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02.03 Données générales sur la zone du projet

Édition 01: 16 Juillet, 2007.

Édition 02 : 03 Novembre, 2012.

 

VOIR 01.04 CARTES GÉOGRAPHIQUES

 

I . INFORMATIONS GÉNÉRALES

 

02.03.01 INTRODUCTION.

 

Ce projet présente un plan formel de travail pour le développement intégré dans la zone d’intervention de l’ONG NAABIABA qui couvre actuellement le canton  de MAKALONDI. Ce secteur est située dans la partie sud-ouest du Niger sur la rive droite du fleuve Niger à une centaine de kilomètres de la capitale dans l’arrondissement  de Say (13.648km2) dans le cantonnement administratif de TORODI (6.978km2) et 125000 habitants dans 98 villages. Le secteur  de MAKALONDI fait partie de la zone gourmantché groupant 48 villages avec une population estimée entre 40.000-50.000 habitant dont 21 villages centrés sur MAKALONDI. Dans ces 21 villages, sont implantés 2 paroisses du diocèse de Niamey (MAKALONDI ET BOMOANGA). L’accès de la zone est rendue possible grâce à l’axe goudronné NIAMEY- BURKINA FASO. Vue le niveau de pluviométrie et l’existence encore des forêts, la zone de Makalondi est une des zones les plus favorisées du pays.

 

Pourtant, elle connaît une forte immigration des cultivateurs et les éleveurs du nord qui viennent s’ajouter à la croissance naturelle et augmente alors la pression sur le foncier et sur les ressources naturelles. La population, afin de survivre, a dû défricher les bas fonds pour faire des champs. Cette augmentation de l’espace agricole entraîne une diminution de l’espace pastoral et menace ainsi la production animale.

                     

02.03.02 RELIEF- HYDROGRAPHIE-PLUVIOMÉTRIE.

 

Cette région est caractérisée par un relief accidenté avec l’existence des collines. Il n’existe aucun cours d’eaux permanent, mais entre les collines il y a des bas fonds ou l’eau coule pendant la saison pluvieuse grâce aux eaux de ruissellement colinéaires et  de ravinement. Ces bas fonds retiennent de l’eau longtemps et alimentent ainsi la nappe phréatique. Pour cela, la nappe est relativement peu profonde à certains endroits. Les nappes souteraines les plus profondes  ne depasse pas 75m à 80m. De plus ces bas fonds, généralement très fertiles, s’y prétendent bien à la culture de sorgho.

 

Néanmoins, les terres de glacis (sols dunaires) constituent la plus grande partie des terres agricoles mais moins riches que les terres de bas fonds. La zone de MAKALONDI fait partie de la bande la plus arrosée du NIGER  entre 500 à 700 mm. Mais ces dernières années, une diminution ainsi qu’une irrégularité des pluies est à constater. Il est  à noter que c’est une région à socle ou en cas d’une mauvaise année pluvieuse certaines localités n’ont pas d’eau dans leur puits.

 

02.03.03 VÉGÉTATION

 

La végétation est celle de la zone soudano sahélienne.

 

Cependant, depuis plus d’une vingtaine d’années cette végétation se trouve sous pression de l’homme, des effets climatiques et des animaux, entraînent une dégradation de l’environnement de plus en plus évidente. Au  regards de ce constat amère, les actions concrètes et collectives pour arrêter ou inverser cette dégradation reste encore rares.

 

Le bois constitue une principale source de revenue pour la population, surtout depuis l’implantation de plusieurs marchés ruraux dans la région par le projet ENERGIE II. Des milliers de francs sont gagnés à partir de cette activité et ont favorisé la multiplication des charrettes comme outils de transport de « l’or noir ».Cette activité prend de plus en plus une certaine ampleur incontrôlable à tel point où le bois de chauffe commence à se faire rare. Certains villageois parlent d’un abus de la coupe du bois. Souvent des nouveaux défrichements sont faites uniquement pour en avoir du bois et non pour des fins agricoles .En conséquence, la dégradation du couvert végétal est de plus en plus renforcée. Il y a aussi la forêt classée de FAYRA QUE LE PROJET DOIT SAUVEGARDER   CAR ELLE EST EN DANGER. La forêt de Fayra couvre une superficie de 8500 hectares. Elle a été classée par le decret numero 6608 du 4/12/1950.

 

Voir : informations spécifiques sur la forêt de Fayra.

                                        

02.03.04  POPULATIONS ET RÉPARTITION ETHNIQUE

 

La population exacte présente dans le secteur de Makalondi est difficilement chiffrable faute des données précises. Elle est composée de quatre grands groupes  ethniques :

 

-LES GOURMANTCHÉS : ils sont les plus nombreux et considérés comme les autochtones. Ils sont également les propriétaires de la terre. Les gourmantchés sont stationnaires et attachés à leurs cultures et coutumes. Ils sont à considérer comme des individualistes à l’échelle de la concession ou de la grande famille. Le poids de la famille et surtout des vieux constitue un fardeau qui pèse beaucoup sur les jeunes en mettant un frein à leur évolution. Neanmois, les femmes  jouent au niveau de la famille un rôle important et sont plutôt ouverte au progrès.

 

-LES PEUHLS : Ils sont en général des éleveurs et le deuxième groupe permanent présent dans la région .Il y a  2 sous groupes à distinguer :

 

.les peuhls d’origine serve, qui sont des gourmantchés acculturés au  19ème siècle.

.les peuhls moins nombreux repartis en petit hameaux dans toute la région. Ils sont discrets et moins ouverts au progrès avec pourtant un sens économique plus élevé.

 

-LES ZARMA : le troisième groupe. Ils se sont installés dans la zone gourmantché vers les années 30, dû à la pression démographique et climatologique sur leur terre d’origine ,situé au nord et nord-est de la zone gourmantché et suite à une famine. Ils ont formé leur propre communauté dans les villages de Makalondi et Mossipaga.

 

-LES HAOUSSA : ils forment une minorité et sont traditionnellement des commerçants, originaires du NIGERIA. À cause des pressions démographiques et les  dégradations des terres, il y a également des Haoussa, venus de l’intérieur du pays pour s’installer dans la région. Ils se sont surtout installés à Makalondi.

 

02.03.05 LES MIGRATIONS ET EXODE RURAL

 

À cause de la sécheresse et de la dégradation des sols, certaines populations quittent leurs région pour habiter dans les zone les plus favorables (bas fonds, terrains neufs, etc.….). De cette manière, la zone de Makalondi a accueillie beaucoup de gens. Ceci crée quelques problèmes sociaux : pression démographique, augmentation des terrains de cultures, différences de mentalités et de coutumes, conflit entre agriculteurs et éleveurs, dégradation  de l’environnement.

 

Depuis la sécheresse de 1973, la région de Makalondi connaît le phénomène de l’exode surtout au niveau des jeunes vers la capital et les pays voisins. La plupart  n’y restent guère longtemps et ce phénomène  reste encore limité chez les gourmantchés. Néanmoins, les jeunes une fois trouvé un travail permanent en ville, reviennent rarement avant leur retraite.

                     

 02.03.06 RÉLIGIONS.

 

La population est composée des animistes, musulmans, chrétiens; la majorité étant  animistes. L’islam a été introduit par les peuhls, les zarma mais surtout par les haoussa. Les chrétiens catholiques constituent environ 6% de la population. La cohabitation de ces trois religions est encore très bonne malgré  l’apparition de l’intégrisme musulman venu du NIGERIA.

                         

II.  LES ACTIVITÉS  ÉCONOMIQUES ET LES PROBLÈMES LIÉS AU DÉVELOPPEMENT

 

02.03.06 L’ AGRICULTURE

 

Le sorgho, le mil , cultures pluviales, sont les principales cultures de la zone , et constituent l’alimentation de base. Le système de culture dominante est basée sur la mono culture des ces 2 céréales. Pourtant, le mil est quelque fois associé avec le niébé, surtout sur les sols dunaires. Certaines cultures de rentes sont pratiquées : l’arachide, le sésame, le gombo, l’oseille et le coton. Le maïs est considéré comme culture de case. Les différentes  travaux champêtres sont  exécutés manuellement; quelques rares charrues et cultivateurs peuvent être trouvés dans la zone de Makalondi. Les sols sont encore relativement fertiles mais la pression démographique se fait sentir par l’extension des espaces agricoles et par une réduction des périodes de jachères. Ainsi, les sols deviennent surexploités et de nombreuse champs se transforment en glacis. L’appauvrissement des sols ensemble avec une baisse des précipitations, mal reparties d’ailleurs, implique une importante diminution de la production agricole. Néanmoins les paysans continuent d’utiliser leurs variétés locales du mil tardif et appliquent encore peu des techniques de conservation des eaux et des sols (zai, demi-lune, cordon de pierres, etc…).De plus, les exploitants n’appliquent pas une bonne utilisation du fumier. La situation foncière actuelle fait que l’accès aux terres est peu équitable (femmes, groupes minoritaires).

                          

02.03.07 LE JARDINAGE

 

L’existence des mares de bas fonds ont facilité la création des jardins maraîchers et fruitiers dans la région. Cette activité est en difficulté parce que les nappes sont males alimentées ces dernières années, et aussi la mévente de certains produits périssables. Donc le développement des maraîchères dans la dite zone, sera un atout d’essor économique.

                                        

02.03.08 L’ÉLEVAGE

 

La zone gourmantché est une zone d élevage par excellence. On élève les petits  ruminants (ovins, caprins), les gros ruminants (bovins ,asins) ainsi que la volaille : c’est le domaine de l’élevage extensif . L’embauche des moutons est une activité connue mais peu répandue.

 

L’élevage se heurte également aux difficultés car l’extension des terres agricoles fait que le cheptel, qu’est assez important , se retrouve sur les plus petits aires pastoraux et ainsi provoque un surpâturage. Ceci oblige les éleveurs à faire la transhumance vers les pays voisins plus favorables. Pourtant, l’agriculture et l’élevage ne sont pas en compétition, mais ils peuvent être considérés comme activités complémentaires. Par la traction animale et le fumier, l’élevage  joue un rôle important pour l’agriculture. À son tour l’agriculture fournit des résidus de récoltes et d’autres sous produits agricoles pour l’alimentation du bétail pendant la saison sèche. Mais les résidus des récoltes sont aussi  importants pour la conservation de la fertilité du sol, comme matière organique et comme protection contre l’érosion éolienne. C’est pourquoi un équilibre entre la surface agricole et la surface pastorale est cruciale pour une production durable des systèmes  agro-pastoraux de la zone de Makalondi. Au niveau des concessions, l’élevage est important comme épargne sur pied et pour la production des sous produits (viande, lait).

                                          

02.03.09 LE COMMERCE

 

Pratiqué en majorité par les Haoussa et Zarma, le commerce est favorisé par l’axe goudronné Niamey-Burkina Faso. L’existence de plusieurs marchés à travers toute la région facilite les échanges entre les commerçants de différents villages d’une part, et entre les villages et les grands centres urbains d’autres part. Ce qui permet l’écoulement des produits agricoles, d’ élevage, d’artisanat et autres manufacturés.

 

La commercialisation du bois est devenue une activité courante et une source de revenue importante avec l’installation de plusieurs « marchés de bois » par le projet énergie 2 (financement Danida) dans la zone. Il y a déjà 22 marchés de bois crées uniquement dans la zone de Makalondi. Cela a  évidemment freiné l’infiltration des camionneurs de bois (soutenus par de grands commerçants avec protection des gens proches du pouvoir).Pourtant certains marchés restent   encore  sans structures propices pour organiser l’exploitation de leur zone. Néanmoins,le problème de la disponibilité  de bois commence à se faire sentir surtout au niveau des femmes. Le  bois de chauffe qui se ramassait il y a quelques années dans l’environnement  direct des habitants se trouve maintenant à des km. Beaucoup de facteurs sont à l’origine de cette situation mais surtout l’exploitation sans réflexion des milliers de tonnes pour les centres urbains par des gens peu scrupuleux.

                


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02.04 Liste des villages du projet.

 

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02.02 Données générales sur la région de Tillabéry.


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Le programme général du projet Makalondi.


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