ONG Stichting Bakens Verzet (Une
Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL
INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.
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licence
Creative Commons Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0 Licence.
Édition
01 : 13 Décembre, 2013.
Régional.
Les
structures régionales dont à cette section seront établies une fois fonctionnant
plusieurs projets individuels dans la région en question.
Le
volume de transactions entre régions ne devrait pas d’ailleurs dépasser le
2,25% du 100% . Celui des transactions entre zones de projet limitrophes ne
devrait pas dépasser le 7,5% du 100%.
Quels sont les rapports entre les projets individuels au niveau régional,
et les rapports entre les systèmes régionaux au niveau national ?
La plupart des activités commerciales (le 90% environ) auront lieu au
niveau de chaque projet.
Illustration (schéma) des
transactions SEL-LETS aux niveaux régional et national.
Au cas où un bien ou service n’est pas disponible à l’intérieur d’un système
local passe-t-on au niveau des systèmes locaux limitrophes.
Par exemple un produit en composites de gypse fabriqué dans le système A
pourrait être exporté vers le système B. De l'étoffe faite dans le système B
pourrait être exportée vers le système A. La verdure et les fruits qui ne sont
pas cultivés d’une part, pourront être importées des autres groupes pour y
augmenter la diversité alimentaire.
Mettons qu'un produit en composite de gypse soit vendu d'un membre du
système A à un membre du système B. La transaction aurait lieu dans la monnaie
locale A.
Dans la pratique la
séquence suivante d’enregistrements se ferait de façon automatique:
a) Le fabricant de
l'article en composite de gypse serait accrédité dans la monnaie A.
b) Le coordonnateur du groupe A informera sa contrepartie du groupe B du débit
du membre de groupe B.
c) Le coordonnateur du groupe A créera un crédit pour le groupe A du même
montant en unités locales du groupe B.
d) Le coordonnateur du groupe B créera un débit en unités locales monnaie B du
membre du groupe B.
e) Le coordonnateur du groupe B créera un débit pour le group B du même montant
en unités locales du groupe A.
f) Les biens et services
fournis du groupe B au groupe A seraient notés en sens contraire suivant les
pas a) à e) ci-dessus décrits.
g) Les coordonnateurs
des groupes A) et B) éliminent périodiquement leurs respectifs crédits contre
leurs débits, en les couplant un pour un.
h) Le procédé dont au point g) sert
à mettre en équilibre des avoirs et des débits des différents groupes.
La série des passages peut à première vue sembler complexe. Dans la réalité
les opérations a) à f) ont lieu de façon automatique et
contemporaine. Les étapes g) et h) ont également lieu sur base périodique
déterminée des responsables de l’opération des systèmes locaux d’échange.
Les représentants aux trois niveaux de chaque
système local SEL-LETS agissent comme antenne pour l’expression des exigences
des habitants et des commissions, chacun à son niveau.
Par exemple, au cas où les habitants aient besoin
de biens et services qui ne sont pas disponibles dans le cadre du système local
l’on peut suivre successivement quatre chemins :
a)
Voir, en collaboration avec les structures coopératives de
microcrédit sans intérêts peut-on établir rapidement la production ou service au
niveau local.
b)
Vois s’il est opportun d’établir une coopérative d’achat pour le bien en question.
c) Voir, en collaboration
avec les responsables des systèmes SEL-LETS locaux des zones limitrophes si les
produits ou services peuvent être fournis chez elles.
c) Voir, en collaboration
avec les responsables des systèmes SEL-LETS des autres zones de la région (soit
province, soit district) si les produits ou services peuvent être fournis chez
elles.
Il ne
s’agit jamais d’autoriser des transactions individuelles. On travaille par
classes ou catégories de biens et services.
Aux deux cas c) et d) ci-dessus les responsables tiendront toujours en
compte leurs soldes respectives de l’un système avec l’autre à ce qu’elles
tendent toujours vers le zéro. Cas échéant, ils prendront les mesures
nécessaires pour qu’elles puissent rester en équilibre.
Au cas où l’on ne réussisse pas à établir une solde mutuellement équilibrée
vers le zéro, prend-on contact avec un autre système limitrophe, cas échéant
celui régional le plus proche.
Export-import
systématique entre les systèmes locaux.
Le but principal des économies locales est l’autosuffisance. Cela signifie
qu’on cherche là où possible à produire des biens et services localement pour
la consommation locale. La dimension du marché total local (50.000 habitants)
est telle de permettre la satisfaction de la plupart des exigences.
Chaque zone de projet cherche à limiter les propres importations.
Les rapports commerciaux entre les différents systèmes locaux doivent être
en équilibre l’un avec l’autre. Puisque aucun système local ne puisse faire du
commerce avec un autre qui résulte à des mouvements financiers à bénéfice de
l’un à détriment de l’autre, la compétition typique de la globalisation
économique y manque. Les systèmes sont libres de coopérer l’un avec l’autre.
Aucune possibilité d’exploitation de la part d’un système d’un autre système
n’existe.
Au cas où l’on commence à fournir à l’intérieur d’un système des biens et
services que l’on en train d’importer d’un autre système, les responsables
termineront l’accord import-export pour la catégorie de biens ou services
en question. Le risque de surproduction
reste toujours avec la zone productrice.
L’autre côté de la médaille est qu’on reste libre d’exploiter, dans
l’intérêt de tous, les ressources, les spécialisations et l’expérience
particulières de chaque zone.
Compétition.
Au cas de spécialisation peut-on en principe arriver au point où le
fournisseur d’un produit ou service se trouve dans une position de monopole, que
ce soit au niveau d’une zone de projet, au niveau du groupe de systèmes
limitrophes, ou au niveau régional. Ceux (dûment élus) responsables de la
gestion des systèmes de monnaie locale choisiront en général en tel cas
d’appuyer la formation de fournisseurs concurrents au niveau local. Cas échéant
ils permettront l’importation de produits et services concurrents d’autres
systèmes locaux.
Sauf pour produits et services nécessaires aux structures mêmes des
projets, les populations sont toujours libres de choisir de payer biens et
services en utilisant la monnaie formelle de leur pays. Cette possibilité
constitue un frein aux activités monopolistes au niveau local. Au cas où le
prix demandé en unités de compte locales soit retenu trop onéreux, les populations
peuvent nier le fournisseur en question à travers l’achat de biens et services
concurrents pour de la monnaie formelle.
Les
transactions.
Il n’y a en principe
aucune limite aux transactions effectuées entre deux personnes du même système.
Les transactions sont
toujours effectuées utilisant l’unité locale de compte du vendeur du bien ou
service.
La où les partis à une transaction sont membres de deux ou de plusieurs
systèmes différents, le vendeur est toujours tenu à savoir si la vente de son
produit ou service rentre parmi les catégories autorisées des systèmes
respectifs. Au cas négatif, le vendeur ne peut pas être payé dans le cadre des
systèmes locaux d’échange, car le «paiement » de l’acheteur ne sera
pas honoré par les services de gestion. Au cas de doute, peut-on toujours
effectuer la transaction en question en monnaie formelle.
National
Plan (schéma) des rapports entres systèmes au niveau
national.
Les
structures nationales sont les toutes dernières à être établies, une fois
fonctionnant plusieurs systèmes au niveau régional. Celles au niveau régional
ne seront à leur tour établies qu’une fois plusieurs projets individuels ne
soient établis dans la même région. Le volume de transactions entre régions ne
devrait pas d’ailleurs dépasser le 0,25% du 100%. Il s’agit, par conséquence,
de structures relativement marginales dans le cadre général des projets de
développement intégré.
Quels sont les rapports
entre les systèmes régionaux dans le cadre du système national ?
Les responsables au niveau
central de chaque système local d’échange locale nomment un représentant à la
commission régionale. Le représentant peut être l’un des responsables mêmes, ou
une autre personne retenue compétente pour la tâche. Cela signifie une sorte de
«parlement » régional des systèmes SEL-LETS au niveau régional.
Puisque les différentes régions auront des populations différentes l’un
à l’autre, quelques «parlements » de systèmes régionaux de monnaie
locale pourront avoir beaucoup de membres. D’autres peu de membres. Par exemple
une région à 5 million d’habitants aurait un parlement de 100 membres. Le
parlement d’une région à 300.000 habitants ne comperait que 6 membres.
Les membres représentants des différentes régions décideront sur le
fonctionnement de leurs systèmes régionaux. Les régions à peu de membres
choisiront, en toute probabilité, la représentation directe. Les
«parlements » des systèmes de monnaie locale des régions grandes pourront
choisir à faveur d’un groupe de direction.
Les commissions régionales décident sur les opérations d’import-export
entre les régions.
Les représentants de chaque système régional
agissent comme antenne pour l’expression des exigences des systèmes SEL-LETS
qu’ils représentent.
Les demandes de biens et services qui ne peuvent
pas être satisfaisantes dans la propre région sont prises en charge par les
responsables au niveau régional.
Par exemple, au cas où les habitants aient besoin de
biens et services qui ne sont pas disponibles dans le cadre des systèmes locaux
dans leur région peut-on suivre deux
chemins :
a) Voir, en collaboration
avec les responsables des systèmes SEL-LETS des régions limitrophes si les produits ou services peuvent être
fournis chez elles.
b) Voir, en collaboration
avec les responsables des systèmes SEL-LETS des autres régions (soit provinces,
soit districts) si les produits ou services peuvent être fournis chez
elles.
Il ne
s’agit jamais d’autoriser des transactions individuelles. On travaille par
classes ou catégories de biens et services.
Les responsables tiendront toujours compte de leurs soldes respectives de
l’une région avec l’autre, à ce qu’elles tendent toujours vers le zéro. Cas
échéant, ils prendront les mesures nécessaires pour qu’elles puissent rester en
équilibre.
On donne préférence toujours au partenariat en première ligne avec les
régions limitrophes, de suite avec la région productrice la plus proche.
Au cas où l’on ne réussisse pas à établir une solde mutuellement équilibrée
vers le zéro avec la région la plus proche, prend-on contact avec une autre
région.
Export-import
systématique entre les systèmes régionaux.
Le but principal des économies régionales est l’autosuffisance. Cela
signifie qu’on cherche là où possible à produire des biens et services
régionaux pour la consommation dans la région. La dimension régionale devrait
permettre la satisfaction de la plupart des exigences.
Chaque région cherche à limiter les propres importations.
Les rapports commerciaux entre les différents systèmes régionaux doivent
être toujours en équilibre l’un avec l’autre. Puisque aucun système régional ne
puisse faire du commerce avec une autre qui porte à des mouvements financiers à
bénéfice de l’un à détriment de l’autre, la compétition typique de la
globalisation y manque. Aucune possibilité d’exploitation de la part d’un
système régional d’un autre système région n’existe.
Au cas où l’on commence à fournir à l’intérieur d’un système régional des
biens et services que l’on en train d’importer d’un autre système les
responsables termineront l’accord import-export pour la catégorie de biens
ou services en question. Le risque de
surproduction reste toujours avec la région productrice.
L’autre côté de la médaille est qu’on reste libre d’exploiter, dans
l’intérêt de tous, les ressources, les spécialisations et l’expérience
particulières de chaque région.
Compétition.
Au cas de spécialisation peut-on en principe arriver au point où le
fournisseur d’un produit ou service se trouve en position de monopole au niveau
régional. Les responsables de la gestion régionale des systèmes SEL-LETS locaux
choisiront en général en tel cas d’appuyer la formation de fournisseurs
concurrents dans leur région. Cas échéant ils permettront l’importation de
produits et services concurrents d’autres systèmes régionaux.
Sauf pour produits et services nécessaires au structures mêmes des projets,
les populations sont toujours libres de choisir de payer biens et services en
utilisant la monnaie formelle de leur pays. Cette possibilité constitue un
frein aux activités monopolistes dans le cadre des systèmes locaux d’échange au
niveau régional. Au cas où le prix demandé en unités locales de compte soit
retenu trop onéreux, les populations peuvent nier le fournisseur en question à
travers l’achat de biens et services concurrents pour de la monnaie formelle.
Les
transactions.
Les transactions sont
toujours effectuées utilisant l’unité locale d’échange du vendeur du bien ou
service.
Ou les partis à une transaction sont membres de deux régions différentes,
le vendeur est toujours tenu à savoir si la vente de son produit ou service à
l’acheteur rentre parmi les catégories autorisées par les systèmes régionaux respectifs.
Au cas négatif, le vendeur ne peut pas être payé dans le cadre des systèmes
locaux d’échange car le «paiement » de l’acheteur ne sera pas honoré
des services de gestion. Au cas de doute, peut-on toujours effectuer la
transaction en question en monnaie formelle.
On ne prévoit que d’opérations en unités locales de compte entre les
régions (soit provinces, soit districts) où il s’agit de biens et de services
extrêmement spécialisés. Selon une hypothèse, le volume ne dépasserait pas le 0,25% du 100% des transactions en unités
locales de compte.
Voir : illustration (schéma) des
transactions SEL-LETS aux niveaux régional et national.
Informations utiles aux bailleurs de fonds.
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matières.