ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE
DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.
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Édition
01 : 04 Décembre, 2013.
La deuxième phase : la création des structures
sociales et financières du projet.
Pour informations détaillées sur les structures
individuelles, voir :
Structures sociales : la
création des structures d'éducation à l'hygiène.
Structures sociales :
cours d’hygiène aux écoles.
Structures sociales : la création de la
direction du projet.
Structures sociales : la
création des structures de sécurité sociale.
Structures financières : la création de la
structures coopératives de microcrédit sans intérêts.
Structures financières :
la création des coopératives d’achat.
Les principes de développement intégré et durable
appliqués ici pour la première fois prévoient une séquence prédéterminée
d’activités qui offre une garantie optimale aux bailleurs de fonds pour ce qui
concerne l’utilisation de leurs fonds. Jusqu´au moment où les structures
sociales et administratives de chaque service ne soient en fonction, ne fait-on
pas l’installation des structures physiques achetées avec les fonds en monnaie
formelle mis à la disposition du projet.
On commence avec la formation des structures sociales,
soient des clubs d’hygiène (plate-forme pour la participation des femmes), des
commissions réservoir ou de développement local, des commissions forage
(structure au niveau intermédiaire), et une structure de direction autogérée au
niveau du projet. On poursuit avec la formation des structures financières,
soient le système local d’ échanges SEL -LETS, soit la structure pour les
microcrédits autofinancés sans intérêts. Enfin organise-t-on la formation des
structures productives pour la fabrication, dans le cadre des structures
financières créées, de beaucoup des produits dont on a besoin pour les services
de base comme celui de l’alimentation en eau potable et celui de
l’assainissement.
On établit d’abord 288 Clubs de Santé basés sur des
groupes de 40 familles 266. Ils constituent une plate-forme qui permet aux
femmes de s’organiser et de participer en bloc aux réunions à faveur du
développement local et de participer en plein droit aux structures mises en
place.
Cette phase est la plus critique. Sans la participation qualifiée des femmes aux structures et aux
décisions, le projet ne pourrait pas réaliser ses buts. Cas échéant, faut-on
répéter l’atelier au fin d’assurer la formation effective des 288 Clubs de
Santé.
Une fois que les Clubs de Hygiène sont en opération,
établit-on 288 commissions réservoir autrement nommées commissions locales de
développement. Elles sont basées sur les mêmes groupes de 40 familles (266
personnes). Les commissions réservoir comptent de 3 à 7 personnes, dont toutes,
ou bien la plupart, sont femmes. Elles constituent le cœur du projet. Les
commissions réservoir nomment à leur tour 41 commissions intermédiaires.
Celles-ci nomment à leur fois une commission centrale à 41 membres, qui choisit
et contrôle une petite direction centrale.
Établies les commissions de réservoir, celles
intermédiaires et la direction centrale, peut-on procéder à la formation du
système local d’échanges qui donnera aux populations les moyens pour effectuer
le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à
l’intérieur de la zone du projet. À ce point s’agit-il d’identifier et
d’utiliser des technologies qui permettent la production dans la zone du projet
de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec
100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services peuvent être produits,
installés, entretenus, et payés dans le cadre du système local d’échanges en
place, sans avoir besoin de monnaie formelle en CFA. Un exemple en est la
possibilité de la production, l’installation, la gestion, et l‘entretien du
système complet d’assainissement à compostage sec (éco -sanitaire) prévu sans
avoir besoin d’un centime de CFA. Les frais de gestion du système local
d’échanges sont couverts dans le cadre du système même.
Une fois que le système local SEL-LETS soit en place,
peut-on faire une distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre du
système monétaires même et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet.
Pour ce qui concerne les services urgents de base tels la fourniture en eau
potable, fait-on recours aux fonds fournis des bailleurs de fonds pour le
financement des biens et services qui doivent être «importés » et payés en monnaie
formelle (Euro). À couverture des autres initiatives établit-on des structures
de microcrédit sans intérêts et sans frais en CFA. Ces structures recyclent
sans intérêts les contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne
pendant les premiers 4 ans, de suite Euro 0,75 par personne) versées par les
habitants dans leur propre Fonds Coopérative de Développement Local. On génère
des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des biens destinés à
l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas être produits
localement. Les frais de gestion des structures de micro -crédit sont couverts
par le système local d’échanges SEL-LETS. Le Fonds Coopératif de Développement
Local fonctionnera utilisant des fonds fournis par les populations. Le Fonds
est le leur. Elles en sont les propriétaires. Elles seront responsables de sa
gestion, au début avec l’apport de
Les phases de réalisation du projet.
La table complète des
matières.