ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
MODÈLE POUR
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À
FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.
Édition
04: 30 Janvier, 2010
08.70 Les
projets aux termes du Modèle sont
indépendants des crises du crédit et alimentaires.
08.71
Introduction.
Les structures locales sociales,
financières, productives et de service créées au cours de l’exécution des
projets aux termes du Modèle forment un ensemble pour l’établissement de
systèmes économiques coopératifs, sans intérêts et sans inflation dans les
zones des projets. Ces systèmes économiques locaux fonctionnent en parallèle et en harmonie avec
les structures traditionnelles existantes, pourtant sans les substituer. Des changements ayant place dans le secteur
des structures monétaires formelles n’ont aucun effet direct sur celles locales
créées du projet. Au cas où la situation économique mondiale s’aggrave les populations
dans les zones des projets choisiront et peut-être même ne pourront que se
servir du système monétaire alternatif local mis à leur disposition. En
périodes plus positives de “croissance économique” pourront-elles, au cas où
elles le voudront, utiliser plus souvent les structures financières
formelles pour effectuer leurs
transactions commerciales.
La section 08.72 décrit la nature
des fuites financières, cause primaire de la pauvreté, et le rôle y joué des
intérêts appliqués aux financements.
La section 08.73 montre comment
le projet met fin à la fuite financière de la zone du projet et tient les
ressources financières y disponibles en recyclage continu.
La section 08.74 décrit comment
les frais de la gestion et entretien des structures sont couverts des
structures mêmes du projet de manière tout à fait indépendante de
l’économie formelle.
La section 08.75 montre comment
on peut donner garantie de sécurité alimentaire dans la zone de chaque projet
même en périodes de famine ou de crise financière.
08.72 Le système
financier dominant est basé sur l’endettement.
08.72.01 Le facteur des intérêts.
On retient que le contenu en intérêts cumulatifs du prix d’un produit
typique d’un pays industrialisé monte à au moins le 40% du prix demandé au consommateur
final.. Il se peut que ce pourcentage soit souvent supérieur au 40%. La partie
du prix d’un produit représentant ces intérêts cumulatifs sort immédiatement de
la zone locale du consommateur, pour n’y jamais tourner. Encore plus grave, peu
de la partie restante du prix d’un produit importé dans la zone du consommateur
y reste pour y être recyclé localement. Plus en général, même les épargnes
locales faites des communautés pauvres ne sont pas investies localement à
faveur du développement local.
La forme économique “capitaliste”
actuellement dominante se base en fait sur l’endettement exponentiel. Le 98% de la masse monétaire est créé et mis
en circulation par des banques à propriété particulière, contre le paiement
d’intérêts. La plupart des entreprises, les administrations publiques et même
les gouvernements financent leurs activités à travers des financements leur
concédés par des banques privées. Cela signifie que le montant total demandé
aux utilisateurs finaux de la part de responsables de la production de biens et
de services doit comprendre le contenu en intérêts qui s’est accumulé à travers
les différentes phases de production et exécution.
08.72.02 Les intérêts cumulatifs à travers les phases de
production (supply chains).
Une chaîne de fourniture (supply
chain) se compose d’une série de “joints” de nature commerciale le long des
différentes phases de production, à commencer des tous premiers
pas du développement d’un produit, à travers des phases préparation et
l’exploitation des matières premières nécessaires et toutes les autres
activités avant qu’un produit ou service n’arrive au consommateur final.
Aujourd’hui, surtout dans les pays industrialisés, les chaînes de fourniture
peuvent être très complexes, avec des centaines, même des milliers, de passages
le long du cycle de production d’un article ou l’exécution d’un service à
partir de sa conception jusqu’à sa destination finale.
L’exemple suivant d’une chaîne de fourniture est très simplifiée. Dans la
réalité serait-elle bien plus complexe, en comprenant beaucoup plus de
passages.
Supposons qu’on a découvert du pétrole dans un
zone désertique. Il faut faire un forage pour arriver à l’huile. Il faut une
machine à forage et d’autres équipements et matériaux pour faire le forage. L’entrepreneur
qui construit l’usine où les équipement de forage sont produits aurait obtenu
des financements contre intérêts pour couvrir ses frais de bâtiment et les
achats des équipements et les matériaux y nécessaires. Le prix de l’usine
comprendra un montant à couverture de tels intérêts (niveau 1). Ces frais
devront être couverts à leur fois dans le prix demandé du fabricant pour ses
équipements de forage qu’il y fabrique. Le fabricant même aurait emprunté de
l’argent pour payer son usine et pour les équipements et matériaux lui
nécessaires à la production de ses machines à forage.(niveau 2). Le prix de
chaque machine à forage comprendra de conséquence soit une part à couverture
des intérêts originaires demandés de l’entrepreneur qui a construit l’usine,
soit une partie des intérêts appliqués au capital nécessaire au fabricant de la
machine à forage pour la production de sa machine. L’opérateur acheteur de la
machine à forer devrait se faire financer pour l’achat de la machine (niveau
3). Son prix pour les travaux de forage devrait comprendre à ce point soit les
intérêts demandés de l’entrepreneur au niveau 1, soit les intérêts demandés du
fabricant de la machine à forer (niveau 2)
soit les intérêts qu’il doit payer sur le capital d’achat de sa machine
(niveau 3). Les mêmes principes s’appliquent aux prix de conduits pour le
transport de l’huile, à la construction des ports, à la construction des
navires pour le transport de l’huile, à l’achat des navires et à leur gestion,
aux facilités de stockage de l’huile, à la raffinerie, et tout le long de la
route du pétrole jusqu’au point final de vente de l’essence au consommateur
final.
Les intérêts qui forment partie du prix final sont
cumulatifs. Le long de la chaîne commerciale décrite, les intérêts sont demandés
sur les financement d’activités dont le prix déjà comprend des montants à
couverture d’intérêts. De cette manière paye-t-on des intérêts sur tous les
intérêts cumulatifs précédents. Cela à chaque passage le long de la chaîne
entière.
Les taxes sur la valeur ajoutée (TVA) appliquée
dans beaucoup de pays industrialisés sont complémentaires aux intérêts. Aux
termes du système TVA, une taxe est appliquée sur le prix de vente à chaque
passage, au net des frais subis au niveau même. L’intention en est de récupérer
les taxes sur les profits lourds à chaque niveau. Le consommateur final paye
tout. Chaque fournisseur, fabricant, et vendeur réponde à l’état de la taxe TVA
sur ses profits lourds. Les intérêts cumulatifs à chaque niveau font partie du
prix à chaque niveau. Le pourcentage du
prix en question n’est pas d’ailleurs facile à tracer.
Dans la pratique, ne s’agit-il pas du seul montant
à titre des intérêts faisant partie du prix d’un produit ou service qui
s’accumule le long de la chaîne de production. Ces intérêts, faisant partie du
prix, sont à leur tour sujets aux impôts.
Soit le contenu en intérêts du
prix d’un produit ou services, soit les impôts y appliqués sont de nature
improductive et parasite. Ils n’ont rien à faire avec le contenu inhérent ou
avec l’utilité du produit ou service en question. Les intérêts versés du
consommateur final trouve leur voie de retour aux banques qui ont créé le
financement originaire. Toutefois, ces montants à couverture des intérêts ne
sont pas, comme le capital leur relatif, annulés à leur retour aux banques qui
ont fait les émissions originaire du capital. Ils restent libres à circuler par
le monde à grande vitesse et en temps réel.
Ils forment partie d’une masse financière volatile sans aucun contrôle,
toujours en augmentation exponentielle, dans les mains d’une petite élite
financière, pas élu, et souvent d’un niveau éthique dubitable. La crise de
crédit récente en fournit un exemple puissant.
Le total des intérêts cumulatifs
et des impôts compris dans le prix d’un produit ou service est payé du
consommateur final. Sans eux les prix moyens des produits industriels et des
services ne seraient que le 50-60% des prix actuellement demandés. Et même
moins.
08.72.03 : Le financement de la part du consommateur final.
Il se peut bien que le consommateur
final doive emprunter de l’argent pour financer l’achat d’un bien ou service.
En tel cas doit il payer soit le contenu entier des intérêts cumulatifs et des
impôts faisant partie du prix, soit des intérêts sur son financement bancaire
qui lui permet de faire l’achat. La valeur du montant dont au financement peut,
évidemment, varier du 0% à plus du 100% du prix du produit ou service en
question. Dans les pays occidentaux aux cas des voitures et de la propriété immeuble,
ce pourcentage tende vers le 100%. En quelques cas, dans certain pays, tels par
exemple les Pays Bas, des jeunes peuvent prêter même jusqu’à 120% de la valeur
de la propriété qu’ils achètent.
Les taux d’intérêt peuvent résulter plutôt réduits
au cas des investissements dans les propriétés immeubles. D’autre part
peuvent-ils facilement arriver et même dépasser le 10% par an pour les articles
à consommation achetés sur crédit. Dans tels cas, plus longue la période du
crédit, plus élevé le pourcentage des intérêts réels exprimés en fonction du
prix d’achat du produit ou service. En général, plus pauvre l’acheteur, plus
les intérêts qu’il devra payer sur une période plus longue. Les taux annuels
des intérêts dans les pays pauvres peuvent arriver à et même dépasser le 20%.
Ces observations se réfèrent aux marchés et aux taux d’intérêts officiels. Du
moment qu’on passe du secteur formel à celui du marché noir et usuraire, le
situation devient-elle encore plus grave.
Au cas où le les intérêts
cumulatifs compris dans le prix montent au moins au 40%, et où les intérêts sur
le capital nécessaire pour financer l’achat montent à 10% (par an), le total
des intérêts payables arrive à 50% ou même plus. Au cas d’application des
impôts tels
Malheureusement, les principes applicables à la
chaîne de production industrielle sont-ils valables désormais aussi aux
secteurs alimentaires et aux secteurs des engrais.
8.72.04: Qu’est-ce que se passe
avec les intérêts?
Ce qui suit est un sommaire
généralisé du trajet des intérêts dans le cadre de l’actuel système économique
dominant. La réalité est plus complexe. Chacune des remarques suivantes est
sujette à des nombreuses variations.
Celui qui achète un produit ou service le paye
d’habitude au vendeur. Le paiement peut être effectué en comptant, ou bien
versé sur le compte en banque du vendeur. Ils existent évidemment d’autres
systèmes de paiement. D’une manière ou l’autre, la plupart des fonds finira
dans le système bancaire privé, d’abord au niveau d’une banque ou filiale
locale, puis au niveau national, et pour terminer souvent au niveau
international.
À quelque point le long de la chaîne bancaire la
partie du paiement qui représente la valeur du travail et des matériaux
investis dans le produit ou service acheté du consommateur final sera compté
comme un crédit. Le crédit servira pour annuler une dette correspondante du
consommateur dans les livres de la banque
qui émise le financement originaire. La banque aurait enregistré la
transaction en forme d’un crédit pour elle-même, et comme une dette au nom de
son client. Le remboursement de la dette représente un crédit de l’acheteur. La
solde de l’acheteur auprès de la banque, et le crédit de la banque auprès de
l’acheteur restent en équilibre l’un avec l’autre. Au moment du rembours total
du capital de la part de l’acheteur, sa solde auprès de la banque, et le crédit
de la banque auprès de l’acheteur tournent tous les deux à zéro. Les deux
transactions (le financement et son rembours) forment toutes les deux une
partie du système productif de l’économie. Au cas la production des biens et
service ait lieu hors de la zone de résidence de l’acheteur, le montant des
remboursements sort du système économique local de l’acheteur pour tourner
à celui d’origine du produit ou du service. Dans de tels cas, même la partie
productive et bona fide des
transactions porte à une fuite financière de la zone de l’acheteur.
Les intérêts cumulatifs (avec les impôts y
appliqués) forment une partie importante du prix final d’achat. Ces intérêts
tournent, eux aussi, à la fin auprès de
ceux, d’habitude les banques, qui ont «créé » ou émis les
financements originaires. Ces intérêts représentent des revenus improductifs.
Ils ne sont «gagnés ». Aucun enregistrement formel fut effectué de
la banque à son crédit à la couverture des intérêts. Aucun enregistrement
d’endettement fut effectué en compte de l’acheteur du crédit. Le montant des
intérêts ne pas annulé, jamais. Les intérêts restent par conséquence en
circulation à la volonté du système bancaire. Ils forment, à partir de leur
paiement, partie de l’économie parallèle dite «spéculative ». Cela a
lieu d’habitude auprès des banques au niveau national ou international. La
masse financière créée de ces intérêts n’est jamais éliminée des livres des
banques. Parfois, soit rarement, la
fait-on, pour une partie, tourner dans le système productif de l’économie en
présence de dépression économique. En général est-elle tenue en forme de «papier » ou
“liquide” et utilisée pour des manœuvres spéculatives au niveau mondial, par
exemple sur les devises, ou bien “investie” dans les propriétés immeubles et
les actions en bourse. Les prix des
terres, immeubles, et actions
s’augmentent de manière inflationniste. Ceux qui les achètent doivent les payer
toujours plus cher. Pour les payer doivent-ils emprunter plus d’argent, sur
lequel ils doivent payer des intérêts. Ce cycle improductif et spéculatif continue sans fin .... jusqu’à l’effondrement
provisoire du système financier entier au moment où la partie productive de l’économie
ne peut plus supporter le poids du paiement de touts les intérêts. Comme dans
la situation actuelle de la crise mondiale du crédit.
08.72.05: L’endettement dans les pays en voie de développement.
Dans un sens, les personnes les
plus pauvres dans les pays en voie de développement ont des avantages sur
celles «riches » dans les pays industrialisés, car elles n’ont que
rarement des endettements personnels à financer. Heureusement, les banques
occidentales ne les ont pas retenues méritantes de financements. Elles ont été
contraintes à survivre sur la base du travail propre, sans aucune subvention
publique et sans aucun financement à intérêts. Malheureusement les mêmes
observations ne s’appliquent pas aux gouvernements des pays pauvres. Ils ont,
fréquemment sous pression des organisations financières internationales
(occidentales), emprunté de l’argent contre intérêts pour des raisons qui
rarement, peut-être jamais, ont
contribué à des améliorations réelles de la qualité de vie des habitants.
En absence de mesures
d’allègement des dettes des pays en voie de développement, ces derniers
doivent-ils rembourser leurs dettes plus les intérêts relatifs aux dettes. Pour
payer les intérêts doivent-ils chercher des nouveaux financements, dans une
spirale continue d’augmentation exponentielle de leur endettement. La seule
alternative dont ils disposent est la réduction de leurs dépenses pour produits
et services. Dans les pays pauvres, cela signifie une réduction des dépenses
sur les services de base, déjà faibles, tels la santé et l’éducation publique,
ou bien sur l’entretien d’infrastructures tel le système routier. Plus
récemment, les institutions internationales telles
08.73 Les
structures financières indépendantes établies au cours de l’exécution du projet
aux termes du Modèle.
08.73.01 L’argent sert de
catalyse, un moyen nécessaire pour compléter une transaction.
On a écrit des bibliothèques
entières au sujet de la monnaie. Pour ce qui concerne le Modèle, la monnaie est
retenue sans aucune valeur intrinsèque. Le métal utilisé pour faire les pièces
de monnaie aurait une valeur réduite au cas de son recyclage dans l’économie
productive réelle. Toutefois la valeur intrinsèque des pièces de monnaie
utilisées pour des transactions dans les pays industrialisés ne constitue pas
une partie relevante de la masse monétaire actuellement en circulation. La
valeur des billets bancaires et les pièces de monnaie ne supère pas le 2% de la
masse monétaire. La valeur des pièces métalliques n’est qu’une partie minuscule
du 2%.
L’argent auquel nous nous
référons d’habitude sert de “catalyse”, de moyens de transfert, qui permet à ce
qu’une transaction commerciale puisse avoir lieu. Ils y ont, normalement, au
moins deux parties à une transaction, soit un vendeur de biens ou services et
leur acheteur. Le vendeur vende ses biens et services à l’acheteur.
Mettons que les biens et les services du vendeur représentent le résultat de 10
heures d’activité de la vie du vendeur. Pour les payer, l’acheteur doit lui
aussi fournir des biens et services pour une valeur comparable, d’habitude à un
parti tiers. Mettons pour notre convenance qui dits biens et services
représentent à leur tour 10 heures de productivité de la part de l’acheteur. La
valeur perçue des biens et services fournis de l’acheteur au parti tiers
résulte, en principe, en équilibre avec la valeur perçue des biens et services
qu’il a acheté auprès du vendeur. L’argent, qui fonctionne de catalyse de la
transaction, permet au vendeur d’attendre avant d’acheter des biens et des
services de la même valeur auprès d’un parti tiers. Le contrat effectif entre
le vendeur et l’acheteur traite, en fait, les heures de productivité dont le
vendeur a besoin pour faire les biens ou rendre les services qu’il vende à
l’acheteur. Ces heures-là sont équilibrées
à travers des heures de productivité nécessaires à ce l’acheteur produise les «crédits » pour l’achat des
biens et services. Il va sans dire que compte va toujours tenu des variables
éventuellement présents telles la vitesse de travail, le rendement comparatif
des deux partis, et les techniques dont ils se servent.
Dan le passé, des catalyses
différents des pièces de monnaie, des billets bancaires, et des morceaux de
papier, telles les coquilles et le grain ont été acceptés des membres des
communautés et utilisés avec succès comme moyens de transaction, même sur des
périodes de centaines d’années. En effet, toute chose matérielle ou
immatérielle se prête à l’utilisation comme catalyse pour favoriser les
transactions, à condition que les membres de la communauté sont d’accord de le
faire. Au cas du Modèle, le moyens, ou catalyse, prévu pour l’exécution des
transactions est la valeur perçue d’une heure de travail.
08.73.02 Sans catalyse,
aucune transaction.
Au cas de manque d’un
catalyse communément concordé au niveau communautaire pour faire les
transactions, est-il impossible de compléter des transactions entre plusieurs
partis, sauf là où il s’agit du troque. Une pratique alternative serait le vol.
Tandis que ce dernier est pratique commune, il n’est pas retenu une alternative
acceptable dans le cadre des projets aux termes du Modèle.
08.73.03 La fuite financière.
Au cas où des individus, des familles, des
groupes, ou des communautés achètent plus de biens ou services qu’ils puissent
produire ou vendre, expérience-t-on une situation de fuite financière. La fuite
financière à cause du commerce, des paiements à titre d’intérêts et de
«l’exportation » des épargnes signifie que le montant réduit de
monnaie formelle qui arrive dans les zones pauvres soit rurales qu’urbaines
dans les pays en voie de développement en est d’habitude tout de suite
« sucé ». Les zones pauvres se trouvent par conséquence dépourvues de
moyens pour le transfert de biens et services, y compris ceux produits et
vendus à l’intérieur de la zone même.
Le développement économique y reste par conséquence bloquée.
Les projets aux termes du Modèle portent à la
réduction de la fuite financière des respectives zones. On confie qu’ils
puissent l’éliminer complètement. On assure une équilibre avec solde à zéro
entre la valeur des biens et services importés dans une zone à économie locale,
et celle des biens et services qui en sont exportés. Les projets établissent
des environnements financiers locaux de nature coopérative et sans intérêts.
Surtout, assurent-ils que toute transaction relative à des biens et services
produits et consommés localement peuvent avoir lieu, sans aucune limitation,
dans le cadre du système de monnaie locale SEL -LETS créé du projet à ce but.
Comme l’on a déjà constaté à la section 08.72 les
intérêts et les impôts y relatifs dans leur ensemble montent à au moins le 50%i
du prix d’achat d’un produit ou service occidental. Leur élimination augmente
de manière impressionnante le pouvoir d’achat potentiel des habitants au cas
d’exécution d’un projet aux termes de Modèle. Plus vite la circulation des
fonds en monnaie formelle mis à la disposition des populations locale, plus
élevés les avantages des habitants des zones des projets vis à vis les habitants
d’autres zones où les intérêts continueront à être appliqués.
De la même manière, un système de monnaie locale
stable, sans intérêts et sans inflation, rende possible qu’une série sans
limites de transactions économiques locales équilibrées à zéro puisse avoir
lieu sans aucun risque de fuite financière. Les
« fonds » disponibles dans le système sont constants. Ils ne
varient qu’avec le nombre d’habitants y participant Plus vite la circulation des fonds exprimés
en monnaie locale, plus élevée la productivité des habitants de la zone du
projet et plus rapide l’augmentation de leur qualité de vie. Le seul facteur
qui tende à limiter ces développements est la quantité du travail que les différents
membres de la communauté peuvent ou veulent faire. Plus, et plus efficient leur
travail, plus les crédits dont ils disposeront, et plus les biens et
services des autres membres de la
communauté ils pourront acheter. Moins, et moins efficient leur travail, moins
les crédits dont ils disposeront pour la consommation de biens et services
produits localement. Puisque personne ne peut travailler plus que 24 heures par
jour, le système incorpore des limites inhérentes préalables. Dans une zone
économique à 35000 membres adultes, supposant une journée moyenne de travail de
8 heures par personne y comprise les malades, les handicapés et les vieux, la
productivité maximale journalière est le produit de 280.000 heures de travail
par jour. Un membre pourra opter à travailler de plus ou de moins d’un autre.
Peut-être travaille-t-il de manière plus efficiente d’un autre. Peut-être
a-t-il une spécialisation que lui permet de demander plus de crédit par heure
de travail. Compte tenu de telles variables, qui sont typiques de tout système
économique ouvert, mature, juste, et sans esclavage, plus grand le nombre de transactions ayant
lieu chaque jour dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL -LETS, et
meilleure la qualité de vie des habitants.
Le système de monnaie locale relatif à chaque zone
de projet est créé dans l’une des premières phase d’exécution du projet. Il
fonctionne de manière indépendante du
système économique formel, sans le substituer.
Les crises économiques du système monétaire formel ne le touchent pas.
Tandis que les intérêts cumulatifs relatifs à
l’achat d’un bien ou service produit dans la zone d’un projet aux termes
du Modèle sont pour 100% éliminables, cela n’est pas applicable aux cas des
biens et services importés dans une zone de projet. Cela est la raison
pourquoi seuls les biens et les services nécessaires à l’augmentation de la
productivité sont importables dans un zone de projet de développement intégré
dans le cadre d’un projet aux termes du Modèle. À titre d’exemple l’achat sans
intérêts des panneaux photovoltaïques pour les appareils de télévision
particuliers ne tombe pas dans le cadre du Modèle. L’achat sans intérêts
d’appareils TV photovoltaïques à bénéfice des salles d’études collectives est
au contraire bien couvert du projet, comme, d’ailleurs le financement sans
intérêts de l’achat d’une machine à coudre pour qu’une femme puisse produire
des vêtements.
Il va sans dire que les projets aux termes du Modèle ne limitent jamais la liberté des
membres de la communauté à dépenser leurs revenus en monnaie formelle comme ils
le veulent. S’ils veulent acheter un appareil de télévision utilisant leurs
moyens en monnaie formelle propre, peuvent-ils toujours le faire. Toutefois les
membres ne peuvent pas se servir des structures du projet pour le faire. Au cas
où ils existent des groupes d’habitants intentionnés à acheter des appareils
TV, le projet pourrait, si l’on lui demandera, les aider à établir des groupes
coopératifs d’achat. La direction du projet négocierait des achats en bloc aux
prix escomptés. Elle payerait les biens en comptant. Les biens seraient ensuite
livrés aux membres de la coopérative au prix originaire d’importation. Les
éventuels coûts de gestion de la direction du projet seraient comptabilisés
dans le cadre du système de monnaie locale.
08.74 Couverture
permanente des frais de gestion et d’entretien.
08.74.01 Le
système de monnaie locale mis en place.
En principe, un seul
système de monnaie locale SEL -LETS sera d’habitude créé dans chaque zone de
projet.. Les systèmes SEL -LETS sont établis et gérés des habitants mêmes.
Tous les adultes dans
chaque zone de projet deviennent membres du système SEL -LETS local. Toutefois,
sauf pour les biens et les services nécessaires au projet même, l’utilisation
du système est tout à fait volontaire. Un membre est toujours libre de choisir
de faire une transaction dans le cadre du système monétaire local ou bien dans
le cadre de celui formel traditionnel.
Chaque système SEL -LETS
aura par conséquence plus ou moins 35000 membres adultes. En principe, les
enfants âgés moins de 16 ans ne seront pas membres, car, aux termes des
conventions internationales sur les droits de l’enfant, ne peuvent-ils pas
légalement travailler. Toutefois, les exigences de la communauté varieront
selon les cultures et les situations économiques locales, et l’âge minime de
participation sera décidé chaque fois de la population elle-même. Les enfants
seront par conséquence enregistrés comme membres du système local SEL -LETS à
l’âge prévu des statuts du système même. Les enfants pourront, par exemple, en
devenir membres au moment de leur naissance pour en devenir des membres actifs des
l’achèvement de l’âge minime prévu aux statuts locaux pour les activités
productives.
La valeur de référence
sera basée d’habitude sur la valeur perçue d’une heure de travail. Les
habitants pourront décider d’établir un plafond supérieur et une limite inférieure
à la valeur de l’heure de travail. Par exemple, au cas d’une rémunération
indicative moyenne de 10 unités par heure, peut-on décider un plafond de 15
unités par heure pour des travaux physiques durs ou des services spécialisés,
et une valeur minime de 7 unités pour l’accompagnement des personnes anciennes
ou pour garder des enfants.
08.74.02 Les
frais locaux de gestion et d’entretien dans la cadre du système de monnaie
locale.
Toute les transactions relatives
aux biens et les services produits et consommés dans une zone de projet peuvent
être effectuées dans le cadre du système de monnaie locale y établi. Par
conséquence, toutes les transactions relatives aux biens et services locaux
nécessaires à la gestion et entretien des structures du projet peuvent
également être effectuées dans le cadre du système économique local. En fait,
les biens et services relatifs au projet lui-même, y compris par conséquence
tous les biens et services relatifs à sa gestion et à l’entretien de ses
structures doivent avoir lieu dans
le cadre du système monétaire local. Leurs frais, exprimés en unités comptables
du système SEL -LETS local seront disponibles à la re-circulation dans la zone
du projet. Plus vite la circulation des crédits du système de monnaie locale
SEL -LETS, meilleure la qualité de vie des habitants.
Les seuls frais en monnaie formelle subis pour la gestion et l’entretien des
structures sont à couverture des pièces détachées des biens en compte
capital nécessaires à la création des
structures du projet originairement acquises à l’extérieure de la zone du
projet, et pour le remplacement à long terme des biens mêmes. Tels frais sont
couverts des contributions mensuelles en monnaie formelle versées des familles
dans leur Fonds Coopératif de Développement Local. Les frais de la main d’œuvre
locale et de l’administration du système rentrent dans le cadre du système de
monnaie locale établi. Les unités de monnaie locale circulent sans fin dans la
communauté. En principe, le niveau des frais d’entretien et des services
relatifs aux structures du projet, étant exprimés en unités de la monnaie
locale, n’a aucune importance pour le fonctionnement de l’économie locale. Ils
sont toujours recyclés localement et ne sortent jamais du système. Dans le
cadre du système économique local a-t-on d’ailleurs des conditions de libre
concurrence. Les opérateurs demandant des tarifs retenus excessifs se
trouveront avec peu de marges de manœuvre.
À titre d’exemple, pour l’entretien du système de
fourniture en eau potable dans la zone d’un projet peut-on avoir besoin d’une
équipe de 10 personnes. Une telle équipe travaillant 8 heures par jour pendant
300 jours par an, soit un débit au système du projet relatif à 24.000 heures de
travail. Ceci monte à moins d’une heure de travail par an à la charge de chacun
des 35.000 membres adultes du système monétaire local. Naturellement,
établi-t-on un système à trois niveaux de sécurité sociale à défense des
membres les plus besogneux de la communauté tels les malades, les vieux et les
handicapés dont l’effet sera d’augmenter légèrement le montant annuel à la
charge des membres actifs. La charge
annuelle restera comme même inférieure à l’équivalent d’une heure de travail.
Les
paiements en monnaie formelle versés dans le Fonds Coopératif de Développement
Local montent d’habitude à Euro 3 à 4
par famille de 5 personne par mois. Le projet met à la disposition des familles
bénéficiaires une gamme très large de services. Les frais de tous ses services
sont couverts de cette contribution mensuelle. Surtout les épargnes réalisées
des familles sur leurs frais coutumiers devraient dépasser de beaucoup le
montant de leur contribution mensuelle. À penser aux frais de l’achat de l’eau
potable et des combustibles pour la cuisine. À penser à l’épargne du temps
dédié des femmes à la corvée de l’eau et à la recherche du bois pour la
cuisine. À penser aux avantages financiers et sociaux créés du projet et de la
mise à la disposition de tous de micro -crédits sans intérêts. À penser à l’augmentation
de la productivité à travers l’amélioration de la santé des habitants.
Le
bilan de chaque projet contient des détails complets sur la gestion financière
des structures établies. La contribution mensuelle en monnaie formelle à
couverture de la gamme entière de services mise à la disposition des habitants
monte à Euro 0,60 – Euro 0,75 par
personne par mois. Les contributions des 50.000 habitants montent à Euro 360.000 - Euro 450.000 par an. On n’a besoin que de Euro 100.000 par mois en
monnaie formelle à couverture de la gestion et de l’entretien du système, dont
une part pour l’achat de pièces détachées relatives aux biens originairement
achetés pour de la monnaie formelle. La
partie restante des revenus est recyclé de manière continue en forme de micro
-crédits sans intérêts au but d’augmenter la productivité locale. À la fin de
la première période de gestion de dix ans, le montant accumulé dans le Fonds
Coopératif de Développement Local sera au moins Euro 3.000.000- Euro 4.000.000,
compte tenu aussi du remboursement des financements faits du projet à faveur de
certaines activités productives au cours des deux années d’exécution du projet.
Pendant cette période, chaque famille aura pu bénéficier de micro -crédits sans
intérêts pour un montant moyen d’au moins Euro 2.500 à financement de
l’augmentation de sa productivité.
Puisque
les frais exprimés en monnaie formelle nécessaires à la gestion et à
l’entretien des structures du projet ne montent qu’à 20-25% des revenus du
projet, le rapport entre les revenus en monnaie formelle et les dépenses en
monnaie formelle ne peut qu’être toujours positif. À faire la comparaison avec
les problèmes auxquels les projets traditionnels de développement international
doivent faire face. Les projets aux termes du Modèle sont et restent durables
en manière inhérente. Ils garantissent d’ailleurs également de manière durable
la couverture du remplacement à long terme des investissements originaires en
compte capital..
08.75 La
sécurité alimentaire en périodes de siccité et de crise alimentaire.
08.75.01 L’autonomie locale des
fournitures alimentaires et en eau potable.
Les habitants des zones des
projets cultivent de façon durable et organisent le
stockage local des aliments nécessaires à leur survie. Ils réalisent cet
objectif à travers de l’utilisation des systèmes éco -sanitaires pour le
recyclage de leurs urines et fèces compostés, ainsi fournissant tous les
engrais nécessaires à la culture des propres aliments. Les urines sont ajoutées
eaux grises des maisons. Ensemble les eaux grises et les urines
fournissent-t-elles suffisamment de liquides pour la production alimentaire à
couverture des exigences des familles, même en périodes de siccité.
Traditionnellement, au cas de
siccité grave pendant des périodes de 2 à 3 ans, aucune communauté au monde,
que ce soit du Nord ou du Sud, industrialisée ou en voie de développement, ne
pourrait survivre sans assistance extérieure. Au cours des ères passées, les
populations auraient peut-être pu migrer à d’autres régions restées vertes et
fertiles. À cause des pressions démographiques caractérisant le monde modern,
une telle option ne se présente que rarement de nos jours. L’autre option
ouverte est celle de la guerre.
Les zones du projet aux termes du
Modèle offrent à leurs habitants une résistance aux périodes de siccité et aux
autres crises supérieure à celle de la plupart des autres communautés.
Toutefois, ils ne peuvent pas offrir une garantie totale contre des
catastrophes sur des périodes prolongées au cas où même l’eau potable des
forages profonds finisse pour manquer.
Les pompes solaires recommandées
pour la fourniture en eau fonctionnent à des hauteurs totales jusqu’à 150
mètres. Au cas de risque de siccité sur des périodes étendues où bien d’autres
crises climatiques, peut-on choisir d’approfondir les forages pour arriver aux
aquifères plus profondes et plus fiables. On peut aussi augmenter la puissance photovoltaïque installée des 300 watts prévus jusqu’`a 400 watts à
compensation de la réduction du débit des pompes en fonction de leur
installation à une profondeur supérieure. La puissance installée peut être
augmentée de manière progressive, selon les risques ou les exigences
spécifiques. Au cas où l’un décide de prévoir des marges additionnelles dès le
début du projet, doit-on réserver un montant supplémentaire de Euro 250.000 à
la voix 70101 (Construction forages) et de Euro 125.000 à la voix 70204 (chat
panneaux PV). Puisque les réserves prévues ne suffisent pas à la couverture de
telles variations devrait-on prévoir l’augmentation du total du bilan de Euro
5.000.000 à Euro 5.350.000- Euro 5.500.000.
En présence de siccité continue
sur 2-3 ans, n’aura-t-on plus de réserves d’eau pluviale. Aucune eau de surface
ne sera plus disponible. Probable, n’y aura-t-il aucune eau restante dans les
rivières. La seule source en eau disponible aux habitants sera les
Les pompes solaires recommandées
ont d’ailleurs la caractéristique de pouvoir être placées à une profondeur
quelconque au-dessous du niveau de l’eau dans le forage. Il est possible par
conséquence de tenir compte des fortes variations du niveau statique de l’eau
dans le forage causées d’une capacité réduite de remplissage du forage à
travers de la journée. Toutefois, lorsque l’on arrivera au moment où même le
remplissage naturel nocturne des forages résulte insuffisant à donner
compensation à la couverture du déchargement du système par jour, doit-on
réduire le débit des pompes en tournant les panneaux PV hors des rayons du
soleil, ou bien à travers la r éduction du nombre des pompes fonctionnant
dans le même forage. À main les habitants ne commencent à recevoir moins de
On établira des pépinières dans le cadre des systèmes de
monnaie locale établis. Des dizaines de milliers d’arbres à fruit, à huiles
végétales, et à noix seront plantés dans la zone de chaque projet. Les arbres
auront besoin, évidemment, de plusieurs années pour établir des racines
profondes et se rendre plus ou moins immuns des conditions de siccité. Une fois
bien établis, fourniront-ils une deuxième source de produits alimentaires en
temps de pénurie alimentaire.
08.75.02 Les pépinières et la
sécurité alimentaire.
Des
pépinières pour la culture des arbres d´origine locale seront formées comme
activités commerciales locales financées dans le cadre du système de monnaie
locale et de la structure de micro -crédits mise en place du projet. Par
principe, aucune monnaie formelle n’est nécessaire à l’exécution de telles
activités. Au cas où l’on nécessite de monnaies formelle pour l’achat de
semences ou plantes venantes de hors de la zone du projet, les initiatives se
qualifieront pour des micro -crédits sans intérêts. Donc, aucune voix spécifique
au bilan à couverture de telles initiatives n’est prévue.
Les
activités se appliqueront aussi aux arbres à fruits, à noix, et à huiles
végétales qui seront plantés le long des sentiers entre les villages de la zone
du projet, et dans les places des villages etc. On prévoit la plantation de
dizaines de milliers d’arbres par projet. À distance de quelques années, dès
que les arbres aient pu fonder leurs racines au point de n’avoir plus dépendre
d’eau de superficie pour leur survie, fournissent-ils une deuxième ressource
alimentaire importante en temps de sécheresse prolongée.
08.75.03 La banque coopérative des semences.
Le projet instituera, dans le
cadre du système de monnaie locale établi, une banque des semences. La banque
servira:
a)
À la réintroduction et
sauvegarde de sortes de plantes locales et régionales menacées de l´extinction
b)
Á la préparation et à la
conservation de semences pour le compte des agriculteurs.
c)
Á la conservation et à la
re-introduction des plantes médicinales traditionnelles.
Les agriculteurs locaux
pourront acheter des semences auprès de la banque sans avoir besoin de la
monnaie formelle. Ils pourront d’ailleurs aussi obtenir des extensions à leurs
limites de crédit dans le cadre du système de monnaie locale au fin de pouvoir
couvrir leurs exigences liées à la nature saisonnière de leurs activités.
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Section 08.60 La lutte contre la corruption.
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«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228