Homepage

Le Modèle

Propositions projets

Articles publiés

Technologies

Informations annexées

Downloads

Informations Bakens Verzet

STICHTING BAKENS VERZET

1018 AM AMSTERDAM, PAYS BAS

Directeur

T.E.(Terry) Manning,

Schoener 50,

1771 ED Wieringerwerf

Pays Bas

 

Tél. 0031-227-604128

Website : http://www.flowman.nl/

E-mail (nomàfindeligne) @xs4all.nl : bakensverzet


«L’argent n’est pas la clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »

 

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 


 

VIVONS MAKALONDI

PROJET INTÉGRÉ D’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE POUR TOUS

 

VILLAGE DE MAKALONDI ET ALENTOURS

COMMUNE RURALE DE TORODI, DÉPARTEMENT DE SAY, RÉGION DE TILLABERY

RÉPUBLIQUE DU NIGER

 

Incorporant l´ éducation à l´hygiène, la fourniture en eau potable, l´assainissement et la protection de l’environnement à travers la formation de structures sociales, financières et productives locales autogérées.

 


                     Devise du projet : “Faisons-le bien” 


 

Préparé par l´ ONG Naabi-Aba, Makalondi, Niger
(B.P.10.651 Niamey)

Tél/fax.(227) 94955362 et (227) 96134089
E-mail: ong.naabiaba@yahoo.fr

 

pour accompagner le formulaire de demande de subvention dont à  ...............

 Référence: .................................................

 

En collaboration avec M.Victor Onadja, .................

et  T.E.Manning, Consultant  ONG Stichting Bakens Verzet,  PAYS-BAS

 

 


 

Creative Commons License


Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une licence

Creative Commons Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0 Licence.

 


Édition 03: 08 Avril, 2009


 

Chapitre 05: L’ordre d’exécution des activités dur projet. 

05.05 Le description du projet pour les bailleurs de fonds.

1.Description de l’action.

1.1 Intitulé:

PROJET NOUVEAUX HORIZONS MAKALONDI;

DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DURABLE DU VILLAGE DE MAKALONDI ET ALENTOURS, DANS LE CANTON DE TORODI, ARRONDISSEMENT DE SAY AU NIGER

Incorporant l´ éducation à l´hygiène, la fourniture en eau potable et l´assainissement  et la protection de l’environnement à travers la formation de structures sociales, financières et productives locales autogérées.

 

1.2 Lieu(x)

Zone Makalondi : Détails fourniture en eau

 

1.Zone

2.Habitants

3.m3/jour

4.Forages

5.Pompes manuelles

6.Pompes solaires

7.Watts (6)

8.Écoles/santé

9.Watts (8)

1.007 Niakatir et environs

06108

0179

06

016

028

008650

02

000300

1.008.Bougga et environs

00923

0031

01

003

004

001300

00

000000

1.009. Guesse Dondou et environs

05334

0160

04

015

023

007500

05

000750

1.010. Koubindegou et environs

10594

0291

08

024

040

012700

05

000900

1.011. Lambouti et environs

03849

0112

05

015

025

006200

03

000300

1.012. Tiabangou et environs

05658

0164

07

021

028

008000

03

000450

1.013. Bobargou et environs

05906

0172

04

012

027

008800

05

000750

1.014. Bomanga et environs

01713

0051

02

006

007

002500

02

000300

1.015. Dabegou et environs

03726

0104

04

012

017

005300

01

000150

1.021. Makalondi et environs

04700

0135

05

015

021

006000

10

002100

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Totale Zone Makalondi

48511

1399

46

139

220

066950

36

006000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1.3. Montant demandé à la Commission européenne.

Coût total éligible de l’action :< EUR 5.000.000 >
Montant demandé aux bailleurs de fonds: < EUR 3.750.000 >
% du coût total éligible de l’action: 75 %

1.4 Résumé.

Durée de l’action: 24 mois

Objectif(s) global(ux) :

Développement intégré durable à travers la formation de structures innovatrices sociales, financières, productives et de service à bénéfice de tous les habitants de la zone du projet, y compris des services d’alimentation en eau potable, d’assainissement, et d’éducation à l’hygiène.

Objectif(s) spécifique(s) :

Une gamme entière de structures sociales, financières et productives autogérées, y comprises 220 clubs d’éducation à l’hygiène et des cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ; 220 structures locales, et 46 systèmes à moyen niveau, d’alimentation en eau potable ; 10000 systèmes d’assainissement éco-sanitaires auprès des ménages ; 220 structures d’éclairage photovoltaïque pour les études etc. 

Partenaire(s):

Aucun .

Groupe(s) cible(s):

La population entière de la zone du projet, soit officiellement 48511, estimés pour le projet en 50.000.

Bénéficiaires finaux:

La population entière de la zone du projet, soit officiellement 48511, estimés en 50.000. Le succès du projet devrait porter à l’adoption d’une stratégie nationale de développement rural au Niger (et ailleurs) sur la base des principes nouveaux ici mis en application pour la première fois.

Résultats estimés:

220 commissions réservoir avec installations solaires d’eau potable distribuée;  46 commissions forage avec installations d’eau potable de réserve et aires de lavage; 1 structure de monnaie locale SEL-LETS; 1 structure de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité (moyennement Euro 1500 par famille sur dix ans); 220 clubs d’hygiène et cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ; 10000 systèmes d’assainissement’ éco-sanitaires auprès des ménages (dont 1000 livrés avant la fin de la période exécutive de 24 mois); 220 systèmes éclairage PV pour les études; 1 système complet de recyclage ordures ; 1 système complet pour la fabrication et installation des foyers améliorés auprès des ménages (élimination fumée) et de fabrication de mini-briquettes à l’élimination de la consommation du bois à cuisine  etc. ; 10000 systèmes de récolte d’eau pluviale pas potable à utilisation personnelle (dont les premiers livrés avant la fin de la période exécutive de 24 mois) ; création de 4000 emplois  environs, 100 constructions écoles de base,  46 constructions écoles de deuxième niveau ;  46 points distribution médicaments;  46 structures ambulances à bicyclettes; 46 activités meunières; 46 structures stockage aliments.

Principales activités: Formation à travers d’une série d’ateliers Moraisiens, des structures sociales, financières et productives nécessaires à la création d’une économie coopérative locale sans intérêts et sans inflation; les activités des clubs d’hygiène mis en place ; les leçons d’éducation à l’hygiène aux écoles ; la production, l’installation et la gestion autonome de structures d’alimentation en eau potable distribuée pour tous ; la production l’installation et la gestion autonome de structures d’assainissement éco-sanitaires à compostage à sec pour tous ; et tous les services de base nécessaires à une bonne qualité de vie y comprise l’ élimination des risques de la fumée à l’intérieur et autour des ménages.

1.5 Objectifs.

Les objectifs globaux et spécifiques du projet sont :

Les objectifs généraux d'ensemble auxquels l'action va contribuer ?

01.  Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers et l'élimination de la pauvreté.
02.  La création d'une zone à économie coopérative locale équilibrée sans intérêts, sans inflation et sans fuites financières.

03. Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.
04. Réduire les maladies d'origine hydrique et libérer les ressources financières au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le SIDA/MST/IST .
05. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning familial.
06. L'amélioration du niveau de scolarité et des services d'instruction publique dans la zone du projet y comprise une école de base au niveau de chaques 2-3 commissions réservoir, une école deuxième niveau au niveau de commission forage. 
07.  L'élimination de la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.
08. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l'élévation de la température globale mondiale.
09. La création de valeur ajoutée locale à travers de la récolte et le recyclage au niveau local des ordures non organiques.
10. La création d'une culture d'entretien pour la conservation des investissements réalisés
11. L'augmentation de la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers l'identification et la solution de problèmes, y compris celui de l'érosion, avec un apport minimum de l'extérieur.
12. L'élimination du chômage dans la zone du projet.
13. La création d'opportunités de développement en faveur de la jeunesse et l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.

14. L’introduction d’un service infermier au niveau des commissions réservoir ; d’un service medical au niveau des commissions forage; d’un service ambulance.

Les buts spécifiques du projet sont :

01. Réaliser un programme d'éducation de base à l'hygiène à travers la constitution de 220 Clubs de Santé dans la zone du projet et la promotion de cours spécialisés d'instruction à l'hygiène dans les 41 écoles; en plus de la prévention du VIH / SIDA

02. Installer un système complet d'assainissement approprié éco-sanitaire pour la populations de la zone du projet auprès des 10.000 ménages de la zone du projet et des écoles et centres sanitaires.

03. Assurer de façon permanente la fourniture suffisante en eau potable dans la zone du projet; alimentation en eau de base 25 litres par personne par jour ; back-up 25 litres par personnes par jour ; plus récolte d’eau pluviale auprès des 10.000 ménages pour les autres utilisations personnelles, les écoles et les centres soins. 

04. Fournir de l'eau potable aux populations à une distance qui ne dépasse pas les 150-200 mètres des habitations des usagers dans les cours des écoles et dans les centres de soins.

05. Contribuer à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, la fourniture d'un système d'assainissement approprié,  la fourniture en eau potable saine, e la fourniture d’un système complète de recyclage des ordures.

06. Contribuer à la lutte contre les maladies respiratoires auprès des ménages à travers l'introduction de foyers à cuisiner à rendement élevé, et de mini-briquettes pour leur fonctionnement.

07. Réduire la charge du travail aux femmes à travers l’élimination de la corvée d’eau et la recharche au bois au besoins de la cuisine.

08. Assurer la durabilité des systèmes d'éducation à l'hygiène, d'assainissement et de l'eau potable à travers la création de structures institutionnelles d’opération et de financement appropriées.

09. Permettre aux élèves et écoliers et aux autres personnes qui ont le besoin d'étudier le soir, de le faire dans des conditions d'éclairage acceptable ;.

10. Réduire la nécessité de faire l'importation de combustibles dans la zone du projet.

11. Introduire des foyers à bio-masse à rendement élevé dans la zone du projet et les foyers solaires pour la cuisine faite pendant le jour.

12. Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

13. Tenir les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.

14. Promouvoir le développement local industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies locales SEL-LETS et les systèmes de micro-crédit.

15. Promouvoir, avec le Ministère de l'Hydraulqiue de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, la protection de la réserve nationale de Fayra et de sa faune, et son exploitation écologique et durable.

16. Créer des emplois (4000 emplois permanents environ).

17. Créer un système de sécurité sociale coopérative à trois niveaux à protection des personnes âgées, malades, et handicapées.

18. La transformation des produits locaux grâce à initiatives telles l’installation de moulins à grain.

19. La construction de facilités coopératives de stockage des denrées alimentaires au niveau des commissions réservoir.

20. Un service coopératif de ambulances à bicyclette au niveau  de chaque commission réservoir.

21. Un service coopératif  pharmaceutique de base au niveau de chaque commission réservoir.

2.Pertinence.

2 a) Besoins et contraintes.

Cette proposition se réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à celles prises en 2002 à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur de la réduction du 50% des populations sans accès aux services d’assainissement durable et du développement de structures intégrées et efficaces de la gestion des ressources en eau.

Le Niger est reconnu comme l’un des pays les plus pauvres au monde.

Les politiques et stratégies sectorielles.

En 2003, le gouvernement a adopté un Stratégie de Développement Rural (SDR) avec l’objectif général de «réduire l’incidence de la pauvreté rurale de 66% à 52% en 2015. »  La SDR  est le cadre unique de r’férence pour l’intervention publique dans le scteur rural. La SDR se compose de 14 programmes, dont l’un est « Le programme eau potable et assainissement » .

On peut d’ailleurs ajouter à la SDR citée les documents suivants :

1) Le document de politique et statégie de l’eau et de l’assainissement, Mai 2001.

2) Le lettre de politique sectorielle de l’hydraulique rurale adoptée en mars 2001.

3) Le lettre de politique sectorielles de l’hydraulique urbaine du 1999.

4) Le schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, élbaoré en 1993 et actualisé en 1997.

5) L’ordonnance 93-014 du 2 mars 1993 portant régime de l’eau.

Les structures existantes en eau potable .

Pour des informations détaillées se référer au Livre Bleu République du Niger, État des lieux et perspectives du secteur eau et assainissement, Secrétariat Internationale de l’Eay (SIE), Montréal, 2004.

Quelques citations du Livre Bleu :

Ressources en eau : Malgré la grande partie de son territoire située en zone sahélienne, le Niger présente un bilan globalement positif en termes de ressources en eau (seulement 1% des eaux de surface sont exploitées, par exemple). Cependant dans certaines zones les fo-rages productifs sont très profonds (par exemple la zone de Tahoua).

 

Niveau d’équipement et taux de desserte : A l‘intérieur du périmètre SPEN-SEEN (une cinquantaine de villes) le taux de desserte est estimé à environ 70%, soit 1.47 million des 2.1 millions d’habitants urbains. Pour ce qui est du reste (le milieu rural et les petites villes non desservies par la SEEN), malgré la mise à jour récente de la base de points d’eau SIGNER, le problème est la détermination des taux de fonctionnement des ouvrages. Les estimations effectuées dans le cadre de ce rapport conduisent à une moyenne de 50% , soit 4.85 million des 9.7 millions d’habitants ruraux  soit de couverture hors périmètre SPEN-SEEN.

 

Synthèse chiffrée des ODM : En prenant des coûts unitaires relativement classiques, en accord avec les chiffres utilisés récemment pour la préparation du programme d’hydraulique rurale à financer par la BAD (eau potable : rural 65 $, urbain 105 $ ; assainissement : rural 10 $, urbain 25 $, le tout rapporté à l’usager raccordé), on obtient l’estimation suivante :

 

Objectifs 2015:

 

Porter le taux de desserte dans les zones rurales à 7.7 millions, soit le 75% des 10.2 millions d’habitants ruraux en 2015.

Porter le taux de desserte dans les zones urbaines à 3.2 millions, soit le 85% des 3.8 millions d’habitants urbains en 2015.

 

Le problème est que les planificateurs préfèrent pour le moment raisonner en termes de « critères d’attribution » (très généreux en ce qui concerne le Niger) plutôt que de population à desservir, ce qui évacue rapidement la question du coût marginal d’alimentation en eau potable des zones rurales les moins densément peuplées.

 

Aspects institutionnels : Le Ministère en charge de l’Hydraulique chapeaute l’ensemble du secteur au travers de trois directions centrales et d’un réseau de services déconcentrés (DRH). Après une longue histoire de maîtrise d’oeuvre de projets, le Ministère et les DRH se repositionnent (pas toujours facilement) sur des fonctions de programmation, de coordination et de « facilitation », conformément à la lettre de politique sectorielle de 2001. L’hydraulique urbaine a été réorganisée en 2001 avec la mise en place d’une société de patrimoine (SPEN) en affermage avec une entreprise privée (la SEEN).

Au niveau local, les communes sont théoriquement compétentes sur l’eau et l’assainissement, mais la décentralisation avance doucement et les capacités à développer sont colossales. Les communes rurales seront donc durablement absentes du secteur.

Niger – Livre Bleu – Rapport final – 31 août 2004 Page 5 Secrétariat International de l’Eau (SIE)

 

En termes de stratégie, après le grand ménage de la fin des années 1990 et les deux lettres de politique sectorielle de 2001, la stratégie se cherche quelque peu, entre mise au point du Programme Hydraulique National et incorporation aux stratégies multi-sectorielles. Malgré les efforts du Ministère, l’ensemble manque donc de visibilité.

L’assainissement, quant à lui, souffre d’une multiplication des intervenants, d’une superposition des responsabilités et d’une absence de stratégie impulsée au niveau central, malgré certaines avancées (par exemple la déclaration d’Hamdallaye).

Dans le schéma actuel, la coordination du secteur et des intervenants doit être assurée par la Commission Nationale pour l’Eau et l’Assainissement, qu’un Comité transitoire est chargé de mettre en place depuis mi-2003.

 

Régulation : La régulation de l’hydraulique urbaine est assurée par une agence multi-sectorielle qui a été mise en place dans le courant de l’année 2003. En milieu rural et surtout dans les petites villes (où près d’une quinzaine de contrats de gestion déléguée ont déjà été signés), la régulation repose essentiellement sur l’échelon local, et les bonnes relations entre l’association des usagers, l’opérateur et les autorités administratives.

 

Société civile : Mises à part les associations d’usagers, la société civile est très embryonnaire au Niger, se limitant à quelques associations professionnelles peu actives et des associations de consommateurs focalisées sur la situation de Niamey.

 

Gestion de l’information : Le secteur se caractérise globalement par une mauvaise circulation de l’information. Le Ministère a cependant développé un outil informatique de bonne qualité (à la fois base de données en SIG) : SIGNER, qui mériterait d’être promu et surtout géré dans une optique plus durable pour avoir un réel impact sur le secteur.

La Stratëgie de Développement Rurale (SDR)) de la République du Niger, prévoit comprend donc des volets dans le cadre de la décentralisation et du transfert des compétences, une amélioration de l’alimentation en eau potable des populations concernées et une amélioration de la santé publique à travers de l’accès à des services d’assainissement.

Toutefois, suivant les cours traditionnels de développement, les méthodologies suivies et leurs frais, la tâche au Niger se présente de réalisation difficile à ne pas dire impossible. On y a besoin de nouveaux concepts d’approche au développement intégré durable qui puissent garantir aux populations une gamme complète de services essentielles à une bonne qualité de vie réalisés dans le cadre d’une mobilisation économique locale puissante et générale, à très faible coût. Le projet “Vivons Makalondi” aura fonctionne de pilote. Pour que les concepts y appliqués puissent devenir stratégie de développement intégré durable nationale à couverture de la population Nigérienne entière, a-t-on besoin d’adopter 260 environ de tels projets une fois confirmée leur validité dans la pratique à travers du projet pilote ici présenté.

2 b) Pertinence de l’action par rapport aux priorités du programme.

La proposition se base sur l’amélioration de la qualité de vie de tous les habitants dans la zone du projet sans exception et en particulier de celle des femmes, des enfants, et des plus pauvres. Les habitants eux-mêmes, et en particulier les femmes, se mobilisent en se créant des milliers d’emplois (quatre mille environ) durables. Ils mettent en place une gamme complète de structures sociales, financières, productives et de service locales. Le projet ne se limite pas donc à l’alimentation en eau et à l’assainissement. Il couvre en plus, à titre d´exemple, des structures d’éducation à l’hygiène et de gestion autonome des services de recyclage des déchets organiques et non au niveau locale, des systèmes de monnaies locales, des systèmes de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité, des structures pour la production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de base, des systèmes d’éclairage pour les études, la production locale des fourneaux à cuisine à rendement élevé pour l’élimination de la fumée à l’intérieur et autour des habitations et des mini-briquettes combustibles pour les faire fonctionner, des systèmes de récolte d’eau pluviale, la constructon d’écoles, de centres pour infermières, de points de distribution de produits pharmacéutiques, des services ambulances à bicyclette, des structures pour le stocakge des denrées alimentaires, et des moulins pour la préparation des aliments. Les structures d’alimentation en eau constituent toutefois le volet à contenu d’investissement formel en Euro le plus élevé à cause des éléments qui ne peuvent pas être fabriqués localement.

2 c). Rapport aux objectifs et aux principes directeurs énoncés dans l’appel.

La proposition réponde de façon particulièrement innovatrice aux principes directeurs énoncés dans (nommer l’Appel de Propositions). Elle prévoit le développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, productives et de service physiques et durables permanentes qui deviennent propriété des habitants locaux, à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant. Les habitants participent à la conceptualisation, à la mise en œuvre et au contrôle du projet. Ils organisent, administrent et maintiennent aux propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement Local à couverture de la fourniture des tous les services de base est à la portée des familles les plus pauvres à travers un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, d’alimentation en eau potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des forêts y comprise la forêt de Fayra qui se trouve dans la zone du projet. Le projet établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative, sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même. Cette économie locale fonctionne paisiblement en parallèle à celle formelle existante. Elle ne se substitue pas à celle formelle. Les habitants restent toujours libres à choisir de faire chaque transaction dans le cadre du système local ou bien du celui formel.

2 d) Identification des besoins et contraintes perçus dans les pays cibles.

Dans la zone de projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est critique.

Il y a (quantité) de systèmes de fourniture en eau actuellement installés dans la zone du projet.

En milieu rural au Niger, et dans la zone du projet,  (indiquer) litres d'eau/personne/jour des eaux de surfaces (rivières, marigots) demeurent la source potentielle la plus utilisée avec (pourcentage), suivie des puits (pourcentage) et des forages (pourcentage).

 

L'eau de la même source est utilisée pour tous les besoins (eau de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.).

 

(Pourcentage) de causes de mortalité infantile sont imputables aux maladies diarrhéiques. Et la (maladies telles dracunculose, la schistosomiase) provenant d’eau de boisson contaminée se trouvent d’entre les premières causes de consultation des centres de Santé.

 

La corvée d'eau est la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur (distance en km) dans les villages. L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyenne (prix) le seau de 15 litres ; le tarif n'est guère accessible aux familles pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles existent.

 

L’eau potable doit être mise à la disposition des usagers à une distance moyenne de 100-200 mètres entre les maisons et les points d’eau. On prévoit une fourniture de base d’aumoins 25 litres/personne/jour. Une fourniture de reserve également de 25 litres/personne/jour est mise à disposition à moyen de pompes manuelles placées à côté des puits et forages situés à 0.25-3.0 kilomètres des maisons. Le projet prévoit aussi la récolte de l’eau pluviale au niveau des ménages à couverture de d’autres 25 litres/personne/jour destines aux utilisations non potable telle lavage et nettoyage. Les systèmes écosanitaires à sec prévus ne demande que peu d’eau, à utilisation du lavage sanitaire.

2 e) liste des groupes cibles et nombre estimé de bénéficiaires directs et indirects.

Tous les habitants de la zone du projet, estimés en 50.000, sont bénéficiaires soit directs soit indirects du projet.

La contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement Local à couverture de la fourniture des tous les services de base est à la portée même des familles les plus pauvres à travers d’un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait partie intégrée des structures créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, de fourniture en eau potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des forêts y comprise la forêt de Fayra qui se trouve dans la zone du projet. Le projet établit un système économique local complète qui est volontaire, coopératif, sans intérêts, sans inflation et entièrement géré par la communauté elle-même. Le système économique local ne se substitue pas à celui formel existant. Il fonctionne paisiblement en parallèle avec celui formel. Les habitants choisissent s’ils veulent faire une transaction dans le cadre du système économique local établi ou dans le cadre du système économique formel.

2. f) raisons de la sélection des groupes et activités cibles.

Les concepts de développement intégré ici utilisés ne prévoient point de sélection des groupes et des activités cibles. La zone du projet pour cette initiative pilote a été choisie à cause de la pauvreté des ces habitants. Le nombre de bénéficiaires est de nature sociologique. Il est déterminé par les rapports d’adhésion de l’individu au groupe. Le groupe doit avoir une dimension suffisante pour garantir un bon choix de produits et de services locaux aux consommateurs et un marché suffisant pour permettre en même temps la production spécialisée de produits et services. La dimension du groupe doit rester également compréhensible à l’individu, qui doit pouvoir s’en sentir partie intégrée. L’individu doit pouvoir connaître personnellement les organes administratifs du groupe et participer à leurs activités s’il le veut. Ces conditions sont mieux respectées avec des populations entre 50.000 et 75.000.

2 g) pertinence de l’action pour les groupes cibles.

01.  Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers et l'élimination de la pauvreté.
02.  La création d'une zone à économie coopérative locale équilibrée sans intérêts, sans inflation et sans fuites financières.

03. Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.
04. Réduire les maladies d'origine hydrique et libérer les ressources financières au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le SIDA/MST/IST .
05. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning familial.
06. L'amélioration du niveau de scolarité et des services d'instruction publique dans la zone du projet y comprise une école de base au niveau de chaques 2-3 commissions réservoir, une école deuxième niveau au niveau de commission forage. 
07.  L'élimination de la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.
08. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l'élévation de la température globale mondiale.
09. La création de valeur ajoutée locale à travers de la récolte et le recyclage au niveau local des ordures non organiques.
10. La création d'une culture d'entretien pour la conservation des investissements réalisés
11. L'augmentation de la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers l'identification et la solution de problèmes, y compris celui de l'érosion, avec un apport minimum de l'extérieur.
12. L'élimination du chômage dans la zone du projet.
13. La création d'opportunités de développement en faveur de la jeunesse et l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.

14. L’introduction d’un service infermier au niveau des commissions réservoir ; d’un service medical au niveau des commissions forage; d’un service ambulance.

2. h) Description des éléments à valeur ajoutée du projet.

Le projet est intégré d’une manière tout à fait innovatrice. Pour Euro 100 environ par habitant compte-on dans la pratique d’éliminer la pauvreté dans la zone du projet sur une période de 4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne qualité de vie; créer de façon durable plusieurs milliers d’emplois (4000 environ) individuels et coopératifs; établir un système de monnaie locale permettant l’échange sans limite des biens et services produits localement; mettre à disposition des familles des micro-crédits sans intérêts pour un montant total moyennement de Euro 1.500 par famille sur chaque période de 10 ans  pour favoriser l’augmentation de leur productivité. Succès de ce premier projet devrait porter à l’adoption des concepts pour une stratégie de politique de développement au niveau national, et à des actions pilotes aussi dans d’autres pays.

3. Description détaillée des activités.

Préparation générale.

Formalités pour permis. Personnel nécessaire: coordonnateur et secrétariat. Le consultant donne advis. La coopération des autorités nationales et locales est nécessaire. Aucun problème spécifique n’est prévu.

Achat terrain et bureaux permanents, au nom de la Commission Centrale à élir du projet, qui représente les habitants. Travaux :coordonnateur et secrétariat; consultant. La coopération des autorités locales est nécessaire. Aucun problème spécifique n’est prévu.

Préparation et rédaction des spécifications détaillées du projet. Personnel : coordonnateur; consultant, secrétariat. Les travaux comprennent la définition générale des futurs groupements pour les commissions réservoir, des locations les plus probables des forages, ainsi que des aspects administratifs importants tels les règles à adopter pour l’écriture «correcte » des noms, des personnes et des lieux.

Construction de la salle des ateliers et des services hygiéniques et en eau potable y associés. L’apport des populations prévu est de 38400 heures travail. Construction d’un forage. Équipage du forage de pompes et panneaux solaires. Constructions toilettes à compostage à sec provisoires. Jardin de recyclage des déchets. Mise en place des postes de travail du Coordonnateur du projet et du Consultant (exécution du coordonnateur et son secrétariat). Terminées les activités des ateliers, la salle des ateliers deviendra le dépôt central permanent du projet.

Clubs Hygiène.

Activité de formation 220 clubs de santé. Acquisition et mise à disposition de matériel pour les clubs de santé. Formation des animatrices des clubs de santé.

Il s’agit de la phase la plus critique du projet entier. Au cas où les travaux ne réussissent pas, doit-on refaire l’atelier jusqu’ à ce que les activités des clubs ne soient opérationnelles. Le succès de l’atelier ne se réfère pas tellement à l’éducation à l’hygiène comme telle, mais à l’organisation pratique en groupes des femmes, qu’elles puissent jouer le rôle important leur réservé dans la formation et le fonctionnement des structures sociales, financières et productives prévues.

Exécution à travers d’un atelier Moraisien. 220 participants environs sur 3 mois. Nomination participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer aux ateliers.

Exécution travaux : coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers + spécialiste cours d'hygiène.

Les contributions des populations locales à la formation des Clubs d’Hygiène montent à 120.000 heures travail. Coopération préférée des autorités de la santé publique, dont 15 représentants qualifiés environ contribueront par la suite avec un service d’apport qualifié aux activités des clubs.

Les structures que les ateliers devraient sortir:

-Une structure de coordination du système; avec le coordonnateur du projet, au niveau des trois cantons intéressés; avec le Ministère de la Santé; entre les animatrices du Ministère et les responsables locaux; les statuts et règles des Clubs.

-Une structure du matériel; discussion avec des membres potentiels des groupes; définition du contenu des cours selon les exigences locales ; adaptation du matériel selon les us et cultures locales (illustrations, langue etc.) utilisant les styles artistiques de la zone de Yoto; préparation effective du matériel des cours; distribution du matériel.

-Une structure de la méthode ; comment se servir du matériel; le rôle des animatrices du Ministère; le rôle des responsables des communautés; exercices pratiques; comment convoquer et guider les leçons individuelles ; la suite du travail des groupes après la conclusion des cours.

-Une structure de la communication. ;

-Une structure au niveau de chaque commission réservoir ;le paiement de la responsable locale ; les rapports entre la responsable locale et la (future) Commission Réservoir ;  les rapports entre la responsable locale et l'animatrice du Ministère responsable de sa zone ; discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission Réservoir ; l’enregistrement des participants aux cours ; l'organisation pratique des leçons et des réunions.

 

Transport participants. Problème logistique le plus important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.

 

Rédaction matériaux des cours de la part des femmes participantes ; préparation matériaux des cours par les femmes participantes. Nomination des participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer aux ateliers. On prévoit cas échéant aussi la formation d’une crèche de la part des femmes participantes mêmes.

 

Cours aux écoles d’éducation à l’hygiène.

Organisation de OW à durée de trois mois environs. Contribution de la part des populations : 24.000 heures travail.

Réduction, production, et mise en place du matériel des cours d’hygiène aux écoles.

La coopération des autorités santé publique est préférée, dont 15 représentants qualifiés environ contribueront par la suite avec un service qualifié en support des professeurs.

La coopération des autorités de l’éducation publique. On prévoit la participation d’une représentation nombreuse (200-250) des enseignants. Les participants doivent décider sur le contenu du cours à chaque niveau d’enseignement et selon l’age des étudiants. On peut prévoir comme même des efforts dès le début des cours au fin de couvrir les problèmes liés à HIV/AIDS et aux mesures possibles de contrôle de la croissance démographique. Structures et sociales locales .

Les commissions réservoir.

Les commissions réservoir constituent le cœur battant des structures prévues.

On tiendra un workshop Moraisien. Structuration de OW :

Structures sociales locales (formation de commissions de gestion des structures à trois niveaux, soit 220 commissions réservoir, 46 commissions forage; une organisation centrale.). Participation : 300 personnes (principalement femmes) qui auront indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire partie des commissions réservoir pour l'administration locale des structures. Les candidates sont indiquées par les Clubs de  Santé qui seront déjà en fonctionne, éventuellement en collaboration avec les comités villageois de développement, s’il y en a. 

Définition de la forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits; organisation , coordination, communication.

Complété l’atelier les femmes participantes organisent, avec la pleine participation des membres (femmes) des clubs d’hygiène, l’élection des membres des commissions réservoir, qui à leur tour choisissent les commissions forage qui choisissent à leur fois la direction centrale. Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 724.000 heures travail sur les premières deux années d’exécution du projet. Suite aux ateliers de formation, ces activités sont organisées par les populations elle-mêmes.

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.

Une fois en place les structures locales, peut-on procéder à la formation des structures financières locales prévues, car la plupart des activités pour le projet est couverte des nouvelles structures.

Structures SEL-LETS (monnaies locales)

Atelier SEL-LETS. Participation :150 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire l'enregistrement des transactions. 220 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt à faire d'animation au niveau des commissions réservoir. Durée de l’atelier: six semaines environ.

Les structures que l’atelier devrait sortir comprennent:

-la définition de la forme sociale -une structure pour l’enregistrement des transactions.

-les (bureaux) du travail -adaptation des ambiances contre éléments et poussières.

-mesures de sécurité et information.

-l'achat d’ordinateur, d’imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, de walkie talkie et accessoires branchement. électrique éventuellement à panneaux PV.

-la distribution des structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches.

-la préparation des chèques (ou autres documents d'échange)

-la publication des services disponibles-les rapports avec les usagers

-les réunions d’informations au niveau des commissions réservoir

-la présentation du coordonnateur local

-l'enregistrement des membres

-la distribution des chèques (ou autres documents d'échange)

-le commencement des transactions -une structure de la communication

-une structure de la conservation des évidences soient écrites soient digitalisées des transactions.

 

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 576.000 heures travail sur les premières deux années d’exécution du projet.

 

L’organisation et la construction des bureaux d’enregistrement des transactions est à la charge des commissions forage qui en deviennent les propriétaires. L’achat des ordinateurs et équipements est à la charge des fonds formels du projet.

 

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.

 

Suite aux ateliers de formation, toute le activités d’administration des systèmes financières locales sont organisées par les populations.

 

La gestion des structures financières locales est sujette à la coopération des autorités fiscales. Un accord doit être établi pour ce qui concerne la taxation des activités ayant lieu dans le cadre de la structure économique locale mise en place. On prévoit un moratorium de quelques années (au moins 10 ans) suivi par l’application de quelques règles simples dont quelques indications sont fournies dans la documentation détaillée sur le projet. Les transactions peuvent avoir lieu n’importe où. Au niveau de chaque commission réservoir a-t-on un assistant délégué pour aider les habitants qui ne peuvent pas lire et/ou écrire. Facilités du même genre sont créées pour les marchés et les lieux commerciaux avec un taux élevé de transactions. Un système collatéral à vouchers sera introduit à couverture des toutes petites transactions fréquentes.

Mise en place de OW- Système Micro-crédits sans intérêts.

Pour l’atelier a-t-on besoin de 220 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire les animateurs de crédit, indiquées par les commissions réservoir.

L’atelier durera 4 semaines environ.

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations contribuent 236.000 heures de travail. Les ordinateurs et équipements sont à la charge du fonds en monnaie formelle du projet. Le demandeur dispose lui-même de spécialistes en micro-crédits.

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.

Les structures que l'atelier devrait sortir comprennent:

 

Le Fonds Coopératif de Développement Local

 

-définition de la forme sociale, les aspects physiques tels terrain, bureau, sécurité, communications

-Les aspects financiers (Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds doit être distribuées à chaque niveau ;

-Financements à intérêt général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus importantes, œuvres publiques)

-Financements à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits) - Financements à intérêt plus local (niveau de commission réservoir)

 

L'organisation des travaux

-Structure centrale

-Structure décentralisée

- Préparation des animateurs

-Réunions au niveau des commissions réservoir

-Coordination Financements pour projets spécifiques.

Rapports avec les bailleurs de fonds.

Une structure de la communication.

 

On ne prévoit aucun problème spécifique formel avec l’introduction du système des micro-crédits dont la gestion est entièrement dans les mains des structures autogérées du projet.

Structures productives.

OW- Unités de production articles en composites de gypse (deux).  En principe  s’agit-t-il d’unités de production 100% écologiques, à contenu élevé de main d’œuvre locale, à zéro énergie, avec 100% de valeur ajoutée locale.

Localisation gisements et contrôles de qualité. Formation coopératives productives et exploitation dépôt gypse Exploitation gisement gypse

Construction et équipement usines articles en composites de gypse( 2 usines). Formes et moules /design pour les produits des 2 usines.

Instruction préparation moules et formes.

Formation responsables de la gestion coopérative.

Construction physique des unités de production.

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers + spécialiste composites de gypse. Contribution populations 124.000 heures travail.

 

Concessions et exploitation gisements.

Vérification milieu.

Les quantités de matériaux en anhydrite et gypse nécessaires à l’exécution du projet sont très petites, de l’ordre de quelques centaines de tonnes par an.

 

On ne prévoit aucun problème pour ce qui concerne les gisements et leur exploitation. Les concessions et les droits d’exploitation sont mis au nom des habitants du village ou des commissions réservoirs ou le gisement se trouve. Ils choisissent ce qu’ils veulent faire de la zone de la minière et comment. En particulier, on ne prévoit pas de nécessité à ce que des habitants doivent abandonner leurs habitations à cause des activités d’extraction.

Liées à l’exploitation des gisements sont les éventuelles limitations à la dispersion dans l’environnement de la poudre fine autour des minières et des unités de production, aussi que la nécessité de porter des moyens de sécurité (masques et lunettes) à l’intérieur des unités de production.

Soit l’exploitation des minières que la production des articles en composites de gypse sont des activités de nature coopératives, les toutes premières considérations sont la défense de la population locale et du milieu. On prendra toute action nécessaire à ce qu’ils sont protégés.

L’atelier Moraisien durera quatre semaines environs.

Y participeront 120 personnes (hommes et femmes)qui auront indiqué leur intérêt pendant des réunions au niveau des commissions réservoir à y participer.

Les structures que les ateliers devraient sortir comprennent:

Définition de la forme sociale;

une structure de fourniture des matériaux;

recherches géologiques, identification des gisements de anhydrite, obtenir les permis nécessaires ;

préparatifs pour son exploitation ;

logistiques et transport ;

rapports avec les usines.

 

Une définition des articles à fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers améliorés, foyers solaires etc.)

-contacts avec les autres unités de production

-contacts avec les ménages

-définition des exigences : articles et caractéristiques techniques

-définition des exigences: dessin, capacité de production

-définition du procédé nécessaire

-préparation des moules

-essais

-décision sur les priorités à accorder aux différents articles

 

Une structure pour l'usine;

-Définition de la forme sociale;

-une structure de fourniture des matériaux

-Définition du terrain et des structures nécessaires

-Dessin de l'usine

-Mise en œuvre de l'usine

-Acquisition des équipements nécessaires

-Une structure pour la production

-L'organisation de la production

-L'organisation commerciale

-Une structure pour l'installation

-Rapport usine-installateurs

-La formation des installateurs

-La mise en œuvre des installations

-Le placement des puits/forages

-La suite après vente

-Une structure de la communication.

Structures en eau potable.

OW- Structures eau potable.
Établissement des structures eau potable.
46 Forages diamètre. 8" (les éventuels puits sont faits localement en monnaie SEL-LETS).
46 Points de lavage (en monnaie SEL-LETS).
46 Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS).
Installation de 220 pompes solaires.
Construction de 220 supports panneaux.
Installation de panneaux solaires (220*300 W  (environ)= 67 kW environ).
Installation de136 pompes manuelles “ back-up”, soit 45 groupes triples et quelques pompes à une seule unité.
Achat des câbles, tuyaux pour pompes/puits.
Fourniture des tuyaux puits aux réservoirs (200km).
Pose des 200000 mètres tuyaux (en monnaie SEL-LETS).
Construction de 220 Réservoirs eau.
Construction de 220 Bases réservoirs.
Supervision de l'installation et formation des artisans pour entretien.
Constitution des magasins de pièces détachées.
Équipement de contrôle de la qualité de l'eau.

Commencement structures récolte eau pluviale au niveau des ménages.

Acteurs : coordonnateur + secrétariat + consultant+ spécialiste ateliers + société forages.

Les populations participent avec 392.400 heures travail.

 

Les unités de production locales d’articles en composites de gypse s’occupent de la production pour réservoirs, margelles; aires lavage, supports panneaux etc.

 

Formation coopérative d'installation et entretien.

Structure pour la gestion et vérification des statistiques, monitorage continu activités.

 

Une partie importante des investissements en compte capital formel est effectuée pour les structures en eau potable, car les matériaux et quelques services ne sont pas disponibles localement.

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir  Santos de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable.

 

Participation 150 personnes qui auraient indiqué leur intérêt à l’exécution de travaux de pose tuyaux et les autres œuvres civiles telles la construction de margelles et aires de lavage ;30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation et à l'entretien des structures.

 

Les structures que l'atelier devrait sortir comprennent:

Une structure de coordination;

une analyse des exigences;

recherches hydro-géologiques;

préparation des cartes géographiques on – sites

puits/forages sites réservoirs

tracés de profil

design canaux des tuyaux

spécifications pour bases travail/dépôts; forages/puits; pompes solaires; pompes manuelles; margelles pompes manuelles, aires de lavage, panneaux solaires, supports des panneaux, alentours forages/puits, pose des tuyaux, installations des réservoirs,

instructions pour commissions puits; instructions pour commissions réservoir

permis et autorisations des autorités locales;

ministère du développement rurale;

placement forages et réservoirs les œuvres civiles;

base stockage équipements et matériaux;

formation d'équipes; planification des œuvres à réaliser;

logistiques;

équipements et matériaux ;

offres d’appel pour forages; pour pompes, panneaux solaires, équipements l'installation des structures l'entretien; la formation de la structure d'entretien;

les rapports avec les fournisseurs;

importation et gestion des pièces détachées;

planification et entretien; kits d'entretien;

système monitorage;

système statistique.

 

Structures de éco-sanitaires et de recyclage intégré.

Établissement réseau recyclage.

Établissement réseau de récolte du compostage.

Structures de production locale.

Coordonnateur+secrétariat+consultant+spécialiste ateliers.

Contribution populations 576.000 heures travail.

 

Unités locales de production produisent réservoirs, toilettes.

Initiatives individuelles et coopératives de recyclage.

 

On dépend des autorités locales et nationales (Ministère Santé publique) pour :concessions dépôts ; cérification milieu.

 

Participation à l’atelier Moraisien : 80 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y participer.

 

L’atelier devrait durer 4 semaines et sortir :

-Définition de la forme sociale

-Statuts ; Règlement;

-Structures professionnelles et administratives.

-Financement et paiements et relations avec le système Micro-crédit ;

-Rapport avec les monnaies locales non formelles ;

-Analyse des besoins.,

 

Une structure pour les centres de recyclage ;

-Définition du terrain et des structures nécessaires ;

-Formalités, permis ;

-Dessin des centres ;

-Mis en œuvre des centres ;

-Acquisition des équipements nécessaires.

 

Une structure pour la récolte ou disposition sanitaire ;

des urines, de l'excréta composté,

des eaux usées. des autres ordures organiques ;

des solides non organiques ;

restes industrielles spéciales ;

déchets biomédicaux des cliniques et des hôpitaux

 

Qui fera quoi?

Définition des zones individuelles

Définition des spécialisations.

Une structure commerciale :

Définition des tarifs applicables selon les différents matériaux ;

Distribution urine et excréta compostés ;

Recyclage direct de certains matériaux ;

Contacts pour l'exportation des matériaux non utilisables localement ;

Une structure de monitorage : conditions sanitaires ; conditions écologiques ; conditions de sécurité. Une structure de la communication

Structures pour l'autonomie énergétique.

Production foyers améliorés.
OW- Système bio-masse.
Production mini-briquettes (46 unités)Production agricole pour mini-briquettes
Rapports activités. Monitorage continu activités et statistiques. Contrôle physique des installations.

Personnel : coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers.

Contribution des populations 228.800 heures travail

 

Concessions placement usines. Participation atelier de durée 4 semaines :50 personnes qui auraient manifesté l’intérêt de donner une indication à la production des mini-briquettes ; 50 responsables des centres de recyclage ; 300 personnes qui auront marqué leur intérêt à participer à la production de bio-masse pour les mini-briquettes.

 

Les structures que l’atelier devrait sortir comprennent:

Une structure de coordination

Définition de la forme sociale ;

Statuts ;

Règlement ;

Structures professionnelles et administratives ;

Financement et paiements ;

Rapport avec les monnaies locales non formelles ;

Une analyse des exigences ;

analyse détaillée des systèmes actuels ;

demande dans la zone du projet ;

éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet.

analyse des ressources en bio-masse disponibles,

définition des recettes (mélanges) socialement acceptables.

 

Création des structures physiques de production des briquettes.

 

Logistique : Apport et stockage matériaux ; Distribution mini-briquettes. Organisation de production de biomasse Aspects financiers Disponibilité de micro-crédits pour cultivateurs (agriculture et élevage) ;

Disponibilité micro-crédits fabricants des briquettes ;

Prix de distribution des briquettes selon les différents mélanges.

 

Structures de purification d'eau.

36 Installations de purification d'eau pour cliniques et écoles.

But : redoublement sécurité fourniture en eau aux enfants et malades.

Personnel : coordonnateur+secrétariat+consultant ;

Contribution populations 2.800 heures travail.

 

Formation structures récolte et analyse qualité d'eau.

Achat équipements. 

Installation par coopérative installation et entretien eau.

Monitorage continu activités et statistiques

Structures sociales d'éclairage pour les études.

220 systèmes éclairage PV pour les études.
Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque salles d’étude. Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque écoles Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque cliniques Achat de télévision PV pour les études.
Éclairage PV pour les 28 écoles.
Éclairage PV pour les 8 cases santé dans la zone du projet.
Réfrigération PV aux cliniques.
Construction 220 salles études. Formation installateurs et système entretien (Coopérative installation et entretien eau)

Personnel : coordonnateur + secrétariat + consultant. Contribution des populations à la construction des salles d'étude : 99.200 heures travail. Accord Ministères Santé Publique et Education pour les installations.

Parmi les activités à planifier dans le cadre de la fourniture en eau potable et de l’assainissement se trouveront la mise en place :

des structures locales pour la gestion des services
du système pour l'éducation à l'hygiène.
des commissions réservoir, gestion structures en eau
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS qui rendent possible la pleine participation des populations locales
du Fonds Coopératif de Développement et la gestion des micro-crédits qui permettent les activités productives des populations pour le projet
des unités de production des articles en composite de gypse pour la production de la plupart des articles nécessaires au projet.
l’installation et l'entretien des systèmes de fourniture en eau.
l’installation et l'entretien des systèmes d'assainissement.
l'introduction des systèmes des foyers à rendement élevé, pour l'hygiène aux maisons et la santé des femmes et des enfants - élimination des risques de la fumée des systèmes de production de combustible (biomasse) pour les foyers recyclage ordures organiques-assainissement.
du système de récolte et recyclage des ordures non-organiques- santé des habitants; protection de l'environnement.
des systèmes de récolte des eaux pluviales pour la fourniture en eau à utilisation personnelle;
des oeuvres de drainage, pour l 'élimination des insectes et maladies portées par l'eau, à faveur de la santé des populations.
des œuvres qui facilitent l'accès des femmes et des enfants à l'instruction publique et en particulier aux cours d'éducation à l' hygiène prévus.

4. Méthodologie.

 4 a) Raisons de la méthodologie proposée (en particulier en rapport avec l’analyse des problèmes et l’évaluation des options).

Le projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants, un environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la compétition économique puissent fleurir. Il mobilise 10% environs de la population adulte et influence de façon puissante le développement économique du restant 90% de la population. Toutes les structures sociales et économiques et les services mis en place sont créées, gérées et maintenues par les populations, qui en sont en même temps les propriétaires, de façon durable et sans qu’il y ait besoin d’aucune subvention publique suite à leur formation. Ces structures locales économiques et de gestion autogérées sont mises en place au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de ces ateliers est critique.

Les principes de développement intégré et durable appliqués ici pour la première fois prévoient une séquence prédéterminée d’activités qui offre une garantie optimale aux bailleurs de fonds pour ce qui concerne l’utilisation de leurs fonds. Jusqu´au moment où les structures sociales et administratives de chaque service ne soient en fonction, ne fait-on pas l’installation des structures physiques achetées avec les fonds en monnaie formelle mis à la disposition du projet.

On commence avec la formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène (plate-forme pour la participation des femmes), des commissions réservoir ou de développement local, des commissions forage (structure au niveau intermédiaire), et une structure de direction autogérée au niveau du projet. On poursuit avec la formation des structures financières, soient les systèmes de monnaies locales SEL-LETS, soit la structure pour les micro-crédits autofinancés sans intérêts. Enfin organise-t-on la formation des structures productives pour la fabrication, dans le cadre des structures financières créées, de beaucoup des produits dont on a besoin pour les services de base comme celui de l’alimentation en eau potable et celui de l’assainissement.

On établit d’abord 220 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles (200-300 personnes). Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de s’organiser et de participer en bloc aux réunions à faveur du développement local et de participer en plein droit aux structures mises en place.

Cette phase est la plus critique. Sans la participation qualifiée des femmes aux structures et aux décisions, le projet ne pourrait pas réaliser ses buts. Cas échéant, faut-on répéter l’atelier au fin d’assurer la formation effective des 220 Clubs de Santé.

Une fois que les Clubs de Hygiène sont en opération, établit-on 220 commissions réservoir autrement nommées commissions locales de développement. Elles sont basées sur les mêmes groupes de 40 familles (200-300 personnes). Les commissions réservoir comptent de 3 à 5 personnes, dont toutes, ou bien la plupart, sont femmes. Elles constituent le cœur du projet. Les commissions réservoir nomment à leur tour 46 commissions forage. Les commissions forage nomment une commission centrale à 46 membres, qui choisit et contrôle une petite force de direction centrale.

Établies les commissions de réservoir et de forage et la direction centrale, peut-on procéder à la formation des systèmes monétaires locaux qui donnent aux populations les moyens pour effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art devient d’identifier et d’utiliser des technologies qui permettent la production dans la zone du projet de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec 100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services peuvent être produits, installés, entretenus, et payés dans le cadre des systèmes monétaires locaux mis en place, sans avoir besoin de monnaie formelle. Un exemple dont au projet Makalondi est la possibilité de la production, l’installation, la gestion, et l‘entretien du système complet d’assainissement à compostage sec (éco-sanitaire) prévu sans avoir besoin d’un centime de monnaie formelle. Les frais de gestion des systèmes monétaires locaux sont couverts dans le cadre des systèmes mêmes.

Une fois que les systèmes monétaires locaux sont en place, peut-on faire une distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre des systèmes monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce qui concerne les services urgents de base tels la fourniture en eau potable, fait-on recours aux fonds fournis des bailleurs de fonds pour le financement des biens et services qui doivent être «importés » et payés en monnaie formelle (Euro). À couverture des autres initiatives établit-on des structures de micro-crédit sans intérêts. Ces structures recyclent sans intérêts les contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne pendant les premiers 4 ans, de suite Euro 0,75 par personne) versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopérative de Développement Local. On génère des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des biens destinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas être produits localement. Les frais de gestion des structures de micro-crédit sont couverts par les systèmes monétaires locaux. Le Fonds Cooperatif de Développement Local fonctionnera utilisant des fonds fournis par les populations. Le Fonds est le leur. Elles en sont les propriétaires. Elles seront responsables de sa gestion, avec l’apport au début du projet.

Une fois en place les systèmes de micro-crédit et des monnaies locales, peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment des usines pour la production d’articles à base de composites d’anhydrite, tels par exemple des produits nécessaires aux structures de fourniture en eau potable tels les réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur capacité de production leur permettra, commenceront-elles la fabrication des systèmes sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement élevé, des éléments de construction etc. Puisque des dépôts d’anhydrite se trouvent dans la zone du projet, la production a lieu sans qu’on ait besoin de monnaie formelle.

4 b) Rapport du projet avec des activités antérieures.

Il n’y a pas d’action antérieure au cas du projet Vivons Makalondi.

4 c) Procédures de contrôle interne et d’évaluation.

Les concepts de développement intégré appliqués pour la première fois dans ce projet sont différents de ceux traditionnellement adoptés. Ce sont les populations mêmes qui sont responsables de la plupart de l’exécution des activités. Elles sont préparées pour leurs tâches au cours des ateliers Moraisiens. Le travail a lieu dans le cadre des structures sociales et financières locales établies par le projet. Le coordonnateur, seul responsable de l’exécution des activités, et ses consultants donnent leur support et advis aux populations. Les travaux et services des habitants exécuteurs sont effectivement payés des populations dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis. Chaque transaction est dûment  enregistrée. Un taux de conversion de Euro 3 par journée de travail de huit heures à été appliqué pour déterminer le montant exprimé en monnaie formelle (Euro) du co-financement des populations au projet.

Une part des tâches des structures opérationnelles mises en place aux trois niveaux du projet (niveau réservoir, niveau forage, et centre administratif) est de faire des rapports sur leurs réunions et activités. Ces rapports sont mis à la disposition du coordonnateur, et, naturellement de la ONG Naabi- Aba.

Les rôles du demandeur et du coordonnateur sont très spécifiques. La ONG Naabi-Aba est responsable du contrôle systématique permanent sur place de l’opération du coordonnateur et son équipe. Elle joue le rôle de contrôleur, ou du parlement. Le coordonnateur joue le rôle d’exécuteur, ou du gouvernement. Suivant ces concepts, l’exécuteur doit toujours rester tout à fait indépendant de la ONG Naabi-Aba, pour éviter tout risque de conflit d’intérêts. La ONG Naabi-Aba, responsable devant les bailleurs de fonds, contrôle de façon continue l’exécution du projet et l’opération du coordonnateur. La ONG Naabi-Aba, ayant proposé et approuvé le projet au début, bien qu’il puisse toujours exprimer son opinion, n’intervient pas directement dans l’exécution du projet. Le fonctionnement de contrôle systématique de la ONG Naabi-Aba est à sa fois soumis à l’examen du conseil indépendant de révision des comptes. Le travail du conseil de révision est à sa fois soumis au contrôle d’audit indépendant.

La ONG Naabi-Aba  pour ses activités de contrôle « parlementaire » continu dispose de nombreuses sources d’information.

La plupart des services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le projet est physiquement quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la disposition de tous les habitants sans exclusion, les vérifications sont faciles à réaliser. Les structures sont concentrées sur un territoire bien délimité. En particulier, les structures en eau potable et pour l’assainissement sont physiquement présentes suivant un patron systématique et connu.

Pour les Clubs d’hygiène, lit-on d’abord les rapports de l’atelier. La ONG Naabi-Aba assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite dispose-t-elle des rapports sur les activités des Clubs. Elle fait acte de présence physique aux travaux de quelques clubs choisis au hasard. Elle dispose de copies des matériaux préparés pour les cours. Elle peut effectuer des enquêtes auprès les femmes. Idem pour les cours d’hygiène aux écoles.

Pour les Commissions Réservoir, cœur battant du projet, l’ONG Naabi-Aba dispose des rapports sur l’atelier. Elle assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, reçoit-elle des rapports sur les activités des Commissions. Elle assiste pendant chaque période de trois mois aux travaux de quelques commissions choisies au hasard. Elle dispose des statistiques sur les activités des commissions. Elle inspecte les structures physiques administrées des commissions et s’assure de leur fonctionnement. Elle est libre de faire des enquêtes entre les populations. Idem aux cas des commissions forage.

En particulier, pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable saine, inspecte-elle l’exécution physique des travaux selon le programme établi, à partir des forages et leur équipement, les installations photovoltaïques, la présence des gardiens ; les travaux d’installation des tuyaux de refoulement. Elle s’informe sur le progrès réalisé de la construction des unités pour la production des réservoirs, leurs supports et les supports des panneaux, et des dessins et de la préparation des moules pour leur fabrication. Par la suite vérifie-t-elle leur mise en production et leur installation. Elle vérifie la distance des emplacements des réservoirs aux habitations servies. Par la suite, vérifie-t-elle activement la fourniture réelle d’eau potable aux ménages, et les activités de contrôle sur sa qualité.

En ce qui concerne les structures pour l’assainissement, inspecte-elle l’exécution physique des travaux de construction des unités de production prévues, et de l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite, s’informe-t-elle sur le progrès réalisé avec le dessin et préparation des moules pour  le structures et la fabrication des systèmes et leur installation. Elle disposera de statistiques sur l’installation et le fonctionnement des systèmes. Elle s’informera de leur fonctionnement auprès des ménages choisies au hasard. Elle peut organiser des enquêtes parmi les populations.

Pour ce qui concerne le fonctionnement des structures financières locales, réalisera la ONG Naabi-Aba  une comparaison entre les activités actuelles avec les statistiques sur la productivité locale avant le commencement du projet. Elle peut enquêter les utilisateurs; faire une liste des activités commencées suite au commencement du projet; étudier les informations et statistiques sur les micro-crédits concédés.

Les services de recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur la propreté de l’environnement; des enquêtes auprès des utilisateurs ; des visites aux centres de recyclage etc.

Pour l’introduction des foyers à rendement élevé, la production des mini-briquettes pour les foyers, et l’élimination de la fumée a l’intérieur et autour des ménages s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production des mini-briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement la présence de bio-masse dans les champs.

4. d) Niveau d’implication et d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et de partenaires ou autres) dans le projet.

La structure de la participation est :

Exécution : populations locales avec le support du coordonnateur du projet assisté d’une petite équipe de spécialistes pendant une période spécifique des activités.
Vérification structurelle permanente de l’exécution : ONG Naabi-Aba  qui agit en vête de parlement.
Conseil indépendent de révision continue des comptes qui contrôle les activités ONG Naabi-Aba et du projet.

Audit final indépendant.

4.e)Justification du rôle de chaque partenaire.

Pas applicable.

4. f) Équipe proposée pour la mise en œuvre de l’action (par fonction: ne pas inclure ici les noms des personnes individuelles composant l’équipe).

Le projet mobilise et donne emplois permanents au 10% environ de la population cible.

À titre d’exemple voici quelques emplois permanents (les chiffres sont indicatifs):

200 animatrices Clubs d’hygiène ; 1000 membres Commissions Réservoir ; 200 membres commissions forage ;10 membres direction centrale ; 100 personnes enregistrement transactions en monnaies locales ; 200 assistants locaux transactions ; 200 responsables recyclage local ;100 responsables recyclage niveau forage ; 200 gardiens structures ; 400 agriculteurs bio-masse pour briquettes ; 100 fabricants mini-briquettes ;100 fabricants réservoirs, foyers, systèmes assainissement ; 50 installateurs ; 20 responsables entretien structures ; 10 contrôle qualité d’eau.

Les suivants apports de la part de professionnels sont prévus :

Audit final indépendant. Contrôle les activités du conseil de révision des comptes.

Conseil indépendant de révision des comptes. Formation à réaliser. Formation indicative : un ancien directeur du cour des comptes (par exemple) (président) ; le réviseur des comptes de la ONG Naabi-Aba ; (éventuellement) une personne nommée par l’organisation des ONG au Niger ; une personne nommée par les ONG de la Région de Say au Niger;  un représentant du Ministère du Développement Rural ; un représentant du Ministère des Finances. En principe les membres sont honoraires sauf le président, payé directement des bailleurs de fonds ou d’autres sources de financement externes au projet.

Le conseil peut avoir pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.

La ONG Naabi-Aba ; responsable de la rédaction et présentation du projet ; seul responsable devant les bailleurs de fonds et devant le conseil indépendant de révision des comptes et de l’auditeur final. Elle est seul responsable des contrôles et vérifications systématiques sur la réalisation du projet. Elle s’agit d’un rôle de contrôle permanent «parlementaire » exercé sur place. Pour ce travail dispose-t-elle d’un directeur exécutif, d’un économiste – gestionnaire, d’un sociologue, et d’un secrétariat.

Coordonnateur ; seul responsable «le gouvernement » de l’exécution pratique du projet. Il répond à la ONG Naabi-Aba.

Consultant général : responsable devant le coordonnateur de la réalisation des principes nouveaux de développement intégré introduits avec ce projet

Spécialiste: Ateliers de capacitation selon les principes du sociologue Brésilien Santos de Morais. (Au cas de disponibilité selon le programme du projet)

Spécialiste: Cours de éducation à l’hygiène

Spécialiste: Procédés exploitation gisements gypse ; travail en composites gypse ; formes et moules pour produits en gypse ; dessin et construction unités de production articles en gypse

5. Durée et plan d’action.

La durée de l’action sera de 24 mois.

Plan d’action en detail, mois par mois.

6. Résultats escomptés de l’action.

6.1 Impact escompté sur les groupes cibles et les bénéficiaires finaux.

L’action améliorera:

(a) la situation des groupes cibles et des bénéficiaires finaux.

Tous les habitants (50.000) de la zone ont bénéfice sans exclusion des structures sociales, financières et productives mises en place par le projet.

Les habitants auront disponibilité de 25 litres d'eau potable saine par personne par jour à une distance qui ne dépasse pas les 200 mètres de leurs habitations, d’une fourniture de réserve d’eau potable saine également de 25 litres par personne par jour auprès des 46 forages, et d’une fourniture en eau à utilisation personnelle mais pas potable à travers de la récolte d’eau pluviale au niveau des ménages. Cela en toute saison, et notamment en saison sèche.

Un système complet d'assainissement approprié sera installé dans toutes les 10.000 ménages.

On contribuera à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, à travers des clubs d’hygiène pour les femmes (les clubs sont d’ailleurs ouverts aussi `la participation des hommes), l’introduction des cours institutionalisés d’éducation à l’hygiène auprès des écoles, et la fourniture d'un système d'assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine.

Les élèves et les écoliers et les autres personnes qui ont le besoin d'étudier le soir, pourront le faire dans des conditions d'éclairage acceptable.

L’introduction des foyers à bio-masse à rendement élevé dans la zone du projet porteront à une réduction de l'importation de combustibles dans la zone du projet.

La charge du travail des femmes sera réduite à travers l’élimination de la corvée d’eau et de la recherche du bois à cuisine.

On augmentera la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

On terra les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.

On augmentera le développement local industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies locales SEL-LETS et les systèmes de micro-crédit.

On fera promotion, avec le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières, de la protection de la forêt de Fayra et de sa faune, et son exploitation écologique et durable. On créera des milliers emplois.

(b)les responsabilités et capacités techniques et de gestion des différents groupes de parties prenantes ou partenaires .

Pas applicable.

(c) La situation AVEC L’ACTION par rapport à la situation SANS L’ACTION.

En premier lieu faut-on dire que le projet fournie des structures de base nécessaires à une qualité acceptable de vie, telles les services d’éducation à l’hygiène, d’alimentation en eau potable saine, et des structures d’assainissement à tous les habitants sans exclusion de la zone du projet. En même temps le projet met en place une gamme entière de structures sociales, financières et productives permanentes gérées par les populations elles-mêmes qui promeuvent  une véritable mobilisation des populations cibles. Toutes les structures sociales, financières et productives devraient être mises en place pendant les premiers quinze mois du projet. Cependant, quelques une des initiatives spécifiques ne seront commencées que vers la fin des 24 mois de la période exécutive du projet. La production et installations d’articles pour l’assainissement, pour la récolte de l’eau pluviale, des foyers améliorés et des mini-briquettes pour les foyers se poursuivra après la fin de la période de 24 mois.

Une amélioration de la qualité de vie de tous des usagers, et en particulier de celle des femmes et des enfants, dans la zone du projet devrait déjà être devenue réalité, mais on aura besoin de plusieurs années encore pour arriver à 1'élimination totale de la pauvreté. Pendant les premiers 24 mois aura-t-on créé des milliers d’emplois ainsi contribuant à la réduction du chômage dans la zone du projet. Les femmes ne devront plus faire la corvée d’eau. Elles seront en train de participer activement au fonctionnement des organes sociaux financiers et productifs établis. Chaque famille aura pu bénéficier moyennement sur la première période de dix ans de micro-crédit sans intérêts pour au moins Euro 2600 ; sur les premiers deux ans d’exécution du projet d’un premier micro-crédit de Euro 250 environ.  Toute la population participera activement au fonctionnement du système de monnaies locales mis en place. On aura commencé à arrêter la fuite financière de la zone du projet et à libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.

On aurait contribué à la réduction du taux des maladies associées à l'eau à travers les clubs et les cours d’hygiène ; la fourniture d’eau potable saine; des conditions de propreté autour des forages et des points d’eau ; l’amélioration du drainage dans les lieux publics ; la mise en fonction des structures de recyclage ; le commencement de l’installation des structures d’assainissement au niveau de chaque ménage.

On aura commencé la lutte contre la fumée à l’intérieur des ménages et dans les villages à travers l’introduction des premiers foyers améliorés et des mini-briquettes pour les faire fonctionner. L’élimination de dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet aura commencée. Une part des familles ne devront plus aller à la recherche du bois à cuisine.

Les suivantes structures sociales seront en place :

Structures pour la réalisation d’un programme d'éducation de base à l'hygiène (220 Clubs de Santé ; services auprès des écoles).
Structures institutionnelles: 220 commissions réservoir.
Structures institutionnelles: 46 commissions forage.
Structures institutionnelles: direction au niveau du projet.
Un système de sécurité sociale à trois niveaux pour les personnes âgées, les malades, et les handicapés.

Les suivantes structures financières seront en place :

Une structure coopérative autogérée sans intérêts et sans inflation de monnaies locales permettant transactions sans limite pour produits et services locaux.
Un système coopératif autogéré de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité locale.

Les suivantes structures productives seront en place :

Deux structures pour la production de produits en composites de gypse, tels ceux pour l’assainissement, les foyers, la récolte de l’eau pluviale.
Structures de récolte et recyclage des ordures dont 220 organiques et 46 non organiques.
Structures (46) pour la fabrication des mini-briquettes pour les foyers améliorés et de culture de bio-masse (440).
Structures (220) permettant aux étudiants (y comprises les femmes) d’étudier le soir.

Structures pour 100 écoles de base ; 46 écoles de deuxième niveau

Structures pour 46 points distribution médicines; 220 points infermiers ; 46 ambulances bicyclettes

Structures pour 46 meuniers

Une station radio locale. 

(d) Décrivez le plan de suivi détaillé que le projet entend établir pour surveiller les indicateurs.

La plupart des services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le projet est physiquement quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la disposition de tous les habitants sans exclusion, les vérifications sont faciles à réaliser. Les structures sont concentrées sur un territoire bien délimité. En particulier, les structures en eau potable saine et pour l’assainissement sont physiquement présentes suivant un patron systématique et connu.

Selon les nouveaux principes de développement mis en application avec ce projet, la tâche de base du demandeur est celle du contrôle continu et du suivi de l’exécution du projet. Ce suivi est continu, avec la participation d’une équipe spécialisée comprenant un directeur exécutif, un économiste,  un sociologue et un secrétariat qui assistent physiquement aux travaux et activités.

Plus en détail :

Pour les 220 clubs d’hygiène, d’abord les rapports de l’atelier qui les constitue. On assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, on suit les rapports sur les activités des Clubs et fait acte de présence physique aux travaux de quelques clubs choisis au hasard. On dispose de copies des matériaux préparés pour les cours. On peut effectuer des enquêtes auprès les femmes. Idem pour les cours d’hygiène aux écoles.

Pour les 220 commissions réservoir, cœur battant du projet, dispose-t-on des rapports sur l’atelier qui les institue. On assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, on lit les rapports sur les activités des commissions. On suit pendant chaque période de trois mois les travaux de quelques commissions choisies au hasard. On dispose des statistiques sur les activités des commissions. On inspecte les structures physiques administrées par les commissions et s’assure de leur fonctionnement. On est libre à faire des enquêtes entre les populations. Idem aux cas des 46 commissions forage.

En particulier, pour ce qui concerne la fourniture en eau potable saine, on inspecte l’exécution physique des travaux selon le programme établi, à partir des forages et leur équipement, les installations photovoltaïques, la présence des gardiens; les travaux d’installation des tuyaux de refoulement. On s’informe sur le progrès réalisé avec la construction des unités pour la production des réservoirs, leurs supports et les supports des panneaux, et des dessins et de la préparation des moules pour leur fabrication. Par la suite on vérifie leur mise en production et leur installation. On vérifie la distance entre les emplacements des réservoirs et les habitations servies. Par la suite, on vérifie activement la fourniture réelle d’eau potable aux ménages, et les activités de contrôle sur sa qualité.

En ce qui concerne les structures pour l’assainissement, on inspecte l’exécution physique des travaux de construction des unités de production prévues, et les structures pour l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite, on s’informe sur le progrès réalisé avec le dessin et préparation des moules et la fabrication des systèmes et leur installation. On disposera de statistiques sur l’installation et le fonctionnement des systèmes. On s’informera de leur fonctionnement auprès des ménages choisies au hasard. On peut organiser des enquêtes parmi les populations.

Pour ce qui concerne le fonctionnement des structures financières locales, le demandeur réalisera une comparaison entre les activités actuelles avec les statistiques sur la productivité locale avant le commencement du projet. Il peut enquêter les utilisateurs; faire une liste des activités commencées suite au commencement du projet; étudier les informations et statistiques sur les micro-crédits concédés.

Les services de recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur la propreté de l’environnement; on peut enquêter les utilisateurs et visiter les centres de recyclage etc. On peut faire liaison avec le Ministère de la Santé publique.

Pour l’introduction des foyers à rendement élevé, la production des mini-briquettes pour les foyers, et l’élimination de la fumée des ménages s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production des mini-briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement la présence de bio-masse dans les champs.

(g) Niveau d’implication et d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et de partenaires ou autres) dans l’action.

Exécution : populations locales avec le support du coordonnateur du projet et d’une petite équipe de spécialistes
Vérification structurelle permanente et monitorage de l’exécution : ONG Naabi-Aba 
Conseil de révision des comptes de la ONG Naabi-Aba ; conseil indépendant de révision continue des comptes ; réviseur final des comptes

Associé : ONG Bakens Verzet, Pays Bas, qui a mettera à disposition l’auteur du  Modèle  de Développement sur la base duquel le projet a été rédigé à agir comme Consultant Général au Coordonnateur. Bakens Verzet sera aussi responsable de la recherche d’un expert en composites de gypse.

Associé : ONG Africa AHEAD, auteur du course d’éducation à l’hygiène utilisée.

Associés Nigériens: (informations à fornir)

Forages et services alimentation en eau : (informations à fornir)

Génie rural et civil : (informations à fornir)

Élevage : (informations à fornir)

Formation agricole : (informations à fornir)

Techniques de communication radio : (informations à fornir)

Formation, gestion projets, experts comptabilité : (informations à fornir)

(h)Justification du rôle de chaque partenaire.

Pas applicable.

(i)Équipe proposée pour la mise en œuvre de l’action (par fonction: ne pas inclure ici les noms des personnes individuelles composant l’équipe).

Le projet mobilise et/ou donne emplois permanents au 10% environ de la population cible. À titre d’exemple voici quelques emplois permanents (les chiffres sont indicatifs ; on attend un total de 4000 emplois environ):

200 animatrices Clubs d’hygiène;
1000 membres Commissions Réservoir;
200 membres commissions forage;
10 membres direction centrale;
100 personnes enregistrement transactions en monnaies locales;
200 assistants locaux transactions;
200 responsables recyclage local;
100 responsables recyclage niveau forage;
200 gardiens structures;
400 agriculteurs bio-masse pour briquettes;
100 fabricants mini-briquettes;
100 fabricants réservoirs, foyers, systèmes assainissement;
50 installateurs;
20 responsables entretien structures;
10 contrôle qualité d’eau.

Les suivants apports de la part de professionnels sont prévus :

Conseil indépendent de révision continue des comptes, à sept membres. Le conseil peut avoir pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.

Audit indépendant.

 


File suivant:

 

05.11  Étude Initiale Environnementale..

 

File précédent:

 

05.04 Le résumé à quatre pages du projet.

 


Retour:

Programme principal du projet Makalondi.


Retour:

Liste de projets rédiges aux termes du Modèle.

Le menu principal du Modèle.

Bakens Verzet Homepage