ONG Stichting Bakens Verzet (Une
Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL
INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.
Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une
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Creative Commons
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Édition 03 : 23
Décembre, 2013.
“Faute d’implémentation des objectifs du
Millénaire relatifs à la fourniture en eau potable et à l’assainissement
comporterait des coûts économiques de US $38 billion par an environ, dont 92% à la charge de l’assainissement. Dans
les analyses des coûts et des bénéfices, les bénéfices des actions comprennent
le temps épargné à travers l’amélioration de l’accès au services, augmentation
du temps disponible pour le travail productif, et la valeur des
morts évités. Les résultats font voir que les investissements pour
services en eau potable et assainissement ont un rapport positif des bénéfices
contre les coûts dans toutes les régions en développement où les résultats par
investissement de US $1 varient entre US $5 et US$ 46, selon l’intervention. Le rapport global produit par les
investissement dans le secteur de l’assainissement à prix réduit seraient de
l’ordre de US $9 par US $1 investi. L’achèvement du cible 10 du programme
du Millénaire donnerait un rapport de bénéfices à frais de 8:1. Les épargnes de
temps associées avec l’amélioration des services en eau potable et
assainissement contribuent pour au moins 80% aux bénéfices économiques
réalisés.” (Konradsen F. et al,
section Building political commitment for sanitation in a fragmented
institutional landscape, p. 20)
“L’assainissement effectif porte à
l’élimination d’agents pathogènes de l’environnement et donc à bénéfices pour
la santé en général, raison pourquoi
gouvernements ont une motivation forte à investir dans l’assainissement.
Mauvaise santé porte à des rais élevés pour la provision de soins et à une
réduction du potentiel de générer revenus (productivité réduite.) Morbidité
associée avec l’assainissement s’accompagne aussi à une réduction de la
présence à l’école et le développement des enfants, créant un cycle
générationnel de désavantages. Compte tenu de tels facteurs les analyses du
rapport de coûts aux bénéfices de l’expansion des services d’assainissement au
niveau de l’ économie nationale démontrent que les bénéfices sont souvent
de beaucoup supérieurs aux frais. Au niveau global, l’OMS estime qu’un dollar
investi dans l’assainissement produit un bénéfice annuel autour de $9.” (Evans B. et al, section Hooked on
sanitation subsidies à la p. 24 de l’œuvre citée)
L’établissement d’un calcul des coûts et des bénéfices relatif aux
structures sociales, financières, productives et de service prévues des projets
de développement intégré est plutôt divertissant.
Le texte suivant ne représente que des éléments en principe sujets à
conversion en monnaie formelle dans le cadre des analyses traditionnelles des
coûts et des bénéfices. C’est pour cela que les indications sont limitées aux
secteurs de la fourniture en eau, de l’assainissement ; de l’introduction
des foyers améliores ; de quelques aspects de l’alimentation locale. La
liste est loin de l’être complète. On n’y a attribué aucun bénéfice aux
structures sociales et financières.
Bénéfices simultanés:
Les initiatives à base
d’écosystèmes locaux peuvent générer une gamme large de bénéfices, souvent de
manière simultanée.
-Les bénéfices économiques prennent d’habitude la
forme ou d’une hausse de revenus en comptant (dérivante des la vente de
services et produits de l’écosystème ou des activités productives associées
avec l’initiative) ou des revenus de subsistance (aliments, fourragères ou
matériaux consommés directement en support des exigences quotidiennes).
-Les bénéfices sociaux comprennent l’autonomisation
personnelle et une hausse de la mobilité sociale associées avec un potentiel
augmenté de revenus et l’acquisition de nouvelles compétences. Ils comprennent
aussi des bénéfices collectifs tels l’augmentation du capital social parmi les
membres de l’initiative et de leur participation.
-Les bénéfices environnementaux comprennent une hausse de
la productivité et de la stabilité de l’écosystème, la restauration de
fonctions de l’écosystème réduites à cause des utilisation no durables
précédentes, et le stockage du carbone, parmi d’autres.
-L’ensemble des bénéfices
apportés des initiatives à base d’écosystèmes locaux peuvent augmenter la résistance et la capacité d’adaptation
aux divers défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels ils doivent
faire face—y compris les impacts toujours plus forts dérivants des
changements climatiques.
-Le calendrier des bénéfices est
important— en général, les initiatives réussites présentent des bénéfices à
court terme au but de renforcer l’intérêt initial dans l’initiative en même
temps générant un flux croissant de bénéfices à long terme qui permet à
l’initiative de se développer sur une période plus longue.
Source : Hazlewood P., Mock G., Enabling Local Success: A
Primer on Mainstreaming Local Eco-based Solutions do Poverty Environment
Challenges. ( N.B. Celui-ci est un fichier de 11.8 MB) UNDP-UNEP Poverty
Environment Initiative (PEI), Nairobi, Octobre 2011, p. 7. (Traduction de
l’anglais : Stichting Bakens Verzet)
Hausse de la résistance et de la
stabilité de l’écosystème.
-Réduction de la vulnérabilité
aux baisses rapides de la production des services de l’écosystème, et une
augmentation de la capacité de combattre les défis biologiques tels les attaques
des ravageurs et les impacts climatiques tels la réduction de la précipitation
pluviale.
Maintenance de l’habitat naturel
et de la biodiversité.
-Facilite la survie de
populations robuste d’espèces végétales et animales essentielles au
fonctionnement de l’écosystème ou au flux des bénéfices; élargit la gamme et la
diversité génétique des espèces présentes en augmentant la gamme de bénéfices
potentiels de l’écosystème.
Forêts: conditions améliorées des
forêts et augmentation du stockage du carbone.
-Augmentation du couvert
forestier ; réduction de la déforestation ; fréquence réduite de feux
de forêt.
Bassins versants: amélioration
des conditions des bassins versants
-Augmentation du flux des
eaux ; augmentation de la qualité des eaux; diminution e la fréquence des
inondations et de l’érosion.
Agro-écosystèmes: augmentation de
la fertilité et de la condition des sols, et augmentation du stockage du
carbone.
-Augmentation des substances
organiques et de l’humidité; réduction de l’érosion, salinisation et
engorgement des sols.
Pêche : stocks de
poissons plus sains
Réserves de poissons plus grandes
avec une distribution meilleure des âges et des classes; augmentation de
l’introduction des juvéniles à travers la protection des zones de reproduction
et d’alevinage.
Prairies: conditions améliorées
des prairies et augmentation du stockage du carbone
-Amélioration des conditions de
fourrage et des prairies; augmentation du stockage du carbone dans les sols des
prairies.
Source : Hazlewood P., Mock G., Enabling Local Success: A
Primer on Mainstreaming Local Eco-based Solutions do Poverty Environment
Challenges. UNDP-UNEP Poverty
Environment Initiative (
01. Points d’eau à +/-
Bénéfice moyenne 1 heure de corvée eau par jour (soit 10% d’une journée de
travail de 10 heures par jour) x revenu
€ 3 par jour, soit € 0,30 par jour x 11.115 femmes = € 3335 par jours x 365,
soit € 1.217.092 par an.
Un chiffre donné pour l’Inde est 1.1 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment,
Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for
Clean Cookstoves, Washington, Février
2013, p.43.)
02. Aires de lavage.
Bénéfice 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail) x revenu
€ 3 = € 1,20 x 52 semaines x
11.115 femmes = € 693.576
03. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées
de l’eau malsaine :
50% de la population (38.370) au moins une fois par an x coût moyen pour
médicaments et médiques frais moyen € 20
= 38.370 x € 20 = € 767.400.
04. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des
maladies portées de l’eau malsaine :
50% de la population adulte (50% de 50.000 soit 25.000) x dix jours par an x revenu € 3 par jour =
25000 x 10 x 3 = € 750.000.
05. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées
du manque alimentaire, hygiène inadéquate, fumée dans et autour des maisons
etc. :
25% de la population au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments
et médiques € 20 = 25000 x € 20 = € 250.000.
06. Réduction du 50% des cas de malaria
(soit 40% de la
population au moins une fois par an) à travers le drainage des eaux de surface,
l’utilisation des moustiquaires, les cours d’éducation à l’hygiène etc. 50% du
40% de la population au moins 1 fois par an, soit 15.348 personnes x coût moyen
du traitement anti-malarique € 10 = 15.348 x
€ 10 = € 153.800
“La
malaria est l’une des causes principales de la morbidité parmi les enfants au
dessous de 5 ans au Bénin. La malaria serait cause du 40 % des consultations
ambulatoires et 25% de toutes les admissions aux hôpitaux. Avec le 39% de la population vivant
au-dessous du seuil de la pauvreté, la malaria cause une surtension économique
énorme sur le développement du Bénin.. Selon
07. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des cas
de paludisme (malaria) :
10% de la population adulte (soit 10% de 50.000) x dix jours par an x revenu € 3 par jour =
5000 x 10 x 3 = €150.000.
08. Réduction des transports urgents des malades
à l’hôpital d’une grande ville (on
loue une auto à € 38 par
fois, payé par collecte entre tous les
membres de la famille) ; 10% de la population au moins 1 fois par ans,
soit € 38 x 7.646 = € 290.548.
09. Élimination de la corvée du bois de chauffe :
“Les recherches dans zones
rurales de
60% des familles (soit 60% de 11.155 soit 6.693) x 4
heures corvée par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures)
x revenu € 3 soit € 1,20 par semaine x
6.693 femmes = € 8.031 par semaine, soit € 417.643 par an.
Un chiffre donné pour l’Inde est 0.6 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment,
Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for
Clean Cookstoves, Washington, Février
2013, p.43.)
10. Réduction des frais de l’achat de bois de chauffe ou alternatif pour la
cuisine :
40% des familles (soit 40% de 11.155 soit 4.462). Pour le bois en ville
[centre plus grand], une famille de 7 personnes consomme environ 500 CFA ( +/- € 0,75) de bois par jour. Réduction
65% à travers l’utilisation des foyers améliorés + Cfa 325 (soit € 0,50) par
famille par jour. 4462 familles x € 0,50 x
365 = € 814.000.
Un chiffre donné pour l’Inde est 4.4 roupies par kg de
bois. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment,
Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for
Clean Cookstoves, Washington, Février
2013, p.43.)
11. Reforestation automatique :
12. Épargnes engrais chimiques.
Un moyen de
Une
ressource conservatrice récente est Richert A. et al Practical Guidance on the Use of Urine
in Crop Production
Stockholm Environmental Institute (SEI), EcoSanRes Series 2010-1, Stockholm,
2010, ISBN 978-91-86125-21-9. La table 2 y présentée à la page 2 suggère un moyen de
Sur cette base, la
population de 76.740 personnes) produirait l’équivalent de 76.740 divisé
9, soit 8527 sacs à
Supposons que cela équivaut 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais NPK
15 :15 :15 par an.
Les prix courants actuels au niveau mondial sont de l’ordre de € 387 par tonne pour l’urée à 46%, et € 402
par tonnes pour engrais NPK 15/15/15. Les épargnes pour les engrais monte par
conséquence à 275 tonnes * (387 + 402) = € 217.000 par an.
La production locale d’engrais à travers le recyclage des urines et des
fèces suffit pour la production de tous les aliments nécessaires aux habitants,
avec une diète très variée. Ceci ne comporte pas de travail additionnel aux
femmes en
saison pluvieuse, où, après toutes ces occupations domestiques, elles sont
tenues à aller aux champs pour cultiver pour aider leur mari. En dehors des
champs familiaux ont-elles leurs propres champs qui les permettent
d’avoir un revenu propre.
13.
Réduction du 80% des frais d’importation d’aliments dan la zone du projet.
La
plupart de la population n’a aucune sécurité alimentaire. “Les africains dépensent entre
60-70% de leurs revenues pour l’achat des aliments.” (Growing out of poverty : A UK
Parliamentary Inquiry into supporting and dveloping African agriculture,
All
Party Parliamentary Group on Agriculture and Food for Development, London, December 2011.)
Actuellement
le 80% des aliments de base (mil, mais) nécessaires sont importés dans la zone
du projet. Il s’agit de la cause principale de fuite financière de la zone et
par conséquence de la pauvreté extrême des habitants. Le coût moyen des achats d’aliments importés
est € 2,20 par famille par jour dont le 80% est € 1,75. € 1,75 x 110.155 familles x 365 = € 7.125.500 par an..
[Le prix de l’assiette est de 750 FCFA ( +/- € 1,10).
Il faut 2 assiettes pour nourrir 7 personnes soit environ, soit
1500 CFA ( +/- € 2,20) par jour. Son temps de préparation est très long car il
faut écraser le mil avec les mains sur une meule, dont le temps de travail peut arriver à 2 heures. Son prix est élève
lorsqu’elles veulent faire écraser le mil au moulin. Le prix moyen pour faire
écraser une assiette de mil ou de maïs est de 100 CFA ( +/- € 0,15), dû surtout
au prix élevé du carburant dans la zone du projet. En dehors des centres plus
grands, presque la quasi totalité des villages environnants manquent de moulin
à grain à cause de la flambée des prix
internationaux des carburants. Ensuite fait-on le lavage des assiettes
environ. (Le temps total pour la
préparation d’un repas de tô pour une
famille de cinq personnes est par conséquence d’environ de 5 h, avec un coût total de 2500 CFA (( +/- € 3,80)
).]
14.
Épargnes biocombustible.
Voir
la création d’une structure pour la plantation, récolte et
distribution d’huile de Jatropha.
À partir de la
sixième année suite à la semaison, substitution de
15. Réduction à travers l’introduction de moulins à grain
du temps nécessaire (jusqu’à deux heures par jour) pour écraser le mil avec les
mains sur une meule. “Les etudes du Mali
indiquent que les femmes passent en moyen 3 heures par jour pour la preparation
(moudre, décorticage) des aliments.” (Practical Action : Poor People’s Energy
Outlook 2012 : Energy for Earning a Living, Practical Action, Rugby, 2012 ISBN
978-1-85339-731-8, p. 15).
Estimation du temps moyen
épargné: 1,5 heures par femme par jour soit 15% du revenu du € 3 par jour, soit
€ 0,45 x 11.155 x 365 = € 1.832.000
Un chiffre donné pour l’Inde est 1.4 heures par jour pour
«processing » (exclue la cuisine) . (India Cookstoves and Fuels Market Assessment,
Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for
Clean Cookstoves, Washington, Février
2013, p.43.)
16. [Exclu du calcul des bénéfices.] Fonds Coopératif de Développement
Local.
Les contributions payées par les habitants montent à € 0,65 par personne par mois sur 4 ans (au
net des frais € 460.194 par an) ; € 0.75 par personne par mois sur 3 ans
(années 5-7) (au net des frais € 600.245
par an);et € 0,90 par personne par mois
sur 3 ans (années 8-10) (au net des frais
€ 740.294 par an) forment un fonds de € 5.812.401. À main les
contributions sont faites, sont-elles recyclés pour des microcrédits pour une
valeur de € 31.219.696, soit € 2.800 par famille in chaque période de 10 ans
d’exercice.
Les
chiffres assument une période moyenne de remboursement des microcrédits de deux
ans. Supposant un taux d’intérêt moyen de marché de 5% sur microcrédits pour €
31.219.696, les épargnes en intérêts montent à
€ 1.560.098 par an, soit € 3.121.197 sur deux ans. Selon
1.
Inde :
23% - 40%.
2.
Ethiopie: 14% - 38%.
3.
Philippines : 20% - 200% (jusqu’à 450% pour les montants très réduits).
4.
Colombie : 25% - 43%.
5.
Kenya : 20% - 50% (pour montant très réduits les taux peuvent être supérieurs
au 50%)
6.
Ghana : 45% - 150% ((pour montant très réduits les taux peuvent être supérieurs
au 50%)
7.
Cambodge : 3% - 40%.
8.
Bolivie : 20% - 70%.
À un taux du marché commercial de 15%, les épargnes en intérêts pour les microcrédits concédés aux cours du premier cycle de dix ans d’exercice du projet Vivons Tougan monteraient à € 9.363.591 contre les investissements initiaux des bailleurs de fonds pour € 7.976.531.
Résultats des investissements :
Le tableur du rapport coûts - bénéfices pour le secteur de
l’eau potable , valeurs escomptées du 7% par an, donne un rapport de
7.07 sur 20 ans, soient bénéfices pour €
29.600.000 environ. La valeur des éventuels achats actuels d’eau potable par
les habitants de
Le tableur du rapport coûts - bénéfices pour les autres
investissements, valeurs escomptées du 7% par an, donne un rapport
de 31.26 sur 20 ans, soient bénéfices pour
€ 126.325.000 environ.
Informations utiles aux bailleurs de fonds.
Les objectifs du projet et les résultats attendus.
Analyse des coûts et des bénéfices.
La table complète des
matières.