ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.

 

 

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VIVONS TOUGAN

 

Édition 01 : 12 Décembre, 2013. 

 

 

Quelques bénéfices d’un projet de développement intégré qui se prêtent bien à une analyse traditionnelle des coûts et bénéfices.

 

Tous les bénéfices ci-dessous cités sont supplémentaires aux éventuels financements CDM prévus à la section Sect. 5 : Protocole de Kyoto . Tels financements ne sont pas actuellement réalisables. Voir : Une note sur le mécanisme CDM (Protocole de Kyoto) pour le financement des projets.

 

01. Points d’eau à +/- 150 m des habitations.  

 

Bénéfice moyenne 1 heure de corvée eau par jour (soit 10% d’une journée de travail de 10 heures par jour) x  revenu € 3 par jour, soit € 0,30 par jour x 11.115 femmes = € 3335 par jours x 365, soit € 1.217.092 par an.   

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 1.1 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

02. Aires de lavage.

 

Bénéfice 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail) x revenu € 3 = € 1,20  x  52 semaines x  11.115 femmes = € 693.576  

 

03. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées de l’eau malsaine :  

 

50% de la population (38.370) au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques frais moyen €  20 = 38.370  x € 20 = €  767.400.

 

04. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des maladies portées de l’eau malsaine :

 

50% de la population adulte (50% de 50.000 soit 25.000)  x dix jours par an x revenu € 3 par jour = 25000 x 10 x 3 = € 750.000.

 

05. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées du manque alimentaire, hygiène inadéquate, fumée dans et autour des maisons etc. :

 

25% de la population au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques    20 = 19185 x € 20 = €  383.700.

 

06. Réduction du 50% des cas de malaria

 

 (soit 40% de la population au moins une fois par an) à travers le drainage des eaux de surface, l’utilisation des moustiquaires, les cours d’éducation à l’hygiène etc. 50% du 40% de la population au moins 1 fois par an, soit 15.348 personnes x coût moyen du traitement anti-malarique € 10 = 15.348 x  € 10  = € 153.800

 

“La malaria est l’une des causes principales de la morbidité parmi les enfants au dessous de 5 ans au Bénin. La malaria serait cause du 40 % des consultations ambulatoires et 25% de toutes les admissions aux hôpitaux.  Avec le 39% de la population vivant au-dessous du seuil de la pauvreté, la malaria cause une surtension économique énorme sur le développement du Bénin.. Selon la Banque Mondiale, les ménage au Bénin dépensent le quart de leurs revenues annuels sur la prévention et le traitement de la malaria.( USAid, Country Profile : Benin, President’s Malaria Initiative, Washington, 2012.) [Traduction  de l’anglais Stichting Bakens Verzet].

 

07. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des cas de paludisme (malaria) :

 

10% de la population adulte (soit 10% de 50.000)  x dix jours par an x revenu € 3 par jour = 5000 x 10 x 3 = €150.000.

 

08. Réduction des transports urgents des malades

 

à l’hôpital d’une grande ville  (on loue une auto à  € 38 par fois,  payé par collecte entre tous les membres de la famille) ; 10% de la population au moins 1 fois par ans, soit € 38 x 7.646 = € 290.548.

 

09. Élimination de la corvée du bois de chauffe :  

 

“Les recherches dans zones rurales de la Tanzanie démontrent que les femmes dans certaines zones les femmes font  5-10 km par jour à pied pour la récolte et le transport du bois de chauffe, avec des charges entre 20 et 38 kg. Dans le secteur ruraux en Inde, le temps dédié à la récolte du bois de chauffe supère les trois heures moyennement  par.” (Practical Action : Poor People’s Energy Outlook 2012 : Energy for Earning a Living, Practical Action, Rugby, 2012 ISBN 978-1-85339-731-8, p. 51). [Traduction  de l’anglais Stichting Bakens Verzet].

 

60% des familles (soit 60% de 11.155 soit 6.693)  x  4 heures corvée par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures) x  revenu € 3 soit € 1,20 par semaine x 6.693 femmes = € 8.031 par semaine, soit € 417.643 par an.   

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 0.6 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

10. Réduction des frais de l’achat de bois de chauffe ou alternatif pour la cuisine :  

 

40% des familles (soit 40% de 11.155 soit 4.462). Pour le bois en ville [centre plus grand], une famille de 7 personnes consomme environ 500 CFA   ( +/- € 0,75)  de bois par jour. Réduction 65% à travers l’utilisation des foyers améliorés + Cfa 325 (soit € 0,50) par famille par jour. 4462 familles x € 0,50 x  365 = € 814.000.

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 4.4 roupies par kg de bois. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

11. Reforestation automatique :

 

6.5 kg (épargnes bois de chauffe) x 11.155 familles x 365 = 26.500 tonnes par an @ valeur à pied de bois à pulpe € 7.5 par tonne = € 198.750 par an. Pour détails voir structures pour l’adaptation aux changements climatiques, reforestation, conservation et écologie.

 

12.  Épargnes engrais chimiques.

 

Un moyen de 550 kg d’urine et 51 kg de fèces par personne par an, avec une production totale de 4550 gr, d’azote et 548 gr of phosphore. Équivalent de 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais  NPK 15 :15 :15 par an pour une valeur de € 217.000. La production locale des engrais à partir du recyclage des urines et des fèces suffit à couvre la production de tous les aliments sont les habitants ont besoin, en leur assurant une nourriture variée. Il n’y a aucun travail supplémentaire à l charge des femmes.

 

Une ressource conservatrice récente est Richert A. et al  Practical Guidance on the Use of Urine in Crop Production Stockholm Environmental Institute (SEI), EcoSanRes Series 2010-1, Stockholm, 2010, ISBN 978-91-86125-21-9. La table 2 y présentée à  la page 2 suggère un moyen de 550 kg d’urine et 51 kg de fèces par personne par an,  avec une production de 4550 gr d’azote et 548 gr de phosphore. La table 8 à la page 3 se réfère à l’Afrique du Sud, et donne des indications de 3980 gr d’azote et 580 gr de phosphore. Au buts de cette application une statistique  plus intéressante est celle de la table 8, page 8,  qui fait une comparaison entre les déchets humains (au Burkina Faso) et leurs équivalents industriels. Cette table suggère que les nutriments produits d’une famille (ou groupe) de neuf personnes est l’équivalant d’un sac d’urée de 50 kg, plus un sac d’engrais NPK 15 :15 :15 de 50kg.  

 

Sur cette base, la population de 76.740 personnes) produirait l’équivalent de 76.740 divisé 9, soit 8527 sacs à 50 kg environ d’urée  plus 8527sacs à 50 kg environ d’engrais 15 :15 :15.   

 

Supposons que cela équivaut 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais NPK 15 :15 :15 par an.

 

Les prix courants actuels au niveau mondial sont de l’ordre de  € 387 par tonne pour l’urée à 46%, et € 402 par tonnes pour engrais NPK 15/15/15. Les épargnes pour les engrais monte par conséquence à  275 tonnes * (387 + 402) =  € 217.000 par an.

 

La production locale d’engrais à travers le recyclage des urines et des fèces suffit pour la production de tous les aliments nécessaires aux habitants, avec une diète très variée. Ceci ne comporte pas de travail additionnel aux femmes en saison pluvieuse, où, après toutes ces occupations domestiques, elles sont tenues à aller aux champs pour cultiver pour aider leur mari. En dehors des champs familiaux  ont-elles leurs propres champs qui les permettent d’avoir un revenu propre.

 

13. Réduction du 80% des frais d’importation d’aliments dan la zone du projet.

 

La plupart de la population n’a aucune sécurité alimentaire. “Les africains dépensent entre 60-70% de leurs revenues pour l’achat des aliments.” (Growing out of poverty :  A UK Parliamentary Inquiry into supporting and developing African agriculture, All Party Parliamentary Group on Agriculture and Food for Development,  Londres, December 2011.)

 

Actuellement le 80% des aliments de base (mil, mais) nécessaires sont importés dans la zone du projet. Il s’agit de la cause principale de fuite financière de la zone et par conséquence de la pauvreté extrême des habitants.  Le coût moyen des achats d’aliments importés est € 2,20 par famille par jour dont le 80% est € 1,75. € 1,75  x 11.155 familles x 365 =  € 7.125.500 par an..

 

[Le prix de l’assiette est de 750 FCFA ( +/- € 1,10).  Il faut 2 assiettes pour  nourrir 7 personnes soit environ, soit 1500 CFA ( +/- € 2,20) par jour. Son temps de préparation est très long car il faut écraser le mil avec les mains sur une meule, dont le temps de travail  peut arriver à 2 heures. Son prix est élève lorsqu’elles veulent faire écraser le mil au moulin. Le prix moyen pour faire écraser une assiette de mil ou de maïs est de 100 CFA ( +/- € 0,15), dû surtout au prix élevé du carburant dans la zone du projet. En dehors des centres plus grands, presque la quasi totalité des villages environnants manquent de moulin à grain  à cause de la flambée des prix internationaux des carburants. Ensuite fait-on le lavage des assiettes environ.  (Le temps total pour la préparation d’un repas de tô  pour une famille de cinq personnes est par conséquence d’environ de 5 h,  avec un coût total de 2500 CFA (( +/- € 3,80) ).]

 

14. Épargnes biocombustible.

 

Voir la création d’une structure pour la plantation, récolte et distribution d’huile de Jatropha.

 

À partir de la sixième année suite à la semaison, substitution de 600.000 litres de carburants jusqu’à  € 550.000 par an.

 

15. Réduction à travers l’introduction de moulins à grain

 

du temps nécessaire (jusqu’à deux heures par jour) pour écraser le mil avec les mains sur une meule.  “Les etudes du Mali indiquent que les femmes passent en moyen 3 heures par jour pour la preparation (moudre, décorticage) des aliments.” (Practical Action : Poor People’s Energy Outlook 2012 : Energy for Earning a Living, Practical Action, Rugby, 2012 ISBN 978-1-85339-731-8, p. 15).

 

Estimation du temps moyen épargné: 1,5 heures par femme par jour soit 15% du revenu du € 3 par jour, soit € 0,45 x 11.155 x 365 = € 1.832.000

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 1.4 heures par jour pour «processing » (exclue la cuisine) . (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

16. [Exclu du calcul des bénéfices.] Fonds Coopératif de Développement Local:

 

Les contributions payées par les habitants montent à €  0,65 par personne par mois sur 4 ans (au net des frais    460.194 par an) ;  € 0.75 par personne par mois sur 3 ans (années 5-7) (au net des frais  € 600.245 par an);et  € 0,90 par personne par mois sur 3 ans (années 8-10) (au net des frais  € 740.294 par an) forment un fonds de € 5.812.401. À main les contributions sont faites, sont-elles recyclés pour des microcrédits pour une valeur de € 31.219.696, soit    2.800 par famille in chaque période de 10 ans d’exercice.

 

Les chiffres assument une période moyenne de remboursement des microcrédits de deux ans. Supposant un taux d’intérêt moyen de marché de 5% sur microcrédits pour € 31.219.696, les épargnes en intérêts montent à  € 1.560.098 par an, soit € 3.121.197 sur deux ans, soit 15.600.980 sur 10 ans. Selon la Micro Finance Transparency, Lancaster (PA), [Information on microfinance interest rates]  All countries : Introduction les taux d’intérêt (y compris ceux des organisations de «bienfaisance » dans 17 marchés d’entre les plus importants pour le micro-finance furent de beaucoup supérieurs à 5%. En général, plus réduit le montant du financement, plus élevé le taux d’intérêt. Pour le financement de montants faibles les taux peuvent excéder les maximums ici donnés. Aucunes informations ne furent disponibles pour le Bangladesh.

 

1. Inde  :  23% - 40%.

2. Ethiopie:  14% - 38%.

3. Philippines : 20% - 200% (jusqu’à 450% pour les montants très réduits).

4. Colombie : 25% - 43%.

5. Kenya : 20% - 50% (pour montant très réduits les taux peuvent être supérieurs au 50%)

6. Ghana : 45% - 150% ((pour montant très réduits les taux peuvent être supérieurs au 50%)

7. Cambodge : 3% - 40%.

8. Bolivie : 20% - 70%.

 

À un taux du marché commercial de 15%, les épargnes en intérêts pour les microcrédits concédés aux cours des premiers deux ans d’exercice du projet Vivons Tougan monteraient à  € 9.363.591, soit  € 45.182.940 sur 10 ans, contre les investissements initiaux des bailleurs de fonds pour € 7.976.531.  

 

Résultats des investissements :

 

Le tableur du rapport coûts - bénéfices pour le secteur de l’eau potable , valeurs escomptées du 7% par an, donne un rapport de 7.07 sur 20 ans, soient bénéfices pour  € 29.600.000 environ. La valeur des éventuels achats actuels d’eau potable par les habitants de la Commune de Tougan est exclue du calcul.

 

Le tableur du rapport coûts - bénéfices pour les autres investissements, valeurs escomptées du 7% par an, donne un rapport de 31.26 sur 20 ans, soient bénéfices pour  € 126.325.000 environ.

 

Sommaires et descriptions du projet.

Informations utiles aux bailleurs de fonds.

Analyse des coûts et des bénéfices.

La table complète des matières.

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