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RECONSTITUTION DU MILIEU PAR UN DEVELOPPEMENT INTÉGRÉ AUTOFINANCANT AVEC DES SYSTÈMES ÉCONOMIQUES AUX MICRO-CRÉDITS SANS INTÉRETS POUR LA PRÉVENTION ET LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

PROJET NOUVEAUX HORIZONS

"ELANYO YOTO 1"

PRÉFECTURE DE YOTO,TOGO

Préparé par:

Michel S.B. EDORH ANANOU

Consultant E.I.E, Togo

et

Terry Manning

Consultant Senior, Pays Bas

Édition 11: 08 Septembre, 2004

(Cette édition : 07 Octobre, 2007)


TABLE DES MATIÈRES

 

 

 

 

AVERTISSEMENT

004

 

Généralités

004

 

Les auteurs

005

 

Liste des abréviations utilisées

006

 

 

 

CHAPITRE 1

DONNÉES GÉOGRAPHIQUES DU PROJET

009

 

 

 

 

01.00 Données générales sur le Togo

009

 

01.01 Données sur la préfecture de Yoto

009

 

01.02 Données sur la zone du projet (Cantons de Sédomé, Gboto, et Tokpli)

009

 

 

 

CHAPITRE 2

CARACTERISTIQUES DU PROJET

011

 

 

 

 

02.00 Justification du projet

011

 

02.01 Observations générales

011

 

02.02 Situation d'approvisionnement en eau potable

012

 

02.03 Production agricole et stockage des denrées

013

 

02.04 Vie domestique : foyers améliorés

014

 

02.05 Éclairage

015

 

02.06 Transport et réseau routier

016

 

02.07 Informations et communications

017

 

02.08 Éducation à l'hygiène

018

 

02.09 Assainissement

018

 

02.10 Gestion des déchets et des ordures

019

 

02.11 L'habitat et la maison

020

 

 

 

CHAPITRE 3

CONDITIONS D'EXÉCUTION DU PROJET

021

 

 

 

 

03.00 Le projet

021

 

03.01 Les buts immédiats du projet

024

 

03.02 Les buts à long terme du projet

025

 

03.03 Les bases économiques du projet

026

 

03.04 Les principes de base du projet

028

 

03.05 Les cinq conditions préalables à la réussite du projet

030

 

03.06 Les structures institutionnelles

031

 

03.07 La question de la propriété

046

 

03.08 Les assurances de la mise en oeuvre

047

 

03.09 L'application d'impôts aux échanges dans le cadre des systèmes économiques locaux SEL-LETS

048

 

03.10 Les effets de l'inflation sur le remboursement du Fonds Coopératif de Développement et le contenu en don

049

 

03.11 Les assurances et le forfait en forme de don en cas de perte des structures capitales

051

 

03.12 La circulation des informations

053

 

03.13 Recyclage de fonds et importation de biens de production

055

 

03.14 Le système de controle des dépenses

057

 

 

 

CHAPITRE 4

PLANIFICATION DES ACTIVITÉS DU PROJET

059

 

 

 

 

04.00 Les oeuvres prévues et leurs conséquences

059

 

04.00 Étude Initiale Environnementale (EIE)

059

 

04.01 Les structures d'éducation à l'hygiène

060

 

04.02 Les structures de l'assainissement, du système de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides

061

 

04.03 Les usines de production d'articles en Beosite (R)

064

 

04.04 Les strucutures de fourniture en eau potable

067

 

04.05 Les développements institutionnels

070

 

04.06 L'éclairage, la télévision et la réfrigération photovoltaïque

073

 

04.07 Les systèmes d'éclairage domestiques privés

074

 

04.08 Les contributions et les frais de gestion

076

 

04.09 Evaluation d'Impact Environnementale (EIE)

078

 

 

 

CHAPITRE 5

LES PHASES DE RÉALISATION DU PROJET

079

 

 

 

 

05.00 Le plan de travail

079

 

05.01 La première phase de recherche

079

 

05.02 La deuxième phase : durée 9 mois environ

080

 

05.02.00 Virement de fonds : voir organigramme circuit bancaire

081

 

05.02.01 Clubs de santé et éducation à l'hygiène

081

 

05.02.02 Structures sociales locales

085

 

05.02.03 Structures des systèmes SEL-LETS

086

 

05.02.04 Structures des systèmes de micro-crédit

088

 

05.02.05 Usines Beosite (R)

090

 

05.02.06 Les structures de recyclage

092

 

05.02.07 Structures pour la production de bio-masse pour les foyers

095

 

05.02.08 Sturcture pour la station radio

096

 

05.02.09 Structures d'eau potable

099

 

05.03 La troisième phase - exécution du projet

101

 

05.04 La quatrième phase - suivi et évaluation

102

 

 

 

ANNEXES

AUTRES DOCUMENTS

103

 

 

 

 

Le bilan indicatif

103

 

Analyse brève

105

 

Dépenses systématiques

105

 

Revenus

105

 

Observations

106

 

Graphiques utiles de l'exécution du projet

107

 

Fonds disponible des micro-crédits

108

 

Liste des annexes et documents de support

109

 

Annexe 01 - Les spécifications du projet0

 

 

Annexe 02 - Informations sur Santos de Morais (en anglais)

 

 

Annexe 03 - Bibliographie ateliers OW (en anglais)

 

 

Annexe 04 - Cartes de la zone du projet

 

 

Annexe 05- Pompes solaires immergées à axe horizontal

 

 

Annexe 06- Pompes manuelles à inertie Village Life

 

 

Annexe 07- Technologie Beosite(R) applications

 

 

Annexe 08 -Un programme indicatif d'éducation à l'hygiène

 

 

Annexe 09 - Opération des systèmes SEL-LETS

 

 

Annexe 10 - 25 Étapes vers le dévéloppement local

 

 

Annexe 11 - Matériel pour conférences utilisant Power Point

 

 

Annexe 12 - Constitution et Statuts de l'ONG locale CREMA

 

 

Annexe 13 - Quelques données générales sur le Togo

 

 

Annexe 14 - Quelques données sur la préfecture de Yoto

 

 

Annexe 15 - Textes juridiques de la Mutuelle Ade Ga

 

 

Annexe 16 - Quelques données sur le VIH/SIDA

 

 

Annexe 17 - Organigramme du circuit bancaire

 

 

Annexe 18 - Role du micro-crédit dans le développement

 

 

Annexe 19 - L'eau potable e le développement

 

 

Annexe 20 - Les aspects photovoltaïques et la bio-masse

 

 

Annexe 21 - Photovoltaïque : l'une des bases du développement

 

 

Annexe 22 - Nouveaux horizons pour les énergies renouvables

 

 

Annexe 23 - Loi 88-14 sur l'environnement - Section II

 

 

Annexe 24 - Liste de sujets clefs

 

 

        Annexe 25 - Sommaire exécutif

 


AVERTISSEMENT

Ce projet présente un plan formel de travail pour le développement auto-financé de la zone nord-est de la préfecture de Yoto au Togo. Il comprend une série d'innovations en termes d'instruments financiers, de pleine utilisation des capacités locales et d'introduction de technologies modernes à faible coût pour des fins de développement endogène. Il couvre des secteurs aussi variés que:

La fourniture en eau potable.
L'éducation primaire, l'alphabétisation des adultes et l’amélioration des structures scolaires.
Les cours d’hygiène rurale et l'assainissement de l’habitat par la collecte des ordures ménageres.
La santé et la réfrigération pour la conservation des vaccins et des médicaments.
L'éclairage par systèmes solaires photovoltaïques.
Les foyers améliorés à haut rendement.
L'utilisation rationnelle de la bio-masse.

Le projet oeuvrera pour le développement continu de la productivité dans la zone et y crée des possibilités de plein emploi en recevant toutes les actions villageoises planifiées et engagées par les communautées bénéficiaires.

L’adhéion volontaire des populations cibléees à l’exécution de ce projet offre une garantie au souten d’un succès du programme d’activités passant par l’eau, la santé, et l’éducation pour un développement durable dans la zone d’action.

Ce succès augurera une assurance pour l’extension du projet à d’autres secteurs de la préfecture à l’égard d’un programme-pays planifié qui couvrira à grande échelle les préfectures du Togo.

Généralités :

Le projet vise à promouvoir :

a) La technologie "Beosite (R)" développée à travers les recherches de la Société Hollandaise Eos Consult. Cette technologie Beosite (R) rend possible la fabrication au niveau local de la plupart des produits importants au développement local dans des d'unités de production à faible capital d'investissement avec 100% de valeur locale ajoutée. La technologie est mise gratuitement à la disposition du projet intégré de développement à condition que le projet soit exécuté en bonne foi. Il existe d'importants gisements de gypse, minerai à la base de la technologie Beosite, dans la zone du projet.

b) Les programmes d'éducation à l'hygiène basés sur la formation de Clubs de Santé introduits par l'ONG Zimbabwe A.H.E.A.D. Un programme d'éducation à l'hygiène sera institué aussi dans les écoles de la zone du projet.Les Clubs de Santé constitueront la base des Comités de Santé (COSAN) prévus par la loi Togolaise. Ils consolideront une plate-forme pour les femmes comparables aux groupements de femmes de l’Association des Communautés Villageoises Responsables (ACVR) et Conseil-Gestion en Afrique et au Togo/Initiative des Communautés de Base (CONGAT) déjà présents dans plusieurs localités du Togo.

c) L'application de la méthodologie de capacitation communautaire à travers des ateliers développés par le Brésilien Clodomir Santos de Morais, de manière qu'à la fin les usagers dans la zone du projet puissent prendre d'initiatives autonomes pour la définition, l’exécution, l’administration, l’entretien, le paiement, et la propriété des structures prévues par le projet. Les structures de base de gestion du projet, les comités-réservoir et les comités forage/puits, formeront l'une des bases des Comités Villageois de Développement (C.V.D.) et de Gestion (COGES) prévus par la loi Togolaise.

d) Le Financement du projet à travers un Investissement Initial décennal sans Intérêts (F3I) pour un montant de 5.000.000 d’Euros, la constitution des systèmes économiques locaux (SEL-LETS) et par un système coopératif de micro-crédits sans intérêts partiellement modelé selon le Principe de la banque Grameen du Bangladesh. Le remboursement du crédit par les usagers est couvert entièrement par leurs épargnes sur leurs dépenses actuelles. Les structures financières prévues permettent le recyclage systématique sans intérêts au moyen d'un fonds coopératif en monnaie formelle à l'intérieur de la zone du projet, avec autant de passages de recyclage possibles.

e)Le système de monnaies locales prévu permet le paiement des biens et des services locaux sans avoir besoin d'argent formel. Il facilite l'exercice des opérations là où l'argent formel serait un blocage. Cette option est un atout pour la participation communautaire aux activités. Le système TROC est déjà connu et pratiqué au Togo. Les systèmes SEL-LETS permettent l'extension du concept à tous les adultes sans exception dans la zone du projet. Les fuites financières de la zone du projet sont contrôlées.

f)Le paiement régulier de 0.60 Euro par habitant par mois dans un Fonds Coopératif de Développement (FCD), ou à la quotité choisie, normalisée pendant les ateliers à l’endroit pour la durée du projet.


Les auteurs:

Semé Botsoé EDORH ANANOU est né le 31 Décembre 1947. Il est originaire de Lomé, TOGO. Il est technicien spécialisé des travaux d'hydraulique et d'assainissement, technicien supérieur de génie sanitaire, et délégué régional de la Croix Rouge Togoloaise. Il a occupé depuis les années 1970 des postes de responsibilité au Togo; il a été coordonnateur technique des projets de divers domaines pour USAID/PEACE CORPS, UNICEF et OMS pendant la période 1982-1994, en étant directeur régional du service de Salubrité Publique et Génie Sanitaire entre 1975 et 1996. Admis à la retraite, il a été consultant local de l'OMS, au temps limité, en l'an 2000, et plus récemment consultant conseil de l'ONG Gestione Durable de l'Environnement Sain (GEDES).

Curriculum vitae détaillé de Edorh Ananou Semé Botsoé

Terry Manning est né le 21 juillet 1942. Il est un avocat de nationalité néo-zélandaise et réside au Pays Bas. Il s'occupe depuis vingt (20)  ans du développement des technologies pour le pompage manuel et solaire dans les pays pauvres. Il est l'auteur du Modèle de projet de développement intégré auto-financé dont le présent projet Nouveaux Horizons pour Yoto Nord-Est constitue une application. 

Curriculum vitae détaillé de Terry Manning

Semé Botsoé EDORH ANANOU et Terry Manning ont établi un rapport de collaboration pour la réalisation du présent projet dont la responsabilité formelle est mise à la charge d'une ONG locale togolaise dénommée Centre de Recherche et d’Essai des Modèles d’Autopromotion (CREMA) dont la base se trouve dans la zone du projet (à Tabligbo) et le siège de coordination à Lomé, République du Togo. CREMA sera le parrain du projet Nouveaux Horizons pour YOTO Nord-Est. Voir:

Annexe 11 : Informations sur la ONG/CREMA

 


Liste des abréviatons utilisées:

Abréviation

Déscription

CASO4

Sulfate de calcium

DIAM

Diamètre

DIAM EXT

Diamètre extérieur

DIAM INT

Diamètre intérieur

EG

Par exemple

H2O

Eau

SEL-LETS

Système économique d'échanges locaux

OMS

Organisation mondiale de la Santé

ONG

Organisation non gouvernementale

OW

Atelier d’organisation et de formation

photovoltaïque

Photovoltaïque

SHS

Systèmes solaires domestiques

TV

Télévision

UV

Ultra-violet

V

Volt

Wc

Watts crête


CHAPITRE 1

DONNÉES GÉOGRAPHIQUES DU PROJET

01.00 DONNÉES GÉNÉRALES SUR LE TOGO

Carte de la Région Maritime indiquant les préfectures, y comprise celle de Yoto.

01.01 DONNÉES SUR LA PRÉFECTURE DE YOTO

Carte de la préfecture de Yoto avec indication de la zone du projet.

Carte du canton de Sedomé (préfecture de Yoto)

Carte du canton de Gboto (préfecture de Yoto)

Carte du canton de Tokpli (préfecture de Yoto)

Données cartographiques complètes

01.02 DONNÉES SUR LA ZONE DU PROJET (CANTONS DE SEDOMÉ, GBOTO, ET TOKPLI)

Les trois cantons au Nord-Est de la préfecture de Yoto, Sedomé, Gboto, et Tokpli, constituent la zone du présent projet. Il s'agit de la partie la plus défavorisée de la préfecture. Dans le canton de Sedomé, pousse la Forêt Classée de Togodo.

La zone du projet (au sud de la Réserve Nationale du Togodo) couvre une superficie de 500km2. La forêt de Togodo s'étend sur 500km2 environ.

La population de la zone du projet compte 81.498 habitants, dont 26.071 habitants dans le canton de Sedomé, 35152 habitants dans le canton de Gboto, et 20.275 habitants dans le canton de Tokpli. Chacun des 26 villages représente à la fois un ensemble ("cluster") de plusieurs petites communautés. Le rayon de ces ensembles ou "clusters" est pourtant toujours tres réduit et n'est que rarement supérieur à deux kilomètres. Pour ce qui concerne le projet, il est proposé comme base une augmentation de la population sensiblement de 10% pour arriver à un total de 88.000 habitants.

Voir liste des villages et structures dans la zone du projet

La réserve nationale de Togodo est une zone classée du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières. La réserve restera évidemment sous le contrôle direct et la supervision de ce ministère. Cependant, il est proposé que l'Administration de la Réserve participe comme membre de la monnaie locale SEL-LETS de Sedomé, aux fins de mieux valoriser la Réserve du point de vue touristique et de loisir, avec sa flore et sa faune attirantes; et en même temps de la protéger, à travers une gestion écologique et durable, contre tous les abus et le déboisement. Le canton comprend 20 écoles, un seul centre de soins (à Hogno Kondji), un marché local à Sikpeafidenyo.

Le canton de Gboto compte 28 écoles, deux centres de soins (dont l'un à Zévé, et l'autre à Essé Ana), et le marché d'intéret régional et international à Zevé.

Le canton de Tokpli ne compte que 11 écoles, deux centres de soins (à Sika Koudji et à Akladjanou) et un marché régional et international à Tokpli centre.


CHAPITRE 2

CARACTÉRISTIQUES DU PROJET

02.00 Justification du projet

02.01 Observations générales

L'éducation à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau potable, et le recyclage des ordures sont à la base d'une vie saine et d'une bonne qualité de vie. Un tiers de la population du monde manque d'eau potable. Encore plus de monde n’a pas accès à des structures hygièniques d'assainissement. La satisfaction des besoins les plus élémentaires bénéficie d'une priorité absolue dans le cadre des programmes d'aide en faveur des pauvres dans les pays en voie de développement. L'éducation à l'hygiène, l'assainissement, la fourniture en eau potable et les autres initiatives ici prévues tiendront compte des structures sociales des communautés. Chaque initiative doit être autofinancée et durable sans avoir besoin d'autres financements externes une fois que le crédit initial sans intérets ait été remboursé.

Souvent, le développement du potentiel de la production et des services au niveau local est freiné par l'absence chronique de fonds. Le peu d'argent qui passe par les zones pauvres est drainé directement des économies locales pour entrer dans les circuits nationaux et plus fréquemment internationaux. Cette fuite est causée, soit par les importations d'énergie et de produits industriels, soit par l'accumulation d'intérêt à travers les nombreux passages qui caractérisent le système financier actuellement dominant dans le monde occidental. La valeur en intérets du prix d'un produit occidental peut atteindre 40%.

Au premier temps, la fourniture d'eau potable avec un assainissement de base des communautés utilisera la production (cuves, réservoirs, matière d'étanchéité des tubages des forages et puits, briques calorifiques), en aidant à un changement du mode de vie par un type d'habitat nouveau dont la construction sera plus adaptée aux coutumes traditionnelles.

Aussi les implantations de la Base du Projet dans la préfecture avec les sites des usines dans les gisements, offrira des postes d'emplois divers, occupera une main d'oeuvre locale existante dont un pouvoir d'achat amélioré aidera à éloigner les horizons de la pauvreté des populations bénéficiaires.

On compte pouvoir éliminer le chômage dans la zone du projet en cinq ans à partir du commencement des opérations dans les cantons directement intéressés.

02.02 Situation d’appovsionnement en eau potable

Dans la zone de projet, la situation pour ce qui concerne l'eau potable est critique.

En milieu rural au Togo, 30 litres d'eau/personne/jour les eaux de surfaces (rivières, marigots) demeurent la source potentielle la plus utilisée avec 53,88%, suivie des puits 37,18% et des forages 27,66%.

L'eau de la même source est utilisée pour tous les besoins (eau de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.).

10% de causes de mortalité infantile sont imputables aux maladies diarrhéiques. Et la dracunculose, la schistosomiase provenant d'eau de boisson contaminée reprennent du terrain en concurrence avec le paludisme, première cause de consultation des centres de Santé. (Analyse nationale de la situation Eau et Assainissement O.M.S - Togo et statistique sanitaire annuel Togo).

La corvée d'eau est la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur 2 à 5 km dans les villages. L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyen 20frcs (0.03 euro) le seau de 15 litres; le tarif n'est guère accessible aux familles pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles existent.

Le stockage habituel de l'eau séjourne dans des jarres sans couvercles (grandes poteries de 30 à 50 litres). Souvent mal entretenue, l'eau de ces jarres est renouvelée deux à trois fois par semaine selon la taille familiale de 5 à 10 personnes. En zone de pénurie, certaines familles possèdent leurs citernes de capacités suffisantes. L'eau de la pluie est récoltée des toits tôlés ; l'utilisation est rationnée pour les voisins contre un payement en attendant la prochaine pluie.

L'usage de l'eau chaude dans les ménages est courant pour les bains des enfants, des nouveaux nés et des personnes âgées. Cela nécessite l'achat de fagots de bois de valeur unitaire 100frcs (0.15 Euro), aussi qu'une famille peut dépenser 2000 cfa par mois pour le besoin.

Le projet disposera une fourniture base en eau potable d'aumoins 25 litres par personne par jour dans la zone de Yoto nord-est, avec des intiatives pour la récolte des eaux de pluie, tant à l’utilisation des ménages qu'aux utilisations de production.

02.03 Production agricole et stockage des denrées

Des greniers artisanaux en matériaux de fortune sont construits selon leur taille pour stocker toute la production agricole faite de maïs, du haricot, du manioc, du piment, des légumes et tomates, que reste sujet aux attaques des insectes et des rongeurs dans certaines bases de culture. Aussi, faut il compter les incendies fréquentes et saisonnières ou annuelles provoquées par des feux de brousses qui ravagent toutes les batteries réserves des villages sinistrés.

Les récoltes proviennent de vastes champs,(130 hectares) de famille de 5 à 20 personnes que de braves cultivateurs des concessions travaillent eux mêmes ou confient à des métayers (exploitants en cas de plus grandes surfaces) ; ces derniers sont payés en espèces et natures (TROC) après les saisons sans compter l'entretien pendant les travaux ; quand l'homme est artisan ou ouvrier, la responsabilité du champ est confiée à la femme de foyer supervisée par son mari à qui elle doit les comptes.

Il n'est pas rare de compter des femmes chefs, cultivatrices de premier ordre gagner des prix de foires préfectorales organisées avec leurs collègues en champs collectifs. De nos jours, où la population a doublé, le problème de terre cultivable se pose en surfaces et en rendement, autant que celui d'héritage, de titre de propriété agro-foncier.

Des produits chimiques, des engrains sont utilisés partout pour aider au rendement. Ceci est cause d'une fuite financière importante.

La conservation des récoltes est encouragée en vases métalliques, plastiques là où les moyens le permettent.

Souvent des herbicides sont employés pour faciliter les cultures. Malgré tous ces efforts, la malnutrition sévit dans la population sous toutes ses formes : la malnutrition protéino-énergétique, la malnutrition chronique, aiguë ou émaciation, l'insuffisance pondérale, et la déficience chronique en énergie. Les carences en micro nutriments sont autant à relever.

La sécurité alimentaire est précaire par rupture de stock et le prix de la denrée des fois triplé, pénalise même le cultivateur et sa famille qui ont trop vendu en basse saison sans se prémunir pour acheter des biens d'équipement dont on pouvait se passer.

Le projet prévoit la formation de coopératives pour le stockage des aliments à utilisation locale.

02.04 Vie domestique : Foyers améliorés

La cuisine constitue l'activité la plus consommatrice d'énergie dans la zone. Il faut 3 heures par jour pour la préparation des aliments.

La cuisine se fait d'habitude en plein air. Elle est une tâche réservée aux femmes. Ce devoir de préparer au moins deux repas par jour, à défaut de trois, utilise des fourneaux traditionnels composés de trois mottes de pierres, bien disposées (enterrées) recevant les fagots de bois.

Autant l'artisanat a développé une poterie à trois dômes pour palier au besoin. Il est de mode aujourd'hui en ville d'utiliser le foyer amélioré ou "assoudokpo",  fabriqué en matériaux importés (fer au plomb) 3500frcs (5.30 Euro) l'unité de fourneau, lequel marche avec le charbon naturel pour diminuer la dépense de combustible. La cuisine au gaz naturel et/ou à l'électricité n'existent pas dans la zone du projet. Au village la cuisine exige au moins 12.000 f cfa par mois (18 Euro) si les denrées vivrières sont disponibles pour ce besoin. Le projet couvrira donc la production en Beosite® au niveau local de foyers à rendement élevé dans le cadre des systèmes économiques locaux SEL-LETS sans avoir besoin de monnaie formelle. La bio-masse nécessaire comme combustible pour les foyers sera également produite au niveau local, éliminant progressivement l'utilisation de bois et de charbon, réduisant les émissions de gaz carbonique (CO2), sans limiter la disponibilité de fertilisants naturels destinés à l'agriculture locale. Le but secondaire du projet est l'amélioration de la qualité et la quantité des réserves boisées de la zone et en particulier la conservation de la Réserve Nationale de Todogo.

Pour la cuisine pendant la journée, le projet assurera la possibilité de la production locale de foyers solaires.

02.05 Éclairage

Il n'est pas disponible d'énergie électrique dans la zone du projet. La localité la plus proche qui en est partiellement fourni est Tabligbo, où le prix du kilowatt heure demeure l'un des plus élevés de l'Ouest Afrique.

Au village et dans les fermes de campagne, le pétrole lampant répond à ces besoins la nuit. L'habitude traditionnelle du lampion à mèche sur assiette et à l'huile de palme disparaît peu à peu. Le litre de pétrole est déjà à 350 frcs (0.53 Euro) dans les villages les plus reculés. La dépense mensuelle monte à 1400 frcs, soit 2.12 Euro, pour l'achat de 4 litres/mois. Les villages organisés en comité de développement où on se retrouve les soirs pour des réunions ou des cours d'alphabétisation (si les journées sont aux travaux champêtres), nécessitent un éclairage de masse.

Le branchement particulier (abonnement à Togo-Électricité ) en ville coûte entre 5600 (8.50 Euro) à 12 000 frcs (18 Euro) par mois en moyenne pour une famille de 5 personnes où la lumière éclaire souvent 6 heures/nuit. La mise à l'abonnement est de 120.000 F cfa (182.92 Euro).

Ces frais ne sont pas concevables dans les villages. Le projet prévoit, comme service de base, l'éclairage photovoltaïque pour les études et pour l'éducation des adultes, et dans les centres de soins. L'éclairage nécessaire aux activités productives est couvert par le système de micro-crédits sans intérêts. L'éclairage pour les habitations privées sera couvert à travers la formation de coopératives d'achat (sans paiement d'intérêts) créées au niveau des commissions réservoir.

02.06 Transport et Réseau routier

Le réseau de routes secondaires dans la zone se trouve en état de dégradation avancée. Ces routes sont traversées par des courants d'eau sur lesquels il n'y a pas de ponts. Certaines localités deviennent inaccessibles en saison de pluies.

La zone du projet répond à une voirie praticable par les véhicules et engins à 2 roues ; ces derniers deviennent de plus en plus nombreux. Les prix du transport en commun du kilomètre qui ne cesse d'augmenter (hausses saisonnières du prix des carburants), tourne au tour de 15frcs/km (0.025 Euro) parcouru. Il n'est pas étonnant de voir des files indiennes de commerçants sur leurs motocyclettes ou à vélos à bagages pour se rendre aux marchés ou revenant du champ sur des distances de 5 à 10 km.

Le prix du transport augmente presque tous les ans.

La traction animale pour le transport n'est pas de mode sauf pour les fermiers possédant des paires de boeufs comme pratiquants de la culture attelée en vulgarisation.

Le projet Nouveaux Horizons pour Yoto Nord-Est ne peut pas prétendre de se substituer à l'État Togolais en ce qui concerne la construction routière et ne peut pas résoudre les problèmes de la communication routière dans la région. Toutefois, des initiatives en faveur du drainage des eaux pluviales pourront être exécutées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS, surtout pour éliminer les eaux stagnantes qui restent potentiellement source de maladies.

Le projet introduira, en collaboration avec les éventuels opérateurs éxistants, de systèmes alternatifs de transport local, à main d'œuvre intensive, dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.

02.07 Informations et Communications

Beaucoup de ménages possède une radio, et peuvent donc écouter les nouvelles, les avis et communiqués et la musique. L'achat de piles coûte entre les Euro 4- à 10 Euro par mois, et il constitue donc une source importante de fuite de moyens financiers de la région.

Le projet établit un fonds séparé pour l'achat sans intérêts de systèmes solaires domestiques là où les épargnes sur le pétrole et les batteries sont telles qu'elles puissent seules financer l'achat des systèmes sur 4 à 5 ans. Un soutien à l'achat de radios non-eléctriques et de radios à rendement élevé incorporant des piles rechargeables sera prévu au projet.

02.08 Éducation à l'hygiène

Les notions élémentaires d'hygiène ne sont pas enseignées à la maison, rarement à l'école, moins encore aux femmes qui n'ont pas droit à s'instruire selon certains milieux. Cependant, chaque propriétaire tient à sa propreté de domicile comme bon lui semble et il n'est pas surprenant de voir divaguer les animaux domestiques dans les cours sans enclos. Dans les villages aux centres de santé et où quelques actions de projet sont entreprises, des initiatives d'hygiène socio sanitaires et de planning familial sont enseignées.

Le projet mettra en place des Clubs de Santé au niveau de chaque commission réservoir (représentant plus ou moins 40 familles) et des cours d'éducation à l'hygiène dans toutes les écoles de la zone.

02.09 Assainissement

Le taux d'accès de la population rurale pour les structures d'assainissement en milieu rurale au Togo est de 27,05% (analyse de la situation au Togo). La situation dans la zone du projet est encore moindre. Dans la pratique il manque de structures sanitaires. Les habitants disposent de leur urines et excréta à l'air libre.

L'évacuation des eaux usées domestiques constitue un problème d'assainissement : seul le 01,28% en milieu rurale au Togo en est servi; ce taux est presque nul dans la zone du projet. C'est dire que les eaux de douches, les eaux usées ménagères avec les urines sont répandues dans la nature. Notons que dans les villages plus grands les puisards mal construits élèvent des moustiques et autres vecteurs des maladies.

Cette déficience des mesures adéquates d'assainissement conduit à un mode de transmission à partir des excréta des maladies diarrhéiques dont le choléra et les parasitoses intestinales.

Cependant, les latrines VIP sont culturellement déjà acceptées en zone rurale et le projet prévoit la construction locale et la distribution et l'installation généralisées de systèmes sanitaires à compostage sec complets en Beosite®, dans le cadre des systèmes monétaires locaux. Les structures prévues sont soit individuelles que collectives pour les écoles, les centres de santé, les marchés et les autres lieux publics.

02.10 Gestion de déchets et des ordures

La zone du project manque des services de collecte et de recyclage des ordures. La nature emmagasine les dépôts sauvages d'ordures où il faut remarquer des paquets plastiques d'excréta humains, animaux, faute de services organisés de collecte. Il n'existe pas au Togo  à ce jour aucune usine de traitement; l'incinération, l'enfouissement, le dépotoir autorisé et la nature sont les modes de dispositions.

Les ordures s'accumulent le long des voies, sur les rives de cours d'eau, dans les dépressions des anciens sites de carrières. Au village, les ordures sont jetées pêle-mêle à l'orée des bois en allant aux champs et dans les dépotoirs clandestins qui sont des lieux très fréquentés des animaux domestiques et des enfants; ces lieux sont des sources de mauvaises odeurs et de manque d'hygiène. La gestion des ordures des centres de santé (déchets biomédicaux) pose elle aussi un problème de santé.

Le projet constituera des centres pour la récolte et le recyclage des ordures dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL-LETS en créant de la valeur ajoutée au niveau local. Les matériaux qui ne sont pas recyclables au niveau local seront “exportés” de la zone par les centres de recyclage pour de la monnaie formelle qui sera utilisée pour le remboursement des micro-crédits avancés aux centres au commencement de leurs opérations.

02.11 L'habitat et la maison

La maison est souvent appelée la concession dans la zone du projet. Une concession comprend plusieurs maisons appartenant à plusieurs pères de familles. Chaque famille vit dans sa case. La case, souvent rectangulaire ou carrée, n'excède pas 80m2, comprenant une chambre principale pour le chef de famille et pour la première épouse ; deux autres chambres souvent sont réservées aux autres femmes avec leurs enfants. Il faut noter la pièce salon de la famille. A l'âge adulte, les grands enfants peuvent construire provisoirement dans la concession. Une case est généralement de 12 à 15m2 (3/4m ou 3/5m).

La terre de barre ou banco en argile pétrie sert de matériel principal pour cette construction traitée avec art par des ouvriers traditionnels locaux. La main d'œuvre est un geste communautaire ; le bois, la paille généralement utilisés sont des matériaux du milieu. La finition est faite par un badigeonnage au goudron à l'extérieur pour éviter l'humidité permanente des pluies, et à l'intérieur, par le badigeonnage à la chaux éteinte colorée d'ocre de différentes couleurs.

Au Togo le chauffage saisonnier n'est pas de mode.

 


CHAPITRE 3

CONDITIONS D'EXÉCUTION DU PROJET

03.00 LE PROJET

Le projet est basé sur l'éducation à l'hygiène, l'installation de systèmes d'assainissement modernes et durables, la fourniture en eau potable distribuée, l'éclairage photovoltaïque pour les études, la production de foyers à rendement élevé pour la cuisine et la production de bio-masse, et un système complet de recyclage des ordures solides, au bénéfice de toutes les populations de la région de Yoto Nord-Est.

Il comprend pour ce qui concerne l‘éducation à l'hygiène, l'institution de Clubs de Santé et les Comités Villageois de Développement(CVD) pour des cours d'hygiène spécialisés auprès des écoles. Dans le secteur de l'assainissement, le projet installera des toilettes fonctionnelles à sec tant au niveau des ménages qu'au niveau public, incorporant la séparation de l'urine de l'excréta. Des systèmes de drainage et de récolte des eaux pluviales sont prévus. Pour ce qui concerne la fourniture en eau, il sera prévu une exécution au creusement des forages et puits (au tant que nécessaire) et une installation de pompes et de réservoirs afin que les usagers puissent accéder à l'eau, à une distance pas supérieure à 200 mètres de leurs maisons.

On constituera des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pour promouvoir des échanges de produits et de services au niveau local. L'importation dans la zone du projet d'équipements de production sera couverte à travers l'institution d'un système de micro-crédits sans intérêts à recyclage continu.

Le paquet de base offert par le projet fait référence aussi à l'éclairage photovoltaïque pour les écoliers et les élèves pour les études, dans les cliniques,et à la réfrigération photovoltaïque pour les médicaments et les vaccins. L'éclairage photovoltaïque nécessaire à la production locale sera financé par les projets individuels de micro-crédit. La télévision photovoltaïque pour l'instruction publique sera comprise en présence de programmes d'instruction télévisés dans les langues locales. L'éclairage photovoltaïque pour le “confort” des particuliers sera financé au moyen d'un fonds coopératif à part pour les cas où les épargnes des ménages sont telles qu'elles puissent couvrir les frais d'achat d'un système solaire domestique sur une période de 2-3 ans. Les usagers doivent être capables de faire face soit au remboursement de la contribution mensuelle du projet de base, soit au remboursement des contributions à couverture des systèmes solaires domestiques.

Le projet pourvoira en plus la fourniture de foyers pour la cuisine, faits avec 100% de valeur ajoutée locale, et la bio-masse pour les faire fonctionner. Le but de cette initiative n'est pas tellement d'éviter de frais, car la cuisine est souvent faite actuellement utilisant de fagots de bois que les femmes vont chercher. L'utilisation d'un système plus efficient signifiera une épargne de temps aux femmes, une amélioration de l'aération dans les ménages, et une réduction du taux de la déforestation en cours.

Dans la mesure du possible, il sera produit des foyers solaires fabriqués en Béosite® dans le cadre des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

Des centres de recyclage des ordures seront établis dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.

Il sera procédé à la récolte des eaux pluviales soit au niveau des ménages, soit au niveau rural, et à l'amélioration du systeme de drainage dans les villages et hameaux de la région, pour éviter la formation de boues et l'accumulation d'eaux de surface stagnantes qui sont dangereuses à la santé des populations.

Le projet installera une station radio locale pour la diffusion des avis et communiqués et d'informations concernant l'opération du projet et des systèmes de monnaies locales. À travers le système des micro-crédits le projet établira des points de communication, des points de consultation agraire, des points de promotion des activités culturelles dans la région et éventuellement des coopératives d'export-import selon les exigences exprimées par les usagers.

Le montant de crédit décennal sans intérêts est 5.000.000 Euro, soit 61 Euro environ par usager. Le projet s'étendra sur au moins huit (8) ans suite à la période initiale de deux (2) ans. Après ces deux premières années de démarrage, le développement sera généré par les communautés elles-mêmes, appuyées par une supervision générale de la part du coordonnateur.

La partie exécutive dure 24 mois à partir de la date de mise à disposition de l'investissement décennal. Elle est divisée en les phases suivantes:

-Phase 1 : préparation et présentation du projet de base.

-Phase 2 : définition finale du projet, négociations avec le département des impôts, négociations avec les CVD (comités villageois de développement), la formation des Clubs de Santé, démarrage de l'éducation à l'hygiène, démarrage de l'organisation des usines Beosite®, organisation des systèmes de monnaies locale SEL-LETS; approbation définitive des phases suivantes. La phase 2 durera 9 moi environs, et sera caractérisée par la mise en oeuvre de plusieurs “ateliers” suivant la méthode du Brézilien Clodomir Santos de Morais.

-Phase 3 : poursuite de l'éducation à l'hygiène, la construction des services d'assainissement, la construction de forages et puits et l'installation de pompes et réservoirs, démarrage de la production de foyers, organisation de la production de bio-masse, établissement du système des centres de recyclage, établissement de la station radio, l'installation d'éventuelles unités pour la purification de l'eau, l'installation de systèmes photovoltaïque pour les études.

-Phase 4 : Les initiatives favorisant le développement local telles que la récolte des eaux pluviales, le drainage, la reforestation, l'installation de systèmes photovoltaïques particuliers.


03.01. LES BUTS IMMÉDIATS DU PROJET

Les buts immédiats du projet sont:

a) Réaliser un programme d'éducation de base à l'hygiène à travers la constitution de Clubs de Santé dans la région de Yoto Nord-Est et la promotion de cours spécialisés d'instruction à l'hygiène dans les écoles.

b) Installer un système complet d'assainissement approprié pour les populations de la région de Yoto Nord-Est.

c) Assurer de façon permanente la fourniture suffisante en eau potable dans la région de Yoto Nord-Est notamment en saison sèche.

d) Fournir de l'eau potable aux populations à une distance qui ne dépasse pas les 200 mètres des habitations des usagers.

e) Contribuer à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, la fourniture d'un système d'assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine.

f) Réduire la charge du travail aux femmes.

g) Assurer la durabilité des systèmes d'éducation à l'hygiène, d'assainissement et de l'eau potable à travers la création de structures institutionnelles appropriées.

h) Permettre aux éleves et écoliers et aux autres personnes qui ont besoin d'étudier le soir, de le faire dans des conditions d'éclairage acceptable;

i) Réduire la nécessité de faire l'importation de combustibles dans la zone du projet.

j) Introduire des foyers à bio-masse à rendement élevé dans la zone du projet et les foyers solaires pour la cuisine faite pendant le jour.

k) Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

l) Tenir les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL-LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.

m) Promouvoir le développement local industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies locales SEL-LETS et les systèmes de micro-crédit.

n) Promouvoir, avec le Ministere de l'Environnement et des Ressources Forestières, la protection de la réserve nationale de Togodo et de sa faune, et son exploitation éecologique et durable.

o) Créer beaucoup d'emplois.


03.02. LES BUTS À LONG TERME DU PROJET

a) Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers et 1'élimination de la pauvreté.

b) Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.

c) Réduire les maladies associées à l'eau, afin que le système de la santé publique et les ressources financières puissent être libérées au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine préventive, y comprise la lutte contre le SIDA ;

d) La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning familial.

e) L'amélioration du niveau de scolarité et des services d'enseignement public dans la zone du projet.

f) L'élimination de la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.

g) La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l'augmentation de la température globale mondiale.

h) La création de valeur ajoutée locale à travers la récolte et le recyclage au niveau local des ordures non-organiques.

i) La création d'une culture d'entretien pour la conservation des investissements réalisés.

j) L'augmentation de la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers l'identification et la solution des problèmes, avec un apport minimum de l'extérieur.

k) L'élimination du chômage dans la zone du projet.

l) La création d'opportunités de développement orientées en faveur de la jeunesse et l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.

m) La création d'une zone à économie équilibrée sans fuites financières.

 


03.03. LES BASES ÉCONOMIQUES ET GÉNÉRALES DU PROJET

a) Le financement au moyen d'un Investissement Initial sans Intérêts (3I) payable avec un différé de dix ans. Les 75% de cet investissement initial sera fourni par des bailleurs de fonds extérieurs, 25% par les autorités du gouvernement du Togo et/ou par bailleurs de fonds nationaux.

b) La supervision financière générale est à retenir de commun accord avec les bailleurs de fonds tout en prévoyant l'élimination de toute contrainte bureaucratique pas strictement utile.

c) Le investissement initial sera repayé, selon les modalités définies par l'atelier, par les usagers dans un fonds coopératif de développement reste dans la zone du projet jusqu'à l'échéance du prêt. Pendant les dix ans, le fonds sera utilisé pour le financement sans intérêts de micro-projets en faveur de la productivité locale.

d) Les fonds provenant des remboursements des micro-crédits seront à chaque fois recyclés sans intérêts pour financer d'autres micro-crédits en faveur du développement local.

e) Les fonds destinés à l'entretien et au remplacement à long terme des structures capitales seront également recyclés dans la forme de micro-crédits sans intérêts.

f) Les monnaies locales SEL-LETS (systèmes économiques locaux) constitueront le moyen général de paiement de la plupart des biens et services produits dans la zone du projet y compris ceux produits pour le projet lui-même.

g) Le projet encourage la concurrence ouverte et la libre initiative dans le cadre d'une structure financière globale coopérative sans but lucratif.

h) Les travaux d'administration, de construction et d'entretien seront effectués des opérateurs locaux et des villageois qui seront rétribués principalement en monnaies locales SEL-LETS.

i) Chaque usager individuel peut faire face à ses obligations financières. On crée deux niveaux de protection pour les usagers ayant des difficultés financières.

j) Le projet est auto-financé. Les épargnes sur les frais actuels pour les combustibles, l'énergie, l'eau et autres services couvriront toutes ou au moins une partie des contributions mensuelles des familles.

k) Les usagers doivent accepter de repayer le prêt initial comme prévu, couvrir les frais d'administration et d'entretien et accepter les pouvoirs des commissions de réservoir et de forage qu'ils auront élues.

l) Le projet utilisera des connaissances, du travail et des matériaux locaux. Les traditions sociales locales seront respectées.

m) L'autosuffisance de l'économie locale est encouragée.

n) Les femmes joueront un rôle actif dans l'exécution et l'administration du projet.

o) La fuite de moyens financiers de la zone du projet sera fortement réduite.

p) Il sera créé beaucoup d'emplois. Voir SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE

q) Les salaires du Coordonnateur du projet et de ses consultants seront établis au commencement du projet et régulièrement inclus dans le bilan.

r) Les usagers feront leur première contribution mensuelle d'avance, au départ formel du projet ou à la livraison des structures en eau.

s) Les commissions réservoir recevront un paiement de 5 Euro en monnaie formelle pour leur travail, plus une compensation mensuelle exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS. Les commissions forage/puits recevront un montant mensuel dans la monnaie locale.

t) Les femmes individuelles (ou bien les groupements de femmes) s'occuperont chacune de leur système d'assainissement.

u) Les inspections systématiques des installations seront payées en monnaies locales SEL-LETS.

v) Les départements centraux du Développement Rural, de l'Hydraulique, de l'Éducation Nationale, de la Santé, de l'Environnement, le Préfet de Yoto, les comités villageois de développement, les chefs traditionnels des villages seront engagés à favoriser et à ne pas créer d'obstacles au développement des systèmes de monnaies locales SEL-LETS pendant l'exécution ou la suite du projet.

w) Le coordonnateur du projet établira un accord relatif aux impôts applicables aux activités faites dans le cadre des systèmes SEL-LETS avec la direction du Ministère Central des Finances avant que le projet ne commence.

x) Avant le commencement du projet, il sera rédigé et signé un accord de garantie du passage de la propriété des structures créées dans le cadre du projet aux communautés, une fois qu'elles auraient remboursé la dernière contribution mensuelle du crédit décennal.

 


03.04 LES PRINCIPES DE BASE DU PROJET

Les principes de base du projet sont :

a) Réalisation d'une condition d'autosuffisance des économies locales.

b) Les traditions sociales locales ne souffriront pas d'effets négatifs

c) Les connaissances, le travail et les matériaux locaux seront utilisés

d) Les femmes jouent un rôle actif sinon dominant dans le projet.

e) Les habitants de la préfecture de Yoto Nord-Est seront bénéficiaires du projet, et voudront prendre la pleine responsabilité pour leur administration et pour l'entretien de tous les produits et services fournis.

f) Les usagers doivent contribuer 4.8 Euro par mois par famille de huit personnes à couverture du remboursement de l'investissement initial, les frais administratifs, et l'entretien. (Une famille à 5 devrait contribuer de 3 Euro; une famille à 6 devrait contribuer de 3,60 Euro ; une famille à 7 de 4,20 Euro etc.)

g) Les usagers accepteront l'autorité des commissions qu'ils choisiront.

h) Le projet (sauf pour quelques aspects relatifs aux intérêts et aux assurances) sera autofinancé. Les épargnes réalisées à travers les différentes initiatives devront servir à la couverture de la plupart de ses frais.

i) La fourniture de fertilisant naturel pour l'utilisation agricole ne sera pas mis en risques.

j) Chaque usager sera mis en état de faire face à ses propres obligations financières aux termes du projet. Les ménages qui auront des difficultés à faire face à leur paiements mensuels chercheront une compensation à travers les paiements mensuels reçus par les commissions réservoir et/ou par moyens de la création d'un réseau de sécurité dans le cadre des systèmes SEL-LETS locaux. Les ménages en difficulté temporaire seront autorisés à établir un débit supérieur à celui normalement en vigueur. Les ménages en difficulté de façon permanente pourront donner de services supplémentaires dans le cadre des systèmes LETS en échange du paiement des débits en monnaie formelle par le groupe entier.

k) 'Small is beautiful'. Les systèmes fortement décentralisés seront privilégié, car cela assure un lien très étroit de chaque individu avec l'installation et le fonctionnement des structures. Il n'y a toutefois aucune limitation dans la dimension des nouvelles initiatives économiques.

l) Les monnaies locales SEL-LETS seront complémentaires à la monnaie formelle. Elles se substituiront au manque d'argent formel qui serait autrement nécessaire à augmenter la quantité des biens et des services au niveau local. Le développement économique des systèmes SEL-LETS assurera une croissance de l'économie formelle aussi, avec une augmentation correspondante de la base imposable.

m) L'investissment initial mis sous forme de crédit décennal sera recyclé de façon systématique aux utilisateurs sous forme de micro-crédits sans intérets, permettant l'achat des biens et services nécessaires à l'augmentation de la productivité locale qui ne sont pas disponibles sur place.

n) La fuite financière de la zone du projet est fortement réduite. Le capital de base sera tenu dans la zone locale pendant les 10 ans du crédit sans intérêts. L'utilisation de combustibles importés sera limitée pour éliminer les intérêts financiers du système.

 


03.05. LES CINQ CONDITIONS PRÉALABLES À LA RÉUSSITE DU PROJET

Ce projet a été préparé avec la pleine coopération des usagers, qui exécuteront, administreront, maintiendront, paieront, et seront propriétaires de toutes les structures. Il y aura pourtant cinq conditions de base que les usagers devront accepter car sans ces conditions, le succès du projet autofinancé tel que prévu ne peut pas être assuré. 

Ce seront :

3.05.1 L'acceptation des Clubs d'Hygiène. Les clubs serviront soit pour les cours en hygiène de base, soit pour créer une plate-forme pour les femmes, afin qu'elles puissent s'organiser, s'exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle important dans les différentes structures prévues. Il s'agira d'un moyen pour faire face au problème du “genre” (rôle de la femme dans le développement).

3.05.2 La disponibilité à payer au moins 0.60 Euros par habitant, ou 3 Euros par mois par famille de 5 membres, dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvrira l'ensemble des services de base prévus (l'éducation à l'hygiene, la fourniture en eau potable, l'assainissement, la récolte des ordures, les foyers à haut rendement etc)

3.05.3 L'acceptation des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, qui permettront le paiement de biens et services locaux sans avoir besoin d'argent formel.

3.05.4 L'acceptation du procédé BEOSITE afin que la plupart des produits nécessaires puissent être fabriqués localement avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systemes SEL-LETS.

3.05.5 L'acceptation de systèmes de toilettes à sec à compostage avec la séparation d'urine et excréta. Les questions concernant la forme, la couleur, et le finition des structures, et le propriété etc. seront d'ailleurs décidé par les usagers mêmes. Les systèmes à sec de recyclage au niveau des ménages seront nécessaires pour la solution des problèmes de l'assainissement de la terre et des eaux de surface.

 


03.06. LES STRUCTURES INSTITUTIONELLES

QUELQUES ILLUSTRATIONS DES STRUCTURES PRÉVUES:

DESSIN DES STRUCTURES

STRUCTURES BANCAIRES

ILLUSTRATION MOUVEMENT CAPITAL

SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE

QUEST-CE QU'ON FAIT AVEC LES INVESTISSEMENTS

COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES CLEF

COMMISSIONS PUITS

Les parties intéressées au projet sont:

3.06.00 ONG Nationale

L’ONG nationale sera une structure de liaison technique qui pourra soutenir les interventions techniques du projet dans la zone par les appuis-conseils de ses intervenants.

Dans ce cas, il est souhaitable que cette ONG désigne un de ses membres pour le Conseil de Révision des Comptes (CRC). Il sera étudié tout apport financier que l’ONG nationale pourrait libérer pour la bonne exécution des activités.

3.06.01 ONG CREMA

CREMA sera le parrain officiel du projet. Elle est déjà sur place. Elle sera reconnue par les populations de la zone de Yoto Nord-Est et bénéficera de leur pleine confiance. CREMA aura 5 membres du conseil, également bien respectés par les populations. Ils ne recevront pas de salaire; le fonctionnement de CREMA devra prévoir leur perdiem de session.

Les bailleurs de fonds pourront nommer leurs représentants (éventuellement payés par les bailleurs de fonds eux-mêmes) au sein du conseil, avec pour tâche le contrôle des comptes et de la gestion des activités du projet.

CREMA approuvera le projet et le présentera pour le financement à travers l'un des pays partenaires du Togo dans le cadre d'un programme pays.

CREMA nommera le Coordonnateur/Représentant national (Edorh Ananaou Semé Botsoé) et lui mettra à disposition dans un compte en banque au nom du projet tous les fonds du projet. Le coordonnateur aura accès libre et sans conditions à tous les fonds du projet. Les conq représentants de CREMA n'interviendront pas dans l'exécution du projet sauf pour le contrôle des comptes et de la gestion. Le corps technique de CREMA pourra être utile pour les consultances.

3.06.02. Le coordonnateur du projet

Michel Edorh Ananou Seme Botsoé sera nommé coordonnateur du projet par CREMA comme indiqué au point 04.6.01. Il sera responsable, avec Terry Manning, de la rédaction du projet, des contacts avec les autorités Togolaises y compris le Comités villageois de Développement, et avec les usagers. Il sera responsable de l'exécution du projet et de tous les travaux professionnels et les opérations qui ne seront pas disponibles dans les communautés de la zone du projet /ou à travers des ateliers organisationnels.

Le coordonnateur sera chargé en plus de la surveillance de l'entretien des oeuvres du projet, du suivi de la récolte des contributions mensuelles des ménages (à travers les commissions réservoir) et de la supervision des paiements à la charge du projet. Il coordonnera (à travers les ateliers prévus) l'établissement des unités de production en Beosite(R) et du réseau de centres de recyclage.

Le coordonnateur donnera support aux équipes chargées de l'exécution des Ateliers Organisationnels, et nommera le consultant général.

Le salaire du coordonnateur sera indiqué avec voix à part au bilan.

03.06.03. Terry Manning

Terry Manning sera responsable de la formulation du projet, des contacts initiaux avec l'ONG Zimbabwe A.H.E.A.D., des contacts initiaux pour l'institution des Ateliers, de l'organisation (à travers les ateliers) des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, des contacts avec EOS Consult pour l'institution des unités de production d'articles en Beosite(R), de la fourniture de pompes, panneaux photovoltaïques et les autres matériaux importés nécessaires à l'implantation du projet. Il agira en tant que Consultant Général au coordonnateur et sera chargé de la formation (à travers les ateliers) et de la supervision initiale du personnel affecté à l'entretien des systèmes de fourniture en eau et du contrôle de sa qualité, du contrôle des mesures d'hygiène et des installations sanitaires.

Le salaire de Terry Manning sera indiqué avec voix à part au bilan.

3.06.04. Ateliers : approche participative et formation

Toutes les activités du projet seront mises en exécution par les usagers mêmes. Les différents secteurs d'activités feront objet d'au moins un atelier suivant la méthode du brézilien de Morais, pendant lequel les participants mêmes s'organiseront en structures respectant la division des tâches et des rôles.

Pour d'informations sur les Ateliers voir l'Annexe 2.(en anglais)

Parmi les activités à planifier dans les ateliers se trouveront la mise en place:

- des systèmes de monnaie locales SEL-LETS.
- du système pour l'éducation à l'hygiène.
- des unités de production des articles en Beosite
-  l'entretien des systèmes de fourniture en eau
- et l'entretien des systèmes d'assainissement
- des systèmes des foyers à rendement élevé, des foyers solaires, et des systèmes de production de combustible (biomasse)
- du Fonds Coopératif de Développement et de la Banque Locale pour la gestion des micro-crédits
- du système de récolte et recyclage des ordures
- des systèmes de récolte des eaux pluviales et de drainage
- des structures pour l'installation et entretien de systèmes SHS
- des structures pour l’installation, le fonctionnement et l’entretien de la station radio
- des structures coopératives pour le stockage et l'export de produits locaux et l'importation équilibrée de produits dans la zone du projet
- la mise en place d'un réseau coopératif de consultants agronomes

Les frais des ateliers seront exprimés avec voix à part au bilan.

03.06.05. Le bailleur de fonds externe

Le bailleur de fonds externe, à l'approbation du projet, mettra les 75% du montant du Fond Coopératif de Développement sans intérêts à la disposition de CREMA, laquelle à son tour le déposera dans un compte au nom du projet à la pleine disposition du coordonnateur.

Le bailleur de fonds externe établira un cadre pour la révision et le contrôle systématique des comptes et de la gestion du projet et nommera son représentant au conseil de la gestion du projet en le chargeant de telle révision et contrôle et de la liaison retenue nécessaire avec les autres parties.

03.06.06. Le bailleur de fonds national

Le bailleur de fonds national, à l'approbation du projet, mettra les 25% du montant du Fond Coopératif de Développement sans intérets à la disposition de CREMA, laquelle à la fois le déposera dans un compte au nom du projet à la pleine disposition du coordonnateur.

Le bailleur de fonds national établira un cadre pour la révision systématique des comptes et la gestion du projet et nommera son représentant au conseil de CREMA en le chargeant de telle révision et de la liaison retenue nécessaires avec les autres parties. En particulier son représentant collaborera avec celui du bailleur de fonds extérieur.

Le bailleur de fonds national sera le garant du respect de la part du Gouvernement Togolais de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

Avant le démarrage du projet, il définira des procédures en établissant les modes et les périodicités de rapport et contrôle dont il doit être informé; cependant, il acceptera de ne pas intervenir dans son organisation, exécution ou opération. Il prendra du crédit politique du succes du projet.

03.06.07. Le préfet de Yoto

Le préfet se fera garant du respect de la part des autorités locales de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

Il autorise sans y créer d'obstacles injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires à l'exécution du projet. Il acceptera de ne pas intervenir dans l'organisation, l'exécution ou l'opération du projet. Il prendra du crédit politique du succès du projet.

03.06.08. Le député élu localement

Le député élu fera le possible pour assurer le respect de la part des autorités nationales et locales pour la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet. Il agira comme point de liaison entre le Coordonnateur du projet et le bailleur de fonds local d'une part et le préfet, le sous-préfet et les commités villageois de développement (CVD) d'autre part. Il acceptera de ne pas intervenir dans l'organisation, l'exécution ou l'opération du projet. Il prendra du succès du projet, un crédit politique.

03.06.09 Chefs coutumiers des cantons et villages

Les chefs coutumiers des cantons et villages de la zone du projet approuveront le projet et se font garants de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

Ils donneront leur quitus consultatif sur les actvités liées au projet sans participer directement à sa réalisation. Ils proposeront, sur demande du coordonnateur du projet, des usagers retenus capables aux fonctions prévues par les différentes structures. Ils proposeront des initiatives économiques et sociales pour l'intègration dans les activités du projet.

Ils encourageront l'adoption de la part des villageois des structures créées par le projet.

Ils autoriseront sans y créer d'obstacles injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires à l'exécution du projet. Ils faciliteront les autorisations pour le placement des structures d'assainissement, des unités de production de produits en Béosite, de la récolte des ordures, des centres de recyclage.

Ils prendront du crédit politique pour l'exécution du projet.

03.06.10. Les CVD- Comités villageois de développement

Les 26 Comités villageois de développement de la zone du projet approuveront le projet et se feront garants de la continuité sans obstacles des systèmes de monnaies locales SEL-LETS, de l'importation de biens destinés aux structures du projet sans application d'impôts, taxes ou de frais de douane, et du transfert de propriété aux habitants mêmes de toutes les structures du projet.

Ils donneront leur quitus consultatif sur les actvités liées au projet sans participer directement à sa réalisation. Ils proposeront, sur demande du coordonnateur du projet, des usagers retenus capables aux fonctions prévues par les différentes structures. Ils proposeront des initiatives économiques et sociales pour intègration dans les activités du projet.

Ils autoriseront sans y créer d'obstacles injustifiables le placement de puits et/ou de forages et/ou de tuyaux de refoulement et/ou de réservoirs et/ou d'autres structures nécessaires à l'exécution du projet. Ils faciliteront les autorisations pour le placement des structures d'assainissement, des unités de production de produits en Béosite, de la récolte des ordures, des centres de recyclage.

Ils accepteront de ne pas intervenir dans l'organisation, exécution ou opération du projet. Ils prendront du crédit politique du succès du projet.

03.06.11. Les autorités de Santé Publique

Le Ministère de la Santé Publique sera directement responsable de la Santé dans la zone du projet. Il suivra les décisions administratives prises par les autorités politiques à l'égard du projet et donnera son approbation à la participation de son personnel qualifié aux travaux des Clubs d'Hygiene et aux OW (ateliers) qui les instruiront avec la coopération de l'ONG Zimbabwe AHEAD.

Les autorités de la Santé publique accepteront que leur personnel, pour les activités qui ne seront pas déja couvertes par leurs salaires, soient payées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS. Elles donneront leur approbation à ce que la propriété des systèmes en eau potable et, au cas échéant, de santé, d'illumination photovoltaïque, de réfrigération photovoltaïque et d'équipements pour le contrôle de la qualité de l'eau fournis aux cliniques dans la zone du projet soit mise au nom des commissions-réservoir où les cliniques se trouveront.

Elles donneront leur plein support aux cours d'éducation à l'hygiène faits dans les écoles dans la zone du projet, tout en fournissant des spécialistes pour la préparation des enseignants.

Elles collaboreront avec le coordonnateur du projet pour ce qui concernera les consultations aux femmes à l'occasion des contrôles systématiques de la qualité de l'eau dans les ménages individuels et de l'inspection systématique des systèmes d'assainissement installés dans le cadre du projet.

Les activités de recherche et d'inspection qui ne seront pas déjà inclues dans les salaires des animateurs du Ministère seront payées dans le cadre des monnaies locales SEL-LETS.

L'équipement nécessaire pour le contrôle continu de la qualité de l'eau sera mis à la disposition d'une clinique ou hôpital local dans le cadre du projet; par contre, le contrôle proprement dit sera rémunéré en monnaie SEL-LETS et/ou formel à définir selon les modalités de l’atelier. La clinique ou l'hôpital fera les contrôles dans la zone du projet; elle pourra bien faire payer ces contrôles pour le compte de tiers hors la zone du projet.

L'éclairage photovoltaïque, et le cas échéant l'assainissement et la réfrigération photovoltaïque pour les vaccins aupres des cliniques dans la zone du projet seront payés par les communautés de la même manière que les services en eau potable. La propriété passera à la commission où se trouve la clinique se. L'éclairage photovoltaïque et les installations pour la réfrigération de vaccins dans les cliniques hors de la zone du projet qui serviront usagers dans la zone du projet, fera l'objet de discussions à part comme le sera d'ailleurs la récolte d'ordures spéciales des cliniques (déchets biomédicaux).

Le Ministère de la Santé à travers leur participation aux ateliers préparera des inspecteurs avec la tâche d'effectuer de visites de contrôles systématiques des conditions hygiéniques auprès des centres de recyclage locaux.

3.06.12. Les Autorités de l'Éducation Nationale

Le Ministère de l'Éducation Nationale donnera son approbation à ce que la propriété des installations en eau potable, d'assainissement, et d'éclairage photovoltaïque placées dans les écoles dans la zone du projet passe aux commissions-réservoir où se trouvent les écoles, et à ce que les commissions de professeurs nommés pour assurer l'opération correcte de telles installations répondent directement aux commissions réservoir.

Les autorités de l'éducation nationale donneront leur support aux cours de formation à l'hygiène effectués aux écoles dans la zone du projet et donneront leur approbation aux changements raisonnables au curriculum des écoliers et des éleves pour y faire place pendant les heures normales des activités scolaires.

03.06.13. Les Autorités Fiscales Togolaises

Le coordonnateur du projet établira, avant le démarrage de la partie exécutive du projet, un accord obligatoire avec les autorités fiscales à fin de s'assurer que la base fiscale de la communauté ne subisse pas de réduction. Il établira un moratorium réglementé pour une période d'au moins 20 ans sur toutes les activités des systèmes SEL-LETS.

Les autorités fiscales donneront une autorisation pour toute opération exécutée dans le cadre des systemes SEL-LETS comme non commerciax, donc libres d'impôts. Elles donneront leur concession pour l'établissement de la banque locale.

03.06.14. La Banque Locale

Voir Organigramme circuit financier bancaire sur place

La seule mutuelle communautaire d’epargne et de crédit dénommée Ade Ga desservira les paysans ACVR de la zone du projet. Cette mutuelle locale est affiliée à nos jours à la banque ECOBANK de Lomé de niveau international. 

La banque administrera les fonds du projet effectivement déposés à Tabligbo selon les instructions reçues du coordonnateur. 

Il existe sur place à Tabligbo, à 25 kilomètres de la zone:

Ade Ga, la mutuelle communautaire d’épargne et de crédit des communautés ACVR. Cette mutuelle Ade Ga possède pourtant un compte bancaire à ECOBANK de Lomé qui alimente sa caisse Ade Ga de Tabligbo.

Une Coopérative d’Epargne et de Crédit du Togo (COOPEC-FUCEC) située à 43 kilomètres (Tsévié) de la zone du projet. Cette COOPEC est alimentée par la FUCEC-COOPEC mère de Lomé qui a également un compte à ECOBANK.

La Caisse d’Epargne du Togo (CET) qui a des relations financières et bancaires à caractère international à ECOBANK de Lomé.

Pour la gestion du fonds du projet et la gestion des micro-crédits, le projet même pourra construire une banque au cas où Ade Ga, la Caisse d’Epargne du Togo et la COOPEC-FUCEC à Tabligbo ne répondraient pas aux exigences bancaires et des garanties voulues par les bailleurs de fonds extérieurs et nationaux.

Pour la faisabilité disponible, on pourrait se servir les premiers temps de Ade Ga. Cette mutuelle est reconnue par le Ministère de l’Economie et des Finances et est agréée, donc exempte d’impôts.

03.06.15. La Banque Coopérative de Développement Local (BCDL)

Suivant les instructions du coordonnateur la banque désignée administrera les micro-crédits accordés dans le cadre du projet et leurs remboursements, en coopération avec la Banque Extérieure. La banque n'interviendra pas dans les décisions concernant la concession des micro-crédits. Les fonds appartiendront aux habitants mêmes, qui décideront qui seront les bénéficiaires des micro-crédits et avec quelle séquence de priorité.

La banque locale travaillera sur la base d'un tarif standard accordé avant le démarrage du projet pour chaque opération de micro-crédit. Ce tarif sera exprimé dans les monnaies locales SEL-LETS à fin d'éliminer toute fuite financière du système.

La banque pourra procéder au financement pour l'administration autonome de micro-crédits aux fins des installations des systèmes solaires ménagers (SHS) et/ou de systèmes solaires passifs pour l'eau chaude.

La banque sera tenue à effectuer l'investissement de ses fonds dans la zone du projet même, aux bénéfices des communautés locales.

Les fonctions de cette Banque Coopérative de Développement Local seront celles de la Mutuelle d’Epargne et de Crédit Ade Ga à TOKPLI, GBOTO, ET SÉDOMÉ à travers son bureau de TABLIGBO.

3.06.16. La Banque ou Institution Financière Extérieure : RABOBANK de Pays-Bas

Le bailleur de fonds extérieur fera passer sa contribution financière à travers la ......................................., si possible une institution selon le modèle de Green Bank, capable de donner des avis à la banque désignée, avec laquelle elle devra en tout cas établir un rapport d'opération étroite à travers le coordonnateur du projet.

3.06.17. Les usines de fabrication locale de produits en Beosite®

Les usines fabriqueront, en cas de nécessité, de façon écologique, des produits tels réservoirs, récipients pour l'eau potable, produits pour l'aménagement des puits, toilettes, foyers à bio-masse, foyers solaires etc. avec 100% de valeur ajoutée locale.

Le projet les financera sur la base d'un crédit sans intérêts sur une période de remboursement de 5 ans.

Les usines recevront toutes les instructions nécessaires du propriétaire de la technologie. Pour les éventuelles productions de nature purement commerciales, les coopératives négocieront les conditions commerciales directement avec le propriétaire, la EOS Consult.

Les coopératives vendront la plus grande partie de leur production dans la zone du projet pour les monnaies locales SEL-LETS. Les 20% de la production devront être cependant vendus hors de la zone du projet pour de monnaie formelle  à fin qu'elles puissent rembourser leurs crédits.

La propriété des usines passera formellement aux coopératives une fois qu'elles auront remboursé leurs crédits. Jusqu'à ce point, les coopératives seront responsables auprès du coordonnateur du projet. Les coopératives seront constituées suivant la méthode Moraisienne, à travers les ateliers (OW-organisational ateliers).

3.06.18. Les commissions pour les réservoirs

COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES

Les commissions réservoir

Les commissions réservoir se consulteront à leur discretion avec les Comités villageois de developpement sur les activités à proposer dans le cadre du projet.

Chaque réservoir fournira de l'eau potable nécessaire à une zone ou un groupe de ménages. Une commission réservoir, choisie par les usagers, s'occupera de l'utilisation du réservoir et des oeuvres associées, de la récolte des contributions mensuelles des ménages et de la propreté du terrain autour du réservoir. Les oeuvres comprendront toutes les structures autour des réservoirs, la pompe solaire qui fournira le réservoir, les panneaux photovoltaïques et leur supports, et les tuyaux de refoulement liés à la pompe.

Chaque commission recevra une allocation mensuelle de l'équivalent en CFA de 5 Euro pour lui permettre de subventionner des familles particulièrement pauvres ou en conditions provisoirement critiques qui leur rendent impossible le versement de leur contribution mensuelle entière.

Les commissions réservoir recevront en plus un paiement dans la monnaie locale SEL-LETS pour leur engagement et leur travail qu'elles pourront dépenser comme elles veulent. Puisque ce sont les femmes qui bénéficieront dans l'immédiat  plus de l'exécution du projet et de son administration, on prévoit que la plupart des membres des commissions réservoir soit femmes.

Les commissions réservoir seront constituées suivant la méthode Moraisienne. Leur forme pourra donc varier d'un endroit à un autre. Chacune des commissions réservoir nommera l'un de ses membres pour suivre la liaison avec les systèmes établis pour l'entretien des structures.

Les commissions réservoir seront responsables aussi des structures pour les études mises en place par le projet, de leur éclairage photovoltaïque, et de la coordination du recyclage dans leur zone. Elles nommeront une personne, parmi ses membres, qui devrait s'occuper de la liaison avec le système SEL-LETS local.

Les installations en eau potable et d'assainissement auprès des écoles et des cliniques seront placées sous la supervision des commissions faites respectivement de professeurs et d'opérateurs mèdicaux rapporteront aux commissions-réservoir où les écoles et les cliniques se trouvent . La propriété de telles structures sera placée au nom des commissions réservoir, avec l'accord des autorités de l'Education Nationale et de la Santé Publique. Les coûts de telles structures et leur entretien seront compris dans les versements mensuels faits par les ménages.

De la même manière, l'éclairage et la réfrigération photovoltaïques et les équipements pour le contrôle de la qualité de l'eau potable seront mis sous la supervision de la même commission d'opérateurs mèdicaux. Les commissions d'opérateurs mèdicaux rapporteront aux commissions-réservoir. Le problème de la récolte d'ordures spéciales des cliniques (déchets biomédicuax) devra être abordé séparément.

Les commissions réservoir convoqueront des réunions systématiques pour discuter des activités du système local SEL-LETS et des priorités pour la concession des micro-crédits.

Les commissions réservoir choisiront les commissions puits.

Les commissions réservoir nommeront une candidate de leur zone pour faire les inspections des installations, des ouvrages d'assainissement sanitaires y compris ceux auprès des ménages, de la récolte d'eau pluviale, et des structures mises en place pour la cuisine. Les services de ces femmes seront payés en monnaie locale SEL-LETS. Elles recevront des formations au cours des ateliers Moraisiens qui s'occuperont des structures sanitaires et de leur installation avec entretien.

3.06.19. Les commissions pour les forages

Commissions forages/puits

Chaque terrain puits/forage comprendra:

-Le puits ou forage même
-L'installation de pompes manuelles de réserve
-La structure pour les aires de lavage
-L'enclos des systèmes photovoltaïque
-Les guérites/abris des gardiens 

Les commissions puits, élues par les commissions réservoir, seront chargées de la supervision des structures communes de la fourniture en eau. Elles seront responsables de la gestion et de la propreté des aires de lavage, des alentours des puits, et des systèmes de pompage manuel. Elles contrôleront l'accès à la zone en particulier en cas de crise ou de désastre. Elles recevront une rétribution appropriée exprimée dans la monnaie locale SEL-LETS qu'elles peuvent dépenser comme bon leur semble.

Puisque ce sont les femmes qui bénéficieront dans l'immédiat plus de l'exécution du projet et de son administration, il est prévu que la plupart des membres des commissions puits soient femmes. Elles recevront des formations au cours des ateliers Moraisiens qui s'occuperont des structures sanitaires et leur installation avec leur entretien.

3.06.20. L'ONG Zimbabwe AHEAD

Cette ONG du Zimbabwe adaptera et fournira le matériel pour les Clubs de Santé et assistera l'institution des Clubs.

Un atelier Moraisien aura lieu dans le but de préparer l'organisation des Clubs de Santé et leur administration. Dans le cadre de l'atelier, l'ONG préparera les animateurs du Ministère de la Santé et d'autres intéressés qui seront chargés des cours d'instruction aux Clubs mêmes et auprès des écoles. Les enseignants chargés de la supervision des cours aux écoles participeront eux aussi à l'atelier.

L'atelier préparera aussi une ou deux femmes au niveau de Commission Réservoir à la gestion des Clubs Santé.

3.06.21. La EOS Consult

Cette société Hollandaise est propriétaire de la technologie Beosite®. Elle sera chargée des analyses des dépôts d'anhydrite et de gypse disponibles dans la zone du projet.

Au cours de l'Atelier Moraisien pendant lequel les usines Beosite® seront établies, elle fournira des instructions techniques sur la méthodologie de travail du matériel selon des dessins préférés des articles choisis pour la production.

Pour ce qui concerne la fabrication d'articles en Béosite pour de buts purement commerciaux, la EOS Consult négociera des accords commerciaux avec les usines.

3.06.22 Les commissions d'opérateurs médicaux

Elles seront constituées aupres des cliniques pour la gestion des structures apportées par le projet. Elles se rapporteront aux commissions réservoir du lieu.

3.06.23 Les commissions des enseignants

Elles seront constituées auprès des écoles pour la gestion des structures apportées par le projet. Elles rapporteront aux commissions réservoir du lieu.

Elles sont chargées des cours d'éducation à l'hygiène dans les écoles.

 


03.07. LA QUESTION DE LA PROPRIÉTÉ

Dès que le projet sera terminé, la propriété des structures passera aux habitants de la région de Yoto Nord-Est. Jusqu'au moment où l'Investissement Initial sans Intèrêts ne serait pas remboursé, le coordonnateur aura le droit de récupérer les installations fournies par le projet au cas où les usagers ne respecteront pas leurs obligations financières.

L'investissement initial sera remboursé sur une période de 10 ans. Jusqu'au moment du remboursement, le coordonnateur du projet retiendra la responsabilité finale de l'entretien et de l'administration des oeuvres, malgré l'institution de structures autonomes au cours des ateliers Moraisiens. Cela signifiera que le coordonnateur aura toujours le devoir de se substituer aux structures créées pour l'administration et l'enretien au cas ou elles ne fonctionneront pas comme prévu, tout au moins jusqu'à l'exécution d'un atelier Moraisien successif. Les pompes et les structures installées auront une durée de vie supérieure à 20 ans.

Une fois que l'investissement initial sera remboursé après dix ans, les contributions continues des familles permettront la création d'un fonds important déstiné au remplacement à long terme des structures et/ou à leur extension. Ce Fonds Coopératif de Développement continuera à être recyclé en forme de micro-crédits sans intérêts pour le développement de la productivité locale.

La propriété des installations pour l'eau, l'éclairage photovoltaïque, l'assainissement, la réfrigération et les équipements pour l'analyse de l'eau potable placées dans les écoles et les cliniques reviendra aux commissions réservoir où les structures se trouveront.

La question de la propriété des services d'éclairage, d'assainissement et de réfrigération éventuellement placés dans de cliniques hors de la zone du projet mais offrant des services aux habitants de la zone même devra, le cas échéant, être discutée séparément.

 


03.08. LES ASSURANCES DE LA MISE EN OEUVRE

Le projet appliquera une interaction complexe et continue entre plusieurs parties. À fin que les oeuvres puissent êtres réalisées selon le schéma, chaque partie devra s'engager formellement à faire face à ses propres obligations comme prévu. Une pénalité pourra être prévue pour les cas de livraison en retard de marchandise et des services.

Au cas où l'une des partis pensera ne pas pouvoir respecter les échéances prévues, il sera tenu à le dire au moment d'achèvement des détails du projet au début de la phase 2 des travaux. Le schéma pourra en ce moment être adapté aux exigences de livraison exprimées. Les participants sociaux et politiques confirmeront par écrit que l'argent et les permis qu'ils se seront engagés à fournir seront disponibles selon le schéma préparé.

Le projet est de nature coopérative, et les parties participantes et en particulier les bailleurs de fonds sont libres à imposer les procédures appropriées de rapport et de contrôle de la gestion qu'ils retiendront nécessaires. Telles procédures devront être les plus simples possibles à fin d'éliminer toutes restrictions bureaucratiques.

 


03.09. L'APPLICATION D'IMPOTS AUX ÉCHANGES DANS LE CADRE DES SYSTÈMES DE MONNAIES LOCALES SEL-LETS

Pour voir une illustration des structures proposées pour les systèmes SEL-LETS se référer a:

DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS

Le but du projet sera de créer des structures qui permettent un développement local rapide et durable.

Avant le démarrage du projet, le coordonnateur négociera un accord avec les autorités financières pour donner des assurances qu'aucune réduction de revenus imposables n'ait lieu.

Les autorités fiscales définiront toutes les activités et transactions conduites dans le cadre des systèmes SEL-LETS comme non commerciales, donc pas sujettes à impôts.

Le projet est basé sur un moratoire imposable d'aumoins 20 ans sur toutes les activités et transactions SEL-LETS.

Suite à l'échéance du moratoire, les concepts de base suivants seront appliqués:

-1. Les échanges SEL-LETS là  où un membre aidera un ami ou bien donnera exécution à une tâche occasionnellement (donc pas de façon professionnelle) ne seront pas imposables.
-2. Les échanges SEL- LETS qui ne feront pas partie des activités commerciales normales du fournisseur ne seront pas imposables.
-3 L'expression "activités commerciales normales” sera interprétée de la façon la plus avantageuse aux usagers.
-4. Les échanges normaux SEL-LETS de la part des entreprises seront imposables.
-5 Tous les frais des entreprises seront appliqués en réduction du montant imposable.
-6. Seulement les revenus nets provenant des échanges SEL-LETS faites par les entreprises seront sujets d'impôts.

 


03.10. LES EFFETS DE L'INFLATION SUR LE REMBOURSEMENT DU FOND D'INVESTISSEMENT INITIAL ET LE CONTENU EN DON.

Le projet établira un système financier coopératif sans intérêts basé sur le recyclage systématique constructif d'un Fonds Décennal Coopératif de Développement, sans intérêt, et la création de systèmes de monnaies locales pour l'échange de biens et de services produits localement.

Les ménages rembourseront le Fonds d'Investissement Initial sans Intérêts accordé sur une période de dix ans. Apres 10 ans ils auraient remboursé 3 Euro par mois sur 120 mois ou bien 10 ans. Leurs versements seront, pourtant, effectués dans la monnaie formelle locale, le CFA. Au cas où le CFA se dévaluera contre l'Euro par inflation ou d'autres mesures financières, le montant dans le fonds coopératif de développement représentant le total des remboursements effectués sur les 10 ans ne suffira plus au remboursement entier de l'investissement initial. Cette situation sera entièrement au-delà du contrôle des parties au projet et en particulier des usagers.

Une décision sur comment ce risque sera couvert devra donc être étudiée au moment du financement du projet. Le crédit sans intérets devra être exprimé dans la monnaie formelle locale, le CFA.

Le Fonds Coopératif de Dévloppement exprimé en CFA

Lorsque le crédit sera exprimé en CFA, la banque extérieure devra obtenir l'accord du bailleur de fonds externe à ce que le montant au moment du remboursement puisse être inférieur à la valeur initiale exprimée en Euro.

Distinguer quatre possibilités:

1) Les bailleurs de fonds ou leurs gouvernements confirmeront formellement leur disponibilité à accepter ce risque et d'autoriser l'amortissement de la différence en forme de don.

2) Les bailleurs de fonds accepteront un prolongement de la période pour le remboursement jusqu'à ce que le montant total dans le fonds coopératif ait la valeur exprimée en Euro du crédit initial. Ceci peut porter à une situation “win win” car le montant disponible pour le recyclage des micro-crédits resterait sur un niveau élevé pendant une période plus longue. En considération des versements mensuels additionaux les usagers bénéficieront d'un montant supérieur en forme de micro-crédits.

3) Les bailleurs de fonds demanderont le remboursement du montant disponible dans le Fonds Coopératif au moment de l'échéance et que la différence sera accumulée pendant les mois suivants jusqu'à ce que l'équivalent exprimé en Euro ne sera rejoint. Cette solution sera négative aux usagers lesquels, pendant une période plus ou moins longue selon l'inflation qui aura eu lieu pendant les dix ans précédents, ne pourront plus bénéficier de micro-crédits recyclés, et le développement continu local subirait un ralentissement au point même de s'arrêter.

4) Les bailleurs de fonds demanderont le remboursement du montant disponible dans le fonds coopératif de développement au moment de l'échéance du crédit, mais seront disponibles à réinvestir l'éventuelle différence pour une deuxième période de dix ans. Ceci porterait à une réduction des fonds à disposition des usagers pour le renouvellement et/ou extensions de leurs structures capitales à l'échéance de 20 ans, mais n'aurait aucun effet négatif sur le développement continu aux termes du projet.

Le Fonds Coopératif éventuellement exprimé en Euro

Lorsque le crédit est exprimé en Euro, serait-il nécessaire d'indexer les remboursements mensuels au taux d'échange courant entre le CFA et le Euro? Comment est-ce on déciderait chaque fois le montant mensuel effectivement remboursable et qui en serait responsable? Comment est-qu on en donnerait information chaque mois aux usagers?

Même au cas d'indexation des remboursements aux taux d'échange variables entre la CFA et l'Euro, le montant total remboursé par les usagers sur les dix ans pourrait revenir également inférieur à la valeur de l'investissement initial. En effet, l'indexation aurait lieu progressivement sur les dix ans, mais le taux d'échange applicable au moment du remboursement serait celui de ce jour-là. La différence entre la valeur de l'investissment initial et le montant accumulé sur les dix ans serait normalement moins qu'au cas d'expression du crédit en CFA, mais l'une d'entre les quatre options présentées ci-dessus devrait correspondre au cas appliqué.

03.11. LES ASSURANCES ET LE FORFAIT EN FORME DE DON AU CAS DE PERTE DES STRUCTURES CAPITALES

Ce projet tient compte d'une stabilité politique dans la zone du projet durant au moins la première période de 10 ans du Fonds Coopératif de Développement sans intérêts.

Le coordonnateur sera tenu de faire assurer, au cas où il existera la possibilité, les structures capitales installées contre les catastrophes naturelles telles la foudre, les ouragans ou les tremblements de terre. Il est en général difficile de les assurer contre la perte et/ou l'endommagement causé par un Acte d'Autorité Politique ou Militaire, la guerre civile, et les grèves, etc. Même s'il y eût telle possibilité, le coût de l'assurance serait si élevé qu'il constituerait une fuite financière continue de la zone du projet, ce qui est exactement ce que le projet cherche à combattre.

Les conséquences au cas de perte ou endommagement des structures capitales avant le remboursement du Financement Initial devront donc être discutées au moment de l'investissement financier du projet.

Les partenaires bénéficiaires du projet sont pauvres, tandis que la perte ou l'endommagement dont il s'agit aurs des causes au-delà de leur contrôle. Demander à ces gens pauvres de rembourser un crédit à distance de 10 ans pour des structures capitales qu'ils auraient perdues pour des raisons indépendentes de leur contrôle est en contradiction profonde avec les buts à bref et à long terme du projet. Dans de telles circonstances, les bailleurs de fonds pourront avoir à disposition une forme d'assurance à couverture de tels évenements. Dans ce cas, ils devraient, à leurs frais propres et sous forme de don, s'assurer contre les risques en question.

En cas d'absence d'une telle couverture, les bailleurs de fonds devraient accepter, en présence de perte et/ou endommagement aux structures capitales dues à des causes indépendentes du pouvoir et du contrôle des usagers, que l'investissement initial sans intérêts soit converti en don et les usagers libérés de leurs obligations contractuelles.

Normalement, au moment de la perte et/ou l'endommagement n'est pas assuré pour les structures capitales, les usagers auraient déjà fait des versements dans le fonds coopératif de développement et donc remboursé une partie de l'investissement initial. Les bailleurs de fonds seront tenus, avant l'entrée en vigueur de l'accord de financement, de dire si les fonds déjà remboursés au moment de la perte et/ou de l'endommagement en question devront être:

- réutilisés pour le remplacement des biens en question ?
- remboursés à la fin de la période de dix ans comme initialement prévu ?
- remboursés tout de suite ?
- réintégrés par un nouveau crédit permettant le remplacement des structures capitales et la remise en activité du projet même de conséquence à une analyse de la situation politique?.

 


3.12. LA CIRCULATION DES INFORMATIONS

Le projet disposera trois lignes de base pour la circulation des informations relatives à son exécution.

a) Le transfert d'informations à l'intérieur du projet:

*Vertical, du coordonnateur (qui s'occupera aussi de la liaison avec des parties extérieures telles les autorités de l'Éducation Nationale, les écoles, le Ministère de la Santé, les cliniques etc.) vers les commissions puits et les commissions réservoir. La réversibilité des informations de bas en haut garde toute sa valeur.

*Horizontal, par exemple à l'intérieur des systèmes SEL-LETS, entre les différents systèmes SEL-LETS, entre les commissions réservoir, et entre les commissions puits.

*Une combinaison des deux types d'informations (in put et out put) par exemple à travers la station radio est prévue.

Un website propre du projet sera ouvert pour la fourniture des informations sur les activités prévues au point b) et pour la participation générale aux informations prévue au point (c)

b) Les consultants locaux, les groupes d'activités, et les écoles

*À travers des consultants locaux avec l'aide de micro-crédits sans intérêts, les bureaux assisteront les populations locales par exemple dans le choix de récolte, des informations sur les méthodes agricoles, des constructions professionnelles sur les questions de productivité etc.

*D’autres consultants exerceront leurs compétences par: 

- Des cellules de traduction installées avec les systèmes de micro-crédits sans intérêts afin de rendre compréhensibles aux populations locales des informations qui peuvent les intéresser.

-Des groupes d'activité opérant dans le cadre des systèmes SEL-LETS avec les parties comme au point a) tels par exemple les Clubs de Santé, les groupes d'acteurs

*Les écoles, l'information et cours pour les enfants et, éventuellement, pour les adultes.

c) Transfert d'informations vers les sources extèrnes

Il existera:

- Des informations en entrée (input) au projet à travers les bureaux informatiques créés comme entreprises (voir point b- consultants locaux) ci-dessus, équipés de téléphones, fax, ordinateurs.

- Des informations en sortie (output) à travers de websites culturaux et économiques, ou de groupes d'intérêt voulant faire connaître leurs activités culturelles et/ou leurs produits au monde extérieur, indépendamment ou à travers les bureaux d'information.

d) Communication et gestion

Des relations interdisciplinaires plutôt complexes pourront se créer entre chacun des secteurs spécifiques mentionnés et les autres. Pour citer un exemple typique, pour faire fonctionner le système intégré d'assainissement prévu, il faut que les ménages reçoivent les informations sur les bénéfices d'une hygiène meilleure (Clubs de Santé); il faut que les ménages mettent en pratique ce qu'ils ont appris et procédent à l'installation de leur système de toilettes et, éventuellement de récolte de l'eau pluviale. Un rapport d'inspection de ménage doit être rédigé. Un système d'inspection coopérative doit être établi. Des femmes locales nommées par les Clubs de Santé doivent être préparées par des ateliers organisationnels à l'application du système de rapport et à donner des conseils avec les aides aux usagers en fautes. Des femmes nommées par les commissions puits devront faire la gestion du travail des inspectrices locales. Une femme nommée par toutes les commissions puits ensemble devrait contrôler les travaux de gestion des animatrices au niveau des commissions forage/puits. Les informations et les expériences devront être échangées soit verticalement que horizontalement comme prévu au point a)

Les mêmes usagers auront besoin des instructions sur comment mieux recycler leurs urines et, plus tard, leur excréta compostés. Des recommandations de base seront établies pendant les ateliers organisationnels bien que les individus, les commissions réservoir, ou le coordonnateur même pourraient obtenir l'aide de consultants comme prévu au point b). Des structures coopératives d'inspection comme celles prévues pour l'hygiene devront être mises en oeuvre à fin que les principes puissent être correctement appliqués.


03.13 RECYCLAGE DE FONDS ET IMPORTATION DE BIENS DE PRODUCTION

Les achats en monnaie formelle de biens de production devront en générale être effectués à l'étranger et les biens importés dans la zone du projet.

La première série de tels achats sera normalement couverte par l'investissement initial sans intérêts. Puisque la valeur est payée en Euros ou en d'autre monnaie internationale et convertie en CFA pour l'exécution du projet, leur réconversion en monnaie internationale ne devrait pas poser de problèmes.

Le montant de la valeur de biens de production nécessaires pour le projet pourrait toutefois arriver à  plusieurs fois (5 ou 6 fois de plus) la valeur du fonds de l'investissement initial exprimé en monnaie internationale, car l'argent disponible sera recyclé de facon continue.

Une condition préalable pour la concession d'un micro-crédit aux termes du projet sera, en général, que le bénéficiare puisse au début vendre quelques uns des ses produits et services hors de la zone du projet pour gagner l'argent formel et pouvoir rembourser son micro-crédit dans la monnaie nationale. Le bénéficiaire fera l'exportation de biens ou services hors de la zone du projet, mais pas nécessairement hors des frontières nationales. Puisque les biens de production devront fréquemment être importés en la République du Togo, une situation de fuite financière d'argent formel national aura lieu à couverture de l'achat des biens de production. Telle fuite financière n'est pas favorable, bien qu'elle puisse partiellement être équilibrée par l'augmentation de la production nationale portant à une exigence réduite d'importation de marchandise de l'étranger. La fuite financière en question ne peut d'ailleurs être completement équilibrée que si la zone du projet n'exporte progressivement, directement suffisamment des biens et services hors des frontières nationales, pour gagner la valeur étrangère nécessaire à faire face au coût de ses importations. Il sera improbable que cela puisse avoir lieu pendant les premières phases du projet. Le gouvernement local devra par conséquence, accepter au moment de l'approbation du projet qu'une perte financière provisoire ait lieu pendant les premières phases du projet. Le Ministère des Finances devra assurer flexibilité administrative en autorisant la conversion de monnaie formelle locale en valeur étrangere nécessaire à l'achat des biens de production. Un refus du Ministère de le faire porterait dans la pratique à des retards sérieux de l'exécution du projet. Plus rapidement les fonds du projet peuvent être recyclés le plus rapidement la zone du projet se développera. Le coordonnateur du projet, d'ailleurs, sera tenu de chercher à réduire la fuite financiere de monnaie formelle locale en achetant là où il sera possible les biens de production au Togo, et là où ces biens ont déjà été importés.

Le schéma suivant assurera un bilan import/export nul du projet pour les finances nationales pendant l'exécution du projet, et à long terme:

Premières deux années : zero
Troisième année, export d'aumoins 35% de la valeur importée
Quatrième année, export d'aumoins 50% de la valeur importée
Cinquième année, export d'aumoins 75% de la valeur importée
Sixième année, export d'aumoins 100% de la valeur importée
Septième annee, export d'aumoins 125% de la valeur importee
Huitième année et années suivantes, export d'aumoins 150% de la valeur importée.

 


03.14 STRUCTURES DE CONTRÔLE DES COMPTES

STRUCTURES POUR L'AUDIT DES DÉPENSES

Le projet sera basé sur la séparation de pouvoirs entre la partie qui fera le contrôle des dépenses (l'ONG CREMA) et le coordonnateur nommé par la ONG CREMA pour l'exécution du projet.

Les bailleurs de fonds, pour cette intervention, disposeront de deux structures pour pouvoir effectuer un audit continu pour le progrès du projet.

1. La ONG CREMA fera de fronting pour le projet et possèdera des pouvoirs de vérification continue sur l'exécution du projet. Les statuts de la ONG CREMA permettront au bailleurs de fonds de nommer des contrôleurs de comptes (auditors) exécutifs au conseil de gestion du projet. Ces contrôleurs pourront recevoir un salaire de la part des bailleurs de fonds. Pour de raisons pratiques, ils devraient être résidents dans la zone du projet. La ONG CREMA n'interviendra pas dans l'exécution du projet, car c'est le coordonnateur nommé par la ONG CREMA qui en est résponsable.

2. Les bailleurs de fonds peuvent aussi nommer un contrôleur de comptes indépendent chargé de la co-signature (avec le coordonnateur) d'autorisations de paiement, et à effectuer un contrôle continu sur les dépenses faites. Le contrôleur indépendent répondra au conseil de la ONG CREMA, qui comprendra des contrôleurs d'audit nommés par les bailleurs de fonds. Son salaire sera payé par les bailleurs de fonds. Il ne pourra pas intervenir dans l'exécution proprement dite du projet. Pour de raisons pratiques, il devrait être résident dans la zone du projet.

À fin d'éviter de conflits d'intérêt, ni la coordonnateur du projet, ni le contrôleur indépendent des comptes, ne devront pas être membres du conseil de gestion du projet. Ils feront chacun un rapport, d'une facon indédpendente l'un de l'autre, pour le conseil de gestion du projet.

 


CHAPITRE 4

PLANIFICATION DES ACTIVITÉS DU PROJET

04.LES OEUVRES PRÉVUES ET LEURS CONSÉQUENCES

04.00.Etude Initiale Environnementale (EIE)

L’étude initiale environnementale du projet, autre une étude du milieu, se fera par le consultant/équipe indiquée pour situer l’état naturel de la zone avant toutes les opérations à engager. Cette étude est exigée en vertu de la loi N° 88-14 du 03 novembre 1988 instituant le code de l’environnement (section II, articles 22 à 32).

Voir: Loi 88-14 du 03 novembre 1988 - section II

Son but d’abord éducationnel par les informations sur les changements environnementaux des sites à apporter par le projet, fixera la volonté des bénéficiaires à s’adhérer aux réalisations tout en ménageant les mesures de compensation inérente des sites et des carrières de matières premières à exploiter lorsque le projet déplacerait les habitants de leur résidence, certains sites étant en profondeur (12 à 18 mètres) dans des villages habités.

Cette étude bien menée indiquera les prévisions et précautions à prendre pour l’étude d’impacts environnementale finale des réalisations à la phase d’évaluation après l’exercice de 10 ans de projet.Les coûts de ces dépenses à engager sont signalés de voix à part au bilan. Les informations reçues, les taxes et les études ne devront dépasser un millième du coût du projet selon les références de l'EIE du Ministère de l'Environnement, soit 5.000 Euros.

04.01. Les structures de l'éducation à l'hygiène

Environs 350 Clubs volontaires de Santé seront établis dans la zone du projet. Les membres de chaque Club, hommes compris, suivront un cours d'une durée d'au moins six mois. Pendant les cours, des aspects de l'hygiène de base seront traités sous la direction d'une animatrice préparée par l'ONG Zimbabwe A.H.E.A.D

Les animatrices et les matériaux à utiliser seront préparés au cours d'un atelier de formation et d'organisation. Les structures, les règlements et les aspects administratifs des Clubs seront également définis au cours de ces ateliers.

Annexe 07 -Un programme indicatif d'éducation à l'hygiène donnera des détails de base des cours en question. Cette information est sujette à toute adaptation aux exigences de la zone de Yoto exprimées par les populations.

Les Clubs de Santé continueront à se rencontrer même après les cours. Leur rôle est indispensable au succès du projet, car ils serviront comme forum pour l'identification des exigences des communautés, pour le planning, l'installation des oeuvres, le développement d'un sens d'unité et coopération essentiels au succès du projet. Les Clubs constituiront une plate-forme pour l'organisation des femmes à fin qu'elles puissent participer activement aux travaux pendant les réunions au niveau de commission réservoir, et aussi exprimer leurs voix en bloc, en occupant des positions administratives d'importance dans les différentes structures. Ils nommeront au moins une femme de ses membres à se préparer à jouer le rôle d'inspectrice des installations sanitaires, de fourniture en eau et de recyclage des ordures ménagères.

Les Clubs exprimeront aussi des propositions pour la discussion d'aspects touchant l'hygiène et la santé en général, lesquels aspects ne sont pas encore traités, pour l'approfondissement ultérieur de ceux déja discutés, et pour un système de rappels qui tiendra compte des exigences particulières des nouvelles générations et en n'oubliant pas les filles.

Les Clubs serviront de centre de contrôle primaire de la santé des enfants. Un système d'inspection des installations individuelles d'assainissement, de la fourniture en eau et de recyclage des ordures auprès des ménages sera établi. La qualité de l'eau potable disponible sera sujette au contrôle systématique effectué auprès d'une clinique locale utilisant des équipements fournis par le projet.

Des cours spécifiques en hygiène seront introduits dans toutes les écoles dans la zone du projet. Ces cours auront le support des autorités de la Santé Publique et de l'Éducation Nationale. Ils seront tenus pendant les heures scolaires normales sous la supervision des commissions des enseignants.

 


4.02. Les structures de l'assainissement, du système de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides

Consulter:

DESSIN DES STRUCTURES PROPOSÉES POUR LA RÉCOLTE DES ORDURES
DESSIN D'UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC

Le système sera basé sur la séparation de l'urine, de l'excréta, des eaux usées et des ordures.

Dans les zones rurale, lorsque le ménage n'a pas de jardin, l'urine et les eaux usées peuvent être recyclés comme fertilisants pour les jardins verticaux fabriqués en blocs en Beosite (R) dans le cadre des systemes SEL-LETS locaux.

Les systemes sanitaires seront dans la plupart des cas individuels au niveau des ménages selon les exigences et les habitudes des usagers. Il faudra prévoir aussi d'éventuelles constructions de toilettes communautaires par exemple sur les places des marchés. La gestion de ces structures sera mise dans les mains d'entrepreneurs préparés pendant les ateliers organisationnels et de formation.

Une petite construction-annexe ou salle sanitaire comprendra trois réservoirs construits en Beosite(R). Le premier servira pour l'urine, les deux autres pour le compostage aérobie de l'excréta. Les structures de support des chambres, les urinoirs pour les hommes et les toilettes mêmes seront fournis par les unités locales de production d'articles en Beosite(R) travaillant dans le cadre des systemes de monnaies locales SEL-LETS. La construction des chambres et l'installation des systèmes seront mises en exécution par des constructeurs individuels ou des coopératives locales travaillant dans les systèmes de monnaies locales SEL-LETS formées a travers un atelier organisationnel.

Le système sanitaire entier peut être mis en oeuvre dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS avec 100% de valeur ajoutée locale et sans besoin d'argent formel.

Les toilettes seront équipées de moyens de lavage pour l'hygiene personnelle.

Une petite quantité de chaux vive, de cendre, ou de sciure pourrait être ajoutée au réservoir de l'urine une ou deux fois par jour et à l'excréta. Le contenu du réservoir d'urine peut être vidé en tout moment. Un mélange d'une part d'urine et 10 parts d'eau (usée) pourront être utilisées directement pour l'arrosage des verdures et les arbres fruitiers et la fertilisation de la terre. Ce produit important de bonne qualité sera capable de doubler la production d'un jardin de ménage. Un ménage à 5 membres produit 25 m3 de ce mélange fertilisant par an environ.

Les ménages qui ne voudront pas ou ne pourront pas disposer de leur urine demanderont à des opérateurs/entrepreneurs de le faire dans le cadre des systemes SEL-LETS. On prévoira en particulier un tel service dans les centres du projet où les ménages peuvent manquer soit d'un jardin soit d'un toit plat pour un jardin vertical.

Pour ce qui concerne le système à double réservoir de compostage de l'excréta, un réservoir aérobie sera utilisé jusqu'à ce qu'il soit rempli. Il sera fermé et laissé à se composter pendant les 12 mois suivants, jusqu'à ce que le deuxième réservoir ne soit rempli. À ce moment on videra le premier réservoir dont le contenu sera devenu de la terre saine au compostage et sans odeur de valeur pour l'aération de la terre (soil conditioning). On recommencera le cycle avec le premier réservoir, en laissant le deuxième à se composter.

Le compostage se réduira à une brouettée par personne adulte par an. Les ménages ne pouvant ou ne voulant pas disposer du compostage au besoin pourront le faire à travers les systèmes SEL-LETS comme pour l'urine. Le compostage pourtant devra avoir lieu au niveau des ménages à fin d'éviter tout risque de contamination ambiante et environnementale.

Les matériaux organiques autres que l'urine et l'excréta seront compostés dans des boîtes de compostage simples construites et fournies dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Ces matériaux organiques pourront aussi être pris en charge par des entrepreneurs sous les systèmes SEL-LETS. Il faudra noter q'une poule seule pourra consommer les restes de verdure et de repas produit par un ménage. 40 poules au niveau de commission réservoir offriront déjà l'occasion pour créer une petite entreprise et une unité d'élevage.

Dans les zones rurales, les eaux usées provenant de la cuisine et des activités domestiques pourront être recueillies dans un réservoir en Beosite et distribuées dans le jardin une fois par jour, en évitant la formation de concentrations d'eaux stangnantes. Comme déja dit elles pourront d'ailleurs aussi être ajoutées à l'urine.

Les usagers qui n'auront pas la possibilité de disposer de leurs eaux usées directement pourront se servir des structures de récolte prévues dans le cadre des systèmes SEL-LETS. Dans les grands villages il se pourrait que les eaux usées devraient être prises en charge chaque jour (éventuellement avec les urines) et emportées en campagne où elles pourront être directement recyclées. Ces travaux seront exécutés dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

Les ordures solides non-organiques seront recyclées par de centres de recyclage constitués dans le cadre des systèmes SEL-LETS, créant encore plus de valeur ajoutée locale. Dans les communautés plus grandes, comme Gboto, les centres pourront s'y spécialiser. Les frais de la récolte des ordures dépendront du matériel en question. La récolte de matériaux plus difficiles ou dangéreux pour le milieu coûtera plus chère (mais toujours dans les monnaies locales SEL-LETS) que celle des matériaux normaux. L'éventuelle récolte des déchets biomédicaux des cliniques fera l'objet d'une négociation à part.

Des services appropriés d'assainissement, au cas échéant, dans les écoles et les cliniques dans la zone du projet, seront compris dans le projet de base. L'établissement du système entier de récolte des ordures organiques et solides ci-dessus prévu fera l'objet des ateliers organisationnels suivant la méthode du Brésilien Clodomir Santos de Morais.

Pour des références utiles pour, et des informations sur, les systèmes sanitaires de compostage à sec avec séparation d'urine et excréta lire:

a) Winblad Uno et al, "Ecological Sanitation", SIDA (Swedish International Development Cooperation Agency), Stockholm 1998. ISBN 91 586 76 12 0
b) Del Porto David & Steinfeld Carol, "The composting toilet system book", CEPP (Center for Ecological Pollution Prevention), Concord Massachusetts 1999. ISBN 0-9666783-0-3
c) Sawyer Ron (editor), "Closing the Loop - Ecological sanitation for food security", SIDA 2000. ISBN 91-586-8935-4

 


4.03. Les usines de production d'articles en Beosite(R)

Le projet demandera la fourniture de beaucoup de réservoirs, récipients, matériaux pour puits, toilettes, foyers, structures de support des panneaux photovoltaïques. Beaucoup de ces produits sont faits traditionnellement en béton avec de matériaux qui doivent être payés en monnaie formelle et qui ne sont pas disponibles au niveau local. Le béton et le ciment sont mauvais pour le milieu. Ils sont difficiles si non impossibles à recycler après l'utilisation. Des réservoirs en béton peuvent coûter jusqu'a 4000 Euro, d'autres récipients métalliques en tôle doivent souvent être importés en créant des fuites financières de la zone du projet. Ils ne sont pas d'ailleurs hygiéniques. Les produits en béton sont sujets à des fautes de production. Ils sont souvent difficiles à réparer. Ils sont lourds et difficiles à transporter.

Une alternative pratique à l'utilisation du béton est offerte par une technologie moderne telle le Beosite(R). Des unités de production d'articles en Beosite(R) pourront être établies là où existeront des sources locales de gypse (CaSO4 + H2O) ou d'anhydrite (CaSO4 + 1/2 H2O). Avec le Beosite on pourra fabriquer des réservoirs hygiéniques, les toilettes, les matériaux pour puits et de nombreux autres produits économiques et durables. Il s'agit d'une technologie néerlandaise qui pourra être transférée très facilement à la région de Yoto. La technologie est disponible gratuitement pour le développement exécuté en bonne foi.

La zone du projet a plusieurs gisements importants de gypse.

Les unités de fabrication de produits en Beosite pourront faire une grande contribution à l'économie régionale suite à l'achèvement de l'installation des structures prévues au projet. Elles devront d'abord fournir la plupart des produits nécessaires au projet même. Puisque de tels produits seront faits avec 100% de valeur ajoutée locale, ils pourront être fabriqués, installés, et maintenus dans le cadre des systèmes de monnaies locales sans avoir besoin d'argent formel.

Les unités de production en Beosite(R) resteront donc des structures industrielles permanentes. Par la suite, elles pourront fabriquer par exemple des structures portantes pour les habitations en substitution du bois et d'autres matériaux importés dans la zone, contribuant soit à la réduction de la déforestation soit à l'élimination de la fuite financière. Le matériel pourra même être adapté pour la protection des constructions traditionnelles de l'habitat.

On se servira du Beosite (R) d'ailleurs aussi pour la fabrication de foyers de cuisine à rendement élevé, capables d'une résistance thermique jusqu'a 500 degrés C. Le recyclage de la fumée autour de la marmite sera incorporé dans le dessin qui prévoit une amélioration importante des conditions sanitaires dans les cuisines des ménages en éliminant la fumée dans l'environnement soit des risques soit d'incendie soit des blessures domestiques. Les foyers pourront être portés à la main avec de l'eau bouillante dans la marmite et avec du feu actif sans risques de provoquer de blessures. Ils pourront fonctionner avec tous les combustibles. Le projet disposera pourtant la fabrication au niveau local de mini-briquettes faites à partir de déchets locaux et de bio-masse cultivée localement à cet effet.

Le Beosite (R) pourrait être incorporé dans la construction de foyers solaires fabriqués aussi dans le cadre des systèmes locaux SEL-LETS au cas où la préparation des aliments de jour ne contrasterait pas les traditions locales.

Le coût très modeste des unités de production Beosite (R) sera couvert par une voix à part au bilan, où il aura la forme d'un investissement initial sans intérêts d'une durée de cinq ans. Le coût de la préparation des tous premier moules pour chaque produit pourra attendre à 7000 Euro la pièce. La gamme des articles que chaque unité de production pourrait construire sera, donc, au début plutôt réduite. Une priorité sera accordée aux produits nécessaires à l'exécution du projet. Chaque unité de production ne se spécialisera dans la production que de deux ou trois articles. Des copies successives des moules seront tres économiques à faire.

Le système entier de gestion du procédé de production des articles en Beosite (R) à partir de la gestion des dépôts de gypse/anhydrite, la construction des usines, la production des articles et leur installation sera établi pendant des ateliers organisationnels suivant la méthode de Clodomir Santos de Morais, pour lesquels il sera prévu une voix à part au bilan.

Les détails seront décidés pendant les ateliers mêmes. Il sera prévu toutefois que les unités de production d'articles en Beosite soient aux travaux très intensifs pour ce qui concerne la main-d'œuvre et très réduits pour ce qui concerne les investissements en financement pour les équipements. Les produits peuvent être en effet fabriqués manuellement sans machines, et sans ressources en énergie, avec une qualité de finissage occidentale.

L'annexe 6 contient d'autres informations sur le procédé Beosite (R).

ANNEXE 6 :TECHNOLOGIE BEOSITE
APPLICATIONS BEOSITE

 


4.04. Les structures de fourniture en eau potable

L'illustration suivante se réfere aux structures prévues pour la fourniture en eau potable:

DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE

La consommation d'eau dans la zone du projet est actuellement parfois réduite à 20 litres par personne par jour. L'eau est obtenue aux rivières, lacs et marigots (eaux de surface). Personne n'a accès à un service d'adduction d'eau.

Dans la zone du projet de Yoto Nord-Est, le niveau des nappes d'eau souterraine atteint 60/80 mètres environ. Le but du projet est de porter de l'eau potable du puits à une distance maximum de 200 mètres des habitations pour les usagers.

Voir à l'annexe 1 section 2.08 pour détails complets sur les installations individuelles.

Le projet prévoit aussi un système généralisé de récolte des eaux pluviales au niveau des ménages afin d'augmenter la quantité d'eau disponible directement aux familles pour les applications secondaires telles que le lavage, la lessive, et la toilette personnelle.

Le système prévu de recyclage des urines et des eaux usées des ménages, pourra emporter quelques 15 m3 d'eau par an par ménage pour la fertilisation et l'arrosage des petites cultures individuelles ( à côté des demeures ou éventuellement sur les toits plats) .

Le système de fourniture en eau sera décentralisé. Là où il est possible, des puits à grand diamètre seront creusés en utilisant de la main-d'œuvre, des matériaux, des méthodes de construction locale à fin que tous les travaux puissent être réalisés dans les cadres des systèmes de monnaie locale SEL-LETS.

Dans les zones d'eau à couche phréatique profonde, plutot typique de la zone orientale de la préfecture de Yoto, conviendra-t-il de préférer des forages de profondeur requise dont les pompes tropicalisées du projet donneront entière satisfaction. À cette fin, des réserves importantes sont prévues au bilan.

De 6 à 9 pompes solaires immersibles seront installées dans chaque forage à 8" de diamètre intérieur, lesquelles sont sujet toujours au débit du forage. Il est recommandé l'utilisation des pompes à pistons à axe horizontale (voir l'annexe 4 pour en avoir une déscription complète) car elles ont été typées justement pour les pays en voie de développement avec de caractéristiques particulières qui permettent la distribution de l'eau potable sur de grandes distances et à des hauteurs importantes d'élévation. Chaque pompe livrera de l'eau à un réservoir servant à une communauté de 300 personnes environ. Le forage/puits constitue le noyau du système de fourniture en eau et les tuyaux de refoulement ses rayons.

Chacune des 59 écoles de la zone recevra au moins un réservoir, éventuellement de plus selon le nombre d'éleves. Les 5 cliniques, pour redoubler leur sécurité en eau potable, recevront deux systèmes indépendants l'un de l'autre.

On préfere les systèmes de pompage solaires à cause de leur coût extrêmement réduit d'entretien. et à cause de la grande pression dont elles sont capables, par exemple à fournir de l'eau d'un puits au fonds d'une vallée à un village sur une colline pour une distance de plusieurs kilomètres. Chaque forage/puits sera en plus doté d'un système de pompes manuelles de réserve placées à côté du puits (voir à l'annexe 5 pour une description complète des pompes manuelles préférées).

Il est étudié que les pompes manuelles puissent être fabriquées localement en Beosite. Elles fourniront de l'eau potable aux communautés pendant de longues périodes de mauvais temps, ou en cas de crise et de désastre. Au cas échéant, où la structure locale le demande, les forages/puits seront équipés aussi d'une aire de lavoir communautaire où les femmes pourront faire la lessive.

La fourniture en eau potable prévoit au moins 25 litres par personne par jour. La quantité d'eau effectivement disponible pour chaque communauté variera selon la profondeur du forage, l'élévation/hauteur du lieu, l'emplacement du réservoir et la distance horizontale entre le puits et le réservoir. On prévoit une moyenne de 40 litres par personne par jour.

Quand on se sert de l'énergie solaire, pendant de périodes de temps plus ou moins mauvais où les pompes débiteront moins d'eau ou même pas du tout d'eau, ces périodes doivent être prises en considération. Les réservoirs doivent donc avoir un volume de remplissage suffisant pour la fourniture minimum en eau prévue (25 litres par personne par jour) pendant trois jours. Chaque réservoir desservira d'eau moyennement 300 usagers environ. Le débit retenu nécessaire pour donner 25 litres par personne par jour à 300 usagers sur trois jours est 15 m3 , ce qui est la dimension prévue des réservoirs selon les designs.

Au cas où les usagers auront besoin d'augmenter leur fourniture en eau, ils pourront se servir des pompes manuelles placées à côté de chaque forage et puits.

Le projet prévoit en plus, l'installation d'un système de recueil de l'eau pluviale pour les applications qui ne demandent pas de l'eau potable. Le recueil de l'eau pluviale est actuellement pratiqué dans la région, donc l'habitude de le faire existe déjà. Il y a en moyenne au moins 1000 mm de pluies par an. Les unités (cases) ont pour dimensions de 3m x 4m ou 3m x 5m soit 12 à 15m2. Une famille de 8 peronnes occupe un ensemble de 80m2, mais ceci varie selon la quantité d'appartements que compte la maison. Supposant une moyenne de 10 m x 8 par famille de 8 personnes, la superficie des toits et, donc, d'au moins 40 m2, suffisante pour capter 40 m3 par an. Tenant toujours compte de la distribution saisonnière de la pluie et de son intensité pendant la période des pluies, de bonnes marges pour augmenter la fourniture en eau existent.

En ce qui concerne le recueil des eaux pluviales pour les applications agricoles on prévoit sa réalisation sur initiative des entrepreneurs locaux sur petite échelle avec des systèmes de réservoirs en Beosite et la construction de petits bassins de stockage. Le but de ces travaux n'est pas de créer un système étendu d'irrigation, mais de donner la possibilité d'un prolongement limité à la saison de productivité. Les agriculteurs devraient en avoir de meilleures marges de sécurité pour leur production et la possibilité de cultiver “cash crops” à valeur ajoutée additionnelle utilisant l'irrigation à gouttes.

Les systèmes prévus de fourniture en eau seront mis en place à travers des ateliers organisationnels suivant la méthode Moraisien de l'annexe 2.

 


4.05 Les développements institutionnels

Les structures institutionnelles prévues sont illustrées par les documents suivants:

LES STRUCTURES
LE MOUVEMENT FINANCIER
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
L'UTILISATION DU FINANCEMENT
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS

Le projet servira essentiellement à la création de structures sociales. Le contenu détaillé des différents aspects du projet sera élaboré avec les usagers eux-mêmes et mis en exécution pendant les ateliers organisationnels Moraisiens. Ce seront les usagers qui décideront ce qu'ils voudront faire. Ils mettront les ouvrages en exécution, les feront fonctionner, les maintiendront, les paieront et en deviendront les seuls propriétaires. On mettra en oeuvre une culture de maintenance durable avec de très forts encouragements au développement local.

Quelques structures à créer pendant les ateliers seront les Clubs de Santé, les structures des monnaies locales, les fabriques avec distribution et installation des produits en Beosite, les systemes d'installation, d'entretien et d'administration des structures de fourniture en eau, les structures pour le recyclage des ordures organiques et non putrescibles, les structures pour la bio-masse nécessaire pour les foyers, la banque locale et le système de micro-crédits, le fonctionnement des commissions au niveau de réservoir et des forages/puits.

Les micro-crédits sans intérêts fourniront de l'argent formel nécessaire au développement de la productivité locale. Les autres initiatives auront lieu dans le cadre des systèmes de monnaies locales institués. Le financement disponible pour le recyclage d'argent formel en forme de micro-crédits sera constitué par:

a) Une part du financement initial sans intérêts jusqu'au moment où on en aura besoin
b) Les remboursements mensuels du financement initial(0.60 Euro par personne par mois)
c) Les remboursements des micro-crédits mêmes.
d) Les fonds d'entretien à long terme
e) Les fonds pour le remplacement des biens, qui s'accumuleront suite à la période décennale initiale et le remboursement totale de l'investissement initial sans intérêts .

Par exemple, lorsqu'une femme aura besoin d'une machine à coudre pour faire de vêtements, elle aura besoin d'argent formel pour acheter la machine. Cet argent lui sera mis à disposition sous forme d'un micro-crédit sans intérêts. Elle vendra quelques-uns des vêtements hors du système local SEL-LETS pour gagner l'argent formel nécessaire au remboursement de son crédit. Elle vendrait la partie restante de sa production dans le cadre du système de monnaie locale. Main à main qu'elle remboursera l'argent formel dans le Fonds Coopératif de Développement, l'argent sera tout de suite prêté à autre opérateur à fin que le financement initial puisse être recyclé systématiquement au niveau local.

L'établissement de systèmes de monnaie locale SEL-LETS pour faire face au manque chronique d'argent “formel” dans la région de Yoto Nord-Est sera à la base du projet. Les systèmes SEL-LETS créeront d'unités locales d'échange pour les biens et les services produits localement. Ils élimineront à la base les problèmes souvent cités, par exemple:

"Il n'y a pas d'argent pour payer la préparation des comptes pour l'eau utilisée”
"Il n'y a pas d'argent pour la récolte des contributions mensuelles”
"Les usagers n'ont pas d'argent pour payer leurs installations sanitaires”

Souvent tout ce dont on aura besoin est un système de transfert de biens et de services locaux sans avoir besoin d'argent “formel”.

On propose que toute personne qui a l'âge minimum pour quitter le système scolaire soit enregistrée comme membre des systèmes SEL-LETS locaux dans la zone du projet, car tout le monde pourrait jouir des bénéfices d'initiatives exécutées pour la communauté dans le cadre du projet. La participation active aux transactions dans la monnaie locale sera, toutefois, en principe volontaire sauf pour celles réalisées pour le projet même. L'éclairage photovoltaïque pour les études, par exemple, sera financé au niveau de commission réservoir, et payée par les usagers du territoire de la commission réservoir. D'autres activités telles que la reforestation ou la reconstruction des places des marchés, sont au bénéfice de la communauté entière, et chaque membre (adulte) de la communauté devrait payer son propre quota. L'adhésion obligatoire aux groupes SEL-LETS est d'ailleurs nécessaire lorsqu'on achètera ou vendra de biens communs, par exemple du bois de forêts de propriété collective.

La plupart des transactions SEL-LETS est ouverte à la négociation libre entre les partis intéressés. On crée donc les conditions pour un véritable marché ouvert et compétitif dans le cadre d'un système financier global coopératif, sans intérêts et sans inflation.

Beaucoup de biens et services, ceux fournis par les Clubs de Santé par exemple, ou bien ceux nécessaires à la construction des services en eau potable et de l'assainissement pouuront être fournis en monnaie locale SEL-LETS.

Pour d'autres informations sur l'organisation des systèmes SEL-LETS lire l`annexe 1. Voir aussi Annexe 08 - Opération des systèmes SEL-LETS

La constitution des systèmes de monnaies locales SEL-LETS demande un effort d'organisation très important. Elle s'effectuera à travers des ateliers organisationnels suivant la méthode Moraisienne. On créera trois systèmes:

a) Le système nord-est, canton de Sedomé. Dans cette zone on parle Ewe, Ouatchi et Fon

b) Le système centre-est, canton di Gboto. Dans cette zone on parle Ewe et Ouatchi

c) Le système sud-est, canton de Tokpli. Dans cette zone on parle Ewe, Ouatchi et Fon

On commencera avec les ateliers pour la formation des structures administratives zone par zone avec:
a) Identification et formation cadres
b) Rédaction des statuts
c) Enregistrement des membres
d) Commencement des transactions

Les trois systèmes auront les mêmes bases de calcul de leur valeur. Les trois monnaies seront donc interchangeables entre elles, sujet toujours au contrôle des responsables qui devront s'assurer qu'il n'y a pas de fuite financière d'un système à l'autre.

La valeur de référence des monnaies locales sera décidée pendant les ateliers. Cependant celle préférée est basée sur la valeur perçue d'une heure de travail.


4.06. L'Éclairage, la télévision et la réfrigération photovoltaïque

Un système d'éclairage pour les étudiants sera installé une fois qu'une salle d'études aura été construite, dans le cadre du systeme SEL-LETS local, au niveau de la commission réservoir. Son coût sera à la charge de tous les membres répondant à la commission réservoir en question.

La réserve au bilan de la phase 4 du projet prévoit l'installation de 347 systèmes.

L'achat d'un appareil TV fonctionnant à énergie solaire pour les salles d'études dépendra de la décision des commissions réservoirs locales qui devront évaluer la quantité de matériel éducatif disponible dans les langues locales et si leur salle d'études offre la sécurité nécessaire contre le vol, et du matériel éducatif, ou les intempéries climatiques.

L'installation d'éclairage photovoltaïque dans les écoles dépendra des discussions qui auront lieu au niveau des commissions réservoir où les écoles se trouvent.

On aura exprimé le besoin au niveau local des cours d'instruction (d'école du soir), impliquant la nécessité d'éclairage dans une ou plusieurs salles de classe des écoles. On n'aura pas toutefois d'indications détaillées des exigences réelles, qui devront être discutées au niveau des commissions réservoir avec les populations. Étant donné que les écoles dans la zone du projet ne seront pas branchées au réseau électrique, on prévoira une utilisation de systèmes d'éclairage photovoltaïque dans toutes les écoles. Pour ce qui concernera les éventuelles exigences de réfrigération des vaccins et des médicaments, la zone ne compte actuellement que cinq centres de santé, qui ne sont pas branchés à un réseau électrique. Le projet prévoira la fourniture, au cas échéant, d'éclairage photovoltaïque, des systèmes sanitaires, et des moyens de réfrigération de vaccins et médicaments au moins aux cinq centres.

 


4.07. Les systèmes d'éclairage domestiques privés

L'éclairage actuel dans les ménages est en générale réalisé par des lampes à pétrole, dont le coût mensuel moyen est 2 Euros par mois arrivant à 5 Euros en temps de pénurie. L'achat de piles pour les radios pourra avoir un coût qui atteindra 4 Euros par mois. Ces dépenses constituent un drainage financier grave d'argent formel de la zone du projet vers d'autres destinations. Dans de telles conditions de marché, quelques ménages pourront financer à travers la réduction des frais de pétrole et de piles l'achat de systèmes d'éclairage et de communication à rendement plus élevé. Le projet constituera donc un fonds qui permettra l'installation de systèmes mettant progressivement fin à la fuite financière en question à travers de crédits sans intérêts.

Les commissions réservoir détermineront les priorités sociales pour la distribution progressive de telles structures, par exemple par tirage au sort. Les fonds du projet ne suffisent pas pour fournir de telles structures directement à tout le monde. Le fonds au bilan ne suffira en effet pour que 200 systèmes justement pour lancer le plan.

La vitesse de distribution des systèmes dépendra de la période du remboursement des crédits. Une zone réservoir avec familles capables de verser 20 Euro par mois pourrait financer l'achat d'un système pour tous ses membres en quattre ans. Une zone réservoir avec familles plus pauvres aurait besoin de plus de temps.

Le commencement de la distribution des systèmes solaires domestiques sera prévu à la (dernière) phase 4 des travaux. Puisque plusieurs activités actuellement sources de fuites financières de la zone du projet auront lieu dans les monnaies locales, il sera possible que les familles aient plus d'argent formel disponible qu'auparavant. En tel cas, elles pourraient former de coopératives d'achat des systemes SHS au niveau de la commission réservoir où chaque famille versera un montant (par exemple) 10 Euros par mois dans un fonds coopératif d'éclairage solaire, ce qui permettrait à une famille sur 40 à installer un système tous les 4-6 semaines. Cela signifiera que chaque ménage devrait être dotée d'un système solaire à distance de 4-5 ans de la naissance de la coopérative, portant ainsi à l'élimination de fuites financières de la région dues à l'éclairage domestique en 6-7 ans.

La fuite financière grave due à l'utilisation d'appareils radio inefficients à piles pourra être terminée à travers l'utilisation d'appareils radio mécaniques et/ou d'appareils à rendement élevé à piles rechargeables. On devrait pouvoir couvrir les prix de tels appareils avec les épargnes réalisées au cours d'une année.

 


4.08. Les contributions et les frais de gestion

Les graphiques suivantes constituent partie intégrée de ce projet:

ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DÉPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMÈSTRE
DÉPENSES PAR TRIMÈSTRE
DÉPENSES PAR ACTIVITÉ (VOIX 01-29 AU BILAN)
DÉPENSES PAR ACTIVITÉ (VOIX 30-58 AU BILAN)
DÉPENSES DEUXIÈME PHASE
DÉPENSES TROISIÈME PHASE
DÉPENSES QUATRIÈME PHASE
DÉPENSES DU PRÉMIER TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMÈSTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMÈSTRE
DERNIÈRES DÉPENSES

Le projet sera financé par un crédit sans intérêts pour une période de 10 ans. Les ménages rembourseront 4.80 Euro par ménage de 8 personnes par mois, ou bien 0.60 Euro par personne, qui servira:

- au remboursement du crédit même. Jusqu'à l'expiration de la période de 10 ans, l'argent remboursé chaque mois sera recyclé sans intérêts en forme de micro-crédits destinés exclusivement à l'expansion de la capacité productive locale.

- au paiement des frais en argent formel d'administration et d'entretien, y compris les frais de fonctionnement du coordonnateur et du consultant, les dépenses pour les pièces d'entretien nécessairement importées, les frais de transport. Les biens et les services fournis au projet par les habitants, par exemple ceux de l'inspection au niveau local, les travaux d'entretien, et des commissions réservoirs (sauf l'équivalent de 5 Euro par mois) seront payés dans les monnaies locales.

- à la constitution d'un fonds de réserve à très long terme. Ce fonds sera recyclé lui aussi à condition que le capital soit disponible dès qu'on en aura besoin pour le remplacement à long terme des biens/structures en compte capital ou l'extensions des services. .

Une fois que le crédit de base sera remboursé, les versements mensuels cotisés par les familles constitueront les fonds coopératifs de développement qui créeront à la fois un fonds important déstiné à l'extension des services de base prévus pour le projet. Le coût des unités de fabrication Beosite(R) pour production est couvert par des crédits sans intérêts remboursables en 5 ans. Ce capital peut être recyclé lui aussi systématiquement main à main quand il sera remboursé.

Les familles de la zone du projet qui déjà dépensent de l'argent sur de combustibles pour la cuisine pourront couvrir les remboursements aux termes du projet des épargnes faites sur les frais de cuisine obtenus à travers l'utilisation des foyers à rendement plus élevé, lesquels foyers seront fabriqués et alimentés dans le cadre des systèmes établis de monnaie locale. Toutefois, les femmes vont en général chercher elles-mêmes le bois dont elles ont besoin pour la cuisine. Elles n'ont pas donc de frais directs pour des combustibles. En ce cas, elles “gagneront” cependant à travers une forte réduction de l'effort de récolte du bois et du temps mis à cet effet.

À travers les systèmes de recyclage prévus, que ce soit la réutilisation directe des urines et de l'excréta ou bien le recyclage des autres ordures, on créera de nouvelles sources de valeur ajoutée locale à cause du fait que les opérations de récolte et du traitement des ordures ont lieu dans le cadre des économies locales.

 


4.09.Evaluation d’Impact Environnemental(EIE)

Lorsque l’étude initiale environnementale sera exigée, les dispositions prévues seront revues pour respecter l’impact/incidence environnemental à la fin du projet. L’application des mesures et des clauses adoptées devra être de mise pour sauvegarder la vie des espèces animales et végétales de la zone du projet en tenant compte de la forêt classée de TOGODO à gérer écologiquement.

L’exécution du projet ne doit en aucun cas porter atteinte à l’environnement physique, biologique de la zone.

 


CHAPITRE 5

LES PHASES DE RÉALISATION DU PROJET

05. PLAN DE TRAVAIL

05.01. La première phase de recherche

La première phase sera réalisée avant la présentation formelle du projet, à travers la récolte des détails les plus importants et la rédaction d'un premier bilan indicatif. On a établira des contacts avec les fournisseurs potentiels des technologies demandées. Le coordonnateur tissera des liens avec les populations locales pour discuter leurs exigences générales et leur disponibilité à accepter les cinq principes de base sans lesquels les projets auto-financés ne peuvent pas avoir lieu :

05.01.01 L'acceptation des Clubs d'Hygiène. Les clubs serviront, soit pour les cours en hygiène de base, soit pour créer une plate-forme pour les femmes, à fin qu'elles puissent s'organiser, s'exprimer pendant les réunions, et participer avec un rôle important dans les différentes structures prévues. Il s'agira d'un moyen constructif pour faire face au problème du “genre” (rôle de la femme dans le développement)..

05.01.02 La disponibilité à payer au moins 0.60 Euro par personne ou bien 4.80 Euro par mois par famille de 8 membres dans un Fonds Coopératif de Développement. Le paiement couvrira l'ensemble des services de base prévus (l'éducation à l'hygiène, la fourniture en eau potable, l'assainissement, la récolte des ordures, les foyers à rendement élevé etc.)

05.01.03 L'acceptation des systèmes de monnaie locale SEL-LETS, qui permettront le paiement de biens et des services locaux sans avoir besoin d'argent formel.

05.01.04 L'acceptation du procédé BEOSITE afin que le plupart des produits nécessaires puissent être fabriqués localement avec 100% de valeur ajoutée dans le cadre des systèmes SEL-LETS.

05.01.05 L'acceptation de systèmes de toilettes à sec (aux niveaux occidentaux) avec la séparation d'urine et excréta. Les questions concernant la forme, la couleur, et le finissage des structures, et l'intimité etc. seront d'ailleurs décidés par les usagers mêmes. Les systèmes à sec de recyclage au niveau des ménage seront nécessaires pour la solution des problèmes de l'assainissement de la terre et des eaux de surface et souterraines.

 Des cartes de la zone du projet préparées. Voir  L'annexe 03

Le projet rédigé pour sa présentation.

Aucun bilan ne sera prévu pour les travaux dans la première phase.


05.02. Deuxième phase : durée 9 mois environ

Voir les graphiques suivantes:

SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE

LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
COMMENT ON DÉPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE -voix 01-29 au bilan
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE -voix 30-58 au bilan
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 2
DÉPENSES TOTALES PAR TRIMESTRE
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE

Cette phasep est la plus critique. 

On organise une série d'ateliers organisationnels pour lancer la formation des structures de base nécessaires au fonctionnement du système.

L'orde de séquence des ateliers sera aussi très important.

On commencera avec les Clubs de Santé afin de donner occasion aux femmes de s'organiser. Par la suite on pourra procéder à la constitution des commissions réservoirs, charnière de tout le système. La troisième structure à créer sera le système SEL-LETS, suivie par celle des micro-crédits, les usines Béosite, les systèmes de recyclage et de la station radio.

 


05.02.00. Virement de fonds

Voir SCHÉMA DES STRUCTURES BANCAIRES

On préparera un plan pour les virements de la part des bailleurs de fonds à l'ONG CREMA, parrain de l’exécution qui aura un compte auprès de ..........................à Lomé.

Les fonds devront être mis à la disposition une à la fois du coordonnateur auprès de .......................de Lomé, la structure appropriée.

La banque désignée servira de caisse de dépôt à Tabligbo sur instruction du coordonnateur en attendant l’institution d’une banque coopérative locale de Yoto Nord-Est (voir atelier 04.02.04).


05.02.01. Clubs de santé et éducation à l'hygiène

06.02.01.01 Clubs de Santé

Les Clubs de Santé devront constituer une plate-forme socialement acceptable pour habituer les populations, et en particulier les femmes, à travailler ensemble, ce qui sera à la base du succès du projet. Ils constitueront un forum pour les femmes, les aidant à l'identification des besoins de la communauté et à faire le planning des phases successives avec la pleine participation des femmes.

On tiendra trois ateliers organisationnels, à Sipke Afidenyo (Sedomé), à Assigame (Gboto), et à Tokpli (Tokpli) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau général du matériel, des animatrices du Ministère de la Santé, et des responsables des clubs individuels.

Participation indicative (des trois groupes dans l'ensemble)

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant pour le programme indicatif de la Zimbabwe AHEAD
Représentant d'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs des projets futurs)
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministère de la Santé qui assisteront aux sessions
347 femmes animatrices responsables au niveau des futures Commissions réservoir

Durée de chaque atelier: trois semaines environ

Les structures que les ateliers devraient sortir:

a) Une structure de coordination du système :

-avec le coordonnateur du projet,
-au niveau des trois cantons intéressés
-avec le Ministère de la Santé
-entre les animatrices du Ministère et les responsables locaux
-les statuts et règles des Clubs

b) Une structure du matériel

- discussion avec de membres potentiels des groupes
- définition du contenu des cours selon les exigences locales
- adaptation du matériel selon les us et cultures locales (illustrations, langue etc.) utilisant les styles artistiques de la zone de Yoto
- préparation effective du matériel des cours
- distribution du matériel

c) Une structure de la méthode

- Comment se servir du matériel
- Le rôle des animatrices du Ministere
- Le rôle des responsables des communautés
- Exercices pratiques
- Comment convoquer et guider les leçons individuelles
- La suite du travail des groupes après la conclusion des cours

d) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur, responsable Clubs, responsable Ministère, femmes responsables locales)
- Horizontale, entre responsables locales, (futur) programme radio

e) Une structure au niveau de chaque commission réservoir

- Le paiement de la responsable locale suite à la formation des monnaies locales
- Les rapports entre la responsable locale et la (future) Commission Réservoir
- Les rapports entre la responsable locale et l'animatrice du Ministère réponsable de sa zone
- Discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission Réservoir
- La enregistrement des participants aux cours
- L'organisation pratique des leçons et des réunions successives

05.02.01.02. Cours d'éducation à l'hygiène aux écoles

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation au niveau générale du matériel, des animatrices du Ministère de la Santé, et des commissions professeurs des écoles.

Participation indicative:

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant pour le programme indicatif de la Zimbabwe AHEAD
Représentant du Ministère de la Santé
Représentant
du Ministère de l'Éducation Nationale
Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
20 personnes qualifiées indiquées par le Ministere de la Santé qui assisteront aux sessions
590 professeurs animateurs au niveau d'école

Durée de l'atelier: trois semaines environs

Les structures que le atelier devrait sortir:

a) Une structure de coordination du système :

- avec le coordonnateur du projet,
- avec le Ministère de la Santé
- avec le Ministère de l'Éducation Nationale
- entre les animatrices du Ministère de la Santé Publique et des commissions professeurs

b) Une structure du matériel

- définition du contenu des cours selon les différents niveaux des écoliers
- adaptation du matériel selon les âges (illustrations, langue etc.)
- préparation effective du matériel des cours

c) Une structure de la méthode

- Comment se servir du matériel
- Le rôle des animatrices du Ministère de la Santé
- Le rôle des professeurs
- Le planning des cours
- La continuité

d) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur, responsables Ministères, commissions professeurs)
- Horizontale, entre commissions professeurs et les familles, (futur) programme radio


05.02.02. Les structures sociales locales

On tiendra trois ateliers organisationnels (secteur Nord (Sedomé) à Sikpe Afidenyo, secteur central (Assigamé) et secteur sud (Tokpli) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures d'administration des services.

Participation indicative (des trois groupes dans l'ensemble)

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
2 Représentants ONG CREMA
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
1200 personnes (principalement femmes) qui auront indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire partie des commissions réservoir pour l'administration locale des structures, dont les 35% indiquées par les comités villageois de développement, les 65% indiquées par les Clubs Santé

Durée de chaque atelier: quatre semaines environs

Les structures que les ateliers devraient sortir:

a) Définition de la forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits

- Statuts
- Règlement
- Financement
- Responsibilités

b) Organisation

- Réunions
- Utilisation des réservoirs

c) Coordination

- SEL-LETS locale
- Commission puits
- Écoles locales
- Cliniques/hôpitaux
- Système recyclage
- Système micro-crédits

d) Communication

- Vertical: coordonnateur
- Horizontal: avec les +/- 40 ménages locaux

e) Initiatives individuelles


05.02.03. Structures des systèmes SEL-LETS

On tiendra trois ateliers organisationnels (un à Sikpe Afidenyo pour le secteur Nord-Est, un à Assigamé pour la zone Centre-Est, un à Tokpli pour le secteur Sud-est) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour l'application des systèmes à monnaie locale SEL-LETS.

Participation indicative (des trois groupes dans l'ensemble)

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
2 Représentants ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
150 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire l'enregistrement des transactions
500 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt à faire d'animation au niveau des commissions réservoir.

Durée de chaque atelier: six semaines environs

Les structures que les ateliers devraient sortir:

a) Définition de la forme sociale

- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles

b) Une structure pour l'enregistrement des transactions

-Locaux travail
-Adaptation des ambiances contre éléments et poussières
-Mesures de sécurité et information
-L'achat d'ordinateur, d'imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, le talker walker et accessoires de branchement électrique éventuellement à panneaux photovoltaïques
-La distribution des structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches
-La préparation des chèques (ou autres documents d'échange)
-La publication des services disponibles

c) Les rapports avec les usagers

-Les réunions d'informations au niveau de commission réservoir
-La présentation du coordonnateur local
-L'enregistrement des membres
-La distribution des chèques (ou autres documents d'échange)
-Le commencement des transactions

d) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, entre les responsables de l'enregistrement et des transactions, animateurs au niveau de commission réservoir, usager final)
- Horizontale, entre les responsables à chaque niveau
- Horizontale, avec les responsables des autres monnaies locales
- Organisation commerciale, radio, website etc.


05.02.04. Structures des systèmes de micro-crédit

La Banque Coopérative Locale Ade Ga mettra en exécution la gestion des fonds en monnaie formelle dont le projet a besoin, sur l'instruction du coordonnateur basée à son tour sur les indications provenant des animateurs. Les fonds n'appartiendront pas à la Banque qui n'interviendra que dans l'exécution pratique des travaux. Jusqu'au moment de l'expiration du financement décennal, les fonds appartiendront aux usagers. Les intérêts des bailleurs de fonds sont protégés par leurs représentants nommés au conseil de l'ONG CREMA, lesquels seront d'ailleurs invités à participer à l'atelier.

La banque se fera payer ses services dans les monnaies locales SEL-LETS. Elle pourra utiliser ses crédits en LETS pour acheter de biens et de services dans la zone du projet et les revendre pour de monnaie formelle hors de la zone même.

La banque locale pourra, par la suite et avec l'autorisation de la banque ......................., commencer les activités bancaires traditionnelles pour le compte des ménages dans la zone du projet.

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour une banque de Micro-Crédit et son fonctionnement.

Participation indicative:

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
2 Représentants du ONG CREMA pour le compte des bailleurs de fonds
Un consultant financier, offert éventuellement par une banque de micro-crédits extérieure
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
6 personnes qualifiées, dont indiquées 3 par l'ONG CREMA et 3 par le coordonnateur
350 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire les animateurs de crédit, indiquées une par chaque commission réservoir

Durée de l'atelier: six semaines environ

Les structures que l'atelier devrait sortir:

05.02.04.01 La banque

a) Définition de la forme sociale

- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les monnaies locales non formelles

b) Les aspects physiques

- Terrain
- Bureau
- Sécurité
- Communications

c) Les aspects financiers (Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds Coopératif doit être distribué à chaque niveau)

- Financements à intérêt général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus importantes, oeuvres publiques)
- Financements à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits)
- Financements à intérêt plus local (niveau de commission réservoir)
- Activités bancaires traditionnelles

05.02.04.02 L'organisation des travaux

a) Structure centrale

b) Structure décentralisée

- Préparation des animateurs
- Réunions au niveau des commissions réservoir

c) Coordination

- Systèmes SEL-LETS
- Commissions réservoir
- coordonnateur projet

d) Financements pour projets spécifiques

- Rapports avec les bailleurs de fonds

e) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, responsables enregistrement transactions, animateurs au niveau de commission réservoir, usager final)
- Organisation commerciale, radio, website etc.


05.02.05. Usines beosite (R)

On prèvoira trois ateliers organisationnels (un pour le secteur Nord-est, une pour la zone centre-est, et un pour le secteur Sud-est) selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures pour la production d'articles en Beosite. Trois unités de production seront donc installées:

Participation indicative (des trois groupes dans l'ensemble)

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant EOS Consult
1 Représentant du Ministère de la Santé
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
200 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt pendant de réunions au niveau des commissions réservoir à y participer, y compris +/- 50 personnes indiquées par les chefs de quartier

Durée de chaque atelier: six semaines environ

Les structures que les ateliers devraient sortir:

a) Définition de la forme sociale

- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement
- Rapport avec les monnaies locales

b) Une structure de fourniture des matériaux:

- recherches géologiques
- dépôt gypse/anhydrite localisation, permis
-préparatifs pour son exploitation
-logistiques
-rapports avec les usines

c) Une définition des articles à fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers, foyers solaires etc.)

- contacts avec les autres unités de production
- contacts avec les ménages
- définition des exigences : articles et caractéristiques techniques
- définition des exigences: dessin, capacité de production
- définition du procédé nécessaire
- préparation des moules
- essais
- décision sur les priorités à accorder aux différents articles

d) Une structure pour l'usine

- Définition du terrain et des structures nécessaires
- Dessin de l'usine
- Mise en oeuvre de l'usine
- Acquisition des équipements nécessaires

e) Une structure pour la production

- L'organisation de la production
- L'organisation commerciale

f) Une structure pour l'installation

- Rapport usine-installateurs
- La formation des installateurs
- La mise en oeuvre des installations
- Le placement des puits/forages
- La suite après vente

g) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau de projet (coordonnateur projet, directeur usine, commission usine, installateurs, clients finaux)
- Horizontale, entre unités de production
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS
- Organisation commerciale, radio, website etc.


05.02.06. Les structures de recyclage

Un fonds spécial sera prévu au bilan pour couvrir les frais d'institution des structures de recyclage, qui auront priorité. Les fonds seront remboursés par les intéressés de la même manière des dotations mises à disposition des usines Beosite. Ils auront la forme de crédits sans intérêts remboursables selon les possibilités jugées réelles des participants aux ateliers organisationnels. Les remboursements seront financés par les ventes de matériaux (engrais, compostage) hors de la zone du projet et de “l'exportation” de matériaux solides non organiques qui ne seront pas retenus recyclables dans la zone. Pour une illustration d'une possible structure générale de récolte d'ordures voir:

Les structures de recyclage des ordures

On tiendra trois ateliers organisationnels (un pour le secteur Nord-Est, un pour la zone centre-est, un pour le secteur sud-est selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures prévues de recyclage.

Participation indicative (des trois groupes dans l'ensemble)

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Finances
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
240 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y participer

Durée de chaque atelier: six semaines environ

Les structures que les ateliers devraient sortir:

a) Définition de la forme sociale

- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements et rélations avec le système de Micro-crédit
- Rapport avec les monnaies locales non formelles

b) Analyse des besoins

c) Une structure pour les centres de recyclage

- Définition du terrain et des structures nécessaires
- Formalités, permis
- Dessin des centres
- Mise en oeuvre des centres
- Acquisition des équipements nécessaires

d) Une structure pour la récolte ou déposition

- Des urines
- De l'excréta composté
- Des eaux usées
- Des autres ordures organiques
- Des solides non organiques
- Restes industrielles spéciales
- Déchets biomédicaux des cliniques et des hôpitaux
- Qui fera quoi?
- Définition des zones individuelles
- Définition des spécialisations

e) Une structure commerciale

- Définition des tarifs applicables selon les différents matériaux
- Distribution urine et excréta compostés
- Recyclage direct de certains matériaux
- Contacts pour l'exportation des matériaux non utilisables localement

f) Une structure de monitorage

- Conditions sanitaires
- Conditions écologiques
- Conditions de sécurité

g) Une structure de la communication

- Verticale, au niveau du projet (coordonnateur projet, directeurs centres, structures de récolte, clients finaux)
- Horizontale, entre les centres
- Rapports avec les systèmes SEL-LETS
- Organisation commerciale, radio, website etc.


05.02.07. Structures pour la production de bio-masse pour les foyers

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de production de mini-briquettes et de bio-masse pour les foyers à haut rendement dont la production de la part des usines Beosite est prévue.

Participation indicative:

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
La consultant EOS Consult
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant de l'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
50 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la production des mini-briquettes
50 responsables des centres de recyclage
300 personnes qui auront indiqué leur intérêt à participer à la production de bio-masse pour les mini-briquettes

Durée de chaque atelier: quatre semaines environs

Les structures que le atelier devrait sortir:

a) Une structure de coordination

- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les monnaies locales non formelles

b) Une analyse des exigences

- analyse détaillée des systèmes actuels
- demande dans la zone du projet
- éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet

c) Analyse des ressources en bio-masse disponibles

d) Définition des recettes (mélanges) socialement acceptables

e) Création des structures physiques de production des briquettes

f) Logistique

- Apport et stockage matériaux
- Distribution mini-briquettes

g) Organisation de production de biomasse

h) Aspects financiers

- Disponibilité de micro-crédits pour cultivateurs (agriculture et élevage)
- Disponibilité micro-crédits fabricants des briquettes
- Prix de distribution des briquettes selon les différents mélanges


05.02.08. Structure pour la station radio

L'installation d'une station radio du projet fera partie de la gestion des informations concernant le projet. Puisque pratiquement tout le monde dans la zone du projet dispose d'un appareil radio, la radio représentera un véhicule excellent pour la diffusion d'informations sur ce qui se passera avec la réalisation du projet et la gestion des structures mises en place.

La station pourrait être installée dans un village au centre de la zone du projet, dans le canton de Gboto, limitant un rayon de diffusion à 20 kilomètres environs. La station devrait fonctionner à énergie photovoltaïque.

La gestion de la station sera complètement autonome.

En ce qui concerne les programmes prévus, et sans vouloir influencer l'indépendance de l'atelier qui aura lieu, ils pourraient se baser sur les éléments suivants:

a) Diffusion d'informations sur les activités du projet (bulletins journaux)
- Invitations à réunions de structures (commissions réservoir, systèmes SEL-LETS etc.)
- Informations sur les décisions prises pendant les réunions
- Informations sur le progrès avec l'installation des différentes structures
- Informations sur les crédits sans intérêts concédés

b) Informations de la part de groupes intéressés

- Sur de nouvelles initiatives qu'on veut prendre
- Sur le développement d'initiatives en cours de réalisation

c) Informations sur les activités culturelles et sportives dans la zone du projet

d) Service de secours

e) Promotion du projet vers l'extérieur de la zone du projet, de la région, et du Togo.

Financement

L'institution de la station est couverte d'une voix à part au bilan. Comment est-ce que la station pourrait rembourser son investissement initial?

- La main d'œuvre (travail) sera faite dans le cadre des systèmes de monnaie locale
- Les frais exprimés en argent formel (panneaux photovoltaïques, frais de gestion des équipements) devront être remboursés sur les 3 ou 4 ans. Comment?

a) Par une récolte d'une petite contribution auprès des ménages
b) Par un paiement pour services rendus aux habitants des zones aux alentours immédiats
c) Par une publicité de producteurs dans la zone du projet vis à vis de marchés extérieurs

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation de la structure pour l'installation et la gestion de la station radio du projet.

Participation indicative

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère des Communications
1 Représentant de l'ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
20 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la participation à la gestion de la station
50 personnes qui auraient donné indication d'intérêt à la production de programmes pour la station

Durée de l'atelier: trois semaines environs

Les structures que le atelier devrait sortir:

a) Une structure de coordination

- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les autres monnaies locales non formelles

b) Une analyse des exigences

- analyse détaillée des exigences des structures individuelles du projet
- demande dans la zone du projet
- éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet

c) La structure matérielle

- Le terrain
- Les permis
- Les bureaux
- Les équipements de transmission
- Les équipements de production et stockage de programmes

d) Logistique

- Transport
- Stockage des matériaux
- Organisation en réseau


05.02.09. Structures d'eau potable

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santo de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable

Participation indicative

Les animateurs Moraisiens
Le coordonnateur du projet
Le consultant Manning
1 Représentant du Ministère du Développement Rural
1 Représentant de la ONG CREMA
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs)
150 personnes qui auraient indiqué leur intérêt à creuser de puits/forages et aux oeuvres civiles y associées
30 personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation et à l'entretien des structures

Durée de chaque atelier: quatre semaines environ

Les structures que l'atelier devrait sortir:

a) Une structure de coordination

- Définition de la forme sociale
- Statuts
- Règlement
- Structures professionnelles et administratives
- Financement et paiements
- Rapport avec les monnaies locales non formelles

b) Une analyse des exigences (Voir annexe 1, section 2.8 pour détails)

c) Recherches hydrogéologiques

d) Préparation cartes géographiques avec :

- sites puits/forages
- sites réservoirs
- tracés tuyaux

e) Spécifications

- Bases travail/dépôts
- Forages/puits
- Pompes solaires
- Pompes manuelles
- Margelles pompes manuelles
- Aires lavage
- Panneaux solaires
- Supports panneaux
- Alentours forages/puits
- Pose tuyaux
- Installation des réservoirs
- Installation (éventuelle) de systèmes de purification UV
- Instructions pour commissions puits
- Instructions pour commissions réservoir

f) Permis des autorités locales

g) Les oeuvres civiles

- Base stockage équipements et matériaux
- Formation d'équipes
- Planification des oeuvres à réaliser
- Logistique
- Équipements et matériaux

h) L'installation des structures

i) L'entretien

- La formation de la structure d'entretien
- Les rapports avec les fournisseurs
- Importation et gestion des pièces détachées
- Planification du système d'entretien
- Kits d'entretien
- Système monitorage
- Système statistique


05.03. Troisième phase : Exécution du projet

SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE

Les structures créées pendant la deuxième phase donnent exécution aux travaux qu'elles auront planifiés:

- Les cours des Clubs de Santé
- Les cours d'éducation à l'hygiène aux écoles
- L'opération des systèmes de monnaies locales SEL-LETS
- Terminaison des unités pour la production d'articles en Beosite
- La production d'articles en Beosite
- L'opération du système de Micro-crédits
- Terminaison de la construction des centres de recyclage
- Commencement recyclage
- Commencement de la production mini-briquettes pour la cuisine
- Commencement de la production de bio-masse pour les briquettes
- Foncage et équipement de puits et de forages
- Construction de margelles pour pompes manuelles de support
- Construction des aires de lavage
- Pose des tuyaux de refoulement aux réservoirs
- Installation des réservoirs
- Installation d'équipement de purification eau aupres d'écoles et cliniques
- Installation de panneaux photovoltaïque et des pompes solaires
- Installation pompes manuelles
- Commencement production distribution et installation des systèmes d'assainissement prévus

DÉPENSES PRÉVUES PHASE 3
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE


05.04. Quatrième phase : Suivi et évaluation

- Production continue de produits en Beosite (R)
- Éclairage photovoltaïque pour les études
- (Pro-memoria) pour la télévision photovoltaïque pour les études
- (Pro-memoria) pour l'éclairage photovoltaïque aux écoles
- Éclairage et réfrigération photovoltaïque auprès des cliniques dans la zone du projet
- Éventuelle purification d'eau
- (Pro-memoria) Commencement initiatives de conservation de la terre et reforestation
- (Pro-memoria) Commencement récolte des eaux pluviales

DÉPENSES PRÉVUES PHASE 4
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
DERNIÈRES DÉPENSES


AUTRES DOCUMENTS

BILAN INDICATIF

Activités

Dépenses (Investissement initial sans intérêts)

Phase

Bilan Euros

01

OW - Clubs Santé (trois)

2

60.000

02

Formation clubs santé

2

20.000

03

Matériel pour clubs santé

2

7.500

04

Formation animatrices clubs santé

2

15.000

05

OW - Cours éducation à l'hygiène aux écoles

2

20.000

06

Matériel de cours hygiène aux écoles

2

5.000

07

OW - Structures sociales locales (trois)

2

120.000

08

OW - Systèmes SEL-LETS (trois)

2

120.000

09

Bureau et équipement systèmes SEL-LETS

2

40.000

10

OW - Système Micro-crédit

2

40.000

11

Bureau et équipement système Micro-crédit

2

20.000

12

OW - Unités de production Beosite (trois)

2

80.000

13

Shovel/préparation dépôt gypse

2/3

20.000

14

Construction et équipement usines Beosite(*33333 chaque usine - 3 usines

2/3

100.000

15

Formes pour produit 3 usines

2/3

100.000

16

Localisation dépôts et contrôles qualité

2

3.000

17

OW - Systèmes recyclage (trois)

2

40.000

18

Établissement réseau recyclage

2

150.000

19

Établissement réseau récolte compostage

2

20.000

20

OW - Système bio-masse

2

35.000

21

OW - Structures eau potable

2

40.000

22

Établissement base des structures eau potable

2

20.000

23

Voitures équipements et matériaux pour forages/puits

3

290.000

24

Carburant et entretien véhicules

3

50.000

25

Réserve pour forages (puits en monnaie SEL-LETS)

3

257.100

26

Points lavage (en monnaie SEL-LETS

3

10.000

27

Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL-LETS)

3

10.000

28

347 Pompes solaires

3

449.500

29

347 Supports panneaux

3

58.250

30

Panneaux solaires (347*300 W = 101.1 kW)

3

649.500

31

172 pompes manuelles partiellement en Beosite

3

82.000

32

Câbles, tuyaux pour pompes/puits

3

100.00

33

Tuyaux puits aux réservoirs - 100000m @ Euro 1

3

100.000

34

Travail pose tuyaux (en monnaie SEL-LETS)

3

10.000

35

347 Réservoirs eau

3

114.000

36

347 Bases réservoirs

3

36.000

37

Supervision de l'installation/formation des artisans pour entretien

3

25.000

38

Magasin pièces détachées

3

30.000

39

Permis et formalités

2

1.000

40

Préparation et rédaction des spécifications du projet

2

6.000

41

65 Installations de purification d'eau pour cliniques et écoles

3

95.000

42

Autres installations purification d'eau (inc.15.000 Wc panneaux solaires)

4

100.000

43

347 systemes éclairage photovoltaïque pour les études

4

100.000

44

Télévision photovoltaïque pour les études

4

Pro-memoria

45

Éclairage photovoltaïque pour les écoles

4

60.000

46

Éclairage photovoltaïque pour les cliniques dans la zone du projet

4

30.000

47

Réfrigération photovoltaïque aux cliniques @ Euro 6000/clinique

4

30.000

48

Équipements de contrôle de la qualité de l'eau

4

5.000

49

Frais transport Europa-Rep. Togoliase

3

55.000

50

Frais transport locaux

3

50.000

51

Administration

1/3

36.000

52

Salaire coordonnateur @Euro 50000/an

1/2/3

100.000

53

Consultation Manning @Euro 50000/an

1/2/3

100.000

54

Fonds éclairage photovoltaïque ménages

4/5

200.000

55

Les structures d'assainissement sont à faire avec les systèmes SEL-LETS

3/5

50.000

56

OW - Station radio

4

35.000

57

Fonds station radio

4

70.000

58

Etudes environnement : lois 88-14

2,5

5.000

 

Réserves (approx 10.7%)

5

535.150

 

Total général

 

5.000.000


ANALYSE BRÈVE

Dépenses (Capital)

<Phase

Bilan Euros

Total première phase

1

0

Total deuxième phase

2

1.274.500

Total phase 3

3

2.327.850

Total phase 4

4

545.000

Total phase5

5

117.500

Frais coordonnateur

1/5

100.000

Supervision Manning

1/5

100.000

Total général toutes phases

 

4.464.850

Réserves 10.7% approx.

6

535.150

Total 1+2+3+4+5

 

5.000.000

DÉPENSES SYSTÉMATIQUES

Dépenses annuelles

Euros

coordonnateur/administration

25.000

Entretien systèmes

12.000

Commissions réservoir (347*5 Euro p.m.)

20.820

Pièces détachées

20.000

Réserve vol

20.000

Imprévus

22.180

Total frais récurrents

120.000

REVENUS

Revenus

Euros

Contributions mensuelles ménages (10250 ménages @ Euro 4.80 p.m.)

590.400

Frais opération et entretien

120.000

Revenus nets disponibles

470.400


OBSERVATIONS

1. Les revenus nets indiqués sont suffisants à financer et pour rembourser l'investissement intitial sans intérêts de 5.000.000 Euros sur une période de 10 ans, tenant compte aussi des réserves disponibles. Chaque famille comprend, d'habitude, 8 membres et payera le chiffre de 0,60 Euro par personne par 8 membres, ou bien 4.80 Euro par famille par mois.

2. Les fonds pour les usines Beosite (R) (chaque usine 50.000 Euros) devront êtres remboursés sur une période de 4 ans.

3. À l'expiration de la période de 10 ans, après le remboursement du financement initial, un crédit important sera constitué pour utilisation d'abord aux micro-crédits sans intérêts et par la suite pour le remplacement et/ou l'extension des biens capitaux.

4. Les paiements des installations en eau potable auprès des écoles et des cliniques sont compris dans les contributions mensuelles des ménages.

5. Les paiements et le financement de l'éclairage photovoltaïque et de la réfrigération installée dans les cliniques dans la zone du projet sont compris dans les contributions mensuelles des usagers. Les installations éventuellement placées dans les cliniques et les écoles hors de la zone du projet, qui servent aux usagers résidents dans la zone du projet feront l'objet de discussions à part.

6. Les paiements des installations pour l'éclairage photovoltaïque pour les étudiants seront financés par les commissions réservoirs locales.

7. On prévoit que les contributions mensuelles des ménages soient couvertes au moins partiellement par les épargnes réalisées sur leurs frais actuels par exemple du bois pour la cuisine, de l'eau potable, des batteries pour la radio, et du pétrole pour l'éclairage traditionnel.


GRAPHIQUES UTILES DE L'EXÉCUTION DU PROJET

DESSIN DES STRUCTURES DU PROJET
SCHÉMA DES STRUCTURES BANCAIRES
SCHÉMA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE
DESSIN DU MOUVEMENT FINANCIER
COMMISSIONS RÉSERVOIR - LES STRUCTURES PRINCIPALES
COMMISSIONS PUITS
DESSIN DES STRUCTURES SEL-LETS
COMMENT FONCTIONNE UNE TRANSACTION SEL-LETS
DESSIN DES STRUCTURES DE FOURNITURE EN EAU POTABLE
DESSIN DE L'INSTALLATION D'UN RÉSERVOIR À EAU POTABLE
DESSIN D'UN FOURNEAU À HAUT RENDEMENT EN BEOSITE
DESSIN D'UNE TOILETTE À COMPOSTAGE SEC
DESSIN DES STRUCTURES DE RÉCYCLAGE DES ORDURES
ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS
COMMENT ON DEPENSE L'INVESTISSEMENT INITIAL
LE CYCLE DES CRÉDITS SANS INTÉRÊTS
DÉPENSES TOTALES PRÉVUES PAR TRIMESTRE
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 2
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 3
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 4
DÉPENSES PRÉVUES PHASE 5 ET RÉSERVES
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE VOIX 01-29 DU BILAN
DÉPENSES PRÉVUES PAR TRIMESTRE VOIX 30-58 DU BILAN
DÉPENSES DU PREMIER TRIMESTRE
DÉPENSES DU DEUXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU TROISIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU QUATRIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU CINQUIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SIXIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU SEPTIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU HUITIÈME TRIMESTRE
DÉPENSES DU NEUVIÈME TRIMESTRE
DERNIÈRES DÉPENSES


FONDS DISPONIBLES POUR LE FINANCEMENT DES MICRO-CRÉDITS

Les fonds recyclés montent à 22.000.000 Euros environ, soit 2000 Euros par famille de 8 personnes sur une période de dix ans pour onze mille (11.000) familles..

ILLUSTRATION DU SYSTÈME DE MICRO-CRÉDITS

Ils se constitueront :

a) Du remboursement en forme de contributions mensuelles de l'investissement initial. Ces remboursements sont représentés par les lignes horizontales au fond de le graphique qui illustre les micro-crédits. Ils sont constants. Pendant les derniers trimestres les montants remboursables restants tournent à zéro. Les ménages toutefois continueront à faire leurs contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement, et le recyclage de fonds donc continuera. Le fonds en compte capital, propriété de la collectivité, s'augmentera de nouveau comme pendant la première période décennale. Il tournera à zéro de nouveau au moment de remplacement des biens en compte capital après 20 ans et/ou après l'extension des services. Il se constituera de nouveau pendant la troisième période décennale à couverture de nouveaux investissements et continuera ainsi de façon durable.

b) Quelques montants en capital (par exemple les remboursements des usines Beosite (R)) et les réserves.

c) Les remboursements des micro-crédits. Ce sont les lignes diagonales sur le graphique qui illustre les micro-crédits. Vers la fin de la période décennale du projet, la durée des micro-crédits devient toujours plus brève, afin de s'assurer que tous les capitaux rentrent justement à l'échéance du crédit initial.

LISTE DES ANNEXES ET DOCUMENTS DE SUPPORT

LE PROJET
ANNEXE 01 SPÉCIFICATIONS DÉTAILLÉES DU PROJET
ANNEXE 02 INFORMATIONS SUR LES ATELIERS OW (en anglais)
ANNEXE 03 BIBLIOGRAPHIE ATELIERS OW (en anglais)
ANNEXE 04 CARTES DE LA ZONE DU PROJET
ANNEXE 05 POMPES SOLAIRES IMMERGÉES À AXE HORIZONTAL
ANNEXE 06 POMPES MANUELLES À INERTIE VILLAGE LIFE
ANNEXE 07 TECHNOLOGIE BEOSITE et APPLICATIONS BEOSITE
ANNEXE 08 Un programme indicatif d'éducation à l'hygiène
ANNEXE 09 Opération des systèmes SEL-LETS
ANNEXE 10 25 Étapes vers le dévéloppement local
ANNEXE 11 Matériel pour conférences utilisant Power Point
ANNEXE 12 Constitution et Statuts de l'ONG CREMA
ANNEXE 13 Quelques données générales sur le Togo
ANNEXE 14 Quelques données sur la préfecture de Yoto
ANNEXE 15 Textes juridiques de la Mutuelle Ade Ga
ANNEXE 16 Quelques données sur le VIH/SIDA
ANNEXE 17 Organigramme du circuit bancaire
ANNEXE 18 Role du micro-crédit dans le développement
ANNEXE 19 L'eau potable e le développement
ANNEXE 20 Les aspects photovoltaïques et la bio-masse
ANNEXE 21 Photovoltaïque : l'une des bases du développement
ANNEXE 22 Nouveaux horizons pour les énergies renouvables
ANNEXE 23Annexe 23 - Loi 88-14 sur l'environnement - Section II
ANNEXE 24 Liste de sujets clefs
ANNEXE 25 Sommaire exécutif

 


REMERCIEMENTS

Les auteurs expriment leurs remerciements aux personnes suivantes qui ont fait des propositions utiles incorporées dans ce projet:

En ordre alphabétique:

Prof. Raff Carmen, Université de Manchester UK, informations sur les Ateliers Organisationnels
M L.F.Manning, New Zealand, qui a aussi fait beaucoup de travail sur la rédaction des premières versions du modèle sur la base duquel ce projet a été préparé
M Taake Manning, Pays Bas
M Eric Meuleman, de la EOS Consult, Pays Bas
Mme Juliet Waterkeyn, de la Zimbabwe AHEAD, Zimbabwe

 

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Liste des projets proposés (en anglais et français).

 

Table des matières du Modèle.

 

Homepage du Modèle.

 

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