Directeur
T.E.(Terry) Manning,
Schoener 50,
1771 ED Wieringerwerf
Pays Bas
Tél. 0031-227-604128
Website : http://www.flowman.nl
E-mail (nomàfindeligne)
@xs4all.nl : bakensverzet
«L’argent n’est pas la clef
qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
Devise du projet
: “Faisons-le bien”
Préparé par l´ ONG
Naabi-Aba, Makalondi, Niger
(B.P.10.651 Niamey)
Tél/fax.(227) 94955362 et (227) 96134089
E-mail: ong.naabiaba@yahoo.fr
pour accompagner le formulaire de demande de
subvention dont à ...............
Référence:
.................................................
En
collaboration avec M.Victor Onadja, .................
et T.E.Manning, Consultant ONG Stichting Bakens Verzet, PAYS-BAS
Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une
licence
Creative Commons
Attribution-Noncommercial-Share Alike 3.0 Licence.
Édition 03: 04 Avril, 2009
Le
Niger a gagné l’indépendance de
total: 1.267
million sq km
terre: 1,266,700 sq km
eau: 300 sq km
Langue officielle :
Français
Capitale : Niamey
Superficie : 1 267 000 km²
Monnaie : Franc CFA (XOF)
Pays sans contact avec la
mer. L’un des pays les plus chauds au monde, dont 80% (la partie nord) est
désert, et 20% (la partie sud) est savane.
Groupes éthniques :
Haoussa 55.4%, Djerma Sonrai 21%, Touareg 9.3%, Peuhl 8.5%, Kanouri Manga 4.7%,
other 1.2% (2001 census)
Réligions: Muslim 80%,
autres (croyances indigènes, chrétiens) 20%
Pays divisé en 7 régions
+ District Niamey : Agadez, Diffa,
Dosso, Maradi, Niamey*, Tahoua, Tillaberi, Zinder
Produit national lourd
(parité puissance d’achat) US$ 12.360.000.000 (estimée 2006)
Produit national lourd
(taux d’échange officiel) US$ 3.638.000.000 (estimée 2006)
Produit national lourd
par personne (parité puissance d’achat) US$ 1.000 (estimée 2006)
PNL par secteur (2001)
Agriculture 39%; industries 17%; services 44%
Occupations par secteur :
Agriculture 90%; industries 6%; services 4%
Taux alfabétisme
: (2005, estimée) 28,7% de la population agée 15 et dessus: hommes
42,9%; femmes 15,1%.
DOMAINES |
INDICATEURS |
VALEURS |
ÉCONOMIE |
P.N.B /habitant (2005)
(Corrigé de la parité de pouvoir d’achat) – (PNUD 2005) |
US$ 781 |
|
P.N.B. /habitants (Atlas 2002)
(Non corrigé de la parité de pouvoir d’achat) |
US$ 180 |
|
Croissance P.I.B. (2001) |
7,8% |
|
Incidence de Développement
Humain (UNDP 2005) |
0.374 (174 ème sur 177
pays classés en 2007-2008) |
|
Taux alphabetisation 1995-2005
(UNDP 2007-2008) Âgés 15 et dessus |
28,7% |
|
Population pauvre (vivant
< 1 US$ par jour) |
61,04% |
POPULATION |
Nombre d'habitants |
12 894 000 (estimée) : Dernier recensement
national (2001) 10.090.000 |
|
Population urbaine (d’àprès
définition en vigueur au Niger) |
18% |
|
Population rurale (d’àprès définition en vigueur au Niger) |
82% |
|
Population de 0 à 14 ans |
46.9% (male 3,083,871/female 2,969,201) |
|
Population 15 à-64
ans |
15-64 years:
50.6% (male 3,354,783/female 3,174,039) |
|
Population de plus de 65
ans |
2.4% (male 155,430/female 157,541) (2007 est.) |
|
Densité au km2 |
10,65 habitants par km2 |
|
Taux de croissance
annuelle de la population |
3,10% (milieu rural 2,95%;
milieu urbain 3,66%) |
|
Répartition hommes/femmes |
1.047 homme(s)/femmes (2007 est.) |
|
Espérance de vie
HommesFemmes à la naissance
(PNUD pour 2005) |
55.8 |
|
Médiane des âges |
total: 16.5 years |
|
Taux brut de natalité |
44,6% |
|
Taux de fertilité |
7,37 enfants par femme
(2007 – estimée) |
INDICATEURS DE SANTE |
Taux de mortalité |
12,3 %o |
|
Taux de mortalité
infantile |
116.83%o |
|
Taux de mortalité des
moins de 5 ans |
137%o |
|
Taux de mortalité
maternelle |
450 pour 100 000 |
|
Nombre de Médecins par
habitants |
|
|
Nombre d'Infirmiers par
habitants |
|
SIDA |
Nombre de séropositifs |
70 000 (2003) |
|
Séroprévalence chez la
population en générale |
1,2% (2003) |
MALADIES |
Diarrhée bactériale et
protozale |
|
|
Hépatite A |
|
|
Fièvre typhoïde |
|
|
Malaria |
|
|
Méningite méningococcale |
|
EAU ET ASSAINISSEMENT |
Population ayant accès à
l'eau potable |
|
|
Population ayant accès à
l'assainissement |
|
http://www.franceevasion.com/toutsavoir/pays-niger.htm
Géographie :
La situation
géographique du Niger fait de lui un carrefour d'échanges entre l'Afrique du Nord
et l'Afrique au Sud du Sahara. Situé en Afrique Occidentale entre les
parallèles 11°37 et 23°33 de latitude nord dune part, et les méridiens 16° de
longitude est et 0°10 de longitude ouest d'autre part, le Niger s'étend sur 1
267 000 km². Il est le plus vaste des pays de l'Afrique Occidentale et se
classe 6è à l'échelle continentale (après le Soudan,
l'Algérie, le Congo,
la Libye et le Tchad).
Limité par le Burkina Faso et le Mali à l'ouest, l'Algérie et
Géologie :
Deux bassins sédimentaires d’âge primaire et quaternaire couvrent la majeure
partie du Niger, le bassin occidental des Iulimeden et celui du Niger oriental.
Les formations de socle antécambrien recoupées par des roches éruptives plus
récentes n’affleurent que dans le Liptako (Ouest du Fleuve Niger), le massif de
l’Aïr, le Damagaram-Mounio (région de Zinder et de Gouré) et le Sud Maradi.
- le bassin des Iullimeden, dont l’histoire géologique est marquée par des
périodes de transgression marine et des épisodes continentaux, contient:
- les formations du primaire dont la sédimentation est essentiellement composée
de grès et d’argiles montrant des faciès marins, fluviatiles et deltaïques ;
- les formations du Continental Intercalaire datées des derniers dépôts du
primaire à la première transgression marine du Crétacé, constituées de grès et
grès argileux fluviatiles et lacustres du Permien, de grès du Trias-Jurassique
et d’argiles et grès du Crétacé inférieur ;
- les formations du Crétacé Supérieur-Éocène dont les
sédiments sont les argiles, des marnes et des calcaires argileux fossilifères ;
- les formations du Continental Terminal datées du Pliocène, formées de grès
fins à grossiers argileux et de niveaux oolithiques ferrugineux interstratifiés
;
- les formations du Quaternaire représentées par des alluvions dans les vallées
fossiles.
- le bassin du Niger oriental regroupe plusieurs bassins secondaires (Termit,
Tchad, Bilma, Djado-Mangéni) constitués de grès et de sables fins à grossiers
datés du primaire au quaternaire. Les formations du socle du Liptako sont
essentiellement constituées de séries volcano-sédimentaire plissées ;
métamorphisées, recoupées par des granites et des dépôts molassiques
appartenant au Birrimien. Les formations du socle du massif de l’Aïr, du
Damagaram-Mounio, du Sud Maradi, métamorphiques, sont recoupées par des
granites attribuées au Suggarien.
Relief :
Le Niger se présente comme une vaste pénéplaine ancienne, dont l'altitude
moyenne est de
le Niger méridional :
C'est une bande de
l'Aïr :
C'est un massif montagneux situé au nord-ouest du pays, étendu sur
le Ténéré :
Il constitue la plus grande partie du nord-est du pays. C'est une plaine
sableuse hyperaride qui se termine à l'est par la falaise du Kaouar et au nord
par les plateaux du Djado et du Mangueni. C'est, avec
Climat :
Situé dans une des régions les plus chaudes et les plus ensoleillées de la
terre, le Niger est doté d'un climat essentiellement désertique et extrêmement
sec.
On y distingue trois régimes climatiques : le régime aride saharien au nord, le
régime de transition sahelo-tropical de la région de l'Aïr et le régime
sahélien au sud.
Le climat est caractérisé par trois saisons : chaude (de mars à mai), pluvieuse
(de juin à septembre) et froide (d'octobre à février).
Hydrographie :
Le réseau hydrographique est pauvre du fait de l'aridité qui règne sur la
majeure partie du pays. Il comprend :
- le fleuve Niger, 3ème grand fleuve d'Afrique, long de
- les affluents : Tapoa, Mékrou, Sirba, Dargol, Gorouol, Goroubi, Diamangou,
etc…
- des lacs, cours d'eau et mares : lacs Tchad, Komadougou Yobé, mares de
Madarounfa, d'Abalak et Guidimouni, etc…
- d'importantes ressources en eau souterraine avec une véritable mais profonde
nappe souterraine dans le nord du pays.
Économie :
Le Niger est un
pays d'Afrique subsaharienne dont l’économie repose avant tout sur
l'agriculture, qui représente 40 % du PIB et mobilise 90 % de la population.
Le pays comprend une zone agro-pastorale au sud, suffisamment humide pour
permettre une culture de céréales (principalement du mil), et une zone
uniquement pastorale au nord. Le recours à l'irrigation est très limité (moins
de 2 % des surfaces cultivées), ce qui rend très aléatoire la production
agricole.
Ainsi, juillet
Par ailleurs, le Niger comprend d'importantes réserves d'uranium dans la région
d'Arlit, qui représentent 72 % des recettes liées à l'exportation.
Outre un producteur d'uranium, le Niger est devenu un pays pétrolier qui a
connu, de ce fait, en mars 2005, de fortes manifestations populaires. En effet,
le pétrole y est apparu moins comme un miracle que comme un facteur de
déstructuration d'une société en quête d'identité, du fait de la captation
d'une rente par un groupe limité.
Le Niger est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Démographie (Source : Livre
Bleu – Niger, Secrétaire International de l’Eau, Montréal Canada, Août 2004.)
Citation:
“Le dernier recensement au Niger a été réalisé en 2001 (et le précédent
en 1998). Ce recen-sement de 2001 est contesté dans son exactitude, et la
version définitive n’a pas encore été publiée. Le taux de croissance national
constaté sur la période 1988-2001 est d’environ 3,1%, l’un des plus élevés
d’Afrique de l’Ouest, avec des disparités importantes urbain/rural et d’une
région à l’autre. Ce taux semble avoir baissé par rapport à la précédente
période d’observation (1977-1988), où il était de 3,38%, mais rien n’indique que le taux ne doive si-gnificativement
diminuer dans les années à venir – le modèle macro-économique du CSLP est même
construit sur l’hypothèse d’un taux de croissance démographie de 3,3%, ce qui
conduirait à une population de 17 millions d’habitants en 2015. Pour les
besoins de ce rapport, nous avons préféré prendre une
hypothèse d’un taux de croissance se maintenant à 3,1% jusqu’en 2015, ce qui
donne en 2004 une population de 7,7 millions d’habitants.
Le Niger est un pays encore très rural, puisque d’après le recensement
de 2001 seulement 16,3% de la population est catégorisée comme « urbaine ». Ce dernier
chiffre est néanmoins sujet à discussion, car l’urbain au Niger relève d’une définition purement administrative – sont « urbains »
les chefs lieux de départements et d’arrondissement, ainsi que
En dehors de Niamey, qui au rythme actuel devrait franchir la barre du
million d’habitants en 2011, seuls deux centres dépassent les 100 000 habitants
(Maradi et Zinder). Le taux de croissance en milieu urbain (selon la définition
officielle) est passé entre les deux périodes
intercensales de 4,97 à 3,66%, mais les indices concordent pour indiquer que
Niamey conti-nue à croître à un rythme supérieur à 4%, comme la plupart des
capitales ouest-africaines. Le tableau ci-dessous résume notre analyse de la
situation démographique du Niger, avec projections de la population aux
horizons 2004 et 2015 (sans que cela soit validé par les données du
recensement, nous avons fait l’hypothèse d’une distribution du taux de
croissan-ce2
par catégorie qui conduit à un taux de croissance global de 3,1%) :
2 Cette hypothèse comporte un
inconvénient majeur : à cause de la croissance
démographique, les catégories ne sont pas « étanches » dans le temps et les
villages de moins de 2 000 habitants vont progressivement passer dans la
catégorie des 2 000-5 000 habitants, etc. Par exemple une ville de 4 000
habitants en 2001 changera de catégorie en 2008, une ville de 3 000 habitants
passera la barre en 2019, etc. Le modèle est cependant correct en première
approximation.
Niger
– Livre Bleu – Rapport final – 31 août 2004 Page 8 Secrétariat International de
l’Eau (SIE)
Quartiers
périphériques (informels). Sur ce plan, l’enjeu se situe clairement au niveau de
Niamey, principal pole d’urbanisation au Niger, loin devant les autres centres
urbains. Il est difficile d’avoir une bonne estimation de la population vivant
dans les quartiers périphériques informels, spontanés, non lotis et (en
général) non desservis en eau, ou alors indirectement (bornes-fontaines situées
à la limite du réseau, petits opérateurs du secteur informel).
Les études menées dans le cadre du PSE et l’étude de
faisabilité menée en 2000 par le groupement BCEOM – Hydroconseil – Ceh Sidi
pour le compte de l’AFD ont proposé le classement suivant pour les quartiers
populaires de Niamey :
• Les quartiers intérieurs : généralement anciens et
qui constituent le noyau urbain ;
• Les quartiers périphériques (ou
"limitrophes") : en général, ce sont de nouveaux quar-tiers qui
s'étendent en périphérie de l'agglomération, mais aussi parfois d'anciens
villa-ges isolés qui ont été rattrapés par la croissance urbaine
;
• Les quartiers ou villages "satellites" (ou isolés), il s’agit de villages sur le territoire
de
Le quartier de Foulan
Kouara, en quelque sorte emblématique des quartiers spontanés si-tués à la
périphérie de Niamey, était estimé en 2000 à plus de 20 000 habitants avec une
croissance démographique très forte. Les quartiers pré-sélectionnés en 2000
pour le projet AFD totalisaient déjà 35 000 habitants. Il est fort possible
(sans que l’on puisse pour l’instant avancer de
chiffre plus précis) que la population totale des quartiers spontanés dépasse
lar-gement les 100 000 habitants (à titre de comparaison, la population des
quartiers informels de Ouagadougou est estimée à plus de 300 000 habitants – à
ce sujet voir le rapport du Li-vre Bleu sur le Burkina Faso)
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02.02
Données sur la région du projet.
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Programme
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