Directeur
T.E.(Terry) Manning,
Schoener 50,
1771 ED Wieringerwerf
Pays Bas
Tél. 0031-227-604128
Website : http://www.flowman.nl/
E-mail (nomàfindeligne)
@xs4all.nl : bakensverzet
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
Devise du projet : “Faisons-le bien”
Préparé par l´ ONG
Naabi-Aba, Makalondi, Niger
(B.P.10.651 Niamey)
Tél/fax.(227) 94955362 et (227) 96134089
E-mail: ong.naabiaba@yahoo.fr
pour accompagner le formulaire de demande de
subvention dont à ...............
Référence:
.................................................
En collaboration avec M.Victor
Onadja, .................
et T.E.Manning, Consultant ONG Stichting Bakens Verzet, PAYS-BAS
Cette œuvre
a été mise à la disposition du public général aux termes d’une licence
Creative Commons Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0
Licence.
Édition 03: 08 Avril, 2009
Chapitre 05: L’ordre d’exécution
des activités dur projet.
05.05 Le description du projet pour les bailleurs
de fonds.
Incorporant
l´ éducation à l´hygiène, la fourniture en eau potable et l´assainissement et la protection de l’environnement à travers
la formation de structures sociales, financières et productives locales
autogérées.
1.Zone |
2.Habitants |
3.m3/jour |
4.Forages |
5.Pompes manuelles |
6.Pompes solaires |
7.Watts (6) |
8.Écoles/santé |
9.Watts (8) |
06108 |
0179 |
06 |
016 |
028 |
008650 |
02 |
000300 |
|
00923 |
0031 |
01 |
003 |
004 |
001300 |
00 |
000000 |
|
05334 |
0160 |
04 |
015 |
023 |
007500 |
05 |
000750 |
|
10594 |
0291 |
08 |
024 |
040 |
012700 |
05 |
000900 |
|
03849 |
0112 |
05 |
015 |
025 |
006200 |
03 |
000300 |
|
05658 |
0164 |
07 |
021 |
028 |
008000 |
03 |
000450 |
|
05906 |
0172 |
04 |
012 |
027 |
008800 |
05 |
000750 |
|
01713 |
0051 |
02 |
006 |
007 |
002500 |
02 |
000300 |
|
03726 |
0104 |
04 |
012 |
017 |
005300 |
01 |
000150 |
|
04700 |
0135 |
05 |
015 |
021 |
006000 |
10 |
002100 |
|
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Totale Zone Makalondi |
48511 |
1399 |
46 |
139 |
220 |
066950 |
36 |
006000 |
|
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Coût
total éligible de l’action :< EUR 5.000.000 >
Montant demandé aux bailleurs de fonds: < EUR 3.750.000 >
% du coût total éligible de l’action: 75 %
Durée de l’action: 24 mois
Objectif(s) global(ux) :
Développement intégré durable à
travers la formation de structures innovatrices sociales, financières,
productives et de service à bénéfice de tous les habitants de la zone du
projet, y compris des services d’alimentation en eau potable, d’assainissement,
et d’éducation à l’hygiène.
Objectif(s) spécifique(s) :
Une
gamme entière de structures sociales, financières et productives autogérées, y
comprises 220 clubs d’éducation à l’hygiène et des cours d’éducation à l’hygiène
aux écoles ; 220 structures locales, et 46 systèmes à moyen niveau,
d’alimentation en eau potable ; 10000 systèmes d’assainissement éco-sanitaires
auprès des ménages ; 220 structures d’éclairage photovoltaïque pour les études
etc.
Partenaire(s):
Aucun .
Groupe(s) cible(s):
La population entière de la
zone du projet, soit officiellement 48511, estimés pour le projet en 50.000.
Bénéficiaires finaux:
La population entière de la
zone du projet, soit officiellement 48511, estimés en 50.000. Le succès du
projet devrait porter à l’adoption d’une stratégie nationale de développement
rural au Niger (et ailleurs) sur la base des principes nouveaux ici mis en
application pour la première fois.
Résultats estimés:
220
commissions réservoir avec installations solaires d’eau potable
distribuée; 46 commissions forage avec
installations d’eau potable de réserve et aires de lavage; 1 structure de
monnaie locale SEL-LETS; 1 structure de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation
de la productivité (moyennement Euro 1500 par famille sur dix ans); 220 clubs
d’hygiène et cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ; 10000 systèmes
d’assainissement’ éco-sanitaires auprès des ménages (dont 1000 livrés avant la
fin de la période exécutive de 24 mois); 220 systèmes éclairage PV pour les
études; 1 système complet de recyclage ordures ; 1 système complet pour la
fabrication et installation des foyers améliorés auprès des ménages
(élimination fumée) et de fabrication de mini-briquettes à l’élimination de la
consommation du bois à cuisine etc. ;
10000 systèmes de récolte d’eau pluviale pas potable à utilisation personnelle
(dont les premiers livrés avant la fin de la période exécutive de 24 mois) ;
création de 4000 emplois environs, 100
constructions écoles de base, 46 constructions
écoles de deuxième niveau ; 46
points distribution médicaments; 46
structures ambulances à bicyclettes; 46 activités meunières; 46 structures
stockage aliments.
Principales
activités: Formation à travers d’une série d’ateliers Moraisiens, des
structures sociales, financières et productives nécessaires à la création d’une
économie coopérative locale sans intérêts et sans inflation; les activités des
clubs d’hygiène mis en place ; les leçons d’éducation à l’hygiène aux
écoles ; la production, l’installation et la gestion autonome de
structures d’alimentation en eau potable distribuée pour tous ; la production
l’installation et la gestion autonome de structures d’assainissement
éco-sanitaires à compostage à sec pour tous ; et tous les services de base
nécessaires à une bonne qualité de vie y comprise l’ élimination des risques de
la fumée à l’intérieur et autour des ménages.
Les
objectifs globaux et spécifiques du projet sont :
Les objectifs généraux
d'ensemble auxquels l'action va contribuer ?
01.
Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé
des usagers et l'élimination de la pauvreté.
02. La création d'une zone à économie
coopérative locale équilibrée sans intérêts, sans inflation et sans fuites financières.
03. Libérer plus de ressources humaines pour la
production locale et le développement.
04. Réduire les maladies d'origine hydrique et libérer les ressources
financières au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de
vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le
SIDA/MST/IST .
05. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning
familial.
06. L'amélioration du niveau de scolarité et des services d'instruction
publique dans la zone du projet y comprise une école de base au niveau de
chaques 2-3 commissions réservoir, une école deuxième niveau au niveau de
commission forage.
07. L'élimination de la dépendance sur
les combustibles importés dans la zone du projet.
08. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte
contre l'élévation de la température globale mondiale.
09. La création de valeur ajoutée locale à travers de la récolte et le
recyclage au niveau local des ordures non organiques.
10. La création d'une culture d'entretien pour la conservation des
investissements réalisés
11. L'augmentation de la richesse en expertise locale pour permettre aux
usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à
travers l'identification et la solution de problèmes, y compris celui de
l'érosion, avec un apport minimum de l'extérieur.
12. L'élimination du chômage dans la zone du projet.
13. La création d'opportunités de développement en faveur de la jeunesse et
l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.
14. L’introduction d’un service infermier au
niveau des commissions réservoir ; d’un service medical au niveau des
commissions forage; d’un service ambulance.
Les buts spécifiques du projet sont :
01. Réaliser un programme
d'éducation de base à l'hygiène à travers la constitution de 220 Clubs de Santé
dans la zone du projet et la promotion de cours spécialisés d'instruction à
l'hygiène dans les 41 écoles; en plus de la prévention du VIH / SIDA
02. Installer un système
complet d'assainissement approprié éco-sanitaire pour la populations de la zone
du projet auprès des 10.000 ménages de la zone du projet et des écoles et
centres sanitaires.
03. Assurer de façon
permanente la fourniture suffisante en eau potable dans la zone du projet;
alimentation en eau de base
04. Fournir de l'eau
potable aux populations à une distance qui ne dépasse pas les 150-200 mètres
des habitations des usagers dans les cours des écoles et dans les centres de
soins.
05. Contribuer à la
lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, la
fourniture d'un système d'assainissement approprié, la fourniture en eau potable saine, e la
fourniture d’un système complète de recyclage des ordures.
06. Contribuer à la lutte
contre les maladies respiratoires auprès des ménages à travers l'introduction
de foyers à cuisiner à rendement élevé, et de mini-briquettes pour leur
fonctionnement.
07. Réduire la charge du
travail aux femmes à travers l’élimination de la corvée d’eau et la recharche
au bois au besoins de la cuisine.
08. Assurer la
durabilité des systèmes d'éducation à l'hygiène, d'assainissement et de l'eau
potable à travers la création de structures institutionnelles d’opération et de
financement appropriées.
09. Permettre aux élèves
et écoliers et aux autres personnes qui ont le besoin d'étudier le soir, de le
faire dans des conditions d'éclairage acceptable ;.
10. Réduire la nécessité
de faire l'importation de combustibles dans la zone du projet.
11. Introduire des
foyers à bio-masse à rendement élevé dans la zone du projet et les foyers
solaires pour la cuisine faite pendant le jour.
12. Augmenter la valeur
ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.
13. Tenir les ressources
financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en
état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du
projet.
14. Promouvoir le
développement local industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies
locales SEL-LETS et les systèmes de micro-crédit.
15. Promouvoir, avec le
Ministère de l'Hydraulqiue de l’Environnement et de la lutte contre
16. Créer des emplois
(4000 emplois permanents environ).
17. Créer un système de
sécurité sociale coopérative à trois niveaux à protection des personnes âgées,
malades, et handicapées.
18. La transformation des produits locaux grâce à
initiatives telles l’installation de moulins à grain.
19. La construction de facilités coopératives de
stockage des denrées alimentaires au niveau des commissions réservoir.
20. Un service coopératif de ambulances à
bicyclette au niveau de chaque
commission réservoir.
21. Un service coopératif pharmaceutique de base au niveau de chaque
commission réservoir.
Cette
proposition se réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development
Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion
de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à
celles prises en 2002 à Johannesburg, pendant
Le
Niger est reconnu comme l’un des pays les plus pauvres au monde.
Les
politiques et stratégies sectorielles.
En 2003, le gouvernement a adopté un Stratégie de Développement Rural
(SDR) avec l’objectif général de «réduire l’incidence de la pauvreté rurale de
66% à 52% en 2015. »
On peut d’ailleurs ajouter à
1) Le document de politique et statégie de l’eau et de l’assainissement,
Mai 2001.
2) Le lettre de politique sectorielle de l’hydraulique rurale adoptée en
mars 2001.
3) Le lettre de politique sectorielles de l’hydraulique urbaine du 1999.
4) Le schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en
eau, élbaoré en 1993 et actualisé en 1997.
5) L’ordonnance 93-014 du 2 mars 1993 portant régime de l’eau.
Les
structures existantes en eau potable .
Pour des informations détaillées se référer au Livre Bleu République du Niger, État des
lieux et perspectives du secteur eau et assainissement, Secrétariat
Internationale de l’Eay (SIE), Montréal, 2004.
Quelques citations du Livre Bleu :
Ressources en eau :
Malgré la grande partie de son
territoire située en zone sahélienne, le Niger présente un bilan globalement
positif en termes de ressources en eau (seulement 1% des eaux de surface sont
exploitées, par exemple). Cependant dans certaines zones les fo-rages productifs
sont très profonds (par exemple la zone de Tahoua).
Niveau d’équipement
et taux de desserte : A l‘intérieur
du périmètre SPEN-SEEN (une cinquantaine de villes) le taux de desserte est estimé
à environ 70%, soit 1.47 million des 2.1 millions d’habitants urbains. Pour ce
qui est du reste (le milieu rural et les petites villes non desservies par
Synthèse chiffrée
des ODM : En prenant des coûts
unitaires relativement classiques, en accord avec les chiffres utilisés
récemment pour la préparation du programme d’hydraulique rurale à financer par
Objectifs 2015:
Porter le taux de desserte
dans les zones rurales à 7.7 millions, soit le 75% des 10.2 millions
d’habitants ruraux en 2015.
Porter le taux de desserte
dans les zones urbaines à 3.2 millions, soit le 85% des 3.8 millions
d’habitants urbains en 2015.
Le problème est que les
planificateurs préfèrent pour le moment raisonner en termes de « critères
d’attribution » (très généreux en ce qui concerne le Niger) plutôt que de
population à desservir, ce qui évacue rapidement la question du coût marginal
d’alimentation en eau potable des zones rurales les moins densément peuplées.
Aspects institutionnels
: Le Ministère en charge de
l’Hydraulique chapeaute l’ensemble du secteur au travers de trois directions
centrales et d’un réseau de services déconcentrés (DRH). Après une longue
histoire de maîtrise d’oeuvre de projets, le Ministère et les DRH se
repositionnent (pas toujours facilement) sur des fonctions de programmation, de
coordination et de « facilitation », conformément à la lettre de politique
sectorielle de 2001. L’hydraulique urbaine a été réorganisée en 2001 avec la
mise en place d’une société de patrimoine (SPEN) en affermage avec une
entreprise privée (
Au niveau local, les
communes sont théoriquement compétentes sur l’eau et l’assainissement, mais la
décentralisation avance doucement et les capacités à développer sont
colossales. Les communes rurales seront donc durablement absentes du secteur.
Niger –
Livre Bleu – Rapport final – 31 août 2004 Page 5 Secrétariat International de
l’Eau (SIE)
En termes de stratégie, après le grand ménage de la fin des années 1990 et les deux
lettres de politique sectorielle de 2001, la stratégie se cherche quelque peu,
entre mise au point du Programme Hydraulique National et incorporation aux
stratégies multi-sectorielles. Malgré les efforts du Ministère, l’ensemble
manque donc de visibilité.
L’assainissement,
quant à lui, souffre d’une multiplication des intervenants, d’une superposition
des responsabilités et d’une absence de stratégie impulsée au niveau central,
malgré certaines avancées (par exemple la déclaration d’Hamdallaye).
Dans le
schéma actuel, la coordination du secteur et des intervenants doit être assurée
par
Régulation
: La régulation de
l’hydraulique urbaine est assurée par une agence multi-sectorielle qui a été
mise en place dans le courant de l’année 2003. En milieu rural et surtout dans
les petites villes (où près d’une quinzaine de contrats de gestion déléguée ont
déjà été signés), la régulation repose essentiellement sur l’échelon local, et
les bonnes relations entre l’association des usagers, l’opérateur et les
autorités administratives.
Société
civile : Mises à
part les associations d’usagers, la société civile est très embryonnaire au
Niger, se limitant à quelques associations professionnelles peu actives et des
associations de consommateurs focalisées sur la situation de Niamey.
Gestion de l’information : Le secteur se caractérise globalement par une mauvaise
circulation de l’information. Le Ministère a cependant développé un outil
informatique de bonne qualité (à la fois base de données en SIG) : SIGNER, qui
mériterait d’être promu et surtout géré dans une optique plus durable pour
avoir un réel impact sur le secteur.
Toutefois,
suivant les cours traditionnels de développement, les méthodologies suivies et
leurs frais, la tâche au Niger se présente de réalisation difficile à ne pas
dire impossible. On y a besoin de nouveaux concepts d’approche au développement
intégré durable qui puissent garantir aux populations une gamme complète de
services essentielles à une bonne qualité de vie réalisés dans le cadre d’une
mobilisation économique locale puissante et générale, à très faible coût. Le
projet “Vivons Makalondi” aura fonctionne de pilote. Pour que les concepts y
appliqués puissent devenir stratégie de développement intégré durable nationale
à couverture de la population Nigérienne entière, a-t-on besoin d’adopter 260
environ de tels projets une fois confirmée leur validité dans la pratique à
travers du projet pilote ici présenté.
2 b) Pertinence de l’action par
rapport aux priorités du programme.
La
proposition se base sur l’amélioration de la qualité de vie de tous les
habitants dans la zone du projet sans exception et en particulier de celle des
femmes, des enfants, et des plus pauvres. Les habitants eux-mêmes, et en
particulier les femmes, se mobilisent en se créant des milliers d’emplois
(quatre mille environ) durables. Ils mettent en place une gamme complète de
structures sociales, financières, productives et de service locales. Le projet
ne se limite pas donc à l’alimentation en eau et à l’assainissement. Il couvre
en plus, à titre d´exemple, des structures d’éducation à l’hygiène et de
gestion autonome des services de recyclage des déchets organiques et non au
niveau locale, des systèmes de monnaies locales, des systèmes de micro-crédits
sans intérêts pour l’augmentation de la productivité, des structures pour la
production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de base,
des systèmes d’éclairage pour les études, la production locale des fourneaux à
cuisine à rendement élevé pour l’élimination de la fumée à l’intérieur et
autour des habitations et des mini-briquettes combustibles pour les faire
fonctionner, des systèmes de récolte d’eau pluviale, la constructon d’écoles,
de centres pour infermières, de points de distribution de produits
pharmacéutiques, des services ambulances à bicyclette, des structures pour le
stocakge des denrées alimentaires, et des moulins pour la préparation des
aliments. Les structures d’alimentation en eau constituent toutefois le volet à
contenu d’investissement formel en Euro le plus élevé à cause des éléments qui
ne peuvent pas être fabriqués localement.
2 c).
Rapport aux objectifs et aux principes directeurs énoncés dans l’appel.
La
proposition réponde de façon particulièrement innovatrice aux principes directeurs
énoncés dans (nommer l’Appel de Propositions). Elle prévoit le développement de
nombreuses infrastructures sociales, financières, productives et de service
physiques et durables permanentes qui deviennent propriété des habitants
locaux, à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant. Les
habitants participent à la conceptualisation, à la mise en œuvre et au contrôle
du projet. Ils organisent, administrent et maintiennent aux propres frais de
façon durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle
faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement Local à
couverture de la fourniture des tous les services de base est à la portée des
familles les plus pauvres à travers un système de sécurité (garantie)
financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures créées. Les
systèmes durables d’éducation à l’hygiène, d’alimentation en eau potable,
d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage des
ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des
maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier des
femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine
porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des
forêts y comprise la forêt de Fayra qui se trouve dans la zone du projet. Le
projet établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative,
sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même.
Cette économie locale fonctionne paisiblement en parallèle à celle formelle
existante. Elle ne se substitue pas à celle formelle. Les habitants restent
toujours libres à choisir de faire chaque transaction dans le cadre du système
local ou bien du celui formel.
2 d) Identification des besoins
et contraintes perçus dans les pays cibles.
Dans la
zone de projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est critique.
Il y a (quantité) de systèmes de fourniture en eau actuellement installés
dans la zone du projet.
En
milieu rural au Niger, et dans la zone du projet, (indiquer) litres d'eau/personne/jour des
eaux de surfaces (rivières, marigots) demeurent la source potentielle la plus
utilisée avec (pourcentage), suivie des puits (pourcentage) et des forages
(pourcentage).
L'eau de
la même source est utilisée pour tous les besoins (eau de boisson, lessive,
cuisine, abreuvage de bêtes etc.).
(Pourcentage)
de causes de mortalité infantile sont imputables aux maladies diarrhéiques. Et
la (maladies telles dracunculose, la schistosomiase) provenant d’eau de boisson
contaminée se trouvent d’entre les premières causes de consultation des centres
de Santé.
La
corvée d'eau est la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de
journée souvent sur (distance en km) dans les villages. L'eau achetée aux
revendeurs coûte en moyenne (prix) le seau de
L’eau potable doit être mise à la disposition des usagers à une distance
moyenne de 100-200 mètres entre les maisons et les points d’eau. On prévoit une
fourniture de base d’aumoins 25 litres/personne/jour. Une fourniture de reserve
également de 25 litres/personne/jour est mise à disposition à moyen de pompes
manuelles placées à côté des puits et forages situés à 0.25-3.0 kilomètres des
maisons. Le projet prévoit aussi la récolte de l’eau pluviale au niveau des
ménages à couverture de d’autres 25 litres/personne/jour destines aux
utilisations non potable telle lavage et nettoyage. Les systèmes écosanitaires
à sec prévus ne demande que peu d’eau, à utilisation du lavage sanitaire.
2 e)
liste des groupes cibles et nombre estimé de bénéficiaires directs et
indirects.
Tous
les habitants de la zone du projet, estimés en 50.000, sont bénéficiaires soit
directs soit indirects du projet.
La
contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de
Développement Local à couverture de la fourniture des tous les services de base
est à la portée même des familles les plus pauvres à travers d’un système de
sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait partie intégrée des
structures créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, de fourniture
en eau potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de
recyclage des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à
l’intérieur des maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en
particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois
pour la cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la
protection durable des forêts y comprise la forêt de Fayra qui se trouve dans
la zone du projet. Le projet établit un système économique local complète qui
est volontaire, coopératif, sans intérêts, sans inflation et entièrement géré
par la communauté elle-même. Le système économique local ne se substitue pas à
celui formel existant. Il fonctionne paisiblement en parallèle avec celui formel.
Les habitants choisissent s’ils veulent faire une transaction dans le cadre du
système économique local établi ou dans le cadre du système économique formel.
Les
concepts de développement intégré ici utilisés ne prévoient point de sélection
des groupes et des activités cibles. La zone du projet pour cette initiative
pilote a été choisie à cause de la pauvreté des ces habitants. Le nombre de
bénéficiaires est de nature sociologique. Il est déterminé par les rapports
d’adhésion de l’individu au groupe. Le groupe doit avoir une dimension
suffisante pour garantir un bon choix de produits et de services locaux aux
consommateurs et un marché suffisant pour permettre en même temps la production
spécialisée de produits et services. La dimension du groupe doit rester
également compréhensible à l’individu, qui doit pouvoir s’en sentir partie
intégrée. L’individu doit pouvoir connaître personnellement les organes
administratifs du groupe et participer à leurs activités s’il le veut. Ces
conditions sont mieux respectées avec des populations entre 50.000 et 75.000.
01.
Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des
usagers et l'élimination de la pauvreté.
02. La création d'une zone à économie
coopérative locale équilibrée sans intérêts, sans inflation et sans fuites
financières.
03. Libérer plus de ressources humaines pour la
production locale et le développement.
04. Réduire les maladies d'origine hydrique et libérer les ressources
financières au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de
vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le
SIDA/MST/IST .
05. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning
familial.
06. L'amélioration du niveau de scolarité et des services d'instruction
publique dans la zone du projet y comprise une école de base au niveau de
chaques 2-3 commissions réservoir, une école deuxième niveau au niveau de
commission forage.
07. L'élimination de la dépendance sur
les combustibles importés dans la zone du projet.
08. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte
contre l'élévation de la température globale mondiale.
09. La création de valeur ajoutée locale à travers de la récolte et le
recyclage au niveau local des ordures non organiques.
10. La création d'une culture d'entretien pour la conservation des
investissements réalisés
11. L'augmentation de la richesse en expertise locale pour permettre aux
usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à
travers l'identification et la solution de problèmes, y compris celui de
l'érosion, avec un apport minimum de l'extérieur.
12. L'élimination du chômage dans la zone du projet.
13. La création d'opportunités de développement en faveur de la jeunesse et
l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.
14. L’introduction d’un service infermier au
niveau des commissions réservoir ; d’un service medical au niveau des
commissions forage; d’un service ambulance.
2. h)
Description des éléments à valeur ajoutée du projet.
Le
projet est intégré d’une manière tout à fait innovatrice. Pour Euro 100 environ
par habitant compte-on dans la pratique d’éliminer la pauvreté dans la zone du
projet sur une période de 4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de
base nécessaires à une bonne qualité de vie; créer de façon durable plusieurs
milliers d’emplois (4000 environ) individuels et coopératifs; établir un
système de monnaie locale permettant l’échange sans limite des biens et
services produits localement; mettre à disposition des familles des
micro-crédits sans intérêts pour un montant total moyennement de Euro 1.500 par
famille sur chaque période de 10 ans
pour favoriser l’augmentation de leur productivité. Succès de ce premier
projet devrait porter à l’adoption des concepts pour une stratégie de politique
de développement au niveau national, et à des actions pilotes aussi dans
d’autres pays.
Préparation générale.
Formalités pour permis.
Personnel nécessaire: coordonnateur et secrétariat. Le consultant donne advis.
La coopération des autorités nationales et locales est nécessaire. Aucun
problème spécifique n’est prévu.
Achat terrain et bureaux
permanents, au nom de
Préparation
et rédaction des spécifications détaillées du projet. Personnel :
coordonnateur; consultant, secrétariat. Les travaux comprennent la définition
générale des futurs groupements pour les commissions réservoir, des locations
les plus probables des forages, ainsi que des aspects administratifs importants
tels les règles à adopter pour l’écriture «correcte » des noms, des personnes
et des lieux.
Construction
de la salle des ateliers et des services hygiéniques et en eau potable y
associés. L’apport des populations prévu est de 38400 heures travail.
Construction d’un forage. Équipage du forage de pompes et panneaux solaires.
Constructions toilettes à compostage à sec provisoires. Jardin de recyclage des
déchets. Mise en place des postes de travail du Coordonnateur du projet et du
Consultant (exécution du coordonnateur et son secrétariat). Terminées les
activités des ateliers, la salle des ateliers deviendra le dépôt central
permanent du projet.
Clubs Hygiène.
Activité
de formation 220 clubs de santé. Acquisition et mise à disposition de matériel
pour les clubs de santé. Formation des animatrices des clubs de santé.
Il
s’agit de la phase la plus critique du projet entier. Au
cas où les travaux ne réussissent pas, doit-on refaire l’atelier jusqu’ à ce
que les activités des clubs ne soient opérationnelles. Le succès de l’atelier
ne se réfère pas tellement à l’éducation à l’hygiène comme telle, mais à
l’organisation pratique en groupes des femmes, qu’elles puissent jouer le rôle
important leur réservé dans la formation et le fonctionnement des structures
sociales, financières et productives prévues.
Exécution
à travers d’un atelier Moraisien. 220 participants environs sur 3 mois.
Nomination participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que
les femmes nommées puissent participer aux ateliers.
Exécution
travaux : coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers +
spécialiste cours d'hygiène.
Les
contributions des populations locales à la formation des Clubs d’Hygiène
montent à 120.000 heures travail. Coopération préférée des autorités de la
santé publique, dont 15 représentants qualifiés environ contribueront par la
suite avec un service d’apport qualifié aux activités des clubs.
Les structures que les
ateliers devraient sortir:
-Une structure de
coordination du système; avec le coordonnateur du projet, au niveau des trois
cantons intéressés; avec le Ministère de
-Une structure du
matériel; discussion avec des membres potentiels des groupes; définition du
contenu des cours selon les exigences locales ; adaptation du matériel
selon les us et cultures locales (illustrations, langue etc.) utilisant les
styles artistiques de la zone de Yoto; préparation effective du matériel des
cours; distribution du matériel.
-Une structure de la
méthode ; comment se servir du matériel; le rôle des animatrices du Ministère;
le rôle des responsables des communautés; exercices pratiques; comment
convoquer et guider les leçons individuelles ; la suite du travail des
groupes après la conclusion des cours.
-Une structure de la
communication. ;
-Une structure au niveau
de chaque commission réservoir ;le paiement de la responsable locale ; les
rapports entre la responsable locale et la (future) Commission
Réservoir ; les rapports entre la
responsable locale et l'animatrice du Ministère responsable de sa zone ;
discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission
Réservoir ; l’enregistrement des participants aux cours ;
l'organisation pratique des leçons et des réunions.
Transport participants. Problème
logistique le plus important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus,
à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de
la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Rédaction matériaux des
cours de la part des femmes participantes ; préparation matériaux des
cours par les femmes participantes. Nomination des participants au niveau des
villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer
aux ateliers. On prévoit cas échéant aussi la formation d’une crèche de la part
des femmes participantes mêmes.
Cours
aux écoles d’éducation à l’hygiène.
Organisation de OW à durée de
trois mois environs. Contribution de la part des populations : 24.000
heures travail.
Réduction, production, et mise
en place du matériel des cours d’hygiène aux écoles.
La
coopération des autorités santé publique est préférée, dont 15 représentants
qualifiés environ contribueront par la suite avec un service qualifié en
support des professeurs.
La
coopération des autorités de l’éducation publique. On prévoit la participation
d’une représentation nombreuse (200-250) des enseignants. Les participants
doivent décider sur le contenu du cours à chaque niveau d’enseignement et selon
l’age des étudiants. On peut prévoir comme même des efforts dès le début des
cours au fin de couvrir les problèmes liés à HIV/AIDS et aux mesures possibles
de contrôle de la croissance démographique. Structures et sociales locales .
Les commissions réservoir.
Les
commissions réservoir constituent le cœur battant des structures prévues.
On
tiendra un workshop Moraisien. Structuration de OW :
Structures
sociales locales (formation de commissions de gestion des structures à trois
niveaux, soit 220 commissions réservoir, 46 commissions forage; une
organisation centrale.). Participation : 300 personnes (principalement femmes)
qui auront indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire
partie des commissions réservoir pour l'administration locale des structures.
Les candidates sont indiquées par les Clubs de
Santé qui seront déjà en fonctionne, éventuellement en collaboration
avec les comités villageois de développement, s’il y en a.
Définition
de la forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits;
organisation , coordination, communication.
Complété
l’atelier les femmes participantes organisent, avec la pleine participation des
membres (femmes) des clubs d’hygiène, l’élection des membres des commissions
réservoir, qui à leur tour choisissent les commissions forage qui choisissent à
leur fois la direction centrale. Personnel : coordonnateur+ secrétariat+
consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 724.000 heures
travail sur les premières deux années d’exécution du projet. Suite aux ateliers
de formation, ces activités sont organisées par les populations elle-mêmes.
Transport
participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de
deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public
dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Une
fois en place les structures locales, peut-on procéder à la formation des
structures financières locales prévues, car la plupart des activités pour le
projet est couverte des nouvelles structures.
Structures
SEL-LETS (monnaies locales)
Atelier
SEL-LETS. Participation :150 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire
l'enregistrement des transactions. 220 personnes (hommes et femmes) qui auront
indiqué leur intérêt à faire d'animation au niveau des commissions réservoir.
Durée de l’atelier: six semaines environ.
Les
structures que l’atelier devrait sortir comprennent:
-la définition de la
forme sociale -une structure pour l’enregistrement des transactions.
-les (bureaux) du
travail -adaptation des ambiances contre éléments et poussières.
-mesures de sécurité et
information.
-l'achat d’ordinateur,
d’imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, de walkie talkie et
accessoires branchement. électrique éventuellement à panneaux PV.
-la distribution des
structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches.
-la préparation des chèques
(ou autres documents d'échange)
-la publication des
services disponibles-les rapports avec les usagers
-les réunions
d’informations au niveau des commissions réservoir
-la présentation du
coordonnateur local
-l'enregistrement des
membres
-la distribution des
chèques (ou autres documents d'échange)
-le commencement des
transactions -une structure de la communication
-une structure de la
conservation des évidences soient écrites soient digitalisées des transactions.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y
contribuent 576.000 heures travail sur les premières deux années d’exécution du
projet.
L’organisation et la
construction des bureaux d’enregistrement des transactions est à la charge des
commissions forage qui en deviennent les propriétaires. L’achat des ordinateurs
et équipements est à la charge des fonds formels du projet.
Transport participants.
Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à
céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la
structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Suite aux ateliers de
formation, toute le activités d’administration des systèmes financières locales
sont organisées par les populations.
La gestion des
structures financières locales est sujette à la coopération des autorités
fiscales. Un accord doit être établi pour ce qui concerne la taxation des
activités ayant lieu dans le cadre de la structure économique locale mise en
place. On prévoit un moratorium de quelques années (au moins 10 ans) suivi par
l’application de quelques règles simples dont quelques indications sont
fournies dans la documentation détaillée sur le projet. Les transactions
peuvent avoir lieu n’importe où. Au niveau de chaque commission réservoir
a-t-on un assistant délégué pour aider les habitants qui ne peuvent pas lire
et/ou écrire. Facilités du même genre sont créées pour les marchés et les lieux
commerciaux avec un taux élevé de transactions. Un système collatéral à vouchers
sera introduit à couverture des toutes petites transactions fréquentes.
Mise en place de OW- Système
Micro-crédits sans intérêts.
Pour
l’atelier a-t-on besoin de 220 personnes qui auront indiqué leur intérêt à
faire les animateurs de crédit, indiquées par les commissions réservoir.
L’atelier
durera 4 semaines environ.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations
contribuent 236.000 heures de travail. Les ordinateurs et équipements sont à la
charge du fonds en monnaie formelle du projet. Le demandeur dispose lui-même de
spécialistes en micro-crédits.
Transport
participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de
deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public
dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Les structures que
l'atelier devrait sortir comprennent:
Le
Fonds Coopératif de Développement Local
-définition de la forme
sociale, les aspects physiques tels terrain, bureau, sécurité, communications
-Les aspects financiers
(Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds doit être
distribuées à chaque niveau ;
-Financements à intérêt
général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus
importantes, œuvres publiques)
-Financements à intérêt
à moyen niveau (niveau de commission puits) - Financements à intérêt plus local
(niveau de commission réservoir)
L'organisation
des travaux
-Structure centrale
-Structure décentralisée
- Préparation des
animateurs
-Réunions au niveau des
commissions réservoir
-Coordination
Financements pour projets spécifiques.
Rapports avec les
bailleurs de fonds.
Une structure de la
communication.
On ne prévoit aucun
problème spécifique formel avec l’introduction du système des micro-crédits
dont la gestion est entièrement dans les mains des structures autogérées du
projet.
Structures productives.
OW- Unités de production
articles en composites de gypse (deux).
En principe s’agit-t-il d’unités
de production 100% écologiques, à contenu élevé de main d’œuvre locale, à zéro
énergie, avec 100% de valeur ajoutée locale.
Localisation gisements et
contrôles de qualité. Formation coopératives productives et exploitation dépôt
gypse Exploitation gisement gypse
Construction et équipement
usines articles en composites de gypse( 2 usines). Formes et moules /design
pour les produits des 2 usines.
Instruction préparation
moules et formes.
Formation responsables
de la gestion coopérative.
Construction physique
des unités de production.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers + spécialiste
composites de gypse. Contribution populations 124.000 heures travail.
Concessions et
exploitation gisements.
Vérification milieu.
Les quantités de
matériaux en anhydrite et gypse nécessaires à l’exécution du projet sont très
petites, de l’ordre de quelques centaines de tonnes par an.
On ne prévoit aucun
problème pour ce qui concerne les gisements et leur exploitation. Les
concessions et les droits d’exploitation sont mis au nom des habitants du
village ou des commissions réservoirs ou le gisement se trouve. Ils choisissent
ce qu’ils veulent faire de la zone de la minière et comment. En particulier, on
ne prévoit pas de nécessité à ce que des habitants doivent abandonner leurs
habitations à cause des activités d’extraction.
Liées à
l’exploitation des gisements sont les éventuelles limitations à la
dispersion dans l’environnement de la poudre fine autour des minières et
des unités de production, aussi que la nécessité de porter des moyens de
sécurité (masques et lunettes) à l’intérieur des unités de production.
Soit
l’exploitation des minières que la production des articles en composites de
gypse sont des activités de nature coopératives, les toutes premières
considérations sont la défense de la population locale et du milieu. On prendra
toute action nécessaire à ce qu’ils sont protégés.
L’atelier Moraisien
durera quatre semaines environs.
Y participeront 120
personnes (hommes et femmes)qui auront indiqué leur intérêt pendant des
réunions au niveau des commissions réservoir à y participer.
Les structures que les
ateliers devraient sortir comprennent:
Définition de la forme
sociale;
une structure de
fourniture des matériaux;
recherches géologiques,
identification des gisements de anhydrite, obtenir les permis nécessaires ;
préparatifs pour son
exploitation ;
logistiques et transport
;
rapports avec les
usines.
Une définition des articles
à fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers améliorés, foyers solaires etc.)
-contacts avec les
autres unités de production
-contacts avec les
ménages
-définition des
exigences : articles et caractéristiques techniques
-définition des
exigences: dessin, capacité de production
-définition du procédé
nécessaire
-préparation des moules
-essais
-décision sur les
priorités à accorder aux différents articles
Une structure pour
l'usine;
-Définition de la forme
sociale;
-une structure de
fourniture des matériaux
-Définition du terrain
et des structures nécessaires
-Dessin de l'usine
-Mise en œuvre de
l'usine
-Acquisition des
équipements nécessaires
-Une structure pour la
production
-L'organisation de la
production
-L'organisation
commerciale
-Une structure pour
l'installation
-Rapport
usine-installateurs
-La formation des
installateurs
-La mise en œuvre des
installations
-Le placement des
puits/forages
-La suite après vente
-Une structure de la
communication.
Structures en eau potable.
OW- Structures eau potable.
Établissement des structures eau potable.
46 Forages diamètre. 8" (les éventuels puits sont faits localement en
monnaie SEL-LETS).
46 Points de lavage (en monnaie SEL-LETS).
46 Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS).
Installation de 220 pompes solaires.
Construction de 220 supports panneaux.
Installation de panneaux solaires (220*300 W
(environ)= 67 kW environ).
Installation de136 pompes manuelles “ back-up”, soit 45 groupes triples et
quelques pompes à une seule unité.
Achat des câbles, tuyaux pour pompes/puits.
Fourniture des tuyaux puits aux réservoirs (200km).
Pose des 200000 mètres tuyaux (en monnaie SEL-LETS).
Construction de 220 Réservoirs eau.
Construction de 220 Bases réservoirs.
Supervision de l'installation et formation des artisans pour entretien.
Constitution des magasins de pièces détachées.
Équipement de contrôle de la qualité de l'eau.
Commencement structures récolte
eau pluviale au niveau des ménages.
Acteurs : coordonnateur
+ secrétariat + consultant+ spécialiste ateliers + société forages.
Les populations
participent avec 392.400 heures travail.
Les unités de production
locales d’articles en composites de gypse s’occupent de la production pour
réservoirs, margelles; aires lavage, supports panneaux etc.
Formation coopérative
d'installation et entretien.
Structure pour la
gestion et vérification des statistiques, monitorage continu activités.
Une partie importante
des investissements en compte capital formel est effectuée pour les structures
en eau potable, car les matériaux et quelques services ne sont pas disponibles
localement.
On tiendra un atelier
organisationnel selon les principes de Clodomir
Santos de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau
potable.
Participation 150
personnes qui auraient indiqué leur intérêt à l’exécution de travaux de pose
tuyaux et les autres œuvres civiles telles la construction de margelles et
aires de lavage ;30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation
et à l'entretien des structures.
Les structures que
l'atelier devrait sortir comprennent:
Une structure de
coordination;
une analyse des
exigences;
recherches
hydro-géologiques;
préparation des cartes
géographiques on – sites
puits/forages sites réservoirs
tracés de profil
design canaux des tuyaux
spécifications pour
bases travail/dépôts; forages/puits; pompes solaires; pompes manuelles;
margelles pompes manuelles, aires de lavage, panneaux solaires, supports des
panneaux, alentours forages/puits, pose des tuyaux, installations des
réservoirs,
instructions pour
commissions puits; instructions pour commissions réservoir
permis et autorisations
des autorités locales;
ministère du
développement rurale;
placement forages et
réservoirs les œuvres civiles;
base stockage
équipements et matériaux;
formation d'équipes;
planification des œuvres à réaliser;
logistiques;
équipements et
matériaux ;
offres d’appel pour
forages; pour pompes, panneaux solaires, équipements l'installation des
structures l'entretien; la formation de la structure d'entretien;
les rapports avec les
fournisseurs;
importation et gestion
des pièces détachées;
planification et
entretien; kits d'entretien;
système monitorage;
système statistique.
Structures
de éco-sanitaires et de recyclage intégré.
Établissement réseau recyclage.
Établissement
réseau de récolte du compostage.
Structures de production
locale.
Coordonnateur+secrétariat+consultant+spécialiste
ateliers.
Contribution populations
576.000 heures travail.
Unités locales de
production produisent réservoirs, toilettes.
Initiatives
individuelles et coopératives de recyclage.
On dépend des autorités
locales et nationales (Ministère Santé publique) pour :concessions dépôts ;
cérification milieu.
Participation à
l’atelier Moraisien : 80 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y
participer.
L’atelier devrait durer
4 semaines et sortir :
-Définition de la forme
sociale
-Statuts ; Règlement;
-Structures
professionnelles et administratives.
-Financement et
paiements et relations avec le système Micro-crédit ;
-Rapport avec les
monnaies locales non formelles ;
-Analyse des besoins.,
Une structure pour les
centres de recyclage ;
-Définition du terrain
et des structures nécessaires ;
-Formalités, permis ;
-Dessin des centres ;
-Mis en œuvre des
centres ;
-Acquisition des
équipements nécessaires.
Une structure pour la
récolte ou disposition sanitaire ;
des urines, de l'excréta
composté,
des eaux usées. des
autres ordures organiques ;
des solides non organiques
;
restes industrielles
spéciales ;
déchets biomédicaux des
cliniques et des hôpitaux
Qui fera quoi?
Définition des zones
individuelles
Définition des
spécialisations.
Une structure
commerciale :
Définition des tarifs
applicables selon les différents matériaux ;
Distribution urine et
excréta compostés ;
Recyclage direct de
certains matériaux ;
Contacts pour
l'exportation des matériaux non utilisables localement ;
Une structure de
monitorage : conditions sanitaires ; conditions écologiques ; conditions de
sécurité. Une structure de la communication
Structures pour l'autonomie
énergétique.
Production foyers améliorés.
OW- Système bio-masse.
Production mini-briquettes (46 unités)Production agricole pour mini-briquettes
Rapports activités. Monitorage continu activités et statistiques. Contrôle
physique des installations.
Personnel :
coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers.
Contribution des
populations 228.800 heures travail
Concessions placement
usines. Participation atelier de durée 4 semaines :50 personnes qui auraient
manifesté l’intérêt de donner une indication à la production des
mini-briquettes ; 50 responsables des centres de recyclage ; 300 personnes qui
auront marqué leur intérêt à participer à la production de bio-masse pour les
mini-briquettes.
Les structures que
l’atelier devrait sortir comprennent:
Une structure de
coordination
Définition de la forme
sociale ;
Statuts ;
Règlement ;
Structures
professionnelles et administratives ;
Financement et paiements
;
Rapport avec les
monnaies locales non formelles ;
Une analyse des
exigences ;
analyse détaillée des
systèmes actuels ;
demande dans la zone du
projet ;
éventuelle demande à
l'extérieur de la zone du projet.
analyse des ressources
en bio-masse disponibles,
définition des recettes
(mélanges) socialement acceptables.
Création des structures
physiques de production des briquettes.
Logistique : Apport et
stockage matériaux ; Distribution mini-briquettes. Organisation de production
de biomasse Aspects financiers Disponibilité de micro-crédits pour cultivateurs
(agriculture et élevage) ;
Disponibilité
micro-crédits fabricants des briquettes ;
Prix de distribution des
briquettes selon les différents mélanges.
Structures
de purification d'eau.
36 Installations de
purification d'eau pour cliniques et écoles.
But : redoublement
sécurité fourniture en eau aux enfants et malades.
Personnel :
coordonnateur+secrétariat+consultant ;
Contribution populations
2.800 heures travail.
Formation structures
récolte et analyse qualité d'eau.
Achat équipements.
Installation par
coopérative installation et entretien eau.
Monitorage continu
activités et statistiques
Structures sociales d'éclairage
pour les études.
220 systèmes éclairage PV pour
les études.
Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque salles d’étude. Achat systèmes
d'éclairage photovoltaïque écoles Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque
cliniques Achat de télévision PV pour les études.
Éclairage PV pour les 28 écoles.
Éclairage PV pour les 8 cases santé dans la zone du projet.
Réfrigération PV aux cliniques.
Construction 220 salles études. Formation installateurs et système entretien
(Coopérative installation et entretien eau)
Personnel : coordonnateur
+ secrétariat + consultant. Contribution des populations à la construction des
salles d'étude : 99.200 heures travail. Accord Ministères Santé Publique et
Education pour les installations.
Parmi les activités à planifier
dans le cadre de la fourniture en eau potable et de l’assainissement se
trouveront la mise en place :
des structures locales pour la
gestion des services
du système pour l'éducation à l'hygiène.
des commissions réservoir, gestion structures en eau
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS qui rendent possible la pleine
participation des populations locales
du Fonds Coopératif de Développement et la gestion des micro-crédits qui
permettent les activités productives des populations pour le projet
des unités de production des articles en composite de gypse pour la production
de la plupart des articles nécessaires au projet.
l’installation et l'entretien des systèmes de fourniture en eau.
l’installation et l'entretien des systèmes d'assainissement.
l'introduction des systèmes des foyers à rendement élevé, pour l'hygiène aux
maisons et la santé des femmes et des enfants - élimination des risques de la
fumée des systèmes de production de combustible (biomasse) pour les foyers
recyclage ordures organiques-assainissement.
du système de récolte et recyclage des ordures non-organiques- santé des
habitants; protection de l'environnement.
des systèmes de récolte des eaux pluviales pour la fourniture en eau à
utilisation personnelle;
des oeuvres de drainage, pour l 'élimination des insectes et maladies portées
par l'eau, à faveur de la santé des populations.
des œuvres qui facilitent l'accès des femmes et des enfants à l'instruction
publique et en particulier aux cours d'éducation à l' hygiène prévus.
Le
projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants,
un environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans
but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la
compétition économique puissent fleurir. Il mobilise 10% environs de la
population adulte et influence de façon puissante le développement économique
du restant 90% de la population. Toutes les structures sociales et économiques
et les services mis en place sont créées, gérées et maintenues par les
populations, qui en sont en même temps les propriétaires, de façon durable et
sans qu’il y ait besoin d’aucune subvention publique suite à leur formation.
Ces structures locales économiques et de gestion autogérées sont mises en place
au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du
sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de
ces ateliers est critique.
Les
principes de développement intégré et durable appliqués ici pour la première
fois prévoient une séquence prédéterminée d’activités qui offre une garantie
optimale aux bailleurs de fonds pour ce qui concerne l’utilisation de leurs
fonds. Jusqu´au moment où les structures sociales et administratives de chaque
service ne soient en fonction, ne fait-on pas l’installation des structures
physiques achetées avec les fonds en monnaie formelle mis à la disposition du
projet.
On
commence avec la formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène
(plate-forme pour la participation des femmes), des commissions réservoir ou de
développement local, des commissions forage (structure au niveau
intermédiaire), et une structure de direction autogérée au niveau du projet. On
poursuit avec la formation des structures financières, soient les systèmes de
monnaies locales SEL-LETS, soit la structure pour les micro-crédits
autofinancés sans intérêts. Enfin organise-t-on la formation des structures
productives pour la fabrication, dans le cadre des structures financières
créées, de beaucoup des produits dont on a besoin pour les services de base
comme celui de l’alimentation en eau potable et celui de l’assainissement.
On
établit d’abord 220 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles
(200-300 personnes). Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de
s’organiser et de participer en bloc aux réunions à faveur du développement
local et de participer en plein droit aux structures mises en place.
Cette
phase est la plus critique. Sans la participation
qualifiée des femmes aux structures et aux décisions, le projet ne pourrait pas
réaliser ses buts. Cas échéant, faut-on répéter l’atelier au fin d’assurer la formation
effective des 220 Clubs de Santé.
Une
fois que les Clubs de Hygiène sont en opération, établit-on 220 commissions
réservoir autrement nommées commissions locales de développement. Elles sont
basées sur les mêmes groupes de 40 familles (200-300 personnes). Les
commissions réservoir comptent de 3 à 5 personnes, dont toutes, ou bien la
plupart, sont femmes. Elles constituent le cœur du projet. Les commissions
réservoir nomment à leur tour 46 commissions forage. Les commissions forage
nomment une commission centrale à 46 membres, qui choisit et contrôle une
petite force de direction centrale.
Établies
les commissions de réservoir et de forage et la direction centrale, peut-on
procéder à la formation des systèmes monétaires locaux qui donnent aux populations
les moyens pour effectuer le transfert de tous les biens et les services
produits et consumés à l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art
devient d’identifier et d’utiliser des technologies qui permettent la
production dans la zone du projet de la plupart des biens et des services
nécessaires au développement local avec 100% de valeur ajoutée locale. Tels
biens et services peuvent être produits, installés, entretenus, et payés dans
le cadre des systèmes monétaires locaux mis en place, sans avoir besoin de
monnaie formelle. Un exemple dont au projet Makalondi est la possibilité de la
production, l’installation, la gestion, et l‘entretien du système complet
d’assainissement à compostage sec (éco-sanitaire) prévu sans avoir besoin d’un
centime de monnaie formelle. Les frais de gestion des systèmes monétaires
locaux sont couverts dans le cadre des systèmes mêmes.
Une
fois que les systèmes monétaires locaux sont en place, peut-on faire une
distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre des systèmes
monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce
qui concerne les services urgents de base tels la fourniture en eau potable,
fait-on recours aux fonds fournis des bailleurs de fonds pour le financement
des biens et services qui doivent être «importés » et payés en monnaie formelle
(Euro). À couverture des autres initiatives établit-on des structures de
micro-crédit sans intérêts. Ces structures recyclent sans intérêts les
contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne pendant les premiers
4 ans, de suite Euro 0,75 par personne) versées par les habitants dans leur
propre Fonds Coopérative de Développement Local. On génère des crédits sans
intérêts nécessaires à l’achat des biens destinés à l’augmentation de la
productivité locale et qui ne peuvent pas être produits localement. Les frais
de gestion des structures de micro-crédit sont couverts par les systèmes
monétaires locaux. Le Fonds Cooperatif de Développement Local fonctionnera
utilisant des fonds fournis par les populations. Le Fonds est le leur. Elles en
sont les propriétaires. Elles seront responsables de sa gestion, avec l’apport
au début du projet.
Une
fois en place les systèmes de micro-crédit et des monnaies locales, peut-on
procéder à la formation des unités de production, et notamment des usines pour
la production d’articles à base de composites d’anhydrite, tels par exemple des
produits nécessaires aux structures de fourniture en eau potable tels les
réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur capacité de
production leur permettra, commenceront-elles la fabrication des systèmes
sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement
élevé, des éléments de construction etc. Puisque des dépôts d’anhydrite se
trouvent dans la zone du projet, la production a lieu sans qu’on ait besoin de
monnaie formelle.
4 b) Rapport du projet avec des
activités antérieures.
Il n’y a pas d’action
antérieure au cas du projet Vivons Makalondi.
4 c) Procédures de contrôle
interne et d’évaluation.
Les
concepts de développement intégré appliqués pour la première fois dans ce
projet sont différents de ceux traditionnellement adoptés. Ce sont les
populations mêmes qui sont responsables de la plupart de l’exécution des
activités. Elles sont préparées pour leurs tâches au cours des ateliers
Moraisiens. Le travail a lieu dans le cadre des structures sociales et
financières locales établies par le projet. Le coordonnateur, seul responsable
de l’exécution des activités, et ses consultants donnent leur support et advis
aux populations. Les travaux et services des habitants exécuteurs sont
effectivement payés des populations dans le cadre des systèmes de monnaie
locale établis. Chaque transaction est dûment
enregistrée. Un taux de conversion de Euro 3 par journée de travail de
huit heures à été appliqué pour déterminer le montant exprimé en monnaie
formelle (Euro) du co-financement des populations au projet.
Une
part des tâches des structures opérationnelles mises en place aux trois niveaux
du projet (niveau réservoir, niveau forage, et centre administratif) est de
faire des rapports sur leurs réunions et activités. Ces rapports sont mis à la
disposition du coordonnateur, et, naturellement de
Les
rôles du demandeur et du coordonnateur sont très spécifiques.
La
plupart des services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le
projet est physiquement quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la
disposition de tous les habitants sans exclusion, les vérifications sont
faciles à réaliser. Les structures sont concentrées sur un territoire bien
délimité. En particulier, les structures en eau potable et pour
l’assainissement sont physiquement présentes suivant un patron systématique et
connu.
Pour
les Clubs d’hygiène, lit-on d’abord les rapports de l’atelier.
Pour
les Commissions Réservoir, cœur battant du projet, l’ONG Naabi-Aba dispose des
rapports sur l’atelier. Elle assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite,
reçoit-elle des rapports sur les activités des Commissions. Elle assiste
pendant chaque période de trois mois aux travaux de quelques commissions choisies
au hasard. Elle dispose des statistiques sur les activités des commissions.
Elle inspecte les structures physiques administrées des commissions et s’assure
de leur fonctionnement. Elle est libre de faire des enquêtes entre les
populations. Idem aux cas des commissions forage.
En
particulier, pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable saine,
inspecte-elle l’exécution physique des travaux selon le programme établi, à
partir des forages et leur équipement, les installations photovoltaïques, la présence
des gardiens ; les travaux d’installation des tuyaux de refoulement. Elle
s’informe sur le progrès réalisé de la construction des unités pour la
production des réservoirs, leurs supports et les supports des panneaux, et des
dessins et de la préparation des moules pour leur fabrication. Par la suite
vérifie-t-elle leur mise en production et leur installation. Elle vérifie la
distance des emplacements des réservoirs aux habitations servies. Par la suite,
vérifie-t-elle activement la fourniture réelle d’eau potable aux ménages, et
les activités de contrôle sur sa qualité.
En ce
qui concerne les structures pour l’assainissement, inspecte-elle l’exécution
physique des travaux de construction des unités de production prévues, et de
l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite, s’informe-t-elle sur le
progrès réalisé avec le dessin et préparation des moules pour le structures et la fabrication des systèmes
et leur installation. Elle disposera de statistiques sur l’installation et le
fonctionnement des systèmes. Elle s’informera de leur fonctionnement auprès des
ménages choisies au hasard. Elle peut organiser des enquêtes parmi les
populations.
Pour ce
qui concerne le fonctionnement des structures financières locales, réalisera
Les
services de recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur
la propreté de l’environnement; des enquêtes auprès des utilisateurs ; des
visites aux centres de recyclage etc.
Pour l’introduction
des foyers à rendement élevé, la production des mini-briquettes pour les
foyers, et l’élimination de la fumée a l’intérieur et autour des ménages
s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les
maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production
des mini-briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement
la présence de bio-masse dans les champs.
4. d) Niveau d’implication et
d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et
de partenaires ou autres) dans le projet.
La structure de la
participation est :
Exécution : populations locales
avec le support du coordonnateur du projet assisté d’une petite équipe de
spécialistes pendant une période spécifique des activités.
Vérification structurelle permanente de l’exécution : ONG Naabi-Aba qui agit en vête de parlement.
Conseil indépendent de révision continue des comptes qui contrôle les activités
ONG Naabi-Aba et du projet.
Audit final indépendant.
4.e)Justification du rôle de
chaque partenaire.
Pas applicable.
Le projet mobilise et donne
emplois permanents au 10% environ de la population cible.
À titre d’exemple voici
quelques emplois permanents (les chiffres sont indicatifs):
200
animatrices Clubs d’hygiène ; 1000 membres Commissions Réservoir ; 200 membres
commissions forage ;10 membres direction centrale ; 100 personnes
enregistrement transactions en monnaies locales ; 200 assistants locaux
transactions ; 200 responsables recyclage local ;100 responsables recyclage
niveau forage ; 200 gardiens structures ; 400 agriculteurs bio-masse pour briquettes
; 100 fabricants mini-briquettes ;100 fabricants réservoirs, foyers, systèmes
assainissement ; 50 installateurs ; 20 responsables entretien structures ; 10
contrôle qualité d’eau.
Les suivants apports de la part
de professionnels sont prévus :
Audit
final indépendant. Contrôle les activités du conseil de révision des comptes.
Conseil
indépendant de révision des comptes. Formation à réaliser. Formation
indicative : un ancien directeur du cour des comptes (par exemple)
(président) ; le réviseur des comptes de
Le conseil peut avoir pouvoirs
d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.
Coordonnateur ; seul
responsable «le gouvernement » de l’exécution pratique du projet. Il répond à
Consultant général :
responsable devant le coordonnateur de la réalisation des principes nouveaux de
développement intégré introduits avec ce projet
Spécialiste: Ateliers de
capacitation selon les principes du sociologue Brésilien Santos de Morais. (Au
cas de disponibilité selon le programme du projet)
Spécialiste: Cours de éducation
à l’hygiène
Spécialiste: Procédés exploitation
gisements gypse ; travail en composites gypse ; formes et moules pour produits
en gypse ; dessin et construction unités de production articles en gypse
La
durée de l’action sera de 24 mois.
Plan d’action en detail, mois par mois.
(a) la situation des groupes cibles et des
bénéficiaires finaux.
Un système complet d'assainissement approprié sera
installé dans toutes les 10.000 ménages.
On augmentera la valeur ajoutée locale à travers le
recyclage des ordures solides.
(c) La situation AVEC L’ACTION par rapport à la
situation SANS L’ACTION.
Les suivantes structures sociales seront en place :
Les suivantes structures financières seront en place
:
Les suivantes structures productives seront en place
:
Structures pour 100 écoles de
base ; 46 écoles de deuxième niveau
Structures pour 46 points
distribution médicines; 220 points infermiers ; 46 ambulances bicyclettes
Structures pour 46 meuniers
Une station radio locale.
(d) Décrivez le plan de suivi détaillé que le projet
entend établir pour surveiller les indicateurs.
Associé : ONG Bakens Verzet, Pays Bas, qui a mettera
à disposition l’auteur du Modèle de Développement sur la base duquel le projet
a été rédigé à agir comme Consultant Général au Coordonnateur. Bakens Verzet
sera aussi responsable de la recherche d’un expert en composites de gypse.
Associé : ONG Africa AHEAD, auteur du course
d’éducation à l’hygiène utilisée.
Associés Nigériens: (informations à fornir)
Forages et services alimentation en eau :
(informations à fornir)
Génie rural et civil : (informations à fornir)
Élevage : (informations à fornir)
Formation agricole : (informations à fornir)
Techniques de communication radio : (informations
à fornir)
Formation, gestion projets, experts comptabilité : (informations à fornir)
(h)Justification du rôle de chaque partenaire.
Les suivants apports de la part de professionnels
sont prévus :
File suivant:
05.11 Étude Initiale
Environnementale..
File précédent:
05.04 Le résumé à
quatre pages du projet.
Retour:
Programme principal du projet Makalondi.
Retour:
Liste de projets rédiges aux termes du Modèle.