ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE
DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ À FAVEUR DES
PLUS PAUVRES AU MONDE.
Édition 02 : 02 Février,
2010
Projets de développement intégré autofinancé,
écologique et durable rédigés selon le Modèle portent à une amélioration générale de la qualité de vie de tous les
habitants de la zone du projet. Une approche plus générale aux problèmes du développement
est, par conséquence, nécessaire. Un
rôle important est réservé aux femmes et au développement de la productivité
dans la zone du projet. Un système de sécurité sociale est créé et les
structures de solidarité de la zone du projet sont renforcées.
Une zone de projet
comptera de 50.000 à 70.000 habitants . Elle peut coïncider avec tout ou une
partie d’un district administratif, par exemple celui où le coordonnateur est
le plus actif. Il n’y a rien de critique dans le nombre indiqué d’habitants,
qui coïncide avec celui des cités
“états” des anciens grecs. La population de la zone du projet doit être
suffisamment grande pour soutenir les différentes structures mises en place, et
en même temps d’une dimension telle que tous les habitants, s’ils le veulent,
peuvent participer directement à la gestion
des structures et s’associer avec les activités qu’y ont lieu.
Dans le cadre de chaque
zone de projet, un environnement financier coopératif, sans intérêts et sans
inflation est créé. L’on crée des économies locales d’où la fuite financière
est bloquée. Les montants réduits de monnaie formelle qu’y sont présents
restent dans la zone locale du projet, où ils sont de continu recyclés. La
fuite financière est due principalement aux intérêts (jusqu’au 40% du prix d’un
produit industriel typique est constitué des intérêts accumulés), à l’énergie
(toutes les sources d’énergie y compris les engrais pas produits dans la zone
du projet même), et à la santé ( médicaments importés dans la zone du projet et
souvent de l’étranger). On trouve des articles
sur tels aspects financiers auprès
du site web www.flowman.nl
Chacune de ces économies locales doit avoir une
solde financière qui tende vers le zéro .
a) Les systèmes de monnaie locale à l’intérieur
d’une zone du projet doivent avoir une solde à zéro entre eux.
b) Les systèmes de monnaie locale à l’intérieur d’une zone du projet doivent avoir une solde à zéro vis à vis les
autres systèmes de monnaie locale hors de la zone du projet.
c) Le système de monnaie formelle à l’intérieur d’une zone de projet doit avoir
une solde à zéro vis à vis le système de monnaie formelle au niveau national du
pays où le projet a lieu.
d) Le coût des biens et des services importés dans a zone du projet de
l’étranger doit être équilibré à zéro à travers l’exportation de biens et de
services de la zone du projet hors du pays où le projet a lieu.
Comment est-ce qu’on crée les économies locales?
On crée une série de structures sociales,
financières, productives et de service dans la zone du projet. L’ordre de
séquence de la création de telles structures est critique au succès du projet.
1) Les 05.12 clubs d’hygiène
sont établis. Les clubs d’hygiène se réfèrent à des groupements de 40-50
familles (200-300 personnes) à servir d’un réservoir de fourniture en eau potable dont la gestion
est contrôlée d’une commission réservoir
ou commission de développement local. Les clubs d’hygiène sont
importants car ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de
s’organiser pour qu’elles puissant participer personnellement aux structures et
voter en bloc pendant les réunions. Le problème du rôle joué des femmes au
développement est résolu de cette manière et les femmes peuvent prendre la
plupart des responsabilités pour la gestion du projet. Les dépenses initiales
des clubs d’hygiène sont couvertes des fonds du projet jusqu’à la formation du
système de monnaie locale. Il est évident que le système de fourniture en eau
potable prévu n’est pas encore en place. Il est en effet l’une des dernières
structures de la séquence prévue du
projet.
2) Un fois
en fonction les clubs d’hygiène peut-on établir les 05.13 commissions réservoir
ou commissions de développement local.. Les commissions réservoir sont elles
aussi basées sur le même groupe de 40 familles (200-300 personnes) . Les
populations décideront combien de membres feront partie de leur commission
réservoir. On prévoit une participation typique de 3 à 5 membres. La commission
réservoir est le cœur battant du projet. Ces
fonctions sont décrites à la section 05.13 Les Commissions Réservoir
et illustrées dans le schéma Les
Structures Clef. Les dépenses initiales des commissions réservoir sont
couvertes des fonds du projet jusqu’à la formation du système de monnaie
locale. À travers les commissions réservoir procède-t-on à la constitution des
autres structures sociales prévues, c’est à dire 05.14 les commissions forage, la 05.15 commission centrale avec la
direction centrale, et, plus tard 06.16 les structures de sécurité
sociale.
3) Une fois formées les commissions réservoir,
peut-on passer à la formation du système de monnaie locale 05.21 SEL -LETS. La pauvreté t
souvent associée avec un manqué chronique de monnaie formelle, en (pays)
(monnaie). Lorsque les populations ne possèdent point de monnaie formelle en
(monnaie), elles ne peuvent pas faire des transactions pour la vente et l’achat
de biens et de services. Pourtant, l’absence de monnaie formelle ne signifie
pas qu’elles n’ont pas de biens et de services à vendre où qu’elles n’en ont
pas besoin. Le système de monnaie locale donnent aux populations un moyens
d’échange pour tous les biens et services produits et consommés dans la zone du
projet. Il s’agit à ce point de se servir des technologies qui permettent la
production de la plupart des biens et services nécessaires au développement
local avec 100% de valeur local ajoutée dans la zone du projet. Tels biens et
services peuvent être produits, installés, maintenus, et payés dans le cadre du
système de monnaie local, sans qu´on ait besoin de la monnaie formelle. Par
exemple, au cas du présent projet, les structures d´assainissement peuvent être
réalisées, installées et maintenues
dans le cadre du système de monnaie locale sans qu´on ait besoin d´une
centime de monnaie formelle. Les frais de gestion du système de monnaie locale
sont couverts du système de monnaie locale lui-même.
4) Une fois en place le système de monnaie locale,
peut-on distinguer entre ce qu´on peut et ne peut pas faire dans son cadre. Le
moment est arrivé pour réaliser la 05.22 structure coopérative de micro
-crédits sans intérêts. Cette structure met les contributions payées des
populations dans le Fonds Coopératif de Développement Local en recyclage
continu et sans intérêts pour des crédits à financement des activités
productives durables. Les crédits sont destinés à l´achat de biens (et de
services) qui ne peuvent pas être mis à disposition dans la zone du projet. Le
système de micro -crédit prévoit un financement moyen total sans intérêts pour
au moins (€ 2600) par famille pendant le premier cycle de dix ans de
fonctionnement des structures du projet. Le vrai montant à mettre à la
disposition des familles sera vraisemblablement bien supérieur à (€ 2600) car
ce montant est basé de manière conservative sur une période moyenne de
remboursement de deux ans. Les frais de gestion de la structure des micro
-crédits sont couverts du système de monnaie locale. Le système des micro-
crédits sera autogéré de structures réalisées des habitants eux/mêmes.
5) Une fois réalisés le système de monnaie locale
et le système des micro -crédits, peut -on établir les unités de
production 05.31 d´articles composites de
gypse. D´entre les articles prioritaires
pour la production dans ces fabriques sont ceux nécessaires aux structures de
fourniture en eau potable tels les réservoirs à eau, récipients à eau, les
aires de lavage, les margelles des pompes manuelles, les support des panneaux
photovoltaïques. À peine leur capacité le leur permettra, commenceront-elles la
fabrication des structures d´assainissement écologique, et d´autres articles
tels les foyers à rendement élevé.
6) Des structures coopératives sans intérêts
telles les ‘self-terminating building societies’ peuvent être créés au niveau
des commissions réservoir, et/ou au niveau des commissions forage, et/ou au
niveau de la direction centrale du projet pour financer l´achat sans intérêts de systèmes solaires
domestiques et d´autres structures de génération locale d´énergie renouvelable
d´intérêt particulier aux populations dans la zone du projet.
à part les structures
nommées qui sont à la base d’une qualité de vie améliorée, telles l’éducation à
l’hygiène, la fourniture en eau potable, l’assainissement, l’éclairage pour les
études, le foyers améliorés, etc. le Modèle ne tente de faire aucune prévision
des initiatives qui pourront être entreprises des habitants dans le cadre des
structures mises en place pendant l’exécution du projet. Telles initiatives
sont aussi variées que les cerveaux et les exigences exprimées des populations.
Les projets mobilisent directement le 10% environ
de la population adulte de la zone du projet. Le 90% restant des habitants y
sont intéressés de façon plus indirecte.
On attend que le chômage dans la zone du projet soit éliminé au cours des
premiers quatre ans . Les structures financières sont décrites dans les articles sur des sujets spécifiques.
D’intérêt particulier sont:
a) L’application du principe de compensation à
travers duquel les épargnes faites dans un secteur du projet couvrent les frais
à charge d’autres secteurs, et
b) Les nouvelles possibilités offertes du traité de Kyoto à travers la vente
des certificats (CER) de réduction des émissions du carbone.
Aux termes du principe
de compensation, les contributions mensuelles faites des habitants dans leur
Fonds Coopératif de développement local sont couvertes des épargnes sur leurs
dépenses actuelles. Par exemple, les familles qui actuellement dépensent une
partie importante de leurs revenus sur le bois à cuisine, sur l’achat de l’eau
potable ou sur l’achat des médicaments n’auront presque plus de telles dépenses
une fois en fonction les structures du projet. De l’argent formel des familles
est alors mis à la disposition pour d’autres dépenses. On ne se servira plus du
bois pour la cuisine. Il sera remplacé des mini -briquettes produites dans le
cadre des systèmes de monnaie locale. Les frais relatifs à la fourniture en eau
et à l’entretien des structures sont déjà compris dans les contributions
mensuelles prévues. L’augmentation de la qualité de vie générale (éducation à
l’hygiène, fourniture en eau potable,
assainissement, élimination de la fume dans les ménages, une diète plus variée
etc.) devrait comporter une forte réduction de l’incidence des maladies, et à
une réduction des médicaments nécessaires.
Quelques activités des
projets portent à des réductions des émissions de CO2. Celle principale est
l’utilisation de foyers à rendement élevé. D’autres exemples sont le
remplacement des systèmes d’éclairage à kérosène avec les systèmes solaires
domestiques, et le remplacement de quelques structures pour la fourniture en
eau avec des systèmes avancés de pompage à énergie solaire. Telles activités se
qualifient en principe à l’émission de certificats CER aux termes du traité de
Kyoto, qui pourront être revendus aux pays industrialisés. La valeur de tels
certificats pourrait même suffire pour payer le projet. Le problème pourtant
est que les procédures aux termes du traité pour les projets de réduction des
émissions de CO2 de petites dimensions sont toujours maladroites et chères.
Pour commencer :
Une ONG (d’habitude une ONG
déjà sur lieu qui est bien connue aux populations et qui a leur confiance) fera
un partenariat avec une agence plus
grande au niveau national ou éventuellement international qui a accès aux
bailleurs de fonds. Le partenariat sera responsable devant les bailleurs de
fonds du projet. Il nommera un coordonnateur du projet, lequel, pendant la
période d’exécution du projet, ne peut pas être membre de
Un projet selon le Modèle
est rédigé sur la base d’un questionnaire avec une liste des informations demandées.
Ces informations peuvent être fournies du coordonnateur dans quelques heures, car
il devrait posséder déjà une bonne connaissance directe de la zone du projet.
Le coordonnateur (avec ses assistants) pourra rédiger une première version du
projet sujet aux modifications éventuellement demandées des populations
locales.
Le texte du projet est
adopté de
Le financement peut bien
avoir lieu par moyen d’un prêt sans intérêts (seed loan) sur dix ans. Il est
évident qu’un financement moyennant un don permettra un développement intégré
local encore plus rapide à moyen terme.
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La homepage de la Bakens Verzet.
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre l’entrée au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
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