Préparé par l´ ONG Association pour la Promotion des Groupements
Agricoles (APGA)
Lomé, Togo
Tél/fax.(228)
222.47.12;
E-mail: apga@togo-imet.com; apga99@yahoo.fr
pour accompagner le
formulaire de demande de subvention dont à l'appel à propositions ouvert de la
FACILITÉ ACP-UE POUR L’EAU
Référence:
EuropeAid/122979/C/ACT/ACP du 9e Fonds européen de développement.
En collaboration avec M.Michel Seme Botsoé EDORH
ANANOU, Consultant EIE, TOGO, et
T.E.Manning,
Consultant ONG Stichting Bakens
Verzet, PAYS-BAS
Édition 10: 12 Juillet, 2006
Elanyo Yoto 10 DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DES CANTONS DE SÉDOMÉ ET GBOTO-VODOUPE
DANS LA PRÉFECTURE DE YOTO, RÉGION MARITIME,TOGO
Incorporant l´ éducation à l´hygiène, la fourniture en eau potable et l´assainissement
à travers la formation de structures sociales, financières et productives
locales autogérées.
Zone |
Habitants |
M3/jour |
Forages |
Pompes
manuelles |
Pompes
solaires |
Watts |
01000 |
0030 |
01 |
003 |
005 |
001500 |
|
04648 |
0130 |
03 |
009 |
021 |
006300 |
|
06379 |
0180 |
05 |
015 |
030 |
009000 |
|
01892 |
0050 |
01 |
003 |
008 |
002400 |
|
02238 |
0060 |
02 |
006 |
010 |
003000 |
|
02724 |
0075 |
02 |
006 |
012 |
003600 |
|
01637 |
0043 |
01 |
003 |
007 |
002100 |
|
03376 |
0125 |
02 |
006 |
012 |
003600 |
|
01658 |
0043 |
01 |
003 |
007 |
002100 |
|
01519 |
0045 |
01 |
003 |
008 |
002400 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Totale 1.00 |
27071 |
0781 |
19 |
057 |
120 |
036000 |
|
|
|
|
|
|
|
Zone |
Habitants |
m3/jour |
Forages |
Pompes Manuelles |
Pompes Solaires |
Watts |
01000 |
0030 |
01 |
003 |
004 |
001200 |
|
01842 |
0050 |
01 |
003 |
008 |
002400 |
|
01000 |
0030 |
01 |
003 |
004 |
001200 |
|
01148 |
0030 |
01 |
003 |
004 |
001200 |
|
01846 |
0050 |
01 |
003 |
007 |
002100 |
|
01000 |
0030 |
01 |
003 |
004 |
001200 |
|
01000 |
0030 |
01 |
003 |
004 |
001200 |
|
02788 |
0075 |
02 |
006 |
010 |
003000 |
|
03528 |
0095 |
02 |
006 |
012 |
003600 |
|
03576 |
0095 |
02 |
006 |
012 |
003600 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Totale 2A.00 |
20424 |
0515 |
13 |
039 |
69 |
020700 |
Coût total
éligible de l’action :< EUR 5.000.000 >
Montant demandé à la Commission européenne: < EUR 3.707.150 >
% du coût total éligible de l’action: 74,143 %
Durée de l’action: 24 mois
Objectif(s) global(ux) :
Développement intégré
durable à travers la formation de structures innovatrices sociales, financières
et productives à bénéfice de tous les habitants de la zone du projet, y compris
des services d’alimentation en eau potable, d’assainissement, et d’éducation à
l’hygiène.
Objectif(s) spécifique(s) :
Une gamme entière de
structures sociales, financières et productives autogérées, y comprises 189
clubs d’éducation à l’hygiène et des cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ;
189 structures locales, et 32 systèmes à moyen niveau, d’alimentation en eau
potable ; 10000 systèmes d’assainissement éco-sanitaires auprès des ménages ;
189 structures d’éclairage photovoltaïque pour les études etc.
Partenaire(s):
Aucun .
Groupe(s) cible(s):
La population entière de la
zone du projet, soit officiellement 47495, estimés pour le projet en 50.000.
Bénéficiaires finaux:
La population entière de la
zone du projet, soit officiellement 47495, estimés en 50.000. Le succès du
projet devrait porter à l’adoption d’une stratégie nationale de développement
rural au Togo (et ailleurs) sur la base des principes nouveaux ici mis en
application pour la première fois.
Résultats estimés:
189 commissions
réservoir avec installations solaires d’eau potable distribuée; 32 commissions forage avec installations
d’eau potable de réserve et aires de lavage; 1 structure de monnaie locale
SEL-LETS; 1 structure de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la
productivité (moyennement Euro 1500 par famille sur dix ans); 189 clubs d’hygiène
et cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ; 10000 systèmes d’assainissement’
éco-sanitaires auprès des ménages (dont 1000 livrés avant la fin de la période
exécutive de 24 mois); 189 systèmes éclairage PV pour les études; 1 système
complet de recyclage ordures ; 1 système complet pour la fabrication et
installation des foyers améliorés auprès des ménages (élimination fumée) et de
fabrication de mini-briquettes à l’élimination de la consommation du bois à
cuisine etc. ; 10000 systèmes de
récolte d’eau pluviale pas potable à utilisation personnelle (dont les premiers
livrés avant la fin de la période exécutive de 24 mois) ; création de 4000
emplois environ.
Principales
activités: Formation à travers d’une série d’ateliers Moraisiens, des
structures sociales, financières et productives nécessaires à la création d’une
économie coopérative locale sans intérêts et sans inflation; les activités des
clubs d’hygiène mis en place ; les leçons d’éducation à l’hygiène aux
écoles ; la production, l’installation et la gestion autonome de
structures d’alimentation en eau potable distribuée pour tous ; la production
l’installation et la gestion autonome de structures d’assainissement
éco-sanitaires à compostage à sec pour tous ; et tous les services de base
nécessaires à une bonne qualité de vie y comprise l’ élimination des risques de
la fumée à l’intérieur et autour des ménages.
Décrivez
l’objectif global ou les objectifs globaux, ainsi que l’objectif spécifique de
l’action.
Quels sont les objectifs
généraux d'ensemble auxquels l'action va contribuer ?
Faciliter une amélioration
continue de la qualité de vie de tous les usagers dans la zone du projet, et en
particulier de celle des femmes et des enfants, et 1'élimination de la
pauvreté.
Arrêter la fuite financière de la zone du projet.
Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le
développement.
Contribuer à la réduction de la présence des maladies associées à l'eau, afin
que le système de la santé publique et les ressources financières disponibles
puissent être libérées au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les
programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre
le SIDA;
Réduire la mortalité infantile et promouvoir le planning familial.
Améliorer le niveau de scolarité et des services d’enseignement public dans la
zone du projet.
Éliminer la dépendance des habitants aux combustibles importés dans la zone du
projet.
Contribuer activement à la réduction de la déforestation et à la lutte contre
l'augmentation de la température globale mondiale.
Créer de la valeur ajoutée locale à travers la récolte et le recyclage au
niveau local des ordures non-organiques.
Créer une culture d'entretien pour la conservation des investissements
réalisés.
Augmenter la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers
d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers
l'identification et la solution des problèmes, avec un apport minimum de
l'extérieur.
Éliminer ou au moins fortement réduire le chômage dans la zone du projet.
Créer des opportunités de développement orientées en faveur de la jeunesse et
de l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.
Quel objectif spécifique
l'action doit-elle atteindre comme contribution aux objectifs globaux ?
Les buts spécifiques du
projet seront de :
Réaliser un programme
d'éducation de base à l'hygiène (189 clubs et cours aux écoles).
Structures institutionnelles: 189 commissions réservoir., alimentation en eau
potable distribuée.
Structures institutionnelles: 32 commissions forage, gestion intermédiaire des
structures.
Structures institutionnelles: direction au niveau du projet.
Fournir de l'eau potable aux populations à une distance qui ne dépasse pas les
150-200 mètres des habitations des usagers.
Assurer de façon permanente la fourniture suffisante en eau potable dans la
région de Yoto Sedome-Gboto Vodoupe notamment en saison sèche ;
Installer un système complet d'assainissement approprié pour les populations de
la région de Yoto Sedome-Gboto Vodoupe 10.000 installations).
Contribuer à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à
l'hygiène, la fourniture d'un système d'assainissement approprié,
l’alimentation en eau potable saine et l’élimination de la fumée à l’intérieur
des maisons.
Permettre aux élèves et écoliers et aux autres personnes et en particulier les
femmes qui ont besoin d'étudier le soir, de le faire dans des conditions
d'éclairage acceptables ;.
Introduire des foyers à bio-masse à rendement élevé dans la zone du projet et
les foyers solaires pour la cuisine faite pendant le jour.
Réduire et éliminer la nécessité de faire l'importation de combustibles dans la
zone du projet.
Réduire la charge du travail aux femmes.
Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.
Tenir les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la
monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les
communautés dans la zone du projet.
Promouvoir le développement local industriel et agricole à travers
l'utilisation de monnaies locales SEL-LETS et les systèmes de micro-crédit sans
intérêts.
Promouvoir, avec le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières,
la protection de la réserve nationale de Togodo et de sa faune, et son
exploitation écologique et durable.
Créer des emplois (4000 environs)
Eviter l’importation d’engrais dans la zone du projet.
Veuillez
fournir les informations suivantes:
(a) pertinence de l’action
par rapport aux objectifs du programme.
Cette proposition se
réfère aux décisions prises en rapport au Millennium Development Goals (MDGs)
adoptés en 2000 au but de réduire entre 2015 du 50% la proportion de la
population mondiale sans accès durable à de l’eau potable saine, et à celles
prises en 2002 à Johannesburg, pendant la Conférence Mondiale sur le
Développement Durable (World Summit on Sustainable Development (WSSD)) à faveur
de la réduction du 50% des populations sans accès aux services d’assainissement
durable et du développement de structures intégrées et efficaces de la gestion
des ressources en eau.
Le Togo est reconnu
comme l’un des pays les plus pauvres au monde. Le taux d’accès des populations
à de l’eau potable et aux services d’assainissement y est extrêmement bas en
particulier en milieu rural , soit moins de 10% pour l’eau potable, et moins de
2% pour l’assainissement.
Le Plan National
d’Accès à l’Eau Potable de la République du Togo prévoit un ensemble
d’interventions au niveau régional de réhabilitation de structures de pompage
existantes, de la fourniture de nouveaux forages équipés de pompes, et à faveur
de l’assainissement. Pour la Région Maritime, le Plan comprend quelques volets dans le cadre de la décentralisation et
transfert des compétences, une amélioration de l’alimentation en eau potable
des populations concernées et une amélioration de la santé publique à travers
de l’accès à des services d’assainissement. Toutefois, suivant les cours
traditionnels de développement, les méthodologies suivies et leurs frais, la
tâche au Togo, et en particulier dans la zone du projet, se présente de
réalisation difficile à ne pas dire impossible. On y a besoin de nouveaux
concepts d’approche au développement intégré durable qui puissent garantir aux
populations une gamme complète de services essentielles à une bonne qualité de
vie réalisés dans le cadre d’une mobilisation économique locale puissante et
générale, à très faible coût.
Le projet “Elanyo
Yoto 10” aura fonctionne de pilote. Pour que les concepts y appliqués puissent
devenir stratégie de développement intégré durable nationale à couverture de la
population Togolaise entière, a-t-on besoin d’adopter une centaine environ de
tels projets une fois confirmée leur validité dans la pratique à travers ce
projet pilote.
(b) pertinence de l’action
par rapport aux priorités du programme.
La proposition se
base sur l’amélioration de la qualité de vie de tous les habitants dans la zone
du projet sans exception et en particulier de celle des femmes et des plus
pauvres. Les habitants eux-mêmes, et en particulier les femmes, se mobilisent
en se créent des milliers d’emplois (quatre mille environ) durables. Ils
mettent en place une gamme complète de structures financières, sociales, et
productives locales. Le projet ne se limite pas donc à l’alimentation en eau et
à l’assainissement. Il couvre en plus, à titre d´exemple, des structures
d’éducation à l’hygiène et de gestion autonome des services de recyclage des
déchets organiques et non au niveau locale, des systèmes de monnaies locales,
des systèmes de micro-crédits sans intérêts pour l’augmentation de la
productivité, des structures pour la production locale de la plupart des biens
nécessaires aux structures de base, des systèmes de communication et
d’illumination pour les études, la production locale des fourneaux à cuisine à
rendement élevé pour l’élimination de la fumée à l’intérieur et autour des habitations,
et de mini-briquettes combustibles pour les faire fonctionner, des systèmes de
récolte d’eau pluviale. Les structures de fourniture en eau constituent
toutefois le volet à contenu d’investissement formel en Euro le plus élevé à
cause des éléments qui ne peuvent pas être fabriqués localement.
La proposition
réponde de façon particulièrement innovatrice à tous les principes directeurs,
sans exclusion, énoncés dans l’Appel de Propositions. Elle prévoit le
développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, et
productives physiques durables qui deviennent propriété des habitants locaux, à
la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant. Les habitants
participent à la conceptualisation, à la mise en oeuvre et au contrôle du
projet. Ils organisent, administrent et maintiennent aux propres frais de façon
durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle faite
par chaque famille dans le Fonds de Développement Local à couverture de la
fourniture des tous les services de base est à la portée des familles les plus
pauvres à travers un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux
qui fait parti intégré des structures créées. Les systèmes durables d’éducation
à l’hygiène, de fourniture en eau potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au
niveau des maisons, de recyclage des ordures organiques et non, et
d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons contribuent à
l’amélioration des conditions de santé en particulier des femmes et des
enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine porte à une
forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des forêts y
comprise la réserve nationale de Togodo qui se trouve dans la zone du projet.
Le projet établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative,
sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même.
Cette économie locale fonctionne paisiblement en parallèle à celle formelle
existante. Elle ne se substitue pas à celle formelle. Les habitants restent
toujours libres à choisir de faire chaque transaction dans le cadre du système
local ou bien du celui formel.
(c)identification des
besoins et contraintes perçus dans les pays cibles.
Dans la zone de
projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est critique.
En milieu rural au
Togo, 30 litres d'eau/personne/jour des eaux de surfaces (rivières, marigots)
demeurent la source potentielle la plus utilisée avec 53,88%, suivie des puits
37,18% et des forages 8,94 %. L'eau de la même source est utilisée pour tous
les besoins (eau de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.). 10% de
causes de mortalité infantile sont imputables aux maladies diarrhéiques. Et la
dracunculose, la schistosomiase provenant d’eau de boisson contaminée,
reprennent du terrain en concurrence avec le paludisme, première cause de
consultation des centres de Santé. (Analyse nationale de la situation Eau et
Assainissement. O.M.S -Togo et statistique sanitaire annuel Togo)
La corvée d'eau est
la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur 2
à 5 km dans les villages. L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyenne 20
francs (0,03 Euro) le seau de 15 litres ; le tarif n'est guère accessible aux
familles pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles
existent. Le stockage habituel de l'eau se fait dans des jarres sans couvercles
(grandes poteries de 30 à 50 litres). Souvent mal entretenue, l'eau de ces
jarres est renouvelée deux à trois fois par semaine selon la taille de la
famille qui compte de 5 à 10 personnes .
Le projet disposera
une alimentation de base en eau potable saine distribuée d'au moins 25 litres
par personne par jour dans la zone de Yoto nord-est, plus autant d’eau potable
de réserve auprès des forages, plus des initiatives pour la récolte des eaux de
pluie à utilisation personnelle (en principe pas potable) au niveau des
ménages.
(d) liste des
groupes cibles et nombre estimé de bénéficiaires directs et indirects.
Tous les habitants
de la zone du projet, estimés en 50.000, sont bénéficiaires soit directs soit
indirects du projet.
La contribution
mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement
Local à couverture de la fourniture des tous les services de base est à la
portée même des familles les plus pauvres à travers d’un système de sécurité
(garantie) financière à trois niveaux qui fait partie intégrée des structures
créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, de fourniture en eau
potable, d’assainissement «éco-sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage
des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des
maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier des
femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine
porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des
forêts y comprise la réserve nationale de Togodo qui se trouve dans la zone du
projet. Le projet établit un système économique local complète qui est
volontaire, coopératif, sans intérêts, sans inflation et entièrement géré par
la communauté elle-même. Le système économique local ne se substitue pas à
celui formel existant. Il fonctionne paisiblement en parallèle avec celui
formel. Les habitants choisissent s’ils veulent faire une transaction dans le
cadre du système économique local établi ou dans le cadre du système économique
formel.
(e) raisons de la
sélection des groupes et activités cibles.
Les concepts de
développement intégré ici utilisés ne prévoient point de sélection des groupes
et des activités cibles. La zone du projet pour cette initiative pilote a été
choisie à cause de la pauvreté des ces habitants et de la présence connue de
gisements de gypse. Le nombre de bénéficiaires est de nature sociologique. Il
est déterminé par les rapports d’adhésion de l’individu au groupe. Le groupe
doit avoir une dimension suffisante pour garantir un bon choix de produits et
de services locaux aux consommateurs et un marché suffisant pour permettre en
même temps la production spécialisée de produits et services. La dimension du
groupe doit rester également compréhensible à l’individu, qui doit pouvoir s’en
sentir partie intégrée. L’individu doit pouvoir connaître personnellement les
organes administratifs du groupe et participer à leurs activités s’il le veut.
Ces conditions sont mieux respectées avec des populations entre 50.000 et
75.000. La limitation du projet Elanyo Yoto 10 à une population de 50.000
(environ) est déterminé par le montant maximum prévu par la Facilité ACP-EU
pour l’Eau (Euro 5.000.000).
(f) pertinence de
l’action pour les groupes cibles.
Faciliter une amélioration
continue de la qualité de vie et de tous des usagers, et en particulier des
femmes et des enfants, dans la zone du projet et 1'élimination de la pauvreté.
Arrêter la fuite financière de la zone du projet.
Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le
développement.
Contribuer à réduire les maladies associées à l'eau, à fin que le système de la
santé publique et les ressources financières puissent être libérées au bénéfice
d'autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine
préventive, y comprise la lutte contre le SIDA ;
Réduire la mortalité infantile, et avancer la promotion du planning familial.
Améliorer le niveau de scolarité et des services d’enseignement public dans la
zone du projet.
Éliminer la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.
Contribuer activement à la réduction de la déforestation et à la lutte contre
l'augmentation de la température globale mondiale.
Créer de la valeur ajoutée locale à travers la récolte et le recyclage au
niveau local des ordures non-organiques.
Créer une culture d'entretien pour la conservation des investissements
réalisés.
Augmenter la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers
d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers
l'identification et la solution des problèmes, avec un apport minimum de
l'extérieur.
Éliminer ou réduire le chômage dans la zone du projet.
Créer des opportunités de développement orientées en faveur de la jeunesse et
l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.
(g)description des éléments
à valeur ajoutée de la proposition.
L’action proposée
est intégrée d’une manière tout à fait innovatrice. Pour Euro 105 environ par
habitant compte-on dans la pratique d’éliminer la pauvreté dans la zone du
projet sur une période de 4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de
base nécessaires à une bonne qualité de vie; créer de façon durable plusieurs
milliers d’emplois (4000 environ) individuels et coopératifs; établir des
systèmes de monnaies locales permettant l’échange sans limite des biens et
services produits localement; mettre à disposition des familles des
micro-crédits sans intérêts pour un montant total moyennement de Euro 1.500 par
famille sur une période de 10 ans, pour l’augmentation de leur productivité.
Succès de ce premier projet devrait porter à l’adoption des concepts pour une
stratégie de politique de développement au niveau national, et à des actions
pilotes aussi dans d’autres pays.
Préparation
générale.
Formalités pour permis.
Personnel nécessaire: coordonnateur et secrétariat. Le consultant donne advis.
La coopération des autorités nationales et locales est nécessaire. Aucun
problème spécifique n’est prévu.
Achat terrain et bureaux
permanents, au nom du projet, qui représente les habitants.
Travaux :coordonnateur et secrétariat; consultant. La coopération des
autorités locales est nécessaire. Aucun problème spécifique n’est prévu.
Préparation et
rédaction des spécifications détaillées du projet. Personnel :
coordonnateur; consultant, secrétariat. Les travaux comprennent la définition
générale des futurs groupements pour les commissions réservoir, des locations
les plus probables des forages, ainsi que des aspects administratifs importants
tels les règles à adopter pour l’écriture «correcte » des noms, des personnes
et des lieux.
Construction de la
salle des ateliers et des services hygiéniques et en eau potable y associés.
L’apport des populations prévu est de 38400 heures travail. Construction d’un
forage. Équipage du forage de pompes et panneaux solaires. Constructions
toilettes à compostage à sec provisoires. Jardin de recyclage des déchets. Mise
en place des postes de travail du Coordonnateur du projet et du Consultant
(exécution du coordonnateur et son secrétariat). Terminées les activités des
ateliers, la salle des ateliers deviendra le dépôt central permanent du projet.
Clubs Hygiène.
Activité de
formation 189 clubs de santé. Acquisition et mise à disposition de matériel
pour les clubs de santé. Formation des animatrices des clubs de santé.
Il s’agit de la
phase la plus critique du projet entier. Au cas où les travaux ne
réussissent pas, doit-on refaire l’atelier jusqu’ à ce que les activités des
clubs ne soient opérationnelles. Le succès de l’atelier ne se réfère pas tellement
à l’éducation à l’hygiène comme telle, mais à l’organisation pratique en
groupes des femmes, qu’elles puissent jouer le rôle important leur réservé dans
la formation et le fonctionnement des structures sociales, financières et
productives prévues.
Exécution à travers
d’un atelier Moraisien. 220 participants environs sur 3 mois. Nomination
participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que les femmes
nommées puissent participer aux ateliers.
Exécution travaux :
coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers + spécialiste
cours d'hygiène.
Les contributions
des populations locales à la formation des Clubs d’Hygiène montent à 120.000
heures travail. Coopération préférée des autorités de la santé publique, dont
15 représentants qualifiés environ contribueront par la suite avec un service
d’apport qualifié aux activités des clubs.
Les structures que les
ateliers devraient sortir:
-Une structure de
coordination du système; avec le coordonnateur du projet, au niveau des trois
cantons intéressés; avec le Ministère de la Santé; entre les animatrices du
Ministère et les responsables locaux; les statuts et règles des Clubs.
-Une structure du matériel;
discussion avec des membres potentiels des groupes; définition du contenu des
cours selon les exigences locales ; adaptation du matériel selon les us et
cultures locales (illustrations, langue etc.) utilisant les styles artistiques
de la zone de Yoto; préparation effective du matériel des cours; distribution
du matériel.
-Une structure de la méthode
; comment se servir du matériel; le rôle des animatrices du Ministère; le rôle
des responsables des communautés; exercices pratiques; comment convoquer et
guider les leçons individuelles ; la suite du travail des groupes après la
conclusion des cours.
-Une structure de la
communication. ;
-Une structure au niveau de
chaque commission réservoir ;le paiement de la responsable locale ; les
rapports entre la responsable locale et la (future) Commission
Réservoir ; les rapports entre la
responsable locale et l'animatrice du Ministère responsable de sa zone ;
discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission
Réservoir ; l’enregistrement des participants aux cours ;
l'organisation pratique des leçons et des réunions.
Transport participants. Problème
logistique le plus important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux
auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le
cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Rédaction matériaux des
cours de la part des femmes participantes ; préparation matériaux des
cours par les femmes participantes. Nomination des participants au niveau des
villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer
aux ateliers. On prévoit cas échéant aussi la formation d’une crèche de la part
des femmes participantes mêmes.
Cours aux écoles d’éducation
à l’hygiène.
Organisation de OW à durée
de trois mois environs. Contribution de la part des populations : 34.000
heures travail.
Réduction, production, et
mise en place du matériel des cours d’hygiène aux écoles.
La coopération des
autorités santé publique est préférée, dont 15 représentants qualifiés environ
contribueront par la suite avec un service qualifié en support des professeurs.
La coopération des
autorités de l’éducation publique. On prévoit la participation d’une
représentation nombreuse (200-250) des enseignants. Les participants doivent
décider sur le contenu du cours à chaque niveau d’enseignement et selon l’age
des étudiants. On peut prévoir comme même des efforts dès le début des cours au
fin de couvrir les problèmes liés à HIV/AIDS et aux mesures possibles de
contrôle de la croissance démographique. Structures et sociales locales .
Les commissions réservoir.
Les commissions
réservoir constituent le cœur battant des structures prévues.
On tiendra un
workshop Moraisien. Structuration de OW :
Structures sociales
locales (formation de commissions de gestion des structures à trois niveaux,
soit 189 commissions réservoir, 32 commissions forage; une organisation
centrale.). Participation : 200 personnes (principalement femmes) qui auront
indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire partie des
commissions réservoir pour l'administration locale des structures. Les
candidates sont indiquées par les Clubs de
Santé qui seront déjà en fonctionne, éventuellement en collaboration
avec les comités villageois de développement, s’il y en a.
Définition de la
forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits; organisation
, coordination, communication.
Complété l’atelier
les femmes participantes organisent, avec la pleine participation des membres
(femmes) des clubs d’hygiène, l’élection des membres des commissions réservoir,
qui à leur tour choisissent les commissions forage qui choisissent à leur fois
la direction centrale. Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+
spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 724.000 heures travail sur
les premières deux années d’exécution du projet. Suite aux ateliers de
formation, ces activités sont organisées par les populations elle-mêmes.
Transport
participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de
deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public
dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Une fois en place
les structures locales, peut-on procéder à la formation des structures
financières locales prévues, car la plupart des activités pour le projet est couverte
des nouvelles structures.
Structures SEL-LETS
(monnaies locales)
Atelier SEL-LETS.
Participation :120 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire
l'enregistrement des transactions. 200 personnes (hommes et femmes) qui auront
indiqué leur intérêt à faire d'animation au niveau des commissions réservoir.
Durée de l’atelier: six semaines environ.
Les structures que
l’atelier devrait sortir comprennent:
-la définition de la forme
sociale -une structure pour l’enregistrement des transactions.
-les (bureaux) du travail
-adaptation des ambiances contre éléments et poussières.
-mesures de sécurité et
information.
-l'achat d’ordinateur,
d’imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, de walkie talkie et
accessoires branchement. électrique éventuellement à panneaux PV.
-la distribution des
structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches.
-la préparation des chèques
(ou autres documents d'échange)
-la publication des services
disponibles-les rapports avec les usagers
-les réunions d’informations
au niveau des commissions réservoir
-la présentation du
coordonnateur local
-l'enregistrement des
membres
-la distribution des chèques
(ou autres documents d'échange)
-le commencement des
transactions -une structure de la communication
-une structure de la
conservation des évidences soient écrites soient digitalisées des transactions.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y
contribuent 576.000 heures travail sur les premières deux années d’exécution du
projet.
L’organisation et la
construction des bureaux d’enregistrement des transactions est à la charge des
commissions forage qui en deviennent les propriétaires. L’achat des ordinateurs
et équipements est à la charge des fonds formels du projet.
Transport participants.
Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux auto-bus, à
céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la
structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Suite aux ateliers de formation,
toute le activités d’administration des systèmes financières locales sont
organisées par les populations.
La gestion des structures
financières locales est sujette à la coopération des autorités fiscales.
Un accord doit être établi pour ce qui concerne la taxation des activités ayant
lieu dans le cadre de la structure économique locale mise en place. On prévoit
un moratorium de quelques années (au moins 10 ans) suivi par l’application de
quelques règles simples dont quelques indications sont fournies dans la
documentation détaillée sur le projet. Les transactions peuvent avoir lieu
n’importe où. Au niveau de chaque commission réservoir a-t-on un assistant
délégué pour aider les habitants qui ne peuvent pas lire et/ou écrire.
Facilités du même genre sont créées pour les marchés et les lieux commerciaux
avec un taux élevé de transactions. Un système collatéral à vouchers sera
introduit à couverture des toutes petites transactions fréquentes.
Mise en place de OW- Système
Micro-crédits sans intérêts.
Pour l’atelier
a-t-on besoin de 200 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire les
animateurs de crédit, indiquées par les commissions réservoir.
L’atelier durera 4
semaines environ.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations
contribuent 236.000 heures de travail. Les ordinateurs et équipements sont à la
charge du fonds en monnaie formelle du projet. Le demandeur dispose lui-même de
spécialistes en micro-crédits.
Transport
participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de
deux auto-bus, à céder successivement à une coopérative de transport public
dans le cadre de la structure de micro-crédits sans intérêts prévue.
Les structures que l'atelier
devrait sortir comprennent:
Le Fonds Coopératif de
Développement Local
-définition de la forme
sociale, les aspects physiques tels terrain, bureau, sécurité, communications
-Les aspects financiers
(Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds doit être
distribuées à chaque niveau ;
-Financements à intérêt
général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus
importantes, œuvres publiques)
-Financements à intérêt à
moyen niveau (niveau de commission puits) - Financements à intérêt plus local
(niveau de commission réservoir)
L'organisation des travaux
-Structure centrale
-Structure décentralisée
- Préparation des animateurs
-Réunions au niveau des
commissions réservoir
-Coordination Financements
pour projets spécifiques.
Rapports avec les bailleurs
de fonds.
Une structure de la
communication.
On ne prévoit aucun problème
spécifique formel avec l’introduction du système des micro-crédits dont la
gestion est entièrement dans les mains des structures autogérées du projet.
Structures productives.
OW- Unités de production
articles en composites de gypse (deux).
En principe s’agit-t-il d’unités
de production 100% écologiques, à contenu élevé de main d’œuvre locale, à zéro
énergie, avec 100% de valeur ajoutée locale.
Localisation gisements et contrôles
de qualité. Formation coopératives productives et exploitation dépôt gypse
Exploitation gisement gypse
Construction et équipement
usines articles en composites de gypse( 2 usines). Formes et moules /design
pour les produits des 2 usines.
Instruction préparation
moules et formes.
Formation responsables de la
gestion coopérative.
Construction physique des
unités de production.
Personnel :
coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers + spécialiste
composites de gypse. Contribution populations 124.000 heures travail.
Concessions et exploitation
gisements.
Vérification milieu.
Les quantités de matériaux
en anhydrite et gypse nécessaires à l’exécution du projet sont très petites, de
l’ordre de quelques centaines de tonnes par an.
On ne prévoit aucun problème
pour ce qui concerne les gisements et leur exploitation. Les concessions et les
droits d’exploitation sont mis au nom des habitants du village ou des
commissions réservoirs ou le gisement se trouve. Ils choisissent ce qu’ils veulent
faire de la zone de la minière et comment. En particulier, on ne prévoit pas de
nécessité à ce que des habitants doivent abandonner leurs habitations à cause
des activités d’extraction.
Liées à
l’exploitation des gisements sont les éventuelles limitations à la
dispersion dans l’environnement de la poudre fine autour des minières et
des unités de production, aussi que la nécessité de porter des moyens de
sécurité (masques et lunettes) à l’intérieur des unités de production.
Soit l’exploitation
des minières que la production des articles en composites de gypse sont des
activités de nature coopératives, les toutes premières considérations sont la
défense de la population locale et du milieu. On prendra toute action
nécessaire à ce qu’ils sont protégés.
L’atelier Moraisien durera
quatre semaines environs.
Y participeront 120
personnes (hommes et femmes)qui auront indiqué leur intérêt pendant des
réunions au niveau des commissions réservoir à y participer.
Les structures que les
ateliers devraient sortir comprennent:
Définition de la forme
sociale;
une structure de fourniture
des matériaux;
recherches géologiques,
identification des gisements de anhydrite, obtenir les permis nécessaires ;
préparatifs pour son
exploitation ;
logistiques et transport ;
rapports avec les usines.
Une définition des articles
à fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers améliorés, foyers solaires etc.)
-contacts avec les autres
unités de production
-contacts avec les ménages
-définition des exigences :
articles et caractéristiques techniques
-définition des exigences:
dessin, capacité de production
-définition du procédé
nécessaire
-préparation des moules
-essais
-décision sur les priorités
à accorder aux différents articles
Une structure pour l'usine;
-Définition de la forme
sociale;
-une structure de fourniture
des matériaux
-Définition du terrain et
des structures nécessaires
-Dessin de l'usine
-Mise en œuvre de l'usine
-Acquisition des équipements
nécessaires
-Une structure pour la
production
-L'organisation de la
production
-L'organisation commerciale
-Une structure pour
l'installation
-Rapport usine-installateurs
-La formation des
installateurs
-La mise en œuvre des
installations
-Le placement des
puits/forages
-La suite après vente
-Une structure de la
communication.
Structures en eau potable.
OW- Structures eau potable.
Établissement des structures eau potable.
32 Forages diamètre. 8" (les éventuels puits sont faits localement en
monnaie SEL-LETS).
32 Points de lavage (en monnaie SEL-LETS).
32 Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS).
Installation de 189 pompes solaires.
Construction de 189 supports panneaux.
Installation de panneaux solaires (189*300 W = 56.7 kW).
Installation de 96 pompes manuelles “ back-up”, soit 32 groupes triples.
Achat des câbles, tuyaux pour pompes/puits.
Fourniture des tuyaux puits aux réservoirs (200km).
Pose des 200000 mètres tuyaux (en monnaie SEL-LETS).
Construction de 189 Réservoirs eau.
Construction de 189 Bases réservoirs.
Supervision de l'installation et formation des artisans pour entretien.
Constitution des magasins de pièces détachées.
Équipement de contrôle de la qualité de l'eau.
Commencement structures
récolte eau pluviale au niveau des ménages.
Acteurs : coordonnateur +
secrétariat + consultant+ spécialiste ateliers + société forages.
Les populations participent
avec 392.400 heures travail.
Les unités de production
locales d’articles en composites de gypse s’occupent de la production pour
réservoirs, margelles; aires lavage, supports panneaux etc.
Formation coopérative
d'installation et entretien.
Structure pour la gestion et
vérification des statistiques, monitorage continu activités.
Une partie importante des investissements
en compte capital formel est effectuée pour les structures en eau potable, car
les matériaux et quelques services ne sont pas disponibles localement.
On tiendra un atelier
organisationnel selon les principes de Clodomir Santos de Morais pour la préparation des structures de fourniture
en eau potable.
Participation 150 personnes
qui auraient indiqué leur intérêt à l’exécution de travaux de pose tuyaux et
les autres œuvres civiles telles la construction de margelles et aires de
lavage ;30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation et à
l'entretien des structures.
Les structures que l'atelier
devrait sortir comprennent:
Une structure de
coordination;
une analyse des exigences;
recherches
hydro-géologiques;
préparation des cartes
géographiques on – sites
puits/forages sites
réservoirs
tracés de profil
design canaux des tuyaux
spécifications pour bases
travail/dépôts; forages/puits; pompes solaires; pompes manuelles; margelles
pompes manuelles, aires de lavage, panneaux solaires, supports des panneaux,
alentours forages/puits, pose des tuyaux, installations des réservoirs,
instructions pour
commissions puits; instructions pour commissions réservoir
permis et autorisations des
autorités locales;
ministère du développement
rurale;
placement forages et
réservoirs les œuvres civiles;
base stockage équipements et
matériaux;
formation d'équipes;
planification des œuvres à réaliser;
logistiques;
équipements et
matériaux ;
offres d’appel pour forages;
pour pompes, panneaux solaires, équipements l'installation des structures
l'entretien; la formation de la structure d'entretien;
les rapports avec les
fournisseurs;
importation et gestion des
pièces détachées;
planification et entretien;
kits d'entretien;
système monitorage;
système statistique.
Structures de éco-sanitaires
et de recyclage intégré.
Établissement réseau
recyclage.
Établissement réseau
de récolte du compostage.
Structures de production
locale.
Coordonnateur+secrétariat+consultant+spécialiste
ateliers.
Contribution populations
576.000 heures travail.
Unités locales de production
produisent réservoirs, toilettes.
Initiatives individuelles et
coopératives de recyclage.
On dépend des autorités
locales et nationales (Ministère Santé publique) pour :concessions dépôts ;
cérification milieu.
Participation à l’atelier
Moraisien : 80 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y participer.
L’atelier devrait durer 4
semaines et sortir :
-Définition de la forme
sociale
-Statuts ; Règlement;
-Structures professionnelles
et administratives.
-Financement et paiements et
relations avec le système Micro-crédit ;
-Rapport avec les monnaies
locales non formelles ;
-Analyse des besoins.,
Une structure pour les
centres de recyclage ;
-Définition du terrain et des
structures nécessaires ;
-Formalités, permis ;
-Dessin des centres ;
-Mis en œuvre des centres ;
-Acquisition des équipements
nécessaires.
Une structure pour la
récolte ou disposition sanitaire ;
des urines, de l'excréta
composté,
des eaux usées. des autres
ordures organiques ;
des solides non organiques ;
restes industrielles
spéciales ;
déchets biomédicaux des
cliniques et des hôpitaux
Qui fera quoi?
Définition des zones
individuelles
Définition des
spécialisations.
Une structure commerciale :
Définition des tarifs
applicables selon les différents matériaux ;
Distribution urine et
excréta compostés ;
Recyclage direct de certains
matériaux ;
Contacts pour l'exportation
des matériaux non utilisables localement ;
Une structure de monitorage
: conditions sanitaires ; conditions écologiques ; conditions de sécurité. Une
structure de la communication
Structures pour l'autonomie
énergétique.
Production foyers améliorés.
OW- Système bio-masse.
Production mini-briquettes (32 unités)Production agricole pour mini-briquettes
Rapports activités. Monitorage continu activités et statistiques. Contrôle
physique des installations.
Personnel :
coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers.
Contribution des populations
228.800 heures travail
Concessions placement
usines. Participation atelier de durée 4 semaines :50 personnes qui auraient
manifesté l’intérêt de donner une indication à la production des
mini-briquettes ; 50 responsables des centres de recyclage ; 300 personnes qui
auront marqué leur intérêt à participer à la production de bio-masse pour les
mini-briquettes.
Les structures que l’atelier
devrait sortir comprennent:
Une structure de
coordination
Définition de la forme sociale
;
Statuts ;
Règlement ;
Structures professionnelles
et administratives ;
Financement et paiements ;
Rapport avec les monnaies
locales non formelles ;
Une analyse des exigences ;
analyse détaillée des
systèmes actuels ;
demande dans la zone du projet
;
éventuelle demande à
l'extérieur de la zone du projet.
analyse des ressources en
bio-masse disponibles,
définition des recettes
(mélanges) socialement acceptables.
Création des structures
physiques de production des briquettes.
Logistique : Apport et
stockage matériaux ; Distribution mini-briquettes. Organisation de production
de biomasse Aspects financiers Disponibilité de micro-crédits pour cultivateurs
(agriculture et élevage) ;
Disponibilité micro-crédits
fabricants des briquettes ;
Prix de distribution des
briquettes selon les différents mélanges.
Structures de purification
d'eau.
37 Installations de
purification d'eau pour cliniques et écoles.
But : redoublement sécurité
fourniture en eau aux enfants et malades.
Personnel :
coordonnateur+secrétariat+consultant ;
Contribution populations
2.800 heures travail.
Formation structures récolte
et analyse qualité d'eau.
Achat équipements.
Installation par coopérative
installation et entretien eau.
Monitorage continu activités
et statistiques
Structures sociales
d'éclairage pour les études.
189 systèmes éclairage PV
pour les études.
Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque salles d’étude. Achat systèmes
d'éclairage photovoltaïque écoles Achat systèmes d'éclairage photovoltaïque
cliniques Achat de télévision PV pour les études.
Éclairage PV pour les 37 écoles.
Éclairage PV pour les 2 cliniques dans la zone du projet.
Réfrigération PV aux cliniques.
Construction 189 salles études. Formation installateurs et système entretien
(Coopérative installation et entretien eau)
Personnel :
coordonnateur + secrétariat + consultant. Contribution des populations à la
construction des salles d'étude : 99.200 heures travail. Accord Ministères
Santé Publique et Education pour les installations.
Parmi les activités à
planifier dans le cadre de la fourniture en eau potable et de
l’assainissement se trouveront la mise en place :
des structures locales pour
la gestion des services
du système pour l'éducation à l'hygiène.
des commissions réservoir, gestion structures en eau
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS qui rendent possible la pleine
participation des populations locales
du Fonds Coopératif de Développement et la gestion des micro-crédits qui
permettent les activités productives des populations pour le projet
des unités de production des articles en composite de gypse pour la production
de la plupart des articles nécessaires au projet.
l’installation et l'entretien des systèmes de fourniture en eau.
l’installation et l'entretien des systèmes d'assainissement.
l'introduction des systèmes des foyers à rendement élevé, pour l'hygiène aux
maisons et la santé des femmes et des enfants - élimination des risques de la
fumée des systèmes de production de combustible (biomasse) pour les foyers
recyclage ordures organiques-assainissement.
du système de récolte et recyclage des ordures non-organiques- santé des
habitants; protection de l'environnement.
des systèmes de récolte des eaux pluviales pour la fourniture en eau à
utilisation personnelle;
des oeuvres de drainage, pour l 'élimination des insectes et maladies portées
par l'eau, à faveur de la santé des populations.
des œuvres qui facilitent l'accès des femmes et des enfants à l'instruction
publique et en particulier aux cours d'éducation à l' hygiène prévus.
Description
détaillée des méthodes de mise en oeuvre:
(a) Raisons de la
méthodologie proposée (en particulier en rapport avec l’analyse des problèmes
et l’évaluation des options).
Le projet met en
place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants, un
environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans but
de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la compétition
économique puissent fleurir. Il mobilise 10% environs de la population adulte
et influence de façon puissante le développement économique du restant 90% de
la population. Toutes les structures sociales et économiques et les services
mis en place sont créées, gérées et maintenues par les populations, qui en sont
en même temps les propriétaires, de façon durable et sans qu’il y ait besoin
d’aucune subvention publique suite à leur formation. Ces structures locales
économiques et de gestion autogérées sont mises en place au cours d’une série
de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du sociologue Brésilien
Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de ces ateliers est
critique.
Les principes de
développement intégré et durable appliqués ici pour la première fois prévoient
une séquence prédéterminée d’activités qui offre une garantie optimale aux
bailleurs de fonds pour ce qui concerne l’utilisation de leurs fonds. Jusqu´au
moment où les structures sociales et administratives de chaque service ne
soient en fonction, ne fait-on pas l’installation des structures physiques
achetées avec les fonds en monnaie formelle mis à la disposition du projet.
On commence avec la
formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène (plate-forme pour
la participation des femmes), des commissions réservoir ou de développement
local, des commissions forage (structure au niveau intermédiaire), et une
structure de direction autogérée au niveau du projet. On poursuit avec la
formation des structures financières, soient les systèmes de monnaies locales
SEL-LETS, soit la structure pour les micro-crédits autofinancés sans intérêts.
Enfin organise-t-on la formation des structures productives pour la
fabrication, dans le cadre des structures financières créées, de beaucoup des
produits dont on a besoin pour les services de base comme celui de
l’alimentation en eau potable et celui de l’assainissement.
On établit d’abord
189 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles (200-300 personnes).
Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de s’organiser et de
participer en bloc aux réunions à faveur du développement local et de
participer en plein droit aux structures mises en place.
Cette phase est la
plus critique. Sans la participation qualifiée des femmes aux structures et aux
décisions, le projet ne pourrait pas réaliser ses buts. Cas échéant, faut-on
répéter l’atelier au fin d’assurer la formation effective des 189 Clubs de
Santé.
Une fois que les
Clubs de Hygiène sont en opération, établit-on 189 commissions réservoir
autrement nommées commissions locales de développement. Elles sont basées sur
les mêmes groupes de 40 familles (200-300 personnes). Les commissions réservoir
comptent de 3 à 5 personnes, dont toutes, ou bien la plupart, sont femmes.
Elles constituent le cœur du projet. Les commissions réservoir nomment à leur
tour 32 commissions forage. Les commissions forage nomment une direction
centrale.
Établies les
commissions de réservoir et de forage, peut-on procéder à la formation des
systèmes monétaires locaux qui donnent aux populations les moyens pour
effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à
l’intérieur de la zone du projet. À ce point, l’art devient d’identifier et
d’utiliser des technologies qui permettent la production dans la zone du projet
de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec
100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services peuvent être produits,
installés, entretenus, et payés dans le cadre des systèmes monétaires locaux
mis en place, sans avoir besoin de monnaie formelle. Un exemple dont au projet
“Elanyo Yoto 10” est la possibilité de la production, l’installation, la
gestion, et l‘entretien du système complet d’assainissement à compostage sec
(éco-sanitaire) prévu sans avoir besoin d’un centime de monnaie formelle. Les
frais de gestion des systèmes monétaires locaux sont couverts dans le cadre des
systèmes mêmes.
Une fois que les
systèmes monétaires locaux sont en place, peut-on faire une distinction entre
ce que peut être réalise dans le cadre des systèmes monétaires locaux et ce
qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce qui concerne les services
urgents de base tels la fourniture en eau potable, fait-on recours aux fonds ACP-EU
au financement des biens et services qui doivent être «importés » et payés en
monnaie formelle (Euro). À couverture des autres initiatives établit-on des
structures de micro-crédit sans intérêts. Ces structures recyclent sans
intérêts les contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne)
versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopérative de Développement
Local. On génère des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des biens
destinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas être
produits localement. Les frais de gestion des structures de micro-crédit sont
couverts par les systèmes monétaires locaux. Le Fonds Cooperatif de
Développement Local fonctionnera utilisant des fonds fournis par les
populations. Le Fonds est le leur. Elles en sont les propriétaires. Elles
seront responsables de sa gestion, avec l’apport au début du projet.
Une fois en place
les systèmes de micro-crédit et des monnaies locales, peut-on procéder à la
formation des unités de production, et notamment des usines pour la production
d’articles à base de composites d’anhydrite, tels par exemple des produits
nécessaires aux structures de fourniture en eau potable tels les réservoirs,
l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur capacité de production
leur permettra, commenceront-elles la fabrication des systèmes sanitaires et
d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement élevé, des
éléments de construction etc. Puisque des dépôts d’anhydrite se trouvent dans la
zone du projet, la production a lieu sans qu’on ait besoin de monnaie formelle.
(b)Dans quelle mesure
l’action se basera-t-elle sur une action antérieure (le cas échéant).
Il n’y a pas d’action
antérieure au cas du projet Elanyo Yoto 10.
(c) Procédures de contrôle
interne et d’évaluation.
Les concepts de
développement intégré appliqués pour la première fois dans ce projet sont
différents de ceux traditionnellement adoptés. Ce sont les populations mêmes
qui sont responsables de la plupart de l’exécution des activités. Elles sont
préparées pour leurs tâches pendant des ateliers Moraisiens. Le travail a lieu
dans le cadre des structures sociales et financières locales établies par le
projet. Le coordonnateur, seul responsable de l’exécution des activités, et ses
consultants donnent leur support et advis aux populations. Les travaux et
services des habitants exécuteurs sont effectivement payés des populations dans
le cadre des systèmes de monnaie locale établis. Chaque transaction est dûment enregistrée. Un taux de conversion de Euro 3
par journée de travail de huit heures à été appliqué pour déterminer le montant
exprimé en monnaie formelle (Euro) du co-financement des populations au projet.
Une part des tâches
des structures opérationnelles mises en place aux trois niveaux du projet
(niveau réservoir, niveau forage, et centre administratif) est de faire des
rapports sur leurs réunions et activités. Ces rapports sont mis à la
disposition du coordonnateur, et, naturellement du demandeur.
Les rôles du
demandeur et du coordonnateur sont très spécifiques. Le demandeur est
responsable du contrôle systématique permanent sur place de l’opération du
coordonnateur et son équipe. Le demandeur joue le rôle de contrôleur, ou du
parlement. Le coordonnateur joue le rôle d’exécuteur, ou du gouvernement.
Suivant ces concepts, l’exécuteur doit toujours rester tout à fait indépendant
du demandeur, pour éviter tout risque de conflit d’intérêts. Le demandeur,
responsable devant les bailleurs de fonds, contrôle de façon continue l’exécution
du projet et l’opération du coordonnateur. Le demandeur, ayant proposé et
approuvé le projet au début, bien qu’il puisse toujours exprimer son opinion,
n’intervient pas directement dans l’exécution du projet. Le fonctionnement de
contrôle systématique du demandeur est à sa fois soumis à l’examen du conseil
indépendant de révision des comptes. Le travail du conseil de révision est à sa
fois soumis au contrôle d’audit indépendant.
Le demandeur pour
ses activités de contrôle « parlementaire » continu dispose de nombreuses
sources d’information.
La plupart des
services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le projet est
physiquement quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la disposition de
tous les habitants sans exclusion, les vérifications sont faciles à réaliser.
Les structures sont concentrées sur un territoire bien délimité. En
particulier, les structures en eau potable et pour l’assainissement sont
physiquement présentes suivant un patron systématique et connu.
Pour les Clubs
d’hygiène, lit-on d’abord les rapports de l’atelier. Le demandeur assiste aux
travaux de l’atelier. Par la suite dispose-t-il des rapports sur les activités
des Clubs. Il fait acte de présence physique aux travaux de quelques clubs
choisis au hasard. Il dispose de copies des matériaux préparés pour les cours.
Il peut effectuer des enquêtes auprès les femmes. Idem pour les cours d’hygiène
aux écoles.
Pour les Commissions
Réservoir, cœur battant du projet, le demandeur dispose-t-il des rapports sur
l’atelier. Il assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, reçoit-il des
rapports sur les activités des Commissions. Il assiste pendant chaque période
de trois mois aux travaux de quelques commissions choisies au hasard. Il
dispose des statistiques sur les activités des commissions. Il inspecte les
structures physiques administrées des commissions et s’assure de leur
fonctionnement. Il est libre de faire des enquêtes entre les populations. Idem
aux cas des commissions forage.
En particulier, pour
ce qui concerne l’alimentation en eau potable saine, inspecte-il l’exécution
physique des travaux selon le programme établi, à partir des forages et leur
équipement, les installations photovoltaïques, la présence des gardiens ; les
travaux d’installation des tuyaux de refoulement. Il s’informe sur le progrès
réalisé de la construction des unités pour la production des réservoirs, leurs
supports et les supports des panneaux, et des dessins et de la préparation des
moules pour leur fabrication. Par la suite vérifie-t-il leur mise en production
et leur installation. Il vérifie la distance des emplacements des réservoirs
aux habitations servies. Par la suite, vérifie-t-il activement la fourniture
réelle d’eau potable aux ménages, et les activités de contrôle sur sa qualité.
En ce qui concerne
les structures pour l’assainissement, inspecte-il l’exécution physique des travaux de construction des unités de
production prévues, et de l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite,
s’informe-t-il sur le progrès réalisé avec le dessin et préparation des moules
pour le structures et la fabrication
des systèmes et leur installation. Il disposera de statistiques sur
l’installation et le fonctionnement des systèmes. Il s’informera de leur
fonctionnement auprès des ménages choisies au hasard. Il peut organiser des
enquêtes parmi les populations.
Pour ce qui concerne
le fonctionnement des structures financières locales, réalisera le demandeur
une comparaison entre les activités actuelles avec les statistiques sur la
productivité locale avant le commencement du projet. Il peut enquêter les
utilisateurs; faire une liste des activités commencées suite au commencement du
projet; étudier les informations et statistiques sur les micro-crédits
concédés.
Les services de
recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur la propreté
de l’environnement; des enquêtes auprès des utilisateurs ; des visites aux
centres de recyclage etc.
Pour l’introduction
des foyers à rendement élevé, la production des mini-briquettes pour les
foyers, et l’élimination de la fumée a l’intérieur et autour des ménages
s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les
maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production
des mini-briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement
la présence de bio-masse dans les champs.
(d) Niveau d’implication et
d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et
de partenaires ou autres) dans l’action.
La structure de la
participation est :
Exécution : populations
locales avec le support du coordonnateur du projet assisté d’une petite équipe
de spécialistes pendant une période spécifique des activités.
Vérification structurelle permanente de l’exécution : demandeur qui agit en
vête de parlement.
Conseil de révision des comptes qui contrôle les activités du demandeur et du
projet.
Audit final indépendant.
(e)Justification du rôle de
chaque partenaire.
Pas applicable.
(f) Équipe proposée pour la mise
en œuvre de l’action (par fonction: ne pas inclure ici les noms des personnes
individuelles composant l’équipe).
Le projet mobilise et donne
emplois permanents au 10% environ de la population cible.
À titre d’exemple voici
quelques emplois permanents (les chiffres sont indicatifs):
200 animatrices
Clubs d’hygiène ; 1000 membres Commissions Réservoir ; 200 membres commissions
forage ;10 membres direction centrale ; 100 personnes enregistrement
transactions en monnaies locales ; 200 assistants locaux transactions ; 200
responsables recyclage local ;100 responsables recyclage niveau forage ; 200
gardiens structures ; 400 agriculteurs bio-masse pour briquettes ; 100
fabricants mini-briquettes ;100 fabricants réservoirs, foyers, systèmes
assainissement ; 50 installateurs ; 20 responsables entretien structures ; 10
contrôle qualité d’eau.
Les suivants apports de la
part de professionnels sont prévus :
Audit final
indépendant. Contrôle les activités du conseil de révision des comptes.
Conseil de révision
des comptes. Formation à réaliser. Formation indicative : un ancien
directeur du cour des comptes (par exemple) (président) ; le réviseur des
comptes du demandeur; un représentant de la parti garantie du demandeur ;
(éventuellement) une personne nommée par la U.E., un représentant du collectif
des ONG de la Région Maritime au Togo (CONGREMA) ; un représentant de la
Fédération des ONG du Togo (GONGTO) ; un représentant du Ministère du
Développement Rural ; un représentant du Ministère des Finances. En principe
les membres sont honoraires sauf le président, payé directement des bailleurs
de fonds ou d’autres sources de financement externes au projet.
Le conseil peut avoir
pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du
projet.
Demandeur ;
responsable de la rédaction et présentation du projet ; seul responsable devant
les bailleurs de fonds et devant le conseil de révision des comptes. Il est
seul responsable des contrôles et vérifications systématiques sur la
réalisation du projet. Il s’agit d’un rôle de contrôle permanent «parlementaire
» exercé sur place. Pour ce travail dispose-t-il d’un directeur exécutif, d’un
économiste – gestionnaire, d’un ingénieur du Génie Rural, de 3 sociologues, et
d’un secrétariat.
Coordonnateur ; seul responsable
«le gouvernement » de l’exécution pratique du projet. Il répond au demandeur.
Consultant général :
responsable devant le coordonnateur de la réalisation des principes nouveaux de
développement intégré introduits avec ce projet
Spécialiste: Ateliers de
capacitation selon les principes du sociologue Brésilien Santos de Morais. (Au
cas de disponibilité selon le programme du projet)
Spécialiste: Cours de
éducation à l’hygiène
Spécialiste: Procédés
exploitation gisements gypse ; travail en composites gypse ; formes et moules
pour produits en gypse ; dessin et construction unités de production articles
en gypse
La durée de
l’action sera de 24 mois.
N.B.: Remarque: Le
plan indicatif d’action ne doit pas mentionner de dates réelles mais simplement
indiquer « mois 1 », « mois 2 », etc. Il est recommandé aux demandeurs de
prévoir une marge de sécurité dans le plan d’action. Celui-ci ne doit pas
comprendre des descriptions détaillées d’activités mais juste leur intitulé
(veuillez veiller à ce que ceux-ci correspondent aux intitulés mentionnés en
section 1.7). D’éventuels mois sans activités doivent être inclus dans le plan
d’action et dans la durée de l’action
Année I : Voir plan d’action 0-12 mois
Année II : Voir plan d’action 13-24 mois
Maximum 2 pages. Indiquez de quelle manière l’action
améliorera:
(a)
la situation des groupes cibles et des bénéficiaires finaux.
Un
système complet d'assainissement approprié sera installé dans toutes les 10.000
ménages.
On
augmentera la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.
(c)Décrivez
la situation AVEC L’ACTION par rapport à la situation SANS L’ACTION.
Les
suivantes structures sociales seront en place :
Les
suivantes structures financières seront en place :
Les
suivantes structures productives seront en place :
(d)
Décrivez le plan de suivi détaillé que le projet entend établir pour surveiller
les indicateurs.
Associé :
ONG Bakens Verzet, Pays Bas, qui fournira l’auteur du Modèle de Développement sur la base duquel le
projet a été rédigé à agir comme Consultant Général au Coordonnateur. Bakens
Verzet sera aussi responsable de la participation de M. Eric Frans Meuleman, Haarlem, Pays Bas, expert de technologies
pour le travail des composites en gypse.
Associé :
ONG Africa AHEAD, auteur du course d’éducation à l’hygiène utilisée.
Associé :
ONG CONGREMA (Collectif des ONGs et des
Associations de la Région Maritime- C.ONG.RE.MA. – BP. : 12283, Tél. :
251-16-05, E-mail. : congrema@yahoo.fr Lomé – TOGO représenté par Mr. AKAKPO
A.) Togo. La Congrema a mis à la disposition
du demandeur l’expertise additionnelle de ses membres à faveur de l’exécution
de ses tâches de contrôle continue sur l’exécution du projet.
-
Forages et services alimentation en eau :
BECEOM, BECATEC, SARVIV
-
Génie rural et civil : SOTET
-
Élevage : SOTET
-
Formation agricole : INADES Formation
-
Techniques de communication radio : RE-COSAD
-
Formation, gestion projets, experts comptabilité : IMA Togo
(h)Justification
du rôle de chaque partenaire.
Les
suivants apports de la part de professionnels sont prévus :
Avant: 2.Résultats de l'action.
Sujets-clef.
Liste dessins et graphiques.
Cartes géographiques de la zone du projet.
Présentation Power Point.