ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES PLUS PAUVRES AU MONDE.

 

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ÉCRIRE UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ

COURS DE DIPLÔME DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (Dip. Dév. Int.)

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Version 05 :30 Janvier, 2010.

Version 09: 21 Décembre, 2013

(English).


(Nom du projet)

 

 

                   08.40 La production agricole et la sécurité alimentaire et à la souveraineté alimentaire.

 

“Society is undermining the ecological foundation of its own food system.” (Alder, J. et al, , Avoiding Future Famines : Strengthening the Ecological Foundation of Food Security through Sustainable Food Systems, United Nations Environment Programme (UNEP), Nairobi, June, 2012, executive summary p. vii). ISBN 978-92-807-3261-0.)  “As a rough estimate 100 calories of externally provided energy (mainly fossil fuels) are needed to produce 10 calories of food.” (idem, p. 8).

 

“…initiatives [need] to be taken to reduce the substantial quantity of food wasted annually around the world. The potential to provide 60–100% more food by simply eliminating losses, while simultaneously freeing up land, energy and water resources for other uses, is an opportunity that should not be ignored.” (Institution of Mechanical Engineers, Global Food : Waste Not, Want Not, London, January 2013, p. 5)

 

08.40.00 Références générales sur la souveraineté alimentaire.

 

Cet œuvre incorpore les principes sur la souveraineté alimentaire dont au livre Towards Food Sovereignty : A Future without Hunger, Pimbert M., IIED, Londres, 2008 (Courtoisie IIED Londres.). Le Modèle établit les structures pratiques qui facilitent l’application des principes qui portent à la souveraineté alimentaire.

 

Voir aussi comment les  “Femmes fonctionnent souvent comme les amortisseurs de la souveraineté alimentaire” dans l’article  Quisumbing A. et al, Helping Women Respond to the Global Food Price Crisis,  International Food Policy Research Institute (IFPRI), Policy Brief 7, Washington,  Octobre 2008. (En anglais)

 

Une bonne référence sur des cultures particulièrement utiles en Afrique, voir  : Stone, A. et al, Africa’s indigenous crops, Worldwatch Institute, Washington,  Janvier, 2011.

 

08.40.01 Observations préliminaires.

 

Le projet couvre plusieurs aspects liés à l'agriculture, tels, par exemple, la gestion des terres communes; le recyclage des déchets; la production locale pour la consommation locale; la production de biomasse pour les foyers.

 

    Le projet promeuve une production locale à consommation locale. Il part du concept d'une première obligation des habitants à s'assurer eux-mêmes à travers de leurs efforts propres une bonne qualité de vie pour tous dans la zone du projet. Les dimensions "anthropologiques" du projet, avec son premier niveau à 200-250 personnes; son deuxième niveau à 1500 personnes; et son troisième niveau à 50.000 personnes sont telles de permettre une diversification et spécialisation importante de la production. À travers les pépinières établies et les banques de semences, cherche-t-on de multiplier le choix de produits disponibles, à commencer de ceux traditionnels au niveau local, à poursuivre avec la climatisation et l'introduction de sortes plus "exotiques".

 

L'introduction du système de monnaie locale permettra aux agriculteurs de se libérer des pressions économiques saisonnières. On les permettra d'accumuler des débits exprimés en monnaie locale pour l'achat (local) de semences et pour survivre pendant la saison de croissance, selon le rythme naturel de leurs activités. Le système des micro -crédits sans intérêts leur permettra, cas échéant, d'acheter des semences pour de l'argent formel. Dans ce dernier cas, doit-on prévoir la vente d'une part de la production pour de la monnaie formelle hors de la zone du projet pour que l'agriculteur puisse rembourser son micro -crédit.  

     

En mettant l'accent sur la production ménagère et locale particulière et coopérative pour la consommation ménagère et locale, et sur l'exploitation des structures financières créées pour ce but, le projet tende à exercer des influences contre les activités de monoculture sur grande échelle. Le projet est formellement apolitique mais il ne donnera aucun support direct ou indirect aux activités agricoles industrielles; ni à l'importation dans la zone du projet des engrais, source de fuites financières importantes. Il cherchera à y fournir des activités alternatives y compris le recyclage au 100% des déchets.          

 

08.40.10 La gestion des terres communes.

 

La structure de monnaie locale établie permet la formation d'une "classe" ou "groupe" propriétaire de chaque bien commun, meuble ou immeuble que ce soit. Par exemple, les bénéfices produites d'une terre commune utilisée des pasteurs nomades, ou les revenus de la vente de bois produit sur un terrain commun peuvent être divisés (sujet toujours aux décisions prises des responsables) à niveau individuel entre les membres des groupes en question. Par contre, les frais de gestion des terres et choses communes peuvent être distribuées entre toutes les personnes qui font partie du groupe propriétaire. Par principe, les terres communes deviendront ou resteront inaliénables. De même les droits relatifs à la production minérale. Par exemple les gisements de gypse ou d'anhydrite se trouvant sur des terres communes du territoire du projet  deviendront propriété des villages/ commissions réservoir/ commissions forage où les gisements se trouvent. Ils seront gérés des groupes mêmes. Enfin, les structures créées du projet facilitent l'administration formelle de la gestion des possessions traditionnelles sans en modifier directement les droits qui y sont liés.

 

08.40.20 Les structures de recyclage des déchets.

 

Le file 05.43 La création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides offre une description des structures prévus pour le recyclage des déchets. Il s'agit, pour ce qui concerne les urines et les fèces, soit d'une activité au niveau de l’agriculture traditionnelle, soit d'une activité au niveau de ménage. Dans les villages les plus grands, s'agit-il en effet d'une sorte de agriculture urbaine. But prioritaire est le recyclage sur site, là où possible, de 7,5 litres d'urine par jour (per famille de 5 personnes) mêlés avec 75 litres d'eaux grises filtrées. En général cela suffit pour des jardins verticaux, ou des jardins sur les toits; ou des jardins à côté des maisons et à pour assurer aux ménages une bonne partie des exigences alimentaires (si non toutes,) des familles. Naturellement, on prévoit aussi une option de la récolte des urines et des eaux grises dans le cadre du système de monnaie locale établi du projet. Les déchets récoltés seront utilisés pour des petits maraîchages tout près des villages. Les systèmes de récolte seront locaux - au niveau des 220 commissions réservoir. Les fèces sont compostés sur site au niveau des ménages. Une fois correctement compostés (voir projet pour des détails complets) peuvent-ils être, sans aucun risque à la santé, utilisés pour conditionner les terres des jardins ménagers, ou bien récoltés et utilisés aux niveau des jardins maraîchages. Il s'agit d'une brouette de matériel composté par personne par an. 

 

La récolte de l'urine, des eaux usées, de l'excréta et des ordures solides non organiques procèdent comme mis à point pendant les ateliers organisationnels.

Toutes ces opérations ont lieu dans le cadre des monnaies locales SEL -LETS. On aurait déjà procédé à l'achat des équipements qui ne sont pas disponibles localement à travers des micro -crédits sans intérêts obtenus auprès du fonds spécial prévu au bilan. Par principe les équipements adoptés ne devraient pas demander l'utilisation d'énergie importée (électricité, diesel, essence etc.) et les distances de transport devraient être les plus courtes possibles.

Voir aussi :

DESSIN DES STRUCTURES DE RECYCLAGE DES ORDURES

Le paquet d'installations sanitaires et de récolte et recyclage des ordures se compose des éléments suivants:

- 1) Réservoirs de compostage d'excréta fabriqués localement en composites de gypse, pour les toilettes fabriquées elles aussi en composites de gypse dans les usines locales.
- 2) Réservoirs pour l'urine fabriqués également en composites de gypse.
- 3) Réservoirs pour les eaux usées fabriqués localement en composites de gypse.
- 4) Récipients de compostage fabriqués localement pour le compostage des autres ordures organiques
- 5) Un système de récolte et cas échéant de stockage du compostage dont aux points 1) et 4), de l'urine dont au point 2) et des eaux usées (dont au point 3) pour le compte des usagers qui n'ont pas de terrains ou de jardins permettant leur recyclage au niveau de ménage
- 6) Un système pour la récolte et recyclage d'ordures solides non organiques à travers de la constitution de centres de recyclage.

 

08.40.21 L’utilisation du compost d’excréta.

 

L’excréta est composté , sans l’addition d’aucune matière nouvelle, sur une période la plus longue possible, au moins pendant 12 mois. Il se transforme dans un compost parfaitement sain de bonne qualité à utiliser pour le conditionnement de la terre. Il peut être celle du jardin ménager ou bien celle du jardin vertical s’il y en a. En présence de problèmes de nature culturelle liés à son recyclage sur lieu, peut-il être récolté dans le cadre du système de monnaie locale et emporté pour utilisation de la part des agriculteurs. Il s’agit d’une brouette de matériel par personne par an. Il s’agit du mouvement de peu de matériel sans aucun risque pour la santé des habitants, et sans aucun risque de contamination des eaux.

 

08.40.22 L’utilisation des urines et la sécurité alimentaire.

 

Les réservoirs à urine doivent être vidés systématiquement. L'urine est un produit de valeur importante comme fertilisant, et son utilisation directe peut porter au redoublement de la production d'un jardin. Avec un peu de chaux ou sciure ou équivalent ajouté de temps en temps à l'urine et le tout dilué une part à 10 parts d'eau (ou des eaux usées!!) l'urine peut être utilisée directement pour l'arrosage des jardins des ménages.

Les toilettes ou san-plats incorporeront une division permettant la séparation de l'urine et de l'excréta. Un urinoir sera fourni à utilisation des hommes et des garçons. De petites quantités d'eau qui entrent dans les réservoirs à urine cause les pratiques de lavage personnel et de lavage des urinoirs ne sont pas du tout nocives au système.

Dans de certaines instances, les urines, et en particulier celles des femmes enceintes et celles qui allaitent leurs enfants, ont une valeur (exprimée en argent formel) extrêmement élevée pour les industries pharmaceutiques. Malheureusement, au cas de ce projet, on ne voit aucune possibilité immédiate d'exploiter ce potentiel intéressant.

Le recyclage des urines peut être couplé à celui des eaux usées. Il n'est pas du tout nécessaire en effet d'ajouter de l'eau propre aux urines. Les eaux usées (filtrées seulement pour en éliminer de leur éventuel contenu en graisses) peuvent être tranquillement ajoutées à l'urine et recyclées au niveau des ménages. Les ménages n'ayant pas de jardin, dont l'habitation est dotée d'un toit plat, peuvent y installer de jardins verticaux faits en composites de gypse afin qu'ils puissent effectuer le recyclage de leurs urines et eaux usées tout en augmentant leur productivité avec la culture d'une partie de leurs exigences alimentaires.

Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leur urine pourront demander aux opérateurs de le faire dans les cadres des systèmes locaux  SEL -LETS.

Il s’agit de 1,5 litres d’urines par personne par jour. Mélangé avec au moins 10 parts d’eaux grises, s’agit-il donc de 16,5 litres par personne d’engrais par jour, soit 82,5 litres par famille de cinq personnes. Dans la pratique, fait-on un mélange des urines avec toutes les eaux grises produites au niveau des ménages pour un total de 125 litres par ménage par jour environ.

Comme engrais, les urines suffisent à la fertilisation de 400 m2 de jardin par personne, ou bien 2000 m2 par famille de 5 personnes. Dans la pratique, leur utilisation sera plus intensive à  cause de manque d’espace auprès des ménages. La superficie disponible pour les jardins ménagers sera souvent bien plus réduite. En tout cas serait-elle suffisante pour la production de produits alimentaires  nécessaires à la survie de la famille.

 

08.40.23 Les réservoirs à eaux usées.

 

Il s'agit de réservoirs (normalement en composites de gypse) placés à côté des habitations pour faire la récolte des eaux usées de cuisine, d'hygiène personnelle, et des activités ménagères en général. Comme on a déjà dit, dix parts d'eau à une part d'urine permettent le recyclage de l'urine (et des eaux usées) au niveau des ménages.

Naturellement les eaux usées peuvent être directement et séparément utilisées pour l'arrosage des jardins ménagers. Les eaux contenant des graisses (graisses animales ou bien huiles de cuisine) devront passer par un simple filtre. Les solides ainsi filtrés sont stockés dans des récipients à compostage organique dont au pont 08.40.14. L'élimination des graisses est importante à long terme car elles peuvent peu à peu  freiner le procès d'aération des terres du jardin.

Les récipients utilisés pour les eaux usées doivent être hermétiquement fermés contre l'entrée d'animaux et d'insectes. Ils doivent être vidés très régulièrement, si possible au moins une fois par jour. Au cas de la formation d'odeurs faut-on procéder à leur lavage.

Les usagers qui ne peuvent pas ou ne veulent pas disposer eux-mêmes de leurs eaux usées pourront demander aux opérateurs de le faire dans le cadre des systèmes locaux SEL -LETS.

 

08.40.24 Récipients de compostage pour les autres solides organiques ménagers.

 

Les autres ordures organiques ménagères se composent en générale de celles de cuisine et des restes alimentaires. Elles peuvent donner lieu à des odeurs désagréables, et, jetées sans discrimination à l'ouvert comme actuellement a lieu systématiquement dans la zone du projet, constituent une menace continue à la santé des habitants, augmentant en même temps le risque porté par animaux et insectes porteurs de maladies.

Ils y ont plusieurs manières d'en effectuer le recyclage de façon constructive. Ce problème se présente d'ailleurs dans tous les pays du monde.

La meilleure manière en est de tenir des animaux telles les poules, les chèvres, ou, religion permettant, les porcs, capables à recycler les restes en oeufs, viande, et lait. Par exemple, une poule consomme tous les restes de cuisine d'un ménage entier. Puisque nos communautés au niveau de la commission réservoir comptent 40 familles environs, il est possible de créer une récolte de la part d'un membre/ménage dans chaque localité, qui tiendra les animaux nécessaires au recyclage, en créant une activité productive tout en éliminant un problème sérieux. La récolte des restes une ou même deux fois par jour pourrait ajouter une deuxième source de revenu (exprimé toujours dans la monnaie locale SEL -LETS) pour celle/celui qui se chargera de la faire.

Les restes de cuisine peuvent aussi être recyclés au niveau de ménage par moyens d'un compostage aérobic dans un récipient approprié à fournir dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL -LETS. Les restes sont mélangés avec de la terre, et une fois qu'ils se seront réduits à terre, ils peuvent être ajoutés aux jardins ou bien récoltés par les opérateurs SEL -LETS. Naturellement, ces restes peuvent aussi être retirés par les opérateurs SEL -LETS avant leur compostage. Les opérateurs pourront procéder à en faire le compostage eux-mêmes ou de les recycler à d'autres qui y pourront être intéressés.

Les restes de cuisine ne doivent pas être ajoutés aux réservoirs de recyclage d'excréta, car elles peuvent être déjà contaminées par des mouches ou d'autres insectes pouvant se reproduire à l'intérieur du réservoir excréta, d'où elles ne pourront plus sortir que par le trou de la toilette dès que le couvercle en est enlevé.

Donc, la réutilisation intelligente des restes de cuisine créera directement une valeur ajoutée importante pour l'économie locale, même pendant des temps de pénurie d’eau. Les petits animaux et la volaille ne demandent que très peu d’eau, éventuellement des eaux de cuisine filtrées. Il peuvent fournir des aliments jusqu’au moment où, aux périodes de sécheresse extrême de longue durée, il n’y a plus d’eau, même d’eau recyclée, disponible pour les tenir en vie. En dernier ressort constituent-ils eux-mêmes une ressource alimentaire à disposition des habitants en temps de crise prolongée.

 

08.40.25 Système de récolte et stockage de matériel de compostage

 

Les membres individuels au niveau de chaque commission réservoir décideront sur les services dont ils auront besoin. La situation au niveau collectif de commission réservoir variera d'une localité à l'autre. Les services prévus sont intensifs du point de vue de main d'œuvre nécessaire, et devraient donc porter à la création d'un bon nombre d'emplois bien rémunérés dans les monnaies locales.

Les systèmes de récolte, stockage et recyclage seront établis pendant des ateliers organisationnels qui auront lieu justement pour les lancer. Ceux qui s'engageront à s'occuper de ces fonctions bénéficieront de priorité pour ce qui concerne les micro -finances nécessaires à l'établissement de leurs activités, en premier lieu auprès du fonds spécial prévu à ce but, ensuite, éventuellement des fonds communs.

 

08.40.30 Les pépinières et la sécurité alimentaire.

 

Des pépinières pour la culture des arbres d´origine seront formées comme activités commerciales locales financées dans le cadre du système de monnaie locale et de la structure de micro -crédits mise en place du projet. Par principe, aucune monnaie formelle n’est demandée pour de telles activités. Au cas d’exigences de monnaies formelle pour l’achat de semences ou plantes de dehors la zone du projet, les initiatives se qualifieront pour des micro -crédits sans intérêts. Donc, aucune voix spécifique au bilan à couverture de telles initiatives n’est prévue.

Les activités se appliqueront aussi aux arbres à fruits et à huiles végétales qui seront plantés le long des sentiers entre les villages de la zone du projet, dans les places  des villages etc.  On prévoit la plantation de dizaines de milliers d’arbres. À distance de quelques années, dès que les arbres aient pu fonder  leurs racines au point de n’avoir plus dépendre d’eau de superficie pour leur survie, fournissent-ils une deuxième ressource alimentaire importante en temps de sécheresse prolongée.

   

08.40.40 La banque coopérative des semences.

 

Le projet instituera, dans le cadre du système de monnaie locale établie, une banque des semences. La banque servira:

a)       À la réintroduction et sauvegarde de sortes de plantes locales et régionales menacées de l´extinction

b)       Á la préparation et la conservation de semences pour le compte des agriculteurs.

c)       Á la conservation et la réintroduction des plantes médicinales traditionnelles.

 

08.40.50 Biomasse pour la fabrication de mini -briquettes.

 

Un autre aspect de base des activités agricoles aux termes du projet, est la culture de biomasse pour la fabrication de mini -briquettes pour les foyers à cuisine à rendement élevé qui seront introduits auprès des ménages. Il s'agit de la production de 65 tonnes de biomasse par an dans chacune des 220 zones réservoir du projet (nécessité : 3,5 kg/famille/jour x 50 familles x 365 jours).  Dans chacune des 46 zones de forage, sera créée une unité de production de mini -briquettes pour les foyers améliorés. Les mini -briquettes seront fabriquées selon une recette de déchets ménagers recyclés, déchets agricoles écartés, et production agricole spécialisée. Chaque unité de production aura une capacité annuelle de 500 tonnes environ de mini -briquettes et servira les zones de commission réservoir (5 à9) qui s'y réfèrent. On prévoit que de 2 à 3 agriculteurs par zone réservoir fourniront de la biomasse, soit 20-30 tonnes par agriculteur.

 

Supposant des épargnes de 6.5kg de bois ou équivalent par famille par jour, réalise-t-on des épargnes au niveau du projet de 65 tonnes de bois par jour, ou bien 23725 tonnes de bois par an. Converti en tonnes de CO2, cela fait 18705 tonnes de CO2 par an. Supposant une valeur de marché de Euro 24 par tonne de CO2, le montant du crédit  disponible s’approcherait à Euro 450.000 par projet par an, en addition à d’autres épargnes sur les frais et sur le temps dédié des femmes à la recherche du bois. Sur les dix ans, ces crédits souffiraient pour financer le projet. Comme décrit (en anglais) à la section 09.33 CER certificates Kyoto Treaty : programme of activities as a single CDM project activity, est-on en train de faire des pas timides pour faciliter la participation de groupes de projets petits à la commercialisation des certificats des droits d’émission CO2. Jusqu’ici a-t-on réussi à les tenir hors du système à cause des frais élevés des procédures. 

 

08.40.60 La conservation des eaux.

 

La conservation des eaux présente trois aspects principaux : utilisation; protection; conservation.

 

08.40.61 Utilisation

 

On n'utilise que de l'eau dont on a strictement besoin. En principe 25 litres d'eau "potable" par personne par jour, à fournir à travers un réseau de structures de pompage solaire qui portent l'eau saine à une distance de 100 m environ des ménages. Tenu compte des structures publiques, des écoles, et des centres de santé, s'agit-il de 1400 m3 d'eau environ par jour, prise de manière durable auprès de 46 forages/sources d'eau protégées. Cas échéant, a-t-on back-up pour d'autres 25 litres/personne/jour à travers des pompes manuelles de réserve installées à côté des forages.

 

Les 1400 m3 d'eau potable par jour sont pour 100% recyclés. En premier lieu, à travers des urines recyclés. En deuxième lieu à travers les eux grises recyclés avec les urines. En troisième lieu à travers des eaux grises recyclés séparément des urines.

 

On fera aussi la récolte des eaux pluviales pour d'autres applications personnelles domestiques. La pluviométrie de la zone du projet et les caractéristiques des maisons des habitants, indiquent une capacité additionnelle en eau (pas potable) de maximum 25 litres/personne/jour.  Cette eau ne passe jamais en forme contaminée dans le milieu. 

 

Aucune eau ne vient jamais en contact avec les fèces.  

 

Les eaux récoltées des place publiques, des rues, des routes seront stockées dans des réservoirs couverts et protégés, à petites utilisations agricoles à gouttes.

 

Des éventuelles surplus d'eau seront amenées aux cours d'eau.

 

Le projet ne prévoit pas d'utilisation d'eau souterraine aux exigences de l'agriculture; ni aucune forme d'irrigation sur grande échelle; ni aucun système d'accumulation d'eau en forme d'étangs, ou à travers des barrages. Le projet même ne prévoit aucun élevage de poisson (la production agricole est plus efficiente); mais les habitants pourront donner support à de telles initiatives dans le cadre des structures de micro -crédit, sujet au contrôle hygiénique continu contre les risques de la contamination malarique.

 

L'eau utilisée pour la production d'articles en composites de gypse est pour 100% recyclée pour la production elle même. Il n'y a aucune perte d'eau dans l'environnement. 

 

08.40.62 Protection des ressources en eau.

 

Les sources en eau, tels les forages, les puits, les réservoirs, utilisées sont toutes à système complètement sigillé contre les contaminations.

 

L'eau souterraine ne vient jamais en contact avec des eaux contaminées de superficie. Parce qu'il n'y auront pas des eaux de superficie contaminées. Parce qu'on éliminera en principe toutes les eaux de superficie stagnantes. Les eaux pluviales superflues seront drainées, sans aucune pollution, directement dans les cours d'eau.    

 

Des initiatives pour l'élimination totale des eaux stagnantes pourront être organisées au niveau de chaque commission réservoir un fois que la structure de monnaie locale, à établir au cours d'une première phase du projet, ne soit en fonction. Tout simplement, en collaboration avec les autorités publiques, les habitants paient des groupes d'entretien en monnaie locale pour faire des simples oeuvres de drainage là où nécessaire. Telles oeuvres pourront s'étendre aussi à l'entretien des sentiers et la création de pistes à bicyclettes.

 

Voir les informations sur les structures en eau potable pour les dessins des points d'eau à élimination de toute eau de surface et pour garantir des trottoirs et superficies secs aux pieds des utilisateurs.  

 

On fera la récolte des eaux pluviales, soit au niveau des ménages, soit au niveau du drainage des rues, des routes, et des places publiques.

 

L'élimination rapide des eaux stagnantes de superficie ne constitue qu'une partie des activités  de la lutte contre la malaria et contre les autres maladies portées de l'eau, contre la vermine et contres les mauvaises odeurs.

 

08.40.70 Conservation de la nature

 

Sauf pour 1400 m3 par jour en eau saine à utilisation directe des populations, le projet ne prend aucune ressource en eau de l'environnement. Il ne prévoit, tout au moins en ce moment, aucune intervention de stockage de l'eau sur grande échelle. Il est, de ce point de vue, eau -neutre. Le projet s'occupe du développement local au but d'atteindre une bonne qualité de vie pour tous les habitants dans la zone du projet. Cela ne demande aucune intervention importante ni négative sur la nature. 

 

Du point de vue de la conservation de la nature dans la zone du projet en général, le projet aura une influence importante et durable. Pour des détails se référer au file 08.30 Une liste des files spécifiques aux aspects écologiques ci joint. Le projet offre des instruments de grande valeur capables d'arrêter le déboisement; protéger la faune et la flore; améliorer la qualité de l'air; utiliser de façon optimale le territoire; nettoyer et rendre plus beaux les villages, les lieux publics, et les pistes entre les villages.

 


 

Suite : 09.10 La liste des annexes au projet.

Arrière : 08.30 Quelques aspects spécifiques à l´écologie.

 


 

Poursuivre:

01.02 Sommaire exécutif.


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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »

 

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 


 


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