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VIVONS TOUGAN

Édition 01 : 19  Novembre, 2013.

 

Les structures pour l’éducation publique.

 

“Au cas de transfert par les pays riches du montant qu’ils dépensent sur une période d’à peine six jours pour leurs activités militaires à l’aide au développement à faveur de l’éducation de base, pourrait-on faire face au déficit de US$16 billion qui manque à l’éducation globale pour achever les objectifs de l’Education pour Tous, que tous les enfants puissent aller à l’école avant 2015.” ( Six Days of Military Spending Would Send All the World’s Children to School, Save the Children Fund, Westport (CT), Press Release 01 Mars, 2011. [Traduction de l’Anglais, Stichting Bakens Verzet].’

 

Le projet n'a pas pour but de se substituer à l'état en ce qui concerne les structures scolastiques présentes dans la région, sauf pour l'installation de systèmes sanitaires la où nécessaires, la fourniture en eau potable pour les enfants, et, éventuellement, l'installation de systèmes d'éclairage là où on décide de faire commencer des leçons le soir au bénéfice des adultes. Le projet collaborera avec le Ministère de Éducation Publique pour promouvoir l’éducation formelle complète dans la zone du projet à fin d’y achever tous les objectifs du Millénaire relatifs à l’éducation entre 2015. Là où le Ministère ne réussira pas a fournir des équipements ou des services d’enseignants, le projet lui-même s’efforcera d’en assumer la responsabilité.

 

Tandis que la construction d’écoles et celle de leur mobilier scolaire peut avoir lieu dans le cadre du système local d’échanges prévu, certains investissements complémentaires en monnaie formelle ne sont pas bien adaptés au recyclage rapide et sans intérêts qui est à la base des projets de développement intégré autofinancé. Des contributions de la part du Ministère aux frais des écoles sont de conséquence retenues nécessaires, surtout pour équipements tels tableaux noirs et manuels et cahiers scolaires jusqu’au moment où ils ne soient productibles localement.

 

Le projet n’a pas pour but aucun changement du ou adaptation au curriculum scolastique national, sauf pour l’inclusion des cours d’hygiène prévus.

 

Le système scolastique dans la région est presque totalement à la charge des parents des élèves. Les associations des parents essaient de trouver à la mesure de leurs moyens des solutions idoines aux problèmes auxquels les écoles sont confrontées, qui sont nombreux et graves.

 

Il s'agit :

 

1) d'un manque d'infrastructure immobilière.
2) d'une insuffisance mobilière.
3) d'un manque de matériel didactique.
4) d'une insuffisance de personnel enseignant.

 

Le projet créera, néanmoins, des institutions importantes à l'amélioration du système scolastique de la zone du projet telles:

 

a) Les commissions réservoir.
b) Un système local d’échanges SEL -LETS.
c) Des usines pour la production d’articles en composites de gypse.

d) Des matériaux disponibles localement.

 

Dans la pratique beaucoup des biens et services disponibles localement et nécessaires aux structures éducatives peuvent être payés à travers le système local SEL -LETS créé du projet. Ces biens et services peuvent comprendre :

 

a) La construction des écoles. Il s’agit de structures simples de base utilisant les méthodes de construction traditionnelles de la Commune de Tougan.

b) Des services d’enseignants disponibles à travailler (à plein temps ou à complément de leurs salaires étatiques) dans le cadre du système SEL -LETS pour un salaire exprimé (éventuellement partiellement) en crédits SEL -LETS.
c) Des éléments en composites de gypse à utiliser pour les constructions, y comprises des structures portantes.
d) Le mobilier scolaire en composites de gypse pour les écoles.
e) L’utilisation de matériaux disponibles localement.

f) La reproduction de matériel didactique à travers des systèmes TV à énergie photovoltaïque et/ou à travers des services de reproduction documentaire mis à la disposition des écoles de la part de consultants locaux établis avec le support du système de micro -crédit prévu.

 

La construction des facilités mentionnées pourra commencer dès l’établissement des structures sociales et financières prévues.

 

Les commissions réservoir pourront prendre, avec le permis des autorités locales et celui des organes du Ministère de Éducation, des initiatives concernant les écoles situées dans leur territoire. La codification des membres du système SEL -LETS prévu permettra la possibilité d'identifier les parents des élèves de chacune des écoles. Les populations décideront au cours de réunions convoquées par les commissions réservoir, quels frais devront être distribués parmi toutes les familles et quels frais (en unités de compte SEL -LETS) devront être à la charge des seuls parents des élèves.

 

Écoles primaires.

 

Une fois établies les structures sociales et financières prévues du projet, peut-on commencer avec la construction rapide d’aussitôt d’écoles primaires dont on puisse avoir besoin, en tenant présent les structures déjà existantes. En manque de financements de l’état, les écoles seront construites dans le cadre du système local d’échanges établi en se servant de la main d’œuvre et de matériaux locaux. Tandis des contributions du Ministère de l’éducation sont attendues et bienvenues, les écoles peuvent être payées des habitants servis de l’école qui évidemment en deviendront par conséquence les propriétaires.

 

La propriété légale relative aux structures sera investie dans de tels cas dans les commissions réservoir dans les zones desquelles les écoles seront construites. La Commune mettra gratuitement des terrains à la disposition des écoles suivant la pratique traditionnelle.

 

Les services de base des écoles, tels l’eau potable, les structures éco -sanitaires, la récolte des eaux pluviales à utilisation générale, et l’éclairage photovoltaïque sont déjà encadrés dans le projet. Au cas de la construction d’une école peut-elle éventuellement incorporer la fonction d’une salle d’études à éclairage photovoltaïque, déjà prévue au bilan du projet au niveau des commissions réservoir.

 

Les écoles primaires devraient être situées auprès des maisons des élèves pour éviter que les élèves doivent consacrer trop de temps pour les atteindre. Les écoles établies du projet resteront petites, avec maximum une classe pour chaque niveau, normalement n’auraient-elles que 3-4 classes.  Le Burkina Faso connaît (nombre) de classes à l’école primaire. L’éducation de base commence à  (âge) pour la classe  1 et termine à  (âge) à la classe  (nombre).

 

Un objectif  raisonnable de base pour le nombre d’élèves dans chaque classe (sans y laisser des marges pour l’inclusion d’enfants handicapés) est 18. 

 

Le nombre de classes (nombre) multiplié par le numéro standard d’élèves par classe (18) donne  (numéro) d’élèves moyennement par école. Une commission réservoir servira 266 personnes.

 

Chacune des 288 commissions réservoir aura moyennement de 60-80 enfants âgés de 5 à 12 ans pour l’école primaire. Au cas d’écoles à dimensions petites, peut-on prévoir la présence de deux sections par classe. 

 

On prévoit en principe 288 écoles primaires, sujet toujours à une analyse des 38 écoles (182 classes et les 217 enseignants) déjà présentes.

 

La construction des écoles dépende de la disponibilité d’enseignants, qui constitue le problème le plus grave à  l’expansion des facilités éducatives dans le cadre du projet. Toutefois en Burkina Faso les étudiants ayant complété un diplôme universitaire se qualifient automatiquement comme enseignants primaires. Beaucoup d’étudiants ainsi qualifiés et provenant de la Commune de Tougan se trouvent actuellement dans les grandes villes à la recherché d’un emploi. L’amélioration générale de la qualité de vie dans la Commune devrait suffire à encourager leur rentrée à leurs villages d’origine, en particulier là où le projet pourra les offrir une accommodation appropriée gratuite.

 

On attend à ce que le Ministère de l’Éducation Publique soit disponible à payer aux enseignants un salaire là où une école avec accommodation pour l’enseignant est construite en tout ou partiellement à la charge des habitants locaux. Éventuellement une partie du salaire des enseignants pourrait être payée du Ministère et une partie des habitants. La partie éventuellement à la charge des habitants pourra être payé de la communauté locale ou des parents des élèves dans le cadre du système local d’échanges établi. Au cas de défaut total ou partiel de la part du Ministère, les enseignants disponibles à travailler entièrement dans le cadre du système local d’échanges pourront être payés en tout cas par la communauté locale (à voir, la communauté totale ou des seuls parents des élèves) dans le cadre du système local SEL-LETS.

 

Des cours de formation professionnelle continue des enseignants qui rentrent à leur zone d’origine leur seront disponibles. En principe, tels cours devraient être mis à la disposition de la part du Ministère de l’Éducation. Au cas de défaut du Ministère, le projet cherchera l’assistance des ONG spécialisées dans le secteur de la formation des enseignants. Au cas de manque d’une telle assistance de la part des ONG internationales, le projet nommera et payer (dans le cadre du système local SEL-LETS) les enseignants locaux les mieux qualifiés et avec la plus grande expérience pour réaliser une formation supplétive aux jeunes enseignants.   

 

Les écoles secondaires.

 

Une école de deuxième niveau peut être en principe prévu pour chaque zone de commission intermédiaire. Avec 7 commissions forage dans la zone, prévoit-on donc 41 écoles de deuxième niveau dans la zone du projet. Actuellement la Commune ne compte que deux lycées – un provincial et un communal et 6 «CPAF ». 

 

La construction des écoles dépendra de la disponibilité d’enseignants, qui constitue le problème de base relatif à  l’expansions des facilités éducatives dans la Commune de Tougan.

 

En Burkina Faso les étudiants ayant complété (niveau de qualification) se qualifient automatiquement comme enseignants au niveau de l’éducation secondaire. Beaucoup d’étudiants ainsi qualifiés et qui proviennent de la zone du projet se trouvent actuellement dans les grandes villes à la recherché d’un emploi. L’amélioration générale de la qualité de vie dans la zone du projet devrait suffire à encourager leur rentrée aux villages d’origine, en particulier là où le projet pourra les offrir une accommodation appropriée gratuite.

 

On attend à ce que le Ministère de l’Éducation Publique soit disponible à payer aux enseignants un salaire là où une école avec accommodation pour l’enseignant est construite en tout ou partiellement à la charge des habitants locaux. Éventuellement une partie du salaire des enseignants pourrait être payée du Ministère et une partie des habitants. La partie éventuellement à la charge des habitants pourra être payé de la communauté locale ou des parents des élèves dans le cadre du système local  d’échanges établi. Au cas de défaut total ou partiel de la part du Ministère, les enseignants disponibles à travailler entièrement dans le cadre du système SEL-LETS local pourront être payés en tout cas par la communauté locale (à voir, la communauté totale ou des seuls parents des élèves) dans le cadre du système local.

 

Des cours de formation professionnelle des enseignants qui rentrent à leur zone d’origine leur seront disponibles. En principe, tels cours devraient être mis à la disposition de la part du Ministère de l’Éducation. Au cas de défaut du Ministère, le projet cherchera l’assistance des ONG spécialisées dans le secteur de la formation des enseignants. Au cas de manque d’une telle assistance de la part des ONG internationales, le projet les nommera et payera dans le cadre du système local.

 

On ne prévoit aucune forme de transport public spécifique pour les élèves du deuxième niveau. On attend bien le développement d’un système de transport public général au cours de l’exécution du projet. On prévoit aussi la construction d’un réseau de 400 km de sentiers améliorés pour piétons et bicycles sur tout le territoire du projet. 

 

Les écoles de deuxième niveau se trouveront d’habitude dans un rayon de 2-3 kilomètres des maisons des élèves et devront être facilement accessibles par bicyclette, éventuellement à pied. On compte qu’elles aient 350-400 élèves, avec de l’ordre de 20 classes.

 

Le projet pourra décider d’établir des groupes coopératifs d’achat et/ou fournir des subventions à l’achat de bicyclettes pour permettre aux enfants d’arriver à leurs écoles. La Commune de Tougan compte déjà une incidence forte de bicyclettes.

 

L’éducation tertiaire.

 

Les jeunes de la zone du projet en possession de leurs certificats d’éducation de deuxième niveau ont le droit aux termes de la convention sur les droits de l’enfant, 1989 de poursuivre leurs études.

 

Les études tertiaires ne seront-elles pas, en général, disponibles dans la Commune de Tougan.

 

Les écoles techniques les plus proches de la zone du projet se trouvent à  (lieux) à une distance de (km).

 

L’université la plus proche se trouve à (lieu), à une distance de (km).

 

Les étudiants capables ont le droit, cas échéant, au support de leur communauté d’origine. Le niveau de tel support dépende des bourses et des services mis à la disposition des étudiants par les autorités nationales et régionales et/ou par les donateurs étrangers.

 

Les bourses et les services à la disposition des étudiants de la zone du projet sont:

 

(description des bourses et des services)

 

La population de Tougan a un intérêt propre à ce que ses jeunes étudiants puissent se qualifier dans leurs spécialités choisies pour qu’ils puissent exercer leurs professions dans la zone du projet même et contribuer à long terme à son développement. À ce but, le projet pourra établir les bourses d’études soit en monnaie formelle soit en unités de compte locales.

 

Les bourses en monnaie formelle seront payées du Fonds Coopératif d’Éducation établi du projet. Les communautés peuvent contribuer à ce Fonds au niveau des commission intermédiaires, et éventuellement au niveau central du projet. Les membres du Fonds payeront une petite contribution mensuelle au Fonds Coopératif Éducation (bourses). Le Fonds fournira des subsides aux commissions intermédiaires à favoriser les études avancées des étudiants y résidentes. Les commissions intermédiaires décideront comment effectuer la distribution des fonds disponibles entre les étudiants et leurs familles.

 

Le projet s’efforcera à jeter les bases pour la formation d’un institut de cours propédeutiques dans la zone du projet, offrant des cours sur un ou deux ans de préparation propédeutique aux études universitaires suivantes. Un tel institut ne rentre pas pourtant dans les capacités autonomes du projet car il implique un niveau d’investissements en monnaie formelle au de là  des possibilités du projet. Il ne pourra se réaliser qu’avec la participation d’une ou plusieurs universités et du Ministère de l’Éducation Publique. Au même temps les frais de gestion de l’Institut pourront être réduits d’une manière importante, en donnant une stimulant aux investisseurs. En effet, beaucoup des services relatifs à la gestion journalière de l’Institut pourront être exécutés dans le cadre du système local SEL-LETS avec la participation de population locale aux frais de gestion. Des exemples en seraient la mise a disposition gratuite du terrain, la supervision des structures y compris la gestion des zones vertes, les services de nettoyage et de restauration, et le transport des étudiants, les services en eau et d’assainissement.        

 

École métiers.

 

On prévoit l´institution à Tougan d´un institut technique pour les métiers.

 

On espère que l’institut puisse être établi entièrement dans le cadre du système local d’échanges. Les enseignants devront par principe venir de la Commune. Ils seront payés dans la cadre du système local. On attend que l´école soit construite dans le cadre du système local, entre d’autres par les élèves mêmes.

 

Les étudiants et leurs familles payeront une petite contribution en monnaie formelle dans le Fonds Coopératif  d´Éducation (métiers) pour couvrir les dépenses en monnaie formelle pour matériaux et équipements qui ne peuvent pas être produits localement.

 

On attend à ce que le Ministère de l’Education Burkinabé puisse faire un investissement initial  pour l’achat des équipements techniques nécessaires.

 

Écoles d’agriculture de terrain.

 

Les écoles d’agriculture en plein air sont privées de murs. Un groupe d’agriculteurs se rencontre dans l’un de leurs propres champs pour obtenir informations sur leurs cultures et les facteurs y pertinents. Les membres du groupe y apprennent comment améliorer les résultats de leur travail à travers l’observation, l’analyse, et les expérimentations. La FAO et d’autres organisations intéressées à la promotion du développement les proposent au but d’achever une amélioration de l’utilisation des terres et des ressources en eau. Différemment aux approches traditionnelles, les écoles en plein air pour agriculteurs  encouragent les groupes de cultivateurs à trouver des réponses aux questions qu’ils se posent et des solutions aux propres problèmes.

 

Les promoteurs (instructeurs) des groupes ont besoin de matériel de support pour illustrer les pratiques les plus indiquées pour une bonne gestion des sols et des ressources en eau à travers le développement de technologies participatives et de démonstrations qui puissent aider les cultivateurs dans le choix des options les plus appropriées aux types spécifiques de fermes et contextes physiques agricoles. Ils ont besoin en plus d’informations qui permettent aux agriculteurs de comprendre les aspects divers de la réduction de la productivité des sols et comment y apporter des améliorations.

 

Les agriculteurs dans chaque groupe se rencontrent d’habitude une fois par semaine à partir de la plantation et jusqu’à  la récolte pour contrôler la croissance des cultures, la humidité des sols, et faire le compte soit des ravageurs des plantes soit des créatures bénéfiques telles les lombrics et les araignées. On réalise des expérimentations.

L’instructeur d’un groupe est d’habitude un vulgarisateur ou bien un autre agriculteur qui a déjà fait une école en plain air. Il donne des conseils et assiste le groupe en ce qui concerne ses décisions sur le contenu du cours. Il pense à des solutions possibles, et fournit des réponses aux questions du groupe. Les agriculteurs se servent de leurs propres expériences et observations, et décident comment gérer la culture en question. Les groupes tiennent des journées sur le terrain pour faire connaître leurs activités aux autres agriculteurs.

 

L’éducation et l’achèvement des objectifs du Millénaire.

 

Objectif  2 : Assurer l’éducation primaire à tous.

 

Cible 03 :  D’ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles,  partout dans le monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires. (UNESCO).

 

Indicateur 06 : Taux net de scolarisation dans le primaire. (UNESCO)

 

Il s’agit d’avoir informations sur le pourcentage d’enfants qui effectivement assistent aux leçons, car les enfants peuvent être formellement enregistrés aux écoles sans, pour des raisons diverses, pouvoir assister aux leçons.

 

En principe, TOUS les enfants dans la Commune de Tougan bénéficieront soit d’un cycle complet d’études primaires, soit d’un cycle complet d’études secondaires.

 

Le projet peut se servir du système local d’échanges établi pour construire des écoles neuves auprès des habitations des familles, les fournir de mobilier, d’eau potable, et de structures d’assainissement. La population peut payer ces structures ou faire une contribution à leur coût à condition que la main d’œuvre et les matériaux usés proviennent de la zone du projet même. Des enseignants déjà qualifiés, ou des étudiants avec des diplômes leur permettant de commencer des activités dans l’enseignement et qui sont disponibles à travailler partiellement ou entièrement dans la cadre du système SEL-LETS local établi pourront commencer leurs activités rapidement. En ce cas, l’éducation primaire complète pour tous pourrait être implémentée au cours de deux ou trois années.

 

L’exploitation complète des structures créées du projet dépendra de la présence d’enseignants. Elle peut aussi, tout au moins partiellement, dépendre sur la possibilité du Ministère de l’Éducation Publique de payer au moins une part de leur salaire en monnaie formelle aux enseignants qui n’acceptent pas de travailler dans le cadre du système financier local.

 

Étant vu que la population de la zone du projet ne monte qu’à 76.460 personnes, est-il improbable que les effets des activités dans la zone du projet puissent avoir un effet évident au niveau national au cas d’implémentation ce projet seul.  Pour couvrir la population entière du Burkina Faso a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, le taux de scolarisation dans l’éducation primaire du Burkina Faso deviendrait-il toujours plus facilement vérifiable dans les graphiques et les statistiques représentant la situation nationale. jusqu’à achever le 100%.

 

Évaluation : Faire une comparaison entre le pourcentage d’enfants dans la Commune de Tougan qui participent effectivement aux cours d’études primaires sur une période de 24 mois avec celui valable avant le commencement du projet.

 

Indicateur  07 : Proportion d’écoliers commençant dans la première année d’études dans l’enseignement primaire et achevant la cinquième (UNESCO)

 

En principe, TOUS les écoliers dans la zone de projet bénéficieront soit d’un cycle complet d’études primaires en commençant dans la première année d’études dans l’enseignement primaire et achevant la cinquième. Le projet peut se server du système local d’échanges pour construire des écoles neuves auprès des habitations des familles, les fournir de mobilier, d’eau potable, et de structures d’assainissement. La population peut payer ces structures ou faire une contribution à leur coût à condition que la main d’œuvre et les matériaux utilisés proviennent de la zone du projet même. Des enseignants déjà qualifiés, ou des étudiants avec des diplômes leur permettant de commencer des activités dans l’enseignement qui sont disponibles à travailler partiellement ou entièrement dans la cadre du système financier local pourront commencer leurs activités rapidement. En ce cas, l’éducation primaire complète pour tous pourrait être implémentée au cours de deux ou trois années. Donc, tous les écoliers commençant dans la première année d’études dans l’enseignement primaire achèveront la cinquième.

 

L’exploitation complète des structures créées du projet dépendra de la présence d’enseignants. Elle peut dépendre aussi, tout au moins partiellement, sur la possibilité du Ministère de l’Éducation Publique de payer au moins une part de leur salaire en monnaie formelle aux enseignants qui n’acceptent pas de travailler dans le cadre du système local d’échanges.

 

Étant vu que la population de la zone du projet ne monte qu’à 76.460 personnes, est-il improbable que les effets des activités dans la zone du projet puissent avoir un effet évident au niveau national au cas d’implémentation de ce projet seul.  Pour couvrir la population entière du pays en question a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, le taux d’écoliers commençant dans la première année d’études dans l’enseignement primaire qui achèveront la cinquième dans le pays où le projet a lieu deviendra-t-il toujours  plus facilement vérifiable dans les graphiques et les statistiques représentant la situation nationale, jusqu’à achever le 100%.

 

Évaluation : Faire une comparaison entre le pourcentage d’enfants dans la zone du projet commençant dans la première année d’études dans l’enseignement primaire et achevant la cinquième avec celui valable pour Tougan avant le commencement du projet.

 

Indicateur 08 : Taux d’alphabétisation des 15-24 ans. (UNESCO)

 

En principe, TOUS les enfants dans la zone de projet bénéficieront soit d’un cycle complet d’études primaires, soit d’un cycle complet d’études secondaires.

Cela signifie que le taux d’alphabétisation des 15-24 ans dans la zone du projet achèvera automatiquement le 100% avec le passage d’un cycle complet d’études.

 

Un taux d’alphabétisation des jeunes qui se trouvent dans le groupe des 15-24 ans au moment du commencement du projet ne peut pas être garanti étant donné le manque d’obligation de donner suite aux études déjà faites. Le projet fournira 288 salles d’études à éclairage photovoltaïque auprès des habitations, et pour l’éclairage photovoltaïque dans les écoles, pour que l’on puisse y suivre des cours le soir.

 

Une réduction générale de la charge du travail sur les femmes sera l’un des résultats importants de l’exécution du projet. On confie par conséquence de faciliter ainsi la participation des femmes aux cours de soir.

 

Des enseignants déjà qualifiés, ou des étudiants avec des diplômes leur permettant de commencer des activités dans l’enseignement qui sont disponibles à travailler partiellement ou entièrement dans la cadre du système local d’échanges pourront commencer leurs activités rapidement. En ce cas, l’éducation primaire complète pour tous pourrait être implémentée au cours de deux ou trois années.

 

L’exploitation complète des structures créées du projet dépendra toutefois de la présence d’enseignants. Elle dépendra au moins partiellement sur la possibilité du Ministère de l’Éducation Publique de payer au moins une part de leur salaire en monnaie formelle aux enseignants qui n’acceptent pas de travailler dans le cadre du système SEL-LETS local.

 

Étant vu que la population de la zone du projet ne monte qu’à 76.460 personnes, est-il improbable que les effets des activités dans la zone du projet puissent avoir un effet évident au niveau national au cas d’implémentation ce projet seul.  Pour couvrir la population entière du pays en question a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, le taux d’alphabétisation des 15-24 ans  deviendra-t-il toujours  plus facilement vérifiable dans les graphiques et les statistiques représentant la situation nationale jusqu’à achever le 100%.

 

La section sur la création de structures de sécurité sociale présente en détail le système de sécurité sociale à trois niveaux  qui permettra même aux plus pauvres de suivre des cours d’alphabétisation et d’études.

 

Évaluation :  Le nombre d’écoles et de classes dans la Commune de Tougan. Le nombre d’enseignants travaillant dans le secteur formel (salaire payé du Ministère de l’Éducation) , ceux travaillant partiellement dans le secteur formel et partiellement dans le cadre du système SEL-LETS local établi du projet, et ceux travaillant exclusivement dans le cadre du système local. Les statistiques sur l’utilisation du système de sécurité sociale à trois niveaux établi du projet.

 

Objectif  3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

 

Cible 04 :  Éliminer la disparité en les sexes dans les enseignements primaire et secondaire  d’ici à 2005 si possible, et en tous les niveaux d’enseignement en 2015 au plus tard.

 

Indicateur  09 : Rapport filles/garçons dans l’enseignement primaire, secondaire, et supérieur, respectivement.(UNESCO).

 

Tous les enfants, y comprises les jeunes filles de Tougan recevront éducation soit primaire que secondaire, ratio 1 : 1. Le projet n’a aucun contrôle sur l’accès des jeunes filles aux cours tertiaires, mais la proportion de jeunes filles contre garçons préparées pour accéder à l’instruction tertiaire sera 1 :1.

 

Le projet prévoit l’institution d’une école pour l’enseignement des métiers à Tougan.

 

Étant vu que la population de la zone du projet ne monte qu’à 76.740 personnes, est-il improbable que les effets des activités dans la zone du projet puissent avoir un effet évident au niveau national au cas d’implémentation de ce projet seul.  Pour couvrir la population entière du pays en question a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, le rapport filles/garçons dans l’enseignement primaire, secondaire, et supérieur devrait achever 1 : 1.

 

Évaluation : le nombre et le sexe des enfants qui effectivement assistent aux cours des écoles primaires, secondaires, de première année tertiaire, de l’école métiers, et à l’école en plain air pour les agriculteurs. Ceux de la Commune de Tougan qui suivent des cours d’éducation tertiaire ailleurs.

 

Indicateur 10 : Taux d’alphabétisation des femmes de 15 à 24 ans par rapport à celui des homes.(UNESCO).

 

Tous les enfants, y comprises les jeunes filles dans la zone du projet recevront éducation soit primaire que secondaire, en rapport 1 : 1. Le projet n’a aucun contrôle cependant sur l’accès aux cours tertiaires, mais le rapport de jeunes filles contre garçons préparées pour accéder à l’instruction tertiaire sera 1 :1.

 

Le projet prévoit l’institution d’un cours préparatif de première année au niveau central pour hommes et femmes à  Tougan.

 

Cela signifie qu’avec le passage de quelques années, la proportion de jeunes femmes de 15 à 24 ans deviendra automatiquement elle aussi 1 :1 sans aucune disparité entre les sexes.

 

Toutes les femmes participeront d’ailleurs aux cours d’éducation à l’hygiène.

 

Un taux d’alphabétisation de 100% d’entre les jeunes de 15 à 24 ans au moment de commencement du projet ne peut pas être toutefois garanti, car la participation d’adultes aux cours d’éducation n’est pas obligatoire. Le projet prévoit 288 salles d’études à éclairage photovoltaïque, et de l’ éclairage photovoltaïque aux écoles pour y favoriser les cours le soir. Une réduction générale du charge du travail sur les femmes devrait les permettre à assister à ces cours.

 

Étant vu que la population de la zone du projet ne monte qu’à 76.460 personnes, est-il improbable que les effets des activités dans la zone du projet puissent avoir un effet évident au niveau national au cas d’implémentation de ce projet seul. Pour couvrir la population entière du pays en question a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, toute disparité en les sexes dans les enseignements devrait se réduire jusqu’à achever le 0%.

 

Évaluation : Le nombre de personnes (en particulier le nombre de femmes) qui assistent aux cours le soir. Faire comparaison entre les statistiques valables au moment de commencement du projet et celles suite à l’implémentation du projet.

 

Indicateur 11: Pourcentage de salariées dans le secteur non agricole qui sont femmes. (ILO)..

 

L’indicateur 11 fait référence à des concepts économiques traditionnels pas retenus applicables au projet. Le projet Vivons Tougan est coopératif et ne prévoit pas de création d’emplois «salariés » . Il support des initiatives individuelles, familiales et coopératives à faveur de l’augmentation de la productivité locale. Les structures du projet fonctionnent en parallèle et en harmonie avec celles existantes ; elles ne les remplacent pas.  Les relations traditionnelles employeur -salarié ont lieu librement dans le sphère du système à monnaie formelle, mais le projet ne leur donne aucun support direct.

 

Les femmes jouent un rôle majoritaire dans la gestion de toutes les structures du projet, y compris le système de financement à travers les microcrédits sans intérêts établi au cours de l’une des premières phases d’exécution du projet. Les activités productives reconnues des femmes comprennent celles non -monétisées, celles effectuées dans le cadre du système local d’échanges, et celles effectuées dans le cadre du système de monnaie formelle CFA.

 

La section sur les  droits de la femme du projet illustre comment on promeuve et défende les droits des femmes et des jeunes filles dans la zone du projet.

 

Évaluation: L’analyse des activités productives réelles des femmes comparées avec celles valables au commencement du projet. Analyse de l’amélioration de la qualité de vie des femmes au moment du contrôle en comparaison avec celle valable au moment de commencement du projet.

 

Indicateur 12 : Proportion de sièges occupés par des femmes au parlement national (IPU)

 

Le projet ne couvre pas directement l’indicateur 12.

 

Les structures du projet fonctionnent en parallèle et en harmonie  avec celles formelles du système économique traditionnelle. Le projet prévoit beaucoup de structures sur trois niveau gérées par des habitants locaux choisis directement des populations. Une participation majoritaire de femmes dans toutes les structures et à tous les niveaux est assurée. Les femmes reçoivent par conséquence une préparation extensive dans l’exercice de leurs droits dans le cadre du procès démocratique introduit au cours du projet. Elles prennent responsabilité des structures du projet à tous les niveaux. Ceci peux faciliter leurs qualifications pour être candidates à l’occasion d’élections parlementaires et les garantir une base élective.

 

La Commune de Tougan n’est pas suffisamment grande pour pouvoir exprimer un membre de parlement propre, que ce soit homme ou femme.

 

Pour couvrir la population entière du pays en question a-t-on besoin de 20 de tels projets environs pour chaque 1.000.000 de personnes. À main que tels projets sont mis en exécution, le taux de femmes membres du parlement devrait-il devenir toujours plus facilement vérifiable dans les graphiques et les statistiques représentant la situation nationale

 

Évaluation:  La participation effective des femmes à la gestion des structures du projet.  Les statistiques sur les femmes qui  participent aux structures politiques locales dans la zone du projet après une première période de 24 mois en comparaison avec celles pour la zone du projet au moment de commencement de l’exécution du projet.

 

Salles d’études.

 

Le projet prévoit l'éclairage photovoltaïque pour les étudiants au niveau de commission réservoir.

 

Puisque peu des localités au niveau de réservoir n'auront déjà une structure adaptée aux études, les commissions réservoir devront en faire construire une dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL -LETS en faisant débiter à chaque membre du groupe SEL -LETS faisant référence au réservoir sa quota de frais. Pour donner encouragement aux commissions réservoirs à procéder à la construction rapide de la salle d'études, les frais des systèmes d'éclairage PV sont couverts dans le cadre du projet.

 

Chaque commission réservoir peut organiser la récolte de fonds pour l’installation d'un appareil TV opérant à énergie photovoltaïque (POUR LES ÉTUDES !!). Ils y auront sans doute de problèmes à discuter en ce qui concerne la gestion des appareils TV, soit pour la sécurité contre le vol, soit pour la protection nécessaire contre les éléments et pour la gestion de l’appareil.

 

L'installation d'éclairage PV dans une ou plusieurs salles de classe aux écoles est prévue, toujours sur initiative de la commission réservoir locale, là où l'on a l'intention de commencer de cours de soir, en particulier ceux pour les adultes.

 

La situation d'écoles et cliniques hors de la zone du projet qui servent d'usage aux habitants dans la zone du projet, et celle des écoles et cliniques privées qui se trouvent dans la zone du projet, devront être prises en considération à l'occasion des ateliers organisationnels et évalués de cas à cas.

 

La fourniture d'éclairage PV ou d'énergie nécessaire aux activités productives sera financée cas par cas à travers du système de microcrédits sans intérêts établi dans le cadre du projet.

 

Puisque beaucoup de ménages dépensent actuellement de Euro 4 à Euro 10 par mois seulement pour batteries de radios peut-on créer des coopératives d’achat  pour l'achat de radios à opération mécanique ou solaire et pour l'installation de systèmes solaires PV domestiques.

 

La participation à ce fonds coopératif sera volontaire selon les décisions des commissions réservoir. Les participants feront une contribution supplémentaire au fonds pour pouvoir bénéficier de l'achat d'une radio ou de l'installation d'un système PV domestique jusqu'au moment où tous les participants n'aient reçu leur installation. Les priorités seront probablement déterminées par tirage a lots, à choix de l'atelier organisationnel qui s'occupera des structures locales.

 

Installation de 288 systèmes d'éclairage PV pour les salles d’études.

 

Achat équipements (partie voix 71010) du bilan Euro 175.000)
Frais d'installation ( à effectuer dans le cadre des systèmes SEL -LETS)  € 1.800 (voix 61010)

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l'installation et à l'entretien des systèmes d'éclairage.

 

Installation de 288 systèmes d'éclairage PV pour les écoles primaires.

 

Actuellement les écoles locales sont fermées le soir et il n'y a pas d'instruction le soir fournie par le ministère de l'instruction publique.

 

On a pourtant exprimé une exigence forte d'instruction le soir.

 

Il s'agit par conséquent d'attendre que les commissions réservoir et/o les commissions puits puissent prendre l'initiative pour l'organisation de cours d'instruction le soir, soit avec professeurs du ministère, soit avec de professeurs locaux payés dans le cadre du système local SEL -LETS.

 

Achat équipements (partie voix 71010) du bilan Euro 175.000)
Frais d'installation ( à effectuer dans le cadre des systèmes SEL -LETS)  € 1.800 (voix 61010)

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l'installation et à l'entretien des systèmes d'éclairage.

 

Installation de 41 systèmes d'éclairage PV pour les écoles secondaires.

 

Actuellement les écoles locales sont fermées le soir et il n'y a pas d'instruction le soir fournie par le ministère de l'instruction publique.

 

On a pourtant exprimé une exigence forte d'instruction le soir.

 

Il s'agit par conséquent d'attendre que les commissions réservoir et/o les commissions puits puissent prendre l'initiative pour l'organisation de cours d'instruction le soir, soit avec professeurs du ministère, soit avec de professeurs locaux payés dans le cadre du système local SEL -LETS.

 

Achat équipements (partie voix 71011) du bilan Euro 65.600)
Frais d'installation ( à effectuer dans le cadre des systèmes SEL -LETS)  € 360 (voix 61014)

 

Il est probable que la commission réservoir locale demande à un des groupes qui auront installé les systèmes de pompage de donner exécution à l'installation et à l'entretien des systèmes d'éclairage.

 

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Le projet Vivons Tougan et les problèmes du temps

La création des structures prévues.

La table complète des matières.

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