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VIVONS MAKALONDI

 

Chapitre 03: Justification du projet

 

Section 03.04 : Description des usages actuels.

 

 

Édition 02: 28 Août, 2008.

Édition 03 : 03 Novembre, 2012.


 

Pour informations sur les structures à créer dans le cadre du projet voir :

05.31 Les unités de production d'articles en composites de gypse.
05.32 Les unités de production des mini-briquettes.
05.33 Les structures pour la production des mini-briquettes.
Dessin d'un foyer amélioré.

03.04 Vie domestique : foyers améliorés.

 

Les femmes se lèvent très tôt le matin à 4h du matin (heure GMT+1),elles  balaient la cour familiale,qui prend environ 1heure. Juste après elles partent pour la recherche de l’eau  qui prends environ 1h pour la cuisine, c'est-à-dire le déjeuner , le dîner , et le repas du soir.

 

La cuisine constitue l'activité la plus consommatrice d'énergie dans la zone. La cuisine se fait d'habitude en plein air. Elle est une tâche réservée aux femmes.  Il faut cinq heures par jour pour la préparation des aliments.

 

Pour le déjeuner , elles réchauffent  le repas de la nuit restant, environ 45 min.

 

Si c’est le tô (patte de petit mil importé à 80% ou de maïs importés à 90%), l’assiette est de 750 FCFA ( +/- € 1,10)  et il faut 2 assiette pour  nourrir 5 personnes soit environ 1500 cfa ( +/- € 2,20). Son temps de préparation est très long car il faut écraser le mil avec les mains sur une meule, dont le temps de travail  peut arriver à 2heures. Son prix est élève lorsqu’elles veulent faire écraser le mil au moulin. Le prix moyen pour faire écraser une assiette de mil ou de maïs est de 100 cfa ( +/- € 0,15), dû surtout au prix élevé du carburant dans la zone du projet. En dehors de Makalondi, presque la quasi totalité des villages environnants manquent de moulin à grain  à cause de la flambée des prix internationaux des carburants. Par contre à Niamey  pour écraser une assiette le coût moyen est de 50 cfa ( +/- €0,07).

Ensuite fait-on le lavage des assiettes environ, qui dure 45 min. Le temps total pour la préparation d’un repas de tô  pour une famille de cinq personnes est par conséquence d’environ de 5h,  avec un coût total de 2500 cfa (( +/- € 3,80)  .

Par contre, le riz est réservé aux plus nantis. Il  est importé dans la zone du projet. Sa préparation prends moins de temps  mais il coûte très cher.  Le kg de riz est de 450 cfa ( +/- € 0,67). Le procédé de  préparation est le même, sauf qu’ici il faut 2 kg soit 900 FCFA ( +/- € 1,35)  pour une famille de 5 personnes. Le temps moyen de préparation du repas est également de  4h . Le coût total de sa préparation est de 4000 FCFA ( +/- € 6,00)   .

Ceux qui peuvent dépenser cette somme par jour ne dépassent pas 5% de la population de la zone du projet, ca il n’y a pas d’emplois, ni y’a-t-il accès au crédits pour les micro crédit pour augmenter la productivité.

Pour préparer au moins deux à trois repas par jour, utilise-t-on des fourneaux traditionnels composés de trois mottes de pierres, bien disposées (enterrées) recevant les fagots de bois. Pour le bois à Makalondi, une famille de 5 personnes consomme environ 500f CFA   ( +/- € 0,75)  de bois par jour. Dehors de Makalondi, dans les villages environnants, les femmes prennent 4heures par semaine pour chercher et/ou couper le bois  pour leur besoin domestique. Elle vendent l’éventuelle partie restante à Makalondi ,qui est le centre urbain de la zone du projet, ou à TORODI.

Donc pour leur quotidien domestique journalier le 60% du temps des femmes est consacré aux travaux domestiques pendant la saison sèche. Par contre en saison pluvieuse, elles sont très chargées, car après toutes ces occupations domestiques, doivent-elles aller aux champs pour cultiver pour aider leur mari. Au vu de tout cela peut-on comprendre que les femme sont les piliers des familles. Elles font tout.

 

Une fois que la saison sèche soit finie, en dehors des champs familiaux  ont-elles leurs propres champs qui les permettent d’avoir un revenu propre. À la fin de la saison des pluies, commercialisent-t-elles une fois récoltés l’arachide, le gombo, le haricot etc. pour subvenir à leur besoin quotidien, car ici les hommes se marient à plusieurs femmes. Avec 2 ou 3 femmes est-il déchargé des travaux champêtres en saison pluvieuse.

 

Presque tous les denrées alimentaires sont importées, avec une inflation galopante, malgré les efforts de l’état pou la maîtriser. La situation se présente difficile,  car la plupart de commerçants appartient au parti au pouvoir. L’importation des aliments entraîne la fuite de masse monétaire de hors la commune, cause importante de l’extrême pauvreté de la zone du projet.

Le problème de la disponibilité  de bois commence à se faire sentir surtout au niveau des femmes. Le  bois de chauffe qui se ramassait il y a quelques années dans l’environnement  direct des habitants se trouve maintenant à des km. Beaucoup de facteurs sont à l’origine de cette situation mais surtout l’exploitation sans réflexion des milliers de tonnes pour les centres urbains (surtout Niamey) par des gens peu scrupuleux. La forêt «protégée» de Fayra, par exemple, est déjà presque détruite et sa reforestation fait partie des actions dont au projet. L’un des buts secondaires du projet est l'amélioration de la qualité et la quantité des réserves boisées de la zone et en particulier la conservation de la Réserve de la forêt de Fayra.  Le travail à faire est énorme. Il faut planter environ 20 plantes le mètre carré ,ce qui veut dire pour 8500 hectares 170.000 plantes environs. Les ambitions du projet donnera une vie à cette forêt, et permettra en quelques années son ouverture au tourisme.

Le projet couvrira donc la production en composites de gypse au niveau local de foyers à rendement élevé dans le cadre des systèmes économiques locaux SEL-LETS sans avoir besoin de monnaie formelle. La biomasse nécessaire comme combustible pour les foyers sera également produite au niveau local, éliminant progressivement l'utilisation de bois et de charbon, réduisant les émissions de gaz carbonique (CO2), sans limiter la disponibilité des fertilisants naturels destinés à l'agriculture locale. Pour la cuisine pendant la journée, le projet assurera la possibilité de la production locale de foyers solaires.

L’introduction des foyers améliorés pourrait en principe qualifier pour certificats CER de réduction des émissions de carbone aux termes du traité de Kyoto.

 


File suivant:

 

03.05  L’éclairage pour les études et pour les activités productives.

 

File précédent:

 

03.03 La production agricole et les stockage des denrées.

 


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Programme principal du projet Makalondi.


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