ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours
e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
03: 09 Septembre, 2009
Valeur attribuée : 06 points sur
18
Travail prévu : 186 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Valeur
attribuée : 02 points sur 18
Travail
prévu : 54 heures sur 504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section 3: Crise de crédit.[5 heures]
02.00
Heures analyse matériel du Modèle.
02.00
Heures approfondissement.
01.00 Rédaction rapport.
Section 3: Crise de crédit. [5 heures]
02.00
Heures approfondissement.
Le Modèle et les fuites financières.
Les projets aux termes du Modèle
portent à la réduction de la fuite financière des respectives zones. On confie
qu’ils puissent l’éliminer complètement. On assure une équilibre avec solde à
zéro entre la valeur des biens et services importés dans une zone à économie
locale, et celle des biens et services qui en sont exportés. Les projets
établissent des environnements financiers locaux de nature coopérative et sans
intérêts. Surtout, assurent-ils que toute transaction relative aux biens et
services produits et consommés localement peuvent avoir lieu, sans aucune
limitation, dans le cadre du système de monnaie locale SEL -LETS créé du projet
à ce but.
Les intérêts et les impôts y
relatifs au prix d’achat d’un produit ou service occidental montent dans leur
ensemble montent à au moins le 50% du prix. Leur élimination augmente de
manière impressionnante le pouvoir d’achat potentiel des habitants au cas
d’exécution de projets intégrés. Plus vite la circulation des fonds en monnaie
formelle mis à la disposition des populations locale, plus élevés les avantages
des habitants des zones des projets vis à vis les habitants d’autres zones où
les intérêts continueront à être appliqués.
De la même manière, un système de
monnaie locale stable, sans intérêts et sans inflation, rende possible la
réalisation d’une série sans limites de transactions économiques locales
équilibrées à zéro sans aucun risque de fuite financière. Les
« fonds » disponibles dans chaque système sont constants. Ils ne
varient qu’avec le nombre d’habitants qu’y participent Plus vite la circulation des fonds exprimés
en monnaie locale, plus élevée la productivité des habitants de la zone du
projet et plus rapide l’augmentation de leur qualité de vie. Le seul facteur
qui tende à limiter ces développements est la quantité du travail que les
différents membres de la communauté peuvent ou veulent faire. Plus, et plus efficient
leur travail, plus les crédits dont ils disposeront, et plus les biens et
services des autres membres de la communauté ils pourront acheter. Moins, et
moins efficient leur travail, moins les crédits dont ils disposeront pour la
consommation de biens et services produits localement. Puisque personne ne peut
travailler plus que 24 heures par jour, le système incorpore des limites
inhérentes préalables. Dans une zone économique à 35000 membres adultes,
supposant une journée moyenne de travail de 8 heures par personne y comprise
les malades, les handicapés et les vieux, la productivité maximale journalière
est le produit de 280.000 heures de travail par jour. Un membre pourra opter à
travailler de plus ou de moins d’un autre. Peut-être travaille-t-il de manière
plus efficiente d’un autre. Peut-être a-t-il une spécialisation que lui permet
de demander plus de crédit par heure de travail. Compte tenu de telles
variables, qui sont typiques de tout système économique ouvert, mature, juste,
et sans esclavage, plus grand le nombre
de transactions ayant lieu chaque jour dans le cadre des systèmes de monnaie
locale SEL -LETS, et meilleure la qualité de vie des habitants.
Le système de monnaie locale
relatif à chaque zone de projet est créé dans l’une des premières phase
d’exécution du projet. Il fonctionne de manière
indépendante du système économique formel, sans le substituer. Les crises économiques du système monétaire
formel ne le touchent pas.
Le système de
monnaie locale mis en place.
En principe, un seul système de
monnaie locale SEL -LETS sera d’habitude créé dans chaque zone de projet.. Les
systèmes SEL -LETS sont établis et gérés des habitants mêmes.
Tous les adultes dans chaque zone
de projet deviennent membres du système SEL -LETS local. Toutefois, sauf pour
les biens et les services nécessaires au projet même, l’utilisation du système
est tout à fait volontaire. Un membre est toujours libre de choisir de faire
une transaction dans le cadre du système monétaire local ou bien dans le cadre
de celui formel traditionnel.
Chaque système SEL -LETS aura par
conséquence plus ou moins 35000 membres adultes. En principe, les enfants âgés
moins de 16 ans ne seront pas membres, car, aux termes des conventions
internationales sur les droits de l’enfant, ne peuvent-ils pas légalement
travailler. Toutefois, les exigences de la communauté varieront selon les
cultures et les situations économiques locales, et l’âge minime de
participation sera décidé chaque fois de la population elle-même. Les enfants
seront par conséquence enregistrés comme membres du système local SEL -LETS à
l’âge prévu des statuts du système même. Les enfants pourront, par exemple, en
devenir membres « dormants » au moment de leur naissance pour
en devenir des membres actifs des l’achèvement de l’âge minime prévu aux
statuts locaux pour les activités productives.
La valeur de référence sera basée
d’habitude sur la valeur perçue d’une heure de travail. Les habitants pourront
décider d’établir un plafond supérieur et une limite inférieure à la valeur de
l’heure de travail. Par exemple, au cas d’une rémunération indicative moyenne
de 10 unités par heure, peut-on décider un plafond de 15 unités par heure pour
des travaux physiques durs ou des services spécialisés, et une valeur minime de
7 unités pour l’accompagnement des personnes anciennes ou pour garder des
enfants.
Les frais locaux
de gestion et d’entretien dans le cadre du système de monnaie locale.
Toute les
transactions relatives aux biens et les services produits et consommés dans une
zone de projet peuvent être effectuées dans le cadre du système de monnaie
locale y établi. Par conséquence, toutes les transactions relatives aux biens
et services locaux nécessaires à la gestion et entretien des structures du
projet peuvent également être effectuées dans le cadre du système économique
local. En fait, les biens et services relatifs au projet lui-même, y compris
par conséquence tous les biens et services relatifs à sa gestion et à
l’entretien de ses structures doivent avoir
lieu dans le cadre du système monétaire local. Leurs frais, exprimés en unités
comptables du système SEL -LETS local seront disponibles à la recyclage dans la
zone du projet. Plus vite la circulation des crédits du système de monnaie
locale SEL -LETS, meilleure la qualité de vie des habitants.
Les seuls frais en monnaie formelle subis pour la
gestion et l’entretien des structures sont à couverture des pièces détachées
des biens en compte capital nécessaires
à la création des structures du projet originairement acquises à l’extérieure
de la zone du projet, et pour le remplacement à long terme des biens mêmes.
Tels frais sont couverts des contributions mensuelles en monnaie formelle
versées des familles dans leur Fonds Coopératif de Développement Local. Les
frais de la main d’œuvre locale et de l’administration du système rentrent dans
le cadre du système de monnaie locale établi. Les unités de monnaie locale
circulent sans fin dans la communauté. En principe, le niveau des frais
d’entretien et des services relatifs aux structures du projet, étant exprimés
en unités de la monnaie locale, n’a aucune importance pour le fonctionnement de
l’économie locale. Ils sont toujours recyclés localement et ne sortent jamais
du système. Dans le cadre du système économique local a-t-on d’ailleurs des
conditions de libre concurrence. Les opérateurs qui demandent des tarifs
retenus excessifs se trouveront avec peu de marges de manœuvre.
À titre d’exemple, pour
l’entretien du système de fourniture en eau potable dans la zone d’un projet
peut-on avoir besoin d’une équipe de 10 personnes. Une telle équipe travaillant
8 heures par jour pendant 300 jours par an, soit un débit au système du projet
relatif à 24.000 heures de travail. Ceci monte à moins d’une heure de travail
par an à la charge de chacun des 35.000 membres adultes du système monétaire
local. Naturellement, établi-t-on un système à trois niveaux de sécurité
sociale à défense des membres les plus besogneux de la communauté tels les
malades, les vieux et les handicapés dont l’effet sera
d’augmenter légèrement le montant annuel à la charge des membres
actifs. La charge annuelle restera comme
même inférieure à l’équivalent d’une heure de travail.
Les
paiements en monnaie formelle versés dans le Fonds Coopératif de Développement
Local montent d’habitude à Euro 3 à 4
par famille de 5 personnes par mois. Le projet met à la disposition des familles
bénéficiaires une gamme très large de services. Les frais de tous ses services
sont couverts de cette contribution mensuelle. Surtout les épargnes réalisées
des familles sur leurs frais coutumiers devraient dépasser de beaucoup le
montant de leur contribution mensuelle. À penser aux frais de l’achat de l’eau
potable et des combustibles pour la cuisine. À penser à l’épargne du temps
dédié des femmes à la corvée de l’eau et à la recherche du bois pour la
cuisine. À penser aux avantages financiers et sociaux créés du projet et de la
mise à la disposition de tous de micro -crédits sans intérêts. À penser à
l’augmentation de la productivité à travers l’amélioration de la santé des
habitants.
Le
bilan de chaque projet contient des détails complets sur la gestion financière
des structures établies. La contribution mensuelle en monnaie formelle à
couverture de la gamme entière de services mise à la disposition des habitants
monte à Euro 0,60 – Euro 0,75 par
personne par mois. Les contributions des 50.000 habitants montent à Euro 360.000 - Euro 450.000 par an. On n’a besoin que de Euro 100.000 par mois en
monnaie formelle à couverture de la gestion et de l’entretien du système, dont
une part pour l’achat de pièces détachées relatives aux biens originairement
achetés pour de la monnaie formelle. La
partie restante des revenus est recyclé de manière continue en forme de micro -crédits
sans intérêts au but d’augmenter la productivité locale. À la fin de la
première période de gestion de dix ans, le montant accumulé dans le Fonds
Coopératif de Développement Local sera au moins Euro 3.000.000- Euro 4.000.000,
compte tenu aussi du remboursement des financements faits du projet à faveur de
certaines activités productives au cours des deux années d’exécution du projet.
Pendant cette période, chaque famille aura pu bénéficier de micro -crédits sans
intérêts pour un montant moyen d’au moins Euro 2.600 à financement de
l’augmentation de sa productivité.
Puisque
les frais exprimés en monnaie formelle nécessaires à la gestion et à
l’entretien des structures du projet ne montent qu’à 20-25% des revenus du
projet, le rapport entre les revenus en monnaie formelle et les dépenses en
monnaie formelle ne peut qu’être toujours positif. À faire la comparaison avec
les problèmes auxquels les projets traditionnels de développement international
doivent faire face. Les projets aux termes du Modèle sont et restent durables
de façon inhérente. Ils garantissent d’ailleurs également de manière durable la
couverture du remplacement à long terme des investissements originaires faits
en compte capital.
1.
Recherches.
Sauf pour les fournitures et services
nécessaires à la création des structures de chaque projet de développement
intégré, les habitants restent toujours libres de faire leurs transactions soit
dans la monnaie locale établie soit en monnaie formelle. Après en avoir parlé
avec les habitants de votre zone, sur une page décrivez comment ils réagiront
en présence d’un tel choix.
2.
Recherches.
On parle du développement intégré de zones
de projet pratiquement dépourvues de monnaie formelle. Une fois en place et
fonctionnant le système de monnaie locale de chaque zone de projet, mêmes les
personnes les plus pauvres auront à leur disposition des moyens pour le
transfert des biens et services. Après en avoir parlé avec les habitants de
votre zone, sur une page décrivez comment ils réagiront en présence de cette
possibilité.
3.
Recherches.
Dans une situation où la plupart des
transactions commerciales peut être effectuée dans le cadre du système de
monnaie locale, quelques habitants
pourront disposer d’un petit «surplus » de monnaie formelle qu’ils
auraient du dépenser auparavant pour acheter des biens et services maintenant
disponibles dans le cadre du la monnaie locale. On leur met à disposition les
systèmes coopératifs d’achat dont à la section 3 les
structures financières du
quatrième bloc:
les structures à créer. Les systèmes coopératifs d’achat
permettront aux habitants d’obtenir des biens désirés à des prix en gros originaires
des fabricants et sans paiement d’intérêts, sauf les intérêts déjà y incorporés à travers de
la chaîne de production. Après en avoir
parlé avec les habitants de votre zone, sur une page décrivez comment ils
réagissent en présence de cette possibilité.
4. Opinion.
Vous êtres responsable de l’exécution du projet de développement intégré
dans votre zone. Vous rencontrez le maire de la zone. Sur une page
expliquez-lui comment, à votre avis, la commune elle-même puisse participer
pleinement au système de monnaie établi dans la zone.
5. Opinion.
Sur une page expliquez comment, cas échéant, la zone d’un projet de
développement intégré continuerait à subir des conséquences d’une crise de
crédit.
◄ Cinquième bloc : Section 3: Crise de crédit.
◄ Cinquième bloc : Comment les structures dont au troisième bloc font
face à des problèmes spécifiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th
annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
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