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INTEGRATED DEVELOPMENT |
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Édition 01: 16 Juillet, 2007.
Édition 02 : 03 Novembre, 2012.
I .
INFORMATIONS GÉNÉRALES
02.03.01 INTRODUCTION.
Ce projet présente un plan formel
de travail pour le développement intégré dans la zone d’intervention de l’
Pourtant, elle connaît une forte
immigration des cultivateurs et les éleveurs du nord qui viennent s’ajouter à
la croissance naturelle et augmente alors la pression sur le foncier et sur les
ressources naturelles. La population, afin de survivre, a dû défricher les bas
fonds pour faire des champs. Cette augmentation de l’espace agricole entraîne
une diminution de l’espace pastoral et menace ainsi la production animale.
02.03.02 RELIEF-
HYDROGRAPHIE-PLUVIOMÉTRIE.
Cette région est caractérisée par
un relief accidenté avec l’existence des collines. Il n’existe aucun cours
d’eaux permanent, mais entre les collines il y a des bas fonds ou l’eau coule
pendant la saison pluvieuse grâce aux eaux de ruissellement colinéaires et de ravinement. Ces bas fonds retiennent de
l’eau longtemps et alimentent ainsi la nappe phréatique. Pour cela, la nappe
est relativement peu profonde à certains endroits. Les nappes
souteraines les plus profondes ne depasse pas 75m à 80m. De plus ces bas fonds,
généralement très fertiles, s’y prétendent bien à la culture de sorgho.
Néanmoins, les terres de glacis
(sols dunaires) constituent la plus grande partie des terres agricoles mais
moins riches que les terres de bas fonds. La zone de MAKALONDI fait partie de
la bande la plus arrosée du NIGER entre
500 à
02.03.03 VÉGÉTATION
La végétation est celle de la
zone soudano sahélienne.
Cependant, depuis plus d’une
vingtaine d’années cette végétation se trouve sous pression de l’homme, des
effets climatiques et des animaux, entraînent une dégradation de
l’environnement de plus en plus évidente. Au
regards de ce constat amère, les actions concrètes et collectives pour
arrêter ou inverser cette dégradation reste encore rares.
Le bois constitue une principale source de revenue
pour la population, surtout depuis l’implantation de plusieurs marchés ruraux
dans la région par le projet ENERGIE II. Des milliers de francs sont gagnés à
partir de cette activité et ont favorisé la multiplication des charrettes comme
outils de transport de « l’or noir ».Cette activité prend de plus en
plus une certaine ampleur incontrôlable à tel point où le bois de chauffe
commence à se faire rare. Certains villageois parlent d’un abus de la coupe du
bois. Souvent des nouveaux défrichements sont faites uniquement pour en avoir
du bois et non pour des fins agricoles .En conséquence, la dégradation du
couvert végétal est de plus en plus renforcée. Il y a aussi la forêt classée de
FAYRA QUE LE PROJET DOIT SAUVEGARDER
CAR ELLE EST EN DANGER. La forêt de Fayra couvre une superficie
de
Voir : informations
spécifiques sur la forêt de Fayra.
02.03.04 POPULATIONS ET RÉPARTITION ETHNIQUE
La population exacte présente
dans le secteur de Makalondi est difficilement chiffrable faute des données
précises. Elle est composée de quatre grands groupes ethniques :
-LES GOURMANTCHÉS : ils sont
les plus nombreux et considérés comme les autochtones. Ils sont également les
propriétaires de la terre. Les gourmantchés sont stationnaires et attachés à
leurs cultures et coutumes. Ils sont à considérer comme des individualistes à
l’échelle de la concession ou de la grande famille. Le poids de la famille et
surtout des vieux constitue un fardeau qui pèse beaucoup sur les jeunes en
mettant un frein à leur évolution. Neanmois, les femmes jouent au niveau de la famille un rôle
important et sont plutôt ouverte au progrès.
-LES PEUHLS : Ils sont en
général des éleveurs et le deuxième groupe permanent présent dans la région .Il
y a 2 sous groupes à distinguer :
.les peuhls d’origine serve, qui
sont des gourmantchés acculturés au 19ème
siècle.
.les peuhls moins nombreux
repartis en petit hameaux dans toute la région. Ils sont discrets et moins
ouverts au progrès avec pourtant un sens économique plus élevé.
-LES ZARMA : le troisième
groupe. Ils se sont installés dans la zone gourmantché vers les années 30, dû à
la pression démographique et climatologique sur leur terre
d’origine ,situé au nord et nord-est de la zone gourmantché et suite à une
famine. Ils ont formé leur propre communauté dans les villages de Makalondi et
Mossipaga.
-LES HAOUSSA : ils forment
une minorité et sont traditionnellement des commerçants, originaires du
NIGERIA. À cause des pressions démographiques et les dégradations des terres, il y a également des
Haoussa, venus de l’intérieur du pays pour s’installer dans la région. Ils se
sont surtout installés à Makalondi.
02.03.05 LES MIGRATIONS ET EXODE
RURAL
À cause de la sécheresse et de la
dégradation des sols, certaines populations quittent leurs région pour habiter
dans les zone les plus favorables (bas fonds, terrains neufs, etc.….). De cette
manière, la zone de Makalondi a accueillie beaucoup de gens. Ceci crée quelques
problèmes sociaux : pression démographique, augmentation des terrains de
cultures, différences de mentalités et de coutumes, conflit entre agriculteurs
et éleveurs, dégradation de
l’environnement.
Depuis la sécheresse de 1973, la
région de Makalondi connaît le phénomène de l’exode surtout au niveau des
jeunes vers la capital et les pays voisins. La plupart n’y restent guère longtemps et ce phénomène reste encore limité chez les gourmantchés.
Néanmoins, les jeunes une fois trouvé un travail permanent en ville, reviennent
rarement avant leur retraite.
02.03.06 RÉLIGIONS.
La population est composée des
animistes, musulmans, chrétiens; la majorité étant animistes. L’islam a été introduit par les
peuhls, les zarma mais surtout par les haoussa. Les chrétiens catholiques
constituent environ 6% de la population. La cohabitation de ces trois religions
est encore très bonne malgré
l’apparition de l’intégrisme musulman venu du NIGERIA.
II. LES
ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET LES PROBLÈMES
LIÉS AU DÉVELOPPEMENT
02.03.06 L’ AGRICULTURE
Le sorgho, le mil , cultures
pluviales, sont les principales cultures de la zone , et constituent l’alimentation
de base. Le système de culture dominante est basée sur la mono culture des ces
2 céréales. Pourtant, le mil est quelque fois associé avec le niébé, surtout
sur les sols dunaires. Certaines cultures de rentes sont pratiquées :
l’arachide, le sésame, le gombo, l’oseille et le coton. Le maïs est considéré
comme culture de case. Les différentes
travaux champêtres sont exécutés
manuellement; quelques rares charrues et cultivateurs peuvent être trouvés dans
la zone de Makalondi. Les sols sont encore relativement fertiles mais la
pression démographique se fait sentir par l’extension des espaces agricoles et
par une réduction des périodes de jachères. Ainsi, les sols deviennent
surexploités et de nombreuse champs se transforment en glacis. L’appauvrissement
des sols ensemble avec une baisse des précipitations, mal reparties d’ailleurs,
implique une importante diminution de la production agricole. Néanmoins les
paysans continuent d’utiliser leurs variétés locales du mil tardif et
appliquent encore peu des techniques de conservation des eaux et des sols (zai,
demi-lune, cordon de pierres, etc…).De plus, les exploitants n’appliquent pas
une bonne utilisation du fumier. La situation foncière actuelle fait que
l’accès aux terres est peu équitable (femmes, groupes minoritaires).
02.03.07 LE JARDINAGE
L’existence des mares de bas
fonds ont facilité la création des jardins maraîchers et fruitiers dans la
région. Cette activité est en difficulté parce que les nappes sont males alimentées
ces dernières années, et aussi la mévente de certains produits périssables.
Donc le développement des maraîchères dans la dite zone, sera un atout d’essor
économique.
02.03.08 L’ÉLEVAGE
La zone gourmantché est une zone
d élevage par excellence. On élève les petits
ruminants (ovins, caprins), les gros ruminants (bovins ,asins) ainsi que
la volaille : c’est le domaine de l’élevage extensif . L’embauche des
moutons est une activité connue mais peu répandue.
L’élevage se heurte également aux
difficultés car l’extension des terres agricoles fait que le cheptel, qu’est
assez important , se retrouve sur les plus petits aires pastoraux et ainsi
provoque un surpâturage. Ceci oblige les éleveurs à faire la transhumance vers
les pays voisins plus favorables. Pourtant, l’agriculture et l’élevage ne sont
pas en compétition, mais ils peuvent être considérés comme activités
complémentaires. Par la traction animale et le fumier, l’élevage joue un rôle important pour l’agriculture. À
son tour l’agriculture fournit des résidus de récoltes et d’autres sous
produits agricoles pour l’alimentation du bétail pendant la saison sèche. Mais
les résidus des récoltes sont aussi
importants pour la conservation de la fertilité du sol, comme matière
organique et comme protection contre l’érosion éolienne. C’est pourquoi un
équilibre entre la surface agricole et la surface pastorale est cruciale pour
une production durable des systèmes
agro-pastoraux de la zone de Makalondi. Au niveau des concessions,
l’élevage est important comme épargne sur pied et pour la production des sous
produits (viande, lait).
02.03.09 LE COMMERCE
Pratiqué en majorité par les
Haoussa et Zarma, le commerce est favorisé par l’axe goudronné Niamey-Burkina
Faso. L’existence de plusieurs marchés à travers toute la région facilite les
échanges entre les commerçants de différents villages d’une part, et entre les
villages et les grands centres urbains d’autres part. Ce qui permet
l’écoulement des produits agricoles, d’ élevage, d’artisanat et autres
manufacturés.
La commercialisation du bois est
devenue une activité courante et une source de revenue importante avec
l’installation de plusieurs « marchés de bois » par le projet énergie
2 (financement Danida) dans la zone. Il y a déjà 22 marchés de bois crées
uniquement dans la zone de Makalondi. Cela a
évidemment freiné l’infiltration des camionneurs de bois (soutenus par
de grands commerçants avec protection des gens proches du pouvoir).Pourtant
certains marchés restent encore sans structures propices pour organiser
l’exploitation de leur zone. Néanmoins,le problème de la disponibilité de bois commence à se faire sentir surtout au
niveau des femmes. Le bois de chauffe
qui se ramassait il y a quelques années dans l’environnement direct des habitants se trouve maintenant à
des km. Beaucoup de facteurs sont à l’origine de cette situation mais surtout
l’exploitation sans réflexion des milliers de tonnes pour les centres urbains par
des gens peu scrupuleux.
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02.04
Liste des villages du projet.
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Données générales sur la région de Tillabéry.
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