Stichting Bakens Verzet
Direction
Schoener 50
1771 ED Wieringerwerf
The Netherlands
Tel/fax 0031-227-604128
Homepage: http://www.flowman.nl
E-mail: (nameatendofline)@xs4all.nl bakensverzet
Préparé par:
et
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AVERTISSEMENT |
004 |
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Généralités |
004 |
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Les
auteurs |
005 |
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Liste
des abréviations utilisées |
006 |
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CHAPITRE 1 |
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES DU PROJET |
009 |
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009 |
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009 |
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01.02
Données sur la zone du projet (Cantons de Sédomé, Gboto, et Tokpli) |
009 |
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CHAPITRE 2 |
CARACTERISTIQUES DU PROJET |
011 |
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02.00
Justification du projet |
011 |
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02.01
Observations générales |
011 |
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02.02
Situation d'approvisionnement en eau potable |
012 |
|
02.03
Production agricole et stockage des denrées |
013 |
|
02.04
Vie domestique : foyers améliorés |
014 |
|
02.05
Éclairage |
015 |
|
02.06
Transport et réseau routier |
016 |
|
02.07
Informations et communications |
017 |
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02.08
Éducation à l'hygiène |
018 |
|
02.09
Assainissement |
018 |
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02.10
Gestion des déchets et des ordures |
019 |
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020 |
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CHAPITRE 3 |
CONDITIONS D'EXÉCUTION DU PROJET |
021 |
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03.00
Le projet |
021 |
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03.01
Les buts immédiats du projet |
024 |
|
03.02
Les buts à long terme du projet |
025 |
|
03.03
Les bases économiques du projet |
026 |
|
03.04
Les principes de base du projet |
028 |
|
03.05
Les cinq conditions préalables à la réussite du projet |
030 |
|
03.06
Les structures institutionnelles |
031 |
|
03.07
La question de la propriété |
046 |
|
03.08
Les assurances de la mise en oeuvre |
047 |
|
|
048 |
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03.10
Les effets de l'inflation sur le remboursement du Fonds Coopératif de Développement
et le contenu en don |
049 |
|
03.11
Les assurances et le forfait en forme de don en cas de perte des structures
capitales |
051 |
|
03.12
La circulation des informations |
053 |
|
03.13
Recyclage de fonds et importation de biens de production |
055 |
|
03.14
Le système de controle des dépenses |
057 |
|
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CHAPITRE 4 |
PLANIFICATION DES ACTIVITÉS DU PROJET |
059 |
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04.00
Les oeuvres prévues et leurs conséquences |
059 |
|
04.00
Étude Initiale Environnementale (EIE) |
059 |
|
04.01
Les structures d'éducation à l'hygiène |
060 |
|
04.02
Les structures de l'assainissement, du système de recyclage des urines, de
l'excréta et des ordures solides |
061 |
|
04.03
Les usines de production d'articles en Beosite (R) |
064 |
|
04.04
Les strucutures de fourniture en eau potable |
067 |
|
04.05
Les développements institutionnels |
070 |
|
|
073 |
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04.07
Les systèmes d'éclairage domestiques privés |
074 |
|
04.08
Les contributions et les frais de gestion |
076 |
|
04.09
Evaluation d'Impact Environnementale (EIE) |
078 |
|
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CHAPITRE 5 |
LES PHASES DE RÉALISATION DU PROJET |
079 |
|
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05.00
Le plan de travail |
079 |
|
05.01
La première phase de recherche |
079 |
|
05.02
La deuxième phase : durée 9 mois environ |
080 |
|
05.02.00
Virement de fonds : voir organigramme circuit bancaire |
081 |
|
05.02.01
Clubs de santé et éducation à l'hygiène |
081 |
|
05.02.02
Structures sociales locales |
085 |
|
05.02.03
Structures des systèmes SEL-LETS |
086 |
|
05.02.04
Structures des systèmes de micro-crédit |
088 |
|
05.02.05
Usines Beosite (R) |
090 |
|
05.02.06
Les structures de recyclage |
092 |
|
05.02.07
Structures pour la production de bio-masse pour les foyers |
095 |
|
05.02.08
Sturcture pour la station radio |
096 |
|
05.02.09
Structures d'eau potable |
099 |
|
05.03
La troisième phase - exécution du projet |
101 |
|
05.04
La quatrième phase - suivi et évaluation |
102 |
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ANNEXES |
AUTRES DOCUMENTS |
103 |
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Le
bilan indicatif |
103 |
|
Analyse
brève |
105 |
|
Dépenses
systématiques |
105 |
|
Revenus |
105 |
|
Observations |
106 |
|
Graphiques
utiles de l'exécution du projet |
107 |
|
Fonds
disponible des micro-crédits |
108 |
|
Liste
des annexes et documents de support |
109 |
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Annexe 21 - Photovoltaïque : l'une des bases du
développement |
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Ce
projet présente un plan formel de travail pour le développement auto-financé de
la zone nord-est de la préfecture de Yoto au Togo. Il comprend une série
d'innovations en termes d'instruments financiers, de pleine utilisation des
capacités locales et d'introduction de technologies modernes à faible coût pour
des fins de développement endogène. Il couvre des secteurs aussi variés que:
La fourniture en eau potable.
L'éducation primaire, l'alphabétisation des adultes et l’amélioration des
structures scolaires.
Les cours d’hygiène rurale et l'assainissement de l’habitat par la collecte des
ordures ménageres.
La santé et la réfrigération pour la conservation des vaccins et des
médicaments.
L'éclairage par systèmes solaires photovoltaïques.
Les foyers améliorés à haut rendement.
L'utilisation rationnelle de la bio-masse.
Le projet oeuvrera pour le développement
continu de la productivité dans la zone et y crée des possibilités de plein
emploi en recevant toutes les actions villageoises planifiées et engagées par
les communautées bénéficiaires.
L’adhéion volontaire des populations
cibléees à l’exécution de ce projet offre une garantie au souten d’un succès du
programme d’activités passant par l’eau, la santé, et l’éducation pour un
développement durable dans la zone d’action.
Ce succès augurera une assurance pour
l’extension du projet à d’autres secteurs de la préfecture à l’égard d’un
programme-pays planifié qui couvrira à grande échelle les préfectures du Togo.
Le
projet vise à promouvoir :
a) La technologie "Beosite
(R)" développée à travers les recherches de
b) Les programmes d'éducation à
l'hygiène basés sur la formation de Clubs de Santé introduits par l'ONG
Zimbabwe A.H.E.A.D. Un programme d'éducation à l'hygiène sera institué aussi
dans les écoles de la zone du projet.Les Clubs de Santé constitueront la base
des Comités de Santé (COSAN) prévus par la loi Togolaise. Ils consolideront une
plate-forme pour les femmes comparables aux groupements de femmes de
l’Association des Communautés Villageoises Responsables (ACVR) et
Conseil-Gestion en Afrique et au Togo/Initiative des Communautés de Base
(CONGAT) déjà présents dans plusieurs localités du Togo.
c) L'application de la méthodologie de
capacitation communautaire à travers des ateliers développés par le Brésilien
Clodomir Santos de Morais, de manière qu'à la fin les usagers dans la zone du
projet puissent prendre d'initiatives autonomes pour la définition,
l’exécution, l’administration, l’entretien, le paiement, et la propriété des
structures prévues par le projet. Les structures de base de gestion du projet,
les comités-réservoir et les comités forage/puits, formeront l'une des bases
des Comités Villageois de Développement (C.V.D.) et de Gestion (COGES) prévus
par la loi Togolaise.
d) Le Financement du projet à travers un
Investissement Initial décennal sans Intérêts (F3I) pour un montant de
5.000.000 d’Euros, la constitution des systèmes économiques locaux (SEL-LETS)
et par un système coopératif de micro-crédits sans intérêts partiellement
modelé selon le Principe de la banque Grameen du Bangladesh. Le remboursement
du crédit par les usagers est couvert entièrement par leurs épargnes sur leurs
dépenses actuelles. Les structures financières prévues permettent le recyclage
systématique sans intérêts au moyen d'un fonds coopératif en monnaie formelle à
l'intérieur de la zone du projet, avec autant de passages de recyclage
possibles.
e)Le système de monnaies locales prévu
permet le paiement des biens et des services locaux sans avoir besoin d'argent
formel. Il facilite l'exercice des opérations là où l'argent formel serait un
blocage. Cette option est un atout pour la participation communautaire aux
activités. Le système TROC est déjà connu et pratiqué au Togo. Les systèmes
SEL-LETS permettent l'extension du concept à tous les adultes sans exception
dans la zone du projet. Les fuites financières de la zone du projet sont
contrôlées.
f)Le paiement régulier de 0.60 Euro par
habitant par mois dans un Fonds Coopératif de Développement (FCD), ou à la
quotité choisie, normalisée pendant les ateliers à l’endroit pour la durée du
projet.
Semé
Botsoé EDORH ANANOU est né le 31 Décembre 1947. Il est originaire de Lomé,
TOGO. Il est technicien spécialisé des travaux d'hydraulique et
d'assainissement, technicien supérieur de génie sanitaire, et délégué régional
de
Curriculum
vitae détaillé de Edorh Ananou Semé Botsoé
Terry Manning est né le 21 juillet 1942.
Il est un avocat de nationalité néo-zélandaise et réside au Pays Bas. Il
s'occupe depuis vingt (20) ans du développement des technologies pour le
pompage manuel et solaire dans les pays pauvres. Il est l'auteur du Modèle de
projet de développement intégré auto-financé dont le présent projet Nouveaux
Horizons pour Yoto Nord-Est constitue une application.
Curriculum
vitae détaillé de Terry Manning
Semé Botsoé EDORH ANANOU et Terry
Manning ont établi un rapport de collaboration pour la réalisation du présent
projet dont la responsabilité formelle est mise à la charge d'une ONG locale
togolaise dénommée Centre de Recherche et d’Essai des Modèles d’Autopromotion
(CREMA) dont la base se trouve dans la zone du projet (à Tabligbo) et le siège
de coordination à Lomé, République du Togo. CREMA sera le parrain du projet
Nouveaux Horizons pour YOTO Nord-Est. Voir:
Annexe 11 :
Informations sur la ONG/CREMA
Abréviation |
Déscription |
CASO4 |
Sulfate
de calcium |
DIAM |
Diamètre |
DIAM
EXT |
Diamètre
extérieur |
DIAM
INT |
Diamètre
intérieur |
EG |
Par
exemple |
H2O |
Eau |
SEL-LETS |
Système
économique d'échanges locaux |
OMS |
Organisation
mondiale de la Santé |
ONG |
Organisation
non gouvernementale |
OW |
Atelier
d’organisation et de formation |
photovoltaïque |
Photovoltaïque |
SHS |
Systèmes
solaires domestiques |
TV |
Télévision |
UV |
Ultra-violet |
V |
Volt |
Wc |
Watts
crête |
Carte de
la Région Maritime indiquant les préfectures, y comprise celle de Yoto.
Carte de la
préfecture de Yoto avec indication de la zone du projet.
Carte
du canton de Sedomé (préfecture de Yoto)
Carte du
canton de Gboto (préfecture de Yoto)
Carte
du canton de Tokpli (préfecture de Yoto)
Données
cartographiques complètes
Les
trois cantons au Nord-Est de la préfecture de Yoto, Sedomé, Gboto, et Tokpli,
constituent la zone du présent projet. Il s'agit de la partie la plus
défavorisée de la préfecture. Dans le canton de Sedomé, pousse
La zone du projet (au sud de
La population de la zone du projet
compte 81.498 habitants, dont 26.071 habitants dans le canton de Sedomé, 35152
habitants dans le canton de Gboto, et 20.275 habitants dans le canton de
Tokpli. Chacun des 26 villages représente à la fois un ensemble
("cluster") de plusieurs petites communautés. Le rayon de ces
ensembles ou "clusters" est pourtant toujours tres réduit et n'est
que rarement supérieur à deux kilomètres. Pour ce qui concerne le projet, il
est proposé comme base une augmentation de la population sensiblement de 10%
pour arriver à un total de 88.000 habitants.
Voir liste
des villages et structures dans la zone du projet
La réserve nationale de Togodo est une
zone classée du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières. La
réserve restera évidemment sous le contrôle direct et la supervision de ce
ministère. Cependant, il est proposé que l'Administration de
Le canton de Gboto compte 28 écoles,
deux centres de soins (dont l'un à Zévé, et l'autre à Essé Ana), et le marché
d'intéret régional et international à Zevé.
Le canton de Tokpli ne compte que 11
écoles, deux centres de soins (à Sika Koudji et à Akladjanou) et un marché
régional et international à Tokpli centre.
L'éducation
à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau potable, et le recyclage
des ordures sont à la base d'une vie saine et d'une bonne qualité de vie. Un
tiers de la population du monde manque d'eau potable. Encore plus de monde n’a
pas accès à des structures hygièniques d'assainissement. La satisfaction des
besoins les plus élémentaires bénéficie d'une priorité absolue dans le cadre
des programmes d'aide en faveur des pauvres dans les pays en voie de
développement. L'éducation à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau
potable et les autres initiatives ici prévues tiendront compte des structures
sociales des communautés. Chaque initiative doit être autofinancée et durable
sans avoir besoin d'autres financements externes une fois que le crédit initial
sans intérets ait été remboursé.
Souvent, le développement du potentiel
de la production et des services au niveau local est freiné par l'absence
chronique de fonds. Le peu d'argent qui passe par les zones pauvres est drainé
directement des économies locales pour entrer dans les circuits nationaux et
plus fréquemment internationaux. Cette fuite est causée, soit par les
importations d'énergie et de produits industriels, soit par l'accumulation
d'intérêt à travers les nombreux passages qui caractérisent le système
financier actuellement dominant dans le monde occidental. La valeur en intérets
du prix d'un produit occidental peut atteindre 40%.
Au premier temps, la fourniture d'eau
potable avec un assainissement de base des communautés utilisera la production
(cuves, réservoirs, matière d'étanchéité des tubages des forages et puits,
briques calorifiques), en aidant à un changement du mode de vie par un type d'habitat
nouveau dont la construction sera plus adaptée aux coutumes traditionnelles.
Aussi les implantations de
On compte pouvoir éliminer le chômage
dans la zone du projet en cinq ans à partir du commencement des opérations dans
les cantons directement intéressés.
Dans
la zone de projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est
critique.
En milieu rural au Togo,
L'eau de la même source est utilisée
pour tous les besoins (eau de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes
etc.).
10% de causes de mortalité infantile
sont imputables aux maladies diarrhéiques. Et la dracunculose, la
schistosomiase provenant d'eau de boisson contaminée reprennent du terrain en
concurrence avec le paludisme, première cause de consultation des centres de
Santé. (Analyse nationale de la situation Eau et Assainissement O.M.S - Togo et
statistique sanitaire annuel Togo).
La corvée d'eau est la tâche réservée
aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur 2 à
Le stockage habituel de l'eau séjourne
dans des jarres sans couvercles (grandes poteries de 30 à
L'usage de l'eau chaude dans les ménages
est courant pour les bains des enfants, des nouveaux nés et des personnes
âgées. Cela nécessite l'achat de fagots de bois de valeur unitaire 100frcs
(0.15 Euro), aussi qu'une famille peut dépenser 2000 cfa par mois pour le
besoin.
Le projet disposera une fourniture base
en eau potable d'aumoins
Des
greniers artisanaux en matériaux de fortune sont construits selon leur taille
pour stocker toute la production agricole faite de maïs, du haricot, du manioc,
du piment, des légumes et tomates, que reste sujet aux attaques des insectes et
des rongeurs dans certaines bases de culture. Aussi, faut il compter les
incendies fréquentes et saisonnières ou annuelles provoquées par des feux de
brousses qui ravagent toutes les batteries réserves des villages sinistrés.
Les récoltes proviennent de vastes
champs,(
Il n'est pas rare de compter des femmes
chefs, cultivatrices de premier ordre gagner des prix de foires préfectorales
organisées avec leurs collègues en champs collectifs. De nos jours, où la
population a doublé, le problème de terre cultivable se pose en surfaces et en
rendement, autant que celui d'héritage, de titre de propriété agro-foncier.
Des produits chimiques, des engrains
sont utilisés partout pour aider au rendement. Ceci est cause d'une fuite
financière importante.
La conservation des récoltes est
encouragée en vases métalliques, plastiques là où les moyens le permettent.
Souvent des herbicides sont employés
pour faciliter les cultures. Malgré tous ces efforts, la malnutrition sévit
dans la population sous toutes ses formes : la malnutrition
protéino-énergétique, la malnutrition chronique, aiguë ou émaciation,
l'insuffisance pondérale, et la déficience chronique en énergie. Les carences
en micro nutriments sont autant à relever.
La sécurité alimentaire est précaire par
rupture de stock et le prix de la denrée des fois triplé, pénalise même le cultivateur
et sa famille qui ont trop vendu en basse saison sans se prémunir pour acheter
des biens d'équipement dont on pouvait se passer.
Le projet prévoit la formation de
coopératives pour le stockage des aliments à utilisation locale.
La
cuisine constitue l'activité la plus consommatrice d'énergie dans la zone. Il
faut 3 heures par jour pour la préparation des aliments.
La cuisine se fait d'habitude en plein
air. Elle est une tâche réservée aux femmes. Ce devoir de préparer au moins
deux repas par jour, à défaut de trois, utilise des fourneaux traditionnels
composés de trois mottes de pierres, bien disposées (enterrées) recevant les
fagots de bois.
Autant l'artisanat a développé une
poterie à trois dômes pour palier au besoin. Il est de mode aujourd'hui en
ville d'utiliser le foyer amélioré ou "assoudokpo", fabriqué en
matériaux importés (fer au plomb) 3500frcs (5.30 Euro) l'unité de fourneau,
lequel marche avec le charbon naturel pour diminuer la dépense de combustible.
La cuisine au gaz naturel et/ou à l'électricité n'existent pas dans la zone du
projet. Au village la cuisine exige au moins
Pour la cuisine pendant la journée, le
projet assurera la possibilité de la production locale de foyers solaires.
Il
n'est pas disponible d'énergie électrique dans la zone du projet. La localité
la plus proche qui en est partiellement fourni est Tabligbo, où le prix du
kilowatt heure demeure l'un des plus élevés de l'Ouest Afrique.
Au village et dans les fermes de campagne,
le pétrole lampant répond à ces besoins la nuit. L'habitude traditionnelle du
lampion à mèche sur assiette et à l'huile de palme disparaît peu à peu. Le
litre de pétrole est déjà à 350 frcs (0.53 Euro) dans les villages les plus
reculés. La dépense mensuelle monte à 1400 frcs, soit 2.12 Euro, pour l'achat
de 4 litres/mois. Les villages organisés en comité de développement où on se
retrouve les soirs pour des réunions ou des cours d'alphabétisation (si les
journées sont aux travaux champêtres), nécessitent un éclairage de masse.
Le branchement particulier (abonnement à
Togo-Électricité ) en ville coûte entre 5600 (8.50 Euro) à 12 000 frcs (18
Euro) par mois en moyenne pour une famille de 5 personnes où la lumière éclaire
souvent 6 heures/nuit. La mise à l'abonnement est de
Ces frais ne sont pas concevables dans
les villages. Le projet prévoit, comme service de base, l'éclairage
photovoltaïque pour les études et pour l'éducation des adultes, et dans les
centres de soins. L'éclairage nécessaire aux activités productives est couvert
par le système de micro-crédits sans intérêts. L'éclairage pour les habitations
privées sera couvert à travers la formation de coopératives d'achat (sans
paiement d'intérêts) créées au niveau des commissions réservoir.
Le
réseau de routes secondaires dans la zone se trouve en état de dégradation
avancée. Ces routes sont traversées par des courants d'eau sur lesquels il n'y
a pas de ponts. Certaines localités deviennent inaccessibles en saison de
pluies.
La zone du projet répond à une voirie
praticable par les véhicules et engins à 2 roues ; ces derniers deviennent de
plus en plus nombreux. Les prix du transport en commun du kilomètre qui ne
cesse d'augmenter (hausses saisonnières du prix des carburants), tourne au tour
de 15frcs/km (0.025 Euro) parcouru. Il n'est pas étonnant de voir des files
indiennes de commerçants sur leurs motocyclettes ou à vélos à bagages pour se
rendre aux marchés ou revenant du champ sur des distances de 5 à
Le prix du transport augmente presque
tous les ans.
La traction animale pour le transport
n'est pas de mode sauf pour les fermiers possédant des paires de boeufs comme
pratiquants de la culture attelée en vulgarisation.
Le projet Nouveaux Horizons pour Yoto
Nord-Est ne peut pas prétendre de se substituer à l'État Togolais en ce qui
concerne la construction routière et ne peut pas résoudre les problèmes de la
communication routière dans la région. Toutefois, des initiatives en faveur du
drainage des eaux pluviales pourront être exécutées dans le cadre des monnaies
locales SEL-LETS, surtout pour éliminer les eaux stagnantes qui restent
potentiellement source de maladies.
Le projet introduira, en collaboration
avec les éventuels opérateurs éxistants, de systèmes alternatifs de transport
local, à main d'œuvre intensive, dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.
Beaucoup
de ménages possède une radio, et peuvent donc écouter les nouvelles, les avis et
communiqués et la musique. L'achat de piles coûte entre les Euro 4- à 10 Euro
par mois, et il constitue donc une source importante de fuite de moyens
financiers de la région.
Le projet établit un fonds séparé pour
l'achat sans intérêts de systèmes solaires domestiques là où les épargnes sur
le pétrole et les batteries sont telles qu'elles puissent seules financer
l'achat des systèmes sur 4 à 5 ans. Un soutien à l'achat de radios
non-eléctriques et de radios à rendement élevé incorporant des piles rechargeables
sera prévu au projet.
Les
notions élémentaires d'hygiène ne sont pas enseignées à la maison, rarement à
l'école, moins encore aux femmes qui n'ont pas droit à s'instruire selon
certains milieux. Cependant, chaque propriétaire tient à sa propreté de
domicile comme bon lui semble et il n'est pas surprenant de voir divaguer les
animaux domestiques dans les cours sans enclos. Dans les villages aux centres
de santé et où quelques actions de projet sont entreprises, des initiatives
d'hygiène socio sanitaires et de planning familial sont enseignées.
Le projet mettra en place des Clubs de
Santé au niveau de chaque commission réservoir (représentant plus ou moins 40
familles) et des cours d'éducation à l'hygiène dans toutes les écoles de la
zone.
Le
taux d'accès de la population rurale pour les structures d'assainissement en
milieu rurale au Togo est de 27,05% (analyse de la situation au Togo). La
situation dans la zone du projet est encore moindre. Dans la pratique il manque
de structures sanitaires. Les habitants disposent de leur urines et excréta à
l'air libre.
L'évacuation des eaux usées domestiques
constitue un problème d'assainissement : seul le 01,28% en milieu rurale au
Togo en est servi; ce taux est presque nul dans la zone du projet. C'est dire
que les eaux de douches, les eaux usées ménagères avec les urines sont
répandues dans la nature. Notons que dans les villages plus grands les puisards
mal construits élèvent des moustiques et autres vecteurs des maladies.
Cette déficience des mesures adéquates
d'assainissement conduit à un mode de transmission à partir des excréta des
maladies diarrhéiques dont le choléra et les parasitoses intestinales.
Cependant, les latrines VIP sont
culturellement déjà acceptées en zone rurale et le projet prévoit la
construction locale et la distribution et l'installation généralisées de
systèmes sanitaires à compostage sec complets en Beosite®, dans le cadre des
systèmes monétaires locaux. Les structures prévues sont soit individuelles que
collectives pour les écoles, les centres de santé, les marchés et les autres
lieux publics.
La
zone du project manque des services de collecte et de recyclage des ordures. La
nature emmagasine les dépôts sauvages d'ordures où il faut remarquer des
paquets plastiques d'excréta humains, animaux, faute de services organisés de
collecte. Il n'existe pas au Togo à ce jour aucune usine de traitement;
l'incinération, l'enfouissement, le dépotoir autorisé et la nature sont les
modes de dispositions.
Les ordures s'accumulent le long des
voies, sur les rives de cours d'eau, dans les dépressions des anciens sites de
carrières. Au village, les ordures sont jetées pêle-mêle à l'orée des bois en allant
aux champs et dans les dépotoirs clandestins qui sont des lieux très fréquentés
des animaux domestiques et des enfants; ces lieux sont des sources de mauvaises
odeurs et de manque d'hygiène. La gestion des ordures des centres de santé
(déchets biomédicaux) pose elle aussi un problème de santé.
Le projet constituera des centres pour
la récolte et le recyclage des ordures dans le cadre des systèmes de monnaies
locales SEL-LETS en créant de la valeur ajoutée au niveau local. Les matériaux
qui ne sont pas recyclables au niveau local seront “exportés” de la zone par
les centres de recyclage pour de la monnaie formelle qui sera utilisée pour le
remboursement des micro-crédits avancés aux centres au commencement de leurs
opérations.
La
maison est souvent appelée la concession dans la zone du projet. Une concession
comprend plusieurs maisons appartenant à plusieurs pères de familles. Chaque
famille vit dans sa case. La case, souvent rectangulaire ou carrée, n'excède
pas 80m2, comprenant une chambre principale pour le chef de famille et pour la
première épouse ; deux autres chambres souvent sont réservées aux autres femmes
avec leurs enfants. Il faut noter la pièce salon de la famille. A l'âge adulte,
les grands enfants peuvent construire provisoirement dans la concession. Une
case est généralement de 12 à 15m2 (3/4m ou 3/5m).
La terre de barre ou banco en argile
pétrie sert de matériel principal pour cette construction traitée avec art par
des ouvriers traditionnels locaux. La main d'œuvre est un geste communautaire ;
le bois, la paille généralement utilisés sont des matériaux du milieu. La
finition est faite par un badigeonnage au goudron à l'extérieur pour éviter
l'humidité permanente des pluies, et à l'intérieur, par le badigeonnage à la
chaux éteinte colorée d'ocre de différentes couleurs.
Au Togo le chauffage saisonnier n'est
pas de mode.
Le
projet est basé sur l'éducation à l'hygiène, l'installation de systèmes d'assainissement
modernes et durables, la fourniture en eau potable distribuée, l'éclairage
photovoltaïque pour les études, la production de foyers à rendement élevé pour
la cuisine et la production de bio-masse, et un système complet de recyclage
des ordures solides, au bénéfice de toutes les populations de la région de Yoto
Nord-Est.
Il comprend pour ce qui concerne
l‘éducation à l'hygiène, l'institution de Clubs de Santé et les Comités
Villageois de Développement(CVD) pour des cours d'hygiène spécialisés auprès
des écoles. Dans le secteur de l'assainissement, le projet installera des
toilettes fonctionnelles à sec tant au niveau des ménages qu'au niveau public,
incorporant la séparation de l'urine de l'excréta. Des systèmes de drainage et
de récolte des eaux pluviales sont prévus. Pour ce qui concerne la fourniture
en eau, il sera prévu une exécution au creusement des forages et puits (au tant
que nécessaire) et une installation de pompes et de réservoirs afin que les
usagers puissent accéder à l'eau, à une distance pas supérieure à 200 mètres de
leurs maisons.
On constituera des systèmes de monnaies
locales SEL-LETS pour promouvoir des échanges de produits et de services au
niveau local. L'importation dans la zone du projet d'équipements de production
sera couverte à travers l'institution d'un système de micro-crédits sans
intérêts à recyclage continu.
Le paquet de base offert par le projet
fait référence aussi à l'éclairage photovoltaïque pour les écoliers et les
élèves pour les études, dans les cliniques,et à la réfrigération photovoltaïque
pour les médicaments et les vaccins. L'éclairage photovoltaïque nécessaire à la
production locale sera financé par les projets individuels de micro-crédit. La
télévision photovoltaïque pour l'instruction publique sera comprise en présence
de programmes d'instruction télévisés dans les langues locales. L'éclairage
photovoltaïque pour le “confort” des particuliers sera financé au moyen d'un
fonds coopératif à part pour les cas où les épargnes des ménages sont telles
qu'elles puissent couvrir les frais d'achat d'un système solaire domestique sur
une période de 2-3 ans. Les usagers doivent être capables de faire face soit au
remboursement de la contribution mensuelle du projet de base, soit au
remboursement des contributions à couverture des systèmes solaires domestiques.
Le projet pourvoira en plus la
fourniture de foyers pour la cuisine, faits avec 100% de valeur ajoutée locale,
et la bio-masse pour les faire fonctionner. Le but de cette initiative n'est
pas tellement d'éviter de frais, car la cuisine est souvent faite actuellement
utilisant de fagots de bois que les femmes vont chercher. L'utilisation d'un
système plus efficient signifiera une épargne de temps aux femmes, une
amélioration de l'aération dans les ménages, et une réduction du taux de la
déforestation en cours.
Dans la mesure du possible, il sera
produit des foyers solaires fabriqués en Béosite® dans le cadre des systèmes de
monnaie locale SEL-LETS.
Des centres de recyclage des ordures
seront établis dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.
Il sera procédé à la récolte des eaux
pluviales soit au niveau des ménages, soit au niveau rural, et à l'amélioration
du systeme de drainage dans les villages et hameaux de la région, pour éviter
la formation de boues et l'accumulation d'eaux de surface stagnantes qui sont
dangereuses à la santé des populations.
Le projet installera une station radio
locale pour la diffusion des avis et communiqués et d'informations concernant
l'opération du projet et des systèmes de monnaies locales. À travers le système
des micro-crédits le projet établira des points de communication, des points de
consultation agraire, des points de promotion des activités culturelles dans la
région et éventuellement des coopératives d'export-import selon les exigences
exprimées par les usagers.
Le montant de crédit décennal sans
intérêts est 5.000.000 Euro, soit 61 Euro environ par usager. Le projet
s'étendra sur au moins huit (8) ans suite à la période initiale de deux (2)
ans. Après ces deux premières années de démarrage, le développement sera généré
par les communautés elles-mêmes, appuyées par une supervision générale de la
part du coordonnateur.
La partie exécutive dure 24 mois à partir
de la date de mise à disposition de l'investissement décennal. Elle est divisée
en les phases suivantes:
-Phase 1 : préparation et présentation
du projet de base.
-Phase 2 : définition finale du projet,
négociations avec le département des impôts, négociations avec les CVD (comités
villageois de développement), la formation des Clubs de Santé, démarrage de
l'éducation à l'hygiène, démarrage de l'organisation des usines Beosite®,
organisation des systèmes de monnaies locale SEL-LETS; approbation définitive
des phases suivantes. La phase 2 durera 9 moi environs, et sera caractérisée
par la mise en oeuvre de plusieurs “ateliers” suivant la méthode du Brézilien
Clodomir Santos de Morais.
-Phase 3 : poursuite de l'éducation à
l'hygiène, la construction des services d'assainissement, la construction de
forages et puits et l'installation de pompes et réservoirs, démarrage de la
production de foyers, organisation de la production de bio-masse, établissement
du système des centres de recyclage, établissement de la station radio,
l'installation d'éventuelles unités pour la purification de l'eau,
l'installation de systèmes photovoltaïque pour les études.
-Phase 4 : Les initiatives favorisant le
développement local telles que la récolte des eaux pluviales, le drainage, la
reforestation, l'installation de systèmes photovoltaïques particuliers.
Les
buts immédiats du projet sont:
a) Réaliser un programme d'éducation de
base à l'hygiène à travers la constitution de Clubs de Santé dans la région de
Yoto Nord-Est et la promotion de cours spécialisés d'instruction à l'hygiène
dans les écoles.
b) Installer un système complet
d'assainissement approprié pour les populations de la région de Yoto Nord-Est.
c) Assurer de façon permanente la
fourniture suffisante en eau potable dans la région de Yoto Nord-Est notamment
en saison sèche.
d) Fournir de l'eau potable aux
populations à une distance qui ne dépasse pas les 200 mètres des habitations
des usagers.
e) Contribuer à la lutte contre les
maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, la fourniture d'un
système d'assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine.
f) Réduire la charge du travail aux
femmes.
g) Assurer la durabilité des systèmes
d'éducation à l'hygiène, d'assainissement et de l'eau potable à travers la
création de structures institutionnelles appropriées.
h) Permettre aux éleves et écoliers et
aux autres personnes qui ont besoin d'étudier le soir, de le faire dans des
conditions d'éclairage acceptable;
i) Réduire la nécessité de faire
l'importation de combustibles dans la zone du projet.
j) Introduire des foyers à bio-masse à
rendement élevé dans la zone du projet et les foyers solaires pour la cuisine
faite pendant le jour.
k) Augmenter la valeur ajoutée locale à
travers le recyclage des ordures solides.
l) Tenir les ressources financières
disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de
recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.
m) Promouvoir le développement local
industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies locales SEL-LETS et
les systèmes de micro-crédit.
n) Promouvoir, avec le Ministere de
l'Environnement et des Ressources Forestières, la protection de la réserve
nationale de Togodo et de sa faune, et son exploitation éecologique et durable.
o) Créer beaucoup d'emplois.
a)
Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers
et 1'élimination de la pauvreté.
b) Libérer plus de ressources humaines
pour la production locale et le développement.
c) Réduire les maladies associées à
l'eau, afin que le système de la santé publique et les ressources financières
puissent être libérées au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les
programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre
le SIDA ;
d) La réduction de la mortalité
infantile et la promotion du planning familial.
e) L'amélioration du niveau de scolarité
et des services d'enseignement public dans la zone du projet.
f) L'élimination de la dépendance sur
les combustibles importés dans la zone du projet.
g) La contribution active à la réduction
de la déforestation et à la lutte contre l'augmentation de la température
globale mondiale.
h) La création de valeur ajoutée locale
à travers la récolte et le recyclage au niveau local des ordures
non-organiques.
i) La création d'une culture d'entretien
pour la conservation des investissements réalisés.
j) L'augmentation de la richesse en
expertise locale pour permettre aux usagers d'améliorer la durabilité de leur
existence et de leur développement à travers l'identification et la solution
des problèmes, avec un apport minimum de l'extérieur.
k) L'élimination du chômage dans la zone
du projet.
l) La création d'opportunités de
développement orientées en faveur de la jeunesse et l'arrêt de la migration des
populations des zones rurales vers les villes.
m) La création d'une zone à économie
équilibrée sans fuites financières.
a)
Le financement au moyen d'un Investissement Initial sans Intérêts (3I) payable avec un différé de dix
ans. Les 75% de cet investissement initial sera fourni par des bailleurs de
fonds extérieurs, 25% par les autorités du gouvernement du Togo et/ou par
bailleurs de fonds nationaux.
b) La supervision financière générale
est à retenir de commun accord avec les bailleurs de fonds tout en prévoyant
l'élimination de toute contrainte bureaucratique pas strictement utile.
c) Le investissement initial sera
repayé, selon les modalités définies par l'atelier, par les usagers dans un
fonds coopératif de développement reste dans la zone du projet jusqu'à
l'échéance du prêt. Pendant les dix ans, le fonds sera utilisé pour le
financement sans intérêts de micro-projets en faveur de la productivité locale.
d) Les fonds provenant des
remboursements des micro-crédits seront à chaque fois recyclés sans intérêts
pour financer d'autres micro-crédits en faveur du développement local.
e) Les fonds destinés à l'entretien et
au remplacement à long terme des structures capitales seront également recyclés
dans la forme de micro-crédits sans intérêts.
f) Les monnaies locales SEL-LETS
(systèmes économiques locaux) constitueront le moyen général de paiement de la
plupart des biens et services produits dans la zone du projet y compris ceux
produits pour le projet lui-même.
g) Le projet encourage la concurrence
ouverte et la libre initiative dans le cadre d'une structure financière globale
coopérative sans but lucratif.
h) Les travaux d'administration, de
construction et d'entretien seront effectués des opérateurs locaux et des
villageois qui seront rétribués principalement en monnaies locales SEL-LETS.
i) Chaque usager individuel peut faire
face à ses obligations financières. On crée deux niveaux de protection pour les
usagers ayant des difficultés financières.
j) Le projet est auto-financé. Les épargnes
sur les frais actuels pour les combustibles, l'énergie, l'eau et autres
services couvriront toutes ou au moins une partie des contributions mensuelles
des familles.
k) Les usagers doivent accepter de
repayer le prêt initial comme prévu, couvrir les frais d'administration et
d'entretien et accepter les pouvoirs des commissions de réservoir et de forage
qu'ils auront élues.
l) Le projet utilisera des
connaissances, du travail et des matériaux locaux. Les traditions sociales
locales seront respectées.
m) L'autosuffisance de l'économie locale
est encouragée.
n) Les femmes joueront un rôle actif
dans l'exécution et l'administration du projet.
o) La fuite de moyens financiers de la
zone du projet sera fortement réduite.
p) Il sera créé beaucoup d'emplois. Voir
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
q) Les salaires du Coordonnateur du
projet et de ses consultants seront établis au commencement du projet et
régulièrement inclus dans le bilan.
r) Les usagers feront leur première
contribution mensuelle d'avance, au départ formel du projet ou à la livraison
des structures en eau.
s) Les commissions réservoir recevront
un paiement de 5 Euro en monnaie formelle pour leur travail, plus une
compensation mensuelle exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS. Les
commissions forage/puits recevront un montant mensuel dans la monnaie locale.
t) Les femmes individuelles (ou bien les
groupements de femmes) s'occuperont chacune de leur système d'assainissement.
u) Les inspections systématiques des
installations seront payées en monnaies locales SEL-LETS.
v) Les départements centraux du
Développement Rural, de l'Hydraulique, de l'Éducation Nationale, de
w) Le coordonnateur du projet établira
un accord relatif aux impôts applicables aux activités faites dans le cadre des
systèmes SEL-LETS avec la direction du Ministère Central des Finances avant que
le projet ne commence.
x) Avant le commencement du projet, il
sera rédigé et signé un accord de garantie du passage de la propriété des
structures créées dans le cadre du projet aux communautés, une fois qu'elles
auraient remboursé la dernière contribution mensuelle du crédit décennal.
Les
principes de base du projet sont :
a) Réalisation d'une condition
d'autosuffisance des économies locales.
b) Les traditions sociales locales ne
souffriront pas d'effets négatifs
c) Les connaissances, le travail et les
matériaux locaux seront utilisés
d) Les femmes jouent un rôle actif sinon
dominant dans le projet.
e) Les habitants de la préfecture de
Yoto Nord-Est seront bénéficiaires du projet, et voudront prendre la pleine
responsabilité pour leur administration et pour l'entretien de tous les produits
et services fournis.
f) Les usagers doivent contribuer 4.8
Euro par mois par famille de huit personnes à couverture du remboursement de
l'investissement initial, les frais administratifs, et l'entretien. (Une
famille à 5 devrait contribuer de 3 Euro; une famille à 6 devrait contribuer de
3,60 Euro ; une famille à 7 de 4,20 Euro etc.)
g) Les usagers accepteront l'autorité
des commissions qu'ils choisiront.
h) Le projet (sauf pour quelques aspects
relatifs aux intérêts et aux assurances) sera autofinancé. Les épargnes
réalisées à travers les différentes initiatives devront servir à la couverture
de la plupart de ses frais.
i) La fourniture de fertilisant naturel
pour l'utilisation agricole ne sera pas mis en risques.
j) Chaque usager sera mis en état de
faire face à ses propres obligations financières aux termes du projet. Les
ménages qui auront des difficultés à faire face à leur paiements mensuels
chercheront une compensation à travers les paiements mensuels reçus par les
commissions réservoir et/ou par moyens de la création d'un réseau de sécurité
dans le cadre des systèmes SEL-LETS locaux. Les ménages en difficulté
temporaire seront autorisés à établir un débit supérieur à celui normalement en
vigueur. Les ménages en difficulté de façon permanente pourront donner de
services supplémentaires dans le cadre des systèmes LETS en échange du paiement
des débits en monnaie formelle par le groupe entier.
k) 'Small is beautiful'. Les systèmes
fortement décentralisés seront privilégié, car cela assure un lien très étroit
de chaque individu avec l'installation et le fonctionnement des structures. Il
n'y a toutefois aucune limitation dans la dimension des nouvelles initiatives
économiques.
l) Les monnaies locales SEL-LETS seront
complémentaires à la monnaie formelle. Elles se substituiront au manque
d'argent formel qui serait autrement nécessaire à augmenter la quantité des
biens et des services au niveau local. Le développement économique des systèmes
SEL-LETS assurera une croissance de l'économie formelle aussi, avec une
augmentation correspondante de la base imposable.
m) L'investissment initial mis sous
forme de crédit décennal sera recyclé de façon systématique aux utilisateurs
sous forme de micro-crédits sans intérets, permettant l'achat des biens et
services nécessaires à l'augmentation de la productivité locale qui ne sont pas
disponibles sur place.
n) La fuite financière de la zone du
projet est fortement réduite. Le capital de base sera tenu dans la zone locale
pendant les 10 ans du crédit sans intérêts. L'utilisation de combustibles
importés sera limitée pour éliminer les intérêts financiers du système.
Ce
projet a été préparé avec la pleine coopération des usagers, qui exécuteront,
administreront, maintiendront, paieront, et seront propriétaires de toutes les
structures. Il y aura pourtant cinq conditions de base que les usagers devront
accepter car sans ces conditions, le succès du projet autofinancé tel que prévu
ne peut pas être assuré.
Ce seront :
3.05.1 L'acceptation des Clubs
d'Hygiène. Les clubs serviront soit pour les cours en hygiène de base, soit
pour créer une plate-forme pour les femmes, afin qu'elles puissent s'organiser,
s'exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle important dans les
différentes structures prévues. Il s'agira d'un moyen pour faire face au
problème du “genre” (rôle de la femme dans le développement).
3.05.2 La disponibilité à payer au moins
0.60 Euros par habitant, ou 3 Euros par mois par famille de 5 membres, dans un
Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvrira l'ensemble des services
de base prévus (l'éducation à l'hygiene, la fourniture en eau potable,
l'assainissement, la récolte des ordures, les foyers à haut rendement etc)
3.05.3 L'acceptation des systèmes de
monnaies locales SEL-LETS, qui permettront le paiement de biens et services
locaux sans avoir besoin d'argent formel.
3.05.4 L'acceptation du procédé BEOSITE
afin que la plupart des produits nécessaires puissent être fabriqués localement
avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systemes SEL-LETS.
3.05.5 L'acceptation de systèmes de
toilettes à sec à compostage avec la séparation d'urine et excréta. Les
questions concernant la forme, la couleur, et le finition des structures, et le
propriété etc. seront d'ailleurs décidé par les usagers mêmes. Les systèmes à
sec de recyclage au niveau des ménages seront nécessaires pour la solution des
problèmes de l'assainissement de la terre et des eaux de surface.
QUELQUES
ILLUSTRATIONS DES STRUCTURES PRÉVUES:
ILLUSTRATION
MOUVEMENT CAPITAL
SCHÉMA
MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
QUEST-CE QU'ON
FAIT AVEC LES INVESTISSEMENTS
COMMISSIONS
RÉSERVOIR - LES STRUCTURES CLEF
Les parties intéressées au projet sont:
L’ONG
nationale sera une structure de liaison technique qui pourra soutenir les
interventions techniques du projet dans la zone par les appuis-conseils de ses
intervenants.
Dans ce cas, il est souhaitable que
cette ONG désigne un de ses membres pour le Conseil de Révision des Comptes
(CRC). Il sera étudié tout apport financier que l’ONG nationale pourrait
libérer pour la bonne exécution des activités.
CREMA sera le parrain officiel du
projet. Elle est déjà sur place. Elle sera reconnue par les populations de la
zone de Yoto Nord-Est et bénéficera de leur pleine confiance. CREMA aura 5
membres du conseil, également bien respectés par les populations. Ils ne recevront
pas de salaire; le fonctionnement de CREMA devra prévoir leur perdiem de
session.
Les bailleurs de fonds pourront nommer
leurs représentants (éventuellement payés par les bailleurs de fonds eux-mêmes)
au sein du conseil, avec pour tâche le contrôle des comptes et de la gestion
des activités du projet.
CREMA approuvera le projet et le
présentera pour le financement à travers l'un des pays partenaires du Togo dans
le cadre d'un programme pays.
CREMA nommera le
Coordonnateur/Représentant national (Edorh Ananaou Semé Botsoé) et lui mettra à
disposition dans un compte en banque au nom du projet tous les fonds du projet.
Le coordonnateur aura accès libre et sans conditions à tous les fonds du
projet. Les conq représentants de CREMA n'interviendront pas dans l'exécution
du projet sauf pour le contrôle des comptes et de la gestion. Le corps
technique de CREMA pourra être utile pour les consultances.
Michel
Edorh Ananou Seme Botsoé sera nommé coordonnateur du projet par CREMA comme
indiqué au point 04.6.01. Il sera responsable, avec Terry Manning, de la
rédaction du projet, des contacts avec les autorités Togolaises y compris le
Comités villageois de Développement, et avec les usagers. Il sera responsable
de l'exécution du projet et de tous les travaux professionnels et les
opérations qui ne seront pas disponibles dans les communautés de la zone du
projet /ou à travers des ateliers organisationnels.
Le coordonnateur sera chargé en plus de
la surveillance de l'entretien des oeuvres du projet, du suivi de la récolte
des contributions mensuelles des ménages (à travers les commissions réservoir)
et de la supervision des paiements à la charge du projet. Il coordonnera (à
travers les ateliers prévus) l'établissement des unités de production en
Beosite(R) et du réseau de centres de recyclage.
Le coordonnateur donnera support aux
équipes chargées de l'exécution des Ateliers Organisationnels, et nommera le
consultant général.
Le salaire du coordonnateur sera indiqué
avec voix à part au bilan.
Terry
Manning sera responsable de la formulation du projet, des contacts initiaux
avec l'ONG Zimbabwe A.H.E.A.D., des contacts initiaux pour l'institution des
Ateliers, de l'organisation (à travers les ateliers) des systèmes de monnaies
locales SEL-LETS, des contacts avec EOS Consult pour l'institution des unités
de production d'articles en Beosite(R), de la fourniture de pompes, panneaux
photovoltaïques et les autres matériaux importés nécessaires à l'implantation du
projet. Il agira en tant que Consultant Général au coordonnateur et sera chargé
de la formation (à travers les ateliers) et de la supervision initiale du
personnel affecté à l'entretien des systèmes de fourniture en eau et du
contrôle de sa qualité, du contrôle des mesures d'hygiène et des installations
sanitaires.
Le salaire de Terry Manning sera indiqué
avec voix à part au bilan.
Toutes
les activités du projet seront mises en exécution par les usagers mêmes. Les
différents secteurs d'activités feront objet d'au moins un atelier suivant la
méthode du brézilien de Morais, pendant lequel les participants mêmes
s'organiseront en structures respectant la division des tâches et des rôles.
Pour d'informations sur les Ateliers
voir l'Annexe 2.(en anglais)
Parmi les activités à planifier dans les
ateliers se trouveront la mise en place:
- des systèmes de monnaie locales
SEL-LETS.
- du système pour l'éducation à l'hygiène.
- des unités de production des articles en Beosite
- l'entretien des systèmes de fourniture en eau
- et l'entretien des systèmes d'assainissement
- des systèmes des foyers à rendement élevé, des foyers solaires, et des
systèmes de production de combustible (biomasse)
- du Fonds Coopératif de Développement et de
- du système de récolte et recyclage des ordures
- des systèmes de récolte des eaux pluviales et de drainage
- des structures pour l'installation et entretien de systèmes SHS
- des structures pour l’installation, le fonctionnement et l’entretien de la
station radio
- des structures coopératives pour le stockage et l'export de produits locaux
et l'importation équilibrée de produits dans la zone du projet
- la mise en place d'un réseau coopératif de consultants agronomes
Les frais des ateliers seront exprimés
avec voix à part au bilan.
Le
bailleur de fonds externe, à l'approbation du projet, mettra les 75% du montant
du Fond Coopératif de Développement sans intérêts à la disposition de CREMA,
laquelle à son tour le déposera dans un compte au nom du projet à la pleine disposition
du coordonnateur.
Le bailleur de fonds externe établira un
cadre pour la révision et le contrôle systématique des comptes et de la gestion
du projet et nommera son représentant au conseil de la gestion du projet en le
chargeant de telle révision et contrôle et de la liaison retenue nécessaire
avec les autres parties.
Le
bailleur de fonds national, à l'approbation du projet, mettra les 25% du
montant du Fond Coopératif de Développement sans intérets à la disposition de
CREMA, laquelle à la fois le déposera dans un compte au nom du projet à la
pleine disposition du coordonnateur.
Le bailleur de fonds national établira
un cadre pour la révision systématique des comptes et la gestion du projet et
nommera son représentant au conseil de CREMA en le chargeant de telle révision
et de la liaison retenue nécessaires avec les autres parties. En particulier
son représentant collaborera avec celui du bailleur de fonds extérieur.
Le bailleur de fonds national sera le garant
du respect de la part du Gouvernement Togolais de la continuité sans obstacles
des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés
aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de
douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les
structures du projet.
Avant le démarrage du projet, il
définira des procédures en établissant les modes et les périodicités de rapport
et contrôle dont il doit être informé; cependant, il acceptera de ne pas
intervenir dans son organisation, exécution ou opération. Il prendra du crédit
politique du succes du projet.
Le
préfet se fera garant du respect de la part des autorités locales de la
continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de
l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application
d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux
habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Il autorise sans y créer d'obstacles
injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de
refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires à
l'exécution du projet. Il acceptera de ne pas intervenir dans l'organisation,
l'exécution ou l'opération du projet. Il prendra du crédit politique du succès
du projet.
Le
député élu fera le possible pour assurer le respect de la part des autorités
nationales et locales pour la continuité sans obstacles des systèmes de
monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du
projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert
de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet. Il agira
comme point de liaison entre le Coordonnateur du projet et le bailleur de fonds
local d'une part et le préfet, le sous-préfet et les commités villageois de
développement (CVD) d'autre part. Il acceptera de ne pas intervenir dans
l'organisation, l'exécution ou l'opération du projet. Il prendra du succès du
projet, un crédit politique.
Les
chefs coutumiers des cantons et villages de la zone du projet approuveront le
projet et se font garants de la continuité sans obstacles des systèmes de
monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du
projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert
de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Ils donneront leur quitus consultatif
sur les actvités liées au projet sans participer directement à sa réalisation.
Ils proposeront, sur demande du coordonnateur du projet, des usagers retenus
capables aux fonctions prévues par les différentes structures. Ils proposeront
des initiatives économiques et sociales pour l'intègration dans les activités
du projet.
Ils encourageront l'adoption de la part
des villageois des structures créées par le projet.
Ils autoriseront sans y créer
d'obstacles injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de
tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires
à l'exécution du projet. Ils faciliteront les autorisations pour le placement
des structures d'assainissement, des unités de production de produits en
Béosite, de la récolte des ordures, des centres de recyclage.
Ils prendront du crédit politique pour
l'exécution du projet.
Les 26 Comités villageois de
développement de la zone du projet approuveront le projet et se feront garants
de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de
l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application
d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux
habitants mêmes de toutes les structures du projet.
Ils donneront leur quitus consultatif
sur les actvités liées au projet sans participer directement à sa réalisation.
Ils proposeront, sur demande du coordonnateur du projet, des usagers retenus
capables aux fonctions prévues par les différentes structures. Ils proposeront
des initiatives économiques et sociales pour intègration dans les activités du
projet.
Ils autoriseront sans y créer
d'obstacles injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de
tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires
à l'exécution du projet. Ils faciliteront les autorisations pour le placement
des structures d'assainissement, des unités de production de produits en
Béosite, de la récolte des ordures, des centres de recyclage.
Ils accepteront de ne pas intervenir
dans l'organisation, exécution ou opération du projet. Ils prendront du crédit
politique du succès du projet.
Le
Ministère de
Les autorités de
Elles donneront leur plein support aux
cours d'éducation à l'hygiène faits dans les écoles dans la zone du projet,
tout en fournissant des spécialistes pour la préparation des enseignants.
Elles collaboreront avec le
coordonnateur du projet pour ce qui concernera les consultations aux femmes à
l'occasion des contrôles systématiques de la qualité de l'eau dans les ménages
individuels et de l'inspection systématique des systèmes d'assainissement
installés dans le cadre du projet.
Les activités de recherche et
d'inspection qui ne seront pas déjà inclues dans les salaires des animateurs du
Ministère seront payées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.
L'équipement nécessaire pour le contrôle
continu de la qualité de l'eau sera mis à la disposition d'une clinique ou
hôpital local dans le cadre du projet; par contre, le contrôle proprement dit
sera rémunéré en monnaie SEL-LETS et/ou formel à définir selon les modalités de
l’atelier. La clinique ou l'hôpital fera les contrôles dans la zone du projet;
elle pourra bien faire payer ces contrôles pour le compte de tiers hors la zone
du projet.
L'éclairage photovoltaïque, et le cas
échéant l'assainissement et la réfrigération photovoltaïque pour les vaccins
aupres des cliniques dans la zone du projet seront payés par les communautés de
la même manière que les services en eau potable. La propriété passera à la
commission où se trouve la clinique se. L'éclairage photovoltaïque et les
installations pour la réfrigération de vaccins dans les cliniques hors de la
zone du projet qui serviront usagers dans la zone du projet, fera l'objet de discussions
à part comme le sera d'ailleurs la récolte d'ordures spéciales des cliniques
(déchets biomédicaux).
Le Ministère de
Le
Ministère de l'Éducation Nationale donnera son approbation à ce que la
propriété des installations en eau potable, d'assainissement, et d'éclairage
photovoltaïque placées dans les écoles dans la zone du projet passe aux
commissions-réservoir où se trouvent les écoles, et à ce que les commissions de
professeurs nommés pour assurer l'opération correcte de telles installations
répondent directement aux commissions réservoir.
Les autorités de l'éducation nationale
donneront leur support aux cours de formation à l'hygiène effectués aux écoles
dans la zone du projet et donneront leur approbation aux changements
raisonnables au curriculum des écoliers et des éleves pour y faire place
pendant les heures normales des activités scolaires.
Le
coordonnateur du projet établira, avant le démarrage de la partie exécutive du
projet, un accord obligatoire avec les autorités fiscales à fin de s'assurer
que la base fiscale de la communauté ne subisse pas de réduction. Il établira
un moratorium réglementé pour une période d'au moins 20 ans sur toutes les
activités des systèmes SEL-LETS.
Les autorités fiscales donneront une
autorisation pour toute opération exécutée dans le cadre des systemes SEL-LETS
comme non commerciax, donc libres d'impôts. Elles donneront leur concession
pour l'établissement de la banque locale.
Voir
Organigramme circuit financier bancaire sur
place
La seule mutuelle communautaire
d’epargne et de crédit dénommée Ade Ga desservira les paysans ACVR de la zone
du projet. Cette mutuelle locale est affiliée à nos jours à la banque ECOBANK
de Lomé de niveau international.
La banque administrera les fonds du
projet effectivement déposés à Tabligbo selon les instructions reçues du
coordonnateur.
Il existe sur place à Tabligbo, à 25
kilomètres de la zone:
Ade Ga, la mutuelle communautaire
d’épargne et de crédit des communautés ACVR. Cette mutuelle Ade Ga possède
pourtant un compte bancaire à ECOBANK de Lomé qui alimente sa caisse Ade Ga de
Tabligbo.
Une Coopérative d’Epargne et de Crédit
du Togo (COOPEC-FUCEC) située à 43 kilomètres (Tsévié) de la zone du projet.
Cette COOPEC est alimentée par
Pour la gestion du fonds du projet et la
gestion des micro-crédits, le projet même pourra construire une banque au cas
où Ade Ga,
Pour la faisabilité disponible, on
pourrait se servir les premiers temps de Ade Ga. Cette mutuelle est reconnue
par le Ministère de l’Economie et des Finances et est agréée, donc exempte
d’impôts.
Suivant
les instructions du coordonnateur la banque désignée administrera les
micro-crédits accordés dans le cadre du projet et leurs remboursements, en
coopération avec
La banque locale travaillera sur la base
d'un tarif standard accordé avant le démarrage du projet pour chaque opération
de micro-crédit. Ce tarif sera exprimé dans les monnaies locales SEL-LETS à fin
d'éliminer toute fuite financière du système.
La banque pourra procéder au financement
pour l'administration autonome de micro-crédits aux fins des installations des
systèmes solaires ménagers (SHS) et/ou de systèmes solaires passifs pour l'eau
chaude.
La banque sera tenue à effectuer
l'investissement de ses fonds dans la zone du projet même, aux bénéfices des
communautés locales.
Les fonctions de cette Banque
Coopérative de Développement Local seront celles de
Le
bailleur de fonds extérieur fera passer sa contribution financière à travers la
......................................., si possible une institution selon le
modèle de Green Bank, capable de donner des avis à la banque désignée, avec
laquelle elle devra en tout cas établir un rapport d'opération étroite à
travers le coordonnateur du projet.
Les
usines fabriqueront, en cas de nécessité, de façon écologique, des produits
tels réservoirs, récipients pour l'eau potable, produits pour l'aménagement des
puits, toilettes, foyers à bio-masse, foyers solaires etc. avec 100% de valeur
ajoutée locale.
Le projet les financera sur la base d'un
crédit sans intérêts sur une période de remboursement de 5 ans.
Les usines recevront toutes les
instructions nécessaires du propriétaire de la technologie. Pour les
éventuelles productions de nature purement commerciales, les coopératives
négocieront les conditions commerciales directement avec le propriétaire,
Les coopératives vendront la plus grande
partie de leur production dans la zone du projet pour les monnaies locales
SEL-LETS. Les 20% de la production devront être cependant vendus hors de la
zone du projet pour de monnaie formelle à fin qu'elles puissent
rembourser leurs crédits.
La propriété des usines passera
formellement aux coopératives une fois qu'elles auront remboursé leurs crédits.
Jusqu'à ce point, les coopératives seront responsables auprès du coordonnateur
du projet. Les coopératives seront constituées suivant la méthode Moraisienne,
à travers les ateliers (OW-organisational ateliers).
COMMISSIONS
RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
Les commissions réservoir se
consulteront à leur discretion avec les Comités villageois de developpement sur
les activités à proposer dans le cadre du projet.
Chaque réservoir fournira de l'eau
potable nécessaire à une zone ou un groupe de ménages. Une commission
réservoir, choisie par les usagers, s'occupera de l'utilisation du réservoir et
des oeuvres associées, de la récolte des contributions mensuelles des ménages
et de la propreté du terrain autour du réservoir. Les oeuvres comprendront
toutes les structures autour des réservoirs, la pompe solaire qui fournira le
réservoir, les panneaux photovoltaïques et leur supports, et les tuyaux de
refoulement liés à la pompe.
Chaque commission recevra une allocation
mensuelle de l'équivalent en CFA de 5 Euro pour lui permettre de subventionner
des familles particulièrement pauvres ou en conditions provisoirement critiques
qui leur rendent impossible le versement de leur contribution mensuelle
entière.
Les commissions réservoir recevront en
plus un paiement dans la monnaie locale SEL-LETS pour leur engagement et leur
travail qu'elles pourront dépenser comme elles veulent. Puisque ce sont les
femmes qui bénéficieront dans l'immédiat plus de l'exécution du projet et
de son administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions
réservoir soit femmes.
Les commissions réservoir seront
constituées suivant la méthode Moraisienne. Leur forme pourra donc varier d'un
endroit à un autre. Chacune des commissions réservoir nommera l'un de ses
membres pour suivre la liaison avec les systèmes établis pour l'entretien des
structures.
Les commissions réservoir seront
responsables aussi des structures pour les études mises en place par le projet,
de leur éclairage photovoltaïque, et de la coordination du recyclage dans leur
zone. Elles nommeront une personne, parmi ses membres, qui devrait s'occuper de
la liaison avec le système SEL-LETS local.
Les installations en eau potable et
d'assainissement auprès des écoles et des cliniques seront placées sous la
supervision des commissions faites respectivement de professeurs et
d'opérateurs mèdicaux rapporteront aux commissions-réservoir où les écoles et
les cliniques se trouvent . La propriété de telles structures sera placée au
nom des commissions réservoir, avec l'accord des autorités de l'Education
Nationale et de
De la même manière, l'éclairage et la
réfrigération photovoltaïques et les équipements pour le contrôle de la qualité
de l'eau potable seront mis sous la supervision de la même commission d'opérateurs
mèdicaux. Les commissions d'opérateurs mèdicaux rapporteront aux
commissions-réservoir. Le problème de la récolte d'ordures spéciales des
cliniques (déchets biomédicuax) devra être abordé séparément.
Les commissions réservoir convoqueront
des réunions systématiques pour discuter des activités du système local
SEL-LETS et des priorités pour la concession des micro-crédits.
Les commissions réservoir choisiront les
commissions puits.
Les commissions réservoir nommeront une
candidate de leur zone pour faire les inspections des installations, des
ouvrages d'assainissement sanitaires y compris ceux auprès des ménages, de la
récolte d'eau pluviale, et des structures mises en place pour la cuisine. Les
services de ces femmes seront payés en monnaie locale SEL-LETS. Elles recevront
des formations au cours des ateliers Moraisiens qui s'occuperont des structures
sanitaires et de leur installation avec entretien.
Chaque terrain puits/forage comprendra:
-Le puits ou forage même
-L'installation de pompes manuelles de réserve
-La structure pour les aires de lavage
-L'enclos des systèmes photovoltaïque
-Les guérites/abris des gardiens
Les commissions puits, élues par les
commissions réservoir, seront chargées de la supervision des structures
communes de la fourniture en eau. Elles seront responsables de la gestion et de
la propreté des aires de lavage, des alentours des puits, et des systèmes de
pompage manuel. Elles contrôleront l'accès à la zone en particulier en cas de
crise ou de désastre. Elles recevront une rétribution appropriée exprimée dans
la monnaie locale SEL-LETS qu'elles peuvent dépenser comme bon leur semble.
Puisque ce sont les femmes qui bénéficieront
dans l'immédiat plus de l'exécution du projet et de son administration, il est
prévu que la plupart des membres des commissions puits soient femmes. Elles
recevront des formations au cours des ateliers Moraisiens qui s'occuperont des
structures sanitaires et leur installation avec leur entretien.
Cette
ONG du Zimbabwe adaptera et fournira le matériel pour les Clubs de Santé et
assistera l'institution des Clubs.
Un atelier Moraisien aura lieu dans le
but de préparer l'organisation des Clubs de Santé et leur administration. Dans
le cadre de l'atelier, l'ONG préparera les animateurs du Ministère de
L'atelier préparera aussi une ou deux
femmes au niveau de Commission Réservoir à la gestion des Clubs Santé.
Cette
société Hollandaise est propriétaire de la technologie Beosite®. Elle sera
chargée des analyses des dépôts d'anhydrite et de gypse disponibles dans la
zone du projet.
Au cours de l'Atelier Moraisien pendant
lequel les usines Beosite® seront établies, elle fournira des instructions techniques
sur la méthodologie de travail du matériel selon des dessins préférés des
articles choisis pour la production.
Pour ce qui concerne la fabrication
d'articles en Béosite pour de buts purement commerciaux,
Elles
seront constituées aupres des cliniques pour la gestion des structures
apportées par le projet. Elles se rapporteront aux commissions réservoir du
lieu.
Elles
seront constituées auprès des écoles pour la gestion des structures apportées
par le projet. Elles rapporteront aux commissions réservoir du lieu.
Elles sont chargées des cours
d'éducation à l'hygiène dans les écoles.
Dès
que le projet sera terminé, la propriété des structures passera aux habitants
de la région de Yoto Nord-Est. Jusqu'au moment où l'Investissement Initial sans
Intèrêts ne serait pas remboursé, le coordonnateur aura le droit de récupérer
les installations fournies par le projet au cas où les usagers ne respecteront
pas leurs obligations financières.
L'investissement initial sera remboursé
sur une période de 10 ans. Jusqu'au moment du remboursement, le coordonnateur
du projet retiendra la responsabilité finale de l'entretien et de
l'administration des oeuvres, malgré l'institution de structures autonomes au
cours des ateliers Moraisiens. Cela signifiera que le coordonnateur aura
toujours le devoir de se substituer aux structures créées pour l'administration
et l'enretien au cas ou elles ne fonctionneront pas comme prévu, tout au moins
jusqu'à l'exécution d'un atelier Moraisien successif. Les pompes et les
structures installées auront une durée de vie supérieure à 20 ans.
Une fois que l'investissement initial
sera remboursé après dix ans, les contributions continues des familles
permettront la création d'un fonds important déstiné au remplacement à long
terme des structures et/ou à leur extension. Ce Fonds Coopératif de
Développement continuera à être recyclé en forme de micro-crédits sans intérêts
pour le développement de la productivité locale.
La propriété des installations pour
l'eau, l'éclairage photovoltaïque, l'assainissement, la réfrigération et les
équipements pour l'analyse de l'eau potable placées dans les écoles et les
cliniques reviendra aux commissions réservoir où les structures se trouveront.
La question de la propriété des services
d'éclairage, d'assainissement et de réfrigération éventuellement placés dans de
cliniques hors de la zone du projet mais offrant des services aux habitants de
la zone même devra, le cas échéant, être discutée séparément.
Le
projet appliquera une interaction complexe et continue entre plusieurs parties.
À fin que les oeuvres puissent êtres réalisées selon le schéma, chaque partie
devra s'engager formellement à faire face à ses propres obligations comme
prévu. Une pénalité pourra être prévue pour les cas de livraison en retard de
marchandise et des services.
Au cas où l'une des partis pensera ne
pas pouvoir respecter les échéances prévues, il sera tenu à le dire au moment
d'achèvement des détails du projet au début de la phase 2 des travaux. Le
schéma pourra en ce moment être adapté aux exigences de livraison exprimées.
Les participants sociaux et politiques confirmeront par écrit que l'argent et
les permis qu'ils se seront engagés à fournir seront disponibles selon le
schéma préparé.
Le projet est de nature coopérative, et
les parties participantes et en particulier les bailleurs de fonds sont libres
à imposer les procédures appropriées de rapport et de contrôle de la gestion
qu'ils retiendront nécessaires. Telles procédures devront être les plus simples
possibles à fin d'éliminer toutes restrictions bureaucratiques.
Pour
voir une illustration des structures proposées pour les systèmes SEL-LETS se
référer a:
DESSIN DES
STRUCTURES SEL-LETS
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
Le but du projet sera de créer des
structures qui permettent un développement local rapide et durable.
Avant le démarrage du projet, le coordonnateur
négociera un accord avec les autorités financières pour donner des assurances
qu'aucune réduction de revenus imposables n'ait lieu.
Les autorités fiscales définiront toutes
les activités et transactions conduites dans le cadre des systèmes SEL-LETS
comme non commerciales, donc pas sujettes à impôts.
Le projet est basé sur un moratoire
imposable d'aumoins 20 ans sur toutes les activités et transactions SEL-LETS.
Suite à l'échéance du moratoire, les
concepts de base suivants seront appliqués:
-1. Les échanges SEL-LETS là où un
membre aidera un ami ou bien donnera exécution à une tâche occasionnellement
(donc pas de façon professionnelle) ne seront pas imposables.
-2. Les échanges SEL- LETS qui ne feront pas partie des activités commerciales
normales du fournisseur ne seront pas imposables.
-
-4. Les échanges normaux SEL-LETS de la part des entreprises seront imposables.
-5 Tous les frais des entreprises seront appliqués en réduction du montant
imposable.
-6. Seulement les revenus nets provenant des échanges SEL-LETS faites par les
entreprises seront sujets d'impôts.
Le
projet établira un système financier coopératif sans intérêts basé sur le
recyclage systématique constructif d'un Fonds Décennal Coopératif de
Développement, sans intérêt, et la création de systèmes de monnaies locales
pour l'échange de biens et de services produits localement.
Les ménages rembourseront le Fonds
d'Investissement Initial sans Intérêts accordé sur une période de dix ans.
Apres 10 ans ils auraient remboursé 3 Euro par mois sur 120 mois ou bien 10
ans. Leurs versements seront, pourtant, effectués dans la monnaie formelle
locale, le CFA. Au cas où le CFA se dévaluera contre l'Euro par inflation ou
d'autres mesures financières, le montant dans le fonds coopératif de
développement représentant le total des remboursements effectués sur les 10 ans
ne suffira plus au remboursement entier de l'investissement initial. Cette
situation sera entièrement au-delà du contrôle des parties au projet et en
particulier des usagers.
Une décision sur comment ce risque sera
couvert devra donc être étudiée au moment du financement du projet. Le crédit
sans intérets devra être exprimé dans la monnaie formelle locale, le CFA.
Le Fonds Coopératif de Dévloppement
exprimé en CFA
Lorsque le crédit sera exprimé en CFA,
la banque extérieure devra obtenir l'accord du bailleur de fonds externe à ce
que le montant au moment du remboursement puisse être inférieur à la valeur
initiale exprimée en Euro.
Distinguer quatre possibilités:
1) Les bailleurs de fonds ou leurs
gouvernements confirmeront formellement leur disponibilité à accepter ce risque
et d'autoriser l'amortissement de la différence en forme de don.
2) Les bailleurs de fonds accepteront un
prolongement de la période pour le remboursement jusqu'à ce que le montant total
dans le fonds coopératif ait la valeur exprimée en Euro du crédit initial. Ceci
peut porter à une situation “win win” car le montant disponible pour le
recyclage des micro-crédits resterait sur un niveau élevé pendant une période
plus longue. En considération des versements mensuels additionaux les usagers
bénéficieront d'un montant supérieur en forme de micro-crédits.
3) Les bailleurs de fonds demanderont le
remboursement du montant disponible dans le Fonds Coopératif au moment de
l'échéance et que la différence sera accumulée pendant les mois suivants
jusqu'à ce que l'équivalent exprimé en Euro ne sera rejoint. Cette solution
sera négative aux usagers lesquels, pendant une période plus ou moins longue
selon l'inflation qui aura eu lieu pendant les dix ans précédents, ne pourront
plus bénéficier de micro-crédits recyclés, et le développement continu local
subirait un ralentissement au point même de s'arrêter.
4) Les bailleurs de fonds demanderont le
remboursement du montant disponible dans le fonds coopératif de développement
au moment de l'échéance du crédit, mais seront disponibles à réinvestir
l'éventuelle différence pour une deuxième période de dix ans. Ceci porterait à
une réduction des fonds à disposition des usagers pour le renouvellement et/ou
extensions de leurs structures capitales à l'échéance de 20 ans, mais n'aurait
aucun effet négatif sur le développement continu aux termes du projet.
Le Fonds Coopératif éventuellement
exprimé en Euro
Lorsque le crédit est exprimé en Euro,
serait-il nécessaire d'indexer les remboursements mensuels au taux d'échange
courant entre le CFA et le Euro? Comment est-ce on déciderait chaque fois le
montant mensuel effectivement remboursable et qui en serait responsable?
Comment est-qu on en donnerait information chaque mois aux usagers?
Même au cas d'indexation des
remboursements aux taux d'échange variables entre
Ce
projet tient compte d'une stabilité politique dans la zone du projet durant au
moins la première période de 10 ans du Fonds Coopératif de Développement sans
intérêts.
Le coordonnateur sera tenu de faire
assurer, au cas où il existera la possibilité, les structures capitales
installées contre les catastrophes naturelles telles la foudre, les ouragans ou
les tremblements de terre. Il est en général difficile de les assurer contre la
perte et/ou l'endommagement causé par un Acte d'Autorité Politique ou Militaire,
la guerre civile, et les grèves, etc. Même s'il y eût telle possibilité, le
coût de l'assurance serait si élevé qu'il constituerait une fuite financière
continue de la zone du projet, ce qui est exactement ce que le projet cherche à
combattre.
Les conséquences au cas de perte ou
endommagement des structures capitales avant le remboursement du Financement
Initial devront donc être discutées au moment de l'investissement financier du
projet.
Les partenaires bénéficiaires du projet
sont pauvres, tandis que la perte ou l'endommagement dont il s'agit aurs des
causes au-delà de leur contrôle. Demander à ces gens pauvres de rembourser un
crédit à distance de 10 ans pour des structures capitales qu'ils auraient
perdues pour des raisons indépendentes de leur contrôle est en contradiction
profonde avec les buts à bref et à long terme du projet. Dans de telles
circonstances, les bailleurs de fonds pourront avoir à disposition une forme
d'assurance à couverture de tels évenements. Dans ce cas, ils devraient, à
leurs frais propres et sous forme de don, s'assurer contre les risques en
question.
En cas d'absence d'une telle couverture,
les bailleurs de fonds devraient accepter, en présence de perte et/ou
endommagement aux structures capitales dues à des causes indépendentes du
pouvoir et du contrôle des usagers, que l'investissement initial sans intérêts
soit converti en don et les usagers libérés de leurs obligations
contractuelles.
Normalement, au moment de la perte et/ou
l'endommagement n'est pas assuré pour les structures capitales, les usagers
auraient déjà fait des versements dans le fonds coopératif de développement et
donc remboursé une partie de l'investissement initial. Les bailleurs de fonds
seront tenus, avant l'entrée en vigueur de l'accord de financement, de dire si
les fonds déjà remboursés au moment de la perte et/ou de l'endommagement en
question devront être:
- réutilisés pour le remplacement des
biens en question ?
- remboursés à la fin de la période de dix ans comme initialement prévu ?
- remboursés tout de suite ?
- réintégrés par un nouveau crédit permettant le remplacement des structures
capitales et la remise en activité du projet même de conséquence à une analyse
de la situation politique?.
Le
projet disposera trois lignes de base pour la circulation des informations
relatives à son exécution.
*Vertical,
du coordonnateur (qui s'occupera aussi de la liaison avec des parties
extérieures telles les autorités de l'Éducation Nationale, les écoles, le
Ministère de
*Horizontal, par exemple à l'intérieur
des systèmes SEL-LETS, entre les différents systèmes SEL-LETS, entre les
commissions réservoir, et entre les commissions puits.
*Une combinaison des deux types
d'informations (in put et out put) par exemple à travers la station radio est
prévue.
Un website propre du projet sera ouvert
pour la fourniture des informations sur les activités prévues au point b) et
pour la participation générale aux informations prévue au point (c)
*À
travers des consultants locaux avec l'aide de micro-crédits sans intérêts, les
bureaux assisteront les populations locales par exemple dans le choix de
récolte, des informations sur les méthodes agricoles, des constructions
professionnelles sur les questions de productivité etc.
*D’autres consultants exerceront leurs
compétences par:
- Des cellules de traduction installées
avec les systèmes de micro-crédits sans intérêts afin de rendre compréhensibles
aux populations locales des informations qui peuvent les intéresser.
-Des groupes d'activité opérant dans le
cadre des systèmes SEL-LETS avec les parties comme au point a) tels par exemple
les Clubs de Santé, les groupes d'acteurs
*Les écoles, l'information et cours pour
les enfants et, éventuellement, pour les adultes.
Il
existera:
- Des informations en entrée (input) au
projet à travers les bureaux informatiques créés comme entreprises (voir point
b- consultants locaux) ci-dessus, équipés de téléphones, fax, ordinateurs.
- Des informations en sortie (output) à
travers de websites culturaux et économiques, ou de groupes d'intérêt voulant
faire connaître leurs activités culturelles et/ou leurs produits au monde extérieur,
indépendamment ou à travers les bureaux d'information.
Des
relations interdisciplinaires plutôt complexes pourront se créer entre chacun
des secteurs spécifiques mentionnés et les autres. Pour citer un exemple typique,
pour faire fonctionner le système intégré d'assainissement prévu, il faut que
les ménages reçoivent les informations sur les bénéfices d'une hygiène
meilleure (Clubs de Santé); il faut que les ménages mettent en pratique ce
qu'ils ont appris et procédent à l'installation de leur système de toilettes
et, éventuellement de récolte de l'eau pluviale. Un rapport d'inspection de
ménage doit être rédigé. Un système d'inspection coopérative doit être établi.
Des femmes locales nommées par les Clubs de Santé doivent être préparées par
des ateliers organisationnels à l'application du système de rapport et à donner
des conseils avec les aides aux usagers en fautes. Des femmes nommées par les
commissions puits devront faire la gestion du travail des inspectrices locales.
Une femme nommée par toutes les commissions puits ensemble devrait contrôler
les travaux de gestion des animatrices au niveau des commissions forage/puits.
Les informations et les expériences devront être échangées soit verticalement
que horizontalement comme prévu au point a)
Les mêmes usagers auront besoin des
instructions sur comment mieux recycler leurs urines et, plus tard, leur
excréta compostés. Des recommandations de base seront établies pendant les
ateliers organisationnels bien que les individus, les commissions réservoir, ou
le coordonnateur même pourraient obtenir l'aide de consultants comme prévu au
point b). Des structures coopératives d'inspection comme celles prévues pour
l'hygiene devront être mises en oeuvre à fin que les principes puissent être
correctement appliqués.
Les
achats en monnaie formelle de biens de production devront en générale être
effectués à l'étranger et les biens importés dans la zone du projet.
La première série de tels achats sera
normalement couverte par l'investissement initial sans intérêts. Puisque la
valeur est payée en Euros ou en d'autre monnaie internationale et convertie en
CFA pour l'exécution du projet, leur réconversion en monnaie internationale ne
devrait pas poser de problèmes.
Le montant de la valeur de biens de
production nécessaires pour le projet pourrait toutefois arriver à
plusieurs fois (5 ou 6 fois de plus) la valeur du fonds de l'investissement
initial exprimé en monnaie internationale, car l'argent disponible sera recyclé
de facon continue.
Une condition préalable pour la
concession d'un micro-crédit aux termes du projet sera, en général, que le
bénéficiare puisse au début vendre quelques uns des ses produits et services
hors de la zone du projet pour gagner l'argent formel et pouvoir rembourser son
micro-crédit dans la monnaie nationale. Le bénéficiaire fera l'exportation de
biens ou services hors de la zone du projet, mais pas nécessairement hors des
frontières nationales. Puisque les biens de production devront fréquemment être
importés en
Le schéma suivant assurera un bilan
import/export nul du projet pour les finances nationales pendant l'exécution du
projet, et à long terme:
Premières deux années : zero
Troisième année, export d'aumoins 35% de la valeur importée
Quatrième année, export d'aumoins 50% de la valeur importée
Cinquième année, export d'aumoins 75% de la valeur importée
Sixième année, export d'aumoins 100% de la valeur importée
Septième annee, export d'aumoins 125% de la valeur importee
Huitième année et années suivantes, export d'aumoins 150% de la valeur
importée.
STRUCTURES POUR L'AUDIT DES DÉPENSES
Le projet sera basé sur la séparation de
pouvoirs entre la partie qui fera le contrôle des dépenses (l'ONG CREMA) et le
coordonnateur nommé par
Les bailleurs de fonds, pour cette
intervention, disposeront de deux structures pour pouvoir effectuer un audit
continu pour le progrès du projet.
1.
2. Les bailleurs de fonds peuvent aussi
nommer un contrôleur de comptes indépendent chargé de la co-signature (avec le coordonnateur)
d'autorisations de paiement, et à effectuer un contrôle continu sur les
dépenses faites. Le contrôleur indépendent répondra au conseil de
À fin d'éviter de conflits d'intérêt, ni
la coordonnateur du projet, ni le contrôleur indépendent des comptes, ne
devront pas être membres du conseil de gestion du projet. Ils feront chacun un
rapport, d'une facon indédpendente l'un de l'autre, pour le conseil de gestion
du projet.
L’étude
initiale environnementale du projet, autre une étude du milieu, se fera par le
consultant/équipe indiquée pour situer l’état naturel de la zone avant toutes
les opérations à engager. Cette étude est exigée en vertu de la loi N° 88-14 du
03 novembre 1988 instituant le code de l’environnement (section II, articles 22
à 32).
Voir: Loi
88-14 du 03 novembre 1988 - section II
Son but d’abord éducationnel par les
informations sur les changements environnementaux des sites à apporter par le
projet, fixera la volonté des bénéficiaires à s’adhérer aux réalisations tout
en ménageant les mesures de compensation inérente des sites et des carrières de
matières premières à exploiter lorsque le projet déplacerait les habitants de
leur résidence, certains sites étant en profondeur (12 à 18 mètres) dans des
villages habités.
Cette étude bien menée indiquera les
prévisions et précautions à prendre pour l’étude d’impacts environnementale
finale des réalisations à la phase d’évaluation après l’exercice de 10 ans de
projet.Les coûts de ces dépenses à engager sont signalés de voix à part au
bilan. Les informations reçues, les taxes et les études ne devront dépasser un
millième du coût du projet selon les références de l'EIE du Ministère de
l'Environnement, soit 5.000 Euros.
Environs
350 Clubs volontaires de Santé seront établis dans la zone du projet. Les
membres de chaque Club, hommes compris, suivront un cours d'une durée d'au
moins six mois. Pendant les cours, des aspects de l'hygiène de base seront
traités sous la direction d'une animatrice préparée par l'ONG Zimbabwe
A.H.E.A.D
Les animatrices et les matériaux à
utiliser seront préparés au cours d'un atelier de formation et d'organisation.
Les structures, les règlements et les aspects administratifs des Clubs seront
également définis au cours de ces ateliers.
Annexe 07
-Un programme indicatif d'éducation à l'hygiène donnera des détails de base
des cours en question. Cette information est sujette à toute adaptation aux
exigences de la zone de Yoto exprimées par les populations.
Les Clubs de Santé continueront à se
rencontrer même après les cours. Leur rôle est indispensable au succès du
projet, car ils serviront comme forum pour l'identification des exigences des
communautés, pour le planning, l'installation des oeuvres, le développement
d'un sens d'unité et coopération essentiels au succès du projet. Les Clubs
constituiront une plate-forme pour l'organisation des femmes à fin qu'elles
puissent participer activement aux travaux pendant les réunions au niveau de
commission réservoir, et aussi exprimer leurs voix en bloc, en occupant des
positions administratives d'importance dans les différentes structures. Ils
nommeront au moins une femme de ses membres à se préparer à jouer le rôle
d'inspectrice des installations sanitaires, de fourniture en eau et de
recyclage des ordures ménagères.
Les Clubs exprimeront aussi des
propositions pour la discussion d'aspects touchant l'hygiène et la santé en
général, lesquels aspects ne sont pas encore traités, pour l'approfondissement
ultérieur de ceux déja discutés, et pour un système de rappels qui tiendra
compte des exigences particulières des nouvelles générations et en n'oubliant
pas les filles.
Les Clubs serviront de centre de
contrôle primaire de la santé des enfants. Un système d'inspection des
installations individuelles d'assainissement, de la fourniture en eau et de
recyclage des ordures auprès des ménages sera établi. La qualité de l'eau
potable disponible sera sujette au contrôle systématique effectué auprès d'une
clinique locale utilisant des équipements fournis par le projet.
Des cours spécifiques en hygiène seront
introduits dans toutes les écoles dans la zone du projet. Ces cours auront le
support des autorités de
Consulter:
DESSIN DES
STRUCTURES PROPOSÉES POUR LA RÉCOLTE DES ORDURES
DESSIN D'UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
Le système sera basé sur la séparation
de l'urine, de l'excréta, des eaux usées et des ordures.
Dans les zones rurale, lorsque le ménage
n'a pas de jardin, l'urine et les eaux usées peuvent être recyclés comme
fertilisants pour les jardins verticaux fabriqués en blocs en Beosite (R) dans
le cadre des systemes SEL-LETS locaux.
Les systemes sanitaires seront dans la
plupart des cas individuels au niveau des ménages selon les exigences et les
habitudes des usagers. Il faudra prévoir aussi d'éventuelles constructions de
toilettes communautaires par exemple sur les places des marchés. La gestion de
ces structures sera mise dans les mains d'entrepreneurs préparés pendant les
ateliers organisationnels et de formation.
Une petite construction-annexe ou salle
sanitaire comprendra trois réservoirs construits en Beosite(R). Le premier
servira pour l'urine, les deux autres pour le compostage aérobie de l'excréta.
Les structures de support des chambres, les urinoirs pour les hommes et les
toilettes mêmes seront fournis par les unités locales de production d'articles
en Beosite(R) travaillant dans le cadre des systemes de monnaies locales
SEL-LETS. La construction des chambres et l'installation des systèmes seront
mises en exécution par des constructeurs individuels ou des coopératives
locales travaillant dans les systèmes de monnaies locales SEL-LETS formées a
travers un atelier organisationnel.
Le système sanitaire entier peut être
mis en oeuvre dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS avec 100% de valeur
ajoutée locale et sans besoin d'argent formel.
Les toilettes seront équipées de moyens
de lavage pour l'hygiene personnelle.
Une petite quantité de chaux vive, de
cendre, ou de sciure pourrait être ajoutée au réservoir de l'urine une ou deux
fois par jour et à l'excréta. Le contenu du réservoir d'urine peut être vidé en
tout moment. Un mélange d'une part d'urine et 10 parts d'eau (usée) pourront
être utilisées directement pour l'arrosage des verdures et les arbres fruitiers
et la fertilisation de la terre. Ce produit important de bonne qualité sera
capable de doubler la production d'un jardin de ménage. Un ménage à 5 membres
produit
Les ménages qui ne voudront pas ou ne
pourront pas disposer de leur urine demanderont à des opérateurs/entrepreneurs
de le faire dans le cadre des systemes SEL-LETS. On prévoira en particulier un
tel service dans les centres du projet où les ménages peuvent manquer soit d'un
jardin soit d'un toit plat pour un jardin vertical.
Pour ce qui concerne le système à double
réservoir de compostage de l'excréta, un réservoir aérobie sera utilisé jusqu'à
ce qu'il soit rempli. Il sera fermé et laissé à se composter pendant les 12
mois suivants, jusqu'à ce que le deuxième réservoir ne soit rempli. À ce moment
on videra le premier réservoir dont le contenu sera devenu de la terre saine au
compostage et sans odeur de valeur pour l'aération de la terre (soil
conditioning). On recommencera le cycle avec le premier réservoir, en laissant
le deuxième à se composter.
Le compostage se réduira à une brouettée
par personne adulte par an. Les ménages ne pouvant ou ne voulant pas disposer
du compostage au besoin pourront le faire à travers les systèmes SEL-LETS comme
pour l'urine. Le compostage pourtant devra avoir lieu au niveau des ménages à
fin d'éviter tout risque de contamination ambiante et environnementale.
Les matériaux organiques autres que
l'urine et l'excréta seront compostés dans des boîtes de compostage simples
construites et fournies dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Ces matériaux
organiques pourront aussi être pris en charge par des entrepreneurs sous les
systèmes SEL-LETS. Il faudra noter q'une poule seule pourra consommer les
restes de verdure et de repas produit par un ménage. 40 poules au niveau de
commission réservoir offriront déjà l'occasion pour créer une petite entreprise
et une unité d'élevage.
Dans les zones rurales, les eaux usées
provenant de la cuisine et des activités domestiques pourront être recueillies
dans un réservoir en Beosite et distribuées dans le jardin une fois par jour,
en évitant la formation de concentrations d'eaux stangnantes. Comme déja dit
elles pourront d'ailleurs aussi être ajoutées à l'urine.
Les usagers qui n'auront pas la
possibilité de disposer de leurs eaux usées directement pourront se servir des
structures de récolte prévues dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Dans les
grands villages il se pourrait que les eaux usées devraient être prises en
charge chaque jour (éventuellement avec les urines) et emportées en campagne où
elles pourront être directement recyclées. Ces travaux seront exécutés dans le
cadre des systèmes SEL-LETS.
Les ordures solides non-organiques
seront recyclées par de centres de recyclage constitués dans le cadre des
systèmes SEL-LETS, créant encore plus de valeur ajoutée locale. Dans les
communautés plus grandes, comme Gboto, les centres pourront s'y spécialiser.
Les frais de la récolte des ordures dépendront du matériel en question. La
récolte de matériaux plus difficiles ou dangéreux pour le milieu coûtera plus
chère (mais toujours dans les monnaies locales SEL-LETS) que celle des
matériaux normaux. L'éventuelle récolte des déchets biomédicaux des cliniques
fera l'objet d'une négociation à part.
Des services appropriés
d'assainissement, au cas échéant, dans les écoles et les cliniques dans la zone
du projet, seront compris dans le projet de base. L'établissement du système
entier de récolte des ordures organiques et solides ci-dessus prévu fera
l'objet des ateliers organisationnels suivant la méthode du Brésilien Clodomir
Santos de Morais.
Pour des références utiles pour, et des
informations sur, les systèmes sanitaires de compostage à sec avec séparation
d'urine et excréta lire:
a) Winblad Uno et al, "Ecological
Sanitation", SIDA (Swedish International Development Cooperation Agency),
Stockholm 1998. ISBN 91 586 76 12 0
b) Del Porto David & Steinfeld Carol, "The composting toilet system
book", CEPP (Center for Ecological Pollution Prevention), Concord
Massachusetts 1999. ISBN 0-9666783-0-3
c) Sawyer Ron (editor), "Closing the Loop - Ecological sanitation for food
security", SIDA 2000. ISBN 91-586-8935-4
Le
projet demandera la fourniture de beaucoup de réservoirs, récipients, matériaux
pour puits, toilettes, foyers, structures de support des panneaux
photovoltaïques. Beaucoup de ces produits sont faits traditionnellement en
béton avec de matériaux qui doivent être payés en monnaie formelle et qui ne
sont pas disponibles au niveau local. Le béton et le ciment sont mauvais pour
le milieu. Ils sont difficiles si non impossibles à recycler après l'utilisation.
Des réservoirs en béton peuvent coûter jusqu'a 4000 Euro, d'autres récipients
métalliques en tôle doivent souvent être importés en créant des fuites
financières de la zone du projet. Ils ne sont pas d'ailleurs hygiéniques. Les
produits en béton sont sujets à des fautes de production. Ils sont souvent
difficiles à réparer. Ils sont lourds et difficiles à transporter.
Une alternative pratique à l'utilisation
du béton est offerte par une technologie moderne telle le Beosite(R). Des
unités de production d'articles en Beosite(R) pourront être établies là où
existeront des sources locales de gypse (CaSO4 + H2O) ou d'anhydrite (CaSO4 +
1/2 H2O). Avec le Beosite on pourra fabriquer des réservoirs hygiéniques, les
toilettes, les matériaux pour puits et de nombreux autres produits économiques
et durables. Il s'agit d'une technologie néerlandaise qui pourra être
transférée très facilement à la région de Yoto. La technologie est disponible
gratuitement pour le développement exécuté en bonne foi.
La zone du projet a plusieurs gisements
importants de gypse.
Les unités de fabrication de produits en
Beosite pourront faire une grande contribution à l'économie régionale suite à
l'achèvement de l'installation des structures prévues au projet. Elles devront
d'abord fournir la plupart des produits nécessaires au projet même. Puisque de
tels produits seront faits avec 100% de valeur ajoutée locale, ils pourront
être fabriqués, installés, et maintenus dans le cadre des systèmes de monnaies
locales sans avoir besoin d'argent formel.
Les unités de production en Beosite(R)
resteront donc des structures industrielles permanentes. Par la suite, elles
pourront fabriquer par exemple des structures portantes pour les habitations en
substitution du bois et d'autres matériaux importés dans la zone, contribuant
soit à la réduction de la déforestation soit à l'élimination de la fuite
financière. Le matériel pourra même être adapté pour la protection des
constructions traditionnelles de l'habitat.
On se servira du Beosite (R) d'ailleurs
aussi pour la fabrication de foyers de cuisine à rendement élevé, capables
d'une résistance thermique jusqu'a 500 degrés C. Le recyclage de la fumée
autour de la marmite sera incorporé dans le dessin qui prévoit une amélioration
importante des conditions sanitaires dans les cuisines des ménages en éliminant
la fumée dans l'environnement soit des risques soit d'incendie soit des
blessures domestiques. Les foyers pourront être portés à la main avec de l'eau bouillante
dans la marmite et avec du feu actif sans risques de provoquer de blessures.
Ils pourront fonctionner avec tous les combustibles. Le projet disposera
pourtant la fabrication au niveau local de mini-briquettes faites à partir de
déchets locaux et de bio-masse cultivée localement à cet effet.
Le Beosite (R) pourrait être incorporé
dans la construction de foyers solaires fabriqués aussi dans le cadre des
systèmes locaux SEL-LETS au cas où la préparation des aliments de jour ne
contrasterait pas les traditions locales.
Le coût très modeste des unités de
production Beosite (R) sera couvert par une voix à part au bilan, où il aura la
forme d'un investissement initial sans intérêts d'une durée de cinq ans. Le
coût de la préparation des tous premier moules pour chaque produit pourra
attendre à 7000 Euro la pièce. La gamme des articles que chaque unité de
production pourrait construire sera, donc, au début plutôt réduite. Une
priorité sera accordée aux produits nécessaires à l'exécution du projet. Chaque
unité de production ne se spécialisera dans la production que de deux ou trois
articles. Des copies successives des moules seront tres économiques à faire.
Le système entier de gestion du procédé
de production des articles en Beosite (R) à partir de la gestion des dépôts de
gypse/anhydrite, la construction des usines, la production des articles et leur
installation sera établi pendant des ateliers organisationnels suivant la
méthode de Clodomir Santos de Morais, pour lesquels il sera prévu une voix à
part au bilan.
Les détails seront décidés pendant les
ateliers mêmes. Il sera prévu toutefois que les unités de production d'articles
en Beosite soient aux travaux très intensifs pour ce qui concerne la
main-d'œuvre et très réduits pour ce qui concerne les investissements en
financement pour les équipements. Les produits peuvent être en effet fabriqués
manuellement sans machines, et sans ressources en énergie, avec une qualité de
finissage occidentale.
L'annexe 6 contient d'autres
informations sur le procédé Beosite (R).
ANNEXE 6
:TECHNOLOGIE BEOSITE
APPLICATIONS BEOSITE
L'illustration
suivante se réfere aux structures prévues pour la fourniture en eau potable:
DESSIN DES
STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
La consommation d'eau dans la zone du
projet est actuellement parfois réduite à
Dans la zone du projet de Yoto Nord-Est,
le niveau des nappes d'eau souterraine atteint 60/80 mètres environ. Le but du
projet est de porter de l'eau potable du puits à une distance maximum de 200
mètres des habitations pour les usagers.
Voir à l'annexe 1 section 2.08 pour
détails complets sur les installations individuelles.
Le projet prévoit aussi un système
généralisé de récolte des eaux pluviales au niveau des ménages afin d'augmenter
la quantité d'eau disponible directement aux familles pour les applications
secondaires telles que le lavage, la lessive, et la toilette personnelle.
Le système prévu de recyclage des urines
et des eaux usées des ménages, pourra emporter quelques
Le système de fourniture en eau sera
décentralisé. Là où il est possible, des puits à grand diamètre seront creusés
en utilisant de la main-d'œuvre, des matériaux, des méthodes de construction
locale à fin que tous les travaux puissent être réalisés dans les cadres des
systèmes de monnaie locale SEL-LETS.
Dans les zones d'eau à couche phréatique
profonde, plutot typique de la zone orientale de la préfecture de Yoto,
conviendra-t-il de préférer des forages de profondeur requise dont les pompes
tropicalisées du projet donneront entière satisfaction. À cette fin, des
réserves importantes sont prévues au bilan.
De 6 à 9 pompes solaires immersibles
seront installées dans chaque forage à 8" de diamètre intérieur,
lesquelles sont sujet toujours au débit du forage. Il est recommandé
l'utilisation des pompes à pistons à axe horizontale (voir l'annexe 4 pour en
avoir une déscription complète) car elles ont été typées justement pour les
pays en voie de développement avec de caractéristiques particulières qui
permettent la distribution de l'eau potable sur de grandes distances et à des
hauteurs importantes d'élévation. Chaque pompe livrera de l'eau à un réservoir
servant à une communauté de 300 personnes environ. Le forage/puits constitue le
noyau du système de fourniture en eau et les tuyaux de refoulement ses rayons.
Chacune des 59 écoles de la zone recevra
au moins un réservoir, éventuellement de plus selon le nombre d'éleves. Les 5
cliniques, pour redoubler leur sécurité en eau potable, recevront deux systèmes
indépendants l'un de l'autre.
On préfere les systèmes de pompage
solaires à cause de leur coût extrêmement réduit d'entretien. et à cause de la
grande pression dont elles sont capables, par exemple à fournir de l'eau d'un
puits au fonds d'une vallée à un village sur une colline pour une distance de
plusieurs kilomètres. Chaque forage/puits sera en plus doté d'un système de
pompes manuelles de réserve placées à côté du puits (voir à l'annexe 5 pour une
description complète des pompes manuelles préférées).
Il est étudié que les pompes manuelles
puissent être fabriquées localement en Beosite. Elles fourniront de l'eau
potable aux communautés pendant de longues périodes de mauvais temps, ou en cas
de crise et de désastre. Au cas échéant, où la structure locale le demande, les
forages/puits seront équipés aussi d'une aire de lavoir communautaire où les
femmes pourront faire la lessive.
La fourniture en eau potable prévoit au
moins
Quand on se sert de l'énergie solaire,
pendant de périodes de temps plus ou moins mauvais où les pompes débiteront
moins d'eau ou même pas du tout d'eau, ces périodes doivent être prises en
considération. Les réservoirs doivent donc avoir un volume de remplissage
suffisant pour la fourniture minimum en eau prévue (
Au cas où les usagers auront besoin
d'augmenter leur fourniture en eau, ils pourront se servir des pompes manuelles
placées à côté de chaque forage et puits.
Le projet prévoit en plus,
l'installation d'un système de recueil de l'eau pluviale pour les applications
qui ne demandent pas de l'eau potable. Le recueil de l'eau pluviale est
actuellement pratiqué dans la région, donc l'habitude de le faire existe déjà.
Il y a en moyenne au moins
En ce qui concerne le recueil des eaux
pluviales pour les applications agricoles on prévoit sa réalisation sur
initiative des entrepreneurs locaux sur petite échelle avec des systèmes de
réservoirs en Beosite et la construction de petits bassins de stockage. Le but
de ces travaux n'est pas de créer un système étendu d'irrigation, mais de
donner la possibilité d'un prolongement limité à la saison de productivité. Les
agriculteurs devraient en avoir de meilleures marges de sécurité pour leur
production et la possibilité de cultiver “cash crops” à valeur ajoutée
additionnelle utilisant l'irrigation à gouttes.
Les systèmes prévus de fourniture en eau
seront mis en place à travers des ateliers organisationnels suivant la méthode
Moraisien de l'annexe 2.
Les
structures institutionnelles prévues sont illustrées par les documents
suivants:
LES STRUCTURES
LE MOUVEMENT FINANCIER
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
L'UTILISATION DU FINANCEMENT
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
Le projet servira essentiellement à la
création de structures sociales. Le contenu détaillé des différents aspects du
projet sera élaboré avec les usagers eux-mêmes et mis en exécution pendant les
ateliers organisationnels Moraisiens. Ce seront les usagers qui décideront ce
qu'ils voudront faire. Ils mettront les ouvrages en exécution, les feront
fonctionner, les maintiendront, les paieront et en deviendront les seuls
propriétaires. On mettra en oeuvre une culture de maintenance durable avec de
très forts encouragements au développement local.
Quelques structures à créer pendant les
ateliers seront les Clubs de Santé, les structures des monnaies locales, les
fabriques avec distribution et installation des produits en Beosite, les
systemes d'installation, d'entretien et d'administration des structures de
fourniture en eau, les structures pour le recyclage des ordures organiques et
non putrescibles, les structures pour la bio-masse nécessaire pour les foyers,
la banque locale et le système de micro-crédits, le fonctionnement des
commissions au niveau de réservoir et des forages/puits.
Les micro-crédits sans intérêts
fourniront de l'argent formel nécessaire au développement de la productivité
locale. Les autres initiatives auront lieu dans le cadre des systèmes de
monnaies locales institués. Le financement disponible pour le recyclage
d'argent formel en forme de micro-crédits sera constitué par:
a) Une part du financement initial sans
intérêts jusqu'au moment où on en aura besoin
b) Les remboursements mensuels du financement initial(0.60 Euro par personne
par mois)
c) Les remboursements des micro-crédits mêmes.
d) Les fonds d'entretien à long terme
e) Les fonds pour le remplacement des biens, qui s'accumuleront suite à la
période décennale initiale et le remboursement totale de l'investissement
initial sans intérêts .
Par exemple, lorsqu'une femme aura
besoin d'une machine à coudre pour faire de vêtements, elle aura besoin
d'argent formel pour acheter la machine. Cet argent lui sera mis à disposition
sous forme d'un micro-crédit sans intérêts. Elle vendra quelques-uns des
vêtements hors du système local SEL-LETS pour gagner l'argent formel nécessaire
au remboursement de son crédit. Elle vendrait la partie restante de sa
production dans le cadre du système de monnaie locale. Main à main qu'elle
remboursera l'argent formel dans le Fonds Coopératif de Développement, l'argent
sera tout de suite prêté à autre opérateur à fin que le financement initial
puisse être recyclé systématiquement au niveau local.
L'établissement de systèmes de monnaie
locale SEL-LETS pour faire face au manque chronique d'argent “formel” dans la
région de Yoto Nord-Est sera à la base du projet. Les systèmes SEL-LETS
créeront d'unités locales d'échange pour les biens et les services produits
localement. Ils élimineront à la base les problèmes souvent cités, par exemple:
"Il n'y a pas d'argent pour payer
la préparation des comptes pour l'eau utilisée”
"Il n'y a pas d'argent pour la récolte des contributions mensuelles”
"Les usagers n'ont pas d'argent pour payer leurs installations sanitaires”
Souvent tout ce dont on aura besoin est
un système de transfert de biens et de services locaux sans avoir besoin
d'argent “formel”.
On propose que toute personne qui a
l'âge minimum pour quitter le système scolaire soit enregistrée comme membre
des systèmes SEL-LETS locaux dans la zone du projet, car tout le monde pourrait
jouir des bénéfices d'initiatives exécutées pour la communauté dans le cadre du
projet. La participation active aux transactions dans la monnaie locale sera,
toutefois, en principe volontaire sauf pour celles réalisées pour le projet même.
L'éclairage photovoltaïque pour les études, par exemple, sera financé au niveau
de commission réservoir, et payée par les usagers du territoire de la
commission réservoir. D'autres activités telles que la reforestation ou la
reconstruction des places des marchés, sont au bénéfice de la communauté
entière, et chaque membre (adulte) de la communauté devrait payer son propre
quota. L'adhésion obligatoire aux groupes SEL-LETS est d'ailleurs nécessaire
lorsqu'on achètera ou vendra de biens communs, par exemple du bois de forêts de
propriété collective.
La plupart des transactions SEL-LETS est
ouverte à la négociation libre entre les partis intéressés. On crée donc les
conditions pour un véritable marché ouvert et compétitif dans le cadre d'un
système financier global coopératif, sans intérêts et sans inflation.
Beaucoup de biens et services, ceux
fournis par les Clubs de Santé par exemple, ou bien ceux nécessaires à la
construction des services en eau potable et de l'assainissement pouuront être
fournis en monnaie locale SEL-LETS.
Pour d'autres informations sur
l'organisation des systèmes SEL-LETS lire l`annexe 1. Voir aussi Annexe 08 - Opération des systèmes SEL-LETS
La constitution des systèmes de monnaies
locales SEL-LETS demande un effort d'organisation très important. Elle
s'effectuera à travers des ateliers organisationnels suivant la méthode
Moraisienne. On créera trois systèmes:
a) Le système nord-est, canton de
Sedomé. Dans cette zone on parle Ewe, Ouatchi et Fon
b) Le système centre-est, canton di
Gboto. Dans cette zone on parle Ewe et Ouatchi
c) Le système sud-est, canton de Tokpli.
Dans cette zone on parle Ewe, Ouatchi et Fon
On commencera avec les ateliers pour la
formation des structures administratives zone par zone avec:
a) Identification et formation cadres
b) Rédaction des statuts
c) Enregistrement des membres
d) Commencement des transactions
Les trois systèmes auront les mêmes
bases de calcul de leur valeur. Les trois monnaies seront donc interchangeables
entre elles, sujet toujours au contrôle des responsables qui devront s'assurer
qu'il n'y a pas de fuite financière d'un système à l'autre.
La valeur de référence des monnaies
locales sera décidée pendant les ateliers. Cependant celle préférée est basée
sur la valeur perçue d'une heure de travail.
Un système d'éclairage pour les
étudiants sera installé une fois qu'une salle d'études aura été construite,
dans le cadre du systeme SEL-LETS local, au niveau de la commission réservoir.
Son coût sera à la charge de tous les membres répondant à la commission
réservoir en question.
La réserve au bilan de la phase 4 du
projet prévoit l'installation de 347 systèmes.
L'achat d'un appareil TV fonctionnant à
énergie solaire pour les salles d'études dépendra de la décision des
commissions réservoirs locales qui devront évaluer la quantité de matériel
éducatif disponible dans les langues locales et si leur salle d'études offre la
sécurité nécessaire contre le vol, et du matériel éducatif, ou les intempéries
climatiques.
L'installation d'éclairage
photovoltaïque dans les écoles dépendra des discussions qui auront lieu au
niveau des commissions réservoir où les écoles se trouvent.
On aura exprimé le besoin au niveau
local des cours d'instruction (d'école du soir), impliquant la nécessité
d'éclairage dans une ou plusieurs salles de classe des écoles. On n'aura pas
toutefois d'indications détaillées des exigences réelles, qui devront être
discutées au niveau des commissions réservoir avec les populations. Étant donné
que les écoles dans la zone du projet ne seront pas branchées au réseau
électrique, on prévoira une utilisation de systèmes d'éclairage photovoltaïque
dans toutes les écoles. Pour ce qui concernera les éventuelles exigences de
réfrigération des vaccins et des médicaments, la zone ne compte actuellement
que cinq centres de santé, qui ne sont pas branchés à un réseau électrique. Le
projet prévoira la fourniture, au cas échéant, d'éclairage photovoltaïque, des
systèmes sanitaires, et des moyens de réfrigération de vaccins et médicaments
au moins aux cinq centres.
L'éclairage actuel dans les ménages est
en générale réalisé par des lampes à pétrole, dont le coût mensuel moyen est 2
Euros par mois arrivant à 5 Euros en temps de pénurie. L'achat de piles pour
les radios pourra avoir un coût qui atteindra 4 Euros par mois. Ces dépenses
constituent un drainage financier grave d'argent formel de la zone du projet
vers d'autres destinations. Dans de telles conditions de marché, quelques
ménages pourront financer à travers la réduction des frais de pétrole et de
piles l'achat de systèmes d'éclairage et de communication à rendement plus
élevé. Le projet constituera donc un fonds qui permettra l'installation de
systèmes mettant progressivement fin à la fuite financière en question à
travers de crédits sans intérêts.
Les commissions réservoir détermineront
les priorités sociales pour la distribution progressive de telles structures,
par exemple par tirage au sort. Les fonds du projet ne suffisent pas pour
fournir de telles structures directement à tout le monde. Le fonds au bilan ne
suffira en effet pour que 200 systèmes justement pour lancer le plan.
La vitesse de distribution des systèmes
dépendra de la période du remboursement des crédits. Une zone réservoir avec
familles capables de verser 20 Euro par mois pourrait financer l'achat d'un
système pour tous ses membres en quattre ans. Une zone réservoir avec familles
plus pauvres aurait besoin de plus de temps.
Le commencement de la distribution des
systèmes solaires domestiques sera prévu à la (dernière) phase 4 des travaux.
Puisque plusieurs activités actuellement sources de fuites financières de la
zone du projet auront lieu dans les monnaies locales, il sera possible que les
familles aient plus d'argent formel disponible qu'auparavant. En tel cas, elles
pourraient former de coopératives d'achat des systemes SHS au niveau de la
commission réservoir où chaque famille versera un montant (par exemple) 10
Euros par mois dans un fonds coopératif d'éclairage solaire, ce qui permettrait
à une famille sur 40 à installer un système tous les 4-6 semaines. Cela
signifiera que chaque ménage devrait être dotée d'un système solaire à distance
de 4-5 ans de la naissance de la coopérative, portant ainsi à l'élimination de
fuites financières de la région dues à l'éclairage domestique en 6-7 ans.
La fuite financière grave due à
l'utilisation d'appareils radio inefficients à piles pourra être terminée à
travers l'utilisation d'appareils radio mécaniques et/ou d'appareils à
rendement élevé à piles rechargeables. On devrait pouvoir couvrir les prix de
tels appareils avec les épargnes réalisées au cours d'une année.
Les
graphiques suivantes constituent partie intégrée de ce projet:
ILLUSTRATION
DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMÈSTRE
DÉPENSES PAR TRIMÈSTRE
DÉPENSES PAR ACTIVITÉ (VOIX 01-29 AU BILAN)
DÉPENSES PAR ACTIVITÉ (VOIX 30-58 AU BILAN)
DÉPENSES DEUXIÈME PHASE
DÉPENSES TROISIÈME PHASE
DÉPENSES QUATRIÈME PHASE
DÉPENSES DU PRÉMIER TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMÈSTRE
DERNIÈRES DÉPENSES
Le projet sera financé par un crédit
sans intérêts pour une période de 10 ans. Les ménages rembourseront 4.80 Euro
par ménage de 8 personnes par mois, ou bien 0.60 Euro par personne, qui
servira:
- au remboursement du crédit même.
Jusqu'à l'expiration de la période de 10 ans, l'argent remboursé chaque mois
sera recyclé sans intérêts en forme de micro-crédits destinés exclusivement à
l'expansion de la capacité productive locale.
- au paiement des frais en argent formel
d'administration et d'entretien, y compris les frais de fonctionnement du
coordonnateur et du consultant, les dépenses pour les pièces d'entretien
nécessairement importées, les frais de transport. Les biens et les services
fournis au projet par les habitants, par exemple ceux de l'inspection au niveau
local, les travaux d'entretien, et des commissions réservoirs (sauf
l'équivalent de 5 Euro par mois) seront payés dans les monnaies locales.
- à la constitution d'un fonds de
réserve à très long terme. Ce fonds sera recyclé lui aussi à condition que le
capital soit disponible dès qu'on en aura besoin pour le remplacement à long
terme des biens/structures en compte capital ou l'extensions des services. .
Une fois que le crédit de base sera
remboursé, les versements mensuels cotisés par les familles constitueront les
fonds coopératifs de développement qui créeront à la fois un fonds important
déstiné à l'extension des services de base prévus pour le projet. Le coût des
unités de fabrication Beosite(R) pour production est couvert par des crédits
sans intérêts remboursables en 5 ans. Ce capital peut être recyclé lui aussi
systématiquement main à main quand il sera remboursé.
Les familles de la zone du projet qui
déjà dépensent de l'argent sur de combustibles pour la cuisine pourront couvrir
les remboursements aux termes du projet des épargnes faites sur les frais de
cuisine obtenus à travers l'utilisation des foyers à rendement plus élevé,
lesquels foyers seront fabriqués et alimentés dans le cadre des systèmes
établis de monnaie locale. Toutefois, les femmes vont en général chercher
elles-mêmes le bois dont elles ont besoin pour la cuisine. Elles n'ont pas donc
de frais directs pour des combustibles. En ce cas, elles “gagneront” cependant
à travers une forte réduction de l'effort de récolte du bois et du temps mis à
cet effet.
À travers les systèmes de recyclage
prévus, que ce soit la réutilisation directe des urines et de l'excréta ou bien
le recyclage des autres ordures, on créera de nouvelles sources de valeur
ajoutée locale à cause du fait que les opérations de récolte et du traitement
des ordures ont lieu dans le cadre des économies locales.
Lorsque
l’étude initiale environnementale sera exigée, les dispositions prévues seront
revues pour respecter l’impact/incidence environnemental à la fin du projet.
L’application des mesures et des clauses adoptées devra être de mise pour
sauvegarder la vie des espèces animales et végétales de la zone du projet en
tenant compte de la forêt classée de TOGODO à gérer écologiquement.
L’exécution du projet ne doit en aucun
cas porter atteinte à l’environnement physique, biologique de la zone.
La première phase sera réalisée avant la
présentation formelle du projet, à travers la récolte des détails les plus importants
et la rédaction d'un premier bilan indicatif. On a établira des contacts avec
les fournisseurs potentiels des technologies demandées. Le coordonnateur
tissera des liens avec les populations locales pour discuter leurs exigences
générales et leur disponibilité à accepter les cinq principes de base sans
lesquels les projets auto-financés ne peuvent pas avoir lieu :
05.01.01 L'acceptation des Clubs
d'Hygiène. Les clubs serviront, soit pour les cours en hygiène de base, soit
pour créer une plate-forme pour les femmes, à fin qu'elles puissent
s'organiser, s'exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle
important dans les différentes structures prévues. Il s'agira d'un moyen
constructif pour faire face au problème du “genre” (rôle de la femme dans le
développement)..
05.01.02 La disponibilité à payer au
moins 0.60 Euro par personne ou bien 4.80 Euro par mois par famille de 8
membres dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvrira
l'ensemble des services de base prévus (l'éducation à l'hygiène, la fourniture
en eau potable, l'assainissement, la récolte des ordures, les foyers à
rendement élevé etc.)
05.01.03 L'acceptation des systèmes de
monnaie locale SEL-LETS, qui permettront le paiement de biens et des services
locaux sans avoir besoin d'argent formel.
05.01.04 L'acceptation du procédé
BEOSITE afin que le plupart des produits nécessaires puissent être fabriqués
localement avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS.
05.01.05 L'acceptation de systèmes de
toilettes à sec (aux niveaux occidentaux) avec la séparation d'urine et
excréta. Les questions concernant la forme, la couleur, et le finissage des
structures, et l'intimité etc. seront d'ailleurs décidés par les usagers mêmes.
Les systèmes à sec de recyclage au niveau des ménage seront nécessaires pour la
solution des problèmes de l'assainissement de la terre et des eaux de surface
et souterraines.
Des cartes de la zone du projet
préparées. Voir L'annexe 03
Le projet rédigé pour sa présentation.
Aucun bilan ne sera prévu pour les
travaux dans la première phase.
Voir
les graphiques suivantes:
SCHÉMA
MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
LE CYCLE DES
CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
COMMENT ON DÉPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE -voix 01-29 au bilan
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE -voix 30-58 au bilan
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 2
DÉPENSES TOTALES PAR TRIMESTRE
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
Cette phasep est la plus critique.
On organise une série d'ateliers
organisationnels pour lancer la formation des structures de base nécessaires au
fonctionnement du système.
L'orde de séquence des ateliers sera
aussi très important.
On commencera avec les Clubs de Santé
afin de donner occasion aux femmes de s'organiser. Par la suite on pourra
procéder à la constitution des commissions réservoirs, charnière de tout le
système. La troisième structure à créer sera le système SEL-LETS, suivie par
celle des micro-crédits, les usines Béosite, les systèmes de recyclage et de la
station radio.
Voir
SCHÉMA DES STRUCTURES BANCAIRES
On préparera un plan pour les virements
de la part des bailleurs de fonds à l'ONG CREMA, parrain de l’exécution qui
aura un compte auprès de ..........................à Lomé.
Les fonds devront être mis à la
disposition une à la fois du coordonnateur auprès de .......................de
Lomé, la structure appropriée.
La banque désignée servira de caisse de
dépôt à Tabligbo sur instruction du coordonnateur en attendant l’institution
d’une banque coopérative locale de Yoto Nord-Est (voir atelier 04.02.04).
Les
Clubs de Santé devront constituer une plate-forme socialement acceptable pour
habituer les populations, et en particulier les femmes, à travailler ensemble,
ce qui sera à la base du succès du projet. Ils constitueront un forum pour les
femmes, les aidant à l'identification des besoins de la communauté et à faire
le planning des phases successives avec la pleine participation des femmes.
On tiendra trois ateliers organisationnels,
à Sipke Afidenyo (Sedomé), à Assigame (Gboto), et à Tokpli (Tokpli) selon les
principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau général
du matériel, des animatrices du Ministère de
Participation indicative (des trois
groupes dans l'ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant pour le programme indicatif de
Représentant d'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs des projets futurs)
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère de
347 femmes animatrices responsables au niveau des futures Commissions réservoir
Durée de chaque atelier: trois semaines
environ
Les structures que les ateliers
devraient sortir:
a) Une structure de coordination du
système :
-avec le coordonnateur du projet,
-au niveau des trois cantons intéressés
-avec le Ministère de
-entre les animatrices du Ministère et les responsables locaux
-les statuts et règles des Clubs
b) Une structure du matériel
- discussion avec de membres potentiels
des groupes
- définition du contenu des cours selon les exigences locales
- adaptation du matériel selon les us et cultures locales (illustrations, langue
etc.) utilisant les styles artistiques de la zone de Yoto
- préparation effective du matériel des cours
- distribution du matériel
c) Une structure de la méthode
- Comment se servir du matériel
- Le rôle des animatrices du Ministere
- Le rôle des responsables des communautés
- Exercices pratiques
- Comment convoquer et guider les leçons individuelles
- La suite du travail des groupes après la conclusion des cours
d) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur, responsable Clubs, responsable Ministère, femmes responsables
locales)
- Horizontale, entre responsables locales, (futur) programme radio
e) Une structure au niveau de chaque
commission réservoir
- Le paiement de la responsable locale
suite à la formation des monnaies locales
- Les rapports entre la responsable locale et la (future) Commission Réservoir
- Les rapports entre la responsable locale et l'animatrice du Ministère
réponsable de sa zone
- Discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission
Réservoir
- La enregistrement des participants aux cours
- L'organisation pratique des leçons et des réunions successives
On
tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de
Morais pour la préparation au niveau générale du matériel, des animatrices du
Ministère de
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant pour le programme indicatif de
Représentant du Ministère de
Représentant
Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministere de
590 professeurs animateurs au niveau d'école
Durée de l'atelier: trois semaines
environs
Les structures que le atelier devrait
sortir:
a) Une structure de coordination du
système :
- avec le coordonnateur du projet,
- avec le Ministère de
- avec le Ministère de l'Éducation Nationale
- entre les animatrices du Ministère de
b) Une structure du matériel
- définition du contenu des cours selon
les différents niveaux des écoliers
- adaptation du matériel selon les âges (illustrations, langue etc.)
- préparation effective du matériel des cours
c) Une structure de la méthode
- Comment se servir du matériel
- Le rôle des animatrices du Ministère de
- Le rôle des professeurs
- Le planning des cours
- La continuité
d) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur, responsables Ministères, commissions professeurs)
- Horizontale, entre commissions professeurs et les familles, (futur) programme
radio
On
tiendra trois ateliers organisationnels (secteur Nord (Sedomé) à Sikpe
Afidenyo, secteur central (Assigamé) et secteur sud (Tokpli) selon les
principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures
d'administration des services.
Participation indicative (des trois
groupes dans l'ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
2 Représentants ONG CREMA
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
1200 personnes (principalement femmes) qui auront indiqué leur intérêt à
prendre responsabilité générale à faire partie des commissions réservoir pour
l'administration locale des structures, dont les 35% indiquées par les comités
villageois de développement, les 65% indiquées par les Clubs Santé
Durée de chaque atelier: quatre semaines
environs
Les structures que les ateliers
devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale des
commissions réservoir et des commissions puits
- Statuts
- Règlement
- Financement
- Responsibilités
b) Organisation
- Réunions
- Utilisation des réservoirs
c) Coordination
- SEL-LETS locale
- Commission puits
- Écoles locales
- Cliniques/hôpitaux
- Système recyclage
- Système micro-crédits
d) Communication
- Vertical: coordonnateur
- Horizontal: avec les +/- 40 ménages locaux
e) Initiatives individuelles
On
tiendra trois ateliers organisationnels (un à Sikpe Afidenyo pour le secteur Nord-Est,
un à Assigamé pour la zone Centre-Est, un à Tokpli pour le secteur Sud-est)
selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des
structures pour l'application des systèmes à monnaie locale SEL-LETS.
Participation indicative (des trois
groupes dans l'ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
2 Représentants ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
150 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire l'enregistrement des
transactions
500 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt à faire
d'animation au niveau des commissions réservoir.
Durée de chaque atelier: six semaines
environs
Les structures que les ateliers
devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles
b) Une structure pour l'enregistrement
des transactions
-Locaux travail
-Adaptation des ambiances contre éléments et poussières
-Mesures de sécurité et information
-L'achat d'ordinateur, d'imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, le
talker walker et accessoires de branchement électrique éventuellement à
panneaux photovoltaïques
-La distribution des structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches
-La préparation des chèques (ou autres documents d'échange)
-La publication des services disponibles
c) Les rapports avec les usagers
-Les réunions d'informations au niveau
de commission réservoir
-La présentation du coordonnateur local
-L'enregistrement des membres
-La distribution des chèques (ou autres documents d'échange)
-Le commencement des transactions
d) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur projet, entre les responsables de l'enregistrement et des
transactions, animateurs au niveau de commission réservoir, usager final)
- Horizontale, entre les responsables à chaque niveau
- Horizontale, avec les responsables des autres monnaies locales
- Organisation commerciale, radio, website etc.
La banque se fera payer ses services
dans les monnaies locales SEL-LETS. Elle pourra utiliser ses crédits en LETS
pour acheter de biens et de services dans la zone du projet et les revendre
pour de monnaie formelle hors de la zone même.
La banque locale pourra, par la suite et
avec l'autorisation de la banque ......................., commencer les
activités bancaires traditionnelles pour le compte des ménages dans la zone du
projet.
On tiendra un atelier organisationnel
selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des
structures pour une banque de Micro-Crédit et son fonctionnement.
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
2 Représentants du ONG CREMA pour le compte des bailleurs de fonds
Un consultant financier, offert éventuellement par une banque de micro-crédits
extérieure
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
6 personnes qualifiées, dont indiquées 3 par l'ONG CREMA et 3 par le
coordonnateur
350 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire les animateurs de crédit,
indiquées une par chaque commission réservoir
Durée de l'atelier: six semaines environ
Les structures que l'atelier devrait
sortir:
05.02.04.01 La banque
a) Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les monnaies locales non formelles
b) Les aspects physiques
- Terrain
- Bureau
- Sécurité
- Communications
c) Les aspects financiers (Définition
des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds Coopératif doit être
distribué à chaque niveau)
- Financements à intérêt général du
projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus importantes,
oeuvres publiques)
- Financements à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits)
- Financements à intérêt plus local (niveau de commission réservoir)
- Activités bancaires traditionnelles
05.02.04.02 L'organisation des travaux
a) Structure centrale
b) Structure décentralisée
- Préparation des animateurs
- Réunions au niveau des commissions réservoir
c) Coordination
- Systèmes SEL-LETS
- Commissions réservoir
- coordonnateur projet
d) Financements pour projets spécifiques
- Rapports avec les bailleurs de fonds
e) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur projet, responsables enregistrement transactions, animateurs au
niveau de commission réservoir, usager final)
- Organisation commerciale, radio, website etc.
On prèvoira trois ateliers
organisationnels (un pour le secteur Nord-est, une pour la zone centre-est, et
un pour le secteur Sud-est) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais
pour la préparation des structures pour la production d'articles en Beosite.
Trois unités de production seront donc installées:
Participation indicative (des trois
groupes dans l'ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant EOS Consult
1 Représentant du Ministère de
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
200 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt pendant de
réunions au niveau des commissions réservoir à y participer, y compris +/- 50
personnes indiquées par les chefs de quartier
Durée de chaque atelier: six semaines
environ
Les structures que les ateliers
devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les monnaies locales
b) Une structure de fourniture des
matériaux:
- recherches géologiques
- dépôt gypse/anhydrite localisation, permis
-préparatifs pour son exploitation
-logistiques
-rapports avec les usines
c) Une définition des articles à
fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers, foyers solaires etc.)
- contacts avec les autres unités de
production
- contacts avec les ménages
- définition des exigences : articles et caractéristiques techniques
- définition des exigences: dessin, capacité de production
- définition du procédé nécessaire
- préparation des moules
- essais
- décision sur les priorités à accorder aux différents articles
d) Une structure pour l'usine
- Définition du terrain et des
structures nécessaires
- Dessin de l'usine
- Mise en oeuvre de l'usine
- Acquisition des équipements nécessaires
e) Une structure pour la production
- L'organisation de la production
- L'organisation commerciale
f) Une structure pour l'installation
- Rapport usine-installateurs
- La formation des installateurs
- La mise en oeuvre des installations
- Le placement des puits/forages
- La suite après vente
g) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau de projet
(coordonnateur projet, directeur usine, commission usine, installateurs,
clients finaux)
- Horizontale, entre unités de production
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS
- Organisation commerciale, radio, website etc.
Un
fonds spécial sera prévu au bilan pour couvrir les frais d'institution des structures
de recyclage, qui auront priorité. Les fonds seront remboursés par les
intéressés de la même manière des dotations mises à disposition des usines
Beosite. Ils auront la forme de crédits sans intérêts remboursables selon les
possibilités jugées réelles des participants aux ateliers organisationnels. Les
remboursements seront financés par les ventes de matériaux (engrais,
compostage) hors de la zone du projet et de “l'exportation” de matériaux
solides non organiques qui ne seront pas retenus recyclables dans la zone. Pour
une illustration d'une possible structure générale de récolte d'ordures voir:
Les structures de
recyclage des ordures
On tiendra trois ateliers
organisationnels (un pour le secteur Nord-Est, un pour la zone centre-est, un
pour le secteur sud-est selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour
la préparation des structures prévues de recyclage.
Participation indicative (des trois
groupes dans l'ensemble)
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
240 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y participer
Durée de chaque atelier: six semaines
environ
Les structures que les ateliers
devraient sortir:
a) Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements et rélations avec le système de Micro-crédit
- Rapport avec les monnaies locales non formelles
b) Analyse des besoins
c) Une structure pour les centres de
recyclage
- Définition du terrain et des
structures nécessaires
- Formalités, permis
- Dessin des centres
- Mise en oeuvre des centres
- Acquisition des équipements nécessaires
d) Une structure pour la récolte ou
déposition
- Des urines
- De l'excréta composté
- Des eaux usées
- Des autres ordures organiques
- Des solides non organiques
- Restes industrielles spéciales
- Déchets biomédicaux des cliniques et des hôpitaux
- Qui fera quoi?
- Définition des zones individuelles
- Définition des spécialisations
e) Une structure commerciale
- Définition des tarifs applicables
selon les différents matériaux
- Distribution urine et excréta compostés
- Recyclage direct de certains matériaux
- Contacts pour l'exportation des matériaux non utilisables localement
f) Une structure de monitorage
- Conditions sanitaires
- Conditions écologiques
- Conditions de sécurité
g) Une structure de la communication
- Verticale, au niveau du projet
(coordonnateur projet, directeurs centres, structures de récolte, clients
finaux)
- Horizontale, entre les centres
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS
- Organisation commerciale, radio, website etc.
On
tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de
Morais pour la préparation des structures de production de mini-briquettes et
de bio-masse pour les foyers à haut rendement dont la production de la part des
usines Beosite est prévue.
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
La consultant EOS Consult
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant de l'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
50 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la production des
mini-briquettes
50 responsables des centres de recyclage
300 personnes qui auront indiqué leur intérêt à participer à la production de
bio-masse pour les mini-briquettes
Durée de chaque atelier: quatre semaines
environs
Les structures que le atelier devrait sortir:
a) Une structure de coordination
- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les monnaies locales non formelles
b) Une analyse des exigences
- analyse détaillée des systèmes actuels
- demande dans la zone du projet
- éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet
c) Analyse des ressources en bio-masse
disponibles
d) Définition des recettes (mélanges)
socialement acceptables
e) Création des structures physiques de
production des briquettes
f) Logistique
- Apport et stockage matériaux
- Distribution mini-briquettes
g) Organisation de production de
biomasse
h) Aspects financiers
- Disponibilité de micro-crédits pour
cultivateurs (agriculture et élevage)
- Disponibilité micro-crédits fabricants des briquettes
- Prix de distribution des briquettes selon les différents mélanges
L'installation
d'une station radio du projet fera partie de la gestion des informations
concernant le projet. Puisque pratiquement tout le monde dans la zone du projet
dispose d'un appareil radio, la radio représentera un véhicule excellent pour
la diffusion d'informations sur ce qui se passera avec la réalisation du projet
et la gestion des structures mises en place.
La station pourrait être installée dans
un village au centre de la zone du projet, dans le canton de Gboto, limitant un
rayon de diffusion à 20 kilomètres environs. La station devrait fonctionner à
énergie photovoltaïque.
La gestion de la station sera
complètement autonome.
En ce qui concerne les programmes
prévus, et sans vouloir influencer l'indépendance de l'atelier qui aura lieu,
ils pourraient se baser sur les éléments suivants:
a) Diffusion d'informations sur les
activités du projet (bulletins journaux)
- Invitations à réunions de structures (commissions réservoir, systèmes
SEL-LETS etc.)
- Informations sur les décisions prises pendant les réunions
- Informations sur le progrès avec l'installation des différentes structures
- Informations sur les crédits sans intérêts concédés
b) Informations de la part de groupes
intéressés
- Sur de nouvelles initiatives qu'on
veut prendre
- Sur le développement d'initiatives en cours de réalisation
c) Informations sur les activités
culturelles et sportives dans la zone du projet
d) Service de secours
e) Promotion du projet vers l'extérieur
de la zone du projet, de la région, et du Togo.
Financement
L'institution de la station est couverte
d'une voix à part au bilan. Comment est-ce que la station pourrait rembourser
son investissement initial?
- La main d'œuvre (travail) sera faite
dans le cadre des systèmes de monnaie locale
- Les frais exprimés en argent formel (panneaux photovoltaïques, frais de
gestion des équipements) devront être remboursés sur les 3 ou 4 ans. Comment?
a) Par une récolte d'une petite
contribution auprès des ménages
b) Par un paiement pour services rendus aux habitants des zones aux alentours
immédiats
c) Par une publicité de producteurs dans la zone du projet vis à vis de marchés
extérieurs
On tiendra un atelier organisationnel
selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation de la
structure pour l'installation et la gestion de la station radio du projet.
Participation indicative
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Communications
1 Représentant de l'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
20 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la participation à la
gestion de la station
50 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la production de
programmes pour la station
Durée de l'atelier: trois semaines
environs
Les structures que le atelier devrait
sortir:
a) Une structure de coordination
- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles
b) Une analyse des exigences
- analyse détaillée des exigences des
structures individuelles du projet
- demande dans la zone du projet
- éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet
c) La structure matérielle
- Le terrain
- Les permis
- Les bureaux
- Les équipements de transmission
- Les équipements de production et stockage de programmes
d) Logistique
- Transport
- Stockage des matériaux
- Organisation en réseau
On
tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de
Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable
Participation indicative
Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant de
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
150 personnes qui auraient indiqué leur intérêt à creuser de puits/forages et
aux oeuvres civiles y associées
30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation et à l'entretien
des structures
Durée de chaque atelier: quatre semaines
environ
Les structures que l'atelier devrait
sortir:
a) Une structure de coordination
- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les monnaies locales non formelles
b) Une analyse des exigences (Voir
annexe 1, section 2.8 pour détails)
c) Recherches hydrogéologiques
d) Préparation cartes géographiques avec
:
- sites puits/forages
- sites réservoirs
- tracés tuyaux
e) Spécifications
- Bases travail/dépôts
- Forages/puits
- Pompes solaires
- Pompes manuelles
- Margelles pompes manuelles
- Aires lavage
- Panneaux solaires
- Supports panneaux
- Alentours forages/puits
- Pose tuyaux
- Installation des réservoirs
- Installation (éventuelle) de systèmes de purification UV
- Instructions pour commissions puits
- Instructions pour commissions réservoir
f) Permis des autorités locales
g) Les oeuvres civiles
- Base stockage équipements et matériaux
- Formation d'équipes
- Planification des oeuvres à réaliser
- Logistique
- Équipements et matériaux
h) L'installation des structures
i) L'entretien
- La formation de la structure
d'entretien
- Les rapports avec les fournisseurs
- Importation et gestion des pièces détachées
- Planification du système d'entretien
- Kits d'entretien
- Système monitorage
- Système statistique
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
Les structures créées pendant la
deuxième phase donnent exécution aux travaux qu'elles auront planifiés:
- Les cours des Clubs de Santé
- Les cours d'éducation à l'hygiène aux écoles
- L'opération des systèmes de monnaies locales SEL-LETS
- Terminaison des unités pour la production d'articles en Beosite
- La production d'articles en Beosite
- L'opération du système de Micro-crédits
- Terminaison de la construction des centres de recyclage
- Commencement recyclage
- Commencement de la production mini-briquettes pour la cuisine
- Commencement de la production de bio-masse pour les briquettes
- Foncage et équipement de puits et de forages
- Construction de margelles pour pompes manuelles de support
- Construction des aires de lavage
- Pose des tuyaux de refoulement aux réservoirs
- Installation des réservoirs
- Installation d'équipement de purification eau aupres d'écoles et cliniques
- Installation de panneaux photovoltaïque et des pompes solaires
- Installation pompes manuelles
- Commencement production distribution et installation des systèmes
d'assainissement prévus
DÉPENSES
PRÉVUES PHASE 3
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
-
Production continue de produits en Beosite (R)
- Éclairage photovoltaïque pour les études
- (Pro-memoria) pour la télévision photovoltaïque pour les études
- (Pro-memoria) pour l'éclairage photovoltaïque aux écoles
- Éclairage et réfrigération photovoltaïque auprès des cliniques dans la zone
du projet
- Éventuelle purification d'eau
- (Pro-memoria) Commencement initiatives de conservation de la terre et
reforestation
- (Pro-memoria) Commencement récolte des eaux pluviales
DÉPENSES
PRÉVUES PHASE 4
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
DERNIÈRES DÉPENSES
Activités |
Dépenses (Investissement
initial sans intérêts) |
Phase |
Bilan Euros |
01 |
OW
- Clubs Santé (trois) |
2 |
60.000 |
02 |
Formation
clubs santé |
2 |
20.000 |
03 |
Matériel
pour clubs santé |
2 |
7.500 |
04 |
Formation
animatrices clubs santé |
2 |
15.000 |
05 |
OW
- Cours éducation à l'hygiène aux écoles |
2 |
20.000 |
06 |
Matériel
de cours hygiène aux écoles |
2 |
5.000 |
07 |
OW
- Structures sociales locales (trois) |
2 |
120.000 |
08 |
OW
- Systèmes SEL-LETS (trois) |
2 |
120.000 |
09 |
Bureau
et équipement systèmes SEL-LETS |
2 |
40.000 |
10 |
OW
- Système Micro-crédit |
2 |
40.000 |
11 |
Bureau
et équipement système Micro-crédit |
2 |
20.000 |
12 |
OW
- Unités de production Beosite (trois) |
2 |
80.000 |
13 |
Shovel/préparation
dépôt gypse |
2/3 |
20.000 |
14 |
Construction
et équipement usines Beosite(*33333 chaque usine - 3 usines |
2/3 |
100.000 |
15 |
Formes
pour produit 3 usines |
2/3 |
100.000 |
16 |
Localisation
dépôts et contrôles qualité |
2 |
3.000 |
17 |
OW
- Systèmes recyclage (trois) |
2 |
40.000 |
18 |
Établissement
réseau recyclage |
2 |
150.000 |
19 |
Établissement
réseau récolte compostage |
2 |
20.000 |
20 |
OW
- Système bio-masse |
2 |
35.000 |
21 |
OW
- Structures eau potable |
2 |
40.000 |
22 |
Établissement
base des structures eau potable |
2 |
20.000 |
23 |
Voitures
équipements et matériaux pour forages/puits |
3 |
290.000 |
24 |
Carburant
et entretien véhicules |
3 |
50.000 |
25 |
Réserve
pour forages (puits en monnaie SEL-LETS) |
3 |
257.100 |
26 |
Points
lavage (en monnaie SEL-LETS |
3 |
10.000 |
27 |
Margelles
pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS) |
3 |
10.000 |
28 |
347
Pompes solaires |
3 |
449.500 |
29 |
347
Supports panneaux |
3 |
58.250 |
30 |
Panneaux
solaires (347*300 W = 101.1 kW) |
3 |
649.500 |
31 |
172
pompes manuelles partiellement en Beosite |
3 |
82.000 |
32 |
Câbles,
tuyaux pour pompes/puits |
3 |
100.00 |
33 |
Tuyaux
puits aux réservoirs - 100000m @ Euro 1 |
3 |
100.000 |
34 |
Travail
pose tuyaux (en monnaie SEL-LETS) |
3 |
10.000 |
35 |
347
Réservoirs eau |
3 |
114.000 |
36 |
347
Bases réservoirs |
3 |
36.000 |
37 |
Supervision
de l'installation/formation des artisans pour entretien |
3 |
25.000 |
38 |
Magasin
pièces détachées |
3 |
30.000 |
39 |
Permis
et formalités |
2 |
1.000 |
40 |
Préparation
et rédaction des spécifications du projet |
2 |
6.000 |
41 |
65
Installations de purification d'eau pour cliniques et écoles |
3 |
95.000 |
42 |
Autres
installations purification d'eau (inc.15.000 Wc panneaux solaires) |
4 |
100.000 |
43 |
347
systemes éclairage photovoltaïque pour les études |
4 |
100.000 |
44 |
Télévision
photovoltaïque pour les études |
4 |
Pro-memoria |
45 |
Éclairage
photovoltaïque pour les écoles |
4 |
60.000 |
46 |
Éclairage
photovoltaïque pour les cliniques dans la zone du projet |
4 |
30.000 |
47 |
Réfrigération
photovoltaïque aux cliniques @ Euro 6000/clinique |
4 |
30.000 |
48 |
Équipements
de contrôle de la qualité de l'eau |
4 |
5.000 |
49 |
Frais
transport Europa-Rep. Togoliase |
3 |
55.000 |
50 |
Frais
transport locaux |
3 |
50.000 |
51 |
Administration |
1/3 |
36.000 |
52 |
Salaire
coordonnateur @Euro 50000/an |
1/2/3 |
100.000 |
53 |
Consultation
Manning @Euro 50000/an |
1/2/3 |
100.000 |
54 |
Fonds
éclairage photovoltaïque ménages |
4/5 |
200.000 |
55 |
Les
structures d'assainissement sont à faire avec les systèmes SEL-LETS |
3/5 |
50.000 |
56 |
OW
- Station radio |
4 |
35.000 |
57 |
Fonds
station radio |
4 |
70.000 |
58 |
Etudes
environnement : lois 88-14 |
2,5 |
5.000 |
|
Réserves
(approx 10.7%) |
5 |
535.150 |
|
Total
général |
|
5.000.000 |
Dépenses (Capital) |
<Phase |
Bilan Euros |
Total
première phase |
1 |
0 |
Total
deuxième phase |
2 |
1.274.500 |
Total
phase 3 |
3 |
2.327.850 |
Total
phase 4 |
4 |
545.000 |
Total
phase5 |
5 |
117.500 |
Frais
coordonnateur |
1/5 |
100.000 |
Supervision
Manning |
1/5 |
100.000 |
Total
général toutes phases |
|
4.464.850 |
Réserves
10.7% approx. |
6 |
535.150 |
Total
1+2+3+4+5 |
|
5.000.000 |
Dépenses annuelles |
Euros |
coordonnateur/administration |
25.000 |
Entretien
systèmes |
12.000 |
Commissions
réservoir (347*5 Euro p.m.) |
20.820 |
Pièces
détachées |
20.000 |
Réserve
vol |
20.000 |
Imprévus |
22.180 |
Total
frais récurrents |
120.000 |
Revenus |
Euros |
Contributions
mensuelles ménages (10250 ménages @ Euro 4.80 p.m.) |
590.400 |
Frais
opération et entretien |
120.000 |
Revenus
nets disponibles |
470.400 |
1.
Les revenus nets indiqués sont suffisants à financer et pour rembourser l'investissement
intitial sans intérêts de 5.000.000 Euros sur une période de 10 ans, tenant
compte aussi des réserves disponibles. Chaque famille comprend, d'habitude, 8
membres et payera le chiffre de 0,60 Euro par personne par 8 membres, ou bien
4.80 Euro par famille par mois.
2. Les fonds pour les usines Beosite (R)
(chaque usine 50.000 Euros) devront êtres remboursés sur une période de 4 ans.
3. À l'expiration de la période de 10
ans, après le remboursement du financement initial, un crédit important sera
constitué pour utilisation d'abord aux micro-crédits sans intérêts et par la
suite pour le remplacement et/ou l'extension des biens capitaux.
4. Les paiements des installations en
eau potable auprès des écoles et des cliniques sont compris dans les
contributions mensuelles des ménages.
5. Les paiements et le financement de
l'éclairage photovoltaïque et de la réfrigération installée dans les cliniques
dans la zone du projet sont compris dans les contributions mensuelles des
usagers. Les installations éventuellement placées dans les cliniques et les
écoles hors de la zone du projet, qui servent aux usagers résidents dans la
zone du projet feront l'objet de discussions à part.
6. Les paiements des installations pour
l'éclairage photovoltaïque pour les étudiants seront financés par les
commissions réservoirs locales.
7. On prévoit que les contributions
mensuelles des ménages soient couvertes au moins partiellement par les épargnes
réalisées sur leurs frais actuels par exemple du bois pour la cuisine, de l'eau
potable, des batteries pour la radio, et du pétrole pour l'éclairage
traditionnel.
DESSIN DES STRUCTURES DU PROJET
SCHÉMA DES STRUCTURES BANCAIRES
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D'UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D'UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN BEOSITE
DESSIN D'UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RÉCYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DEPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES TOTALES PRÉVUES PAR TRIMESTRE
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 2
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 3
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 4
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 5 ET RÉSERVES
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE VOIX 01-29 DU BILAN
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE VOIX 30-58 DU BILAN
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU NEUVIÈME TRIMESTRE
DERNIÈRES DÉPENSES
Les
fonds recyclés montent à 22.000.000 Euros environ, soit 2000 Euros par famille
de 8 personnes sur une période de dix ans pour onze mille (11.000) familles..
ILLUSTRATION
DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
Ils se constitueront :
a) Du remboursement en forme de contributions
mensuelles de l'investissement initial. Ces remboursements sont représentés par
les lignes horizontales au fond de le graphique qui illustre les micro-crédits.
Ils sont constants. Pendant les derniers trimestres les montants remboursables
restants tournent à zéro. Les ménages toutefois continueront à faire leurs
contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement, et le
recyclage de fonds donc continuera. Le fonds en compte capital, propriété de la
collectivité, s'augmentera de nouveau comme pendant la première période
décennale. Il tournera à zéro de nouveau au moment de remplacement des biens en
compte capital après 20 ans et/ou après l'extension des services. Il se
constituera de nouveau pendant la troisième période décennale à couverture de
nouveaux investissements et continuera ainsi de façon durable.
b) Quelques montants en capital (par
exemple les remboursements des usines Beosite (R)) et les réserves.
c) Les remboursements des micro-crédits.
Ce sont les lignes diagonales sur le graphique qui illustre les micro-crédits.
Vers la fin de la période décennale du projet, la durée des micro-crédits
devient toujours plus brève, afin de s'assurer que tous les capitaux rentrent
justement à l'échéance du crédit initial.
LE PROJET
ANNEXE 01 SPÉCIFICATIONS DÉTAILLÉES DU
PROJET
ANNEXE 02 INFORMATIONS SUR LES ATELIERS OW (en
anglais)
ANNEXE 03 BIBLIOGRAPHIE ATELIERS OW (en
anglais)
ANNEXE 04 CARTES DE LA ZONE DU PROJET
ANNEXE 05 POMPES SOLAIRES IMMERGÉES À AXE
HORIZONTAL
ANNEXE 06 POMPES MANUELLES À INERTIE VILLAGE LIFE
ANNEXE 07 TECHNOLOGIE BEOSITE et APPLICATIONS BEOSITE
ANNEXE 08 Un programme indicatif d'éducation
à l'hygiène
ANNEXE 09 Opération des systèmes SEL-LETS
ANNEXE 10 25 Étapes vers le dévéloppement
local
ANNEXE 11 Matériel pour conférences
utilisant Power Point
ANNEXE 12 Constitution et Statuts de l'ONG CREMA
ANNEXE 13 Quelques données générales sur le
Togo
ANNEXE 14 Quelques données sur la
préfecture de Yoto
ANNEXE 15 Textes juridiques de la Mutuelle Ade
Ga
ANNEXE 16 Quelques données sur le VIH/SIDA
ANNEXE 17 Organigramme du circuit
bancaire
ANNEXE 18 Role du micro-crédit dans le
développement
ANNEXE 19 L'eau potable e le développement
ANNEXE 20 Les aspects photovoltaïques
et la bio-masse
ANNEXE 21 Photovoltaïque : l'une des bases du
développement
ANNEXE 22 Nouveaux horizons pour les
énergies renouvables
ANNEXE 23Annexe 23 - Loi 88-14 sur
l'environnement - Section II
ANNEXE 24 Liste de sujets clefs
ANNEXE 25 Sommaire exécutif
Les
auteurs expriment leurs remerciements aux personnes suivantes qui ont fait des
propositions utiles incorporées dans ce projet:
En ordre alphabétique:
Prof. Raff Carmen, Université de
Manchester UK, informations sur les Ateliers Organisationnels
M L.F.Manning, New Zealand, qui a aussi fait beaucoup de travail sur la rédaction
des premières versions du modèle sur la base duquel ce projet a été préparé
M Taake Manning, Pays Bas
M Eric Meuleman, de
Mme Juliet Waterkeyn, de
Liste des projets proposés (en anglais et
français).