ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE
DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES
PLUS PAUVRES AU MONDE.
Edition 01: 06 Décembre, 2011.
Fosses
Zaï pour les cultures dans les zones
marginales.
Cette technologie simple
ne fut introduit que récemment, au Burkina Faso. Elle constitue une manière pour
réaliser des cultures dans des zones habituellement dépourvues de cette
possibilité, ou bien d’y améliorer la production.
La technologie n’a que
deux “désavantages” :
1) La quantité de main
d’œuvre nécessaire à sa réalisation est importante. Bien que le travail
nécessaire peut varier selon la nature des sols, faut-il retenir un taux de 300
heures/home par hectare. L’entretien des fosses zaï demande à son tour beaucoup de travail. Les
fosses creusées dans les sols argileux ou à contenu élevé de gravier
demanderont moins d’entretien que celles faites dans les terres sableuses.
2.) La
mécanisation en est impossible. Les
fosses sont creusées et entretenues à
main.
Tels “désavantages” des
fosses zaï les rendent particulièrement adaptées aux projets de développement
intégré.
Les terres arides
communales peuvent créer une source de travail dans le cadre des monnaies
locales établies pour les membres de la communauté restés sans travail et/ou
pour ceux handicapés.
Puisque les fosses zaï font la récolte de l’humidité, les
plantes y placées ont une résistance supérieure aux périodes de sécheresse que
ne serait normalement le cas. Les fosses se préparent au cours des saisons
sèches, et son prêtes à la plantation dès l’arrivée des pluies. De cette
manière la saison de croissance peut être prolongée. Les champs à fosses zaï ne
sont pas labourés.
La technique s’applique
bien aussi aux projets d’afforestation et reforestation.
Pour détails sur les
fosses zaï voir Kaboré D, and Reij C., The Emergence and Spreading of
an Improved Traditional Soil and Water Conservation Practice in Burkina Faso, International
Food Policy Research Institute (IFPRI), Environment and Production Technology
Division, Discussion Paper 114, Washington, Février 2005, et Essama S., Burkina Faso : the Zaï Technique and Enhanced
Agricultural Productivity, Indigenous Knowledge (IK) Notes, No. 80,
Banque Mondiale Afrique, Washington, Mei 2005.
Quelques technologies recommandées.
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
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