est à la base du succès du projet. Ils constitueront un forum pour les femmes, les aidant à l’identification des besoins de la communauté et à faire le planning des phases successives avec la plaine participation des femmes.

 

On tiendra trois ateliers organisationaux  (un pour le secteur Nord, un pour la zone de Gamboula au sud, un dans la commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau générale du  matériel, des animatrices du Ministère de la Santé, et des responsables clubs individuels.

 

Participation indicative (des trois groupes dans l’ensemble)

 

Les animateurs Moraisiens

Le coordonnateur du projet

Le consultant pour le programme indicatif de la Africa AHEAD

Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)

20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère de la Santé qui assisteront aux sessions

350 femmes animatrices responsables au niveau des futures Commissions réservoir

 

Durée de chaque atelier: trois semaines environs

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

a) Une structure de coordination du système :

-avec le coordonnateur du projet.

-au niveau des secteurs Nord, Sud, et Kadei du projet.

-avec le Ministère de la Santé.

-entre les animatrices du Ministère et les responsables locales.

- les statuts et règles des Clubs.

 

b) Une structure du matériel.

- discussion avec de membres potentiels des groupes.

- définition du contenu des cours selon les exigences locales.

- adaptation du matériel selon les usances et cultures locales (illustrations, langue etc.etc).

   utilisant les stylesstiles artistiques de la zone de Gamboula.

- préparation effective du matériel des cours.

- distribution du matériel.

 

c) Une structure de la méthode.

- Comment se servir du matériel.

- Le rôle des animatrices du Ministère.

- Le rôle des responsables des communautés.


 

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- Exercices pratiques.

- Comment convoquer et guider les leçons individuelles.

- Le suivi du travail des groupes après la conclusion des cours.

 

d) Une structure de la communication :

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur, responsablee Clubs, responsable Ministère, femmes responsables locales).

- Horizontale, entre responsables locales, (futur) programme radio.

 

e) Une structure au niveau de chaque commission réservoir :

- Le paiement de la responsable locale suite à la formation des monnaies locales.

- Les rapports entre la responsable locale et la (future) Commission Réservoir.

- Les rapports entre la responsable locale et l’animatrice du Ministère responsable de sa zone.

- Discussion avec les personnes intéressées niveau de la (future) Commission Réservoir.

- L’enregistrement des participants aux cours.

- L’organisation pratique des leçons et des réunions successives.

 

4.2.1.2 Cours d’éducation à l’hygiène aux écoles

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau générale du  matériel, des animatrices du Ministère de la Santé, et des commissions professeurs des écoles.

 

Participation indicative:

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant pour le programme indicatif de la Africa AHEAD.

Représentant du Ministère de la Santé.

Représentant du Ministère de l’instruction publique.

Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère de la Santé qui assisteront aux sessions.

30 professeurs animateurs à niveau d’école.

 

Durée de l’atelier: trois semaines environs.

Les structures que le atelier devrait sortir:

 

a) Une structure de coordination du système :

- avec le coordonnateur du projet.

- avec le Ministère de la Santé.

- avec le Ministère de l’instruction publique.

- entre les animatrices du Ministère de la santé et des commissions professeurs.

 

b) Une structure du matériel :

- définition du contenu des cours selon les différents niveaux des écoliers.

- adaptation du matériel selon les âges (illustrations, langue etc.)

- préparation effective du matériel des cours.


 

-59-

 

c) Une structure de la méthode :

- Comment se servir du matériel.

- Le rôle des animatrices du Ministère.

- Le rôle des professeurs.

- Le planning des cours.

- La continuité.

 

d) Une structure de la communication :

- Verticale, a niveau de projet (coordonnateur, responsables Ministères, commissions professeurs).

- Horizontale, entre commissions professeurs et les familles, (futur) programme radio.


 

 

-60-

 

4.2.2 Les structures sociales locales

 

On tiendra cinq ateliers organisationaux  (deux pour le secteur Nord, deux pour la zone de Gamboula au sud, un dans la Commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures d’administration des services.

 

Participation indicative (des cinq groupes dans l’ensemble)

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant Manning.

2 Représentants ONG Nouveaux Horizons Kadei.

1 Représentant du Ministère de la Finance.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

1750 personnes (principalement femmes) qui auront indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire partie des commissions réservoir pour l’administration locale des structures, dont le 35% indiquées par les chefs de rayon, 65% indiquées par les Clubs Santé.

 

Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

a) Définition de la forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits:

- StatutsStatutes.

- Règles .

- Financement.

- Responsabilités.

 

b) Organisation :

- Réunions.

- Utilisation réservoirs.

 

c) Coordination :

-  SEL-LETS local.

-  Commission puits.

-  Écoles locales.

-  Cliniques/hôpital.

-  Système recyclage.

-  Système micro-crédits.

 

d) Communication:

- Vertical: coordonnateur.

- Horizontal: avec les  +/- 40 ménages locaux.

 

e)  Initiatives individuelles.


 

-61-

4.2.3 Structures des systèmes SEL-LETS

 

On tiendra trois ateliers organisationaux  (un pour le secteur Nord, un pour la zone de Gamboula au sud, un pour la commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour l’application des systèmes à monnaie locale SEL-LETS.

 

Participation indicative (des trois groupes dans l’ensemble)

Les animateurs Moraisiens

Le coordonnateur du projet

Le consultant Manning

1 Représentant du Ministère de la Finance

1 Représentant du Ministère du Développement Rural

2 Représentants ONG Nouveaux Horizons Kadei

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)

100 personnes qui auront indiqué leur intérêt a faire les enregistrements des transactions

400 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt à faire d’animation à niveau des commissions réservoir.

 

Durée de chaque atelier: six semaines environs.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

a) Définition de la forme sociale :

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement.

- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles.

 

b) Une structure pour l’enregistrement des transactions :

-Locaux travail.

-Adaptation ambiances contre éléments et poussières.

-Mesures pour la sécurité de l’information.

-L’achat ordinateurs, imprimantes, et branchement électrique éventuellement à panneaux PV.

-La distribution des structures physiques : boîtes SEL; plaques, affiches.

-La préparation des chèques (ou autres documents d’échange).

-La publication des services disponibles.

 

c) Les rapports avec les usagers :

-Les réunions informatives au niveau de commission réservoir.

-La présentation du coordonnateur local.

-L’enregistrement des membres.

-La distribution des chèques (ou autres documents d’échange).

-Le commencement des transactions.

 

d) Une structure de la communication :

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, responsables, enregistrement transactions, animateurs à niveau de commission réservoir, usager final).

- Horizontale, entre les  responsables à chaque niveau.

- Horizontale, avec les responsables des autres monnaies locales.

- Commerciale, radio, website etc.


 

-62-

 

4.2.4 Structures des systÈmes de micro-crÉdit

 

La Kadei Banque met en exécution la gestion des fonds en monnaie formelle dont le projet a besoin, sur instructions du coordonnateur basées à leurs tours sur les indications provenantes des animateurs. Les fonds n’appartiennent pas à la Banque qui n’interviendra que dans l’exécution pratique des travaux. Jusqu’au moment de l’expiration du crédit décennal, les fonds appartiennent aux usagers. Les intérêts des bailleurs de fonds sont protégés par leurs représentants nommés au conseil de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei, lesquels seront d’ailleurs invités à participer à l’atelier.

 

La banque se fera payer ses services dans les monnaies locales SEL-LETS. Elle pourra utiliser ses crédits en LETS pour acheter des biens et des services dans la zone du projet et les revendre pour de monnaie formelle hors de la zone même.

 

La banque pourra, par la suite et avec l’autorisation de la banque centrale Centrafricaine, commencer des activités bancaires traditionnelles pour le compte des ménages dans la zone du projet.

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour une banque de Micro-Crédit et  son fonctionnement.

 

Participation indicative:

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant Manning.

2 Représentants de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei pour le compte des bailleurs de fonds.

Un consultant financier, offert éventuellement par une banque micro-crédits extérieure.

1 Représentant du Ministère de la Finance.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

6 personnes qualifiées, dont 3 indiquées par l’ONG Nouveaux Horizons Kadei et 3 par le coordonnateur.

350 personnes qui auront indiqué leur intérêt à être des animateurs de crédit,  une personne par commission réservoir.

 

Durée du atelier: six semaines environs.

 

Les structures que l’atelier devrait sortir:

 

4.2.4.1 La banque

 

a) Définition de la forme sociale :

- StatutsStatutes.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement.

 

 

 

 

-63-

 

- Rapport avec les monnaies locales non formelles.

 

b) Les aspects physiques:

- Terrain.

- Bureau.

- Sécurité.

- Communications.

 

c) Les aspects financiers (Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds  Coopératif  doit être distribué à chaque niveau)

-  Financements à intérêt général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus importantes, œuvres publiques).

-  Financements à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits).

-  Financements à intérêt plus local (niveau de commission réservoir).

-  Activités bancaires traditionnelles.

 

4.2.4.2 L’organisation des travaux

 

a) Structure centrale.

 

b) Structure décentralisée.

- Préparation animateurs.

- Réunions au niveau de commission réservoir.

 

c) Coordination :

- Systèmes SEL-LETS.

- Commissions réservoir.

- Coordonnateur projet.

 

d) Financements pour projets spécifiques :

- Rapports avec bailleurs de fonds.

 

e) Une structure de la communication :

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, responsables enregistrement transactions, animateurs au niveau de commission réservoir, usager final).

- Commerciale, radio, website etc.


 

-64-

 

4.2.5 Usines POUR LA FABIRCATION D’ARTICLES EN Composites de gypse

 

On tiendra quatre ateliers organisationaux  (un pour le secteur Nord, deux pour la zone de Gamboula, un dans la commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour la production d’articles en Composites de gypse. En prévoit  l’installation de 4 unités de production.

 

Participation indicative (des quatre groupes dans l’ensemble) :

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant pour les composites de gypse.

1 Représentant du Ministère de la Santé.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

1 Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

200 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt pendant de réunions à niveau de commissions réservoir à y participer, y comprises  +/- 50 personnes indiquées par les chefs de quartier.

 

Durée de chaque atelier: six semaines environs.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

a) Définition de la forme sociale :

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement.

- Rapport avec les monnaies locales.

 

b) Une structure de fourniture des matériaux:

- recherches géologiques.

-dépôt gypse/anhydrite localisation, permis.

-préparatifs pour son exploitation.

-logistiques.

-rapports avec les usines.

 

c) Une définition des articles à fabriquer (réservoirs, toilettes, fourneaux, fourneaux solaires etc.) :

- contacts avec les autres unités de production.

- contacts avec les ménages.

- définition des exigences : articles et caractéristiques techniques.

- définition des exigences: dessin, capacité de production.

- définition du procédé nécessaire.

- préparation des moules.

- essais.

- décision sur les priorités à accorder aux différents articles.


 

-65-

 

d) Une structure pour l’usine :

- Définition du terrain et des structures nécessaires.

- Dessin de l’usine.

- Mise en œuvre de l’usine.

- Acquisition des équipements nécessaires.

 

e) Une structure  pour la production:

- L’organisation de la production.

- L’organisation commerciale.

 

f) Une structure pour l’installation:

- Rapport usine-installateurs.

- La formation des installateurs.

- La mise en œuvre des installations.

- Le placement des puits/forages.

- Le suivi après vente.

 

g) Une structure de la communication:

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, directeur usine, commission usine, installateurs, clients finaux).

- Horizontale, entre unités de production.

- Rapports avec les systèmes SEL-LETS.

- Commerciale, radio, website etc.etc.

 


-66-

 

4.2.6 Les structures de récyclage

 

Un fonds spécial est prévu au bilan pour couvrir les frais d’institution des structures de recyclage prioritaires. Les fonds seront remboursés par les intéressés de la même manière des dotations mises à la disposition des usines pour les articles en composites de gypse. Ils auront la forme de crédits sans intérêts remboursables selon les possibilités jugées réelles des participants aux ateliers organisationaux. Les remboursements seront financés par les ventes de matériaux (fertilisants, compostage) hors de la zone du projet et de l’exportation de matériaux solides non organiques qui ne sont pas retenus recyclables dans la zone même.

 

Pour une illustration d’une possible structure générale de récolte d’ordures voir:

 

DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES .

 

On tiendra trois ateliers organisationaux  (un pour le secteur Nord, un pour la zone de Gamboula, un dans la commune Haute Kadei) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de recyclage prévues.

 

Participation indicative (des trois groupes dans l’ensemble) :

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant Manning.

1 Représentant du Ministère de la Finance.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

1 Représentant ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

200 personnes qui auront indiqué leur intérêt a y participer.

 

Durée de chaque atelier: six semaines environs.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

a) Définition de la forme sociale:

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement et paiements rapports système Micro-crédit.

- Rapport avec les monnaies locales non formelles.

 

b) Analyse des besoins :

 

c) Une structure pour les centres de recyclage.

- Définition du terrain et des structures nécessaires.

- Formalités, permis.

- Dessin des centres.

- Mise en œuvre des centres.

- Acquisition des équipements nécessaires.


 

-67-

 

d) Une structure  pour la récolte ou déposition:

- Des urines.

- De l’excréta composté.

- Des eaux usées.

- Des autres ordures organiques.

- Des solides non organiques.

- Restes industrielles spéciales.

- Restes spéciales cliniques et hôpitaux.

- Qui fera quoi?

- Définition des zones individuelles.

- Définition des spécialisations.

 

e) Une structure commerciale:

- Définition des tarifs applicables selon les différents matériaux.

- Distribution urine et excréta composté.

- Recyclage directe de certains matériaux.

- Contacts pour l’exportation des matériaux non utilisables localement.

 

f) Une structure de monitorage:

- Conditions sanitaires.

- Conditions écologiques.

- Conditions sécurité.

 

g) Une structure de la communication:

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, directeurs centres, structures de récolte, clients finaux).

- Horizontale, entre centres.

- Rapports avec les systèmes SEL-LETS.

- Commerciale, radio, website etc.


 

-68-

 

4.2.7  Structures pour la production de BIOMASSE pour les fourneaux

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de production de mini-briquettes et de biomasse pour les fourneaux à haut rendement dont la production de la part des usines pur les articles en composites de gypse est prévue.

 

Participation indicative:

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Lea consultant pour les articles en composites de gypse.

Le consultant Manning.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

50 personnes qui auraient donné indication d’intérêt à la production des mini-briquettes.

50 responsables des centres de recyclagerécyclage.

200 personnes qui auront indiqué leur intérêt a y participer à la production de biomasse pour les mini-briquettes.

 

Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.

 

Les structures que le atelier devrait sortir:.

 

a) Une structure de coordination:

- Définition de la forme sociale.

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement et paiements.

- Rapport avec les monnaies locales non formelles.

 

b) Une analyse des exigences :

- analyse détaillée des systèmes actuelles.

- demande dans la zone du projet.

- éventuelle demande à l’extérieur de la zone du projet.

 

c) Analyse des ressources en biomasse disponibles:

d) Définition des recettes (mélanges) socialement acceptables.

e) Création des structures physiques de production briquettes.

 

f) Logistique:

- Apport et stockage matériaux.

- Distribution mini-briquettes.

 

g) Organisation culture biomasse:

 

h) Aspects financiers :

-  Disponibilité micro-crédits cultivateurs.

-  Disponibilité micro-crédits fabricants briquettes.

-  Prix de distribution des briquettes selon les différentes mélanges.


 

-69-

 

4.2.8  Structure pour la STATION RADIO

 

L’installation d’une station radio du projet fait partie de la gestion des informations concernant le projet. Puisque pratiquement tout le monde dans la zone du projet dispose d’un appareil radio, la radio représente un véhicule excellent pour la diffusion d’informations sur ce qui se passe avec la réalisation du projet et la gestion des structures mises en place.

 

La station pourrait être installée dans un village au centre de la zone du projet, par exemple Kpengue, limitant la rayon de diffusion aux 30 kilomètres environs. Dans ce cas, la station devrait fonctionner à énergie photovoltaïque. Une station localisée à Gamboula pourrait bénéficier de lélectrici ce qui porterait toutefois à une nécessité de prévoir une distance de diffusion de 50 km vers le nord. La fourniture de lélectricité resterait dans les mains de tiers et pourrait ne pas toujours être disponible.

 

La gestion de la station sera complètement autonome.

 

En ce qui concerne les programmes prévus, et sans vouloir influencer l’indépendance de l’atelier qui aura lieu,  ils pourraient se baser sur les éléments suivants:

 

a) Diffusion d’informations sur les activités du projet (bulletins journal) :

    - Invitations à réunions de structures (commissions réservoir, systèmes SEL-LETS etc.).

    - Informations sur les décisions prises pendant les réunions.

    - Informations sur le progrès avec l’installation des différentes structures.

    - Informations sur les crédits sans intérêts concédés.

 

b) Informations de la part de groupes intéressés:

    - Sur de nouvelles initiatives qu’on veut prendre.

    - Sur le développement d’initiatives en cours de réalisation.

 

c) Informations sur les activités culturelles et sportives dans la zone du projet.

 

d) Service émergences.

 

e)  Promotion du projet vers l’extérieur .

 

Financement :

 

L’institution de la station est couverte d’une voix à part au bilan. Le remboursement du crédit originaire de la radio est inclu dans les frais de participation locaux des bénéficiaires du projet.

 

-  La main dœuvre (travail) sera faite dans le cadre des systèmes de monnaie locale.

-  Les frais exprimés en argent formel (électricité,  frais de gestion des équipements) devront être remboursés sur les 3 ou 4 ans.

 

Comment :

a)      Récolte d’une petite contribution auprès des ménages consommateur de courant électrique.

b)      Paiement pour services rendus aux habitants des zones aux alentours immédiats.

c)    Publicité de producteurs dans la zone du projet vis à vis de marchés extérieurs.


 

-70-

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation de la structure pour l’installation et la gestion de la station radio du projet.

 

Participation indicative :

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant Manning.

1 Représentant du Ministère des Communications.

1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

20 personnes qui auraient donné indication d’intérêt à la participation à la gestion de la station.

50 personnes qui auraient donné indication d’intérêt à la production de programmes pour la station.

 

Durée de l’atelier: trois semaines environs.

 

Les structures que le atelier devrait sortir:

 

a) Une structure de coordination:

- Définition de la forme sociale.

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement et paiements.

- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles.

 

b) Une analyse des exigences:

- analyse détaillée des exigences des structures individuelles du projet.

- demande dans la zone du projet.

- éventuelle demande à l’extérieur de la zone du projet.

 

c) La structure matérielle:

-  Le terrain.

-  Les permis.

-  Les bureaux.

-  Les équipements de transmission.

-  Les équipements de production et stockage de programmes.

 

d) Logistique:

-  Transport.

-  Stockage matériaux.

-  Organisation réseau.

 

-71-

 

4.2.9  Structures en eau potable

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable.

 

Participation indicative:

 

Les animateurs Moraisiens.

Le coordonnateur du projet.

Le consultant Manning.

1 Représentant du Ministère du Développement Rural.

1 Représentant de l’ONG Nouveaux Horizons Kadei.

5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).

100 personnes qui auraient indiqué leur intérêt à creuser de puits/forages et aux œuvres civiles y associées.

 30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l’installation et à l’entretien des structures.

 

Durée de chaque atelier: quatre semaines environs.

 

Les structures que le atelier devrait sortir:

 

a) Une structure de coordination :

- Définition de la forme sociale.

- Statuts.

- Règles.

- Structures professionnelles et administratives.

- Financement et paiements.

- Rapport avec les monnaies locales non formelles.

 

b) Une analyse des exigences:

    (Voir annexe 1 pour détails).

 

c) Recherches hydrogéologiques.

 

d) Préparation cartes géographiques avec :

- sites puits.

- sites réservoirs.

- tracées tuyaux.

 

e) Spécifications:

- Bases travail/dépôts.
- Puits
.
- Pompes solaires
.

- Pompes manuelles.

- Margelles pompes manuelles.

- Aires lavage.
- Panneaux solaires
.

- Supports panneaux.

 

 

 

 

-72-

 

- Alentours puits.
- Pose tuyaux
.
- Installations réservoir
.
- Installations (éventuelles) de purification UV
.
- Instructions pour commissions puits
.

- Instructions pour commissions réservoir.

 

f) Permis des autorités locales.

 

g) Les œuvres civiles:

- Base stockage équipements et matériaux.

- Formation d’équipes.

- Planification des œuvres à réaliser.

- Logistique.

- Équipements et matériaux.

 

h) L’installation des structures.

 

i) L’entretien:

- La formation de la structure d’entretien.

- Les rapports avec les fournisseurs.

- Importation et gestion pièces détachées.

- Planification entretien.

- Kits d’entretien.

- Système monitorage.

- Système statistique.


 

-73-

 

4.3 TroisiÈme phase, implÉMentation Éffective

DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE

 

Les structures créées pendant la deuxième phase donnent exécution aux travaux qu’elles auront planifiés:

 

- Les cours des Clubs de Santé.
- Les cours d’éducation à l’hygiène aux écoles.
- L’opération des systèmes de monnaies locales SEL-LETS.
- Terminaison construction des unités pour la production d’articles en composites de gypse.

- La production d’articles en composites de gypse.

- Start-up opération du système des micro-créedits.
- Terminaison de la construction des centres de recyclage.

- Commencement recyclage.
- Commencement production des mini-briquettes pour la cuisine.

- Commencement culture de biomasse pour les briquettes.
- Creuser et équipement de puits et de forages.
- Construction de margelles pour les pompes manuelles supplémentaires.
- Construction des aires de lavage.
- Pose tuyaux de refoulement aux réservoirs.
- Installation réservoirs.
- Installation équipement de purification eau auprès d’écoles et cliniques.
- Commencement réseau récolte ordures.
- Installation des panneaux PV et des pompes solaires.
- Installation des pompes manuelles.
- Commencement de la production et de la distribution et installation des systèmes d’assainissement prévus.


 

-74-

 

4.4  QuatriÈme phase : deuxiÈme niveau d’implÉmentation.

 

- Production continue de produits en  composites de gypse.
- Éclairage PV pour les étude.
- (Pro-memoria) Télévisionon PV pour les études.
- (Pro-memoria) Éclairage PV aux écoles.
- Éclairage PV let réfrigération PV auprès des cliniques dans la zone du projet.
- Éventuelle purification d’eau.
- (Pro-memoria) Commencement initiatives de conservation de la terre et and réforestation.
- (Pro-memoria) Commencement récolte des eaux pluviales.

DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE


 

-75-

 

5. Bilan indicatif

 

Dépenses (Capital)

   Phase

       Motant en €

 

 

 

OW Clubs Santé (deux).

2

      30.000

Formation clubs santé.

2

      15.000

Matériel pour clubs santé.

2

        5.000

Formation animatrices clubs santé.

2

      10.000

OW Cours éducation à l’hygiène aux écoles.

2

      15.000

Matériel cours hygiène aux écoles.

2

        2.500

OW structures sociales locales (deux).

2

      60.000

OW systèmes SEL-LETS (deux).

2

      60.000

Bureau et équipement systèmes SEL- LETS.

2

      30.000

OW système Micro-crédit.

2

      30.000

Bureau et équipement système Micro-crédit.

2

      10.000

OW unités de production d’articles en composites de gypse (quatre).

2

      50.000

Shovel/préparation dépôt gypse.

2/3

      10.000

Construction et équipement usines cmposites de gypse (*25000 chaque usine 4 usines

2/3

    100.000

Formes pour produits (*25000 chaque usine) 4 usines.

2/3

    100.000

Localisation  dépôts et contrôles qualité.

2

        3.000

OW systèmes recyclage (deux).

2

      30.000

Établissement  réseaur recyclage.

2

    300.000

Établissement réseau récolte compostag.

2

pro-memoria      10.000

OW système biomasse.

2

      25.000

OW structures eau potable.

2

      25.000

Établissement base structures eau potable.

2

      12.000

Voitures et matériaux pour puits.

3

    150.000

Carburant et entretien véhicules.

3

      26.000

Travail pour puits (en monnaie SEL-LETS).

3

                  Pro-memoria

30 Points lavage (en monnaie SEL-LETS).

3

                  Pro-memoria

30 Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS).

3

Pro-memoria

341 Pompes solaires (300W par pompe).

3

    450.000

341 Supports panneaux.

3

      75.000

Panneaux solaires (325*300 W=760kW)

3

    720.000

49 Groupes pompes manuelles(147 unités de pompage).

3

      68.000

Câbles, tuyaux pour pompes/puits.

3

      65.000

Tuyaux puits aux réservoirs - 100000m @ €Euro 1.50.

3

    100.000

Travail pose tuyaux (en monnaie SEL-LETS).

3

      10.000

341 Réservoirs eau(@ 2m * 1.7m).

3

    300.000

341 Bases réservoirs.

3

      75.000

Supervision de l’installation et préparation des artisans entretien.

3

      25.000

Magasin pièces détachées.

3

      20.000

Permis et formalités.

2

        1.000

Préparation et rédaction  des spécifications du projet.

2

        6.000

100 Installations de purification d’eau solaires pour cliniques et écoles.

3

      47.500

Autres installations de purification d’eau (inc.15.000 Wc panneaux solaires)

4

    178.500

320 systèmes éclairage PV pour les études.

4

    125.000

lévision PV pour les études.

4

pro-memoria

Éclairage PV pour les écoles.

4

pro-memoria

Éclairage PV pour les cliniques dans la zone du projet.

4

      15.000

Réfrigération PV aux cliniques @ € 5000/clinique.

4

      15.000

Équipement  contrôles qualité de l’eau.

4

        5.000

Frais de transport Europe-Rép. Centrafricaine.

3

      30.000

Frais de transport  locaux.

3

      22.500

Administration et supervision.

1/33/4

      36.000

Salaire coordonnateur @ € 50000/an.

1/21/35

    100.000

Consultation Manning @ € 50000/an.

1/12/3/5

    100.000

Fonds éclairage PV ménages.

4/55

    100.000

Les structures d’assainissement sont à faire avec les systèmes SEL-LETS sauf quelques additives.

 3/5

      25.000

OW station radio

4

      25.000

Fonds station radio

4

      52.000

Réserves (approx 13%)

5

    600.000

 

 

 

   Total général

5

4.500.000

 

 


 

 

 

-77-

 

 

ANALYSE BRÈVE

 

Dépenses (Capital)

Phase

                                   Bilan  (€)

 

 

 

Total première phase.

1

                0

Total deuxième phase.

2

      850.500

Total phase 3.

3

   2.134.000

Total phase 4.

4

      515.500

Usines Composites de gypse.

2/3

      200.000

Frais coordonnateur.

1/5

      100.000

Supervision Manning.

1/5

      100.000

Total général toutes  phases.

 

   3.900.000

Réeserves 13%.

5

      600.000

 

 

 

Total 1+2+3+4+5

 

                                4.500.000

 

 

DÉPENSES SYSTÉMATIQUES

 

Dépenses annuelles

         

 

 

Coordonnateur.

25.000

Entretien.

  8.000

Ccommissions réservoir (300*5 €Euros p.m.).

18.000

Ccommissions puits (40*5 €Euros p.m.).

  2.400

Pièces détachées.

15.000

Réserve.

15.000

Imprévus.

11.600

 

 

Montant total dépenses annuelles

95.000

 


 

-78-

 

REVENUS ANNUELS

 

Revenus annuels

 

 

Contributions mensuelles ménages (150000 ménages @ € 3 x ménage).

540.000

Frais opération et entretien.

  95.000

 

 

Revenus nets disponibles pour remboursement du crédit initial

445.000

 

 

Observations AU BILAN

 

1. Les revenus nets indiqués sont suffisants à financer et rembourser un crédit sans intérêts pour Euro 4.500.000 sur une péeriode de 10 ans, tenant compte des réserves disponibles.

2. Les fonds pour les 4 usines pour articles en composites de gypse (chaque usine € 50.000), devront êtres remboursés sur une période de 4 of 3 ans.

 

3. À l’expiration de la première période de 10 ans, après le remboursement du crédit initial, un capital important sera constitué pour utilisation d’abord pour des micro-crédits sans intérêts et par la suite pour le remplacement et/ou l’extension des biens en compte capital

 

4. Les paiements pour les services auprès des écoles et des cliniques sont compris dans les contributions mensuelles des ménages.

 

5. Les paiements de l’éclairage et de la réfrigération installées dans les cliniques dans la zone du projet sont compris dans les contributions mensuelles des usagers. Les installations éventuellement placées dans les cliniques et les écoles hors de la zone du projet, qui servent usagers résidents dans la zone du projet feront objet de discussions à part.

 

6. Les paiements des installations pour l’éclairage PV pour les étudiants seront financés par les commissions réservoirs locales.

 

7. On prévoit que les contributions mensuelles des ménages soient couvertes au moins partiellement par les épargnes réalisées sur leurs frais actuels par exemple du bois pour la cuisine, de l’eau potable, des batteries pour la radio, et du pétrole pour léclairage traditionnelle.

 

 


 

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GRAPHIQUES CONSTITUANT PARTIE INTÉGRALE DU PROJET

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D’UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN COMPOSITES DE GYPSE
DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 1)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 2)
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE (groupe 3)
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE

 

Les fonds recyclés montent à 24.000.000 environs. Ils se constituent :

 

a) Du remboursement en forme de contributions mensuelles du crédit de base. Ces remboursements sont représentés par les lignes horizontales au fond de la graphique qui illustre les micro-crédits. Ils sont constants. Pendant les trimestres 42-45 les montants restants en compte remboursement sont réduits à zéro. Les ménages toutefois continuent à faire leurs contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement, et le recyclage de fonds donc continuera. Le fonds en compte capital, propriété de la collectivité, s’augmentera de nouveau comme pendant la première période décennale. Il tournera à zéro de nouveau au moment de remplacement des biens en compte capital après 20 ans et/ou à l’extension des services. Il se constituera de nouveau pendant la troisième période décennale à couverture de nouveaux investissements et continuerac ainsi de façon durable.

 

b) Quelques montants en capital (par exemple les remboursements des usines) et quelques réserves.

 

c) Les remboursements des micro-crédits. Ce sont les lignes diagonales sur la graphique qui illustre les micro-crédits. Vers la fin de la période décennale du projet, la durée des micro-crédits devient toujours plus brève, à fin de s’assurer que tous les capitaux rentrent justement à l’échéance du crédit originaire.

 

 

 

-80-

 

ANNEXE 1.

 

LE PROJET EN DÉTAIL.

 

1. Explication du projet.

 

Un environnement sain et propre est inconcevable sans l’éducation à l’hygiène, la suffisance en eau potable de bonne qualité, de services sanitaires propres, l’élimination des eaux de superficie stagnantes (drainage), et une bonne qualité de l’air dans les maisons. Il s’agit de services fondamentaux à une qualité de vie acceptable soit pour les riches que pour les pauvres, auxquels tout le monde a le droit. Lorsqu’ils manquent, faut-il procéder à une amélioration générale des infrastructures communautaires de base.

 

Les principes financiers et les technologies proposées dans ce projet permettent même aux plus pauvres de la région de financer eux-mêmes toutes les infrastructures nécessaires à un coût extrêmement réduit et de créer dans les communautés en question les bases pour un développement fort et durable.

 

Pourquoi donc à un pourcentage tellement élevé des habitants du monde manquent-ils tels services de base? Les causes en sont de nature économique. D’une part a-t-on souvent une économie qui n’est presque pas monétisée. D’autre part a lieu une fuite systématique du peu d’argent formel qui se trouve (provisoirement) dans les zones pauvres vers de sanctuaires riches à niveau national ou plus fréquemment à niveau international.

 

Cette fuite de moyens en argent formel a lieu à travers l’application d’intérêts directs sur les crédits, à travers l’achat de biens et services importés dans la zone locale (on pense que le contenu en intérêts d’un produit typique occidental puisse arriver à 40% de sa valeur d’achat), et à travers la spécialisation en forme de monoculture de la production locale et l’importation d’énergie non durable en forme de charbon, bois, carburants, pétrole, batteriesb, éventuellement même l’électricité.

 

Le fait d’ailleurs que les gens pauvres aient peu d’argent formel ne signifie pas qu’ils n’aient pas de biens et de services à échanger.

 

La réduction forte (de préférence l’élimination totale) de la fuite de monnaie formelle d’une zone de projet constitue la base pour la fourniture durable aux ménages des services qui leur manquent. Le projet propose un ensemble d’instruments financiers et techniques qui permettent la formation d’une ambiance financière coopérative sans intérêts et sans inflation dans le cadre de laquelle des activités commerciales vraiment compétitives puissent fleurir. On cherche à  créer une société “équilibrée” en instituant des monnaies déchange locales SEL-LETS qui facilitent l’échange de biens et services produits à niveau local sans besoin d’argent formel. On soutient la diversification de la production locale à faveur des habitants mêmes. On adopte des technologies qui permettent la production de la plupart des produits nécessaires à la fourniture des services de base à niveau local. On n’importe dans la zone du projet  que de produits strictement nécessaires à l’augmentation de la productivité locale.


 

-81-

 

Les habitants de la ville de Gamboula et des Communes de la Basse-Boumbe et de la Haute Kadei dans la République Centrafricaine ne bénéficient que partiellement de quelques instructions irrégulières concernantes l’hygiène de base. Quelques communautés n’en reçoivent point. L’éducation à l’hygiène pratiquée aux écoles est sporadique. La consommation d’eau est parfois réduite à 10 litres par personne par jour. L’eau est obtenue auprès de fontaines (limitées à quelques zones de la ville de Gamboula), puits et sources naturelles qui ne sont pas protégés. L’amibiase et les vers intestinaux y sont endémiques. En ce qui concerne l’assainissement, ils y ont de latrines simples à Gamboula avec dépôt d’urine et excréta sans traitement,  mais en général les conditions hygiéniques sont primitives. On souffre la formation de boues et de poussières selon la saison.

 

La perte de productivité due aux maladies est importante. Le coût des remèdes occupent une part importante des revenus des familles. On boit de l’eau malsaine pleine de pathogènes souvent sans traitement et sans la faire bouillir. L’un des buts du projet est la réduction des maladies liées à l’eau pour libérer les ressources financières pour d’autres problèmes tels les programmes de vaccination et surtout la médecine préventive.  

 

Dans la pratique cela signifie que les habitants de la région devront pouvoir recevoir au moins 25 litres d’eau saine par personne par jour et en plus de ressources supplémentaires destinées à l’utilisation domstique. En même temps, on commencera à utiliser de systèmes sanitaires basés sur les toilettes à compostage avec séparation de l’urine et de l’excréta où on n’a besoin d’eau que pour le lavage personnel et le nettoyage des structures.

 

Les unités de production d’articles en composits de gypse fabriqueront de réservoirs pour le stockage de l’eau, le cloisonnage des puits, les san-plats (ou toilettes) pour les structures sanitaires, les fourneaux pour la cuisine économique. Un système intégré de récolte des ordures organiques et non (excréta composté, urines, eaux dometiques usées, ordures de cuisine, ordures solides non organiques) sera mis à la disposition de chaque famille et au cas de nécessité dans les écoles et les cliniques. En principe, on n’aura pas besoin d’argent formel pour la réalisation de ces structures car elles seront réalisées dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS établis eux aussi comme partie intégrante du projet. Une fois que les exigences immédiates du projet auront été réalisées, les usines de produits en composites de gypse commenceront à faire d’autres produits, par exemple les éléments portants pour le bâtiment et les meubles, avec la possibilité d’exportation hors de la zone du projet et la vente pour monnaie formelle.

 

Les Clubs de Santé et les cours en éducation à l’hygiène prévus dans les écoles devront renforcer les bénéfices produites par lamélioration des services en eau potable et d’assainissement. Les clubs de Santé constitueront aussi un forum per la participation active des femmes à la détermination des exigences de la communau et leur planning et  implémentation.

 

Le niveau de scolarité dans la zone du projet est plutôt faible. Ils n’y ont que 5 écoles primaires et un collège d’enseignement général pour une population de 70.000 personnes distribuées sur 800km2, ce qui signifie que l’enseignement n’est disponible que dans la ville de Gamboula et la plupart des habitants n’ont qu’une éducation primaire. Seulement le 20% en est lettré, tandis que le 6% a pu suivre les études à niveau de collège secondaire.


 

 

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Le projet ne peut pas et ne veut pas se substituer à l’état pour ce qui concerne l’instruction publique. Ce qu’il peut bien faire est d’assurer aux élèves la possibilité de poursuivre leurs études au tomber de la nuit à travers la fourniture de salles de lecture à éclairage photovoltaïque construites par les entrepreneurs locaux dans le cadre des systèmes de monnaies locale SEL-LETS. On prévoit aussi la fourniture d’éclairage PV aux écoles lorsqu’on décidera de faire faire des cours d’instruction sérale pour les adultes. Les cliniques (deux centres de santé) et l’hôpital privé à Gamboula sont déjà branchés au réseau électrique local, et ils n’ont pas  besoin de l’éclairage ou de la réfrigération PV prévus. Tels services pourront êtres mis à la disposition de nouvelles cliniques rurales éventuellement construites.

 

L’augmentation de la productivité locale est essentielle au succès du projet. Pour augmenter leur productivité les habitants auront besoin d’acheter des biens de production qui ne seront pas fabriqués localement. Le projet institue un système complet de micro-crédits coopératifs sans intérêts pour faciliter lachat des biens nécessaires à la production que les habitants autrement ne pourraient jamais payer manque d’argent formel. Sur chaque période décennale du projet, un montant total de 1500 par ménage sera mis sans intérêts à leur disposition.

 

La cuisine locale constitue un fort problème car elle absorbe beaucoup du temps des femmes qui doivent aller chercher du bois pour puis passer 3 heures environs  dans de petits hangars ou à lair libre pour préparer leur repas. Il ne s’agit pas seulement de l’utilisation inéfficiente du temps, mais aussi des mauvaises conditions physiques  dans les habitations cause de la présence de  fumée et humidité. Quelques familles dépensent jusqu’à   2 par semaine, ou 8 par mois, pour payer le bois et le charbon leur nécessaire, montant seul suffisant à couvrir les frais du projet entier! Le projet prévoit la fabrication locale de fourneaux de cuisine à rendement élevé payables dans les monnaies locales, sans qu’on ait besoin d’argent formel. Chaque ménage achètera la quantité  de fourneaux qu’elle retiendra nécessaire, un fourneau pour chaque dimension de marmite. Les fourneaux fonctionneront avec toute source d’énergie. On privilégiera toutefois la fabrication de mini-briquettes basées sur recettes permettant le recyclage de certains déchets et ordures locaux et l’utilisation de biomasse spécialement cultivée. Par exemple une mélange de biomasse, paille, brindilles, feuilles, fumier et d’autres matériaux disponibles. La capacité traditionnelle de fertilisation des terres ne doit pas subir de limitations, car l’importation de fertilisants et d’engrais constitue elle aussi une importante source de fuite de capital vers les pays riches.

 

Les mini-briquettes seront fabriquées là où possible à niveau de village ou communauté par d’artisans ou des petites coopératives. Les opérations de transport doivent  êtreétre réduites et de préférence éliminées.

 

De fourneaux à énergie solaire seront construits localement à condition qu’il y en a demande et la préparation des aliments de jour ne soit pas en conflit avec les habitudes locales.

 

Il n’y a pas actuellement une organisation de la récolte des ordures dans la zone du projet. On les met d’abord dans des tas en plastique. Ensuite, les enfants vont les jeter librement derrière les maisons ou dans d’autres endroits. La première conséquence en est la formation de dépôts d’ordures de mauvaise odeur,  la présence de vermine, le risque d’infection des eaux de surface et du sol. La deuxième conséquence en est la perte de valeur ajoutée


 

 

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contenue dans les ordures, beaucoup desquelles peuvent être récupérées et utilement recyclées.

 

Le projet établira un réseau intégré de centres pour le recyclagee des ordures organiques et solides, y compris un service de récolte des ordures solides non organiques effectué dans le cadre des systèmes à monnaies locales SEL-LETS.

 

Il est possible même que les centres de recyclage paient les ordures utiles, comme les usagers devront payer la récolte de matériaux dangereux ou difficiles à recycler. Chaque système établira ses propres règles dans le cours dateliers organisationaux qui en donnera naissance. Notre but est de tenir le plus possible de la valeur résiduelle recyclable dans l’économie locale. Les centres de recyclage pourront d’ailleurs gagner une part de l’argent formel nécessaire à rembourser leurs crédits sans intérêts à travers l’exportation” de matériaux qui ne peuvent pas être recyclés localement.

 

De services standards de récolte d’ordures auprès des écoles et des cliniques seront fournis. Les restes médicales spéciales seront toutefois objet de discussions à part.


 


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2.00  LA CoopÉration des populations locales

 

Ce projet est établi avec la coopération des usagers qui en sont responsables de la création des structures, de l’exécution des travaux, du fonctionnement et de l’entretien des systèmes. Ils paient les structures et en deviennent les propriétaires.

 

Les différentes structures sont créées par les usagers mêmes au cours d’une série d’ateliers organisationaux suivant la méthode développée par le Brésilien Clodomir Santos de Morais. Pour d’informations sur le travail de Morais, voir à l’annexel 2.  Le projet cherchera à mettre à la disposition, MAIS UNIQUEMENT SUR DEMANDE, de groupes mêmes très grands d’usagers des consultants,  des matériaux  et  des équipements nécessaires à la réalisation des services et structures dont il s’agit. Les groupes s’organisent (souvent avec extrême difficulté), se donnent des structures administratives,  se procurent les permis, procèdent à la construction des unités de production, passent à la production et à la vente de leurs produits et services comment ils mieux croient.

 

La clef à la formation des structures prévues par le projet est l’ordre de précédent de la réalisation des ateliers. Par exemple, on ne peut pas réaliser les ateliers pour la création des commissions réservoir (qui sont à la base de l’administration des services du projet) sans avoir créé une plate-forme qui permettra aux femmes de sorganiser, de sexprimer pendant les réunions, et de participer activement aux structures. On ne peut pas créer des structures pour la production d’articles nécessaires à l’assainissement si l’on n’a pas déjà constitué les systèmes de monnaies locales qui rendront possible leur production, distribution, vente, et installation sans besoin d’argent formel.

 

L’ordre de séquence indiquée  à la section 4.2 du document principal ci-dessus est:

 

2.01 Les clubs de santé

2.02 Les structures sociales locales

2.03 Les structures SEL-LETS

2.04 Les systèmes de micro-crédit

2.05 Les usines de production d’articles en composites de gypse.

2.06 Les structures de recyclage.

2.07 Les structures pour la production de biomasse.

2.08  Les structures pour la station radio

2.09 Les structures en eau potable.

2.10 Les structures d’éclairage etc.

 

Les ateliers représentent une véritable mobilisation générale de la population, avec la participation active d’au moins 5.000 personnes sur une population totale de 70.000, soit au moins 15% de la population active.


 

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2.01 Clubs de SantÉ et ÉDUCATION À l’hygiÈne

 

Les clubs de Santé ont deux tâches.

 

La première en est l’éducation à l’hygiène qui permet des améliorations de la situation hygiénique des populations en attendant la réalisation des structures d’assainissement prévues dans le projet.

 

La deuxième en est la constitution d’une plate-forme socialement acceptable pour habituer les populations, et en particulier les femmes, à travailler ensemble, ce qui est à la base du succès du projet. Les clubs constitueront un forum pour les femmes, les aidant à l’identification des besoins de la communauté et à faire le planning des phases successives avec la pleine participation des femmes.

 

L’éducation à l’hygiène dans les écoles devrait, avec la coopération du Ministère de l’Éducation Nationale Centrafricaine et des commissions professeurs aux écoles, devenir partie intégrante du curriculum scolastique. Les cours aux écoles devront renforcer le travail fait des Clubs de Santé. On prévoit la participation aux cours de personnel du Ministère de la Santé publique dûment préparé à l’occasion des ateliers organisationaux. De professeurs pourront participer eux aussi aux ateliers mêmes, donc à la rédaction du matériel d’instruction. Ils y recevront instruction sur l’utilisation du matériel même.

 

Les écoles recevront, cas échéant, la fourniture en eau potable et les services sanitaires de la même qualité prévue pour les ménages.


 

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2.02 Les structures sociales locales

 

Toutes les activités prévues sont réalisées par les usagers mêmes. Les structures seront établies pendant les ateliers organisationaux prévus. Les observations suivantes sont indicatives de ce qu’on attend d’en voir sortir.

 

La structure administrative de base devrait être la commission réservoir.

 

Les tâches des commissions réservoir comprendront parmi d’autres:

 

COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS

- L’analyse systématique de la situation locale (200 personnes – 40 ménages).
- Définition des problèmes locaux
.
- Liaison avec les Clubs de Santé déjà établis
.
- Liaison avec les systèmes SEL-LETS à établir (définition des problèmes locaux)
.
- Liaison avec les Clubs de Santé déjà établit
.
- Liaison avec les systèmes SEL-LETS à établir
.

- Indication des tarifstariffes indicatifves pour les systèmes SEL-LETSDéfinition des problèmes locaux.
- Liaison avec les Clubs de Santé déjà établis
.
- Liaison avec les systèmes SEL-LETS à établir
.

- Indication des tarifs indicatifs pour les systèmes SEL-LETS.

- Organisation de réunions mensuelles de tous les usagers.
- Indication des priorités pour le placement de puits, de structures pour le lavage
.

- Indications pour le placement de réservoirs et pour la pose de tuyaux.

- Indication des priorités pour l’installation de systèmes sanitaires individuels (tirage à lots) ; indication des priorités pour l’installation de systèmes sanitataires indviduels (tirage à lots,  évaluations économiques).
- Indication dimensions marmites pour les fourneaux à rendement élevé
.

- Liaison avec les centres de recyclage.

- Liaison avec les structures de récolte (éventuelle) des eaux usées et de l’urine.

- Monitorage systématique du progrès fait dans l’exécution du projet.

- Les règles d’utilisation des réservoirs.

- L’organisation de l’entretien journalier de la zone autour des réservoirs.

- Récolte des contributions mensuelles des ménages et rapports avec la banque.

- Médiation de litiges locales relatifs au projet (éventuellement en coopération avec le chef du village/quartier).


 

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2.03 Structures des systèmes SEL-LETS

 

Ces structures seront établies pendant les ateliers organisationaux prévus. Les observations suivantes sont indicatives de ce qu’on attend d’en voir sortir.

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS.
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS

 

D’autres informations sur les monnaies locales se trouvent à l’annexe 8.

 

Cause la nature et la distribution des populations dans la zone du projet on ne prévoit que trois systèmes locaux SEL-LETS. Un système devrait être concentré dans la zone de Gamboula (triangle Mombang-Gamboula-Wabire). Il serait plutôt grand,  servant une population de 50.000 personnes environs. Le deuxième système se constituera dans le centre-nord de la zone du projet, basé dans le village plus grand (Gabandio Nagao?) (axe Kepegue-GbandioKepegue-Gabandio Nagao-Noufo-Kelou). Il servira une population de 20.000 environs. Le troisième se constituera dans la commune de la Haute Kadei. Il servira une population de 11.000 environs.

 

Tous les habitants adultes locaux devront être enregistrés comme membre du système SEL-LETS local. L’utilisation du système serait, sauf pour les biens et services fournis pour le projet même, volontaire. Les membres pourront donc d’habitude choisir s’ils préfèrent d’effectuer une transaction dans la monnaie SEL-LETS locale ou avec l’utilisation d’argent formel. L’être adulte signifiera, sujet toujours à la décision des ateliers organisationaux et aux conditions de la convention internationale sur les droits de l’enfant, au cas de la région du projet, l’âge où les enfants quittent l’école primaire et devront trouver un emploi productif.  Aux petits enfants au-dessous des 13 ans ne serait-il pas permis à s’enregistrer.

 

Chaque membre recevra un numéro qui permettra l’identification du groupe, de la commission puits, et de la commission réservoir dont il fait partie pour faciliter une participation correcte aux dépenses et revenus collectifs tels que l’éclairage local pour les études ou la vente de bois de propriété collective locale.

 

De "catalogues" de biens et services devraient être rédigés périodiquement dans une forme compréhensible et lisible par les membres. Au cas de la région de Gamboula, la nature des biens et services disponibles et l’identité de ceux qui les fourniront seront connus au niveau local.  La radio devrait y jouer aussi un rôle important dans la diffusion d’informations.

 

Les trois monnaies SEL-LETS devront avoir la même valeur de référence, décidée pendant les ateliers organisationaux, afin de faciliter l’exportation-importation de  biens et services entre les trois zones.

 

La valeur de référence pourrait être celle du franc CFA, par exemple, à condition qu’il reste relativement stable et résistant à l’inflation. Ou bien sur la valeur moyenne du travail d’une heure. Ou bien sur la valeur d’un kilo de manioc. Puisque les trois monnaies SEL-LETS auront les mêmes bases de référence, les débits et les crédits  pourront être transferts d’un à l’autre. Pas tous les biens et services seront pourtant transférables, car cela pourrait porter à la fuite de richesse d’un système à l’autre. Les systèmes SEL-LETS fonctionnent mieux lorsque les ressources financières restent équilibrées dans chacun des systèmes.


 

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Les coordonnateurs des systèmes SEL-LETS, ayant reçu les recommandations des usagers, décideront quels biens et services peuvent être “exportés” ou “importés”. Par exemple un produit  en composites de gypse fabriqué dans le groupe A pourrait être exporté vers le groupe B. De létoffe faite dans le groupe B pourrait être exportée vers le groupe A. La verdure et les fruits qui ne sont pas cultivés dans la zone d’un groupe, devrait pouvoir en importer des autres groupes.

 

Mettons qu’un produit en composites de gypse soit vendu d’un membre de groupe A à un autre de groupe B. La transaction devrait avoir lieu dans la monnaie locale A.

 

Dans la pratique les enregistrements suivants se feraient automatiquement:

 

a) Le fabricant de l’article en composits de gypse serait accrédité dans la monnaie A.

b) Le coordonnateur du groupe A donnera avis à son homonyme du groupe B du débit du membre de groupe B.

c) Le coordonnateur du groupe A créera un crédit pour le groupe A du même montant de monnaie du groupe B.

d) Le coordonnateur du groupe B créera un débit en monnaie B du membre du groupe B.

e) Le coordonnateur du groupe B créera un débit pour le groupegroup B du même montant de monnaie du groupe A.

 

Les produits et services fournis par membres du groupe B au groupe A seraient enregistrés dans le sens invers.

 

Les coordonnateurs des groupes A et B éliminent périodiquement leurs respectifs débits et crédits à travers le couplage un pour un.

 

Le procédé sert à mettre en équilibre des avoirs et des débits des différents groupes. Le but du projet toutefois est d’assurer l’équilibre des exportations et importations entre les trois monnaies locales. En effet, une solde débiteuse importante d’un groupe SEL-LETS vers un autre représenterait une fuite de ressources de l’un vers l’autre. Les coordonnateurs des trois groupes devraient à ce point prendre de mesures pour corriger la situation. Ils pourraient par exemple provisoirement augmenter la gamme de biens et services exportables du groupe débiteur vers celui créditeur, ou bien organiser de marchés spéciaux pour la vente de produits du groupe débiteur dans la zone du groupe créditeur.

 

La clef au succès du système reste le concept que les exportations et les importations de chaque groupe restent en équilibre, tendant vers le zéro.

 

Il y aura un coordonnateur des activités SEL-LETS pour chaque commission réservoir. Le premier coordonnateur de chaque groupe sera indiqué par la commission réservoir et participera à l’atelier organisationnel pour la formation du  groupe SEL-LETS de la zone. Le coordonnateur SEL-LETS local devrait être lettré. Il répondrait, à travers la commission réservoir, au coordonnateur générale du système SEL-LETS selon les structures adoptées par l’atelier organisationnel. Il devrait aider les membres qui ne peuvent pas écrire/signer leurs chèques (ou avec d’autres formes de paiements établies), effectuer la distribution des livrets de chèques (ou des autres moyens de paiement adoptés) aux usagers, faire la récolte des chèques (ou équivalent) déposés dans la boîte SEL-LETS (“ LETS POST box”) placée à côté du


 

-89-

 

réservoir local, et les emporter au coordonnateur générale ou bien à la personne responsable de l’enregistrement. Il publiera les rapports périodiques (par semaine, mensuel) sur une plaque pour les affiches (LETS NOTICE BOARD) située auprès de ou au-dessus de la boîte SEL-LETS. Il informera les membres illettrés de leurs soldes SEL-LETS. Il convoquera, à travers la commission réservoir, une réunion tous les quinze jours ou une fois par mois pour discuter et faire de la critique active sur l’opération du système SEL-LETS, avancer des demandes particulières telles que l’augmentation provisoire des limites de débit à faveur de membres malades ou de membres qui doivent faire des achats particulièrement coûteux, et discuter l’utilisation de biens et services de membres avec débits élevés au but de les aider à équilibrer leurs bilans. Il discutera avec les membres de propositions pour l’exportation et l’importation de biens et de services de et vers le système SEL-LETS local et en informera le coordonnateur général du système.

 

La structure générale de chaque système SEL-LETS sera décidée au cours de l’atelier organisationnel qui le constituera. On prévoit l’élection d’un coordonnateur générale et d’un conseil restreint constitué d’un secrétaire, d’un trésorier (les systèmes auront comme même de frais de gestion exprimés en argent formel), d’un coordonnateur des enregistrements, et d’un coordonnateur chargé de l’entretien. Le conseil et les coordonnateurs locaux constitueront la commission SEL-LETS qui se rencontrera périodiquement, par exemple une fois par mois, pour discuter les problèmes courants et les initiatives nécessaires à équilibrer les comptes avec les autres systèmes SEL-LETS.

 

Le coordonnateur du projet devrait se rencontrer une fois par mois avec les coordonnateurs des trois systèmes LETS pour résoudre de problèmes de nature plus générale.

 

Comme déjà dit, de fiches périodiques seront publiées chaque quinze jours ou chaque mois sur la LETS NOTICE BOARD. Les fiches contiendront, pour chaque membre, la solde précédente, la solde actuelle, le nombre total de transactions enregistrées en crédit, le nombre total de transactions enregistrées en débit, et les détails des transactions effectuées en plus et en moins depuis le dernier rapport. La  situation de chaque membre reste donc dans le domaine public.

 

Le  chèque (ou autre forme de transaction adoptée) devrait avoir deux sections. Chaque section portera le nom du membre et son numéro de référence.

 

On se sert toujours du chèque du vendeur, car c’est lui qui a l’intérêt à faire enregistrer la transaction. Le nom et le numéro de référence de l’acheteur doivent être remplis sur le chèque, cas échéant avec l’aide du coordonnateur local, avec une description (avec code de référence) des biens ou services dont il s’agit. Les deux sections du chèque sont signées des deux parties. La section à présenter pour l’enregistrement est déposée à responsabilité du vendeur dans une boîte SEL-LETS.

 

Les membres individuels pourront fournir de biens et de services à chaque niveau du projet pour le projet en générall, pour de communautés à niveau de commission de puits, pour de communautés à niveau de commission de réservoir, et pour des regroupements de choix comme par exemple des clubs de sport, des organisations culturelles, ou des organisations coopératives.


 

 

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Per exemple les paiements pour services SEL-LETS fournis par des membres individuels à la communauté seront débités à un compte SEL-LETS au nom de la communauté. Lorsque le débit communautaire s’élèvera à une unité (point) pour chaque membre du système (ou le montant que l’administration du système déterminera) chaque membre sera débité du montant même. Le compte communautaire sera crédité avec le montant total débité aux membres.

 

Le système permet l’intégration de biens et propriétés communaux et collectifs dans le système des transactions SEL-LETS. Par exemple, la vente en monnaie locale de bois d’un terrain communal (ou collectif) peut être enregistrée à bénéfice du groupe qui en est propriétaire et par la suite distribuée aux membres individuels.

 

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES SYSTÈMES SEL-LETS

 

L’annexe 8 contient 80 pages environs en langue anglaise d’informations générales sur l’opération des systèmes de monnaies locales SEL-LETS,  fournies par l’organisation britannique LETSLINKUK, dont le website est : www.letslinkuk.org

 

Ce matériel est préparé pour utilisation dans les pays industrialisés. Il n’est pas toujours applicable à ce projet.

 

Annexe 8 contient aussi un mini-cours (en anglais) illustré du fonctionnement des systèmes LETS.


 

 

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2.04 Structures des systÈmes de micro-crÉdit

 

Pour consulter des illustrations voir:

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE LE CRÉDIT ORIGINAIRE
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS

 

Le système de micro-crédit prévu sera établi au cours d’un atelier pour la constitution d’une banque locale.

 

Le système prévu est différent des autres constitués jusqu’ici, par exemple la Grameen Banque au Bangladesh. C’est le capital des remboursements du crédit originaire (“seed loan”) et les réserves à long terme que seront utilisés pour financer le système de micro-crédit. Cet argent, remboursé mensuellement par les familles, est déjà disponible, sans intérêts, pour être recyclé.

 

Lorsque, à l’ échéance du crédit décennal, le capital originaire est remboursé, les usagers continueront à verser leurs contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement pour construire du capital pour le financement dextensions au système et pour le remplacement de biens capitaux après 20-30 ans. Cet argent, qui formera un montant important, devient lui aussi disponible pour micro-crédits sans intérêts et peut circuler dans la zone du projet jusqu’au moment où il ne deviendra nécessaire.

 

Les remboursements finaux de blocs de micro-crédit seront coordonnés à fin que l’argent nécessaire aux investissements en capital à long terme pour le remplacement de systèmes de biens capitaux ou pour extensions au mêmes soit disponible dès qu’on en aura besoin.

 

De cette manière, l’argent pour les micros-crédits est généré par les usagers mêmes dans le cadre du projet.  Il appartient aux usagers. Il restera sans intérêts et continuera à circuler dans l’économie locale.

 

La Banque Locale établira, d’accord avec les usagers pendant l’atelier organisationnel qui aura lieu pour sa constitution, un tarif raisonnable à couverture de ses frais de gestion. Ces tarifs seront exprimés dans les monnaies locales SEL-LETS à fin d’éviter toute fuite financière du système local.

 

La récolte des versements et la distribution des informations seront, elles aussi, payées dans les monnaies locales SEL-LETS. La Banque locale deviendra donc membre régulière des systèmes SEL-LETS. Elle pourra par exemple se servir de ses crédits SEL-LETS gagnés à travers ses services pour acheter de produits et/ou services locaux pour ensuite les distribuer hors des systèmes locaux pour de l’argent formel.

 

Le but du système coopératif de micro-crédit sans intérêts est de permettre aux individus, aux entreprises et aux coopératifs locaux qui ont besoin d’augmenter leur production mai qui n'ont pas d’accès à de l’argent formel à couverture de leurs investissements capitaux d’obtenir de micro-crédits sans intérêts pour l’amélioration de la productivité de

 

 

 

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l’économie locale. Le système de micro-crédit ne s'applique alors donc qu’aux investissements qui doivent nécessairement être faits pour de l’argent formel hors des systèmes des monnaies locales SEL-LETS.

 

La période pour le remboursement des crédits sans intérêts se variera de cas à cas. Quelques investissements géreront plus biens et/ou services susceptibles d‘être vendus hors des systèmes de monnaie locale SEL-LETS qu’autres. L’argent formel ainsi gagné est appliqué au remboursement des micro-crédits. La vente d’une part de la production pour de l’argent formel sera condition préalable à la concession des micros-crédits. L’argent formel ainsi gagné est appliqué au remboursement des micro-crédits. La vitesse des remboursements se variera entre quelques mois et quelques années. Elle doit être toujours réalistiquement réalisable car le système est coopératif et sans intérêts pour avancer les intérêts généraux des communautés.

 

Comme est le cas avec le système de la Banque Grameen au Bangladesh, les candidats qui avancent une demande pour un micro-crédit devront présenter 4 amis qui acceptent la co-responsabilité jointe et unique à couverture du micro-crédit selon les échéances désignées.

 

Puisque les micros-crédits sont autofinancés par les communautés à travers leurs virements dans le fonds coopératif de développement, les priorités pour la concession des financements dépendront aux décisions des communautés. Ceci est particulièrement important en présence de situations de conflit dintérêt du moment qu’on ne dispose de fonds suffisants pour honorer toutes les applications de financement contemporainnéament.

 

Les réunions pendant lesquelles les membres discutent de propositions pour financement avancées  deviendront une caractéristique de la vie sociale des communautés.

 

Puisqu’on attend que beaucoup des bénéficiaires des micro-crédits seront des femmes et coopératives de femmes, il est important que les femmes soient bien représentées pendant les réunions. L’une des justifications les plus importantes de la formation des Clubs de Santé est la fin de créer de mouvements de femmes qu’elles puissent discuter de leurs exigences, développer leurs priorités et de faire de propositions à l’occasion des réunions sur les micro-crédits.

 

Les règles de l’organisation des réunions sur les Micros Crédits seront déterminés pendant les ateliers organisationaux prévus.

 

Toutefois, à titre indicatif, les règles détermineront que:

 

1) Les financements sont faits pour permettre au membre en question d’augmenter ses revenus et produire plus biens et services.

 

2) Les biens et services dont il s’agit doivent êtres dans les intérêts généraux de la communauté et promouvoir des nouvelles transactions dans les systèmes locaux SEL-LETS.

 

3) Quelques-uns des biens ou services dont il s’agit doivent être revendables hors du système  SEL-LETS local, à fin de gagner de l’argent formel pour permettre le remboursement des micro-crédits.


 

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4) Les Micros-Crédits doivent promouvoir la circulation rapide d’argent formel dans le système local. Par exemple, l’argent formel pour construire un hôpital ne serait pas inclu dans le projet, car l’hôpital ne crée pas de possibilités de recyclage financier. D’autre part, les équipements pour faire le contrôle de la qualité des eaux potables se qualifient à un micro-crédit, car l’argent formel pour son achat peut être récupéré en demandant paiement ( en argent formel) pour les analyses exécutées pour le compte de personnes résidentes hors de la zone du projet.

 

5) Une priorité spéciale sera accordée aux micro-crédits à faveur de la récolte et transport de compostage, urines, eaux usées, et pour létablissement des centres déstinés à la récolte, stockage et “exportation” des ordures non-organiques de la zone du projet.


 

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2. 05 Usines DE PRODUCTION D’ARTICLES EN COMPOSITES DE GYPSE

 

Les ateliers organisationaux détermineront les lieux où les usines seront établies.

 

On devrait tenir compte de la distance au dépôt de gypse ou anhydrite, et la distance aux habitations des intéressés.

 

Les dépôts et les usines seront marqués sur la carte figurant à l’annexe 3.

 

Les frais des recherches des dépôts de gypse/anhydrite sont couverts avec une voix à part au bilan.

 

POUR DES INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA TECHNOLOGIE BEOSITE VOIR ANNEXE 6

 

Pour avoir une description générale voir les Informations dur la production d’articles en composites de gypse. (en anglais) .

 

Pour d’autres informations et un exemple d’une application avancée du matériel voir Préparation de produits en composites de gypse.(en anglais)


 

 


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02.06.1 Les structures de récyclage

 

La récolte de l’urine, des eaux usées, de l’excrétal et des ordures solides non organiques procède comme mis à point pendant les ateliers organisationaux.

 

Toutes ces opérations ont lieu dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS. On aurait procédé à l’achat des équipements qui ne sont pas disponibles localement à travers de micro-crédits sans intérêts obtenus auprès du fonds spécial prévu au bilan.

 

Par principe les équipements adoptésa. Ne devraient pas demander l’utilisation d’énergie importée (électricité, diesel, essence etc.) et les distances de transport devraient être les plus courtes possibles.

 

Voir aussi les illustrations suivantes:

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RÉCYCLAGE DES ORDURES

 

Le paquet dinstallations sanitaires et de récolte et recyclage des ordures se compose des éléments suivants:

 

- 1) Réservoirs de compostage d’excréta fabriqués localement en composites de gypse, pour les toilettes fabriquées elles aussi en composites de gypse dans les usines locales

- 2) Réservoirs pour l’urine fabriqués également en composites de gypse.

- 3) Réservoirs pour les eaux usées fabriqués localement en composites de gypse

- 4) Récipients de compostage fabriqués localement pour le compostage des autres ordures  organiques

- 5) Un système de récolte et cas échéant de stockage du compostage dont aux points 1) et 4), de l’urine dont au point 2) et des eaux usées dont au point 3) pour le compte d’usagers qui n’ont pas de terrains ou de jardins permettant leur recyclagerécyclage à niveau de  ménage

- 6) Un système pour la récolte et recyclage d’ordures solides non organiques à travers la onstitution de centres de recyclage.

 

Les principes de base du système global sont les suivants:

 

- (a) Le recyclage doit toujours être réalisé au niveau plus bas possible, à commencer de l’usager même.

 

- (b) Le recyclager au deuxième niveau doit être effectué au point aussi tard que possible du cycle de compostage à fin de réduire le volume des matériaux en question.

 

- (c) Le système entier fonctionnera dans le cadre des systèmes à monnaie locale SEL- LETS.


 

 

 

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- (d) Les investissements en compte capital nécessaires pour équipements de recyclage, de transport et de stockage dont au points 5) et 6)  seront couverts par micro-crédits sans intérêts concédés du fonds spécial établi au bilan. Au cas où le fonds ne soit pas suffisant, telles applications recevront de  priorité pour la qualification pour de micro-crédits normaux.

 

- (e) Le travail "sale" effectué dans les systèmes SEL-LETS sera mieux payé que celui propre” car la rémunération dépend directement de la disponibilité des membres à faire le travail. Puisque les travaux moins agréables bénéficieront d’un revenu exprimé en points SEL-LETS supérieur à celui moyen, on ne devrait pas avoir de difficulté à recruter de membres intéressés.

 

- (f) Les ordures doivent être recyclées, en tant que possible, dans la zone du projet pour assurer l’autonomie des communautés et éviter de fuites financières en argent formel du système local. En particulier, les matériaux tels les métaux, le papier, les plastiques peuvent souvent être traités au niveau local pour incorporation dans des produits faits par les unités de production locales, en créant des emplois et de valeur ajoutée locale soit au cours du traitement qu’au cours de la production.

 

- (g) L’exportation hors de la zone du projet de matériaux recyclés qui ne peuvent pas être utilisés par les unités de production locales, emportera de revenus en argent formel qui seront utilisés pour le remboursement  des micro-crédits sans intérêts dont les responsables des centres seront bénéficiaires.

 

- (h)  De possibilités de création d’emplois lucratifs sont créées dans le système local.

 

- (i) Certaines ordures solides non-organiques seront traitées localement et recyclées comme matériel à travailler pour des industries artisanales locales.

 

- (j) Quelques-uns de micro-crédits pour les entrepreneurs intéressés à la récolte dont au point 5) ci-dessus pourront demander une période plus étendue que normale pour leur remboursement, car la plupart du compostage sera recyclé dans les systèmes SEL- :ETS.  Il est même prévisible qu’on doit faire payer dans de conditions extrêmes la récolte partiellement en monnaie formelle, ou bien que les équipements des entrepreneurs doivent être utilisées provisoirement hors du système SEL-LETS local pour qu’on puisse gagner l’argent formel nécessaire au remboursement des micros-crédits-

 

(k) Le recyclage des ordures industrielles spéciales et médiques sera réglé séparément.

 

De suite,  une description avec plus détail  sur les 6 éléments de base du système:


 

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02.06.1 RÉSERVOIRS À COMPOSTAGE

 

DESSIN D’UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC

 

Deux réservoirs en composites de gypse seront nécessaires à la récolte et au compostage de l’excréta.

 

Le premier réservoir de compostage, correctement aéré, est utilisé jusqu’au moment où il est rempli. Il est puis ensuite fermé et le contenu laissé composter pendant indicativement un an tandis que le deuxièmedeuxime réservoir est mis en opération. Le compostage dans le premierprémier réservoir se réduit à distance de 12 mois, à une brouette de matériel par adulte par an, qui peut être recyclérécyclé directement dans le jardin pour le conditionnement de la terre. Le matériel est de qualité excellenteexcéllente. Il  est propre, sans odeur, comme de la terre de très bonne qualité, et n’offre aucun risque de contamination aux personnes.

 

Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes du matériel composté pourront demander aux opérateurs de le faire dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS.

 

On se ne sert que d’une toilette ou sans-platsan-plat pour les deux réservoirs. La toilette (ou san-plat) est tout simplement placée sur le réservoir qui est vide, au moment du changement de réservoir. Le deuxième réservoir peut être acquis dans une deuxième phase du projet, car il ne devrait pas être nécessaire pour au moins un an, et peut-être beaucoup de plus. Ceci permet la distribution de l’onère d’achat (en monnaie locale SEL-LETS) du système sur une période plus prolongéepronlongée. 

 

De petites quantités d’eau qui entrent dans les réservoirs de compostage cause les pratiques de lavage anal et de lavage de la toilette installation même ne sont pas détrimentales au systèmedu système sur une période plus pronlongée. 

 

De petite quantités d’eau qui entrent dans les réservoirs de compostage cause les pratiques de lavage anal et de lavage de la toilette installation même ne sont pas détrimentales au système.

 

Les réservoirs pour l’excréta incorporentincorpèrent un filtre à la sortie du tuyau d’aération pour éviter l’entrée d’insectes (et, éventuellement, d’animaux) dans le système.

 


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2.06.3 LES RÉSERVOIRS À URINE 

 

Les réservoirs à urine doivent être vidés systématiquement. L’urine est un produit de valeur importante comme fertilisant, et son utilisation directe peut porter au redoublement de la production d’un jardin.

 

Avec un peu de chaux ou sciure ou équivalent ajouté de temps en temps à l’urine et le tout dilué une part à 10 parts d’eau (ou des eaux usées!!) l’urine peut être utilisée directement pour l’arrosage des jardins des ménages.

 

Les toilettes ou san-plats incorporeront une division permettant la séparation de l’urine de l’excréta. Un urinoir sera fourni à utilisation des hommes et des garçons.

 

De petite quantités d’eau qui entrent dans les réservoirs à urine par suite des pratiques de lavage personnel et de lavage des urinoirs ne gêneront pas pas du tout au système.

 

Dans de certaines instances, les urines, et en particulier celles des femmes enceintes et celles qui allaitent leurs enfants, ont une valeur (exprimée en argent formel) extrêmement élevée pour les industries pharmaceutiques. Malheureusement, au cas de ce projet,  on n’a aucune possibilité immédiate d’exploiter cette potentielle intéressante.

 

Le recyclage des urines peut être couplé à celui des eaux usées. Il n’est pas du tout nécessaire en effet d’ajouter de l’eau propre aux urines. Les eaux usées (filtrées seulement pour en éliminer d’éventuels contenus en graisses) peuvent être tranquillement ajoutées à l’urine et recyclés au niveau de ménage.

 

Les ménages n’ayant pas de jardin, et dont l’habitation est dotée d’un toit plat, peuvent installer de jardins verticaux faits en composites de gypse sur le toit à fin qu’ils puissent effectuer le recyclage de leurs urines et des eaux usées tout en augmentant leur productivité avec la culture d’une partie de leurs exigences alimentaires.

 

Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leur urine pourront demander aux opérateurs de le faire dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS.


 

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2.06.4. LES RÉSERVOIRS À EAUX USÉES

 

Il s’agit de réservoirs (normalement en composites de gypse) placées à côté des habitations pour faire la récolte des eaux usées de cuisine, d’hygiène personnelle, et des activités ménagères en général. Comme déjà dit, dix parts d’eau à une part d'd’urine permettent le recyclage de l’urine (et des eaux usées) au niveau de ménage.

 

Naturellement, les eaux usées peuvent être directement et séparément utilisées pour l’arrosage des jardins ménagers. Les eaux contenantes de graisses (graisses animales ou bien huile de cuisine) devront passer par un simple filtre. Les solides ainsi filtrés sont stockés dans les récipients de compostage organique dont au pont 4.  L’élimination des graisses est importante à long terme, car elles peuvent peu à peu agir pour freiner le procès d’aération des terres du jardin.

 

Les récipients utilisés pour les eaux usées doivent être hermétiquement fermés contre l’entrée des animaux et des insectes. Ils doivent être vidés très régulièrement, passablement au moins une fois par jour. Au cas de la formation d'odeurs on doit procéder à leur lavage.

 

Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leurs eaux usées pourront demander aux opérateurs de le faire dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS.


 

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2.06.5 RÉCIPIENTS DE COMPOSTAGE POUR LES AUTRES SOLIDES ORGANIQUES MÉNAGERS.

 

Les autres ordures organiques ménagères se composent en général de celles de cuisine et des restes alimentaires. Elles peuvent donner lieu à des odeurs désagréables, et, jetées sans discrimination à l'air libre comme cela a lieu systématiquement dans la zone du projet, constituent une menace continue à la santé des habitants, augmentant en même temps le risque porté par animaux et insectes porteurs de maladies.

 

Ils y ont plusieurs manières d’en effectuer le recyclage de façon constructive. Ce problème se présente d’ailleurs dans tous les pays du monde.

 

La meilleure manière en est de tenir des animaux tels les poules, les chèvres, ou, religion permettant,  les porcs capables à recycler les restes en oeufs, viande, et lait. Par exemple, une poule consomme tous les restes de cuisine d’un ménage entier. Puisque nos communautés au niveau de commission réservoir comptent 40 familles environs, il est possible de créer une récolte de la part d’un membre/ménage dans chaque localité, qui tiendra les animaux nécessaires au recyclage, en créant une activité productive tout en  éliminant un problème sérieux. La récolte des restes une ou même deux fois par jour pourrait ajouter une deuxième source de revenu (exprimé toujours dans la monnaie locale SEL-LETS) pour celle/celui qui se chargera de la faire.

 

Les restes de cuisine peuvent aussi être recyclés au niveau de ménage par moyens d’un compostage aérobic dans un récipient approprié à fournir dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS.  Les restes sont mélangés avec de la terre, et une fois qu’elles sont réduites à terre, elles peuvent être ajoutées aux jardins ou bien récoltés par les opérateurs SEL-LETS.

 

Naturellement, ces restes peuvent aussi être retirés par les opérateurs SEL-LETS avant leur compostage. Les opérateurs pourront procéder à en faire le compostage eux-mêmes ou de les recyclerrécycler à d’autres qui y pourront être intéressés.

 

Les restes de cuisine  ne doivent pas être ajoutées aux réservoirs de recyclage, car elles peuvent être déjà contaminés par des mouches ou d’autres insectes pouvant se reproduire à l’intérieur du réservoir excréta, d’où elles ne pourront plus sortir que par le trou de la toilette dès que la couvercle en est enlevée.

 

La réutilisation intelligente des restes de cuisine créera directement une valeur ajoutée importante pour l’économie locale.


 

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2.06.6 SYSTÈME DE RÉCOLTE ET STOCKAGE DE MATÉRIEL DE COMPOSTAGE

 

Les membres individuels décideront sur le niveau de service dont ils auront besoin, et les situations au niveau collectif des commissions réservoir varieront d’une localité à l’autre.

 

Les services prévus sont intensifs du point de vue de main d’œuvre nécessaire, et devraient porter à la création d’un bon nombre d’emplois bien rémunérés dans les monnaies locales.

 

Les systèmes de récolte, stockage et recyclage seront établis pendant des ateliers organisationaux qui auront lieu justement pour les lancer.

 

Ceux qui s’engageront à s’occuper des ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce qui concerne les micro-finances nécessaires à l’établissement de leurs activités, en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite, éventuellement des fonds communs.


 

 

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2.06.7 SYSTÈME DE RÉCOLTE ET RECYCLAGE DES SOLIDES NON-ORGANIQUES

 

Le système de recyclage des solides non-organiques sera établi pendant les ateliers organisationaux prévus.

De centres de recyclage seront établis zone par zone. Il est probable que les usagers emportent leurs ordures non-organiques au centre local. Naturellement, ils pourront aussi demander aux opérateurs locaux d’en faire la récolte auprès de leurs habitations, contre paiement exprimé dans la monnaie locale SEL-LETS.

Les centres de recyclage feront la séparation des ordures en faisant le stockage jusqu’au point où ils pourront s’en libérer commercialement soit à niveau local soit hors de la zone du projet. Il est possible que différents centres se spécialisent dans une sorte donnée de matériel à travers un accord de coopération commerciale entre les centres dont le but serait de faire une récolte accumulative plus rapide de quantités commercialement plus significatives des refus, en accélérant la vitesse du rythme de recyclage. Les matériaux exportésdevront être payés en argent formel, permettant aux opérateurs de rembourser leur micro-crédits.

Dautres centres pourront faire la récolte de certains matériaux pour recyclage de la part dactivités artisanales locales, en tenant toute la valeur ajoutée dans la zone du projet.

Ceux qui s’engageront à s’occuper de ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce qui concerne les micro-finances nécessaires à l’établissement de leurs activités, en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite auprès des fonds communs.

 

Quelques référencesréférencs utiles sur les systèmes de compostage incorporés dans ce projet:

 

Winblad Uno et al, "Ecological Sanitation", SIDA (Swedish International Development Cooperation Agency), Sotckholm, 1998. ISBN 91 586 76 12 0.
Del Porto D and Steinfeld C, "The composting toilet system book", CEPP (Center for Ecological Pollution Prevention), Massachusetts, 1999 ISBN 0-9666783-0-3
Sawyer Ron (editor) et al,"Closing the Loop - Ecological sanitation for food security", UNDP-SIDA, Mexico 2000, ISBN 91-586-8935-4
Foo Jacky, "Integrated bio-systems: a global perspective", InFoRM (National Atelier on Integrated Food Production and RessourceResource Management, Brisbane, 2000.


 

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2.07  Structures pour la production de BIOMASSE pour les fourneaux et les fourneaux mêmes

 


DESSIN D’UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN COMPOSITES DE GYPSE

 

La cuisine constitue l’activité la plus énergie-intensive dans la République Centrafricaine. Les combustibles utilisés sont basés sur la biomasse, à savoir les fagots de bois et le charbon de bois. La biomasse est en effet de production locale, bien que beaucoup de ménages doivent en acheteren dépensant  8 environs par mois. Les forêts et la brousse locaux sont en principe capables à en fournir les populations locales, mais leur équilibre est délicat et le risque de déforestation pour la fourniture de combustible pour les centres plus importants est grand.

 

La production locale de fourneaux à rendement élevé dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS éliminera au moins partiellement l’exigence d’utilisation du bois et la nécessité de le payer en argent formel. L’énergie demandée pour faire la cuisine devrait subir une forte réduction à cause du rendement élevé des fourneaux,  pour lesquels on fabriquera de mini-briquettes à partir de matériaux recyclés et de biomasse cultivée à ce but.

 

Les bénéfices d’un tel projet comprennent:

 

- éviter la destruction des forêts et bois

- aider la lutte contre l’érosion
- réduction des émissions CO2
- réduction de la formation de smog dans les centres plus grands

- amélioration de la qualité de l’air respirée dans et autour des habitations

- diminution de la charge financière en argent formel pour l’achat de combustibles

- utilisation des épargnes réalisées pour le financement d’au moins une partie du projet entier

 

Les fourneaux en composites de gypse proposés devront porter à une réduction de la biomasse cessaire pour la cuisine jusqu’au 60%. Les fourneaux fonctionneront d’ailleurs avec toute sorte de combustible. Plus important, la production à 100% de valeur ajoutée locale de la biomasse nécessaire est durable à condition qu’elle n’ait aucun effet négatif sur la production d’engrais local pour l’agriculture. Elle créera de postes de travail pour la fabrication et distribution des mini-briquettes.

 

Les fourneaux en compoistes de gypse ont été préférés aux appareils solaires, qui pourront d’ailleurs être eux aussi produits localement utilisant une technologie provenante de l’Afrique du Sud. La raison en est que les appareils solaires ne conforment souvent pas aux habitudes alimentaires des ménages.

 

Les fourneaux en composites de gypse permettront aux femmes de continuer à se servir des marmites aux dimensions auxquelles elles se sont habituées. Ils sont bien adaptées à la préparation des aliments de base locaux. Ils seront équipés d’une forme de contrôle de la chaleur, et permettront la circulation intérieure de la fumée pour mieux en exploiter la chaleur.


 

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Les fourneaux seront fabriqués pour les deux ou trois dimensions de marmites le plus souvent utilisées dans la région. Chaque famille achetera autant de marmites dont elle pourrait avoir besoin, tenant présent que les produits seront mis en vente dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

 

Pour ce qui concerne la production de mini-briquettes pour les fourneaux on prévoit la culture durable locale et écologique de la biomasse supplémentaire nécessaire. Il n’y a en effet aucun bénéfice à utiliser de biomasse locale sans s’être assuré d’une suffisance de fertilisant pour l’agriculture locale, car l’importation de fertilisant dans la zone du projet, comme d’ailleurs celle de biomasse, constitue l’une des sources de fuite financière de la zone et donc de la pauvreté.

 

Le projet se base sur une réduction importante de la bio-masse nécessaire pour la cuisine et sur le recyclage de quelques “ordures” systématiquement disponibles telles les huiles et graisses usées.

 

Les recettes pour les mini-briquettes variera d’une part de la région à une autre selon les matériaux y systématiquement écartés et récupérables au recyclage. La vitesse de brûlure sera contrôlée par l’addition d’eau et/ou d’huiles végétales (éventuellement usées) et/ou de grasses animales et/ou de sel et/ou dexcréta danimaux.

 

Les matériaux de base seront partiellement recyclés en utilisant la paille, les feuilles, du bois, du papier. De récoltes à croissance vite (passablement dorigine locale) seront cultivées pour assurer la suffisance de mini-briquettes selon les exigences locales.

 

Les cultivateurs se serviront des monnaies locales SEL-LETS pour vendre leurs récoltes directement aux fabriquants des mini-briquettes, ou à des entrepreneuers équipés à traiter la biomasse pour la rendre adaptée à  incorporation dans les briquettes.

 

Fourneaux solaires.

 

Sur demande, donc là où leur utilisation n’est pas en conflit avec les habitudes alimentaires locales, on fabriquera localement des fourneaux solaires dans le cadre des systèmes SEL-LETS, partiellement en composites de gypse.  La technologie préférée est celle de la  SUNSTOVE sud-africaine.


 

 

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2.08  Structures en eau potable

 

Les structures pour la fourniture en eau potable sont celles au contenu de capital (en argent formel) le plus élevé. Elles seront déterminées au cours d’un atelier organisationnel qui aura lieu suite à la formation de la plupart des autres structures prévues. Ceux qui suivent sont  des indications qui seront sujettes à de modifications mêmes importantes. En particulier, le placement des puits variera selon la présence d’eau souterraine, tandis que les indications données ont été établies sans la bénéfice de recherches hydrogéologiques.  On ne prévoit pas d’ailleurs de grands problèmes pour ce qui concerne la localisation de sources en eau.

 

Les indications donnent en tout cas une idée des dimensions du projet.

 

Placement des puits

 

Voir les dessins:

 

DESSIN DES STRUCTURES INSTITUTIONELLES
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D’UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE

 

Et se référer à la carte de la zone du projet à l’annexe 3.

 

Ce qui suit fait voir comment le projet devrait être rédigé puits par puits, localité par localité.


 

2.08.2. SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.2  Zone Dilapoko Issi I

 

Habitants : population  3200, ménages  640.

dont :

Ngbadila 350 - 70

Issi III 210 - 42

Dilapoko 1750- 350

Nassokoyo 386 - 77          

Bachen 100 - 20

Issi I 209 - 41

Issi II 195 - 39

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 80.000 litres/jour
Fourniture d’eau potable saine existante
3000  litres/jour ( Issi I, II, III

Il y ont en plus:
1 Écoles primaire de l’état
   Élèves 
250 a 300

   Exigences en eau 1500 litres /jours

 

But: creuser un puits dans la zone Dilapoko pour obtenir un total de 60m3 d’eau par jour.
Adapter les les puits Issi I, Issi II, Issi III

 

Puits Issi III.

Service Issi III et  Ngbadila.

3 systèmes solaires installés :

a) A Issi III.

b) Ngbadila centre.

c) Ngbadila deuxième endroit.

Nécessité de pompes manuelles de réserve et pour l’aire de lavage.

 

Puits Dilapoko

8 systèmes solaires.

7 dans le village.

1 à l´école.

3 pompes manuelles de support

 

Puits Issi II

Service Issi II et  Nassakoyo

3 systèmes solaires, installés à :

a) Issi II

b) Nassakoyo centre

c) Nassakoyo deuxième endroit

Nécessité de pompes manuelles de réserve et pour l’aire de lavage.

 

Puits Issi I

Service Issi I et  Bachen

2 systèmes solaires installés à :

a) A Issi I

b) Bachen


 

-124-

 

Chaque pompe dédiée à un réservoir pour 200 usagers (+/- 40 ménages).
Unités triples de pompes manuelles placées à côté de chaque puits
.

 

Distance moyenne entre puits et réservoir : 2km

Distance moyenne entre réservoirs et habitations : 150m

 

Les puits dans l’ensemble équipés de:

Les puits eux-mêmes
Panneaux photovoltaïques pour +/- 6400Wp ( 64 panneaux de 100Wc ) et leur supports et systèmes de tracking
.

16 pompes solaires avec leurs boîtiers.

16 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Systèmes de pompage manuelle selon les éxigences.

Quatre margelles pour les pompes manuelles.

Quatre aires de lavage.
Clôtures autour des panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 


-125-

2.08.2. SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.3  Zone Beina

 

Habitants : population 2750, ménages 550.

dont :

Bouinawe 570  - 124.

Isabi  800 – 160.

Kiba 126 25.

Bougago 150 30.

Beina 530 – 120.

Ndopkata 70- 40.

Yipe 210 – 42.

Mbenga 160 32.

Kiamon 134 26.

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 68.750 litres/jour.
Fourniture d’eau potable saine existanteéxistante Kiba 3
0 litres/jour.

 

But: creuser deux puits dans la zone Beina pour obtenir un total de 70m3 d’eau par jour.
Les puits équipésé
de 8 pompes solairres pour un total de 16 pompes.

 

Placement puits :

a) Isabi.

b) Beina.

 

Placement réservoirs : Isabi

a) Bouinawe place centrale

b) Bouinawe II

c) Bouinawe III

d) Isabi place centrale

e) Isabi II

f) Isabi III

g) Isabi IV

h) Kiba

 

Placement réservoirs :Beina

a) Bougago

b) Beina centrale                  

c) Beina II

d) Beina III

e) Ndopkata

f) Yipe

g) Mbenga

h) Kiamon


 

 

-126-

 

Chaque pompe dédiée à un réservoir pour 200 usagers (+/- 45 ménages).
Distance moyenne entre puits et réservoir 2 km
. 

Distance moyenne entre réservoirs et habitations : 200m.

 

Chaque puits équipé de :

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 3200Wp ( 32 panneaux de 100Wc ) et leur supports et systèmes de tracking
.

8 pompes solaires avec leurs boîtiers.

8 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Un système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Une margelle pour les pompes manuelles.

Une aire de lavage .
Une clôture autour des panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 


-127-

2.08.2. SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.4  Zone Ngnamgnam

 

Habitants : population 2300, ménages 460.

dont :

Mbelikombo 135 – 27

Boambali  700 - 140

Ngam-ngnam 850 - 170          

Ndanga Kobele 615 - 123

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 57500 litres/jour
Fourniture d’eau potable saine existante
9500  litres/jour.

 

Il y ont en plus:
2 Écoles primaires de l’état
, à  Ngam-ngam et Boambali

   Élèves 600 a 1500 tous non résidents.

   Exigences en eau : 1500 litres/jou

1 Usine de tabac  à Ngam-ngam

    L’usine est pas en eau potable.

    L’usine est branchée au réseau électrique de 7H30 à 15 H.

1 Place de marché.

   Résidents permanents sont déjà compris dans la population de 860.

   Marché se tient 7/7 jours.

 

But: creuser deux puits, un a Boambali, un a Ngamgnam

 

Puits d Boambali servira des réservoirs á:

a) Mbelekobo.

b) Boambali place centrale.

c) Boambali II.

d) Boambali III.

e) Boambali IV.

f) Ngam-ngam école I.

g) Ngam-ngam école II.

 

Puits de Ngam-gnam servira :

a) Ngam-gnam – place centrale.

b) Ngam-gnam II.

c) Ngam-gnam III.

d) Ngam-gnam IV.

e) usine de Tabac (doit être payé par l’usine !).

f) Ndanga Kobele place centrale.

g) Ndanga Kobele II.

h) Ndanga Kobele III.

 

Le puits à Boambali équipé de 7 pompes solaires.

Le puits à Ngam/ngam équippé de 8 pompes solaires

 

 pour un totale de 15 pompes.

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 500 m.

Distance moyenne entre réservoirs et habitations : 200m. 

 

Les puits dans l´ensemble équipés de:
Le
s puits eux-mêmes
Panneaux photovoltaïques pour +/- 2800Wp ( 28 panneaux de 100Wc ) à Boambali,
et +/- 3200Wp (32 panneaux de 100Wc) à Ngamngam

et leur supports et systèmes de tracking.

15 pompes solaires avec leurs boîtiers.

15servoirs à 15m3 avec leurs supports.

Deux systèmes de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Deux margelles pour les pompes manuelles.

Deux aires de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


-129-

2.08.2. SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.5  Zone Botongo

 

Habitants : population  3500, ménages 7400.

dont :

Gbandio Nagao 750  175.

Botongo 316 63.

Gbandia Nagao 320 70.

Gbandio Zouta  820 164.

Bazo  753 150.

Koumbo Gbhalai  567 103.

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour pour 87.500 litres/jour
Fourniture d’eau potable saine existante
-5280  litres/jour

 

Il y ont en plus:
6 EcolesÉcoles primaires de l’état
   
Élèves résidents  De jour :1870.

   Les écoles ne sont pas refournies en eau.

   Les écoles ne sont branchées au réseau électrique.

6 Places de marché.

   Résidents permanents déjà compris dans la population : 4000 à 6000?

   Marché sur combien de jours ponctuel  1/7 jours

  

But: creuser quatre puits :

a) Gbandio Nagao

b) Gbandio Zouta

c) Bazo

d) Koumbo Gbala

 

Réservoir puits Gbandio Nagao :

a) École I Gabandio Nagao

b) École II Gabandio Nagao

c) Place Gbandio Nagao (gestione privée)

d) Gbandio Nagao I

e) Gbandio Nagao II

f) Gbandio Nagao III

g) Botongo I

h) Botongo II

 

Réservoirs Gbandio Zouta

a) Gbandio Nagao (juste à sud de Gbandio Zouta) I

b) Gbandio Nagao (juste à sud de Gbandio Zouta) II

c) Gbandio Zouta école I

d) Gbandio Zouta école II

e) Place de marché Gbandio Zouta (gestion privée)

f) Gbandio Zouta II

g) Gbandio Zouta III

h) Gbandio Zouta IV


 

-130-

Réservoirs Bazo

a) École Bazo I

b) École Bazo II

c) Place marché Bazo (gestion privée)

d) Bazo II

e) Bazo III

f) Bazo IV

 

Réservoirs Koumbo Gbala

a) Place Koumbo

b) Koumbo Gbala II

c) Koumbo Gbala III

d) Koumbo Gbala III

E) Koumbo Gbala Iv

 

Chaque pompe dédiée à un réservoir pour 200 usagers (+/- 45 ménages).

Les puits équipés de:
Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour

+/- 3200Wp ( 32 panneaux de 100Wc ) (Gbandio Nagao) ;

+/- 3200Wp ( 32 panneaux de 100Wc ) (Gbandio Zouta) ;

2400Wp ( 24 panneaux de 100Wc ) (Bazo) ;

2400Wp ( 24 panneaux de 100Wc ) (Koumbo Gbala)  

et leur supports et systèmes de tracking

 

Dans l’ensemble 27 pompes solaires avec leurs boîtiers.

27 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Quatre systèmes de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Quatre margelles pour les pompes manuelles.

Quatre aires de lavage.
Quatre clôtures autour des panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-131-

 

2.08.2. SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.6  Zone Bema

 

Habitants : population 500, ménages  125

dont :

Nabeli Pando 130

Bema 280

Kelou 90

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 12.500 litres/jour
Fourniture d’eau potable saine existante 0  litres/jour

 

But: creuser un puits à Bema pour 13m3 d’eau par jour.

Le puits équipééquippé de 3 pompes solaires pour un total de 3 pompes

Placement pompes :

a) Nabeli Pando

b) Bema

c) Kelou

 

Chaque pompe dédiée à un réservoir pour 200 usagers (+/- 40 ménages).

Distance moyenne entre puits et réservoir  5km (Nabeli Pando se trouve à 10 km).

Distance moyenne entre réservoir et habitation : 200m.

 

Le puits équipé de:
Le puits lui-même
.
Panneaux photovoltaïques +/- 1200Wp ( 12 panneaux de 100Wc ) et leur supports et systèmes de tracking
.

3 pompes solaires avec leurs boîtiers.

3 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Un système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Une margelle pour les pompes manuelles.

Une aire de lavage.
Une clôture autour des panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-132-

 

2.08.2 SEL-LETS Centre-Nord

 

2.08.2.7  Zone  Noufou

 

Habitants : population  1500, ménages  350.

Dont :

Ndjol  85.

Gangli 150.

Bobondoko 315.

Noufou I 420.

Noufou II 530.

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 37500 litres/jour.
Fourniture d’eau potable saine existante 0  litres/jour
.

 

But: creuser un puits dans le village entre Noufou et Njol.

 

Le puits équipé de 5 pompes solaires pour un total de 5 pompes.

 

Placement rèservoirs :

a)    Njol

b)    Gangli (emplacement puits)

c)    Noufou I

d)    Noufou II

e)    Bobondoko

 

Chaque pompe dédiée à un réservoir pour 200 usagers (+/- 45 ménages).
Distance moyenne entre puits et réservoir
s 2000 m

 

Le puits équipé de:

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 2400Wp ( 24 panneaux de 100Wc ) et leur supports et systèmes de tracking
.

6 pompes solaires avec leurs boîtiers.

6 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Un système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Une margelle pour les pompes manuelles.

Une zone de lavage.
Une clôture autour des panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

 

-133-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.1  Zone Mbandjifolo

 

Habitants : population  2100, ménages  415

dont :

Bondje  130

Mbandifolo 1600

Ndeligo 180

Mombang 160           

Mbossi  180

Bandinga 85

Daloguene 66

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 60000 litres/jour.

But: creuser un puits a Mbandiforo servant réservoirs à:

a) Bondje

b) Mbandiforo école 1

c) Mbandiforo place marché 1

d) Mbandiforo II

e) Mbandiforo III

f) Mombang-Mbossi

g) Badinga -Daloguene

h) Gueriki

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 2000 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 250 m

 

Le puits équipé de:
Le puits lui-même
.
Panneaux photovoltaïques pour +/- 2400Wp ( 32 panneaux de 75Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

8 pompes solaires avec leurs contrôleurs.

8 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aires de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


-134-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.2  Zone Tiko

 

Habitants : population  4000, ménages  800

dont :  

Ngandio (1055)

Mbangou (1300)

Demba (60)          

Tiko (185)

Molaye (774)

Siré 80

Lao (233)

Nguilé (301)

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 100.000 litres/jour
But: creuser un puits a Tiko servant réservoirs à:

a) Ngandio

b) Mbangou I

c) Mbangou II

d) Demba

e) Tiko I

f) Molaye

g) Lao

h) Nguile

i)  Siré 

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 700 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 250m 

 

Le puits équipé de:

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 3200Wp ( 32 panneaux de 100Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

9 pompes solaires avec leurs boîtiers.

9 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aires de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-135-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.3  Zone Dédé-Mokouba

 

Habitants : population  2700, ménages 600

         

Mbiko 372

Bagoudou 249          

Dédé-Mokouba 2100

Pangou 220

   

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 70.000 litres/jour

But: creuser un puits a Dede Mokouba servant réservoirs à:

a) Mbiko.

b) Bagoudou.

c) Dédé-Mokouba école.

d) Dédé-Mokouba mairie.

e) Dédé-Mokouba usine café.

f) Dédé-Mokouba place du marche.

g) Dédé-Mokouba II.

h) Dédé-Mokouba III.

i)  Dédé-Mokouba IV.

j)  Pangou.

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 600 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 100

 

Le puits équipé de:

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 4000Wp ( 40 panneaux de 100Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking

10 pompes solaires avec leurs boîtiers.

10 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aire de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

 

-136-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.4  Zone Mondelé

 

Habitants : population  2300, ménages 450

dont :

Dori 450

Kommbo 580

Mondelé 700          

Gaza 350

Ngabosso 120

Bayanga-Ngombe 100

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 55000 litres/jour

But: creuser un puits a Mondelé servant réservoirs à:

a) Pangou (l’array photovoltaique ici sera plus petit)

b) Dori I

c) Dori II

d) Kombo I

e) Kombo II

f) Mondelé I

g) Mondelé II

h) Mondelé III

i)  Gaza

j)  Ngabosso

k) Bayanga-Ngombe

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 1500 m

Distance moyenne entre réservoirs et habitations 250m 

 

Le puits équipé de:

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 4000Wp ( 40 panneaux de 100Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

10 pompes solaires avec leurs contrôleurs.

10 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aire de lavage.
Clôture autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-137-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.5  Zone Lengou

 

Habitants : population  2000 , ménages 400

dont :

 

Kambayeke  220

Sondinga 150

Monakeli 1000          

Lengou 300

Andao 120

Beko 110

      

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 50000 litres/jour

But: creuser un puits a Lengou servant réservoirs à:

a) Kambayeke

b) Sondinga

c) Monakeli

d) Lengou I

e) Lengou II

f) Andao

g) Beko

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 1000 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 300m 

 

Le puits équipé de:

Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 2400Wp ( 24 panneaux de 100Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

7 pompes solaires avec leurs boîtiers.

7 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aire de lavage.
Clôture autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

 

-138-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.6  Zone Bayanga-Kadei

 

Habitants : population  1000 ???, ménages  200

dont :  

Gnemele 250

Bayyanga-Kadei 482

Wambio 130         

Yandoa 164

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 75000 litres/jour
But: creuser un puits a Bay
anga-Kadei servant réservoirs à:

a) Gnemele

b) Bayanga I

c) Bayanga II

d) Wambio (Array plus petit)

e) Yandoa

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 3000 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 250m 

 

Le puits équipé de:
le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 1500Wp ( 20 panneaux de 75Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

5 pompes solaires avec leurs boîtiers.

5 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aires de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-139-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.7  Zone Mowe

 

Habitants : population  1900, ménages  380

dont :  

Mowe 1200

Ngola 320

Binoumbi 303          

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 47500 litres/jour
But: creuser un puits a Mowe servant réservoirs à:

 

a) Mowe place marche (gestione privée)

b) Mowe école 

c) Mowe place marche

d) Mowe II

e) Mowe III

f) Mowe IV

g) Ngola I

h)  Ngola II

i)  Binoumbi

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 3000 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 300

 

Le puits équipé de:
Le puits lui-même
Panneaux photovoltaïques pour +/- 3000Wp ( 40 panneaux de 75Wc ) et leurs supports et systèmes de tracking
.

10 pompes solaires avec leurs boîtiers.

10 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.

Système de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelle pour les pompes manuelles.

Aire de lavage.
Clôture autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


 

-140-

 

2.08.3 Commune de la Haute Kadei

 

2.08.3.8  Zone Bamba

 

Habitants : population  2500 , ménages  500

dont :

Mbi 240

Hameau entre Mbi et Djambala 70

Djambala 380          

Campement entre Djambala et Bamba 48 

Bamba 1  1030

Bamba 2  100

Bamba 3 420

Bamba 4  256

 

Eau potable demandée @ 25 litres/personne/jour 62500 litres/jour

But: creuser un deux puits à Djambala et Bamba I servant réservoirs à:

 

Puits Djambala :

a) Mbi

b) Hameau entre Djambala et Bamba 

c) Djambala 1

d) Djambala 2

e) Campement entre Djambala et Bamba

 

Puits Bamba I

a) Place marché de Bamba I 

f) École Bamba I 

g) Clinique Bamba I 

b) Bamba I  II

c) Bamba I  Scierie (gestions privé)

d) Bamba I IV

e) Bamba I V

f) Bamba II

g) Bamba III I

h) Bamba III II

i) Bamba IV

 

Distance moyenne entre puits et réservoir 700 m

Distance moyenne entre réservoir et habitation 200m 

 

Les puits équipé de:
Les puits eux-mêmes
Panneaux photovoltaïques pour
 :

 +/- 1800Wp ( 24 panneaux de 75Wc ) à  Djambala ;

3600Wp (32 panneaux de 100Wc) à Bamba I

et leurs supports et systèmes de tracking.

16 pompes solaires avec leurs boîtiers.

16 réservoirs à 15m3 avec leurs supports.


 

-141-

 

Systèmes de pompage manuelle à trois unités de pompage indépendantes.

Margelles pour les pompes manuelles.

Aires de lavage.
Clôtures autour des deux groupes de panneaux PV avec une salle de gardien (24 heures par jour)
.

Marchepieds secs pour usagers.
Fosses d’écoulement des eaux perdues
.


-142-

 

2.08.3 5. Sommaire fourniture en eauS

 

Secteur                                           Puits             Puissance installée     Pompes solaires  Eau (m3)

 

 (Listing each village analyzed as in 4 above)

 

1.01     Gamboula Nord-est           4                          11200                                        28                   150

1.02     Gamboula centre-nord      5                          14000                                         35                  200

1.03     Gamboula centrenordest  3                            8400                                         21                  150

1.04     Gamboula centre-ouest    3                             8400                                         21                  150

1.05     Gamboula sud-ouest        4                           11200                                         28                  175

1.06     Gamboula centre-est         2                            4000                                         10                    75

1.07     Gamboula est-Songue      2                             4800                                         12                    85

1.08     Mombang                           1                            2800                                           7                    42.5

1.09     Korondo                             2                            4000                                         10                    42

 

Subtotal zone monnaie 1             26                         68800                                         172               1069.5

 

2.01     Kpengue                              2                           3600                                          12                   70

2.02     Dilapoko                              2                           6400                                          16                   60

2.03     Beina                                    2                          6400                                          16                   70

2.04     Ngamgnam                          2                           6000                                          15                   61.5

2.05     Botongo                               4                         11200                                          27                   92

2.06     Bema                                     1                           1200                                            3                   12.5

2.07     Noufou                                 1                           2400                                            6                   37.5

Subtotale zone monnaie 2          14                         37200                                          95                  403.5

 

3.01     Mbandjifolo                          1                         2400                                            8                    30

3.02     Tiko                                        1                         3200                                            9                    37.5

3.03     Dédé Mokouba                     1                         4000                                          10                    45

3.04     Mondelet                               1                         4000                                          10                    45

3.05     Lengou                                   1                         2400                                            6                    25

3.06     Bayanga                                 1                         1500                                            5                    20

3.07     Mowe                                     1                         3000                                          10                    37.5

3.08     Bamba                                    2                         4400                                          16                    62.5

 

Subtotale zone monnaie 3               9                       24900                                           74                  302.5

 

 

Sommaire :

 

Totale litres/jour  ( 1775,5m3) environs.

341  pompes solaires.
341 réservoirs à  15m3.

049 groupes  triples de pompes manuelles.

Puissance installée: 130900 Wc


 

-143-

 

2.08.4 Principes indiquÉs pour le placement des structures en eau potable.

 

Les observations suivantes sont purement indicatives, car les principes à appliquer seront décidés par les participants à l’atelier organisationnel qui aura lieu pour la fourniture des structures en eau potable.

 

Puisque les nappes d’eau dans la région se trouvent aux faibles profondeurs autour des 12 mètres, on se servira de puits creusés à main par de groupes/coopératives de travail, travaillant dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS Les aménagement seront fabriqués par les usines de production d´articles en composites de gypse. Ils permettront aussi l’installation de cloisonnage dessiné contre la cession du sol. Les puits seront fermés hermétiquement contre les animaux et les poussières à fin d’assurer la bonne qualité de l’eau. Le dessin rendra impossible à l’eau de superficie de filtrer ou rentrer dans le puits.  Au cas de risque de contamination par les eaux de superficie, on procédera aux aquifères plus profonds et/ou à la perforation de forages.

 

Il n’est pas nécessaire que les puits soient placés tout près aux habitations des usagers. Il est pourtant extrêmement important qu’on puisse en assurer la sécurité contre le vol des installations solaires situées auprès des puits. Bien qu’on prévoie la présence 24 heures sur 24 d’un gardien, l’atelier organisationnel pourrait bien donner précédence aux sites toujours exposés au contrôle social public.

 

Les panneaux solaires utilisés incorporeront une gravure “Nouveaux horizons Kadei” au vitre et un “chip” à l’intérieur permettant la localisation des panneaux éventuellement volés.

 

On installera en général plusieurs pompes dans le même puits. Les pompes recommandées développent une pression très forte, capable de porter l’eau sur plusieurs kilomètres jusqu’à un réservoir situé tout près des habitations.


 

 

-144-

 

2.08.5 Les puits et leur amÉnagement

 

Les puits auront d’habitude un diamètre extérieur de 2m et un diamètre intérieur de 1.8m.

 

Les pompes manuelles et leurs margelles seront installées de manière à ce que les pieds des usagers restent toujours à sec. L’accès au puits et aux pompes manuelles doit rester toujours à sec, à travers l’utilisation de gravier.

 

Pour voir une installation typique voir:

 

DESSIN DES STRUTURES DE FOURNITURE EN EAU


 

-145-

 

2.08.6 Les points d’eau auprÈs des habitations des familles.

 

Les pompes solaires emportent l’eau (sur de kilomètres s’il est nécessaire) à travers de tuyaux flexibles en polyéthylène jusqu’à de réservoirs situés tout près des habitations des usagers. Les réservoirs devront avoir une capacité suffisante pour les exigences des familles pendant trois jours, à couverture de périodes de mauvais temps. De groupes de pompes manuelles seront placés à côté des puits pour assurer la fourniture en eau potable pendant de périodes prolongées de mauvais temps et au cas de crise.

 

La pureté de l’eau dans les réservoirs placés dans les écoles et les cliniques seront garanties par l’installation d’unités de purification à rayons ultra-violets (UV). La purification de l’eau dans les autres réservoirs pourrait être objet d’attention dans une phase successive du développement.

 

Les réservoirs pourraient être équipés de vannes à boisseau sphérique.

 

On posera du gravier sur la superficie du sol autour des réservoirs pour que les pieds des usagers restent toujours à sec. Les pertes d’eau seront absorbées par de trous de drainage remplis de pierres et de gravier.

 

Les réservoirs seront fabriqués localement dans les usines de production d´articles en composites de gypse. Ils seront complètement hygiéniques pour assurer la pureté de l’eau jusqu’au moment de son entrée dans les récipients des usagers. Les cours d’éducation à l’hygiène devront couvrir les aspects d’hygiène nécessaires à ce que l’eau reste pure dans l’ambiance ménagère.


 


-146-

 

2.08.7 Quelques ÉlÉments de bilan applicables aux structures de la fourniture en eau.

 

Le bilan des structures pour la fourniture en eau potable sera établi par l’atelier organisationnel prévu.

 

Le bilan contient les voix suivantes relevantes à la fourniture en eau exprimées en . Dans leur ensemble, elles représentent les 50% environs des investissements en argent formel prévus du projet.

 

Atelier organisational :                                                             25.000

Établissement structures de base:                                          12.000

Voitures et matériels:                                                              

150.000

Carburant/entretien voitures                                                   26.000

Travail pour puits (SEL-LETS)

Points lavage (SEL-LETS)

Margelles pompes manuelles (SEL-LETS)

Pompes solaires (341)                                                             450.000

Support panneaux                                                                     75.000

Panneaux solaires 325*400W=120KW                                 720.000

Pompes manuelles (150).                                                           68.000

Câbles/tuyaux pour pompes/puits                                           65.000

Tuyaux puits vers réservoirs Km 100                                   100.000

Réservoirs (341)                                                                        300.000

Bases réservoirs (341)                                                                75.000

Préparation opérateurs                                                              

25.000

Magasin pièces détachées                                                       20.000

Permis et formalités                                                                     1.000

Rédaction des spécifications détaillées                                    6.000

 

Total:                                                                                      2.123.000

 

Les fonds éventuellement pas utilisés (surtout à cause du fonctionnement des usines de production d´articles en composites de gypse et des systèmes SEL-LETS) viendront ajoutés aux réserves du projet et circuleront sous forme de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité locale. Par exemple, quelques équipements et matériaux pourront être déjà disponibles localement.

 

L’atelier pourrait prendre en considération quelques-uns des aspects suivants:

 

1. Établissement de la base d’opérations et magasin 12.000

 

2 Équipe de supervision

Formation de l’équipe, peut-être 6 personnes dont:

-Chef équipe

-2 x chauffeurs/mécaniciens

-3 x ouvriers à temps partiel


 

-147-

 

3. Groupes puits

Formation de quatre équipes chacune à 7 membres:
-Chef groupe

-Spécialiste cloisonnage

-5 ouvriers

 

4. Véhicules, équipements et matériaux

 

4.1 Équipements à amortir sur 3 ans:

 

4.1.01 Camion 7 tonnes.

4.1.02 Voiture double cabine  4x4. 
4.1.03 Générateur 10KVA
.
4.1.04 Groupe
soudure 20A. 
4.1.05 Compresseur 4.500l/min 7 bar
.
4.1.06 2 x pompes à air
.

4.1.07 2 x marteaux hydrauliques.

4.1.08 10 points marteaux.

4.1.09 4 x Longueurs tuyau 20m dia.25mm.
4.1.10  4 x longueurs tuyau 20m dia.19mm
.
4.1.11 Tête vibration diam.35mm
.
4.1.12 Moteur pour 4.1.11
.
4.1.13 4 x treuil
.
4.1.14 Récipients 50 litre.
4.1.15 Formes diam 1.8m/1m
.
4.1.16 Formes diam 1.8m/0.5m
.
4.1.17 Groupes césure
.
4.1.18 Forme margelles
.
4.1.19 Outillages
.

Prévision 4.1 110.000.

 

4.2  Matériaux.

4.2.1 Gypse/anhydrite.
4.2.2 Acier
/fer (???).
4.2.3 Sable et gravier
.
4.2.4 Bois et autre
.

Prévision 4.2  réserve   40.000.

 

5. Construction.

5.1 Travaux.
-Puits à main indicativement diam.ext. 2m diam.int.1.8m.
-
50 puits en 15 mois.
-Cloisonnage (
composites de gypse) diamètre intérieur 1.8m.
-Colonne récolte diamètre intérieur 1,4m
.
-Margelle puits élévation 0.5m
.


 

-148-

5.2. Personnel et carburant

5.2.01 Chef équipe

5.2.02 4 x chefs de groupes5.2.02 4 x chefs groupe

5.2.03 4 x experts cloisonnage

5.2.04 20 x ouvriers

5.2.05 2 x chauffeurs/mécaniciensmecaniciens

5.2.06 3x ouvriers à temps partiel

5.2.07 Diesel pour camion 100km/jour x 375 joursdays 37500km @.0.41itres 15000 litres @liters@ 0.8 12.000
5.2.08 Essence pour voiture double-cabine 150km/jourday x 15 mois 56250 km @ 8438 litres @liters@ 1 8.000
5.2.09 Imprévus 6.000

 

Prévision groupe 5 : 26.000

 

6. Margelles pour pompes manuelles

 

6.1 Les margelles peuvent être placées à côté des puits, car la technologie de pompes manuelles recommandées permet l’utilisation d’un seul tuyau flexible courbé. (Voir les informations supplémentaires dont à l’annexe 5)

 

6.2 Matériaux  nécessaires :

-2.25m3 blocs en composites de gypse préfabriqués localement.
-Pièce de tuyau en polyéthylène pour drainage des eaux perdues
.

-Pierres et gravier pour le trou de drainage.
-Accès à la margelle à marchepieds en gravier à fin que les pieds des usagers restent à sec
.

 

6.3 Coût margelles.

 

Soit les margelles que la main d’oeuvre rentrent dans le cadre des systèmes à monnaies locales SEL-LETS.

 

7. Construction des aires de lavage.

 

7.1 Les aires de lavage seront placées près des puits. L’atelier organisationnel décidera si les aires doivent être fournies d’eau par moyen des pompes manuelles ou par moyens de pompes solaires. Les aires devront respecter de critères hygiéniques telles:

 

7.1.1 Drainage des eau perdues à un trou de drainage ou bien à de jardins.

7.1.2 Les surfaces en doivent rester hygiéniques et faciles à nettoyer.

7.1.3 Qu’il n’y ait aucun contact des pieds des usagers avec d’eaux de surface.

 

Les aires de lavage seront réalisées dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS.


 

 

-149-

 

8. Les alentours des puits.

 

8.1 Les zones des puits doivent être protégées contre l’accès de personnes pas autorisées et à l’accès d’animaux.

8.1.1 Les puits mêmes doivent être hermétiquement fermés contre les insectes et tout ce qui pourrait y causer la contamination de l’eau.

8.1.2 L’accès aux panneaux photovoltaïques ne sera permis qu'aux techniciens d’entretien. Les panneaux seront placés dans un enclos et resteront sous supervision 24 heures sur 24 par de gardiens nommés et payés (en monnaie locale) des commissions puits.

8.1.3 Les panneaux individuels contiendront un chip qui en permettra la cupération suite au vol. Le vitre des panneaux aura une gravure “Nouveaux horizons Kadei” per en décourager ultérieurement le vol.

 

9. Pose tuyau aux réservoirs.

 

9.1 À partir de chaque puits, un nombre variable de tuyaux hygiéniques en polyéthylène seront posés chacun vers un réservoir dédié situé tout près des ménages des usagers. Les tuyaux peuvent être longs quelques kilomètres. Les tuyaux passeront fin que possible par de chenaux communs pour ensuite se brancher sur les dernières centaines de mètres jusqu’au réservoir. L’atelier pourrait même décider d’installer de longueurs de tuyaux supplémentaires dans les sections communes des tracées pour faire face à l’endommagement d’un tuyau et aux changements et extensions successifs aux systèmes. Les obstacles tels les grandes routes et les rivières doivent être évitées. Les tuyaux passant au-dessous de routes secondaires doivent être dûment protégés.

 

9.2 Les chenaux seront excavés et la pose réalisée dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS.

 

9.3 Coûts.
9.3.1 Tuyaux
.
9.3.2  Joint rapides doubles
.
9.3.3 Protection tuyaux
.

 

Coût total 9.3   100.000

 

10 L’installation des réservoirs ( 341 x 15.000 litres environs)

 

Des alternatives aux réservoirs en béton seront construites en composites de gypse dans les usines locales et dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS. Les réservoirs seront sphériques et placés sur des simples supports solides faits eux aussi en composites de gypse.

 

Chaque réservoir sera équipé de deux groupes de deux vannes à boisseau sphérique en série. Les réservoirs et leurs supports seront résistants à toutes les conditions atmosphériques prévisibles.


 

-150-

10.1 Coût des réservoirs

10.1.1 341  Réservoirs à 15.000 litres.
10.1.2 341  supports réservoirs
.
10.1.3 1364
 x  vannes à boisseau sphérique 1” acier inox 316/viton.
10.1.4
 Quelques tuyaux de drainage.

10.1.5  Gravier pour les trous de drainage et pour les sentiers.

 

Vannes à boisseau sphérique 36.000.

Réserve réservoirs 274.000.

Réserve supports réservoirs 75.000.

 

11 Installation de pompes solaires et manuelles.

 

11.01 (Environs) 49 unités de pompage manuel triples

          faites partiellement en Beosite dans les usines locales                            68.000
11.02 4500m tuyau polyéthylène 1 1/4" 16 bar tuyau                  
                         8.000

          pour les pompes manuelles,
11.03 12.000m environ ficelle sécurité polypropylène
                                        10.000

          pour les pompes manuelles
11.04  Raccords rapides doubles                                                             
               1.000

11.05 Câble électrique prescritpréscrit pour les pompes solaires                     41.000

11.06 Dotation initiale pièces détachées pompes manuelles                               8.000
11.07  341 pompes solaires                                                                        
          450.000

11.08  12000m tuyau HD polyéthylène                                                                  15.000

           diam. 26mm ext/19mm
11.09 Pièces détachées  pompes solaires                                                   
          12.000
11.10 Transport international                                                                 
              20.000
11.11 Transport national                                                                               
         15.000
11.12 Supervision installation                                                       
                         15.000

Total installation pompes solaires et manuelles                                             663.000

 

12. Installation panneaux PV

12.1 341  arrays (variables mais en générale

        de 48V  4 x 100Wp  en série )
       130.000Wp environs @ US$5.5        approx.  
                                           720.000
12.2
 Supports panneaux réserve.                                                                           75.000

-a)  fabrication en composites de gypse localement.

-b)  chaque array aura le propre support.
12.3 Transport international panneaux                                 
                               10.000
12.4 Transport locale panneaux                                                                      
         7.500

 

Total installation panneaux                                                                                 812.500


 

 

-151-

 

13. (Éventuelle installation unités de  purification eaux pour cliniques et écoles).

 

13.1 L’eau est propre au moment de son arrivée aux réservoirs.

 

La raisons pourquoi on se sert de réservoirs sont:

 

- leau doit être disponible 24 heures sur 24
-
une réserve d’eau doit être constituée pour faire face aux périodes de mauvais temps (indicativement pour au moins 3 jours)

- le volume des réservoirs doit être compatible avec le débit des pompes.

- au cas où l’eau est tenue dans un  réservoir dans la Républiques Centrafricaine pendant plusieurs jours, bien que bien protégée contre la contamination, de mesures devraient être entreprises, spécialement dans les écoles et cliniques, pour s’assurer qu’elle reste pure. De systèmes de purification à rayons ultra - violets sont donc prévus pour les écoles et cliniques déjà dans la phase 3 des travaux. Pour les autres réservoirs l’utilisation d’une telle protection dépendra des financements disponibles pendant la phase 4 et de l’état des connaissances techniques. 


13.2 Prévision écoles et cliniques

100 systèmes de purification solaires avec panneaux PV                                47.500

14  Établissement d’un système d’entretien pour les structures de fourniture en eau.

 

La structure sera créée pendant l’atelier organisationnel prévu.

 

14.1 Préparation personnel entretien                                                                  10.000

 

15 Livraison oeuvres

 

15.1 Chaque système puits sera livré à la commission puits du lieu, qui aurait été déjà constituée pendant les ateliers pour les structures locales. À la commission puits passera la gestion des puits, des pompes manuelles, des aires de lavage, et des enclos pour les panneaux PV. Le passage formel de la propriété des structures du projet à la commission aura lieu une fois que le crédit de base aurait été remboursé.

 

Chaque système réservoir sera livré à la commission réservoir du lieu, qui aurait été constituée pendant les ateliers pour les structures locales. À la commission réservoir passera la gestion des panneaux PV, des supports panneaux et des tuyaux dédiés au propre réservoir, de la pompe solaire, du réservoir et de ses accessoires. Le passage formel de la propriété des structures du projet à la commission aura lieu une fois que le crédit de base auraitaurait été remboursé.

 

16. Les aspects relatifs à l’hygiène.

 

Les ateliers organisationaux établiront les détails sur les contrôles systématiques à effectuer pour assurer la qualité de l’eau. Les observations suivantes sont indicatives:

 

16.1 De contrôles systématiques sur la qualité de l’eau dans les puits et dans les réservoirs seront effectués.


 

 

-152-

 

16.2 L’équipement nécessaire pour l’exécution des contrôles sera installé dans une des cliniques locales à charge du projet. La clinique effectuera les contrôles pour les structures du projet gratuitement mais elle pourrait se faire payer ceux effectués pour le compte de communautés hors de la zone du projet.

 

 16.3 Éducation à l’hygiène. On prévoit des initiatives soit dans la forme de clubs de Santé, que dans la forme de cours auprès des écoles. Pour ce qui concerne l’utilisation de l’eau  potable fournie à travers les réservoirs, on devrait faire attention particulière à ce que les récipients et les équipements domestiques restent toujours en état hygiénique, et au lavage des mains .

 

16.4 Le programme même des contrôles.

 

16.5 L’organisation pratique des contrôles.


 

-153-

 

2.09 L’Éclairage, tÉlÉvision et rÉfrigÉration photovoltaÏques

 

Le projet prévoit l’éclairage photovoltaïque pour les étudiants à niveau de commission réservoir.

 

Puisque peu des localités à niveau de réservoir n’auront déjà  une structure adaptée aux études, les commissions réservoir devront en faire construire une dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS en faisant débiter à chaque membre du groupe SEL-LETS faisant référence au réservoir sa cote des frais. Pour donner encouragement aux commissions réservoirs à procéder à la construction rapide de la salle d’études, les frais des systèmes d’éclairage PV et, éventuellement ceux d’un appareil TV opérant à énergie photovoltaïque (POUR LES ÉTUDES !!), sont couverts dans le cadre du projet.  Ils y auront sans doute de problèmes à discuter en ce qui concerne la gestion des appareils TV, soit pour la sécurité contre le vol, soit pour la protection nécessaire contre les éléments.

 

Pour les cliniques qui ne sont pas déjà branchées à lélectricité, l’installation de l’éclairage PV et de réfrigération PV pour les vaccins est prévue dans le cadre du projet, à responsabilité de la commission réservoir locale.

 

L’installation d’éclairage PV dans une ou plus salles de classe aux écoles est prévue, toujours sur initiative de la commission réservoir locale, là où l’on a intention à commencer des cours de soir, en particulier ceux pour les adultes.

 

La situation d’écoles et cliniques hors de la zone du projet qui sert habitants dans la zone du projet, et celle des écoles et cliniques privées qui se trouvent dans la zone du projet, devront être prises en considération à l’occasion des ateliers organisationaux et évaluées de cas à cas.

 

La fourniture d’éclairage PV ou d’énergie nécessaire aux activités productives sera financée cas à cas à travers le système de micro-crédit sans intérêts établis dans le cadre du projet.

 

Puisque beaucoup de ménages dépensent actuellement de 4 à 10 par mois seulement pour batteries pour leurs radios, le projet institue un petit fonds supplémentaire pour l’achat de radios à opération mécanique ou solaire et pour l’installation de systèmes solaires PV domestiques. La participation à ce fonds coopératif sera volontaire. Les participants feront une contribution supplémentaire au fonds pour pouvoir bénéficier de l’achat d’une radio ou de l’installation d’un système PV domestique jusqu’au moment où tous les participants n’aient reçu leur installation. Les priorités seront probablement déterminées par tirage à lots, à choix de l’atelier organisationnel qui s’occupera des structures locales.


 


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2.09.1 1INSTALLATION DE 341 SYSTÈMES  ÉCLAIRAGE PV POUR LES ÉTUDES.

 

2.09.1.1 Achat équipement (voix à bilan 125.000)
2.09.1.2 Frais d´installation  ( À effectuer dans le cadre des systèmes SEL-LETS)

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l’installation et à l’entretien

 

2.09.2 INSTALLATION DE SYSTÈMES  D’ÉCLAIRAGE ET RÉFRIGÉRATION PV DANS LES CLINIQUES.

 

Ils y ont actuellement deux cliniques, trois dispensaires et un hôpital privé dans la zone du projet. Un seul est déjà branché au réseau électrique local.

 

Pour les autres, on prévoit linstallation soit d’éclairage que de réfrigération pour les vaccins.

 

Le montant au bilan est 30.000 représentant 5000 pour léclairage et 5.000 pour la réfrigération dans chaque clinique.

 

Il est probable que le coordonnateur demande aux groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l’installation et à l’entretien des systèmes d’éclairage.

 

Il est possible qu’ils y aient des cliniques situées hors de la zone du projet qui servent les habitants de la zone. Leurs éventuelles exigences seront prises en examen cas à cas et les fonds nécessaires transférés des réserves.

 

2.09.3 INSTALLATION DE SYSTÈMES D’ÉCLAIRAGE DANS LES ÉCOLES.

 

On a établi une voix pro-mémoria au bilan.

 

Actuellement, les écoles locales sont fermées le soir et il n’y a pas d’instruction sérale fournie par le ministère de lEducation Nationale.

 

On a pourtant exprimé une exigence d’instruction adulte le soir.

 

Il s’agit par conséquence d’attendre que les commissions réservoir et/ou les commissions puits peuvent prendre l’initiative pour l’organisation de cours d’instruction le soir,  soit avec professeurs du Ministère, soit avec de professeurs locaux payés dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

 

En ce cas, on installerait, à charge de la communauté locale, d’éclairage PV dans les écoles en question, à financer par de fonds transférés des réserves.

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l’installation et à l’entretien des systèmes d’éclairage et de réfrigération.


 

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2.09.4 INSTALLATION DE SYSTÈMES DE PURIFICATION UV (OU AUTRE TECHNOLOGIE) DANS LES RÉSERVOIRS.

 

2.09.4.1 On installera 341 réservoirs environs.

2.09.4.2  Au cas de contamination d’eau dans un réservoir,  particulièrement au cas de contamination systématique, on devrait procéder à la purification de leau à travers de méthodologies supplémentaires. De différentes technologies se trouvent actuellement en cours de développpement, des systèmes de filtrage susceptibles de fabrication locale aux systèmes plus complexes à rayons ultra - violet PV à prix élevés qui devraient être importés dans la zone du projet.

 

Au cas de contamination des eaux, on devra agir pour assurer eau de bonne qualité à tous. On a prévu au bilan un montant de 178.500 à couverture de tels frais. Le but du projet sera d’attendre les développements techniques aussi longuement que possible avant d’agir. Pendant cette période d’attente, les fonds pourront être mis à la disposition du système des micro-crédits sans intérêts.

 

Étant donné l’importance spéciale de l’eau pure auprès des écoles et des cliniques, on prévoit pourtant d’y faire des essais de différents systèmes de purification supplémentaire disponibles. On a mis à bilan à ce but 47.500.

 

Par la suite, observés les résultats des essais, on passera, cas échéant, à l’installation dans les autres réservoirs.

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l’installation et à l’entretien des systèmes de purification.

 

2.09.5 L’INSTALLATION D’APPAREILS TÉELÉVISION PV POUR LES ÉTUDES.

 

On a mis une voix “pro-mémoria au bilan pour l’installation d’appareils TV pour les études.  

 

Par principe, les commissions réservoir pourront s’exprimer à faveur de l’installation d’un appareil TV à opération photovoltaïque à condition que:

 

a) La salle d’études qu’on aurait construite soit correctement protégée contre le vol et les éléments (pluie, poussière).

b) Il y a du matériel scolastique suffisant à justifier l’achat d’un appareil TV.

c) Il y a une garantie que l’appareil ne soit pas “confisqué” à utilisation “confort” pour la vision collective de programmes commerciaux.

 

Les fonds nécessaires au paiement d’appareils installés en bonne foi là où les conditions de base auront été respectées seront transferts des réserves.

 

Il est probable que la commission réservoir locale charge l’un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l’installation et à l’entretien des systèmes de télévision installés.


 

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2.10 RÉFORESTATION ET RÉCOLTE DES EAUX PLUVIALES

2.10.1 RÉFORESTATION ET LUTTE CONTRE L’ÉROSION

Dans le cadre des systèmes de monnaie locale, on pourrait donner priorité à la lutte contre lérosion, là où elle se présente comme problème. On pourrait également procéder avec d’activités tendentes à la remise en état originaire des forêts.

On établira des entreprises, éventuellement avec un atélier organisationnel,

a) Pour la production d’arbres et plantes charactéristiques de la zone.

b) De leur plantation.

 

Les frais (exprimés en monnaie locale) seront divisés entre les usagers des groupes propriétaires des terrains et des forêts.

 

Les terrains et forêts propriété de l’état seront objet d’une négotiation séparée.

 

2.10.2 RÉCOLTE DES EAUX PLUVIALES

 

Ce projet ne couvre pas directement les possibilités énormes offertes par des systèmes éfficients de récolte des eaux pluviales. On prévoit que tels systèmes rentrent dans l’extension normale des activités économiques dans la zone du projet.

 

Les eaux pluviales sont captées soit pour l’irrigation que pour d’applications domestiques. Au cas d’utilisation comme eau potable, il faut qu’il y ait en place un système de purification à filtrage, car l’eau pourrait venir en contact avec des superficies sales et pourrait être stockée pour de périodes relativement longues. La purification demande l’application de technologies à gestion intensive, telles le remplacement systématique de filtres.  L’omission d’observer même de simples règles de gestion à niveau de ménage peut porter à des conséquences graves. C’est pourquoi le projet prévoit la fourniture en eau potable à partir des puits et des systèmes hermétiquement fermés aux impuretés.

 

Les systèmes en eau potable prévus dans le projet base n’offrent pourtant qu’une capacité réduite pour la consommation humaine, les petits animaux, et, éventuellement, l’irrigation à gouttes appliquées aux petites cultures à valeur ajoutée élevée. Le projet de base ne couvre donc pas l’eau pour l’irrigation et l’agriculture en général pour lesquelles, compte tenue du coût des panneaux PV et/ou des générateurs à vent, la fourniture à systèmes solaires reste toujours antiéconomiques.

 

La récolte sur petite échelle des eaux pluviales offre la possibilité de fournir de l’eau à boire aux animaux plus grands et pour l’agriculture au but d’arriver à une certaine extension de la saison de croissance et/ou de disposer d’un tampon contre des périodes de relative sécheresse pendant la saison de croissance, augmentant la sécurité de la gestion des terres. .

 

La construction d’oeuvres sur grande échelle telles les digues est en tout cas exclue du projet,projet car elle implique une fuite financière de la région telle que la production agricole supplémentaire n’en pourrait jamais rembourser les frais. Elle ne rentre pas dans la philosophie sur la base de laquelle ce projet à été développé.

 

L’utilisation de réservoirs en composites de gypse fabriqués localement dans le cadre des systèmes SEL-LETS locaux signifie que les ménages et les agriculteurs  nont pas besoin d’argent


 

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formel pour commencer et progressivement étendre leurs systèmes de récolte des eaux pluviales. Les réservoirs peuvent être remplis par gravitation à partir de toits et/ou de pentes naturelles et/ou des surfaces des routes.

 

Dans le cadre des ménages, les eaux pourront être utilisées pour l’hygiène personnelle et la lessive.

 

Gradation des superficies.

 

Superficies telles toits, routes, places, doivent recevoir une pendance légère afin que l’eau puisse se drainer dans des chenaux portant à des points de récolte. Les chenaux seront fabriqués localement en composites de gypse ou argile pour éviter fuite financière de la zone du projet. En tout cas, l’utilisation de PVC, qui est fortement anti-écologique, doit être évitée. Les superficies de récolte doivent être maintenues aussi propres que possible.

 

De toits verts ou “vivants” sont idéaux pour la récolte des eaux pluviales.

 

La quantité de points de récolte installés dépend de la distribution des pluies. Dans la zone du projet, Gamboula on a moyennement 1000mm par an de pluie, ce qui signifie 1m3 par m2, ou bien 1.000.000m3 par km2. Puisque le territoire du projet a une superficie de 800m2 environs, la pluie de la zone monte à 800.000.000m3.

 

Filtrage.

 

L’eau captée sur les toits des ménages est destinée aux applications générales domestiques et pas pour la consommation humaine sans être bouillie. Traitement au chlore, actuellement pratiqué localement, devrait être éliminé sauf au cas où l’eau dans les réservoirs domestiques est la seule disponible, on n’a pas la possibilité de la faire bouillir, et il y a un risque effectif que l’eau est contaminée de bactéries. Même en ce cas, le traitement devrait être réalisé par une personne experte.

 

L’eau récoltée devrait être toutefois filtrée pour en éliminer les matériaux organiques, les solides et les particules en suspension. Ceci peut être réalisé en deux phases:

a) Au point de récolte, avec une grille fine, avec éventuellement un matériel épongeux placé à la partie supérieure du conduit.

b) Au-dessus du réservoir ou l’eau peut drainer à travers un récipient en composites de gypse ou autre matériel (pas de PVC!) rempli de gravier et/ou sable/et/ou charbon de bois fourni à niveau local.

Les dimensions des filtres dépendront cas à cas de la quantité d’eau raisonnablement prévisible.

 

Conduits (descendants).

 

Leur dimension dépendra de la concentration d’eau prévisible dans chaque cas, mais les conduits auront normalement un diamètre intérieur de 3” à 6”. Leur longueur dépendra de la position du réservoir, mais elle devrait être aussi courte que possible. Au cas où ils soient exposés aux rayons du soleil, ils doivent y être résistants. Là où possible, ils doivent être fabriqués localement avec de matériaux fournis dans le cadre des systèmes monétaires locaux SEL-LETS. Ne se servir en tout cas jamais de PVC.


 

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Les réservoirs domestics.

 

Ils devraient être hermétiquement fermés et placés juste au-au dessous du toit, permettant la fourniture à gravitation à travers de tuyaux à ded points d´eau dans et autour de la maison. On peut aussi placer de récipients sur un support entre le toit et la parterre pour faciliter de même le flux gravitationnel. Au cas où ni l’un ni l’autre de tels systèmes n´est disponible des récipients au niveau de la terre peuvent être utilisés. Ceci comporte, pourtant, l’utilisation de couvercles, seaux, cuillères (ladles) etc. qui ne sont pas nécessairement hygiéniques, à risque élevé de contamination de la part d’animaux et insectes. Réservoirs au niveau de terrain occupent aussi plus d’espace.

 

Les réservoirs prévus seront normalement sphériques et fabriqués localement par les usines de production d´articles en composites de gypse. Du point de vue esthétique et de leur dessin, leur placement n’est pas relevant, car ils se présenteront très bien aux yeux.


 


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LISTE DES ANNEXES DE SUPPORT


ANNEXE 1 :LE PROJET EN DÉTAIL
ANNEXE 2 :INFORMATIONS SUR LES ATELIERS ORGANISATIONAUX
ANNEXE 3 :CARTES DE LA ZONE DU PROJET
ANNEXE 4 :POMPES SOLAIRES IMMERGÉES À AXE HORIZONTALE
ANNEXE 5 :POMPES MANUELLES À INERTIE VILLAGE LIFE
ANNEXE 6 :TECHNOLOGIE DES COMPOSITES DE GYPSE
ANNEXE 7 :COURS DE BASE POUR LES CLUBS SANTÉ
ANNEXE 8 :INFORMATIONS SUR LES SYSTÈMES SEL-LETS
ANNEXE 9 :DONNÉES GÉNÉRALES SUR LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Le matèrial dont à l´annexe 8 comprende 100 pages environ rédigées en anglais de l´organisation LETSLINK (Angleterre), dont le website est: www.letslinkuk.demon.co.uk

 

REMERCIEMENTS

 

Les auteurs expriment leurs remerciements aux personnes suivantes qui ont fait des propositions utiles incorporées dans ce projet:

 

En ordre alphabétique:

 

Prof. Raff Carmen

Université de Manchester UK, informations sur les Ateliers Organisationaux.

Dr. Daniel Emery Dédé, Vétérinaire, Conseiller à la présidence de la république chargé de l’Agriculture, Élevage, Environnement, Eau Fortêts Chasse et pêche Bangui, RCA.

M. L.F.Manning, Nouvelle Zéland, qui a aussi fait beaucoup de travail sur la rédaction des prémières versions du modèle sur la base duquel ce projet a été préparé.
M. Taake Manning, Pays Bas.
M. Eric Meuleman, Pays Bas pour les informations sur les composites de gypse.
Mme Juliet Waterkeyn, de la Africa AHEAD, Nairobi.

LINKS

 

Quelques articles sur des aspects spécifiques des projets autofinançantsauto-financants de développement

 

Le rôle des micro-crèdits dans les projets de développement intégré (en angais)
Les aspects relatifs à la fourniture en eau potable dans le cadre des projets de développement intégré (en anglais)
Le financement de structures photovoltaïques et de la production de biomasse (en anglais)
Biosystèmes intégrés : une vision globale (en englasi).

 

Un livre recommendé sur les économies locales :

 

Douthwaite Richard, Short Circuit, Lilliput Press, Dublin 1996 ISBN 1 874675 60 0

 

 


 

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Liste des projets rédigés au termes du Modèle.

Homepage du Modèle.

Bakens Verzet Homepage 

 


 

«L’argent n’est pas la clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »

 

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 


 

 

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