ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM
Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours e-learning: Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
04: 07 Avril, 2010
Valeur attribuée : 06 points sur
18
Travail prévu : 186 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Valeur
attribuée : 02 points sur 18
Travail
prévu : 54 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section 6: Corruption. [5 heures]
02.00
Heures analyse matériel du Modèle.
02.00
Heures approfondissement.
01.00 Rédaction rapport.
Approfondissement des aspects externes aux structures
des projets.
Votre référence de base : La Convention des Nations Unies sur la
Corruption, Médida (Mexique) Septembre, 2003.
(140 pays signataires, 92 ratifications au 14 Septembre 2007 – source Interpol)
L’article 2 en prévoit les définitions suivantes:
« a)
On entend par “agent public”:
i) toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif
ou judiciaire d’un État Partie, qu’elle ait été nommée ou élue, à titre
permanent ou temporaire, qu’elle soit rémunérée ou non rémunérée, et quel que
soit son niveau hiérarchique;
ii) toute autre personne qui exerce une fonction publique,
y compris pour un organisme public ou une entreprise publique, ou qui fournit
un service public, tels que ces termes sont définis dans le droit interne de
l’État Partie et appliqués dans la branche pertinente du droit de cet État;
iii) toute autre personne définie comme “agent public” dans
le droit interne d’un État Partie.
Toutefois, aux fins de certaines mesures spécifiques prévues au chapitre II de la présente Convention, on peut entendre par “agent
public” toute personne qui exerce une fonction publique ou qui fournit un
service public tels que ces termes sont définis dans le droit interne de l’État
Partie et appliqués dans la branche pertinente du droit de cet État;
b) On entend par “agent public étranger” toute personne qui détient un
mandat législatif, exécutif, administratif ou judiciaire d’un pays étranger,
qu’elle ait été nommée ou élue; et toute personne qui exerce une fonction
publique pour un pays étranger, y compris pour un organisme public ou une
entreprise publique;
c) On entend par “fonctionnaire d’une organisation internationale publique”
un fonctionnaire international ou toute personne autorisée par une telle
organisation à agir en son nom;
d) On entend par “biens” tous les types d’avoirs, corporels ou incorporels,
meubles ou immeubles, tangibles ou intangibles, ainsi que les actes juridiques
ou documents attestant la propriété de ces avoirs ou les droits y relatifs;
e) On entend par “produit du crime” tout bien provenant directement ou
indirectement de la commission d’une infraction ou obtenu directement ou
indirectement en la commettant;
f) On entend par “gel” ou “saisie” l’interdiction temporaire du transfert,
de la conversion, de la disposition ou du mouvement de biens, ou le fait
d’assumer temporairement la garde ou le contrôle de biens sur décision d’un
tribunal ou d’une autre autorité compétente;
g) On entend par “confiscation” la dépossession permanente de biens sur
décision d’un tribunal ou d’une autre autorité compétente;
h) On entend par “infraction principale” toute infraction par suite de
laquelle est généré un produit qui est susceptible de devenir l’objet d’une
infraction définie à l’article 23 de la présente Convention;
i) On entend par “livraison surveillée” la méthode consistant à permettre
la sortie du territoire, le passage par le territoire, ou l’entrée sur le
territoire d’un ou de plusieurs États, d’expéditions illicites ou suspectées de
l’être, au su et sous le contrôle des autorités compétentes de ces États, en
vue d’enquêter sur une infraction et d’identifier les personnes impliquées dans
sa commission. »
Voir aussi la
Convention Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption,
Maputo, Juillet, 2003. (40 pays signataires, 16 ratifications au 15 Février
2007 – source Interpol)
Une autre ressource est : Silent and lethal : How Quiet Corruption undermines
Africa’s development, World Bank,
Africa Development Indicators 2010, Washington 2010. Ce document (en anglais)
se réfère aux conséquences directes et longue terme de faibles niveaux d’effort,
à la fuite de ressources et à la régulation
inadéquate en particulier dans les secteurs de l’éducation, de la santé, et
celui privé.
Voir aussi Lutte
Contre la Corruption – Note de Pratique, PNUD,
Février 2004, au point 2.1 de laquelle on écrit :
“La corruption est essentiellement
un problème de gouvernance, un constat d’échec des institutions et la marque
d’un manque de capacités de gérer la société au moyen de systèmes équilibrés de
freins et de contrepoids sociaux, judiciaires, politiques et économiques. Quand
ces systèmes formels et informels s’avèrent inopérants, la mise en oeuvre et
l’application des lois et des politiques assurant la responsabilisation et la
transparence deviennent plus difficiles. »
Une fois arrivé à dépendre de la primauté du droit, il faut que les
institutions dont la tâche est de l’assurer fonctionnent. Le jeune Karl Rossmann, le personnage principal du roman «Amerika » (publié en 1927) de Franz Kafka se
demande par exemple : à quoi ça sert
la justice là où ceux qui ont la tâche de l’appliquer n’ont pas le vouloir de
le faire ?
Au cours de votre travail sur la fuite financière : la
corruption et l’approfondissement y relatif dont à la section 1 analyse des causes de la pauvreté
du premier bloc la pauvreté et la qualité
de vie du cours avez-vous traité la corruption sur grande échelle qui
influence les économies nationales, surtout celles des pays pauvres. Entre la
corruption à cette niveau, et celle dont à
l’analyse des mesures internes aux
structures des projets existe une
zone grise où des cas de corruption peuvent se présenter.
Il s’agit des aspects de la sécurité physique de personnes et choses, et de
situations d’abus de pouvoir.
La sécurité physique des personnes et choses
On a
abordé quelques aspects relatifs à la sécurité physique à
Les structures des projets de développement
intégré ne se substituent pas aux instances formelles administratives et
judiciaires de l’état.
Pour assurer l’intégrité des personnes et choses doit-on dépendre de services
tels celui de la police, qui dépendent du ministre des affaires internes, ceux
des douaniers, qui dépendent du ministre des douanes (soit du ministre des
finances) et, dans certaines situations d’émergence, les forces militaires, qui
dépendent du ministre de défense. Quelques pays connaissent aussi une force de
police militaire qui dépende du ministre de la défense. Tous les pays
connaissent aussi un ou plusieurs services secrets, dont un dépende d’habitude
du cabinet du président ou du premier ministre.
Les instances formelles bureaucratiques (administratives) locales et
publiques comprennent toutes celles auxquelles l’on demande une autorisation.
On passe de l’enregistrement des coopératives, aux permis de construction, aux
permis d’utilisation des terrains, aux rapports avec les systèmes éducatifs ou
sanitaires.
L’abus du pouvoir
En beaucoup de pays pauvres les représentants des services de l’état ne
sont pas bien payés. Parfois ne reçoivent-ils
même pas leur salaire sur base régulière. La tentation d’abuser du pouvoir dont
l’on dispose tende à s’augmenter.
Dans quelques cas l’on est même nommé à une occupation administrative au
but précis de s’abuser du pouvoir. En ce cas on entre souvent dans le secteur
de la criminalité organisée.
1. Recherches.
Vous êtes membre
de l’équipe d’exécution d’un projet de développement intégré. Vous êtes
responsable de l’importation de panneaux photovoltaïques et de pompes solaires de l’Europe. Sur
une page décrivez les phases, à partir de l’arrivée des biens au port ou à
l’aéroport de votre pays, jusqu’au moment de leur arrivée en dépôt auprès des
magasins de stockage gérés du projet, où vous pensez de pouvoir courir des
risques de corruption, vol etc. Indiquez à côté de chaque voix, comment vous
comptez de prévenir le risque même.
2. Recherches.
Vous êtes
coordonnateur de l’exécution du projet de développement intégré dans votre
zone. Vous connaissez bien personnellement les administrateurs locaux. Vous
avez besoin d’autorisation pour l’emplacement de 200 réservoirs et de 200
tracés de tuyaux de refoulement des 40 forages aux 200 réservoirs. Sur une page
décrivez les phases de passage de votre application (le texte même de
l’application n’est pas demandé) jusqu’à la formalisation définitive de
l’agrément des autorités locales. Pensez-vous d’être confronté avec des
problèmes de corruption ?
3. Opinion.
Un panneau
solaire à 300 Watts crête à été volé d’une installation sur le toit d’une salle
d’études de propriété de
4. Opinion.
Un panneau
solaire à 300 Watts crête à été volé d’une installation sur le toit d’une salle
d’études de propriété de
5. Opinion.
Un panneau solaire à 300 Watts crête à été
volé d’une installation sur le toit d’une salle d’études de propriété de
◄ Cinquième bloc : Section 6: Corruption.
◄ Cinquième bloc : Comment les structures dont au troisième bloc font
face à des problèmes spécifiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The Natural Economic
Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté
est la privation construite)
Wahu Kaara,
point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
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