ONG Stichting Bakens
Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE
DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES
PLUS PAUVRES AU MONDE.
08.40 La
production agricole et la sécurité alimentaire et à la souveraineté
alimentaire.
“Society is
undermining the ecological foundation of its own food system.” (Alder, J. et
al, , Avoiding Future Famines :
Strengthening the Ecological Foundation of Food Security through Sustainable
Food Systems, United Nations Environment Programme
(UNEP),
“…initiatives [need] to be taken to reduce the substantial quantity of
food wasted annually around the world. The potential to provide 60–100% more
food by simply eliminating losses, while simultaneously freeing up land, energy
and water resources for other uses, is an opportunity that should not be
ignored.” (Institution of Mechanical Engineers, Global Food : Waste Not, Want Not, London,
January 2013, p. 5)
08.40.00 Références générales sur la souveraineté alimentaire.
Cet œuvre incorpore les principes sur la souveraineté alimentaire dont au
livre Towards Food Sovereignty : A
Future without Hunger, Pimbert M., IIED, Londres, 2008 (Courtoisie
IIED Londres.). Le Modèle établit les structures pratiques qui facilitent
l’application des principes qui portent à la souveraineté alimentaire.
Voir aussi comment les “Femmes fonctionnent souvent comme les
amortisseurs de la souveraineté alimentaire” dans l’article Quisumbing A. et al, Helping Women Respond to the
Global Food Price Crisis,
International Food Policy Research Institute (IFPRI), Policy Brief 7,
Washington, Octobre 2008. (En anglais)
Une bonne référence sur des
cultures particulièrement utiles en Afrique, voir : Stone, A. et al, Africa’s indigenous crops,
Worldwatch Institute, Washington,
Janvier, 2011.
08.40.01 Observations préliminaires.
Le projet couvre
plusieurs aspects liés à l'agriculture, tels, par exemple, la gestion des
terres communes; le recyclage des déchets; la production locale pour la
consommation locale; la production de biomasse pour les foyers.
Le projet promeuve une production
locale à consommation locale. Il part du concept d'une première obligation des
habitants à s'assurer eux-mêmes à travers de leurs efforts
propres une bonne qualité de vie pour tous dans la zone du projet. Les
dimensions "anthropologiques" du projet, avec son premier niveau à
200-250 personnes; son deuxième niveau à 1500 personnes; et son troisième
niveau à 50.000 personnes sont telles de permettre une diversification et
spécialisation importante de la production. À travers les pépinières
établies et les banques de semences, cherche-t-on de multiplier le choix de
produits disponibles, à commencer de ceux traditionnels au niveau local,
à poursuivre avec la climatisation et l'introduction de sortes
plus "exotiques".
L'introduction du système de monnaie locale permettra aux agriculteurs de
se libérer des pressions économiques saisonnières. On les permettra d'accumuler
des débits exprimés en monnaie locale pour l'achat (local) de semences et pour
survivre pendant la saison de croissance, selon le rythme naturel de leurs
activités. Le système des micro -crédits sans intérêts leur permettra, cas
échéant, d'acheter des semences pour de l'argent formel. Dans ce dernier
cas, doit-on prévoir la vente d'une part de la production pour de la monnaie
formelle hors de la zone du projet pour que
l'agriculteur puisse rembourser son micro -crédit.
En mettant l'accent sur la production ménagère et locale particulière
et coopérative pour la consommation ménagère et locale, et sur l'exploitation
des structures financières créées pour ce but, le projet tende à exercer des
influences contre les activités de monoculture sur grande échelle. Le
projet est formellement apolitique mais il ne donnera aucun support direct ou
indirect aux activités agricoles industrielles; ni à l'importation dans la
zone du projet des engrais, source de fuites financières importantes.
Il cherchera à y fournir des activités alternatives y compris le
recyclage au 100% des déchets.
08.40.10 La gestion des terres communes.
La structure de monnaie locale établie permet la formation d'une
"classe" ou "groupe" propriétaire de chaque bien commun,
meuble ou immeuble que ce soit. Par exemple, les bénéfices produites d'une
terre commune utilisée des pasteurs nomades, ou les revenus de la vente de bois
produit sur un terrain commun peuvent être divisés (sujet toujours aux
décisions prises des responsables) à niveau individuel entre les membres des
groupes en question. Par contre, les frais de gestion des terres et
choses communes peuvent être distribuées entre toutes les personnes qui
font partie du groupe propriétaire. Par principe, les terres communes
deviendront ou resteront inaliénables. De même les droits relatifs à la production
minérale. Par exemple les gisements de gypse ou d'anhydrite se trouvant sur des
terres communes du territoire du projet deviendront propriété des
villages/ commissions réservoir/ commissions forage où les gisements se
trouvent. Ils seront gérés des groupes mêmes. Enfin, les structures créées du
projet facilitent l'administration formelle de la gestion des
possessions traditionnelles sans en modifier directement les droits qui y
sont liés.
08.40.20 Les structures de recyclage des déchets.
Le file 05.43
La création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures
solides offre une description des structures prévus pour le
recyclage des déchets. Il s'agit, pour ce qui concerne les urines et les fèces,
soit d'une activité au niveau de l’agriculture traditionnelle, soit d'une
activité au niveau de ménage. Dans les villages les plus grands, s'agit-il
en effet d'une sorte de agriculture urbaine. But prioritaire est le recyclage
sur site, là où possible, de
La récolte de l'urine, des eaux usées, de l'excréta et des ordures solides
non organiques procèdent comme mis à point pendant les ateliers
organisationnels.
Toutes ces opérations ont lieu dans le cadre des
monnaies locales SEL -LETS. On aurait déjà procédé à l'achat des équipements
qui ne sont pas disponibles localement à travers des micro -crédits sans
intérêts obtenus auprès du fonds spécial prévu au bilan. Par principe les
équipements adoptés ne devraient pas demander l'utilisation d'énergie importée
(électricité, diesel, essence etc.) et les distances de transport devraient
être les plus courtes possibles.
Voir aussi :
DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE
DES ORDURES
Le paquet d'installations sanitaires et de récolte et
recyclage des ordures se compose des éléments suivants:
- 1) Réservoirs de compostage
d'excréta fabriqués localement en composites de gypse, pour les toilettes
fabriquées elles aussi en composites de gypse dans les usines locales.
- 2) Réservoirs pour l'urine fabriqués également en composites de gypse.
- 3) Réservoirs pour les eaux usées fabriqués localement en composites de
gypse.
- 4) Récipients de compostage fabriqués localement pour le compostage des
autres ordures organiques
- 5) Un système de récolte et cas échéant de stockage du compostage dont aux
points 1) et 4), de l'urine dont au point 2) et des eaux usées (dont au point
3) pour le compte des usagers qui n'ont pas de terrains ou de jardins
permettant leur recyclage au niveau de ménage
- 6) Un système pour la récolte et recyclage d'ordures solides non organiques à
travers de la constitution de centres de recyclage.
08.40.21 L’utilisation du compost d’excréta.
L’excréta est composté , sans
l’addition d’aucune matière nouvelle, sur une période la plus longue possible,
au moins pendant 12 mois. Il se transforme dans un compost parfaitement sain de
bonne qualité à utiliser pour le conditionnement de la terre. Il peut être
celle du jardin ménager ou bien celle du jardin vertical s’il y en a. En
présence de problèmes de nature culturelle liés à son recyclage sur lieu,
peut-il être récolté dans le cadre du système de monnaie locale et emporté pour
utilisation de la part des agriculteurs. Il s’agit d’une brouette de matériel
par personne par an. Il s’agit du mouvement de peu de matériel sans aucun
risque pour la santé des habitants, et sans aucun risque de contamination des
eaux.
08.40.22 L’utilisation des urines et la sécurité
alimentaire.
Les réservoirs à urine doivent être vidés systématiquement. L'urine est un
produit de valeur importante comme fertilisant, et son utilisation directe peut
porter au redoublement de la production d'un jardin. Avec un peu de chaux ou
sciure ou équivalent ajouté de temps en temps à l'urine et le tout dilué une
part à 10 parts d'eau (ou des eaux usées!!) l'urine peut être utilisée
directement pour l'arrosage des jardins des ménages.
Les toilettes ou san-plats incorporeront une
division permettant la séparation de l'urine et de l'excréta. Un urinoir sera
fourni à utilisation des hommes et des garçons. De petites quantités d'eau qui
entrent dans les réservoirs à urine cause les pratiques de lavage personnel et
de lavage des urinoirs ne sont pas du tout nocives au système.
Dans de certaines instances, les urines, et en
particulier celles des femmes enceintes et celles qui allaitent leurs enfants,
ont une valeur (exprimée en argent formel) extrêmement élevée pour les
industries pharmaceutiques. Malheureusement, au cas de ce projet, on ne voit
aucune possibilité immédiate d'exploiter ce potentiel intéressant.
Le recyclage des urines peut être couplé à celui
des eaux usées. Il n'est pas du tout nécessaire en effet d'ajouter de l'eau
propre aux urines. Les eaux usées (filtrées seulement pour en éliminer de leur
éventuel contenu en graisses) peuvent être tranquillement ajoutées à l'urine et
recyclées au niveau des ménages. Les ménages n'ayant pas de jardin, dont
l'habitation est dotée d'un toit plat, peuvent y installer de jardins verticaux
faits en composites de gypse afin qu'ils puissent effectuer le recyclage de
leurs urines et eaux usées tout en augmentant leur productivité avec la culture
d'une partie de leurs exigences alimentaires.
Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas
disposer eux-mêmes de leur urine pourront demander aux opérateurs de le faire
dans les cadres des systèmes locaux SEL
-LETS.
Il s’agit de
Comme
engrais, les urines suffisent à la fertilisation de
08.40.23
Les réservoirs à eaux usées.
Il s'agit de réservoirs (normalement en composites de gypse) placés à côté
des habitations pour faire la récolte des eaux usées de cuisine, d'hygiène
personnelle, et des activités ménagères en général. Comme on a déjà dit, dix
parts d'eau à une part d'urine permettent le recyclage de l'urine (et des eaux
usées) au niveau des ménages.
Naturellement les eaux usées peuvent être
directement et séparément utilisées pour l'arrosage des jardins ménagers. Les
eaux contenant des graisses (graisses animales ou bien huiles de cuisine)
devront passer par un simple filtre. Les solides ainsi filtrés sont stockés
dans des récipients à compostage organique dont au pont 08.40.1
Les récipients utilisés pour les eaux usées doivent être
hermétiquement fermés contre l'entrée d'animaux et d'insectes. Ils doivent être
vidés très régulièrement, si possible au moins une fois par jour. Au cas de la
formation d'odeurs faut-on procéder à leur lavage.
Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas
disposer eux-mêmes de leurs eaux usées pourront demander aux opérateurs de le
faire dans le cadre des systèmes locaux SEL -LETS.
08.40.24 Récipients de
compostage pour les autres solides organiques ménagers.
Les autres ordures organiques ménagères se composent en générale de celles
de cuisine et des restes alimentaires. Elles peuvent donner lieu à des odeurs
désagréables, et, jetées sans discrimination à l'ouvert comme actuellement a
lieu systématiquement dans la zone du projet, constituent une menace continue à
la santé des habitants, augmentant en même temps le risque porté par animaux et
insectes porteurs de maladies.
Ils y ont plusieurs manières d'en effectuer le
recyclage de façon constructive. Ce problème se présente d'ailleurs dans tous
les pays du monde.
La meilleure manière en est de tenir des animaux
telles les poules, les chèvres, ou, religion permettant, les porcs, capables à
recycler les restes en oeufs, viande, et lait. Par exemple, une poule consomme
tous les restes de cuisine d'un ménage entier. Puisque nos communautés au
niveau de la commission réservoir comptent 40 familles environs, il est
possible de créer une récolte de la part d'un membre/ménage dans chaque
localité, qui tiendra les animaux nécessaires au recyclage, en créant une
activité productive tout en éliminant un problème sérieux. La récolte des
restes une ou même deux fois par jour pourrait ajouter une deuxième source de
revenu (exprimé toujours dans la monnaie locale SEL -LETS) pour celle/celui qui
se chargera de la faire.
Les restes de cuisine peuvent aussi être recyclés
au niveau de ménage par moyens d'un compostage aérobic dans un récipient
approprié à fournir dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL -LETS.
Les restes sont mélangés avec de la terre, et une fois qu'ils se seront réduits
à terre, ils peuvent être ajoutés aux jardins ou bien récoltés par les
opérateurs SEL -LETS. Naturellement, ces restes peuvent aussi être retirés par
les opérateurs SEL -LETS avant leur compostage. Les opérateurs pourront
procéder à en faire le compostage eux-mêmes ou de les recycler à d'autres qui y
pourront être intéressés.
Les restes de cuisine ne doivent pas être ajoutés
aux réservoirs de recyclage d'excréta, car elles peuvent être déjà contaminées
par des mouches ou d'autres insectes pouvant se reproduire à l'intérieur du
réservoir excréta, d'où elles ne pourront plus sortir que par le trou de la
toilette dès que le couvercle en est enlevé.
Donc,
la réutilisation intelligente des restes de cuisine créera directement une
valeur ajoutée importante pour l'économie locale, même pendant des temps de
pénurie d’eau. Les petits animaux et la volaille ne demandent que très peu
d’eau, éventuellement des eaux de cuisine filtrées. Il peuvent fournir des
aliments jusqu’au moment où, aux périodes de sécheresse extrême de longue
durée, il n’y a plus d’eau, même d’eau recyclée, disponible pour les tenir en
vie. En dernier ressort constituent-ils eux-mêmes une ressource alimentaire à
disposition des habitants en temps de crise prolongée.
Les membres individuels au niveau de chaque commission réservoir décideront
sur les services dont ils auront besoin. La situation au niveau collectif de
commission réservoir variera d'une localité à l'autre. Les services prévus sont
intensifs du point de vue de main d'œuvre nécessaire, et devraient donc porter
à la création d'un bon nombre d'emplois bien rémunérés dans les monnaies
locales.
Les
systèmes de récolte, stockage et recyclage seront établis pendant des ateliers
organisationnels qui auront lieu justement pour les lancer. Ceux qui
s'engageront à s'occuper de ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce qui
concerne les micro -finances nécessaires à l'établissement de leurs activités,
en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite, éventuellement
des fonds communs.
08.40.30
Les pépinières et la sécurité alimentaire.
Des pépinières pour la culture des arbres
d´origine seront formées comme activités commerciales locales financées dans le
cadre du système de monnaie locale et de la structure de micro -crédits mise en
place du projet. Par principe, aucune monnaie formelle n’est demandée pour de
telles activités. Au cas d’exigences de monnaies formelle pour l’achat de
semences ou plantes de dehors la zone du projet, les initiatives se
qualifieront pour des micro -crédits sans intérêts. Donc, aucune voix
spécifique au bilan à couverture de telles initiatives n’est prévue.
Les
activités se appliqueront aussi aux arbres à fruits et à huiles végétales qui
seront plantés le long des sentiers entre les villages de la zone du projet,
dans les places des villages etc. On prévoit la plantation de dizaines de
milliers d’arbres. À distance de quelques années, dès que les arbres aient pu
fonder leurs racines au point de n’avoir
plus dépendre d’eau de superficie pour leur survie, fournissent-ils une
deuxième ressource alimentaire importante en temps de sécheresse prolongée.
08.40.40 La banque coopérative des semences.
Le projet instituera, dans le cadre du système de monnaie locale établie,
une banque des semences. La banque servira:
a)
À la réintroduction et
sauvegarde de sortes de plantes locales et régionales menacées de l´extinction
b)
Á la préparation et la
conservation de semences pour le compte des agriculteurs.
c)
Á la conservation et la
réintroduction des plantes médicinales traditionnelles.
08.40.50 Biomasse pour la
fabrication de mini -briquettes.
Un autre aspect de base des activités agricoles aux termes du projet, est
la culture de biomasse pour la fabrication de mini -briquettes pour les foyers
à cuisine à rendement élevé qui seront introduits auprès des ménages. Il
s'agit de la production de 65 tonnes de biomasse par an dans chacune des
220 zones réservoir du projet (nécessité : 3,5 kg/famille/jour x 50 familles x
365 jours). Dans chacune des 46 zones de forage, sera créée une
unité de production de mini -briquettes pour les foyers améliorés. Les mini
-briquettes seront fabriquées selon une recette de déchets ménagers recyclés,
déchets agricoles écartés, et production agricole spécialisée. Chaque unité de
production aura une capacité annuelle de 500 tonnes environ de mini
-briquettes et servira les zones de commission réservoir (5 à9) qui
s'y réfèrent. On prévoit que de 2 à 3 agriculteurs par zone
réservoir fourniront de la biomasse, soit 20-30 tonnes par agriculteur.
Supposant des épargnes de 6.5kg de bois ou équivalent par
famille par jour, réalise-t-on des épargnes au niveau du projet de 65
tonnes de bois par jour, ou bien 23725 tonnes de bois par an. Converti en
tonnes de CO2, cela fait 18705 tonnes de CO2 par an. Supposant une valeur de
marché de Euro 24 par tonne de CO2, le montant du crédit disponible s’approcherait à Euro 450.000 par
projet par an, en addition à d’autres épargnes sur les frais et sur le temps
dédié des femmes à la recherche du bois. Sur les dix ans, ces crédits
souffiraient pour financer le projet. Comme décrit (en anglais) à la section 09.33 CER
certificates Kyoto Treaty : programme of activities as a single CDM project
activity, est-on en train de faire des pas timides pour faciliter la
participation de groupes de projets petits à la commercialisation des
certificats des droits d’émission CO2. Jusqu’ici a-t-on réussi à les tenir hors
du système à cause des frais élevés des procédures.
08.40.60 La conservation des
eaux.
La
conservation des eaux présente trois aspects principaux : utilisation;
protection; conservation.
08.40.61 Utilisation
On n'utilise que de l'eau dont on a strictement besoin. En principe
Les
On fera aussi la récolte des eaux pluviales pour d'autres
applications personnelles domestiques. La pluviométrie de la zone du
projet et les caractéristiques des maisons des habitants, indiquent
une capacité additionnelle en eau (pas potable) de maximum 25
litres/personne/jour. Cette eau ne passe jamais en forme contaminée dans
le milieu.
Aucune eau ne vient jamais en contact avec les fèces.
Les eaux récoltées des place publiques, des rues, des routes seront
stockées dans des réservoirs couverts et protégés, à petites utilisations
agricoles à gouttes.
Des éventuelles surplus d'eau seront amenées aux cours d'eau.
Le projet ne prévoit pas d'utilisation d'eau souterraine aux exigences de
l'agriculture; ni aucune forme d'irrigation sur grande échelle; ni aucun
système d'accumulation d'eau en forme d'étangs, ou à travers
des barrages. Le projet même ne prévoit aucun élevage de poisson (la
production agricole est plus efficiente); mais les habitants pourront
donner support à de telles initiatives dans le cadre des structures de micro
-crédit, sujet au contrôle hygiénique continu contre les risques de la
contamination malarique.
L'eau utilisée pour la production d'articles en composites de gypse est
pour 100% recyclée pour la production elle même. Il n'y a aucune
perte d'eau dans l'environnement.
08.40.62 Protection des
ressources en eau.
Les
sources en eau, tels les forages, les puits, les réservoirs, utilisées
sont toutes à système complètement sigillé contre les contaminations.
L'eau
souterraine ne vient jamais en contact avec des eaux contaminées de superficie.
Parce qu'il n'y auront pas des eaux de superficie contaminées. Parce qu'on
éliminera en principe toutes les eaux de superficie stagnantes. Les eaux
pluviales superflues seront drainées, sans aucune pollution, directement dans
les cours d'eau.
Des
initiatives pour l'élimination totale des eaux stagnantes pourront être
organisées au niveau de chaque commission réservoir un fois que la structure de
monnaie locale, à établir au cours d'une première phase du projet, ne soit en
fonction. Tout simplement, en collaboration avec les autorités publiques, les
habitants paient des groupes d'entretien en monnaie locale pour faire des
simples oeuvres de drainage là où nécessaire. Telles oeuvres pourront s'étendre
aussi à l'entretien des sentiers et la création de pistes à bicyclettes.
Voir
les informations sur les structures en eau potable pour les dessins des points
d'eau à élimination de toute eau de surface et
pour garantir des trottoirs et superficies secs aux pieds des
utilisateurs.
On
fera la récolte des eaux pluviales, soit au niveau des ménages, soit au niveau
du drainage des rues, des routes, et des places publiques.
L'élimination
rapide des eaux stagnantes de superficie ne constitue qu'une partie des
activités de la lutte contre la malaria et contre les autres maladies
portées de l'eau, contre la vermine et contres les mauvaises odeurs.
08.40.70 Conservation de la
nature
Sauf
pour
Du
point de vue de la conservation de la nature dans la zone du projet en
général, le projet aura une influence importante et durable. Pour des
détails se référer au file 08.30 Une liste des files spécifiques aux aspects
écologiques ci joint. Le projet offre des instruments de grande
valeur capables d'arrêter le déboisement; protéger la faune et la flore;
améliorer la qualité de l'air; utiliser de façon
optimale le territoire; nettoyer et rendre plus beaux les villages,
les lieux publics, et les pistes entre les villages.
Suite : 09.10 La liste des annexes au projet.
Arrière : 08.30 Quelques
aspects spécifiques à l´écologie.
Poursuivre:
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«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
Cette œuvre a été mise à la disposition du public général aux termes d’une
licence
Creative Commons
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