ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

MODÈLE POUR PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.

 

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ÉCRIRE UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ

COURS DE DIPLÔME DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (Dip. Dév. Int.)

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Version 01 : 28 Juillet, 2011.

 

(ENGLISH)

 

 

Réduction autofinancée, écologique et durable de la pauvreté dans les environnements rurales et urbaines pauvres utilisant un menu innovateur de structures sociales, financières, productives et de service qui garantissent une bonne qualité de vie pour tous les habitants et un rôle important aux femmes, avec de nombreuses applications des technologies de l’énergie renouvelable.

 

 

 

01.02 SOMMAIRE  BREF DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ [NOM ET LIEU] ÉCOLOGIQUE ET DURABLE FINANCÉ À FINANCEMENT SANS INTÉRÊTS.

 

Description brève du projet.

 

Le projet proposé [nom] s’applique à  [nom de la zone du projet]. Il s’agit d’une zone pauvre dans l’un des pays les plus pauvres au monde. La zone du projet a une population de 50.000 personnes environ. Cette population suffit, suivant les concepts anthropologiques à la base des projets de développement intégré,  à garantir une spécialisation importante des biens et des services mis à sa disposition et en même temps pour y fournir un marché.

 

Les structures à créer comprennent:

 

Des structures sociales, soit [200] clubs d’hygiène environ, [200] commissions réservoir,  40 commissions forage, une commission centrale avec une direction du projet, et une structure de sécurité sociale à trois niveaux;

 

Des structures financières, y compris un système de monnaie locale, une structure de microcrédit sans intérêts et sans frais en monnaie formelle pour le développement de la productivité, et des groupes coopératifs d’achat.

 

Des structures de service favorisant une bonne qualité de vie pour tous, y compris l’installation et l’entretien de [200] systèmes solaires de fourniture en eau potable, un système de backup à pompes manuelles auprès des [40] forages, de l’assainissement écologique, des structures complètes pour le recyclage des déchets, et des services sanitaires et éducatifs structurés à bénéfice de tous les habitants ;

 

et des structures productives, y comprises des unités de production d’articles à base de composites de gypse, des structures pour la production de la biomasse et des mini-briquettes pour la préparation des aliments, la souveraineté alimentaire, des initiatives pour l’afforestation et la reforestation aux termes du système CDM (Traité de Kyoto), et une station de radio locale.

 

Toutes les structures sont établies, gérées, entretenues, et le cas échéant, payées par les populations locales. Elles achèvent et dépassent tous sauf un [les vaccinations aux termes de l’objectif  6]  des objectifs du Millénaire. Dans leur ensemble les structures créent un environnement économique local coopératif, sans intérêts et sans inflation où les initiatives individuelles et des conditions de vraie concurrence puissent fleurir.

 

Une fois que les structures sociales et financières, et en particulier le système de monnaie locale, soient en place, les individus, les familles et les coopératives disposent des moyens et des instruments leur permettant de prendre toutes les initiatives productives qu’elles ne veulent. Une fois établie le système de monnaie locale, il n’y plus aucune limitation à la quantité et à la valeur des transactions relatives aux biens et services locaux destinés à la consommation locale.

 

Les structures de chaque zone de projet sont créées dans un ordre de séquence critique à travers des ateliers de capacitation en masse suivant la méthode développée par le sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. Les toutes premières structures a se constituer sont celles des clubs locaux d’hygiène. Tels clubs s’occupent de éducation à l’hygiène. Encore plus important, ils servent pour créer une plateforme qui permet aux femmes de s’organiser  et de voter en bloc aux élections des membres des commissions réservoir (soit, les commissions locales de développement). Chaque commission réservoir représente +/- 50 familles, soit 250 personnes. La plupart des membres des commissions réservoir devrait, par conséquence, être composée de femmes.

 

Cliquez ici pour voir une illustration des trois niveaux administratifs du projet.

 

Chaque commission de premier niveau (la commission réservoir) nomme un membre à la commission de deuxième niveau (la commission forage) à laquelle elle se réfère. Chaque commission forage représente +/- 1500 personnes. Puisque la majorité de chaque commission réservoir devrait être femme, peut-on s’attendre qu’elle nomme une femme à la commission forage. Chaque commission forage nomme à sa fois un représentant au troisième niveau administratif, soit la commission centrale ou parlement du projet. Chaque projet comptera +/- 40 commissions forage. Le parlement du projet comptera par conséquent +/- 40 membres. Puisque les membres de chaque commission forage seront pour la plupart des femmes, peut-on s’attendre qu’elles nomment une femme à représenter leur commission au parlement du projet. À travers de ce procédé, un rôle dominant est réservé aux femmes dans toutes les structures du projet et à tous les niveaux.

 

Toutes les structures de base créées fonctionnent verticalement à travers tous les trois niveaux administratifs prévus, qui sont tous anthropologiquement justifiés.

 

Le principe de la subsidiarité est appliqué à l’organisation et à spécialisation des tâches. Chaque structure fonctionne à chaque niveau de manière tout à fait autonome et à la propre vitesse. Toutefois les activités et les devoirs de base sont communs à toutes les structures du même niveau et type.

 

Cliquez ici pour voir un illustration de l’application du principe de la subsidiarité parmi les trois niveaux administratifs prévus.

 

Le même principe s’applique aussi aux autres projets de développement intégré. Cela comporte la simplification de la planification et la coordination des activités d’entre divers projets de développement intégré. Cela signifie d’ailleurs que tandis que dans une zone de commission réservoir ou zone de commission forage des centaines, même milliers, de transactions ont lieu tous les jours dans le cadre du système de la monnaie locale établi, dans une autre zone une attitude «d’attendre et voir » peut exister. Il se peut même que la monnaie locale n’y soit point utilisé encore. Les bénéfices importants apportés d’un leadership fort et qualifié auprès de quelques commissions devront porter rapidement à l’émulation auprès d’autres commissions. Dans ce sens,  les projets de développement intégré sont-ils autodidactiques.

 

L’exécution du projet [nom] , une fois que le projet soit financé, devrait avoir une durée de mise en œuvre de deux ans. On souligne qu’il s’agit de la mise en place des structures prévues. La portée des activités qui en suivront dépendront de l’initiative des populations à travers le temps.

 

L’exécution du projet est effectuée par un seul coordonnateur local avec l’assistance, là où retenue nécessaire, d’un expert de développement intégré, d’un expert d’éducation à l’hygiène, d’un expert pour les ateliers «de capacitation » suivant la méthode de Santos de Morais, d’un expert en composites de gypse, d’un expert hydrogéologique, et des services de creusement de forages. Le coordonnateur du projet est autonome. Il/elle travaille sous la supervision d’une coopérative qui est légalement responsable du financement et de l’exécution du projet [nom]. Telle coopérative comprend le conseil municipal local et un petit consortium de ONG locales et internationales.

 

La plupart du travail pour le projet est effectuée par les populations locales elles-mêmes. Tel travail est payé par les populations dans le cadre du système de monnaie locale établi au cours de l’une les premières phases d’exécution du projet.

 

À main les diverses structures créées ne deviendront opératives, sont-elles transférées à la Coopérative Permanente pour la Gestion des Structures du Projet. Tous les adultes résidents dans la zone du projet sont automatiquement membres de cette coopérative, dont les organes sont les structures sociales à trois niveaux élues. Le Parlement du Projet  (la Commission Centrale) peut décider de nommer une petite équipe pour la gestion continue des structures du projet.

 

La documentation du projet comprend un cadre logique, des schémas pour l’exécution de chaque activité du projet, des graphiques montrant les dépenses sur base trimestrielles et annuelles, des graphiques pour chaque groupe d’activités et pour les phases de mise en œuvre, et des détails complets du budget avec un plan détaillé des achats.

 

L’investissement initial demandé est de l’ordre de [€ 5.000.000], soit [€ 100] par personne. De ce chiffre, le [25%] environ est contribué par les populations locales. Le travail qu’elles effectuent pour la mise en œuvre du projet est payé dans le cadre du système de monnaie locale établi au cours de l’une des premières phase du projet. Tels paiements sont convertis en Euros aux buts budgétaires au taux de  € 3 pour chaque journée de travail de huit, parfois dix, heures.

 

L’investissement en compte capital en monnaie formelle nécessaire à l’exécution du projet monte par conséquence à seul [€ 3.750.000] soit [€ 75] par habitant. La plupart de ce montant est utilisée pour l’achat d’articles en compte capital qui ne se prêtent pas à la production dans la zone du projet même, tels les pompes solaires, les panneaux photovoltaïques, les tuyaux de refoulement pour les [200] structures en eau potable distribuée.

 

Tandis qu’il soit évidemment un avantage aux populations locales que le financement initial entier ou bien une partie du même leur soit mise à disposition en forme de don, le financement peut être mis à leur disposition en forme de prêt sans intérêts sur une période de dix ans.

 

Un menu innovateur de 13 méthodologies CDM possibles servira comme première instance à couvrir le rembours, là où nécessaire, du capital initial investi. Les détails complets du menu se trouve au file www.integrateddevelopment.org/coursesdiplomablock8section5-09fr.htm .

 

Le menu des méthodologies CDM comprend des options pour les épargnes d’émissions CO2 à travers de l’utilisation réduite de biomasse non-renouvelable pour la cuisine par moyens de l’introduction de foyers à rendement élevé, la reforestation de [nom de la forêt ou des parcs naturels] dans la zone du projet en utilisant des espèces d’origine locale, des activités d’afforestation dans les habitats à travers de la  plantation distribuée d’arbres à noix et d’arbres fruitiers, la plantation distribuée de bambou sur les prairies pour la fourniture de matières primes pour la production manufacturière et pour la sécurité alimentaire, la plantation d’arbres de raifort (Moringa) sur les terres marginales pour la sécurité alimentaire, le remplacement du kérosène et d’autres sources d’énergie pour l’éclairage par des ressources en énergie renouvelable décentralisées de dimensions faibles, (etc.). Le potentiel total de remboursement des ces applications CDM monte à sept fois environ l’investissement initial nécessaire au projet, avec un seuil de remboursement qui est achevé à la fin de la sixième année d’opération. Le travail entier aux termes du mécanisme CDM s’effectuera dans le cadre du système de monnaie locale établi, en principe sans que l’on ait besoin de faire des investissements en monnaie formelle.

 

Un back-up à deuxième niveau pour le remboursement en bloc de l’investissement initial à la fin de la première période de dix ans de gestion, le cas échéant, est garanti à travers du fonds coopératif de développement local du projet. Chaque famille fait une contribution mensuelle de [€ 0,60] par personne (qui s’augmente à travers les années à [€ 0,75] par personne) dans ce fonds. Telles contributions couvrent d’ailleurs tous les services et structures fournis aux populations par la Coopérative Permanente de Gestion des Structures du Projet.

 

La plupart des contributions mensuelles est redistribuée immédiatement aux populations en forme de microcrédits sans intérêts à faveur de la productivité locale. Tel microcrédits montent à au moins  € 2.500 par famille sur chaque période de dix ans. Les microcrédits s’entendent aussi sans frais en monnaie formelle, car ils sont gérés dans le cadre du système de monnaie locale établi. Le fonds coopératif  de développement local est organisé et géré de manière à ce que il contienne un montant d’au moins [€ 3.750.000] à couverture de l’investissement initial en compte capital à la fin du premier cycle de dix ans d’activité.

 

Au cas de l’utilisation du fonds coopératif de développement local du projet pour le remboursement de l’investissement en compte capital à distance de dix ans, le montant y disponible pour les microcrédits tournera provisoirement vers le zéro. Puisque les familles continueront à payer leurs contributions mensuelles dans le fonds, le montant dans le fonds s’augmentera de nouveau au cours de la deuxième période de dix ans, comme il le faisait au cours de la première période. À la fin du deuxième cycle décennal, le montant dans le fonds est disponible pour le renouvellement des biens an compte capital et/ou pour l’extension des services mis à la disposition des populations par le projet.  Le montant du fonds tournerait en ce cas de nouveau vers le zéro. Il se reconstruirait au cours du troisième cycle décennal….. (etc.) d’une manière durable permanente en fournissant aux populations locales des ressources en forme de microcrédits sans intérêts pour le développement de leur productivité.

 

Les objectifs du projet:

 

Les structures sociales, financières, productives et de service établies au cours de la mise en œuvre du projet génèrent une mobilisation complète de la population locale. Par conséquent peut-on donner exécution à des centaines, même des milliers, de microprojets de manière contemporaine. Par exemple, la construction de [200] écoles primaires locales au niveau de commission réservoir comporte la construction, à la charge de charge de la commission réservoir intéressée, d’un petit bâtiment scolaire avec les services de support y relatifs, le tout dans le cadre du système de monnaie locale établi. Cela peut en principe s’effectuer en un ou deux mois. À condition que l’on dispose d’un nombre suffisant enseignants peut-on construire jusqu’à [200] écoles en même temps. La zone du projet dispose en effet de beaucoup de jeunes chômeurs diplômés qualifiés pour devenir enseignants aux écoles.  

 

Les objectifs généraux du projet comprennent:

 

a) Achever et dépasser tous les objectifs du Millénaire dans la zone du projet à l’exclusion des vaccinations dont à l’objectif  6. Les vaccines et les autres médicaments, quoi qu’ils soient valables, comportent en principe de la fuite financière de la zone du projet. Cela signifie qu’y resterait moins du capital initial d’investissement pour payer les structures du projet et/ou pour couvrir le roulement continu des fonds en monnaie formelle pour le développement productif local. Le financement des vaccines et des médicament est souvent disponible à travers d’autres programmes d’aide.

 

b) Créer un environnement économique local coopératif, sans intérêts, et sans inflation dans la zone du projet où l’initiative individuelle et des conditions de vraie concurrence puissent fleurir.

 

c) Éliminer le chômage dans la zone du projet au cours de trois ans. En principe même les personnes avec handicap, et les aveugles en particulier, y trouveront une occupation productive.

 

d) Fournir des systèmes économiquement viables d’assainissement et d’eau potable distribuée gérés, entretenus, et payés dans le cadre du système de monnaie locale établi, sauf pour l’achat centralisé au niveau du projet de quelques pièces détachées nécessairement importées dans la zone du projet et payées en monnaie formelle.

 

e) Fournir un système de sécurité sociale à trois niveaux à bénéfice de ceux qui en ont besoin.

 

f) Assurer la préparation continue des femmes à ce qu’elles puissent participer aux structures démocratiques et à la prise de décisions aux niveaux local, de district, régional et national à travers leur participation active (qui est garantie) aux structures du projet.

 

Les objectifs du projet relatifs à l’agriculture et à la sécurité alimentaire comprennent :

 

a) Le recyclage sans risques des urines et des fèces au niveau des habitations et/ou au niveau local pour fournir des engrais suffisants à la culture de tous les aliments de base nécessaires aux populations.

 

b) L’élimination de l’exigence d’importer des aliments de base dans la zone du projet.

 

c) La création de [200] pépinières au niveau administratif de base (celui des commissions réservoir) et de [40] pépinières au deuxième niveau administratif (celui des commissions forage) pour la production des plantes destinées aux applications CDM et celles destinées à la culture locale.

 

d) La plantation d’entre 11 et 16 hectares en arbres de fruit et arbres de noix dans les habitats selon la définition du mécanisme CDM dans chacune des [200] zones administratives de base (celles des commissions réservoir) pour que le projet se qualifie à l’émission de certificats CER aux termes du protocole de Kyoto, et pour renforcer la sécurité alimentaire dans la zone du projet.

 

e) La plantation d’entre 7 et 16 hectares de bambou dans chacune des [200] zones administratives de base (celles des commissions réservoir) pour que le projet se qualifie à l’émission de certificats CER aux termes du protocole de Kyoto, et pour renforcer la sécurité alimentaire dans la zone du projet.

 

f) La plantation en moyen  de 12 hectares d’arbres Moringa (raifort) dans chacune des [200] zones administratives de base (celles des commissions réservoir) pour que le projet se qualifie à l’émission de certificats CER aux termes du traité de Kyoto, et pour renforcer la sécurité alimentaire dans la zone du projet.

 

Le objectifs du projet relatifs à l’écologie, à la conservation et à l’énergie comprennent :

 

a) La création d’une zone économique locale à +/- 50.000 habitants à énergie durable qui soit neutre du point de vue des émissions de CO2.

 

b) L’élimination des exigences de l’importation de bois de feu et d’autres ressources en énergie dans la zone du projet, à travers l’utilisation de ressources énergétiques durables produites localement.

 

c) L’introduction de +/- 20.000 foyers améliorés à rendement élevé produits localement qui fonctionnent à mini-briquettes faites localement avec de la biomasse renouvelable. L’on produira localement des foyers solaires pour les activités de cuisine effectuées en présence d’ensoleillement.

 

d) La production d’au moins 100 kg. par jour de biomasse renouvelable dans chacune des [200] zones administratives au premier niveau  (celles des commissions réservoir) pour fournir les matières premières nécessaires à la production de mini-briquettes destinées à l’utilisation avec des foyers améliorés.

 

e) La création de la valeur ajoutée à travers du recyclage intégré local des déchets organiques et non-organiques.

 

f) La reforestation de [la forêt ou des réserves et parcs naturels] dans la zone du projet, la réhabilitation de sa flore et faune et l’établissement de couloirs écologiques joignant les zones limitrophes à celle du projet.

 

g) La captation de CO2 à travers de l’application dans la zone du projet d’un menu de six méthodologies d’afforestation et/ou reforestation aux termes du mécanisme CDM au but de générer des certificats  CER à financement du remboursement (le cas échéant) de l’investissement initial en compte capital du projet.

 

h) L’installation d’au moins [200] systèmes de pompage solaire photovoltaïque pour la fourniture distribuée en eau potable dans toute la zone du projet, et de l’éclairage photovoltaïque pour [200] salles d’études et jusqu’à [240] écoles.

 

Les objectifs du projet relatifs à l’éducation comprennent :

 

a) Donner l’occasion aux femmes, aux étudiants, et aux autres désirant d’étudier le soir de le faire.

 

b) Se servir du système de monnaie locale établi pour construire jusqu’à  [200 écoles primaires au premier niveau administratif (celui des commissions réservoir) , jusqu’à [40] écoles secondaires au deuxième niveau administratif (celui des commissions forage), et une école de métiers à [lieu]. En plus, l’identification des enseignants pour les écoles, la construction d’habitations leur appropriées, et la subvention de leurs salaires dans le cadre du système de monnaie locale selon les exigences.

 

c) Offrir un programme scolastique jusqu’au niveau Universitaire pour tous les enfants et jeunes de la zone du projet, plus l’éducation des adultes, surtout celle à bénéfice de femmes.

 

d) Fournir ‘surtout aux femmes des cours permanents d’éducation à l’hygiène à travers la formation de [200] clubs d’hygiène.

 

Les objectifs du projet relatifs au secteur financier comprennent :

 

a) L’établissement d’un système de monnaie locale pour le transfert sans limite de biens et services produits et consommés localement.

 

b) L’établissement d’un système coopératif de microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle au but de l’augmentation de la productivité. La structure pour les microcrédits fonctionne dans le cadre du système de monnaie locale.

 

c) L’évitement de la fuite financière de la zone du projet par moyens de la circulation à roulement continu sans intérêts des ressources financières disponibles  (soit la monnaie locale que celle formelle) dans la communauté bénéficiaire.

 

d) La stimulation du développement local industriel continu et des cultures par moyens de l’utilisation productive des systèmes de monnaie locale (LETS) et de microcrédit sans intérêts établis.

 

Les objectifs du projet relatifs à la santé comprennent :

 

a) Réaliser un programme continu d’éducation à l’hygiène à travers l’établissement de [200] Clubs de Santé locaux dans la zone du projet et de la promotion de cours continus d’éducation à l’hygiène dans toutes les écoles de la zone même.

 

b) Contribuer à la lutte contre les maladies portées de l’eau à travers de l’éducation à l’hygiène, la fourniture de structures d’assainissement, la fourniture d’eau potable saine, le drainage des eaux stagnantes, la production locale de moustiquaires et similaire.

 

c) L’élimination des risques de la fumée auprès des 10.000 ménages de la zone du projet à travers l’introduction de foyers à rendement élevé et de systèmes efficients de recyclage des eaux grises et des déchets.

 

d) L’utilisation du système de monnaie locale pour fournir [200] facilités infermières de base dont une dans chaque zone de commission réservoir, identifier et/ou former des infermières (éventuellement aussi des hommes), construire des habitations leur appropriées, et subventionner leurs salaires selon les exigences en utilisant le système de monnaie locale établi.

 

e) [Avec le passer du temps, à main que l’on puisse disposer de médecins] Se servir du système de monnaie locale pour établir jusqu’à [40] centres médicaux locaux y comprises de l’accommodation appropriée aux médecins, avec cabinet médical  et, le cas échéant, subventions des salaires des docteurs à ce qu’ils restent dans la zone du projet.

 

f) [Avec le passer du temps] fournir un hôpital de base à  [lieu] doté en moyen d’au moins 0.5 lit pour chacune des [200] zones de commission réservoir. Une construction simple peut être effectuée dans le cadre du système de monnaie locale une fois un dessin approprié qualifié avec spécifications adaptées à la zone de projet ne soient disponibles. Les populations fourniront des services non-qualifiés de support au fonctionnement de l’hôpital, toujours à travers du système de monnaie locale,  par exemple gardiens, jardiniers, services de lavage et de nettoyage et cuisiniers.

 

g) La fourniture d’un réseau de [40] ambulances à bicyclette, fonctionnant dans le cadre du système de monnaie locale.

 

h) L’établissement de fonds coopératifs d’assurance (volontaire ou non) fonctionnant dans le cadre du système de monnaie locale à couverture des frais des  médicaments nécessairement importés.

 

Les objectifs du projet relatifs à l’eau potable et à l’assainissement comprennent:

 

a) La fourniture en eau potable saine dans la zone du projet, dans toutes les circonstances prévisibles y comprises des périodes de sécheresse.

 

b) La fourniture d’eau potable saine à une distance pas supérieur à  100-150m des habitations des usagers.

 

c) L’installation de systèmes d’assainissement écologique à sec (toilettes à compostage avec séparation des urines) auprès de chacun des 10.000 ménages de la zone du projet, et auprès de toutes les écoles et dans les lieux publics. Leur mise en œuvre a lieu au 100% dans le cadre du système de monnaie locale établi.

 

d) La fourniture de 10.000 systèmes de récolte d’eau pluviale, soit un système par ménage. Mise en œuvre au 100% dans le cadre du système de monnaie locale établi.

 

Les objectifs du projet relatifs aux droits des femmes comprennent:

 

a) La réduction de la charge du travail des femmes.

 

b) L’évitement d’au moins une heure de corvée par jour à travers de la fourniture d’eau potable auprès de [200] points d’eau auprès des habitations.

 

c) Gagner 4 heures de travail par semaine à travers de l’établissement d’au moins [40] aires de lavage à une distance réduite des habitations.

 

d) Gagner au moins 4 heures de corvée par semaine pour la récolte de bois de feu à travers de la fourniture de mini-briquettes pour les foyers améliorés; dans  l’alternative € 0,50 par jour de réduction des frais en monnaie formelle pour l’achat de combustibles pour la cuisine.

 

e) L’élimination de jusqu’à deux heures de travail par jour à travers la mise à disposition de services meuniers pour la préparation des aliments de base.

 

f) L’amélioration des conditions de santé par moyens de l’élimination de la fumée dans et aux alentours des habitations.

 

g) La provision de facilités éducatives aux jeunes filles et de services éducatifs à bénéfice des femmes, y comprises les salles d’études et des cours le soir.

 

h) Assurer la participation des femmes à toutes les activités et structures du projet en préparation de leur participation active aux élections et à la prise des décisions au niveaux local, régional, et national.

 

i) Assurer l’autonomie économique des femmes à travers du fonctionnement du système de monnaie locale établi et de la structure coopérative de microcrédits sans intérêts en support de leur productivité.

 

Les aspects innovateurs du projet.

 

Observations de nature générale sur les aspects innovateurs du projet:

 

01. Le concept de la création de structures  sociales, financières, productives et de service comme base du développement intégral dans des zones de projet à +/- 50.000 personnes est à retenir extrêmement innovateur. La révolution qu’il porte aux possibilités de développement se réfère à l’organisation des structures proposées. Une fois qui les structures soient en place, les populations locales disposeront de tous les instruments leur nécessaires pour la mise en œuvre de leurs initiatives préférées.

 

02. L’ordre critique de séquence pour la création des structures du projet est d’importance vitale. On se sert en effet des structures sociales pour créer celles financières, puis des structures financières pour créer celles de la production locale, et par la suite des unités de production locale à couverture des exigences (par exemple réservoirs à eau, toilettes, foyers) nécessaires aux structures de service.

 

03. On met en marche une mobilisation générale puissante des populations locales à travers des structures créées.

 

04. Les populations locales sont responsables de la planification, de la mise en œuvre, de la gestion, et des frais de toutes les structures. EIles reçoivent de l’assistance, au cours de l’exécution initiale du projet d’une équipe (très réduite) d’experts sous la direction d’un coordonnateur local du projet.

 

Les aspects innovateurs relatifs à l’agriculture et à la sécurité alimentaire comprennent :

 

01. On se sert d’un menu innovateur de méthodologies CDM  pour achever soit la sécurité alimentaire, soit le stockage de CO2, soit la génération de certificats CER à couverture du remboursement (le cas échéant) du financement initial en compte capital.

 

02. La production d’engrais à travers du recyclage des urines et des fèces au niveau des ménages et/ou au niveau local est suffisante à permettre  la culture de tous les aliments de base nécessaires.

 

03. Le recyclage des déchets de cuisine et des jardins au niveau des commission réservoir fournit des aliments pour poules, chèvres, et en présence de conditions religieuses appropriées, porcs, favorisant une variété de diètes.

 

04. L’institution de pépinières opérant dans le cadre du système de monnaie locale optimise soit la culture locale que l’utilisation des semences locales.

 

05. L’utilisation de plantations à arbres de fruit et de noix,  de bambou, de Moringa (raifort) et de Jatropha constitue une garantie de sécurité alimentaire et fournit des matières premières pour de nombreuses applications productives locales.  Le cas échéant, les plantations garantissent des moyens financiers à couverture du remboursement du capital initial d’investissement.

 

Les aspects innovateurs relatifs à l’écologie, à la conservation et à l’énergie comprennent:

 

01. On se sert d’un menu innovateur de méthodologies CDM couvrant des types divers d’utilisation des terrains pour rembourser (le cas échéant) le capital initial d’investissement, pour réaliser le stockage de CO2, et pour améliorer la gestion des eaux pluviales et les infrastructures écologiques dans la zone du projet.

 

02. Une combinaison unique de méthodes et technologies facilite la formation d’un système économique local qui soit énergie-neutre et écologiquement durable et responsable.

 

03. La combinaison de méthodes et technologies proposée se conforme aux principes de la Terre Mère introduits récemment par législation en Bolivie.

 

04. On se sert exclusivement et de manière systématique des technologies d’énergie renouvelables, telle l’application généralisée des installations à énergie photovoltaïque.

 

05. En principe, toute l’énergie utilisée est renouvelable et produite et consommée dans la zone du projet même. 

 

Les aspects innovateurs relatifs à l’éducation comprennent:

 

01 On peut construire selon les exigences un nombre quelconque d’écoles et d’accommodations pour les enseignants en utilisant de la main d’œuvre et des matériaux locaux dans le cadre du système de monnaie locale établi. Cela signifie que soit les écoles que les accommodations soient construites de façon coopérative par les populations locales. En même temps, les constructeurs et fournisseurs sont toujours payés pour leur travail et leurs livraisons.

 

02. On peut payer les enseignants, ou bien subventionner leurs salaires en monnaie formelle, aux termes du système de monnaie locale.

 

Les aspects innovateurs relatifs aux structures financières comprennent:

 

01. La fusion (mélange) d’un système innovateur de monnaie locale avec un système, également innovateur, de microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle opérant dans le cadre du système  de monnaie locale. Il s’agit peut-être de l’aspect individuel le plus innovateur du projet proposé.

 

02. On se sert du système de monnaie locale pour mobiliser les populations locales. Tous les membres adultes de la population deviennent automatiquement membres du système. Toutefois, les usagers sont toujours libres de choisir s’ils préfèrent d’effectuer une transaction dans le cadre du système de monnaie locale ou dans le cadre de celle formelle. La monnaie locale établie supplémente celle formelle sans la remplacer.

 

03. Le système innovateur proposé des microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle est géré par les populations elles-mêmes. Les fonds utilisés les appartiennent. Le contrôle social local féroce devrait assurer le remboursement de tous les financements effectués. Sur base conservatrice, supposant une période moyenne de rembours de deux ans, le système générera des microcrédits sans intérêts pour au moins € 2.500 par famille à faveur de l’augmentation de la productivité au cours de chaque période de dix ans de gestion.

 

Les aspects innovateurs relatifs aux structures de la santé comprennent:

 

01. Les actions relatives à la santé sont basées sur la prévention et la santé sociale plutôt que sur la médecine curative.

 

02. [Avec le passer du temps, à main que l’on puisse disposer de médecins], l’on se sert du système de monnaie locale pour établir jusqu’à [40] centres médicaux locaux y comprises des accommodations appropriées avec cabinet médical et, le cas échéant, des subventions aux salaires des docteurs. Cela signifie que soit les centres de santé que les accommodations soient construites de façon coopérative par les populations locales. En même temps, les constructeurs et fournisseurs sont toujours payés pour leur travail et leurs livraisons.

 

03. Les médecins peuvent être payés, ou bien leurs salaires de l’état subventionnés, par les populations locales aux termes du système de monnaie locale établi.

 

04 Jusqu’à [200] points d’infirmier y comprises les accommodations des infirmières seront construites aux termes du système de monnaie locale établi en utilisant des matériaux et main d’œuvre locaux. Cela signifie que les points infirmiers restent la propriété coopérative des populations, tandis que les constructeurs et fournisseurs sont toujours payés pour leurs contributions.

 

05. Les infirmiers/infirmières peuvent être payés, ou bien leurs salaires de l’état subventionnés, par les populations locales  aux termes du système de monnaie locale établi.

 

06. L’achat en vrac des médicaments est effectué par le projet en fonction des prescriptions médiques. À ce but, l’on établit un fonds coopératif d’assurance maladies. Les infirmiers/infirmières locaux assurent l’administration des médicaments selon leurs prescriptions.

 

07. [Avec le passer du temps] un hôpital de base local avec jusqu’à  [200] lits (au moins 0,5 lit par commission réservoir) devra être construit à [lieu]. Beaucoup des frais de construction et des frais des services non-professionnels seront couverts aux termes du système de monnaie locale mis en place. L’achat des équipements médicaux et des fournitures médiques pour l’hôpital n’est pas couvert du projet, car il porte à des fuites financières de la zone du projet. Les fonds pour l’achat des équipements médicaux et des fournitures médiques devront être mis à disposition séparément par l’état aux termes d’un accord conventionnel d’assistance bilatérale et/ou par des ONG internationales spécialisées du secteur. 

 

Les aspects innovateurs relatifs à l’eau potable et à l’assainissement:

 

01. Pour les fournitures en eau potable un concept de moyeu et rayon sera adopté. Supposant toujours que les débits des forages le permettent, installera-t-on plusieurs pompes solaires à pression élevée en série dans chaque forage à grand diamètre servant 5-8 points d’eau distribuée. Les pompes seront capables de forcer l’eau, le cas échéant, sur une distance de plusieurs kilomètres. Cela signifie que l’on ne doit creuser que [40] forages à débit élevé, au lieu de [200] forages comme serait le cas pour les projets conventionnels. Cela portera à des réductions importantes des frais des systèmes de fourniture en eau potable.

 

02. L’on se sert de technologies utilisant des composites de gypse pour la fabrication  locale de réservoirs d’eau, systèmes de toilettes, foyers de cuisine améliorés, structures de support pour les bâtiments et pour le mobilier scolaire etc. En principe, tels produits peuvent-ils être fabriqués, installés, et maintenus dans le cadre du système de monnaie locale établi sans avoir besoin d’aucun capital en monnaie formelle.

 

03. L’on se sert de systèmes de toilettes à compostage à sec, avec la diversion des urines des fèces. Les urines et les fèces sont recyclés sans risque au niveau des commissions réservoir pour des utilisations productives. 

 

Les aspects innovateurs relatifs aux droits de femmes:

 

01. On applique un système électif qui assure un rôle dominant des femmes dans toutes les structures du projet à tous les niveaux.

 

02. Les femmes sont les bénéficiaires principaux du menu de structures pour le gain du temps et le développement des capacités mises en œuvre au cours de l’exécution du projet.

 

03. On améliore l’autonomie des femmes dans la zone du projet à travers des microcrédits sans intérêts et sans frais en monnaie formelle mis à leur disposition pour l’augmentation de leur productivité.

 

04. Les droits des femmes comme définis dans les divers traités sur les droits de l’homme sont toujours respectés.

 

Description des coûts et des  bénéfices, une liste sélectionnée :

 

L’agriculture et la sécurité alimentaire :

 

01. Réduction du 80% des frais d’ importation des aliments dans la zone du projet:

 

Actuellement, la zone du projet manque de sécurité alimentaire. Jusqu’à [80%] des aliments de base (millet, maïs) y sont importés. Cela constitue la cause la plus importante de fuite financière de la zone du projet, et donc de la pauvreté extrême de ses populations. Le coût journalier moyen par famille des aliments importés est de l’ordre de Euro 2,20, dont 80% monte à Euro 1,75. Euro 1,75 x 10.000 familles x 365 = Euro 6.387.500 par an. Ce chiffre seul monte à 1.70 fois ( par an ! ) du capital d’investissement initial du projet.

 

02.Les arbres à fruit et à noix:

 

Les activités d’afforestation dans les lieux habités comme définis aux termes du mécanisme CDM relatives à la plantation d’arbres à fruit et des arbres à noix et similaires peuvent générer des certificats CER pour une valeur annuelle jusqu’à  € 172.000 sur une période de 20 ans, puis €105.000 sur un période ultérieure de 30 ans. La valeur des fruits et des noix produits et destinés à la consommation locale est exclue du calcul. Les noix s’adaptent bien au stockage à long terme. Les fruits s’adaptent au séchage et à la conservation. La production des fruits peut se distribuer de façon saisonnière.

 

03. Les plantations de bambou:

 

Les activités agro-forestières à petite échelle telles les plantation distribuées de bambou sur les prairies et les terres agricoles produisent du stockage du CO2  pour une valeur en certificats CER jusqu’à  € 210.000 sur une période de 7 ans. Les plantes produisent des pousses de bambou comestibles en contribuant à la sécurité alimentaire des populations. Le bambou a de nombreuses applications productives qui portent à la création de valeur ajoutée sur une période indéfinie. La valeur ajoutée des pousses et des produits est exclue du calcul.

 

04. Plantations de Moringa (raifort):

 

Il s’agit d’activités agro-forestières à petite échelle, soit de plantations de démonstration à utilisation locale distribuées sur le territoire du projet comprenant (mais pas nécessairement limitées à) les arbres raifort (Moringa) sur les terres dites marginales. Les plantations devraient générer des certificats CER pour une valeur jusqu’à  € 215.600 par an sur une période de  3 ans. Les arbres Moringa (raifort) produisent des huiles végétales comestibles de qualité élevée et des feuilles « d’épinard » comestibles sur une période indéfinie. La valeur ajoutée de telles  ressources est exclue d calcul.

 

L’écologie, la conservation et l’énergie.

 

01.La reforestation «automatique» relative à  6.5 kg de bois  par famille par jour, partie des 10 kg, de bois par famille par jour traditionnellement utilisés pour faire la cuisine.:

 

6.5 kg d’épargnes de bois x 10.000 familles x 365 jours = 23.725 tonnes par an @ valeur moyen du bois sur pied pour la pâte Euro 7.5 par tonne = Euro 178.000 par an.

 

02.Les épargnes d’ engrais:

 

Un moyen de 550 kg d’urines et de 51 kg de fèces par personne par an, avec une production totale de 4.550 gr. d’azote et 548 gr. of phosphore par personne. Les nutriments dans les excréta (urines et fèces) d’une famille (ou groupe) de  9 personnes est l’équivalant d’un sac à 50 kg. d’urée plus un sac à 50 kg. d’engrais  NPK 15:15:15.

 

Sur cette base, la population de 50.000 personnes dans la zone du projet (5500 groupes de 9 personnes) produit l’équivalant de 5.500 sacs d’urée et 5.500 sacs de NPK par an, soit l’équivalant de 275 tonnes d’urée et 275 tonnes de NPK 15:15:15 par projet par an.

 

Au prix actuels de  +/- € 387 par tonne pour l’urée à  46%, et  € 402 par tonne pour l’engrais NPK 15/15/15, les épargnes montent à l’ordre de of 275 * (€387 +  € 402) = € 217.000 par an.

 

La  production locale des engrais à travers le recyclage des urines et fèces suffit pour couvrir la production de tous es aliments nécessaires aux habitants, en même temps leur assurant une diète variée.

 

03. La reforestation aux termes du Protocole de Kyoto:

 

Le projet constitue un projet démonstration pour la récupération de [ forêts, parcs naturels et réserves locaux] se servant des espèces traditionnelles. La valeur attendue des certificats CER monte à € 210.000 par an sur une période de 50 ans.

 

04. Les épargnes à travers la production locale des bio-fuels:

 

Initiatives de démonstration d’afforestation et/ou reforestation utilisant Jatropha ou équivalent sur les terres pauvres à potentiel réduit de support de la biomasse vivante devront être mises en œuvre.  Cela pourrait donner lieu à une production de bio-fuels pour une valeur de jusqu’à  € 550.000 par an. Il s’agit d’une application à petite échelle au but exclusif de la production et consommation locale dans le cadre du système de monnaie locale établi du projet !

 

05. La réduction de la consommation de biomasse non renouvelable aux termes du Protocole de Kyoto :

 

Épargnes d’émissions CO2 à travers la réduction de l’utilisation de biomasse non-renouvelable pour la cuisine par moyen de l’introduction de foyers à cuisiner améliorés, en générant une valeur attendue en certificats CER de € 356.356 par an sur une période de 21 ans.

 

06.La substitution de la  biomasse non-renouvelable avec de la biomasse renouvelable :

 

Il s’agit de l’utilisation de biomasse renouvelable avec les foyers à cuisiner améliorés au lieu de la biomasse non-renouvelable. La valeur des certificats CER à générer monte à  € 182.000 par an sur une période de 21 ans.

 

07. L’illumination améliorée:

 

Le remplacement des lampes à kérosène, des ampoules à incandescence, et des piles à jeter par des ressources en énergie renouvelable (éoliennes, solaires, et/ou biomasse renouvelable y compris mais pas limité aux huiles végétales et à la gazéification de la biomasse). Les bénéfices générés aux termes du Protocole de Kyoto ne monteraient qu’à € 10.774 par an sur une période de 21 ans, ce qui est trop bas pour justifier une application pour des certificats CER.

 

Finance.

 

01.La réduction des frais de l’achat de bois de chauffe(ou ses alternatives):

 

Applicable à 40% des familles (soit 40% de 10.000 familles ou 4.000 familles). Dans les villages plus grands une famille typique de 5 personnes se sert de bois de chauffe (ou équivalent) pour une valeur de +/- € 0,75  par jour. Une réduction du 65% à travers l’introduction de foyers de cuisine améliorés monte à Euro 0,50 par famille par jour. 4000 familles x Euro 0,50 par jour x 365 jours = Euro 730.000 par an.

 

02.Le Fonds Coopératif de Développement Local.

 

Les populations paient des contributions de € 0,60 par personne sur 4 ans, € 0.75 par personne au cours des années 5-10,  €0,90 par personne au cours des années 11-15 et € 1,10 par personne au cours des années 16-20 dans leur fonds coopératif de développement local. Tels montants sont recyclés systématiquement sans intérêts (et sans frais de gestion en monnaie formelle) en forme de microcrédits pour au moins €2.600 par famille au cours de chaque cycle de 10 ans. Euro 2.600 x 10.000 = Euro 26.000.000 sur 10 ans, soit un moyen de Euro 2.600.000 par an.  Les épargnes en monnaie formelle à titre des intérêts  et des frais de gestion montent à 20% du total : soit  Euro 520.000 par an.

 

03. L’utilisation du système de monnaie locale:

 

Le système de monnaie locale établi est l’un des piliers du projet. Aucune tentative n’est faite ici pour monétiser les bénéfices énormes dérivant de l’utilisation systématique et répandue du système même.

 

Santé.

 

01. La réduction des frais de traitement médical nécessaire à cause des maladies portées de l’eau :

 

Le traitement de 50% de la population ( soit 25.000 personnes partie de la population totale de 50.000) au moins une fois par an x coût moyen des médicaments et des frais du médecin dans la zone du projet, soit Euro 20. Euro 20 x 25000 personne = Euro 500.000 par an.

 

02. L’augmentation de la productivité attribuable à la réduction des maladies portées de l’eau :

 

Il s’agit de 50% de la population adulte ( soit 50% of  30.000 personnes) x dix jours par an x revenus de Euro 3 par jour. Le montant résultant est 15000 adultes x 10 jours x € 3 par jour = soit Euro 450.000 par an.

 

03.La réduction des frais de traitement des personnes souffrant la faim, ou à cause de l’hygiène inadéquate, ou à cause de la fumée dans et autour des habitations:

 

Il s’agit de 25% de la population de 50.000 au moins une fois par an x coût moyen des médicaments et des frais de médecin dans la zone du projet. Le montant résultant est 12.500 personnes x Euro 20 par traitement x 1 fois par an = Euro 250.000 par an.

 

04.La réduction du 50% des frais de traitement de la malaria:

 

Il s’agit d’au moins 40% de la population au moins une fois par an. La réduction des cas de malaria est due au drainage des eaux stagnantes de superficie, l’utilisation de moustiquaires, l’éducation à l’hygiène etc. Une réduction de 50% des frais pour 40% de la population ( soit 20.000 personnes) au moins une fois par an. Le coût moyen pour le traitement anti-malarique dans la zone du projet est Euro 10 par traitement. Les épargnes montent à  20.000 personnes x Euro 10 = Euro 200.000 x  50%  soit = Euro 100.000 par an.

 

05. L’augmentation de la  productivité due à la réduction des cas de  malaria:

 

Il ne s’appliqué qu’à 10% des 30.000 adultes, soit 3.000 adultes. 3000 adultes x 10 jours x revenu moyen Euro 3 par jour = 3000 x 10 x 3 = Euro 90.000 par an.

 

06.La réduction des frais de la transportation urgente des malades :

 

Les populations de la zone du projet sont portées d’habitude à l’hôpital de [lieu]. À ce but, une voiture est louée, ce qui coûte en moyen [€ 38] le voyage. Ce montant est payé par une collecte effectuée parmi  tous les membres de la famille du malade. N’appliqué qu’à 10% de la population de 50.000 (soit 5.000 personnes) au moins une fois par an, le montant qui en résulte est Euro [38] par voyage x 5.000 people = Euro [190.000].

 

L’eau et l’assainissement.

 

01. Les points d’eau potable à 100 m.des habitations:

 

Le bénéfice à  faveur des femmes et des jeunes filles monte en moyen à 1 heure de corvée par jour (soit le 10% d’une journée de travail de 10 heures) x revenu Euro 3 par jour, soit Euro 0,30 par jour x 10.000 femmes. Le montant qui en résulte est Euro 0,30 x 10.000 femmes par jour, soit Euro 3.000 par jour x 365 jours, soit Euro 1.095.000 par an.

 

02.Les aires de lavage:

 

Le bénéfice à faveur des femmes et des jeunes filles monte à 4 heures par femme par semaine (soit le 40% d’une journée de travail de 10 heures) x revenu journalier de Euro 3 = Euro 1,20 x 52 semaines  x 10.000 femmes, soit = Euro 624.000.

 

Les droits de la femme.

 

01.L’élimination de la corvée du bois de feu:

 

Il s’agit de 60% des familles (soit 60% de 10.000 familles, soit 6.000 femmes) x 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures) x revenu Euro 3 par jour, soit Euro 1,20 par semaine. Euro 1,20 par semaine x 6.000 femmes = Euro 7200 par semaine x 52 semaines = Euro 374.400 par an.

 

02. L’ introduction de moulins à grain :

 

Épargnes de temps montant à jusqu’à 2 heures par jour pour moudre le mil à main. Temps moyen gagné  1,5 heures par femme par jour, soit 15% du revenu de € 3 par journée de travail de 10 heures, soit € 0,45 par femme par jour. € 0,45 par jour x 10.000 femmes x 365 jours = € 1.642.500. [À noter que les services des meuniers ont lieu dans le cadre du système de monnaie locale établi.]

 

Le potentiel de réplication du projet.

 

La documentation du projet à été rédigée aux termes d’un Modèle innovateur pour les projets de développement local autofinancés, écologiques, et durables.

 

Chaque projet aux termes du Modèle est basé sur une population de 50.000 personnes environ. Dans chaque zone de projet des structures sociales, financières, productives et de service sont organisées sur trois niveaux qui sont justifiés anthropologiquement.

 

On a besoin par conséquent de 20 projets individuels pour chaque 1.000.000 d’habitants.

 

Une introduction, complète de schémas, à la planification du développement intégré au niveau régional se trouve à : www.integrateddeveopment.org/coursesdiplomablock7section1regionalfr.htm

 

Une introduction, complète de schémas, à la planification du développement intégré au niveau national se trouve à : www.integrateddeveopment.org/coursesdiplomablock7section1nationalfr.htm

 

À titre d’exemple, un plan subrégional pour le développement intégré de l’Afrique de Ouest avec la supervision de l’Organisation des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS, en Français UEMOA) exclus le Nigéria et la Ghana comporterait la rédaction et mis en œuvre successive de 2.500 projets environ. La mise en œuvre de plans de développement intégré pour le Nigéria et le Ghana comportait les mise en exécution d’autres 2.500 projets.

 

Des exemples de propositions pour la rédaction de plans régionaux et nationaux se trouvent à  www.integrateddevelopment.org/bakensverzetmodelprojectsfr.htm

 

Selon la densité des populations et l’accessibilité des zones des projets, peut-on rédiger les documentations complètes et détaillées des plans de développement intégré au niveau de district, région, et nation rapidement et à un coût de quelques centimes d’Euro habitant. Les étudiants et les membres des ONG responsables de la rédaction des projets se qualifient automatiquement comme coordonnateurs des projets individuels dont les documentations ils ont rédigé.

 

Chaque projet de développement intégré établit un système coopératif économique local autonome, sans intérêts, et sans inflation. Sujet toujours à la disponibilité de capital d’investissement initial (éventuellement remboursable), n’y a-t-il aucun limite au nombre de projets qui puissent être mis en exécution de façon contemporaine.

 

On offre par conséquence une perspective pour l’achèvement rapide des Objectifs du Millénaire.

 

Compatibilité environnemental.

 

Les projets de développement intégré, et par conséquent le projet [nom] sont neutres vis-à-vis les émissions de CO2. Ils se basent sur le concept que toute énergie utilisée soit durable et produite localement.

 

Le menu des méthodologies CDM prévues pour couvrir le remboursement (le cas échéant) du capital initial comprennent soit les épargnes de CO2 par moyen de la réduction des émissions actuelles dans la zone du projet, soit le stockage de CO2 à travers la reforestation et l’afforestation.

 

Au cas où ils existent des gisements de gypse dans la zone de projet, les familles éventuellement habitant directement dessus des gisements devront être déplacées. Il s’agit d’activités sur toute petite échelle exclusivement pour la consommation locale. Il est par conséquent extrêmement improbable qu’une telle situation se présente.

 

L’on doit porter des masques au cours de quelques phases de la production d’articles à base de composites de gypse, à cause de la poudre fine dans l’air.

 

Le gypse est pour 100% inerte. Tandis que les produits à base de gypse écartés suite à leur utilisation seront toujours restitués aux centres de production pour être pour 100% recyclés en nouveaux produits, ils ne comporteraient aucun risque aux personnes ni à l’environnement au cas de leur abandonnement dans la nature.

 

Tous les déchets organiques et non-organiques sont récoltés systématiquement dans le cadre du système de monnaie locale établi dans chaque zone de projet. Là où possible, ils sont recyclés localement pour créer de la valeur ajoutée  locale. Les matériaux et substances qui ne peuvent pas être recyclés localement (en particulier les produits chimiques et les médicaments) sont récoltés et triés localement dans le cadre du système de monnaie locale et exportés en vrac de la zone du projet.

 

Documentation.

 

La documentation entière (exclues les applications CDM) pour le projet [nom] est disponible auprès du site web  www.integrateddevelopment.org/[nom du file].

 

Une documentation complète sur le menu des méthodologies CDM applicables se trouve auprès du file www.integrateddevelopment.org/coursesdiplomablock8section5-09fr.htm

 

Pour des articles relatifs aux concepts de Développement Intégré voir file www.integrateddevelopment.org/bakensverzetmodelarticlesfr.htm

 

Les étudiants et les membres des ONG qui rédigent une documentation de projet pour leur zone d’origine se qualifient automatiquement comme coordonnateurs pour l’exécution des projets desquels ils ont rédigé la documentation.

 

Chaque projet de développement intégré est autonome. Sujet toujours à la disponibilité de capital d’investissement initial (éventuellement remboursable), n’y a-t-il aucune limite au nombre de projets qui puissent être mis en exécution de façon contemporaine.

 

Des informations détaillées sur la mécanique du fonctionnement de l’actuel système monétaire et sur des propositions pratiques de réforme monétaire qui supportent les aspects économiques et financiers des projets de développement intégré se trouvent auprès de la page d’accueil du site web of www.integrateddevelopment.org à la section Nouveaux Horizons Économiques : Comment Fonctionne Réellement Notre Système Financier et Comment Résoudre les Problèmes y Associés.

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Page d’accueil de la Bakens Verzet

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228


“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58ième Conférence Annuelle des ONG, Nations Unies, New York 7 Septembre 2005.


 

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