NGO Another Way (Stichting
Bakens Verzet), 1018 AM
SELF-FINANCING, ECOLOGICAL,
SUSTAINABLE, LOCAL INTEGRATED DEVELOPMENT PROJECTS FOR THE WORLD’S POOR
FREE E-COURSE FOR DIPLOMA IN INTEGRATED DEVELOPMENT |
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Devise du
projet : “Faisons-le bien”
Préparé
par l´ ONG Naabi-Aba, Makalondi, Niger
(B.P.10.651 Niamey)
Tél/fax.(227)
94955362 et (227) 96134089
E-mail: ong.naabiaba@yahoo.fr
et
ONG Stichting
Bakens Verzet (Une Autre Voie), PAYS-BAS
Édition 01 : 16 Décembre, 2010
Pour des informations spécifiques sur la forêt de
Farya, voir : d’Herbès J.M. et al,
Fonctionnement et gestion des écosystèmes forestiers contractés sahéliens,
Éditions John Libbley Eurotext, Paris, 1997, ISBN 2-742-0193-X, chapître 2, pp. 15-24, par Achard F. : Pastoralisme et écosystèmes forestières
contractés du Niger : ressources fourragères et l’impact du pâturage sur la
forêt.
Le massif
forestier de Fayra est situé en zone sahélo-soudanienne. La pluviosité annuelle
moyenne est égale à 535mm (1969-1990), et la variabilité interannuelle des
pluies est assez élevée (coefficient de variation = 25%). Il est peu dégradé,
mis à part une auréole de quelques centaines de mètres de rayon autour des
villages, car la densité de la population est faible (9 habitants/km2), les
terres cultivables sont rares à l’intérieur de la forêt et, situé assez loin de
Niamey, les commerçants en bois commencent juste à l’atteindre.(p. 16)
La production fourragère consommable des ligneux, très
longue à mesurer, a été estimée à 30kg de matière sèche par hectare, d’après
les résultats trouvés par Geerling et De Bie (1988),
au Burkina Faso, dans des forêts
physionomiquement assez proches. (p.17)
Ressources en eau d’abreuvement
Du début des pluies à fin Novembre les possibilités
d’abreuvement sont nombreuses. A parti de décembre il n’y a plus d’eau au cœur
du massif forestier, car les gravières bordant la route N6 s’assèchent :
les animaux se regroupent sur les puisards situés dans les bas-fonds qui,
eux-mêmes, commencent à tarir au mois d’avril. (p. 20)
Calendrier fourrager des troupeaux des sept villages.
-En saison des pluies, et jusqu’aux récoltes, les
animaux sont éloignés des terroirs cultivés. Bovins et petits ruminants,
regroupés en troupeaux d’une certaine importance, parcourent la forêt
sous la conduite de bergers.
-En saison sèches, les troupeaux familiaux de petite
taille, bovins et petits ruminants son laissés en divagation. Ils pâturent les
résidus de culture dans les champs récoltés, les jachères et la foret proches
des habitations. Les troupeaux plus grands,
bovins mais parfois aussi petits
ruminants, sont conduits au pâturage par un berger. Ils parcourent de grandes
distances par jour (15 à
….les espèces à bonne valeur fourragère, et en
particulier Boscia angsutifolia et Pterocarpus erinaceus. Les populations de
ces deux espèces sont peu nombreuses et sont surexploités par les bergers qui
en coupent les branches. Elles risquent de disparaître du paysage végétal.(p.
21)
Conclusion
Les forêts contractées de la zone sahélo-soudanienne
du Niger, outre l’accueil des troupeaux du nord-ouest du département de Niamey
de janvier à mars, constituent l’élément majeur des systèmes d’élevage des
éleveurs de cette région. Elles sont pâturées sans discontinuité de juillet à
avril, servent de refuge aux animaux quand les surfaces cultivés et les
jachères leur sont interdites, et renferment les deux tiers des ressources
fourragères des terroirs. De plus la production des ligneux, bien que faible car
les arbustes des espèces les plus appétées sont peu nombreux, n’en constituent
pas moins un complément indispensable de la ration de pailles de saison sèche,
très pauvre en matières azotées, vitamines et éléments minéraux. Les
observations réalisées sur le peuplement ligneux des 14 parcelles non coupées,
ou sur la régénération de la parcelle 1, récemment exploité par les bûcherons,
ont montré que seules les populations de Boscia angustifolia et Pterocarpus
erineceus, du fait de leurs qualités fourragères, souffrent d’un émondage trop
sévère en fin de saison sèche et sont en voie de disparition……
L’exploitation raisonnable des ressources fourragères
forestières, de même qu’une bonne gestion des ressources en bois, ne constitue
pas, on vient de le voir, un facteur de dégradation de ces milieux. Mais cette
exploitation raisonnable, va-t-elle être encore possible dans l’avenir alors
que la densité des populations humaines et animales de la région de Fayra, peu
élevée en 1990, augmente rapidement, et que l’espace pastorale diminue
partout ? Les limites de
l’équilibre agro-écologique de la zone sont atteints (Helmstetter 1993) :
le maintien du potentiel de production de ces brousses tigrées et tachetées,
ainsi que le rôle qu’elles jouent dans la protection de l’environnement,
nécessite la mise en place rapide d’une politique d’aménagement global des
terroirs de cette zone, que le projet forestier, devenu projet d’appui à la
gestion de terroir (PAGT), avait commencé à définir. (p. 23)
Référence spécifique:
Moussa L. , 1989. Contribution à l’aménagement de
l’unité de Fayra. Inventaire forestier de la brousse tachetée de l’unité de
Fayra. Mémoire DIAT-ENGREF, Montpellier, France. ( Ce texte n’est pas encore
disponible sur l’internet.
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02.04 Liste des villages du projet.
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02.02 Données générales sur la région de Tillabéry.
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