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Edition 17 : 02 October, 2008

Version en français.

 

 

PROPOSALS FOR NATIONAL AND REGIONAL DEVELOPMENT PLANS IN ACCORDANCE WITH THE TERMS OF THE MODEL

 

NATIONAL PLAN FOR NIGER (IN FRENCH)

 

Version 01 : 01 Avril, 2008

 

 

1. Le cadre du projet

 

 

CADRE D’ACTION DU PROJET

Rédaction dans le cadre des buts du Millenniumn 2015 d’un plan de reconstitution durable du milieu par un développement intégré à bénéfice de tous les habitants de la République du Niger à travers l’introduction des systèmes économiques de monnaie locale et des micros- crédits sans intérêt pour la prévention et la protection de l’environnement; l’alimentation en eau potable et l’assainissement, l’ éducation à l’hygiène et la fourntiure d’autres structures sociales, productives et de service pour une meilleure qualité de vis pour tous.

TITRE DU PROJET

“PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ NIGER 2015”

 

 ORGANISMES DEMANDEURS

 

ONG Naabi-Aba, Makalondi, ONG Bakens Verzet, Pays Bas, Université Niamey, [Ministère pour la réalisaion des buts du Millennium]

 

MONTANT DU PROJET

 

Euro 300.000 +  mise à disposition effective des espaces avec 47 computers auprès de l’université  +  mise à disposition effective  de dix voitures avec chauffeurs pendant les premières 4 semaines pour les reconnaissances dans les territoires des départments (trois voitures pour Agadez, une pour les autres Départments)

TAUX DE CHANGE

Euro 1 = F CFA 655.957

DURÉE DU PROJET

6 mois à partir de la mise à disposition effective du montant du projet et des Locaux/ordinateurs/moyens transport (peu) mis à disposition du Ministere/gouvernement des voitures.

DATE DE DÉBUT

Mei 2008

MONTANT SOLLICITÉ

Euro 300.000 + espaces travail + moyens transport comme ci-deesus décrit

PARTICIPATION NATIONALE

100%

BAILLEURS DE FONDS

0 %

 

2.Résumé de l’action:

2.0 Brève description de l’action proposée.

Le projet se réfère à la rédaction d’un plan national pour le territoire Nigérien pour la réalisation des buts du Millennium, suivant la méthodologie dont au Modèle pour projets écologiques et durables de développement intégré écrit par la ONG Hollandaise «Bakens Verzet » (Un autre voie).  Le Modèle présente une nouvelle vision des rapports entre les structures sociales, financières productives et de service nécessaires au développement intégré permet d’offrir une gamme entière de services durables à tous les habitants sans exclusion des +/- 260 zones de projet en question, à un coût inférieur à celui d’un projet conventionnel d’hydraulique villageoise. Chacun des +/- 260 projets seront par la suite définis en détail avec les habitants mêmes, qui prendront parti actif à leur exécution. Ils participeront à l’organisation des activités. Ils administreront et maintiendront toutes les structures mises en place, dont ils seront les propriétaires. Un rôle important est réservé aux femmes.

Le montant du projet pour la préparation du Plan National est Euro 300.000 à la charge de l’État Nigérien.

 

2.1 Besoins et contraintes.

Cette proposition se réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development Goals (MDGs) adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion de la population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à celles prises en 2002 à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur de la réduction du 50% des populations sans accès aux services d’assainissement durable et du développement de structures intégrées et efficaces de la gestion des ressources en eau.

Le Niger est reconnu comme l’un des pays les plus pauvres au monde. Le taux d’accès des populations à de l’eau potable et aux services d’assainissement y est extrêmement bas en particulier en milieu rural au Niger, soit moins de 10% pour l’eau potable, et moins de 2% pour l’assainissement.

Suivant les cours traditionnels de développement, et les méthodologies suivies et leurs frais, la tâche au Niger se présente de réalisation difficile à ne pas dire impossible. On y a besoin de nouveaux concepts d’approche au développement intégré durable qui puissent garantir aux populations une gamme complète de services essentielles à une bonne qualité de vie réalisés dans le cadre d’une mobilisation économique locale puissante et générale, à très faible coût.

Le “PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ NIGER 2015” établira une stratégie de développement intégré durable nationale à couverture, avec +/- 260 de projets  rédigés aux termes du Modèle, de la population Nigérienne entière.

2.2 Populations pauvres et vulnérables.

La proposition se base sur la rédaction d’un plan national pour l’amélioration de la qualité de vie de tous les habitants dans la zone du projet sans exception et en particulier de celle des femmes, des enfants, et des plus pauvres.

Au cours de l’exécution des projets individuels rédigé du Plan National les habitants eux-mêmes, et en particulier les femmes, se mobilisent en se créant des milliers d’emplois (quatre mille environ) durables. Ils mettront en place une gamme complète de structures sociales, financières, productives et de service locales. Les projets individuels ne se limiteront pas donc à l’alimentation en eau et à l’assainissement. Ils couvriront en plus, à titre d´exemple, des structures d’éducation à l’hygiène et de gestion autonome des services de recyclage des déchets organiques et non au niveau locale, des systèmes de monnaies locales, des systèmes de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité, des structures pour la production locale de la plupart des biens nécessaires aux structures de base, des systèmes d’éclairage pour les études, la production locale des fourneaux à cuisine à rendement élevé pour l’élimination de la fumée à l’intérieur et autour des habitations et des mini-briquettes combustibles pour les faire fonctionner, des systèmes de récolte d’eau pluviale, la constructon d’écoles, de centres pour infermières, de points de distribution de produits pharmacéutiques, des services ambulances à bicyclette, des structures pour le stocakge des denrées alimentaires, et des moulins pour la préparation des aliments. Les structures d’alimentation en eau constitueront toutefois le volet à contenu d’investissement formel en Euro le plus élevé à cause des éléments qui ne peuvent pas être fabriqués localement.

2.3. Rapport aux objectifs et aux principes directeurs énoncés dans l’appel.

Le Plan National proposé prévoit la rédaction de  +/- 260  projets dont chacun prévedra le développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, productives et de service physiques et durables permanentes qui deviennent propriété des habitants locaux, à la gestion desquelles les femmes joueront un rôle déterminant. Les habitants participeront par la suite à la conceptualisation, à la mise en œuvre et au contrôle des projets. Ils organiseront, administreront et maintiendront aux propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle faite par chaque famille dans leur Fonds Coopératif de Développement Local à couverture de la fourniture des tous les services de base sera à la portée des familles les plus pauvres à travers un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, d’alimentation en eau potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons contribueront à l’amélioration des conditions de santé en particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine portera à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des forêts qui se trouvent sur le territoire national.

Le Plan National établira un +/- 260 projets locaux chacun desquels établira une économie locale complète qui sera volontaire, coopérative, sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même.

2.4 Valeur ajoutée du Plan National.

Le Plan national dont à l’action proposée est tout à fait innovatif.  Il représente une nouveauté mondiale. Pour 22 Eurocents (+/- 150 Cfa)  par habitant compte-on dans la pratique de jeter les bases au niveau national pour l’élimination de la pauvreté en République du Niger sur une période de 7 ans, à travers la rédaction de +/- 260 projets qui ensemble  fourniront une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne qualité de vie de tous les habitants de la République du Niger, pour créer de façon durable plusieurs milliers d’emplois (1.040.000 environ) individuels et coopératifs pour établir des systèmes de monnaie locale permettant l’échange sans limite des biens et services produits localement; pour mettre à disposition des toutes les familles Nigériennes des micro-crédits sans intérêts pour un montant total moyennement de Euro 2.600 par famille sur chaque période de 10 ans, et pour l’augmentation de leur productivité.

Les +/- 260 projets locaux rédigés selon le Plan pourront être mis en exécution à partir de Septembre 2008 à condition de la mise à disposition du capital initial (soit Euro 75 ou  Cfa 50.000 par personne).  Le montant nécessaire pour tous les 13.500.000 habitants du Niger sera Euro 975.000.000, soit Cfa 639.000.000.000. En principe les +/- 260 projets prévus pourront tous être réalisés avant 2015. Au cas de limitations financières commencera-t-on avec les zones rurales les plus pauvres dans les différents départments pour étendre par la suite les activités aux centres habités plus grands.

3. Méthodologie et durabilité des +/- 260 projets rédigés au cours de l’exécution du Plan National.

3.1 Activité proposée appropriée, pratique et cohérente.

Le Plan National de Développement Intégré pour la République du Niger ici prévu constitue la rédaction de +/- 260 projets écologiques et durables de développement intégré chacun pour 50.000 habitants environs et la formation d’un environnement économique coopératif local sans intérêts, sans inflation, et sans but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la compétition économique puissent fleurir. Dans leur ensemble, les +/- 260 projets suite à leur exécution donneront emploi direct à 10% environs de la population adulte et influenceront de façon puissante le développement économique du restant 90% de la population. Toutes les structures sociales et économiques et les services à mettre en place des +/- 260 projets seront créées, gérées et maintenues par les populations, qui en seront en même temps les propriétaires, de façon durable et sans qu’on y ait besoin d’aucune subvention publique suite à leur formation. Ces structures locales économiques et de gestion autogérées seront mises en place dans le cadres de chaque projet prévu au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de ces workshops est critique.

Les principes nouveaux de développement intégré et durable prévu du Modèle sur la baase duquel les +/- 260 projets prévus du Plan seront rédigés prévedront une séquence prédéterminée d’activités qui offriront une garantie optimale aux bailleurs de fonds de chacun des projets pour ce qui concerne l’utilisation de leurs fonds. On commencera avec la formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène (plate-forme pour la participation des femmes), des commissions réservoir ou de développement local, des commissions forage (structure au niveau intermédiaire), et une structure de direction autogérée au niveau du projet. On poursuivra avec la formation des structures financières, soient le système de monnaie locale SEL-LETS, soit la structure pour les micro-crédits autofinancés sans intérêts. Enfin organisera-t-on la formation des structures productives pour la fabrication, dans le cadre des structures financières créées, de beaucoup des produits dont on aura besoin pour les services de base comme celui de l’alimentation en eau potable et celui de l’assainissement. À ce point ont sera prêt à mettre en place les strcutures de service prévues.

3.2 Participation des groupes cibles aux +/- 260 projets rédigés au cours de l’exécution du Plan National.

Chacun des +/- 260 projets rédigés du Plan National  établira d’abord 220 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles (200-300 personnes). Ils constitueront une plate-forme qui permettra aux femmes de s’organiser et de participer en bloc aux réunions pour le développement local et de participer de plein droit aux structures mises en place.

Une fois que les clubs de Santé sont en opération, établra-t-on 220 commissions réservoir autrement nommées commissions locales de développement. Elles seront basées sur les mêmes groupes de 40 familles (200-300 personnes). Les commissions réservoir compteront de 3 à 5 personnes, dont toutes ,ou bien la plupart, seront femmes. Elles constitueront le cœur du projet. Les commissions réservoir nommeront à leur tour 46 commissions forage. Les commissions forage nommeront une commission centrale à 46 membres, qui nommera et contrôlera les activités d’une direction de projet qui aura 5-9 membres y compris les membres du secrétariat.

Etablies les commissions des réservoirs et des forages, pourra-t-on procéder à la formation des systèmes monétaires locaux qui donneront aux populations les moyens pour effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art deviendra d’identifier et d’utiliser des technologies qui permettront la production dans la zone du projet en question de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec 100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services pourront être produits, installés, entretenus, et payés dans le cadre des systèmes monétaires locaux mis en place, sans avoir besoin de monnaie formelle. Un exemple est la possibilité de la production, l’installation, la gestion, et l’entretien du système complet d’assainissement à compostage à sec (éco-sanitaire) prévu des projets locaux sans avoir besoin d’un centime de monnaie formelle. Les frais de gestion des systèmes monétaires locaux seront couverts dans le cadre des systèmes mêmes.

Une fois que, dans le cadre de chacun des +/- 260 projets rédigés prévus. les systèmes monétaires locaux seront en place, pourront-on faire une distinction entre ce que peut être réalisé dans le cadre des systèmes monétaires locaux et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce qui concerne les services urgents de base tels l’alimentation en eau potable, fera-t-on recours au capital des bailleurs de fonds pour le financement des biens et services qui doivent être «importés » et payés en monnaie formelle (Euro). Pour les autres initiatives établira-t-on des structures de micro-crédit sans intérêts. Ces structures recycleront sans intérêts les contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne pendant les premiers 4 ans, de suite à Euro 0,75 par personne) versées des habitants dans leur propre Fonds Coopératif de Développement Local. On générera des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des biens destinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas être produits localement. Les frais de gestion des structures de micro-crédit soront couverts dans le cadre des systèmes monétaires locaux. Les Fonds Coopératifs de Développement Local fonctionneront utilisant des fonds fournis par les populations. Les Fonds seront les leurs. Elles en seront les propriétaires. Elles seront responsables de leur gestion, avec le support professionnel des Coordonnateur de chaque projet et de leurs assistants.

Une fois en place les systèmes de micro-crédit et des monnaies locales dans chacune des zones des +/- 260 projets rédigés du Plan, peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment des usines pour la production d’articles à base de composites d’anhydrite, par exemple des produits nécessaires aux structures d’alimentation en eau potable tels les réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur capacité de production ne leur permettront, commenceront-elles la fabrication des systèmes sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement élevé, des dalles pour les pavés des pistes à piétons et bicyclettes, des éléments de construction etc. Supposant que des dépôts d’anhydrite se trouveront dans la zone du projet, la production de tels articles aurait lieu sans qu’on ait besoin de monnaie formelle.

3.3 Impact durable des +/- 260 projets locaux rédigés au cours de l’exécution du Plan National.

Le Plan National est constitué de la rédaction de +/- 260 projets de développement intégré local écologique et durable.

Le +/- 260 projets rédigés ne s’occuperont pas de toutes les initiatives qui pourront avoir lieu dans le cadre des structures créées dans la zone du projet en question, car elles seront aussi variées que les désirs et l’imagination des habitants. Tout service retenu par les habitants de la zone de chaque projet d’importance primaire pouura être en principe encadré dans le projet. Par exemple l’établissement d’une petite station radio locale. D’autres initiatives typiques comprendront la mise en place de points de pasteurisation et vente du lait, la création de facilités de stockage pour les aliments destinés à la consommation locale, la création d’une banque de semences, le drainage et la formation des places de marché, un service d’ambulances à bicyclettes, la construction d’écoles, l’établissement de centres pour la distribution de medicaments.  Pour quelques’une des ces initiatives aura-t-on prévu une voix à part au bilan ; les autres auront lieu dans le cadre des structures mises en place du projet.

Les contributions faites par les habitants de chaque zone de projet dans leur Fonds Coopératif de Développement Local permettront la création progressive d’un fonds en compte capital important (Euro 3.750.000 - Cfa 2.460.000.000 environ - sur 10 ans) à couverture des extensions des services et du renouvellement à long terme des structures en compte capital. Jusqu’au moment où l’on n’en eût besoin, ces fonds seront recyclés sans intérêts pour le financement des micro-crédits. Au moment d’utilisation de tout ou d’une partie du capital du fonds, le montant y disponible pour les micro-crédits se réduira provisoirement. Puisque les familles continueront à payer leurs contributions mensuelles, le fonds se constituera de nouveau, le montant disponible pour les micro-crédits s’augmentera de nouveau, jusqu’à ce que on n’ait besoin de faire de nouveau des investissements en compte capital et de commencer un cycle nouveau.

La vision d’intégration globale sur laquelle le projets rédigés au cours du Plan se base permettra aux habitants de chaque zone de projet de recouvrir toutes, ou au moins une partie de leur contributions mensuelles à travers des épargnes réalisées comme conséquence des résultats directs du projet. À titre indicatif, les populations ne dvront plus par exemple payer en monnaie formelle séparément de l’eau potable, ni acheter du bois pour la cuisine, ni payer des frais pour le recyclage des ordures. Il se peut même que les projets se qualifieront pour des certificats CER de réduction d’émission de CO2 sous le traité de Kyoto. Au cas de coordination au niveau des huit Départments ou mieux encore au niveau National, devra-t-on réussir à se qualifier au financement indirect de l’initiatif national par moyens des certificats CER émis aux termes de Kyoto. Supposant des épargnes de 6.5kg de bois ou équivalent par famille par jour, réalisera-t-on des épargnes de 65 tonnes de bois par jour, ou bien 23725 tonnes de bois par an par projet. Converti en tonnes de CO2, cela fait 18705 tonnes de CO2 par an. Supposant une valeur de marché de Euro 24 per tonne de CO2, le montant du crédit  disponible s’approcherait à Euro 450.000 par projet par an par projet, en addition à d’autres épargnes sur les frais et sur le temps dédié des femmes à la recherche du bois. Pour 260 projets cela monte à Euro 117.000.000 (Cfa 76.750.000.000) par an. Sur les dix ans, ces crédits souffiraient pour financer les 260 projets prévus.

Les +/- 260 économies locales mises en place en exécution des projets individuels prévus seront mises en réseau, soit au niveau de Départment, qu’au niveau national. Les monnaies locales  SEL-LETS  opérant au Niger et éventuellement dans d’autres pays, auront la même base de référence. Les débits et les crédits pourront être transférés d'un système SEL-LETS à l'autre à fin de faciliter l'exportation et l'importation de biens et services entre les systèmes.. Pas tous les biens et services seront transférables, car cela pourrait porter à la fuite de richesse d'un système à l'autre. Les systèmes SEL-LETS fonctionnent mieux lorsque les ressources financières restent équilibrées dans chacun des systèmes. Les coordinateurs des systèmes SEL-LETS, ayant reçu les recommandations des usagers, décideront quels biens et services peuvent être “exportés” ou “importés”. Par exemple un produit en composites de gypse fabriqué dans le groupe A pourrait être exporté vers le group B. De l'étoffe faite dans le groupe B pourrait être exportée vers le groupe A. La verdure et les fruits qui ne sont pas cultivés d’une part, pourront être importées des autres groupes pour y augmenter la diversité de l'alimentation.

Le but du réseau est d'assurer l'équilibre des exportations et importations entre les monnaies locales. En effet, une solde débiteuse importante d'un groupe SEL-LETS vers un autre représenterait une fuite de ressources de l'un vers l'autre. Les coordinateurs des groupes locaux devraient à ce point prendre de mesures pour corriger la situation. Ils pourraient par exemple provisoirement augmenter la gamme de biens et services exportables du groupe débiteur vers celui créditeur, ou bien organiser des marchés spéciaux pour la vente de produits du groupe débiteur dans la zone du groupe créditeur.  La clef du succès du système reste le concept que les exportations et les importations de chaque groupe restent en équilibre, tendant vers le zéro.

4.Capacité opérationnelle et expertise pour l’exécution du Plan National.

4.1. L’expérience des demandeurs.

La ONG Naabi-Aba demandeur travaille depuis 1997 dans le secteur du développement rural dans la zone du projet. Il fait partie de la Fédération des ONG du Niger.

Elle a rédigé en collaboration avec la ONG Hollandaise Stichting Bakens Verzet le projet de développement intégré « Vivons Makalondi » qui constitue en exemple pratique des  +/- 260 projets à rédiger au cours de l’exécution du Plan National.

Elle a constitué un parténariat pour la mise en exécution du projet «Vivons Makalondi »  et a participé à la rédaction de la demande de financement initial au Fonds Schokland Hollandais qui devra permettre la réalisation du projet même.  

La Naabi-Aba à sa base dans le village de Makalondi.. D’entre ses partenaires pour d’autres projets compte-elle

-      CARITAS-NIGER

-      ASSOCIATION « SOUTIEN POUR LE NIGER » France

-      AMBASSADE DE France AU NIGER

-      AMBASSADE D’Allemagne AU NIGER

-      BANQUE MONDIALE NIGER

-      DED-NIGER

-       FORUM DE MAKALONDI ,c'est comitè d'association de lutte contre  la coupe abusive du bois.

-      IRCOD

-      PMR/RFA

-      RAIL:reseau des acteurs intervenant dans la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles

-      RENAJS:reseau national des associations de jeune de lutte contre le sida  au NIGER
-     
STICHTING BAKENS VERZET ,PAYS BAS

La ONG Naabi-Aba s’est spécialisée dans l’aide aux organisations paysannes à concevoir et exécuter des projets générateurs de revenus ; la formation d’épargnes afin de permettre l’accès au crédit pour le développement de leurs activités ; la promotion des associations féminines ; et la lutte pour la protection et sauvegarde de l’environnement. Sa mission consiste à créer  les conditions cadres de développement au profit des groupements de base. Elle s’engage à soutenir et à encourager les populations rurales dans leur effort d’améliorer leurs conditions de vie, et en particulier faire une contribution  efficace à l’organisation et à la mise en place des ressources humaines, matérielles et financières requises pour:

-Aider les organisations paysannes à concevoir et à exécuter des projets générateurs  de revenus.

-Promouvoir à la sécurité  alimentaire, de l’élevage, de l’artisanat ,de la transformation ,conservation des produits agro-pastoraux.

-Susciter l’épargne aux niveaux des groupements afin de permettre l’accès au crédit interne et externe pour le développement de leurs activités.

-Lutter pour la protection et l sauvegarde de l’environnement (désertification,faune …)

-Sauvegarde  de la forêt classé de Fayra.

-Aider à la promotion des annonces féminines.

Les nouveaux concepts lancés dans le cadre du projet Vivon Makalondi ont permi à la Naabi-Aba de faire un saut de niveau. Elle est maintenant en condition de pouvoir de se servir de l’expérience gagné avec la rédaction du projet Vivons Makalondi, dont le montant prévu est Euro 5.000.000, à étendre cette activité à la rédaction d’un Plan National pour la République du Niger, dont la valeur prévue n’est que Euro 300.000.

Pour l’exécution du Plan National la Naabi Aba travaillera en collaboration avec la ONG Hollandaise Stichting Bakens Verzet, dont le Directeur T.E.Manning est l’auteur du Modèle pour projets de développement intégré écologique et durable sur la base duquel le Projet Vivons Makalondi a été rédigé, et sur la base duquel les +/- 260 projets pour la couverture nationale de la République Niger seront eux aussi rédigés.

4.2.Expertise technique suffisante pour mettre en œuvre l’action.

L’exécution de l’action pour la rédaction du Plan National proposé sera mis aux mains d’un groupe d’étudiants chargés de la rédaction de +/- 260 projets locaux aux termes du Modèle. Les demandeurs seront les coordonnateurs du projet.

Le premier coordonnateur nommé à l’endroit pour l’exécution du Plan National  est  M. ONADJA Victor, né en 1976 à Garango (Burkina-Faso) prépare un DESS en marketing et commerce international au graduate  school of management (ESG ) à Niamey, a  obtenu son diplôme universitaire en marketing et management à l’école supérieur de commerce et d’informatique à Ouagadougou (Burkina-Faso) ,a occupé plusieurs fonctions de responsabilités dans des sociétés, a travaillé  pour donner à l’ONG sa confiance actuelle. Il s’est spécialisé à l’introduction du programme d’alphabetisation  Arc-en-Ciel au Niger, travaillant avec Mme Sabine Marciniack et M. Felix Terigaba dit Félix  Lompo, président de l’Association Naabi-Aba. Il est responsable, comme directeur de la ONG Naabi Aaba,  avec le deuxième coordonnatuer, de la rédaction du projet Vivons Makalondi.

 

Le deuxième coordonnateur nommé, Terrence Edward MANNING, est directeur de l’ONG Hollandaise Bakens Verzet. Il est l’auteur du Modèle innovateur de développement intégré sur la base duquel ce projet a été rédigé. La Bakens Verzet est responsable de la promotion du Modèle de développement intégré en question, qui a été placé dans le domaine public. L’ONG Bakens Verzet, à travers son directeur M Manning, a collaboré également à la préparation du projet Vivons Makalondi, dans les intérêts des populations locales, sans aucune rémunération, en forme de contribution volontaire. La ONG Bakens Verzet met M.Manning à disposition à agir comme co-coordonnateur pour la gestion exécutive du Plan National pour le seul tarif pro diem prévu de l’Union Européenne pour les expatriés au Niger. À cause de l’engagement de l’ONG Bakens Verzet à ce que le Plan National prenne forme, et de la connaissance personnelle unique de M.Manning de l’application des principes nouveaux de développement en question, est-il particulièrement indiqué à remplir cette position.

 


5. Le bilan de l’action pour la rédaction du Plan National

 

5.1. Le bilan pour la rédaction du Plan National même

 

 

Activités

                    Dépenses

Total Euros

 

1. Ressources Humaines

 

 

1.01 Salaires (montants brut, personnel local)

 

 

1.01.01 Technique

 

1010101

1.01.01.01 Coordonnateur V.Onadja (niveau pro-diem) 6 mois, libre tous taxes

35.000

1010102

1.01.01.02 Deuxième coodonnateur (niveau pro-diem) 6 mois, libre tous taxes

35.000

 

Total 1.01

70.000

1010201-1010250

1.01.2 Administratif/personnel soutien salaire Euro 500 par mois pendant 6 mois

50 étudiants pendant 6 mois

150.000

 

Total 1.02

150.000

1010301- 1010310

1.01.03

10 Chauffeurs pendant 1 mois

(payé du principal)

 

 

Total 1.03 (charge principal)

0

 

1.SOUS-TOTAL RESSOURCES HUMAINES

220.000

 

2. Voyages

 

 

2.01 Voyages internationaux.

 

20101

2.01.01 Consultant projets intégrés Amsterdam-Niamey

4 vols retour sur 6 mois @  Euro 2.500

10.000

 

Total 2.01

10.000

 

2.02 Trajets locaux

 

20201

2.02.01 Trajets Niamey- Départments pour recherches

10 voitures sur 30 jours

300 voyages  x 2 personnes

(chauffeur + rechercheur)

600 nuits x Euro 20

12.000

 

Total 2.02

12.000

 

2. SOUS-TOTAL VOYAGES

22.000

 

3. Bureau local/coûts de l’action

 

 

3.01 Coût des véhicules

 

30101-30110

10 Voitures 300km/jour x 30 jours

90000 km @ Euro 0,25

Véhicules prétês du principal

22.500

 

Sous-total 3.01

22.500

 

3.02 Location des bureaux et équipements

 

30201

3.02.01 Utilisation d’une ou plusieurs salles avec meubles aurpès de l’Université de

Niamey pendant 6 mois. À la charge de l’Université de Niamey.

0

3020201-3040250

3.02.02 Utilisation de 50 ordinateurs pendant 6 mois

À la charge de l’Université de Niamey.

0

3020301-3040304

3.02.03 Utilisation de  4 printers

pendant six mois.  À la charge de l’Université de Niamey.

0

3040401-3040420

3.02.04 Utilisation de 20 téléphone mobiles dont 10 pendant 1 mois et 10 pendant 6

Mois Mis à la disposition par le Principal

0

 

Sous-total 3.02

0

 

3.03 Consommables-Fournitures de bureau

 

30301

3.03.01 Papier, toner, et fourniture générale pour bureaux exclusif CD’s.

Fourniture initiale Euro 500, 6 mois @ Euro 250 Achats locaux.

2.000

30302

3.03.02 3000 CD’s vides

Soit 10 par projet + 400 pour bakc-up etc

3.000

 

 

Sous-total 3.03

5.000

 

3.04 Autres services (tél./ électricité/chauffage/maintenance)

 

30401

   3.04.01 Téléphones mobiles

   10 unités pendant 1 mois (en voyage) @ Euro 300.

3.000

30402

    3.04.02 Téléphones mobiles

    10 unités pendant 6 mois (à Niamey) @ Euro 100.

6.000

30403

 3.04.03 Électricité  et services

 À la charge de l’Université de Niamey.

0

30404

 3.04.04 Maintenance voitures

 (à la charge du Principal)

0

30405

 3.04.05 Maintenance ordinateurs

 (à la charge de l’Université de Niamey)

0

30406

 3.04.06 Permis et formalités

 Aucun prévu.

0

 

 Sous-total 3.04

9.000

 

 3. SOUS-TOTAL BUREAU LOCAL/COÛTS DE L’ACTION

36.500

 

 4. Autres coûts, services

 

 

 4.01 Coûts d’évaluation

 

40101

 4.01.01 Évaluation fin projet

 Pro-memorium

0

 

 4.02 Services financiers

 

40602

 4.06.02 Frais bancaires

(Ouverture et opération compte du projet)

50

 

   4.09 Assurances

 

40901

4.09.01 Responsabilité civile tiers(véhicules – bureaux - ateliers)

Pro-memorium – à discuter

0

 

4. SOUS-TOTAL AUTRES COÛTS, SERVICES

50

 

5. Sous-total des coûts directs éligibles de l’action (1-5)

278.550

 

6. Imprévus (max. 7,15% de 5)

7,7% environ de Euro 278.550

21.450

 

7. Total des coûts directs éligibles de l’action (5+6)

300.000

 

 

5.2. Le bilan des 260 projets prévus aux termes du Plan National  (pour 13.500.000 habitants)

 

Il faut mulitplier le bilan au point 5.2 ci-dessus par 260.

 

La valeur totale de tous les projets ensemble monte à Euro 1.300.000.000, dont le 25% environ à la charge des populations locales. Le montant en monnaie formelle en Euro total nécessaire pour la couverture nationale sera Euro 975.000.000.

 

Période de réalisation des 260 projets : Décembre 2015.

 

5.3 L’ordre de priorité pour l’exécution des 260 projets

 

L’ordre de priorité finale est une décision politique du gouvernement Nigéien.

 

Des recommandations seront établies dan le rapport accompagnant le Plan National, basées sur les statistiques officielles disponibles et les rapports livrés des dix rechercheurs du Plan suites à leurs visites sur lieu pendant les premiers 30 jours.

 

Les critéria appliquées seront:

 

1.        Les zones rurales les plus pauvres dans des départments les plus pauvres.

2.        Les zones rurales les plus pauvres dans des autres départements

3.        Les zones rurales moins pauvres des départments les plus pauvres

4.        Les zones rurales des départments moins pauvres

5.        Les villes des départments les plus pauvres

6.        Les villes des déaprtments moinds pauvres.

 

On préfère donner exécution aux projets dans les zones rurales avant de le faire dans les villes pour bloquer et reverser l’exode rural  (la migration) vers les villes.

 

5.4 Informations supplémentaires

 

Pour toute information supplémentaire se référer au website www.flowman.nl de la ONG Bakens Verzet.

 

Fin du Projet :  Plan National de développement intégré “Niger 2015”

 

 

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List of projects.

 

Complete index of the Model.

Homepage Bakens Verzet

 

 “Poverty is created scarcity”

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7th September 2005.

 

 

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