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VIVONS TOUGAN

Édition 04 : 22  Décembre, 2013.

 

 

                   Quelques aspects relatifs aux droits de la femme.

 

Le projet Vivons Tougan ne vante pas les nombreuses bénéfices qu’il porte aux femmes de la zone du projet.

 

Il ne se sert pas des slogans populistes communs de nos jours relatifs aux droits des femmes.

 

Voir aussi comment les  “Femmes fonctionnent souvent comme les amortisseurs de la souveraineté alimentaire” dans l’article  Quisumbing A. et al, Helping Women Respond to the Global Food Price Crisis,  International Food Policy Research Institute (IFPRI), Policy Brief 7, Washington,  Octobre 2008. (En anglais)

 

Pour des informations sur le rapport entre les droits des femmes et les Objectifs du Millénaire voir Corner L.,  Making the MDGs Work for All – Gender Responsive Rights-Based Approaches to the MDGs, United Nations Development Fund for Women (UNIFEM), New York, 2008. (Texte en anglais)

 

À la page 7 du rapport, Mme Corner cite le Commissionnaire des Droits de l’Homme comme suit:

 

“Quatre principes de base doivent être respectés dans le cadre d’une approche basée sur les droits de l’homme." [Source : Office of the High Commissioner for Human Rights dans Draft Guidelines: A Human Rights Approach to Poverty Reduction Strategies.(Traduction T.E.Manning)

 

Mme Corner poursuit:

 

“Chaque [objectif] prévoit de manière explicite l’égalité de genre entre les hommes et les femmes et une vision qui reconnaît que les femmes jouent des rôles différents des homme et ont par conséquence des exigences, priorités et droits spécifique qui sont différents. Les quatre principes sont:

 

la participation aux procédures de faire les décisions de tous ceux qui peuvent en subir des conséquences, en particulier les femmes et les pauvres;

la responsabilisation qui assure que tous ceux qui possèdent des droits—femmes et hommes—puissent les faire respecter et qui assure que l’État respecte ses propres obligations;

l’autonomisation qui donne aux femmes et aux hommes le pouvoir, les capacités, les habilités, et l’accès aux ressources qui leur  permettent de changer leur vie ; la non-discrimination et l’attention spécifique aux groupes vulnérables.

 

La discrimination à l’égard des femmes "vise toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine. " (art. 1) [Source :United Nations. 1979.  Convention sur l'Élimination de toutes les Formes de  Discrimination à l’Égard des Femmes.(1979), New York, Department of Public Information]. ” (Traduction T.E.Manning)

 

Dans sa préface à l’œuvre de Mme Corner, Dr Jean D’Cunha écrit (p. vii) “Les objectifs du Millénaire semblent isolés, les connections multi -secteurs entre tous les objectifs, cibles et indicateurs rendus vagues, y comprise celle transversale relative au genre.” (Traduction T.E.Manning)

 

Les projets rédigés aux terme du Modèle pour projets de développement intégré local autofinancé, écologique, et durable offrent des solutions à tels problème d’interactivité.

 

Participation majoritaire directe aux structures créées du projet.

 

À commencer des plateformes d’organisation en groupes fournies des 288 Clubs d’Hygiène, les toutes premières structures créées, aux femmes est rendue possible la participation en masse aux réunions où les commissions réservoir sont élues. Il s’agit de réunions à participation de toutes les adultes des 38 familles servies de chaque réservoir d’eau potable prévu du projet. Les commissions réservoir compteront d’habitude, à décision de chaque groupe, entre de 3 à 7 membres.  On s’attend que tous les membres, ou au moins la majorité  des membres, soient des femmes.      

 

Chacune des commissions réservoir nomme un représentant à la commission intermédiaire à laquelle elle se réfère. Le représentant peut être membre même de la commission réservoir ou bien autre personne locale. Puisque la majorité des membres de la commission réservoir sera femme, on attend qu’on choisisse une représentante femme à la commission intermédiaire de référence. On attend par conséquence qu’une partie majoritaire des 5-9 membres de chaque commission intermédiaire soit elle aussi femme.

 

Chacune des commissions intermédiaires nomme à sa fois un représentant à la commission centrale du projet. Le représentant peut être membre même de la commission ou bien autre personne locale. Puisque la majorité des membres de la commission intermédiaire sera femme, on attend qu’on choisisse une représentante femme à la commission centrale du projet. On attend par conséquence qu’une partie majoritaire des 46 membres de la commission centrale (“le parlement”) du projet soit elle aussi femme.

 

La commission centrale choisit les membres de la direction générale du projet. On peut s’attendre par conséquence une forte représentation de femmes auprès de la direction du projet.

 

La commission centrale, “le parlement” du projet, dont  une partie majoritaire sera femme, contrôle les activités de la direction générale (“le gouvernement” du projet).

 

Il est évident que les hommes ne sont jamais exclus de la participation à la gestion des structures créées du projet. Toutefois le système prévu devrait garantir une participation majoritaire de femmes, vraisemblablement les personnes les plus directement intéressées au succès du projet.

 

D´autre part les services des membres des structures sont payés dans le cadre du système de monnaie locale établi du projet. Il se peut que la participation des hommes à la gestion des structures leur devienne un peu moins attrayant, car la manière de dépenser les crédits en monnaie locale est plus sujette au contrôle social local comportant un niveau de responsabilité plus élevé vis-à-vis la communauté.

 

La réduction de la charge du travail des femmes.

 

Les services mis du projet à la disposition des femmes donnent une contribution importante à la réduction de la charge du travail des femmes. La corvée d’eau et éliminée. Les femmes ne devront plus aller à la recherche au bois aux besoins de la cuisine. La lessive est faite au niveau des structures du forage (comme prévu au cas du projet Vivons Tougan) à une distance moyenne d’environs 0,75 km de leurs habitations. Cas échéant peuvent-elles choisir à faveur des aires de lavage placées à côté des réservoirs auxquels elles font référence.

 

L’amélioration de la condition de vie des femmes sera accompagnée d’un amélioration de la santé de leurs enfants. Les enfants auront tous la possibilité d’aller à l’école et seront moins souvent malades. Les femmes pourront avoir plus temps à leur disposition pour les activités productives rémunérées.

 

Augmentation de la disponibilité financière des femmes.

 

Les femmes, y comprises celles les plus pauvres, bénéficieront d’accès dominant soit au système local d’échanges SEL-LETS, soit au système de microcrédit sans intérêts. Elles auront une participation majoritaire à la gestion des structures financières.

 

Le système local d’échange se base sur la valeur perçue d’une heure de travail. Chaque heure de travail a lieu dans une situation de libre compétition locale. On attend que le plus dur, ou le plus difficile, ou le moins agréable le travail, le plus de valeur il aura sur le marché local. Les femmes, souvent actuellement les moins payées pour faire les tâches les plus lourdes, seront mieux rémunérées.

 

Le système des microcrédit sans intérêts devra permettre aux femmes de faire des investissements en compte capital pour l’achat des biens de production leur nécessaires à l’augmentation de leur productivité. On attend que le Fonds Coopératif de Développement Local soit contrôlé des femmes et qu’elles par conséquence réussiront à assurer du respect aux priorités des femmes au cours de toutes les phases de gestion du fonds.

 

On prévoit aussi la formation de groupes coopératifs d’achat  au niveau des commissions réservoir, intermédiaire et centrale.

 

La santé des femmes.

 

Les femmes bénéficieront d’une amélioration de leurs conditions de santé.

 

En premier lieu à travers la fourniture d’eau potable saine et le drainage des eaux de superficie stagnantes surtout aux centres habités et autour des réservoirs à eau et des forages.

En deuxième lieu à travers la fourniture de structures sanitaires au niveau de chaque ménage.

En troisième lieu à travers  les cours d’éducation à l’hygiène auxquels elles participeront. 

En quatrième lieu à travers l’élimination de la fumée dans et aux alentours de leurs habitations par moyen de foyers améliorés.

En cinquième lieu à travers la disponibilité  d’une diète plus variée.

En sixième lieu (avec du temps) à travers la présence d’une gamme complète de services médicaux, comprenant un infirmier au niveau de la commission réservoir, un médecin et un service d’ambulance à bicyclette au niveau de la commission intermédiaire; un hôpital au niveau du projet.

 

L’éducation des femmes.

 

Les femmes bénéficieront d’une amélioration de leur éducation:

 

En première lieu à travers  les cours d’éducation à l’hygiène auxquels elles participeront. 

En deuxième lieu à travers la mise à leur disposition de salles d’études au niveau de commission réservoir..

En troisième lieu à travers la mise à leur disposition de cours le soir auprès des écoles.

En quatrième lieu, et sujet toujours à la disponibilité d’enseignants, à travers la construction d’écoles primaires au niveau des commissions réservoir et d’écoles secondaires au niveau intermédiaires.

 

Lectures supplémentaires :

 

Droits de l’homme (et de la femme)

Les articles 119-126 de la constitution du Venezuela, (droits des peuples indigènes).

Le guide  «Good Enough »: Respect pour les habitants locaux,  Courtoisie Oxfam U.K. ( publish@oxfam.org.uk )

Protocole à la Charte africaine de droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes.

Charte Africaine des droits et du bien-être de l’enfant.

 

 

Le projet Vivons Tougan et les problèmes du temps

Vivons Tougan : Table matières.

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