ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 10: 11 Janvier, 2011.

Édition 48 : 21 Novembre, 2014.

 

 

 

   Trimestre 2.

 

 

SECTION B : LES SOLUTIONS AUX PROBLÈMES.

 

 

Valeur attribuée : 06 points sur 18

Travail prévu : 186 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Cinquième bloc : Comment les structures dont au troisième bloc font face à des problèmes spécifiques.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 54 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Cinquième bloc : Comment les structures dont au troisième bloc font face à des problèmes spécifiques.

 

Section 4: Crise alimentaire.[5 heures]

 

02.00 Heures analyse matériel du Modèle.

02.00 Heures approfondissement.

01.00 Rédaction rapport.

 


 

Section 4: Crise alimentaire. [5 heures]

 

02.00 Heures approfondissement.

 

Rapport UNCTAD, Septembre 2013.

 

 “The world needs a paradigm shift in agricultural development : from a “green revolution” to and “agricultural intensification” approach. This implies a rapid and significant shift from conventional, monoculture-based and high-external-input-dependent industrial production towards mosaics of sustainable, regenerative production systems that also considerably improve the productivity of small-scale farmers. We need to see a move from a linear to a holistic approach in agricultural management, which recognizes that a farmer is not only a producer of agricultural goods, but also a manager of an agro-ecological system that provides quite a number of public goods and services (e.g. water, soil, landscape, energy, biodiversity, and recreation.)” (Wake Up Before It is Too Late : Make Agriculture Truly Sustainable Now for Food Security in a Changing Climate,  United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD), Trade and Environment Review, Geneva, Septembre 2013.)

 

“Our industrial food and farming system (production, transportation, processing, waste, and land use), including its impact on deforestation and the soil's ability to naturally sequester CO2, are the leading cause of greenhouse gas emissions.” (Cummins, R., The Carbon Underground : Reversing Global Warming, Organic Consumers Association, Septembre, 2014, Finland MN 55603 (USA))

 

Une liste de lectures qualifiées sur l’agriculture régénérative se trouve à Streat, S., Regenerative Agriculture : An Annotated Bibliography,  Organic Consumers Association, Finland (MN), Septembre 2014.

 

Le droit à l’alimentation adéquate.

 

Ils y ont des accords internationaux  qui  ont pour but d’assurer une alimentation adéquate comme droit humain. où “chaque home, femme, ou enfant, seul ou en communauté avec d’autres, ait toujours accès physique et économique à l’alimentation adéquate ou aux moyens pour l’acheter.” (Traduction T.E.Manning).  Suárez S., Emanueli M, Monocultures and human rights, Food First Information and Action Network (FIAN), Heidelberg, and Habitat International Coalition Regional Office Latin America, Mexico City, Juin 2009, p. 7.

 

“It's important for our nation to build -- to grow foodstuffs, to feed our people.  Can you imagine a country that was unable to grow enough food to feed the people?  It would be a nation that would be subject to international pressure.  It would be a nation at risk. And so when we're talking about American agriculture, we're really talking about a national security issue. ”  (G.W.Bush, President’s Remarks to the Future Farmers of America,  The White House, Washington, Juillet 2001.)

 

Les mêmes concepts s’appliquent à toutes les nations.

 

Les mêmes principes s’appliquent à toutes les nations. Cependant, “like all fans of globalisation they [les présidents G.W.Bush et Clinton et les politiciens des pays industrialises en général] worked for the asymmetrical opening-up of markets and reduction of levels of protection. They worked to reduce duties and tariffs, leading to grave consequences for local rural economies and for farmers incapable of competing with foodstuffs imported at artificially low prices.” (Colombo C., Onorati, I., Food,Riots and Rights, International Institute for Environment and Development (IIED), Londres, 2013.)

 

Tandis que le droit des pays pauvres à créer des réserves alimentaires d’émergence et d’appuyer leurs agriculteurs pauvres leur garantissant un prix équitable pour leurs produits est dispute,

 

Annual support [for agriculture in industrialised countries] spiralled to over $250 bn. a year,  – 79 times agricultural aid – making it impossible for farmers in poor countries to compete. Confronted with these odds, many developing country governments chose not to invest in agriculture, further compounding the trend. The costs of rich country support are borne not only by poor farmers in the developing world, but also by people in rich countries, who pay twice – first through higher tax bills, and second through higher food prices. It is estimated that in 2009, the EU’s Common Agricultural Policy (CAP) added €79.5 bn. to tax bills and another €36.2 bn. to food bills. According to one calculation, it costs a typical European family of four almost €1,000 a year. The real irony is that the CAP purports to help Europe’s small farmers, but it is the rich few that benefit the most, with about 80 per cent of direct income support going into the pockets of the wealthiest 20 per cent – mainly big landowners and agribusiness companies. ” (Bailey R., Growing a Better Future – Food Justice in a Resource-Constrained World, Oxfam International, London, July 2011.)

 

Secteurs où les règlements de l’Organisation Mondiale pour le Commerce (WTO) et son accord associé  sur l’Agriculture  (AoA) sont incompatibles avec le droit humain à une alimentation adéquate sont traités par Olivier de Schutter, le apporteur spéciale des Nations Unies sur le droit à une alimentation adéquate dans son exposé 04  (Novembre 20133) : The World Trade Organization and the Post-Global Food Crisis Agenda : Putting Food Security First in the International Trade System.  L’auteur observe à la p. 16 de son rapport :

 

“…the WTO’s track record reflects the dominance of net food exporters in the negotiations for whom food security is a low priority compared to opening markets for their exports. The structure of  WTO negotiations themselves, which involve trade-offs between agriculture and other goods trade (e.g., services, industrial goods, etc.) in practice precludes  food security from being addressed in isolation and on its own merits instead of as a “bargaining chip” to be leveraged ……. The WTO continues to move forward and operate in isolation without sufficient consideration of the consequences of the global food crisis for agricultural trade and food security and how this requires a critical rethinking of trade policy and food security.”

 

Ses recommandations à la page 17 comprennent le faire de “WTO measures more compatible with the pursuit of food security and the human right to food ….Exclude defining the establishment and management  of food reserves as trade-distorting support ….Guarantee the possibility for developing States to insulate domestic markets from the volatility of prices on international markets…Take steps to limit States’ excessive reliance on international trade in the pursuit of food security” while “In building their capacity to produce the food needed to meet consumption needs, States should support in particular poor small-scale farmers and the production of staple foods.”

 

L’autonomie locale des fournitures alimentaires.

 

Les habitants des zones des projets cultivent de façon durable et organisent le stockage local des aliments nécessaires à leur survie. Ils réalisent cet objectif à travers de l’utilisation des systèmes éco -sanitaires pour le recyclage de leurs urines et fèces compostés, ainsi fournissant tous les engrais nécessaires à la culture des propres aliments. Les urines sont ajoutées eaux grises des maisons. Ensemble les eaux grises et les urines fournissent-t-elles suffisamment de liquides pour la production alimentaire à couverture des exigences des familles, même en périodes de siccité.

 

Traditionnellement, au cas de siccité grave pendant des périodes de 2 à 3 ans, aucune communauté au monde, que ce soit du Nord ou du Sud, industrialisée ou en voie de développement, ne pourrait survivre sans assistance extérieure. Au cours des ères passées, les populations auraient peut-être pu migrer à d’autres régions restées vertes et fertiles. À cause des pressions démographiques qui caractérisent le monde modern, une telle option ne se présente que rarement de nos jours. L’autre option ouverte est celle de la guerre.

 

Les zones du projet aux termes du Modèle offrent à leurs habitants une résistance aux périodes de siccité et aux autres crises supérieure à celle de la plupart des autres communautés. Toutefois, ils ne peuvent pas offrir une garantie totale contre des catastrophes sur des périodes prolongées au cas où même l’eau potable des forages profonds finisse pour manquer.

 

Les pompes solaires recommandées pour la fourniture en eau fonctionnent à des hauteurs d’élévation totales jusqu’à 150 mètres. Au cas de risque de siccité sur des périodes étendues où bien d’autres crises climatiques, peut-on choisir d’approfondir les forages pour arriver aux aquifères plus profondes et plus fiables. On peut aussi augmenter  la puissance photovoltaïque installée des 300 watts prévus jusqu’`a 400 watts à compensation de la réduction du débit des pompes en fonction de leur installation à une profondeur supérieure. La puissance installée peut être augmentée de manière progressive, selon les risques ou les exigences spécifiques. Au cas où l’un décide de prévoir des marges additionnelles dès le début du projet, doit-on réserver un montant supplémentaire de Euro 250.000 à la voix 70101 (Construction forages) et de Euro 125.000 à la voix 70204 (achat panneaux PV). Puisque les réserves prévues ne suffisent pas à la couverture de telles variations devrait-on prévoir l’augmentation du total du bilan de Euro 5.000.000 à Euro 5.350.000- Euro 5.500.000.

 

En présence de la siccité continue sur 2-3 ans, n’aura-t-on plus de réserves d’eau pluviale. Aucune eau de surface ne sera plus disponible. Probable, n’y aura-t-il aucune eau restante dans les rivières. La seule source en eau disponible aux habitants sera les 25 litres par personne par jour d’eau potable auprès des forages profonds. Le système de recyclage des urines et des aux grises domestiques permettra aux habitants, même dans cette situation, de cultiver les aliments leur nécessaires à leur survie dans des jardins, des jardins verticaux, éventuellement sur les toits de leurs habitations. Les populations n’auraient besoin d’assistance de l’extérieur qu’au moment où la fourniture en eau potable des forages profonds viendra à leur manquer.

 

Les pompes solaires recommandées ont d’ailleurs la caractéristique de pouvoir être placées à une profondeur quelconque au-dessous du niveau de l’eau dans le forage. Il est possible par conséquence de tenir compte des fortes variations du niveau statique de l’eau dans le forage causées d’une capacité réduite de remplissage du forage à travers de la journée. Toutefois, lorsque l’on arrivera au moment où même le remplissage naturel nocturne des forages résulte insuffisant à donner compensation à la couverture du déchargement du système par jour, doit-on réduire le débit des pompes en tournant les panneaux PV hors des rayons du soleil, ou bien à travers la réduction du nombre des pompes fonctionnant dans le même forage. À main les habitants ne commencent à recevoir moins de 25 litres par personne par jour leur situation générale commencera-t-elle à devenir toujours plus sérieuse.

 

On établira des pépinières dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis. Des dizaines de milliers d’arbres à fruit, à huiles végétales, et à noix seront plantés dans la zone de chaque projet. Les arbres auront besoin, évidemment, de plusieurs années pour établir des racines profondes et se rendre plus ou moins immuns des conditions de siccité. Une fois bien établis, fourniront-ils une deuxième source de produits alimentaires en temps de pénurie alimentaire.

 

1. Opinion.

 

«Il n’y a aucune raison pourquoi les populations du monde, mêmes les plus pauvres, ne puissent pas jouer d’une suffisance alimentaire ».  Sur une page  donnez votre commentaire critique, appliqué aux zones où les structures de projets de développement intégré sont fonctionnant.

 

Le vol des terres agricoles

 

“L’acte du vol des terres fait partie d’une stratégie de la “consommabilisation”  de la nature, de l’agriculture, et du contrôle global d’un petit groupe d’ “investisseurs’ et les corporations trans-nationales’’….. “Vu que l’achat des terres de la part des étrangers a pour but de faire des profits et se base sur les exports, promouvra-t-il  l’introduction et l’approfondissement d’une manière industrielle de production dans les pays où les investissements ont lieu. Il existe une abondance de littérature qui évidence que telle manière de production  est destructive et qu’elle n’est pas durable.  (Odeny E. et al (eds), Landgrabbing in Kenya and Mozambique, Food First Information and Action Network (FIAN), Heidelberg, Avril 2010. (p. 39) (Traduction T.E.Manning)

 

“Un pays qui ne met pas de terres disponibles et les ressources productives à la disposition des marginalisés mes les donnent aux investisseurs riches ne conforme pas aux obligations du International Covenant of  Economic, Social and Cultural Rights” Odeny E. et al (eds), Landgrabbing in Kenya and Mozambique, Food First Information and Action Network (FIAN), Heidelberg, Avril 2010. (p. 38)

 

“ There are over 2,500 bilateral investment treaties (BITs), which protect investors from changes to host government policy and which may be impairing the ability of countries to regulate investments effectively. The opportunity for investors to challenge public policy through arbitration procedures under these BITs weakens developing countries’ capacity to regulate their food, land, and water sectors, as well as to introduce policies that promote food security and poverty reduction.” (Zagema B., Land and Power : The growing scandal surrounding the new wave of investments in land, Oxfam Briefing Paper 151, Oxfam, Oxford, 22 Septembre, 2011, ISBN 978-1-84814-947-2, p. 38.)  Ce document de la Oxfam constitue un dénonciation bien référencée de la pratique de l’accaparement des terres.

 

Sécurité alimentaire : la monopolisation mondiale.

 

Dans cette section OGM signifie “organisme génétiquement modifié”.  On se sert aussi du terme “GM”, soit  “Génétiquement modifié”.

 

“Le 96% des recherches connues sur l’alimentation et l’agriculture connues a lieu dans les pays industrialisés, et le 80% de telles recherches traitent la préparation des aliments et leur vente et distribution. Au cours du dernier demi-siècle, la chaine de l’industrie alimentaire s’est consolidée de manière que chaque jonction de la chaîne – de la semence jusqu’à la soupe – est dominée par un petit nombre d’entreprises multinationales qui travaillent avec une liste de commodités toujours plus réduite qui a laissé la moitié de l’humanité dangereusement ou sous-nourrie ou obèse.” (Who will feed us?, Action Group on Erosion, Technology and Concentration (ETS), Communiqué, Issue 102, Ottawa, 1 Novembre, 2009, Sommaire exécutif.) [Traduction T.E.Manning].

 

La production alimentaire dans les pays industrialisés est inefficient. “L’énergie totale du système alimentaire dans les pays industrialises de l’OCDE monte à 4 kcal investis par kcal d’aliments, tandis que dans le Sud global le rapport n’est qu’un kcal. par kcal d’aliments.” ( Articles ETS cite ci-dessus, citant à son tour “Energy Inputs in Food Crop Production in Develop­ing and Developed Nations,” Ener­gies, 2(1), 2009, MDPI Publishing, Basel, 2009, pp. 1-24.). Pimental, D., “Energy Inputs in Food Crop Production in Develop­ing and Developed Nations,” Éner­gies, 2(1), 2009, pp. 1-24. “La chaine industrielle est terriblement gâcheuse. La perte alimentaire dans les marchés à systèmes industriels est plus élevée (+/- 30%) à cause des distances, du temps, du stockage, et d’autres habitudes gaspilleuses y comprises celles des consommateurs. »[Citant Nellemann, C., MacDevette, M. Manders, T., Eickhout, B., Svihus, B., Prins, A.G., Kaltenborn, B.P. (Eds) ““The environmental food crisis – The environment’s role in averting future food crises., United Na­tions Environment Programme (UNEP) rapid response assessment, GRID-Arendal, February 2009, p. 29.] “Une étude de marché a calculé que les ménages aux États Unis jettent 1.28 livres par jour d’aliments dans leurs ordures ( le 14% de toute la viandes, des grains, des fruits et des légumes arrivant dans les maisons), pour une valeur de  $43 billion par an. On doit y ajouter les 27 millions de tonnes d’aliments que les établissements distributeurs tels les épiceries, les supermarchés et les chaines de fast food y gaspillent chaque année.” (ETS article ci-dessus, citant Jones, T. “Using Contemporary Archaeology and Ap­plied Anthropology to Understand Food Loss in the American Food System,” University of Arizona, Bureau of Applied Research in Anthropology, Tucson, 2004.) [Traduction T.E.Manning].

 

Malgré la domination du commerce mondial du secteur alimentaire par les pays occidentaux, “le 85% des aliments du monde est cultivé et consommé localement (i.e., si non en vue de la ferme d’origine, tout au moins dans le même pays ou éco-région).” ( Article ETS ci-dessus, citant van der Ploeg, Jan Douwe, The New Peasantries – Struggles for Autonomy and Sustainability in an Era of Empire and Globalization, Earthscan, 2008, p. 4.) [Traduction T.E.Manning].

 

“Entre le 1999 et le 2009, les entreprises les plus importantes dans  le secteur de la biotechnologie dépensèrent plus de $ 547 million de contributions sur leur  lobbying et campagnes  pour rendre moindre les effets des régulations touchant la modification génétique, presser à faveur des approbations dans le secteur, et prévenir un étiquetage approprié.” (Food & Water Watch, Genetically Engineered Food : An Overview, Washington, Septembre, 2011, p. 6.). Le même rapport se termine en concluant que  “L’expérience des USA avec les aliments GM ont résulté dans un avortement. Les impacts sur l’environnement,  le système alimentaire, et la santé publique ne sont pas documentés. Il est toutefois évident que l’initiative ne vaut pas la peine.” (p. 15).  Ce rapport bref  comprend bien 372 notes et références. [Traduction des textes de l’Anglais : Stichting Bakens Verzet].

 

Lisez bien le document les problèmes soulevés par les cultures OGM, Attac 63, Commission OGM, 2003

 

On cite (des pages 7 et 8) :

 

« 5.1 L’AGRICULTURE SOUS DÉPENDANCE

 

«  Déjà avec les semences conventionnelles, les agriculteurs sont devenus dépendant des grands semenciers. Avec les semences conventionnelles hybrides on assiste à une baisse de rendement dès la seconde génération. Le paysan doit acheter ses semences et bien sûr les payer plus chères. Ex. le coût du maïs hybride semence est estimé à 100 fois celui du maïs grain. Avec les OGM, cette stratégie de mise sous tutelle industrielle des paysans prend un tournant nouveau. Les brevets déposés sur les plantes transgéniques interdisent légalement toute réutilisation des semences (hybrides ou non) d’une année sur l’autre. Ceci conduit les grandes compagnies (Monsanto notamment) à :

 

« · engager des détectives privés pour traquer les fraudeurs

 

· à faire condamner des fermiers (Mr. Percy, au Canada) pour « piratage » alors que ses champs ont été contaminés par des semences OGM. (ref Monde Diplo juillet 2001)

 

· Pour réduire le coût des détectives privés et les actions en justice, le mieux était de rendre la fraude impossible, cela à conduit à la technologie TERMINATOR (mise au point par la société de biotechnologie Delta & Pine Land, rachetée par Monsanto) Cette technologie de « contrôle de l’expression des gènes » consiste à insérer un trans-gène qui rendra les graines produites par la plante, stériles. Cette technique a été utilisée pour le coton mais a provoqué un scandale chez les agriculteurs et dans l’opinion publique aux USA. Ses titres boursiers ayant chuté, Monsanto a renoncé à l’utiliser. Mais, une nouvelle technologie , appelée TRAITOR (ou GURST : Genetical Use Restriction Technologies). Avec cette technique, les semences sont rendues provisoirement stériles mais peuvent retrouver leur fécondité grâce à la pulvérisation d’un produit chimique évidemment vendu par la firme (Monsanto ou Novartis).. Novartis détient 6 brevets sur les méthodes de stérilisation. » 

 

En Iraq, Paul Bremer III, le chef de la Coalition Provisional Authority (CPA) responssble de l’Iraq occupé, a émis son décret 81 (printemps, 2004) lequel a délibérément transféré la future alimentaire de l’Iraq dans les mains de quelques entreprises multinationales privées américaines. Sur des milliers d’années les Irakiens avaient développé les semences améliorées pour presque toutes les grains utilisés au monde.

 

“Iraq was to become a giant live laboratory for testing GMO wheat, and the Iraqis were the human guinea pigs of the experiment…..Money for Iraq’s impoverished farmers to buy new seeds is earmarked for the buying of GMO “improved seeds” from foreign multinationals like Monsanto.” (Engdahl, F.M., Iraq and Washington’s “seeds of democracy”,Current Concerns, No. 5, 2005, Zurich, Juillet 2005.)

 

“Order 81 [which] deals, among other things, with plant varieties and patents. The goal was brutally clear-cut and sweeping — to wipe out Iraq’s traditional,sustainable agriculture and replace it with oil-chemical-genetically-modified-seed-based industrial agriculture. There was no public or parliamentary debate for the conquered people who never sought war. The conquerors made unilateral changes in Iraq’s 1970 patent law: henceforth, plant forms could be patented — which was never allowed before — while genetically-modified organisms were to be introduced. Farmers were strictly banned from saving their own seeds: this, in a country where, according to the Food and Agriculture Organisation, 97 per cent of Iraqi farmers planted only their own saved seeds.

 

“With a single stroke of the pen, Iraq’s agriculture was axed, while Order 81 facilitated the introduction and domination of imported, high-priced corporate seeds, mainly from the US — which neither reproduce, nor give yields without their prescribed chemical fertiliser and pesticide inputs. It meant that the majority of farmers who had never spent money on seed and inputs that came free from nature, would henceforth have to heavily invest in corporate inputs and equipment — or go into debt to obtain them, or accept lowered profits, or give up farming altogether.” ( Sadeque, N., Control by Seed,  in Shiva V. et al, Seed Freedom : A global Citizens’ Report,  Navdanya et al, New Delhi, Octobre 2012, p. 101)

 

L’attaque du secteur des cultures génétiquement modifiées sur l’agriculture en Afrique et sa “Monsantoisation” et traité dans Mittal, E. et Moore M. (editeurs), Voices from Africa : African Farmers and Environmentalists Speak Out Against a New Green Revolution in Africa, The Oakland Institute, Oakland, 2009.

 

L’attaque est menée  par l’Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA) dont le Président est l’ex secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, financée par les entreprises multinationales du secteur OGM telles la Monsanto, la fondation Rockefeller et la fondation Gates, la présentant sur la guise de la “durabilité”.

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AGRA (Alliance for a Green Revolution in Africa) is one example of this kind of exploitation that is encouraged by mainstream African economists and power elites. Under the guise of providing Africa with ‘climate-sensitive’ food crops and flowers, Rockefeller and Gates foundations-funded AGRA (with the blessing of the former secretary general of the United Nations Kofi Annan) is pushing agro-chemical crops using multi-genome patents. Their objective – or at least the end result – is plain to see: the control over Africa's plant biomass to generate super-profits for mega-chemical and seed corporations. ’  (Y.Tandon, Kleptocratic Capitalism : Challenges of the green economy for Sustainable Africa, Pambazuka News, Fahamy – Networks for Social Justice, Nairobi, 30 Juin, 2011.)

 

The call [ entre d’autres par AGRA] for a new Green Revolution in Africa is based on a paradigm that has been tried, tested and proven to be inefficient  and counterproductive. It takes a universalist and reductionist approach based on the top-down transfer of technology on a large scale. The model requires that many functions linked to research, development and the commercialisation of  technological innovation take place far from the farm, in an attempt to specialise production and promote economies of scale in the agro-industrial system. The peasant community is stripped of its planning and decision-making power. ” (Colombo C., Onorati, I., Food,Riots and Rights, International Institute for Environment and Development (IIED), Londres, 2013, p. 36.)>

Cependant, a part les nombreux problèmes y associés, le soya GM soya produit 10% en moins d’aliments en rapport aux cultures soya traditionnelles. Les récoltes sont inférieures à celles attendues même dans les conditions de culture les plus favorables. Face à ce fait, la Monsanto a dit que“ le soya [modifié] n’était pas créé pour en augmenter la récolte et qu’elle était en train d’en développer un qui le ferait.” (G. Lean, Exposed : the great GM crops myth : Major new study shows that modified soya produces 10% less food than its conventional equivalent, The Independent, Londres, 20 Avril 2008 ).

 

“The concept of food security has been mis-used to justify policies that prioritise only yield and the delivery of food to consumers by any means. It has become divorced from any consideration of how that food is produced and by whom. It is mis-used to justify and encourage the industrialisation of agriculture, food aid, the use of genetically modified seeds, the shifting of food production from diverse crops for local markets to monocultures for export, and the liberalisation of markets where small producers are put out of business by subsidised imports.

 

“Food security is also the stated objective of the Green Revolution, now aggressively promoted in Africa by the Alliance for a New Green Revolution for Africa (AGRA). AGRA promotes expensive, subsidised fertilisers, pesticides, and hybrid seeds, a concept that is not economically or environmentally sustainable. It puts the private sector in charge of seed supply and replaces public and local seed systems. As it has shown us in India, the Green Revolution literally kills farmers, with hundreds of farmers committing suicide, as they are trapped in debt. In reality, the Green Revolution approach destroys local seed systems, reduces resilience and creates a high level of dependency on subsidies and credit, putting small scale farmers at risk. Despite the rhetoric, it is in practice, the direct opposite of food sovereignty.” (Food Sovereignty Systems : Feeding the World, Regenerating Ecosystems, Rebuilding Local Economies, and Cooling the Planet – all at the same time, Alliance for Food Sovereignty in Africa (AFSA), c/o African Biodiversity Network, Kitha, Novembre 2011, p. 3)

o:p> 

Ce document contient à la p. 4-6 une déclaration des six principes de souveraineté alimentaire qui fait partie intégrée du cours. Examinez-le avec beaucoup d’attention.

Il est évident qu’une fois un agriculteur qui travaille dans le secteur de la monnaie formelle s’est mis dans les mains des multinationales ses possibilités de s’en sortir sont réduites.

span style='color:black;text-decoration:none;text-underline:none'>“…the global industrial food system contributes an estimated 44-57% of global greenhouse gases to climate change. In contrast, the world's small-scale farmers – the ones keeping agricultural diversity alive – provide 70% of all food eaten globally, using just 30% of the world's agricultural land.” (Anderson, T. : GM agriculture is not the answer to seed diversity – it’s part of the problem, Poverty Matters Blog, The Guardian, London, 17 Octobre, 2013.)

2. Opinion.

 

Sur une page  faites un manifeste sur les risques liés aux activités des multinationales. Vous pouvez  le distribuer parmi les agriculteurs de votre zone.

 

Distribution effective de votre manifeste, vous porte des points bonus  sur votre rapport.

 

On poursuit aux pages 8 et 9 :

 

« 6 BIODIVERSITÉ ET BREVETS SUR LE VIVANT

 

« Au niveau de l’OMC, les ADPIC (Accords sur les Droits de Propriétés Intellectuelle et le Commerce), signés en 1994 à Marrakech, par leur article 27-3, obligent les pays signataires à accepter les droits de brevet sur les micro organismes et sur les espèces végétales (sur le vivant). La Directive européenne 98/44/CE, ne fait qu’entériner cet accord. La Directive européenne 98/44/CE, adoptée en juillet 1998 par le Conseil des ministres et le Parlement européen sur la protection juridique des inventions biotechnologiques permet le brevetage des OGM. Elle devait être transposée en droit dans chacun des pays d’Europe au plus tard le 30/07/00.

 

« Des Etats membres (Pays Bas, + Italie, et Norvège soutenus par la France et l_Allemagne) ont fait un recours en annulation devant la Cour de Justice de la Communauté européenne en violation de la  Convention sur la Diversité Biologique, Rio de Janeiro, Juin 1992, traité international qui reconnaît la souveraineté des pays sur leurs ressources naturelles et protège la biodiversité. sur la base d’incohérence et de contradictions avec d’autres Directives et règlements européens tellesla Directive 90/220/CEE, relative à la dissémination d’OGM dans l’environnement et la Convention sur le brevet qui prévoit des limites à la brevetabilité du vivant pour des raisons éthiques et propres à préserver le développement de la recherche.

 

La Directive 98/44 introduit un amalgame entre invention et découverte et autorise ainsi à breveter les gènes en général et notamment les gènes des plantes traditionnelles. Comment peut on se prétendre inventeur d’un gène qui existe déjà dans la nature depuis des siècles ... Le soi-disant inventeur ne fait que constater ce qui existe déjà !. 

 

Il y a beaucoup d’information disponible sur les efforts de la société civile à combattre les efforts des sociétés multinationales de voler à propre bénéfice les caractéristiques génétiques des plantes et animaux.  

L’un des leaders de ce mouvement au niveau mondial est Dr Vandana Shiva, directeur des recherche, Foundation for Science, Technology and Ecology, New Delhi. Voir par exemple son article The Basmati Battle and its Implications for Biopiracy and Trips , Global Research, Montréal, 2001. 

 

La conclusion de Milanesi J. et al, Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par les mises en  culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) Etude sur le maïs, le soja et le poulet Label Rouge, Centre d’étude et de Recherche en Gestion Université de Pau et des Pays de l’Adour en association avec Greenpeace, Octobre 2008 à la page 51 est :

 

«Sur un marché unique, où le maïs GM ou non GM serait acheté indifféremment, les prix seraient identiques et les surcoûts et contraintes générés par la production de maïs non GM devraient être pris en charge par l’amont de la filière : agriculteurs et organismes stockeurs. Cette situation serait peu viable et la production de maïs non GM serait à terme condamnée à disparaître. » 

 

Dans The future of seeds and food, Then C et Tippe R., The International Coalition of “No Patents on Seeds” Avril 2009, les auteurs écrivent :

 

« In sum, the report shows a threatening scenario. It describes the potential takeover of plants’ genetic resources by international companies, which would then be able to control access to the most important resources for conventional breeding and the whole food chain. Seeds, plants and food patents granted on a grand scale could significantly impact food prices and availability, and could become an additional factor contributing to upcoming global food crises.

 

Furthermore, because small-scale producers in developing countries rely on the right to save seeds from their harvest and to exchange them with other communities, the freedom to do this is crucial for the future of food security. In order to halt these threatening developments it is not enough to wait for patent offices to reject single patent applications or to file more individual oppositions in this field. What is needed most is a clear legal ruling that exempts seeds and farm animals from patent protection. » (Then & Tippe op.cit. p.4) 

 

«Patents on basic methods in plant breeding, such as genetic fingerprinting, QTL and MAB, can be applied on an undefined and large group of plant species. They are a perfect tool for systematic bio-piracy, as they enable the patent holder to turn global commons, essential for food production, into private property by simply describing them using technical means. Many of these patents are nothing but well-organised theft and global robbery supported by patent offices and certain political institutions in industrialised countries........ The only way to protect the centres of biological diversity from being pirated in this way by international companies is to issue a clear regulation in patent law, excluding all patents on conventional breeding of plants. The development of biopiracy can no longer be sustainably and effectively controlled by single opposition procedures. » ( Then & Tippe, op.cit p.23)

 

“The seed industry does not wish a similar situation [resistance in Brazil supported by the courts there] to develop in Africa. Hence the insistence that African seed laws are upgraded to the most restrictive, first world legislation, supported by the World Bank, World Trade Organisation and the International Intellectual Property Office, WIPO. What is occurring is a de facto case of neo-liberal enclosure of the foundation of agricultural productivity in Africa.”  (G. Ashton, Is Africa about to Lose the Right to her Seed?, www.afronline.org , Vita Società Editoriale, Milan, 25 Avril, 2013.)

 

[In] patent application WO 2008150892, ‘the patent on monsantosizing food feed fuel’ , the company claims breeding for soy beans with an oil content of between 23 and 35 %, which have been derived from conventional breeding and combined with transgenic traits, such as herbicide resistance. Monsanto claims the plants and their derived food products, listing the whole chain of production in the claims.

 

For example claim 7 reads:

 

“A method of producing food, feed, fuel or an industrial product comprising the steps of:

 

(a) obtaining seed from the plant ...

(b) planting and growing the seed into mature plant

(c) harvesting seed from the mature plant; and

(d) preparing food, feed, fuel or an industrial product from the harvested seed.”(Then & Tippe op.cit p.24)

 

Dans sa publication «Failure to Yeld – Evaluating the Performance of Genetically Engineerd Crops  » (Union of Concerned  Scientists, Cambridge MA (USA), Avril  2009), auteur Gurian-Sherman D, relève qu’en fait l’introduction de mais et soya GM n’a porté à aucune augmentation d’importance de la production agricole en rapport aux systèmes traditionnels d’agriculture.  Malgré la propagande des multinationales au contraire. L’introduction même a bien porté à une augmentation importante du contrôle centralisé de quelques grandes multinationales sur des secteurs importants de la production agricole. 

 

La situation actuelle à l’égard de la production d’aliments génétiquement modifiés

 

"If you put a label on genetically engineered food you might as well put a skull and crossbones on it." - Norman Braksick, president of Asgrow Seed Co,  member du groupe Monsanto, cité au Kansas City Star, 07 Mars, 1994 ). (Cité par R. Cummins, BioDemocracy or Corporatocracy : The Food Fight of our Lives, Article 27261, Organic Consumers Association, 27 Mars, 2013, Finland MN 55603 (USA))

"Monsanto should not have to vouchsafe the safety of biotech food. Our interest is in selling as much of it as possible. Assuring its safety is the FDA's job." - Phil Angell, directeur des communications, cité au New York Times, 25 Octobre, 1998.  (Cité par R. Cummins,
BioDemocracy or Corporatocracy : The Food Fight of our Lives, Article 27261, Organic Consumers Association, 27 Mars, 2013, Finland MN 55603 (USA))

 

Le film documentaire de Gary Null (1 heure 20 minutes) Seeds of Death : Unveiling the Lies of GMOs donne une introduction qualifiée aux dangers des aliments génétiquement modifiés, la science corrompue des corporations multinationales qui la défendent, la servilité en particulier de la FDA (Federal Drugs Administration) Américaine aux intérêts des corporations et celle des universités dont l’avenir dépende des financements des mêmes corporations. Il y en a des experts qui pensent que l’adoption généralisée de l’alimentation génétiquement modifiée pourrait nous porter à la sixième extinction de la vie sur la terre. Les cinq extinctions précédentes furent causées par des événements catastrophiques naturelles telle la collision avec météorites. La sixième sera causée par l’homme.

 

Le travail récent le plus important (et bien référencé) sur ce sujet est la déclaration Pas de consensus scientifique sur la sécurité des OGM par le European Network of  Scientists for Social and Environmental Responsibility (ENSSER), Berlin, 21 Octobre, 2013. La déclaration ne laisse aucune possibilité de doute à l’égard de la situation actuelle :

 

« En tant que scientifiques, médecins, académiciens et experts des disciplines relevant des aspects liés à l’évaluations scientifique, légale, sociale et sanitaire des organismes génétiquement modifiés (OGM), nous rejetons fortement le fait revendiqué par les semenciers qui développent et commercialisent des OGM, certains scientifiques et journalistes selon lequel il existe un «consensus scientifique» relatif à la sécurité des OGM qui clos le débat sur le sujet.

 

« Nous nous sentons obligés de faire cette déclaration car le consensus revendiqué sur les questions biosécuritaires liées aux OGM n’existe pas. La revendication du contraire est fallacieuse; elle  n’est pas soutenue par les preuves scientifiques actuellement disponibles et ne reflète pas la large diversité d’opinion au sein de la communauté scientifique. De plus, cette revendication encourage un climat de complaisance qui pourrait amener à un manque de rigueur scientifique et légale ainsi qu’à un manque de prudence qui mettrait potentiellement en danger la santé des êtres humains, des animaux et de l’environnement. » 

 

“Our search found 21 studies for nine (19%) out of the 47 crops approved for human and/or animal consumption. We could find no studies on the other 38 (81%) approved crops. Fourteen out of the 21 studies (67%) were general health assessments of the GM crop on rat health. Most of these studies (76%) were performed after the crop had been approved for human and/or animal consumption, with half of these being published at least nine years after approval. Our review also discovered an inconsistency in methodology and a lack of defined criteria for outcomes that would be considered toxicologically or pathologically significant. In addition, there was a lack of transparency in the methods and results, which made comparisons between the studies difficult. The evidence reviewed here demonstrates an incomplete picture regarding the toxicity (and safety) of GM products consumed by humans and animals.” (Zdziarski, I.M. et autres, GM crops and the rat digestive tract : A critical review, Environment International 73 (2014) pp. 423-433, Elsevier Ltd, Amsterdam, 20 Septembre 2014.) Le rapport Zdziarski se limite aux recherches sur les rats, le sujet de la plupart des activités de recherche sur les aliments génétiquement modifiés.    

 

Pour voir les détails sur les méthodes agressifs de travail de la Monsanto, qui domine ce marché, lisez  Monsanto : A Corporate Profile de la Food and Water Watch, Washington, Avril, 2013. Cette ressource est riche de références traçant l’histoire du secteur illustrant également le contrôle exercé sur les autorités publiques et sur des recherches et des rapportages universitaires.

 

Pour lire un rapport scientifique récent et bien référencé (650 références) qui  réfute point par point tous les 34 revendications principales avancées par les multinationales qui promeuvent les cultures génétiquement modifiés  voir M. Antoniou et al, GMO Myths and Truths : An evidence-based examination of the claims made for the safety and efficiency of genetically modified crops, Version 1.3, Earth Open Source, Londres, Juin 2012.

 

Pour lire un rapport mis à jour sur les cultures génétiquement modifiées voir : J. Zacune, Combating Monsanto : Grassroots Resistance to the Corporate Power of Agribusiness in the era of a “Green Economy”  and a Changing Climate , La Via Campesina, Friends of the Earth, Combat Monsanto, viacampesina.org, Mars, 2012 :

 

p. 12

 

“During the past 16 years, more than a quarter of a million farmers have committed suicide in India: constituting the largest wave of suicides ever recorded in human history.”

 

“The highest rates of suicides coincide with the areas producing the highest amount of [ GM] Cotton.”<

 

“..a survey carried out in Vidharbha, the eastern region of the Maharashtra state, by Navdanya (a network of seed keepers and organic producers spread across 16 states in India) showed that pesticide use had increased 13-fold there since Bt cotton was introduced. ”

 

p. 18

 

<“In the US an epidemic of resistant ‘superweeds’ has been caused by the continual application of glyphosate [ Roundup] on crops that are marketed as glyphosate-tolerant crops. New analysis also suggests that Monsanto GM maize is failing in terms of insect resistance to Bt toxins. Other research has shown that pesticide applications have risen dramatically since the introduction of GM crops. Monsanto’s glyphosate-based Roundup, which is marketed to be used with its Roundup Ready (RR) crops, saw a 46% increase in sales in 2007 and 2008.”>Dans son rapport no. 37 Cultivation of genetically modified food crops – prospects and effects, la Commission de l’Agriculture du Ministère de l’Agriculture (Département de l’Agriculture et de la Coopération), New Delhi, 09 Août, 2012 a recommandé  à la page 244:

 

“that for the time being all research and development activities on transgenic crops should be carried out only in containment, the ongoing field trials in all States should be discontinued forthwith.”

 

Le rôle de la Monsanto en particulier est traité dans le film documentaire Bitter Seeds du directeur M. Peled, Teddy Bear Films, San Francisco, 2012. Le film a reçu plusieurs prix, y compris le Green Screen Award de l’IDFA à Amsterdam.

 

Un autre rapport sur la situation concernant les cultures génétiquement modifiées est Who benefits from gm crops : the great climate change swindle , Riley P. et al, Friends of the Earth International, Food sovereignty, issue 17, Amsterdam, Septembre 2010.

 

Lisez GM crops  increase pesticide use and fail to alleviate poverty published by Friends of the Earth (Europe), Brussels,  Press Release 13 Février 2010.

 

“…the widespread adoption of Roundup Ready crops combined with the emergence of glyphosate-resistant weeds has driven a more than 15-fold increase in the use of glyphosate on major field crops from 1994 to 2005.” (p. 9 of the report)

 

“….genetic engineering has not increased the yield potential of any commercialized GM crop (Fernandez-Cornejo & Caswell, April 2006).” (p.12)

 

Glyphosate, the active ingredient in Roundup®, is the most popular herbicide used worldwide. The industry asserts it is minimally toxic to humans, but here we argue otherwise. Residues are found in the main foods of the Western diet, comprised primarily of sugar, corn, soy and wheat. Glyphosate's inhibition of cytochrome P450 (CYP) enzymes is an overlooked component of its toxicity to mammals. CYP enzymes play crucial roles in biology, one of which is to detoxify xenobiotics. Thus, glyphosate enhances the damaging effects of other food borne chemical residues and environmental toxins. Negative impact on the body is insidious and manifests slowly over time as inflammation damages cellular systems throughout the body.” ( Samsel A., Senef  S. Glyphosate’s Suppression of Cytochrome P450 Enzymes and Amino Acid Biosynthesis by the Gut Microbiome: Pathways to Modern Diseases, Entropy (Journal), 2013 no. 15, pp. 1416-1463, ISSN 1099-4300, MDPI, Basel, 18 Avril, 2013, résumé, p.1.)

 

Les effets du glyphosate “are insidious, because the long-term effects are often not immediately apparent. The pathologies to which glyphosate could plausibly contribute, through its known biosemiotic effects, include inflammatory bowel disease, obesity, depression, ADHD, autism, Alzheimer’s disease, Parkinson’s disease, ALS, multiple sclerosis, cancer, cachexia, infertility, and developmental malformations. Glyphosate works synergistically with other factors, such as insufficient sun exposure, dietary deficiencies in critical nutrients such as sulphur and zinc, and synergistic exposure to other xenobiotics whose detoxification is impaired by glyphosate. Given the known toxic effects of glyphosate reviewed here and the plausibility that they are negatively impacting health worldwide, it is imperative for more independent research to take place to validate the ideas presented here, and to take immediate action, if they are verified, to drastically curtail the use of glyphosate in agriculture. Glyphosate is likely to be pervasive in our food supply, and, contrary to being essentially nontoxic, it may in fact be the most biologically disruptive chemical in our environment.” (Samsel, A, Senef, S., ci-dessus, p. 29.) ( La forme bold à la dernière phrase ajoutée par la Stichting Bakens Verzet.)

 

“It is commonly believed that Roundup is among the safest pesticides. This idea is spread by manufacturers, mostly in the reviews they promote [40, 41], which are often cited in toxicological evaluations of glyphosate-based herbicides. However, Roundup was found in this experiment to be 125 times more toxic than glyphosate. Moreover, despite its reputation, Roundup was by far the most toxic among the herbicides and insecticides tested. This inconsistency between scientific fact and industrial claim may be attributed to huge economic interests, which have been found to falsify health risk assessments and delay health policy decisions [42]….In conclusion, our results challenge the relevance of the ADI [Average Daily Intake] because it is calculated today from the toxicity of the AP [Active Principle] alone in vivo. An “adjuvant factor” of at least a reduction by 100 can be applied to the present calculation of the ADI if this is confirmed by other studies in vivo. As an example, the present ADI for glyphosate is 0.3 ppm, for glyphosate-based herbicides it would be 3 ppb or less. However, this will never replace the direct study of the commercial formulation with its adjuvants in regulatory tests. Anyway, an exposure to a single formulated pesticide must be considered as co-exposure to an active principle and the adjuvants. In addition, the study of combinatorial effects of several APs together may be very secondary if the toxicity of the combinations of each AP with its adjuvants is neglected or unknown. Even if all these factors were known and taken into account in the regulatory process, this would not exclude an endocrine-disrupting effect below the toxicity threshold. The chronic tests of pesticides may not reflect relevant environmental exposures if only one ingredient is tested alone.” (Mesnage, R. and others, Major presticides are more toxic to human cells than their declared active principles, Hindawi Publishing Corporation, BioMed Research International, Nasr City and New York, December 2013.)

 

Les conséquences graves nombreuses et vérifiées pour la santé des populations en Argentine y causées par la pulvérisation (en augmentation exponentielle) des cultures génétiquement modifiés, surtout le soya, sont détaillées au  Report from the 1st National Meeting of Physicians in the Crop-Sprayed Towns, conférence que s’est tenue auprès de l’Université Nationale de Cordoba (Argentine), Cordoba, 27-28 Août, 2010.

 

Weed killer found in human urine across Europe est le titre d’un rapport du Friends of the Earth International, Bruxekkes, Juin 2013. Le porte-parole de l’organisation, Adrian Bebb, a declare : "Our testing highlights a serious lack of action by public authorities across Europe and indicates that this weed killer is being widely overused. Governments need to step-up their monitoring and bring in urgent measures to reduce its use. This includes rejecting any genetically modified crops that would increase the use of glyphosate."

 

L’80% des terres agricoles du Paraguay est utilisé pour la culture de soya génétiquement modifié fourni par la Monsanto, sur 4800 grandes plantations dont le 50% est propriété d’entreprises Brésiliennes. 600 plantations couvrent le 40% des terres agricoles du Paraguay. Cela va sans dire que ces grandes plantations reçoivent la plupart des subsides agricoles disponibles, tandis que les petites fermes familiales n’en reçoivent rien. Comme résultat, le Paraguay a augmenté sa dépendance sur les aliments importés.

 

La société Desarrollo Agrícola del Paraguay (DAP) fut créée pour la promotion du développement agricole socialement responsable et durable du secteur. La DAP est filiale de la  NFD Agro, un opérateur du secteur du soya enregistré en Bermuda financé par des investisseurs américains, européens et sud-américains. Elle a reçu financements pour US$ 28 million de la International Finance Corporation (IFC) de la Banque Mondiale.

 

“Five years on, the results in the communities of Colonia Barbero, 12 de Junio and Agüerito show that many of the families who participated in the productive projects were worse off economically. In terms of improving farmer incomes, these projects can thus be regarded as a failure. In the case of those who followed the production model promoted by DAP, instead of increasing their income by adopting supposedly more productive practices, they entered a cycle of debt from which they have not yet recovered and as a result, many of them have lost their principle assets. DAP and the organizations that carried out the projects failed to take into account the local context and socio-productive conditions of the families, and promoted an inappropriate model. Practically all of the investment risk fell on the small-farm families …. Despite its efforts to reduce negative impacts and to aid neighboring communities, it [DAP] is part of a sector whose present business model exacerbates the concentration of land and wealth in few hands, competes for limited resources, contaminates the environment, damages the health of the population and threatens the traditional livelihoods of small-scale farmers and indigenous communities..” (Guerena, A., The Soy Mirage. The limits of corporate responsibility : the case of the company Desarollo Agricola del Paraguay, Oxfam Research Report, Oxfam,  Oxford, Août, 2013, p. 4.)  Ce document constitue une condamnation puissante de l’agriculture industrielle moderne.

 

Pour voir une description de l’introduction aggressive du maïs GMO en Mexique, pays originaire du maïs avec ses nombreuses espèces et ses centaines de vairétés natives de maïs, lisez Red Alert ! GMO avalanche in Mexico, GRAIN, Barcelona, 21 Novembre, 2012.

 

Pour voir une description de l’attaque brutale du camp pro-OGM contre l’Afrique voir le blog très bien informé de  xcroc Why is Kofi Annan Fronting for Monsanto? : The GMO Assault on Africa, Crossed Crocodiles, blog, crossedcrocodiles.worldpress.com, 31 Août, 2010. L’article traite l’Alliance for a Green Revolution (AGRA) avec à sa tête l’ancien secrétaire-général des Nations Unies Kofi Annan et financé par Monsanto ( dont l’AGRA a acheté 500.000 des actions de la Monsanto)  et les fondations Rockefeller et Gates.

 

Sur l’introduction de bananes génétiquement modifiées, riz d’or (golden rice), la provision prétendue de vitamine A, et le rôle y joué par la Fondation Gates voir No GMO Banana Republic – Stop Banana Piracy, Mantasa.org, Lettre Ouverte, Jawa Timur, 02 Octobre 2014. Publiée par (seedfreedom.in).   

 

Taleb N.N. et autres expliquent pourquoi le principe de la précaution s’applique aux aliments génétiquement modifies dans The Precautionary Principle : Fragility and Black Swans from Policy, (School of Engineering, New York University, Working Paper Series, New York, 04 Septembre, 2014, paragraphes 10.2 – 10.5) en disant :

 

“Genetically Modified Organisms, GMOs, fall squarely under the PP [precautionary principle] because of their systemic risk. The understanding of the risks is very limited and the scope of the impacts are global both due to engineering approach replacing an evolutionary approach, and due to the use of monoculture.

 

“Labeling the GMO approach “scientific" betrays a very poor—indeed warped—understanding of probabilistic payoffs and risk management. A lack of observations of explicit harm does not show absence of hidden risks. Current models of complex systems only contain the subset of reality that is accessible to the scientist. Nature is much richer than any model of it. To expose an entire system to something whose potential harm is not understood because extant models do not predict a negative outcome is not justifiable; the relevant variables may not have been adequately identified.

 

“Given the limited oversight that is taking place on GMO introductions in the US, and the global impact of those introductions, we are precisely in the regime of the ruin problem. A rational consumer should say: We do not wish to pay—or have our descendants pay— for errors made by executives of Monsanto, who are financially incentivized to focus on quarterly profits rather than long term global impacts. We should exert the precautionary principle—our non-naive version— simply because we otherwise will discover errors with large impacts only after considerable damage.”

Le changement du climat, la pêche, et l’acidification des océans.

 

La température des océans s’augmente. Cela a des conséquences pour la chaine alimentaire entière des océans. Les espèces de poissons des zones tropicales s’en éloignent vers les deux pôles. Cela a lieu au moins depuis 1970. Il n’y a pas de remplacement des espèces qui sont émigrées. Cela constitue une menace à la sécurité alimentaire des peuples de beaucoup de pays pauvres qui dépende du poisson pour leur consommation de protéines. Pour plus d’information, voir Bernstein, L. World’s fish have been moving to cooler waters for decades, study finds, The Washington Post, Washington, 15 Mai, 2013. L’étude à laquelle l’auteur se réfère est Cheung, W. et al, Signature of ocean warming in global fisheries, publiée dans Nature no. 497 pp 365-368, Nature Publishing Group, Londres, Mai 2013. Elle n’est disponible que contre payement.

 

“It has been estimated that, because of overcapacity and technology creep, the capacity of the global aggregate fishing fleet is at least double that which is needed to exploit the oceans sustainably.” (O. de Schutter, The right to food. (Fisheries), Report A/67/268 submitted for agenda item  70 (b) “Promotion and protection of  human rights: human rights questions, including alternative approaches for improving the effective enjoyment of human rights and fundamental freedoms”,  of the 67th United Nations General Assembly, New York, 8th August, 2012, p. 6.) At the same time the scale of illegal fishing is estimated at between 10 and 28 million tonnes, for a value of  US$ 9 to 25 billion. (Same source, p. 7).

 

Les dangers liés à l’utilisation du soya (génétiquement modifié) pour la production de poisson industrielle (aquaculture) à mer ouverte sont décrits dans Factory-fed Fish : How the Soy Industry is Expanding into the Sea, Food & Water Watch, Washington, Juin, 2012. Ce document porte une liste exceptionnelle de références.

 

Sur les effets généraux du changement climatique et de l’acidifcation océanique, surtout dans les pays pauvres où le poisson constitue la source principale des proteins, lisez Huelsenbeck, M., Ocean-Based Food Security in a High CO2 World : A Ranking of Nations’ Vulnerability to Climate Change and Ocean Acidifcation, Oceana, Washington, Septembre 2012.

 

La sécurité alimentaire dans les grandes villes.

 

Les principes du Modèle s’appliquent aux centres urbains comme aux zones rurales. On préfère toutefois que l’exécution des projets de développement intégré donne priorité aux projets dans les zones rurales au fin de mettre fin à l’exode des zones rurales vers les villes.

 

Prenez connaissance avec Armer les villes contre la faim – ed. Koc M. et al, Centre de Recherches pour le Développement International, (CRDO), Ottawa, 2000, surtout la troisième partie, “Agriculture Urbaine et Communautaire” dont les conclusions sont:

 

«Conclusion : mesures et stratégies de développement recommandées :

 

01. Renforcer le développement rural.

02. Gestion des ressources sur une base coopérative.

03. Décentralisation.

04. Urbanisme bien géré.

05. Amélioration de la fourniture en eau dans les communautés urbaines.

06. Encouragement du compostage et de la gestion des déchets dans l’environnement urbain.

07. Support à l’agriculture et au jardinage dans les zones urbaines.

08. Support à la recherche sur les légumes et cultures indigènes.

09. Disponibilité de services aux petits commerçants urbains.

10. Renforcement du rôle des femmes.

11. Support aux jardins existants et aux autres formes d’agriculture, telles le pâturage et l’agriculture au cours des saisons de pluie.

12. Amener des recherches et offrir des services d’information sur l’utilisation durables des ressources alimentaires selvatiques.. » 

 

3. Opinion.

 

 Sur deux pages décrivez comment les concepts du Modèle de Développement Intégré répondent aux 12 recommandations faites. Faits une introduction breve, la suivez avec 12 paragraphes brèves et votre conclusion,

 

Armer les villes contre la faim contient de plus une analyse de Nugent R. sur la «Mesure de la durabilité de l’agriculture urbaine”. L’auteur écrit:

 

« .....les produits de l’agriculture urbaine sont souvent acheminés sur de courtes distances ( vers un marché de producteurs ou une épicerie locale ) ou ne nécessitent aucun transport ( vendus sur place à la ferme ou par auto -cueillette ). Grâce à cet avantage, l’emballage et la consommation d’énergie peuvent être réduits. Les produits alimentaires cultivés localement sont commercialisés directement auprès des consommateurs ou pas du tout, parce que donnés à la famille, aux amis et aux voisins. » 

 

Pour voir un exemple brillant d’une initiative à ‘monnaie formelle à but de lucre à faveur de l’agriculture urbaine intégrée et durable comprenant terres fiduciaires,  traitement local des aliments, leur distribution locale, restaurants  locaux, énergie coopérative et le recyclage local “les semences d’une économie alimentaire locale” lisez : P. Loh, Land, Co-ops, Compost: A Local Food Economy Emerges in Boston’s Poorest Neighbourhoods, Yes ! Magazine, Positive Futures Network, Bainbridge Island, 07 Novembre, 2014.  Les résultats de telles activités seraient encore plus éclatants et diffusés au cas d’initiatives prises dans le cadre de systèmes à économie locale prévus des projets de développement intégré.

 

Le site web du groupe Food from the Sky montre comment des produits alimentaires sont cultivés sur le toit du supermarché  Thornton’s Budgens  21-23 The Broadway, Crouch End, Londres N88 DU, Angleterre, à travers le recyclage et le compostage de produits écartés du supermarché. Ce projet intelligent combine la théorie de la permaculture, l’éducation, et la réintroduction d’espèces locales(oubliées). Il est sujet à la réplication dans tout le monde. Les produits sont vendus dans le supermarché quelques mètres au-dessous du jardin.

 

4. Opinion.

 

Alors, comment l’industriel de l’alimentaire, réussit-il à y faire concurrence? Expliquez-le sur une page . Vous pouvez vous référer au matériel dont au  Premier Bloc : Section 1. Analyse des causes de la pauvreté du cours.

 

5. Opinion.

 

Les efforts de monopolisation mondiale du secteur alimentaire (brevets, riz Basmati etc.) ci-dessus décrits et l’absence de réaction adéquate de la part d’organisations telles l’Organisation Mondiale du Commerce et la Commission Européenne semblent en conflit avec Article 25 de la  Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) qui lit  « 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation.... »   Qu’en pensez-vous ? En donnez votre opinion sur une page.

 



 Cinquième bloc :  Section 4: Crise alimentaire.

 Cinquième Cinquième bloc :  Comment les structures dont au troisième bloc font face à des problèmes spécifiques.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


 Cours disponibles.

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

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