ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
MODÈLE POUR
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À
FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.
Réduction autofinancée,
écologique et durable de la pauvreté dans les environnements rurales et
urbaines pauvres utilisant un menu innovateur de structures sociales,
financières, productives et de service qui garantissent une bonne qualité de
vie pour tous les habitants et un rôle important aux femmes, avec de nombreuses
applications des technologies de l’énergie renouvelable.
Description brève du
projet.
Le projet
proposé [nom] s’applique à [nom de la
zone du projet]. Il s’agit d’une zone pauvre dans l’un des pays les plus
pauvres au monde. La zone du projet a une population de 50.000 personnes
environ. Cette population suffit, suivant les concepts anthropologiques à la
base des projets de développement intégré,
à garantir une spécialisation importante des biens et des services mis à
sa disposition et en même temps pour y fournir un marché.
Les structures à créer
comprennent:
Des structures sociales, soit [200] clubs
d’hygiène environ, [200] commissions réservoir,
40 commissions forage, une commission centrale avec une direction du
projet, et une structure de sécurité sociale à trois niveaux;
Des structures
financières, y compris un système de monnaie locale, une structure de microcrédit sans
intérêts et sans frais en monnaie formelle pour le développement de la
productivité, et des groupes coopératifs d’achat.
Des structures de service favorisant une bonne qualité
de vie pour tous, y compris l’installation et l’entretien de [200] systèmes
solaires de fourniture en eau potable, un système de backup à pompes manuelles
auprès des [40] forages, de l’assainissement écologique, des structures
complètes pour le recyclage des déchets, et des services sanitaires et
éducatifs structurés à bénéfice de tous les habitants ;
et des structures
productives, y comprises des unités de production d’articles à base de composites de
gypse, des structures pour la production de la biomasse et des mini-briquettes
pour la préparation des aliments, la souveraineté alimentaire, des initiatives
pour l’afforestation et la reforestation aux termes du système CDM (Traité de
Kyoto), et une station de radio locale.
Toutes les
structures sont établies, gérées, entretenues, et le cas échéant, payées par
les populations locales. Elles achèvent et dépassent tous sauf un [les
vaccinations aux termes de l’objectif
6] des objectifs du Millénaire.
Dans leur ensemble les structures créent un environnement économique local
coopératif, sans intérêts et sans inflation où les initiatives individuelles et
des conditions de vraie concurrence puissent fleurir.
Une fois que
les structures sociales et financières, et en particulier le système de monnaie
locale, soient en place, les individus, les familles et les coopératives
disposent des moyens et des instruments leur permettant de prendre toutes les
initiatives productives qu’elles ne veulent. Une fois établie le système de
monnaie locale, il n’y plus aucune limitation à la quantité et à la valeur des
transactions relatives aux biens et services locaux destinés à la consommation
locale.
Les structures de chaque
zone de projet sont créées dans un ordre de séquence critique à travers des
ateliers de capacitation en masse suivant la méthode développée par le
sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. Les toutes premières structures
a se constituer sont celles des clubs locaux d’hygiène. Tels clubs s’occupent
de éducation à l’hygiène. Encore plus important, ils servent pour créer une
plateforme qui permet aux femmes de s’organiser
et de voter en bloc aux élections des membres des commissions réservoir
(soit, les commissions locales de développement). Chaque commission réservoir
représente +/- 50 familles, soit 250 personnes. La plupart des membres des
commissions réservoir devrait, par conséquence, être composée de femmes.
Cliquez ici pour voir une illustration des trois niveaux administratifs du
projet.
Chaque commission de
premier niveau (la commission réservoir) nomme un membre à la commission de
deuxième niveau (la commission forage) à laquelle elle se réfère. Chaque
commission forage représente +/- 1500 personnes. Puisque la majorité de chaque
commission réservoir devrait être femme, peut-on s’attendre qu’elle nomme une
femme à la commission forage. Chaque commission forage nomme à sa fois un
représentant au troisième niveau administratif, soit la commission centrale ou
parlement du projet. Chaque projet comptera +/- 40 commissions forage. Le
parlement du projet comptera par conséquent +/- 40 membres. Puisque les membres
de chaque commission forage seront pour la plupart des femmes, peut-on
s’attendre qu’elles nomment une femme à représenter leur commission au
parlement du projet. À travers de ce procédé, un rôle dominant est réservé aux
femmes dans toutes les structures du projet et à tous les niveaux.
Toutes les structures de base
créées fonctionnent verticalement à travers tous les trois niveaux administratifs
prévus, qui sont tous anthropologiquement justifiés.
Le principe de la
subsidiarité est appliqué à l’organisation et à spécialisation des tâches.
Chaque structure fonctionne à chaque niveau de manière tout à fait autonome et
à la propre vitesse. Toutefois les activités et les devoirs de base sont
communs à toutes les structures du même niveau et type.
Cliquez ici pour voir un
illustration de l’application du principe de
la subsidiarité parmi les trois niveaux administratifs prévus.
Le même principe
s’applique aussi aux autres projets de développement intégré. Cela comporte la
simplification de la planification et la coordination des activités d’entre
divers projets de développement intégré. Cela signifie d’ailleurs que tandis
que dans une zone de commission réservoir ou zone de commission forage des
centaines, même milliers, de transactions ont lieu tous les jours dans le cadre
du système de la monnaie locale établi, dans une autre zone une attitude
«d’attendre et voir » peut exister. Il se peut même que la monnaie
locale n’y soit point utilisé encore. Les bénéfices importants apportés d’un
leadership fort et qualifié auprès de quelques commissions devront porter
rapidement à l’émulation auprès d’autres commissions. Dans ce sens, les projets de développement intégré sont-ils
autodidactiques.
L’exécution du projet
[nom] , une fois que le projet soit financé, devrait avoir une durée de mise en
œuvre de deux ans. On souligne qu’il s’agit de la mise en place des structures
prévues. La portée des activités qui en suivront dépendront de l’initiative des
populations à travers le temps.
L’exécution du projet est
effectuée par un seul coordonnateur local avec l’assistance, là où retenue
nécessaire, d’un expert de développement intégré, d’un expert d’éducation à
l’hygiène, d’un expert pour les ateliers «de capacitation » suivant
la méthode de Santos de Morais, d’un expert en composites de gypse, d’un expert
hydrogéologique, et des services de creusement de forages. Le coordonnateur du
projet est autonome. Il/elle travaille sous la supervision d’une coopérative
qui est légalement responsable du financement et de l’exécution du projet
[nom]. Telle coopérative comprend le conseil municipal local et un petit
consortium de ONG locales et internationales.
La plupart du travail
pour le projet est effectuée par les populations locales elles-mêmes. Tel
travail est payé par les populations dans le cadre du système de monnaie locale
établi au cours de l’une les premières phases d’exécution du projet.
À main les diverses
structures créées ne deviendront opératives, sont-elles transférées à
La documentation du
projet comprend un cadre logique, des schémas pour l’exécution de chaque
activité du projet, des graphiques montrant les dépenses sur base
trimestrielles et annuelles, des graphiques pour chaque groupe d’activités et
pour les phases de mise en œuvre, et des détails complets du budget avec un
plan détaillé des achats.
L’investissement initial
demandé est de l’ordre de [€ 5.000.000], soit [€ 100] par personne. De ce
chiffre, le [25%] environ est contribué par les populations locales. Le travail
qu’elles effectuent pour la mise en œuvre du projet est payé dans le cadre du
système de monnaie locale établi au cours de l’une des premières phase du
projet. Tels paiements sont convertis en Euros aux buts budgétaires au taux
de € 3 pour chaque journée de travail de
huit, parfois dix, heures.
L’investissement en
compte capital en monnaie formelle
nécessaire à l’exécution du projet monte par conséquence à seul [€ 3.750.000]
soit [€ 75] par habitant. La plupart de ce montant est utilisée pour l’achat
d’articles en compte capital qui ne se prêtent pas à la production dans la zone
du projet même, tels les pompes solaires, les panneaux photovoltaïques, les
tuyaux de refoulement pour les [200] structures en eau potable distribuée.
Tandis qu’il soit
évidemment un avantage aux populations locales que le financement initial
entier ou bien une partie du même leur soit mise à disposition en forme de don,
le financement peut être mis à leur disposition en forme de prêt sans intérêts
sur une période de dix ans.
Un menu innovateur de 13
méthodologies CDM possibles servira comme première instance à couvrir le
rembours, là où nécessaire, du capital initial investi. Les détails complets du
menu se trouve au file www.integrateddevelopment.org/coursesdiplomablock8section5-09fr.htm
.
Le menu des méthodologies
CDM comprend des options pour les épargnes d’émissions CO2 à travers de
l’utilisation réduite de biomasse non-renouvelable pour la cuisine par moyens
de l’introduction de foyers à rendement élevé, la reforestation de [nom de
la forêt ou des parcs naturels] dans la zone du projet en utilisant des espèces
d’origine locale, des activités d’afforestation dans les habitats à travers de
la plantation distribuée d’arbres à noix
et d’arbres fruitiers, la plantation distribuée de bambou sur les prairies pour
la fourniture de matières primes pour la production manufacturière et pour la
sécurité alimentaire, la plantation d’arbres de raifort (Moringa) sur les
terres marginales pour la sécurité alimentaire, le remplacement du kérosène et
d’autres sources d’énergie pour l’éclairage par des ressources en énergie
renouvelable décentralisées de dimensions faibles, (etc.). Le potentiel total
de remboursement des ces applications CDM monte à sept fois environ
l’investissement initial nécessaire au projet, avec un seuil de remboursement
qui est achevé à la fin de la sixième année d’opération. Le travail entier aux
termes du mécanisme CDM s’effectuera dans le cadre du système de monnaie locale
établi, en principe sans que l’on ait besoin de faire des investissements en
monnaie formelle.
Un back-up à deuxième
niveau pour le remboursement en bloc de l’investissement initial à la fin de la
première période de dix ans de gestion, le cas échéant, est garanti à travers
du fonds coopératif de développement local du projet. Chaque famille fait une
contribution mensuelle de [€ 0,60] par personne (qui s’augmente à travers les
années à [€ 0,75] par personne) dans ce fonds. Telles contributions couvrent
d’ailleurs tous les services et structures fournis aux populations par
La plupart des contributions
mensuelles est redistribuée immédiatement aux populations en forme de
microcrédits sans intérêts à faveur de la productivité locale. Tel microcrédits
montent à au moins € 2.500 par famille
sur chaque période de dix ans. Les microcrédits s’entendent aussi sans frais en
monnaie formelle, car ils sont gérés dans le cadre du système de monnaie locale
établi. Le fonds coopératif de
développement local est organisé et géré de manière à ce que il contienne un
montant d’au moins [€ 3.750.000] à couverture de l’investissement initial en
compte capital à la fin du premier cycle de dix ans d’activité.
Au cas de l’utilisation
du fonds coopératif de développement local du projet pour le remboursement de l’investissement
en compte capital à distance de dix ans, le montant y disponible pour les
microcrédits tournera provisoirement vers le zéro. Puisque les familles
continueront à payer leurs contributions mensuelles dans le fonds, le montant
dans le fonds s’augmentera de nouveau au cours de la deuxième période de dix
ans, comme il le faisait au cours de la première période. À la fin du deuxième
cycle décennal, le montant dans le fonds est disponible pour le renouvellement
des biens an compte capital et/ou pour l’extension des services mis à la
disposition des populations par le projet.
Le montant du fonds tournerait en ce cas de nouveau vers le zéro. Il se
reconstruirait au cours du troisième cycle décennal….. (etc.) d’une manière
durable permanente en fournissant aux populations locales des ressources en
forme de microcrédits sans intérêts pour le développement de leur productivité.
Les objectifs du projet:
Les
structures sociales, financières, productives et de service établies au cours
de la mise en œuvre du projet génèrent une mobilisation complète de la
population locale. Par conséquent peut-on donner exécution à des centaines,
même des milliers, de microprojets de manière contemporaine. Par exemple, la
construction de [200] écoles primaires locales au niveau de commission
réservoir comporte la construction, à la charge de charge de la commission
réservoir intéressée, d’un petit bâtiment scolaire avec les services de support
y relatifs, le tout dans le cadre du système de monnaie locale établi. Cela peut
en principe s’effectuer en un ou deux mois. À condition que l’on dispose d’un
nombre suffisant enseignants peut-on construire jusqu’à [200] écoles en même
temps. La zone du projet dispose en effet de beaucoup de jeunes chômeurs
diplômés qualifiés pour devenir enseignants aux écoles.
Les objectifs généraux du projet
comprennent:
a) Achever et dépasser
tous les objectifs du Millénaire dans la zone du projet à l’exclusion des
vaccinations dont à l’objectif 6. Les
vaccines et les autres médicaments, quoi qu’ils soient valables, comportent en
principe de la fuite financière de la zone du projet. Cela signifie qu’y
resterait moins du capital initial d’investissement pour payer les structures
du projet et/ou pour couvrir le roulement continu des fonds en monnaie formelle
pour le développement productif local. Le financement des vaccines et des
médicament est souvent disponible à travers d’autres programmes d’aide.
b) Créer un environnement
économique local coopératif, sans intérêts, et sans inflation dans la zone du
projet où l’initiative individuelle et des conditions de vraie concurrence
puissent fleurir.
c) Éliminer le chômage
dans la zone du projet au cours de trois ans. En principe même les personnes
avec handicap, et les aveugles en particulier, y trouveront une occupation
productive.
d) Fournir des systèmes
économiquement viables d’assainissement et d’eau potable distribuée gérés,
entretenus, et payés dans le cadre du système de monnaie locale établi, sauf
pour l’achat centralisé au niveau du projet de quelques pièces détachées
nécessairement importées dans la zone du projet et payées en monnaie formelle.
e) Fournir un système de
sécurité sociale à trois niveaux à bénéfice de ceux qui en ont besoin.
f) Assurer la préparation
continue des femmes à ce qu’elles puissent participer aux structures
démocratiques et à la prise de décisions aux niveaux local, de district,
régional et national à travers leur participation active (qui est garantie) aux
structures du projet.
Les objectifs du projet relatifs
à l’agriculture et à la sécurité alimentaire comprennent :
a) Le recyclage sans
risques des urines et des fèces au niveau des habitations et/ou au niveau local
pour fournir des engrais suffisants à la culture de tous les aliments de base
nécessaires aux populations.
b) L’élimination de
l’exigence d’importer des aliments de base dans la zone du projet.
c) La création de [200]
pépinières au niveau administratif de base (celui des commissions réservoir) et
de [40] pépinières au deuxième niveau administratif (celui des commissions
forage) pour la production des plantes destinées aux applications CDM et celles
destinées à la culture locale.
d) La plantation d’entre 11 et
e) La plantation d’entre 7 et
f) La plantation en moyen de
Le objectifs du projet relatifs à
l’écologie, à la conservation et à l’énergie comprennent :
a) La création d’une zone
économique locale à +/- 50.000 habitants à énergie durable qui soit neutre du
point de vue des émissions de CO2.
b) L’élimination des exigences de
l’importation de bois de feu et d’autres ressources en énergie dans la zone du
projet, à travers l’utilisation de ressources énergétiques durables produites
localement.
c) L’introduction de +/- 20.000 foyers améliorés à rendement élevé produits
localement qui fonctionnent à mini-briquettes faites localement avec de la
biomasse renouvelable. L’on produira localement des foyers solaires pour les
activités de cuisine effectuées en présence d’ensoleillement.
d) La production d’au moins
e) La création de la valeur
ajoutée à travers du recyclage intégré local des déchets organiques et
non-organiques.
f) La reforestation de [la forêt
ou des réserves et parcs naturels] dans la zone du projet, la réhabilitation de
sa flore et faune et l’établissement de couloirs écologiques joignant les zones
limitrophes à celle du projet.
g) La captation de CO2 à
travers de l’application dans la zone du projet d’un menu de six méthodologies
d’afforestation et/ou reforestation aux termes du mécanisme CDM au but de
générer des certificats CER à financement
du remboursement (le cas échéant) de l’investissement initial en compte capital
du projet.
h) L’installation d’au
moins [200] systèmes de pompage solaire photovoltaïque pour la fourniture
distribuée en eau potable dans toute la zone du projet, et de l’éclairage
photovoltaïque pour [200] salles d’études et jusqu’à [240] écoles.
Les objectifs du projet relatifs
à l’éducation comprennent :
a) Donner l’occasion aux femmes,
aux étudiants, et aux autres désirant d’étudier le soir de le faire.
b) Se servir du système de monnaie
locale établi pour construire jusqu’à
[200 écoles primaires au premier niveau administratif (celui des
commissions réservoir) , jusqu’à [40] écoles secondaires au deuxième niveau
administratif (celui des commissions forage), et une école de métiers à [lieu].
En plus, l’identification des enseignants pour les écoles, la construction
d’habitations leur appropriées, et la subvention de leurs salaires dans le
cadre du système de monnaie locale selon les exigences.
c) Offrir un programme
scolastique jusqu’au niveau Universitaire pour tous les enfants et jeunes de la
zone du projet, plus l’éducation des adultes, surtout celle à bénéfice de
femmes.
d) Fournir ‘surtout aux femmes
des cours permanents d’éducation à l’hygiène à travers la formation de [200]
clubs d’hygiène.
Les objectifs du projet relatifs
au secteur financier comprennent :
a) L’établissement d’un système
de monnaie locale pour le transfert sans limite de biens et services produits
et consommés localement.
b) L’établissement d’un système
coopératif de microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle au
but de l’augmentation de la productivité. La structure pour les microcrédits
fonctionne dans le cadre du système de monnaie locale.
c) L’évitement de la fuite
financière de la zone du projet par moyens de la circulation à roulement
continu sans intérêts des ressources financières disponibles (soit la monnaie locale que celle formelle)
dans la communauté bénéficiaire.
d) La stimulation du
développement local industriel continu et des cultures par moyens de
l’utilisation productive des systèmes de monnaie locale (LETS) et de
microcrédit sans intérêts établis.
Les objectifs du projet relatifs
à la santé comprennent :
a) Réaliser un programme
continu d’éducation à l’hygiène à travers l’établissement de [200] Clubs de
Santé locaux dans la zone du projet et de la promotion de cours continus
d’éducation à l’hygiène dans toutes les écoles de la zone même.
b) Contribuer à la lutte
contre les maladies portées de l’eau à travers de l’éducation à l’hygiène, la
fourniture de structures d’assainissement, la fourniture d’eau potable saine,
le drainage des eaux stagnantes, la production locale de moustiquaires et
similaire.
c) L’élimination des risques
de la fumée auprès des 10.000 ménages de la zone du projet à travers
l’introduction de foyers à rendement élevé et de systèmes efficients de
recyclage des eaux grises et des déchets.
d) L’utilisation du
système de monnaie locale pour fournir [200] facilités infermières de base dont
une dans chaque zone de commission réservoir, identifier et/ou former des
infermières (éventuellement aussi des hommes), construire des habitations leur
appropriées, et subventionner leurs salaires selon les exigences en utilisant
le système de monnaie locale établi.
e) [Avec le passer du
temps, à main que l’on puisse disposer de médecins] Se servir du système de
monnaie locale pour établir jusqu’à [40] centres médicaux locaux y comprises de
l’accommodation appropriée aux médecins, avec cabinet médical et, le cas échéant, subventions des salaires
des docteurs à ce qu’ils restent dans la zone du projet.
f) [Avec le
passer du temps] fournir un hôpital de base à
[lieu] doté en moyen d’au moins 0.5 lit pour chacune des [200] zones de
commission réservoir. Une construction simple peut être effectuée dans le cadre
du système de monnaie locale une fois un dessin approprié qualifié avec
spécifications adaptées à la zone de projet ne soient disponibles. Les
populations fourniront des services non-qualifiés de support au fonctionnement
de l’hôpital, toujours à travers du système de monnaie locale, par exemple gardiens, jardiniers, services de
lavage et de nettoyage et cuisiniers.
g) La fourniture d’un réseau de
[40] ambulances à bicyclette, fonctionnant dans le cadre du système de monnaie
locale.
h) L’établissement de fonds
coopératifs d’assurance (volontaire ou non) fonctionnant dans le cadre du
système de monnaie locale à couverture des frais des médicaments
nécessairement importés.
Les objectifs du projet relatifs
à l’eau potable et à l’assainissement comprennent:
a) La fourniture en eau potable
saine dans la zone du projet, dans toutes les circonstances prévisibles y
comprises des périodes de sécheresse.
b) La fourniture d’eau potable
saine à une distance pas supérieur à
100-150m des habitations des usagers.
c) L’installation de systèmes
d’assainissement écologique à sec (toilettes à compostage avec séparation des
urines) auprès de chacun des 10.000 ménages de la zone du projet, et auprès de
toutes les écoles et dans les lieux publics. Leur mise en œuvre a lieu au 100%
dans le cadre du système de monnaie locale établi.
d) La fourniture de 10.000 systèmes
de récolte d’eau pluviale, soit un système par ménage. Mise en œuvre au 100%
dans le cadre du système de monnaie locale établi.
Les objectifs du projet relatifs
aux droits des femmes comprennent:
a) La réduction de la charge du
travail des femmes.
b) L’évitement d’au moins une
heure de corvée par jour à travers de la fourniture d’eau potable auprès de
[200] points d’eau auprès des habitations.
c) Gagner 4 heures de travail par
semaine à travers de l’établissement d’au moins [40] aires de lavage à une
distance réduite des habitations.
d) Gagner au moins 4 heures de
corvée par semaine pour la récolte de bois de feu à travers de la fourniture de
mini-briquettes pour les foyers améliorés; dans
l’alternative € 0,50 par jour de réduction des frais en monnaie formelle
pour l’achat de combustibles pour la cuisine.
e) L’élimination de jusqu’à deux
heures de travail par jour à travers la mise à disposition de services meuniers
pour la préparation des aliments de base.
f) L’amélioration des conditions de
santé par moyens de l’élimination de la fumée dans et aux alentours des
habitations.
g) La provision de facilités
éducatives aux jeunes filles et de services éducatifs à bénéfice des femmes, y
comprises les salles d’études et des cours le soir.
h) Assurer la participation des
femmes à toutes les activités et structures du projet en préparation de leur
participation active aux élections et à la prise des décisions au niveaux
local, régional, et national.
i) Assurer l’autonomie économique
des femmes à travers du fonctionnement du système de monnaie locale établi et
de la structure coopérative de microcrédits sans intérêts en support de leur
productivité.
Les aspects innovateurs
du projet.
Observations de nature générale sur
les aspects innovateurs du projet:
01. Le concept de la
création de structures sociales,
financières, productives et de service comme base du développement intégral
dans des zones de projet à +/- 50.000 personnes est à retenir extrêmement
innovateur. La révolution qu’il porte aux possibilités de développement se
réfère à l’organisation des structures proposées. Une fois qui les structures soient en place, les
populations locales disposeront de tous les instruments leur nécessaires pour
la mise en œuvre de leurs initiatives préférées.
02. L’ordre critique de
séquence pour la création des structures du projet est d’importance vitale. On
se sert en effet des structures sociales pour créer celles financières, puis
des structures financières pour créer celles de la production locale, et par la
suite des unités de production locale à couverture des exigences (par exemple
réservoirs à eau, toilettes, foyers) nécessaires aux structures de service.
03. On met en marche une
mobilisation générale puissante des populations locales à travers des
structures créées.
04. Les populations
locales sont responsables de la planification, de la mise en œuvre, de la
gestion, et des frais de toutes les structures. EIles reçoivent de
l’assistance, au cours de l’exécution initiale du projet d’une équipe (très
réduite) d’experts sous la direction d’un coordonnateur local du projet.
Les aspects innovateurs relatifs
à l’agriculture et à la sécurité alimentaire comprennent :
01. On se sert d’un menu
innovateur de méthodologies CDM pour
achever soit la sécurité alimentaire, soit le stockage de CO2, soit la
génération de certificats CER à couverture du remboursement (le cas échéant) du
financement initial en compte capital.
02. La production d’engrais à
travers du recyclage des urines et des fèces au niveau des ménages et/ou au
niveau local est suffisante à permettre
la culture de tous les aliments de base nécessaires.
03. Le recyclage des déchets de
cuisine et des jardins au niveau des commission réservoir fournit des aliments pour
poules, chèvres, et en présence de conditions religieuses appropriées, porcs,
favorisant une variété de diètes.
04. L’institution de pépinières
opérant dans le cadre du système de monnaie locale optimise soit la culture
locale que l’utilisation des semences locales.
05. L’utilisation de plantations
à arbres de fruit et de noix, de bambou,
de Moringa (raifort) et de Jatropha constitue une garantie de sécurité
alimentaire et fournit des matières premières pour de nombreuses applications
productives locales. Le cas échéant, les
plantations garantissent des moyens financiers à couverture du remboursement du
capital initial d’investissement.
Les aspects innovateurs relatifs
à l’écologie, à la conservation et à l’énergie comprennent:
01. On se sert d’un menu
innovateur de méthodologies CDM couvrant des types divers d’utilisation des
terrains pour rembourser (le cas échéant) le capital initial d’investissement,
pour réaliser le stockage de CO2, et pour améliorer la gestion des eaux pluviales
et les infrastructures écologiques dans la zone du projet.
02. Une combinaison unique de
méthodes et technologies facilite la formation d’un système économique local
qui soit énergie-neutre et écologiquement durable et responsable.
03. La combinaison de méthodes et
technologies proposée se conforme aux principes de
04. On se sert exclusivement et
de manière systématique des technologies d’énergie renouvelables, telle
l’application généralisée des installations à énergie photovoltaïque.
05. En principe, toute l’énergie
utilisée est renouvelable et produite et consommée dans la zone du projet
même.
Les aspects innovateurs relatifs
à l’éducation comprennent:
01 On peut construire
selon les exigences un nombre quelconque d’écoles et d’accommodations pour les
enseignants en utilisant de la main d’œuvre et des matériaux locaux dans le
cadre du système de monnaie locale établi. Cela signifie que soit les écoles
que les accommodations soient construites de façon coopérative par les
populations locales. En même temps, les constructeurs et fournisseurs sont
toujours payés pour leur travail et leurs livraisons.
02. On peut payer les
enseignants, ou bien subventionner leurs salaires en monnaie formelle, aux
termes du système de monnaie locale.
Les aspects innovateurs
relatifs aux structures financières comprennent:
01. La fusion (mélange)
d’un système innovateur de monnaie locale avec un système, également innovateur,
de microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle opérant dans le
cadre du système de monnaie locale. Il
s’agit peut-être de l’aspect individuel le plus innovateur du projet proposé.
02. On se sert du système
de monnaie locale pour mobiliser les populations locales. Tous les membres
adultes de la population deviennent automatiquement membres du système.
Toutefois, les usagers sont toujours libres de choisir s’ils préfèrent
d’effectuer une transaction dans le cadre du système de monnaie locale ou dans
le cadre de celle formelle. La monnaie locale établie supplémente celle formelle sans la remplacer.
03. Le système innovateur
proposé des microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle est
géré par les populations elles-mêmes. Les fonds utilisés les
appartiennent. Le contrôle social local féroce devrait assurer le remboursement
de tous les financements effectués. Sur base conservatrice, supposant une
période moyenne de rembours de deux ans, le système générera des microcrédits
sans intérêts pour au moins € 2.500 par famille à faveur de l’augmentation de
la productivité au cours de chaque période de dix ans de gestion.
Les aspects innovateurs relatifs
aux structures de la santé comprennent:
01. Les actions relatives à la
santé sont basées sur la prévention et la santé sociale plutôt que sur la
médecine curative.
02. [Avec le passer du
temps, à main que l’on puisse disposer de médecins], l’on se sert du système de
monnaie locale pour établir jusqu’à [40] centres médicaux locaux y comprises
des accommodations appropriées avec cabinet médical et, le cas échéant, des
subventions aux salaires des docteurs. Cela signifie que soit les centres de
santé que les accommodations soient construites de façon coopérative par les
populations locales. En même temps, les constructeurs et fournisseurs sont
toujours payés pour leur travail et leurs livraisons.
03. Les médecins peuvent
être payés, ou bien leurs salaires de l’état subventionnés, par les populations
locales aux termes du système de monnaie locale établi.
04 Jusqu’à [200] points
d’infirmier y comprises les accommodations des infirmières seront construites
aux termes du système de monnaie locale établi en utilisant des matériaux et
main d’œuvre locaux. Cela signifie que les points infirmiers restent la
propriété coopérative des populations, tandis que les constructeurs et
fournisseurs sont toujours payés pour leurs contributions.
05. Les
infirmiers/infirmières peuvent être payés, ou bien leurs salaires de l’état
subventionnés, par les populations locales
aux termes du système de monnaie locale établi.
06. L’achat en vrac des
médicaments est effectué par le projet en fonction des prescriptions médiques.
À ce but, l’on établit un fonds coopératif d’assurance maladies. Les
infirmiers/infirmières locaux assurent l’administration des médicaments selon
leurs prescriptions.
07. [Avec le passer du
temps] un hôpital de base local avec jusqu’à
[200] lits (au moins 0,5 lit par commission réservoir) devra être
construit à [lieu]. Beaucoup des frais de construction et des frais des
services non-professionnels seront couverts aux termes du système de monnaie
locale mis en place. L’achat des équipements médicaux et des fournitures
médiques pour l’hôpital n’est pas couvert du projet, car il porte à des fuites
financières de la zone du projet. Les fonds pour l’achat des équipements
médicaux et des fournitures médiques devront être mis à disposition séparément
par l’état aux termes d’un accord conventionnel d’assistance bilatérale et/ou
par des ONG internationales spécialisées du secteur.
Les aspects innovateurs relatifs
à l’eau potable et à l’assainissement:
01. Pour les fournitures
en eau potable un concept de moyeu et rayon sera adopté. Supposant toujours que
les débits des forages le permettent, installera-t-on plusieurs pompes solaires
à pression élevée en série dans chaque forage à grand diamètre servant 5-8
points d’eau distribuée. Les pompes seront capables de forcer l’eau, le cas
échéant, sur une distance de plusieurs kilomètres. Cela signifie que l’on ne
doit creuser que [40] forages à débit élevé, au lieu de [200] forages comme
serait le cas pour les projets conventionnels. Cela portera à des réductions
importantes des frais des systèmes de fourniture en eau potable.
02. L’on se sert de
technologies utilisant des composites de gypse pour la fabrication locale de réservoirs d’eau, systèmes de
toilettes, foyers de cuisine améliorés, structures de support pour les
bâtiments et pour le mobilier scolaire etc. En principe, tels produits
peuvent-ils être fabriqués, installés, et maintenus dans le cadre du système de
monnaie locale établi sans avoir besoin d’aucun capital en monnaie formelle.
03. L’on se sert de
systèmes de toilettes à compostage à sec, avec la diversion des urines des
fèces. Les urines et les fèces sont recyclés sans risque au niveau des
commissions réservoir pour des utilisations productives.
Les aspects innovateurs relatifs
aux droits de femmes:
01. On applique un système électif
qui assure un rôle dominant des femmes dans toutes les structures du projet à
tous les niveaux.
02. Les femmes sont les
bénéficiaires principaux du menu de structures pour le gain du temps et le
développement des capacités mises en œuvre au cours de l’exécution du projet.
03. On améliore l’autonomie des
femmes dans la zone du projet à travers des microcrédits sans intérêts et sans
frais en monnaie formelle mis à leur disposition pour l’augmentation de leur
productivité.
04. Les droits des femmes comme définis dans les
divers traités sur les droits de l’homme sont toujours respectés.
Description des coûts et des bénéfices, une liste sélectionnée :
L’agriculture et la
sécurité alimentaire :
01. Réduction du 80% des
frais d’ importation des aliments dans la zone du projet:
Actuellement,
la zone du projet manque de sécurité alimentaire. Jusqu’à [80%] des aliments de
base (millet, maïs) y sont importés. Cela constitue la cause la plus importante
de fuite financière de la zone du projet, et donc de la pauvreté extrême de ses
populations. Le coût journalier moyen par famille des aliments importés est de
l’ordre de Euro 2,20, dont 80% monte à Euro 1,75. Euro 1,75 x 10.000 familles x
365 = Euro 6.387.500 par an. Ce chiffre seul monte à 1.70 fois ( par an ! ) du capital
d’investissement initial du projet.
02.Les
arbres à fruit et à noix:
Les
activités d’afforestation dans les lieux habités comme définis aux termes du
mécanisme CDM relatives à la plantation d’arbres à fruit et des arbres à noix
et similaires peuvent générer des certificats CER pour une valeur annuelle
jusqu’à € 172.000 sur une période de 20
ans, puis €105.000 sur un période ultérieure de 30 ans. La valeur des fruits et
des noix produits et destinés à la consommation locale est exclue du calcul.
Les noix s’adaptent bien au stockage à long terme. Les fruits s’adaptent au
séchage et à la conservation. La production des fruits peut se distribuer de
façon saisonnière.
03. Les plantations de
bambou:
Les activités
agro-forestières à petite échelle telles les plantation distribuées de bambou
sur les prairies et les terres agricoles produisent du stockage du CO2 pour une valeur en certificats CER jusqu’à € 210.000 sur une période de 7 ans. Les
plantes produisent des pousses de bambou comestibles en contribuant à la
sécurité alimentaire des populations. Le bambou a de nombreuses applications
productives qui portent à la création de valeur ajoutée sur une période
indéfinie. La valeur ajoutée des pousses et des produits est exclue du calcul.
04.
Plantations de Moringa (raifort):
Il s’agit
d’activités agro-forestières à petite échelle, soit de plantations de
démonstration à utilisation locale distribuées sur le territoire du projet
comprenant (mais pas nécessairement limitées à) les arbres raifort (Moringa)
sur les terres dites marginales. Les plantations devraient générer des
certificats CER pour une valeur jusqu’à
€ 215.600 par an sur une période de
3 ans. Les arbres Moringa (raifort) produisent des huiles végétales
comestibles de qualité élevée et des feuilles « d’épinard »
comestibles sur une période indéfinie. La valeur ajoutée de telles ressources est exclue d calcul.
L’écologie, la conservation et
l’énergie.
01.La reforestation
«automatique» relative à
02.Les épargnes d’
engrais:
Un moyen de
Sur cette base, la population de
50.000 personnes dans la zone du projet (5500 groupes de 9 personnes) produit
l’équivalant de 5.500 sacs d’urée et 5.500 sacs de NPK par an, soit
l’équivalant de 275 tonnes d’urée et 275 tonnes de NPK 15:15:15 par projet par
an.
Au prix actuels de +/- € 387 par tonne pour l’urée à 46%, et
€ 402 par tonne pour l’engrais NPK 15/15/15, les épargnes montent à
l’ordre de of 275 * (€387 + € 402) = €
217.000 par an.
La production locale des engrais à travers le
recyclage des urines et fèces suffit pour couvrir la production de tous es
aliments nécessaires aux habitants, en même temps leur assurant une diète
variée.
03. La reforestation aux
termes du Protocole de Kyoto:
Le projet constitue un projet
démonstration pour la récupération de [ forêts, parcs naturels et réserves
locaux] se servant des espèces traditionnelles. La valeur attendue des
certificats CER monte à € 210.000 par an sur une période de 50 ans.
04. Les épargnes à
travers la production locale des bio-fuels:
Initiatives
de démonstration d’afforestation et/ou reforestation utilisant Jatropha ou
équivalent sur les terres pauvres à potentiel réduit de support de la biomasse
vivante devront être mises en œuvre. Cela pourrait donner lieu à une
production de bio-fuels pour une valeur de jusqu’à € 550.000 par an. Il
s’agit d’une application à petite
échelle au but exclusif de la production et consommation locale dans le
cadre du système de monnaie locale établi du projet !
05. La
réduction de la consommation de biomasse non renouvelable aux termes du
Protocole de Kyoto :
Épargnes d’émissions
CO2 à travers la réduction de l’utilisation de biomasse non-renouvelable pour
la cuisine par moyen de l’introduction de foyers à cuisiner améliorés, en
générant une valeur attendue en certificats CER de € 356.356 par an sur une
période de 21 ans.
06.La substitution de
la biomasse non-renouvelable avec de la
biomasse renouvelable :
Il s’agit de l’utilisation de
biomasse renouvelable avec les foyers à cuisiner améliorés au lieu de la
biomasse non-renouvelable. La valeur des certificats CER à générer monte à € 182.000 par an sur une période de 21 ans.
07. L’illumination
améliorée:
Le remplacement des lampes à
kérosène, des ampoules à incandescence, et des piles à jeter par des ressources
en énergie renouvelable (éoliennes, solaires, et/ou biomasse renouvelable y
compris mais pas limité aux huiles végétales et à la gazéification de la
biomasse). Les bénéfices générés aux termes du Protocole de Kyoto ne
monteraient qu’à € 10.774 par an sur une période de 21 ans, ce qui est trop bas
pour justifier une application pour des certificats CER.
Finance.
01.La réduction des frais
de l’achat de bois de chauffe(ou ses
alternatives):
Applicable à 40% des familles
(soit 40% de 10.000 familles ou 4.000 familles). Dans les villages plus grands une
famille typique de 5 personnes se sert de bois de chauffe (ou équivalent) pour
une valeur de +/- € 0,75 par jour. Une
réduction du 65% à travers l’introduction de foyers de cuisine améliorés monte
à Euro 0,50 par famille par jour. 4000 familles x Euro 0,50 par jour x 365
jours = Euro 730.000 par an.
02.Le Fonds Coopératif de
Développement Local.
Les
populations paient des contributions de € 0,60 par personne sur 4 ans, € 0.75
par personne au cours des années 5-10,
€0,90 par personne au cours des années 11-15 et € 1,10 par personne au
cours des années 16-20 dans leur fonds coopératif de développement local. Tels
montants sont recyclés systématiquement sans intérêts (et sans frais de gestion
en monnaie formelle) en forme de microcrédits pour au moins €2.600 par famille
au cours de chaque cycle de 10 ans. Euro 2.600 x 10.000 = Euro 26.000.000 sur
10 ans, soit un moyen de Euro 2.600.000 par an.
Les épargnes en monnaie formelle à titre des intérêts et des frais de gestion montent à 20% du
total : soit Euro 520.000 par an.
03. L’utilisation du
système de monnaie locale:
Le système de monnaie locale
établi est l’un des piliers du projet. Aucune tentative n’est faite ici pour
monétiser les bénéfices énormes dérivant de l’utilisation systématique et répandue
du système même.
Santé.
01. La réduction des
frais de traitement médical nécessaire à cause des maladies portées de l’eau :
Le
traitement de 50% de la population ( soit 25.000 personnes partie de la
population totale de 50.000) au moins une fois par an x coût moyen des
médicaments et des frais du médecin dans la zone du projet, soit Euro 20. Euro
20 x 25000 personne = Euro 500.000 par an.
02.
L’augmentation de la productivité attribuable à la réduction des maladies
portées de l’eau :
Il s’agit de
50% de la population adulte ( soit 50% of
30.000 personnes) x dix jours par an x revenus de Euro 3 par jour. Le
montant résultant est 15000 adultes x 10 jours x € 3 par jour = soit Euro
450.000 par an.
03.La
réduction des frais de traitement des personnes souffrant la faim, ou à cause
de l’hygiène inadéquate, ou à cause de la fumée dans et autour des habitations:
Il s’agit de
25% de la population de 50.000 au moins une fois par an x coût moyen des médicaments
et des frais de médecin dans la zone du projet. Le montant résultant est 12.500
personnes x Euro 20 par traitement x 1 fois par an = Euro 250.000 par an.
04.La
réduction du 50% des frais de traitement de la malaria:
Il s’agit
d’au moins 40% de la population au moins une fois par an. La réduction des cas
de malaria est due au drainage des eaux stagnantes de superficie, l’utilisation
de moustiquaires, l’éducation à l’hygiène etc. Une réduction de 50% des frais
pour 40% de la population ( soit 20.000 personnes) au moins une fois par an. Le
coût moyen pour le traitement anti-malarique dans la zone du projet est Euro 10
par traitement. Les épargnes montent à
20.000 personnes x Euro 10 = Euro 200.000 x 50%
soit = Euro 100.000 par an.
05.
L’augmentation de la productivité due à
la réduction des cas de malaria:
Il ne
s’appliqué qu’à 10% des 30.000 adultes, soit 3.000 adultes. 3000 adultes x 10
jours x revenu moyen Euro 3 par jour = 3000 x 10 x 3 = Euro 90.000 par an.
06.La réduction
des frais de la transportation urgente des malades :
Les
populations de la zone du projet sont portées d’habitude à l’hôpital de [lieu].
À ce but, une voiture est louée, ce qui coûte en moyen [€ 38] le voyage. Ce
montant est payé par une collecte effectuée parmi tous les membres de la famille du malade.
N’appliqué qu’à 10% de la population de 50.000 (soit 5.000 personnes) au moins
une fois par an, le montant qui en résulte est Euro [38] par voyage x 5.000
people = Euro [190.000].
L’eau et l’assainissement.
01. Les points d’eau potable à
Le bénéfice à faveur des femmes et des jeunes filles monte
en moyen à 1 heure de corvée par jour (soit le 10% d’une journée de travail de
10 heures) x revenu Euro 3 par jour, soit Euro 0,30 par jour x 10.000 femmes.
Le montant qui en résulte est Euro 0,30 x 10.000 femmes par jour, soit Euro
3.000 par jour x 365 jours, soit Euro 1.095.000 par an.
02.Les aires de lavage:
Le bénéfice à faveur des femmes et
des jeunes filles monte à 4 heures par femme par semaine (soit le 40% d’une
journée de travail de 10 heures) x revenu journalier de Euro 3 = Euro 1,20 x 52
semaines x 10.000 femmes, soit = Euro
624.000.
Les droits de la femme.
01.L’élimination de la
corvée du bois de feu:
Il s’agit de 60% des familles
(soit 60% de 10.000 familles, soit 6.000 femmes) x 4 heures par semaine (soit
40% d’une journée de travail de 10 heures) x revenu Euro 3 par jour, soit Euro
1,20 par semaine. Euro 1,20 par semaine x 6.000 femmes = Euro 7200 par semaine
x 52 semaines = Euro 374.400 par an.
02. L’ introduction de moulins à grain :
Épargnes de temps montant à
jusqu’à 2 heures par jour pour moudre le mil à main. Temps moyen gagné 1,5 heures par femme par jour, soit 15% du
revenu de € 3 par journée de travail de 10 heures, soit € 0,45 par femme par
jour. € 0,45 par jour x 10.000 femmes x 365 jours = € 1.642.500. [À noter que
les services des meuniers ont lieu dans le cadre du système de monnaie locale
établi.]
Le
potentiel de réplication du projet.
La documentation du projet à été
rédigée aux termes d’un Modèle innovateur pour les projets de développement
local autofinancés, écologiques, et durables.
Chaque projet aux termes du
Modèle est basé sur une population de 50.000 personnes environ. Dans chaque
zone de projet des structures sociales, financières, productives et de service
sont organisées sur trois niveaux qui sont justifiés anthropologiquement.
On a besoin par conséquent de 20
projets individuels pour chaque 1.000.000 d’habitants.
Une introduction, complète de
schémas, à la planification du développement intégré au niveau régional se
trouve à : www.integrateddeveopment.org/coursesdiplomablock7section1regionalfr.htm
Une introduction, complète de
schémas, à la planification du développement intégré au niveau national se
trouve à : www.integrateddeveopment.org/coursesdiplomablock7section1nationalfr.htm
À titre
d’exemple, un plan subrégional pour le développement intégré de l’Afrique de
Ouest avec la supervision de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Ouest
(ECOWAS, en Français UEMOA) exclus le Nigéria et
Des exemples de propositions pour
la rédaction de plans régionaux et nationaux se trouvent à www.integrateddevelopment.org/bakensverzetmodelprojectsfr.htm
Selon la
densité des populations et l’accessibilité des zones des projets, peut-on
rédiger les documentations complètes et détaillées des plans de développement
intégré au niveau de district, région, et nation rapidement et à un coût de
quelques centimes d’Euro habitant. Les étudiants et les membres des ONG
responsables de la rédaction des projets se qualifient automatiquement comme
coordonnateurs des projets individuels dont les documentations ils ont rédigé.
Chaque
projet de développement intégré établit un système coopératif économique local
autonome, sans intérêts, et sans inflation. Sujet toujours à la disponibilité
de capital d’investissement initial (éventuellement remboursable), n’y a-t-il
aucun limite au nombre de projets qui puissent être mis en exécution de façon
contemporaine.
On offre par conséquence une
perspective pour l’achèvement rapide des Objectifs du Millénaire.
Compatibilité
environnemental.
Les projets de développement
intégré, et par conséquent le projet [nom] sont neutres vis-à-vis les émissions
de CO2. Ils se basent sur le concept que toute énergie utilisée soit durable et
produite localement.
Le menu des méthodologies CDM
prévues pour couvrir le remboursement (le cas échéant) du capital initial
comprennent soit les épargnes de CO2 par moyen de la réduction des émissions
actuelles dans la zone du projet, soit le stockage de CO2 à travers la
reforestation et l’afforestation.
Au cas où
ils existent des gisements de gypse dans la zone de projet, les familles
éventuellement habitant directement dessus des gisements devront être
déplacées. Il s’agit d’activités sur toute petite échelle exclusivement pour la
consommation locale. Il est par conséquent extrêmement improbable qu’une telle
situation se présente.
L’on doit
porter des masques au cours de quelques phases de la production d’articles à
base de composites de gypse, à cause de la poudre fine dans l’air.
Le gypse est
pour 100% inerte. Tandis que les produits à base de gypse écartés suite à leur utilisation
seront toujours restitués aux centres de production pour être pour 100%
recyclés en nouveaux produits, ils ne comporteraient aucun risque aux personnes
ni à l’environnement au cas de leur abandonnement dans la nature.
Tous les
déchets organiques et non-organiques sont récoltés systématiquement dans le
cadre du système de monnaie locale établi dans chaque zone de projet. Là où
possible, ils sont recyclés localement pour créer de la valeur ajoutée locale. Les matériaux et substances qui ne
peuvent pas être recyclés localement (en particulier les produits chimiques et
les médicaments) sont récoltés et triés localement dans le cadre du système de
monnaie locale et exportés en vrac de la zone du projet.
Documentation.
La documentation entière (exclues
les applications CDM) pour le projet [nom] est disponible auprès du site
web www.integrateddevelopment.org/[nom
du file].
Une documentation complète sur le
menu des méthodologies CDM applicables se trouve auprès du file www.integrateddevelopment.org/coursesdiplomablock8section5-09fr.htm
Pour des articles relatifs aux
concepts de Développement Intégré voir file www.integrateddevelopment.org/bakensverzetmodelarticlesfr.htm
Les
étudiants et les membres des ONG qui rédigent une documentation de projet pour
leur zone d’origine se qualifient automatiquement comme coordonnateurs pour
l’exécution des projets desquels ils ont rédigé la documentation.
Chaque
projet de développement intégré est autonome. Sujet toujours à la disponibilité
de capital d’investissement initial (éventuellement remboursable), n’y a-t-il
aucune limite au nombre de projets qui puissent être mis en exécution de façon
contemporaine.
Des
informations détaillées sur la mécanique du fonctionnement de l’actuel système
monétaire et sur des propositions pratiques de réforme monétaire qui supportent
les aspects économiques et financiers des projets de développement intégré se
trouvent auprès de la page d’accueil du site web of www.integrateddevelopment.org à la section
Nouveaux Horizons Économiques : Comment Fonctionne Réellement Notre Système
Financier et Comment Résoudre les Problèmes y Associés.
___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Page d’accueil de la Bakens Verzet
___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58ième
Conférence Annuelle des ONG, Nations Unies, New York 7 Septembre 2005.
Cette
œuvre est mise dans le domaine public aux termes d’une licence
Creative Commons
Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0.