Il s'agit de services fondamentaux à une qualité de vie acceptable aussi bien pour les riches que pour les pauvres, auxquels tout le monde a donc le droit. Lorsqu'ils manquent, faut-il procéder à une amélioration générale des infrastructures communautaires de base ?
Les principes financiers et les technologies proposées dans ce projet permettent meme aux plus pauvres de financer eux-memes toutes les infrastructures nécessaires à un coût extrèmement réduit et de créer dans les communautés en question les bases pour un développement fort et durable.
Pourquoi donc à un pourcentage tellement élevé des habitants du monde manquent-ils de tels services de base? Les causes en sont de nature économique. D'une part a-t-on souvent une économie qui n'est presque pas monétisée. D'autre part a lieu un drainage systématique du peu d'argent formel qui se trouve (provisoirement) des zones pauvres vers de sanctuaires riches au niveau national ou plus fréquemment au niveau international.
Cette fuite de moyens en argent formel a lieu à travers l'application d'intérêts directs sur les crédits, à travers l'achat de biens et services importés dans la zone locale (on pense que le contenu en intérêts d'un produit typique occidental puisse arriver a 40% de sa valeur d'achat), et à travers la spécialisation en forme de monoculture de la production locale et l'importation d'énergie non durable en forme de charbon, bois, carburants, pétrole, batteries, éventuellement meme l'électricité. Le fait d'ailleurs que les gens pauvres aient peu d'argent formel ne signifie pas qu'ils n'aient pas de biens et de services a vendre.
La réduction forte (de préférence l'élimination totale) de la fuite de monnaie formelle d'une zone de projet constitue donc la base pour la fourniture durable aux ménages des services qu'ils manquent. Le projet propose un ensemble d'instruments financiers et techniques qui permettent la formation d'une ambiance financière coopérative sans intérêts et sans inflation dans le cadre de laquelle des activités commerciales vraiment compétitives puissent fleurir. On cherche a créer une société “équilibrée” en instituant de monnaies d'échange locales SEL-LETS qui facilitent l'échange de biens et services produits au niveau local sans besoin d'argent formel. On soutient la diversification de la production locale a faveur des habitants memes. On adopte de technologies qui permettent la production de la plupart des produits nécessaires à la fourniture des services de base au niveau local. On n'importe” dans la zone du projet que de produits strictement nécessaires a l'augmentation de la productivité locale.
Les habitants des communes de Doumba, Koula, Koulikoro ville, Meguetan, et Sirakorola et Kika dans la region de Koulikoro au Mali ne bénéficient que partiellement de quelques instructions irrégulières à travers de campagnes sur l'hygiène de base. Plus en générale l'éducation reste encore un luxe inaccessible pour certaines couches de la population, ce qui ne fait qu'augmenter l'importance des clubs de santé.
La consommation d'eau monte à 20 litres environs par personne par jour. On retient que la quantité minimum acceptable soit 40 litres par jour par personne. L'eau est obtenue auprès de 18 forages, 12 puits, et des rivières en particulier le fleuve Niger. L'eau des forages et puits est en générale retenue saine, celle des rivières ne l'est pas.
Dans la région de Koulikoro très peu de familles disposent de latrines. Les gens déposent leur excréta dans une latrine creusée dans le sol. Ils urinent n'importe où en dehors de l'appartement. Dans les villages on souffre les mauvaises odeurs et les mouches et les conditions sont en générale peu hygiéniques. On souffre la formation de boues et de poussières selon la saison.
La perte de productivité due aux maladies est importante. On boit souvent de l'eau malsaine pleine de pathogènes souvent sans traitement et sans là faire bouillir. L'un des buts du projet est la réduction des maladies liées à l'eau pour libérer les ressources financières pour d'autres problèmes tels les programmes de vaccination et surtout la médecine préventive. Dans la pratique cela signifie que les habitants de la région de Koulikoro devront pouvoir recevoir au moins 25 litres d'eau saine par personne par jour et en plus de ressources supplémentaires destinées a l'utilisation domestique. En meme temps, on commencera a utiliser de systèmes sanitaires basés sur les toilettes à compostage avec séparation de l'urine et de l'excréta où on n'a besoin d'eau que pour le lavage personnel et le nettoyage des structures. Les unités de production d'articles en Beosite (R) fabriqueront de réservoirs pour le stockage de l'eau, le cloisonnage du puits, les san-plats (ou toilettes) pour les structures sanitaires, les foyers pour la cuisine économique et structures pour les écoles.
Un système intégré de récolte des ordures organiques et non (excréta composté, urines, eaux domestiques usées, ordures de cuisine, ordures solides non organiques) sera mis à là disposition de chaque famille et au cas de nécessité dans les écoles et les cliniques. En principe, on n'aura pas besoin d'argent formel pour la réalisation de ces structures car elles seront réalisées dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS établis eux aussi comme partie intégrante du projet. Une fois que les exigences immédiates du projet auront été réalisées, les usines de produits en Beosite (R) commenceront à faire d'autres produits, par exemple les éléments portants pour le bâtiment et les meubles, avec la possibilité d'exportation hors de la zone du projet et la vente pour monnaie formelle.
Les Clubs Santé et les cours en éducation à l'hygiène prévus dans les écoles devront renforcer les bénéfices produits par l'amélioration des services en eau potable et d'assainissement. Les clubs de Santé constitueront aussi un forum per là participation active des femmes à la détermination des exigences réelles de la communauté et leur planning et implémentation.
Le niveau de scolarité dans la zone du projet est plutôt faible. Les écoles sont presque totalement à la charge des parents des élèves et pas toutes les couches de la population peuvent y envoyer leurs enfants. Ils n'y ont que 11 écoles d'éducation (6 privées et 1 public) 9 centres d'alphabetisation (8 prives et 1 public) dans toute la zone du projet.Il n'y a pas d'écoles secondaires. (????????) Les infrastructures immobilières manquent. Il y à une forte insuffisance mobilière, de matériel didactique et de personnel enseignant.
Le projet ne peut pas et ne veut pas se substituer à l'état pour ce qui concerne l'instruction publique. Ce qu'il peut bien faire est d'assurer aux élèves la possibilité de poursuivre leurs études au tomber de la nuit à travers la fourniture de salles de lecture a éclairage photovoltaïque construites par les entrepreneurs locaux dans le cadre des systèmes de monnaies locale SEL-LETS. On prévoit aussi la fourniture d'éclairage PV aux écoles lorsqu'on décidera de faire de cours d'instruction sérale pour les adultes.
Toutefois, les usines Beosite pourront construire, sur demande des commissions réservoir servis par une école, de structures portantes pour l'amélioration immobilière des écoles. Elles pourront fabriquer aussi de meubles scolastiques dans le cadre des systèmes LETS locaux avec 100% de valeur ajoutée locale. Cas échéant, les services de personnel enseignant disponible localement mais actuellement sans emploi, pourront être payés utilisant les monnaies locales LETS.
Ils n'existent pas de cliniques dans la zone du projet hors de Koulikoro ville. ??????? Ils y ont bien quelques Centres de Sante Communautaire. Ils auront besoin des systèmes d'elairage PV et de refrigeration PV pour les vaccins.
L'augmentation de la productivité locale est essentielle au succès du projet. Pour augmenter leur productivité les habitants auront besoin d'acheter de biens de production qui ne seront pas fabriqués localement. Le projet institue un système complete de micro-crédits coopératifs sans intérêts pour faciliter l'achat des biens nécessaires à la production que les habitants autrement ne pourraient jamais payer manque d'argent formel. Sur chaque période décennale du projet, un montant total de Euro 1500 par ménage sera mis sans intérêts a leur disposition.
La cuisine locale constitue un fort problème car elle absorbe beaucoup du temps des femmes qui doivent aller chercher du bois pour puis passer jusqu'à 6 heures et plus a ciel ouvert ou dans les "gouabougou" (endroits amenages) pour faire la cuisine. Il ne s'agit pas seulement de l'utilisation inefficiente du temps, mais aussi des mauvaises conditions physiques dans les habitations cause de la présence de fumée et humidité. L'utilisation des forets pour du bois pour la cuisine et surtout pour la préparation de charbon de bois porte au risque de déforestation. Le projet prévoit la fabrication locale de foyers à rendement élevé payables dans les monnaies locales, sans qu'on ait donc besoin d'argent formel. Chaque ménage acheterà la quantité de foyers qu'elle retiendra nécessaire, un fourneau pour chaque dimension de marmite. Les foyers fonctionneront avec toute source d'énergie. On privilegera toutefois la fabrication de mini-briquettes basées sur recettes permettant le recyclage de certains déchets et ordures locaux et l'utilisation de biomasse spécialement cultivée. Par exemple un mélange de bio-masse, paille, brindilles, feuilles, fumier et d'autres matériaux disponibles. La capacitation traditionnelle de fertilisation des terres ne doit pas subir de limitations, car l'importation de fertilisants et d'engrais constitue elle aussi une importante source de fuite de capital vers les pays riches.
Les mini-briquettes seront fabriquées là où possible au niveau de village ou communauté par d'artisans ou de petites coopératives. Les opérations de transport doivent être réduites et, de préférence éliminées. De foyers a énergie solaire seront construits localement a condition qu'il y en a demande et la préparation des aliments de jour ne soit pas en conflit avec les habitudes locales.
Il n'y a pas actuellement une organisation de la récolte des ordures dans la zone du projet. Les femmes vont les jeter libérament derrière les maisons ou dans d'autres endroits. La première conséquence en est la formation de dépôts d'ordures de mauvaise odeur, la présence de vermine, le risque d'infection des eaux de superficie et du sol. La deuxième conséquence en est la perte de valeur ajoutée contenue dans les ordures, beaucoup desquelles peuvent être récupérées et utilement recyclées.
Le projet établirà un réseau intégré de centres pour le recyclage des ordures organiques et solides, y compris un service de récolte des ordures solides non organiques effectué dans le cadre des systèmes a monnaies locales SEL-LETS. Il est possible meme que les centres de recyclage paient les ordures utiles, comme les usagers devront payer la récolte de matériaux dangereux ou difficiles a recycler. Chaque système établirà ses propres règles dans le cours d'ateliers organisationaux qui en donnera naissance. Notre but est de tenir le plus possible de la valeur résiduelle recyclable dans l'économie locale. Les centres de recyclage pourront d'ailleurs gagner une part de l'argent formel nécessaire a rembourser leurs crédits sans intérêts à travers “l'exportation” de matériaux qui ne peuvent pas être recyclés localement.
De services standards de récolte d'ordures auprès des écoles et des cliniques seront fournis. Les restes médicaux spéciaux seront toutefois objet de discussions à part.
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