ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

                                                                                    01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 02: 07 Septembre, 2009

 

Tekstvak:         Trimestre 2.

 

 

 

 

Tekstvak: SECTION B : LES SOLUTIONS AUX PROBLÈMES.

 

 

 

 

Valeur attribuée : 06 points sur 18

Travail prévu : 186 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Quatrième bloc: Les structures à créer.

 

Valeur attribuée : 03 point sur 18

Travail prévu : 96 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Quatrième bloc: Les structures à créer.

 

Section 3: Les structures financières. [24 heures]

 

20.00 heures :Les structures financières.

04.00 heures : Rédaction rapport.

 


 

Section 3: Les structures financières. [24 heures]

 

20.00 heures :Les structures financières : analyse.

 

1. Les concepts de base - introduction. [ 2.5 heures]

2. Les concepts de base - approfondissement. [ 2.5 heures]

3. Les systèmes des monnaies locales - introduction [ 2.5 heures]

4. Les systèmes des monnaies locales - approfondissement [ 2.5 heures]

5. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts - introduction.[2.5 heures]

6. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts - approfondissement[2.5 heures]

7. Les systèmes coopératifs d’achat - introduction. [2.5 heures]

8. Les systèmes coopératifs d’achat - approfondissement. [2.5 heures]

 


 

20.00 heures :Les structures financières : analyse.

 

8. Les systèmes coopératifs d’achat : approfondissement. [2.5 heures]

 

Les structures financières déjà décrites à cette Section 3: Les structures financières du Bloc 4 les structures à créer ont traité la création d’un système de monnaie locale pour le transfert de biens et de services à l’intérieur de la zone du projet, et d’un système de micro -crédit sans intérêts pour les investissements productifs. Tous les habitants de la zone du projet participent de droit à tels systèmes.

 

Les Coopératives de Gestion des projets peuvent fournir beaucoup d’autres services à leurs membres. Le nombre de tels services et leur manière d’organisation varieront de projet à projet.

 

Services

 

La Coopérative de Gestion Permanente de chaque projet existe à bénéfice exclusif des populations servies. Toute initiative individuelle ou coopérative, qui tende à augmenter la qualité de vie des populations devrait trouver le support du Projet. Les possibilités sont aussi vastes que l’imagination des membres. On n’essai même pas de les prévoir.

 

Quelques groupes d’initiatives se présentent toutefois de manière systématique. On peut attendre à ce qu’ils soient activés dont la plupart des projets. Il y en a de deux sortes :ceux qui nécessitent de l’autorisation formelle au niveau gouvernemental, et ceux qui peuvent être établis des projets de manière tout à fait autonome.

 

Parmi les services souvent sujets à l’autorisation formelle compte-on :

 

a) les activités bancaires traditionnelles telles la gestion des comptes bancaires des membres.

b) les activités du secteur des assurances.

c) les investissements (locaux) en compte capital.

 

Parmi les services souvent «libres » compte-on :

 

a) Les groupes volontaires d’achat

 

À main la qualité de vie dans les zones de projet ne s’augmente, les habitants pourront disposer de réserves en argent formelle pour l’achat de certains biens de confort. La première priorité de la Coopérative de Gestion de chaque projet et de faire faire tout ce qui est possible au niveau local, utilisant le système de micro -crédits, y incorporant les matériaux et main d’oeuvre coopérative (à l’exclusion donc de tout rapport employeur -employée) fournis dans le cadre du système de monnaie locale. On fait cela pour éviter la fuite financière de la zone du projet.

 

Les structures financières prévues ne couvrent que les exigences qui sont à la base d’une bonne qualité de vie des populations. Les habitants avec des réserves en monnaie formelle restent, cela va sans dire, toujours libres d’utiliser leurs réserves comme ils le mieux croient. La tâche de la Gestion Coopérative de chaque projet est de fournir des structures qui les assistent à  éviter des paiements d’intérêts, sauf pour les intérêts déjà incorporés dans le prix des produits – voir  02. Quelques facteurs liés à la pauvreté de la section 1 du bloc 1. Analyse des causes de la pauvreté du cours. La Gestion Coopérative offre aussi d’autres formes de support. Par exemple, elle peut s’occuper des achats en gros et fournir des services administratives dans le cadre du système de monnaie locale.

 

b) La gestion d’un fonds à couverture des frais des médicaments et des services médicaux.

 

Un service pour la distribution des médicaments est prévu au Modèle. Cela signifie de faire la récolte des médicaments nécessaires et leur livraison auprès de besogneux. Les services offerts peuvent comprendre aussi un service infirmier au niveau des commissions réservoir et/ou commissions forage.

 

Tels services ne prévoient pas la couverture des frais d’achat des médicaments. Comme on a pu relever de la section 07. La fuite financière : la santé et l’éducation de section 1 du bloc 1. Analyse des causes de la pauvreté et des études dont au Deuxième bloc : Les problèmes à résoudre du cours sur le rôle des industries pharmaceutiques dans le développement, la fourniture de médicaments est l’une des causes de la fuite financière des zones pauvres et de la pauvreté. Le développement intégré donne priorité à la réduction des exigences pharmaceutiques.

 

Cela n’empêche pas la constitution de coopératives pour la couverture des frais des médicaments, soit au niveau de commission réservoir, soit au niveau des commissions forage, soit au niveau de la Commission Centrale. Telles structures seraient financées de la manière du Fonds Coopératif de Développement Local qui fournit les fonds pour les micro -crédits. Chaque famille participante fera une contribution mensuelle dans un fonds «santé ».

 

Selon les décisions prises des populations en question, tels fonds peuvent se référer :

 

- obligatoirement à toutes les familles servies d’une commission réservoir, commission forage, ou commission centrale.

- volontairement, à faveur des familles participantes servies d’une commission réservoir, forage, ou centrale.

 

Selon les décisions prises des populations en question, tels fonds peuvent se référer :

 

- au paiement définitif des frais des médicaments.

- aux crédits sans intérêts pour l’achat de médicaments, à rembourser selon les possibilités des individus ou familles en question.

 

Les contributions au premier cas seront bien supérieurs à ceux du deuxième cas.

 

c) La gestion d’un fonds à couverture des frais de l’éducation.

 

Un service pour la construction de bâtiments locaux et pour le paiement d’enseignants dans le cadre du système de monnaie locale établi est prévu au Modèle. Il s’agit d’initiatives et activités qui peuvent être réalisée dans la cadre du système de monnaie locale.

Tels services ne prévoient pas la couverture des frais relatifs à l’éducation qui sont payable en monnaie formelle.

 

Cela n’empêche pas la constitution de coopératives pour la couverture des frais liés à l’éducation, soit au niveau de commission réservoir, soit au niveau des commissions forage, soit au niveau de la Commission Centrale. Telles structures seraient financées de la manière du Fonds Coopératif de Développement Local qui fournit les fonds pour les micro -crédits. Chaque famille participante fera une contribution mensuelle dans un fonds «éducation ».

 

Selon les décisions prises des populations en question, tels fonds peuvent se référer :

 

- obligatoirement à toutes les familles servies d’une commission réservoir, commission forage, ou commission centrale.

- volontairement,à des familles participantes servies d’une commission réservoir, commission forage, or commission centrale.

 

Priorité aux structures de base des Projets

 

La première priorité des familles est de faire leurs contributions mensuelles dans le Fonds Coopératif de Développement Local. Telles contributions couvrent la gamme entière des services offerts à tous les habitants de la zone de chaque projet.

 

Les participants aux Fonds supplémentaires, soit qu’il s’agisse de communautés entières servies d’une commission réservoir individuelle, d’une commission forage individuelle, ou d’une commission centrale, soit qu’il s’agisse d’une groupe volontaire, doivent disposer de fonds en monnaie formelle suffisants à couvrir leurs obligations additionnelles à leur contribution mensuelle de base.

 

Gestion.

 

Les structures de gestion à trois niveaux contrôlés de la Commission Centrale de la Coopérative de Gestion Permanente des Structures sont chargées de la gestion des systèmes coopératifs d’achat et de service prévus.  Les frais en monnaie locale de cette gestion sont débités automatiquement au membres participants à chaque initiative. Les (éventuels) frais en monnaie formelle sont remboursés à la Coopérative de Gestion directement des fonds gérés.

 

Nombre d’initiatives.

 

Il n’y a aucune limite au nombre de groupes coopératifs d’achat établis dans la cadre d’un projet de développement intégré. On peut avoir par exemple un groupe «médicaments »  obligatoire au niveau d’une commission réservoir,  ou  un groupe «médicaments » volontaire au niveau d’une commission forage ; ou bien un groupe «médicaments » volontaire et ouvert à tous les membres d’une zone de projet. Dans tous ces cas peut-on avoir des groupes «médicaments généralisés » ou des groupes opérants dans les secteurs spécifiques, par exemple dans celui du sida ou dans celui de la distribution des condoms, pilules anti-conception etc.

 

Quelques problèmes spécifiques.

 

Quelques services d’achat prévisibles sont tels qu’on peut en concevoir une application au niveau de projet. Par exemple, la fourniture de lentilles à contact (mais non des lunettes) ; les corrections orthopédiques auprès des enfants et des jeunes; la distribution de condoms.

 

Ateliers organisationnels.

 

Les système d’achat coopératifs ne demandent pas d’ateliers organisationnels. Leurs structures de gestion doivent être déjà en place et fonctionnant.

 

1. Recherches.

 

Sur une page faites une liste, en ordre de priorité, des coopératifs d’achat que vous voudriez voir opérationnels dans votre zone. À côté de chaque voix, écrivez à quel niveau  ils devraient fonctionner et s’ils devraient être obligatoire ou volontaires eu niveau en question.

 

2. Opinion.

 

Vous êtes le directeur général de la Coopérative de Gestion Permanente des Structures de votre zone. Vous prévoyez de réaliser les structures relatives à la santé dont à votre liste. Formellement s’agit-il dans quelques cas de services qui devraient être fournis du Ministère de la Santé à travers ses organes locaux. Évidemment attendez-vous une contribution des structures sanitaires nationales aux frais d’établissement et de gestion des services que vous voulez introduire. Sur deux pages présentez votre plan. Commencez avec une introduction du problème et ce que vous voulez achever. Expliquez une par une les structures en question et les raisons spécifiques de leur introduction. Expliquez comment les structures résoudront les problèmes. Expliquez les frais en monnaie formelle prévues et quelle contribution vous attendez des autorités. Justifiez votre application an fonction des objectifs du Millénaire et les documents signés du gouvernement sur les droits de l’homme, des enfants, des femmes. Donnez une indication de la période nécessaire pour l’exécution et mise en opération des services en question. Faites votre conclusion.

 

3. Opinion.

 

Sur une page écrivez les observations, éventuellement critiques, et la décision que vous attendrez des autorités de la santé publique vis à vis votre application.

 

4. Opinion.

 

Vous êtes femme et le président d’une commission réservoir. Vous voulez établir un fonds obligatoire pour les familles servies de votre commission pour l’achat de systèmes solaires ménagers.  Sur deux pages présentez vos idées aux habitants au cours d’une réunion de la Commission Réservoir. Commencez avec une introduction – quel problème est-ce que vous voulez résoudre ? Expliquez-leur en quelle manière votre proposition augmenterait la qualité de vie des ménages. Expliquez-leur comment vous établirait les priorités pour la distribution des systèmes (tirez au sort ; précédence aux plus pauvres). Expliquez-leur les aspects financiers et leur rapport au paiement des contributions mensuelles au Fonds Coopératif de Développement Local. Expliquez-leur la période prévue pour que toutes les ménages soient dotées d’un système solaire ménager. Expliquez-leur le support administratif qu’on recevra des structures de la Coopérative de Gestion Permanente du projet et des frais prévisibles exprimés dans la monnaie locale. Terminez avec votre conclusion.   

 



 Quatrième bloc :  Section 3: Les structures financières.

 Quatrième  bloc : Les structures à créer.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


 Cours disponibles.

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

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