ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours
e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
04: 18 Novembre, 2010.
Édition
05 : 22 Décembre, 2013.
Valeur attribuée : 05 points sur
18
Travail prévu : 125 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 : Les aspects
économiques.
[Valeur 03 points sur
18]
[Travail prévu : 85 heures sur 504]
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 :
Les aspects
économiques.
Sect. 3 : L’analyse des coûts et
des bénéfices. [17 heures]
01. Introduction. (02 heures)
02. Les investissements faits.(02 heures)
03. Les résultats détaillés. (02 heures)
04. Le cadre logique : L’efficience et l’efficacité. (02 heures)
05. Les frais de gestion.(02 heures)
06.Analyse des coûts
et des bénéfices : introduction. (02 heures)
07. Analyse des coûts et des bénéfices : détails. (02
heures)
08. Traité de Kyoto : analyse des possibilités de
financement. (Additionnel – file en anglais).
Section 3 rapport : 03
heures.
Sect. 3 : L’analyse des coûts et
des bénéfices. [17 heures]
01. Introduction. (02
heures)
Quelques bailleurs de fonds demandent qu’une application pour
financement soit accompagnée d’une analyse des coûts et des bénéfices. D’autres
ne le font pas (plus).
L’analyse des coûts et des bénéfices pose des questions difficiles pour
les projets de développement social, à commencer de leur nécessité et utilité.
Les auteurs du cours retiennent qu’il s’agit de concepts originaires du secteur
économique privé qui sont tout à fait inappropriés aux investissements sociaux prévus
des projets de développement intégré.
Les calculs
en peuvent devenir techniquement extrêmement complexes.
Par exemple,
en 2001
« Les valeurs monétaires clés doivent être examinées
dans trois domaines de base:
i.) les valeurs relatives à la mortalité et à la
morbidité dues à l'altération de la qualité de l'air;
ii.) les valeurs relatives aux changements dans les
écosystèmes; et
iii.) les valeurs relatives aux dommages matériels, y compris lorsqu'ils
touchent le patrimoine culturel. »
Runhaar H. et al, (Policy Analysis for Sustainable Development – The
Toolbox for the Environmental Scientist, International
Jouurnal of Sustainability in Higher Education, Vol.7 no.1, Emerald Publishing
Group, Bingley, 2006) écrivent :
“CBA [Analyse des coûts et des benefices] has several methodological as
well as pragmatic weaknesses. For one thing, it is very data intensive. Often,
the unavailability or inaccuracy of data will place a serious limitation on the
usefulness of the method (Rossi et al., 2004; Wrisberg and Udo de Haes,
2002)[6]. By extension, when major costs or benefits are disregarded because
they cannot be measured or monetised (e.g. the extinction of a particular
animal or income redistributional effects), the project may appear less or more
efficient than it is (Rossi et al., 2004). Therefore, such costs and benefits
should be added to the list, albeit in qualitative terms. Thirdly, CBA is not
appropriate when a programme is not yet beyond the development state or when
uncertainty remains about the effects (Rossi et al., 2004). Fourthly, the
treatment of indirect effects is subject to debate, since it is often difficult
to assess to what extent they are included in the measurement of direct effects
(which raises the risk of double-counting). Finally, and more fundamentally, it
is questioned whether consumer preferences are a proper basis for the valuation
of effects on nature (e.g. the extinction of species) (van Wee, 2003; Fischer,
1997).”
Runhaar et al (op. cit.) reconnaissent d’ailleurs, à la page 46 de la
publication citée, un critère relatif à la qualité di vie en se posant la
question :
“Which allocation of allocation
of development aid to the various possible projects will result in the highest
benefits in terms of improved quality of life?”
La question est pertinente. Une autre est comment on mesure l’amélioration
de la qualité de vie des populations. [Voir l’indicateur du développement
humain dont au tableau 1 du Rapport mondial sur le
développement humain 2007-2008 du PNUD].
Le procès de calcul des coûts et des bénéfices s’occupe de la valeur
monétaire initiale, des frais de gestion, et des résultats (bénéfices
monétaires) attendus. Tous les résultats
d’un projet sont calculés et exprimés en termes monétaires. Pour faire cela on
se sert d’habitude d’un calcul basée sur une valeur actuelle. Il s’agit de chercher de «faire une photographie » d’avance des
résultats d’un projet pour en pouvoir faire une comparaison du rendement de
l’investissement avec celui des investissements d’autres projets.
Par contre, comment monétiser l’opération des structures sociales et
financières établies au cours d’un projet de développement intégré qui sont à
la base d’une amélioration généralisée de la qualité de vie des
populations ? Surtout comment le fait-on au cas où elles fonctionnent dans
le cadre d’un système de monnaie locale ? Où se trouvent-ils les éléments
de comparaison ?
Investissements initiaux.
La «valeur actuelle » des investissements représente le moment de
départ pour faire «la photographie » pour le calcul des coûts et des
bénéfices. Tenant toujours compte qu’ils puissent avoir lieu sur une période de
plusieurs années, souvent les investissements sont-ils effectués au cours de
l’année de référence.
Au cas où l’investissement est fait dans une seule année, tous les chiffres
du calcul des coûts et des bénéfices y relatifs sont rapportés à leur valeur au
moment de l’investissement, le moment où on fait la photographie de la
situation. On n’est pas tenu à le changer, que ce soit un investissement
commercial contre intérêts, un investissement en prêt sans intérêts, ou un
investissement en don.
Dans la réalité il y-t-il toutefois une différence importante entre les
formes d’investissement.
La valeur future d’un investissement fait en don ou sans intérêts à
distance de douze mois est la valeur actuelle de l’investissement escomptée
d’un taux d’interêt commercial retenu «opportun ». Il s’agit du
« prix commercial » de l’investissement. Si l’on avait par
exemple tenu le montant en question dans une banque on aurait reçu des
intérêts, d’ailleurs accumulatifs à travers les années. L’avoir utilisé pour un
projet «coûte » de l’argent.
Par exemple, en présence d’un taux d’intérêt constant « r » de 7%, la valeur future
« VF » d’un investissement en don ou sans intérêts à valeur
actuelle «VA » 100 à distance de 12 mois sera 100* (1- 0.07)
soit 93. Il s’agit d’une sorte de
dépréciation du 7%, soit de 7 unités.
VF=VA*(1-r)
Cette dépréciation peut être en principe ajoutée aux frais du projet pour
les calculs des coûts et les bénéfices. Mais, en général, on ne le fait pas,
car le moment de faire la photographie est celui où l’investissement est
effectué.
Conclusion
3. Recherches.
Faites une
comparaison monétisée entre le rendement de l’investissement sur 10 ans dans
l’achat d’une ampoule traditionnelle à 60 W et celui d’une lampe LED à 6 W, après
avoir donné le prix d’achat des ampoules, leur durée de vie, et leur
consommation d’énergie effective. Les projections des coûts futurs de l’énergie sont
naturellement les mêmes pour les deux ampoules. Vous êtes libre de choisir vos
projections pour l’augmentation du prix de l’énergie. Quelle en est votre
conclusion ?
◄ Huitième bloc : Section 3 : L’analyse des
coûts et des bénéfices.
◄ Huitième
bloc : Bloc 8 : Les aspects économiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th
annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
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