ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 04: 18 Novembre, 2010

 

Tekstvak:         Trimestre 3.

 

 

 

Tekstvak: SECTION C : LE MODÈLE.

 

 

 

Valeur attribuée : 05 points sur 18

Travail prévu : 125 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

                            [Valeur 03 points sur 18]

[Travail prévu : 85 heures sur 504]

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

Sect. 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices. [17 heures]

 

01. Introduction. (02 heures)

02. Les investissements faits.(02 heures)

03. Les résultats détaillés. (02 heures)

04. Le cadre logique : L’efficience et l’efficacité.  (02 heures)

05. Les frais de gestion.(02 heures)

06.Analyse des coûts  et des bénéfices : introduction. (02 heures)

07. Analyse des coûts et des bénéfices : détails. (02 heures)

08. Traité de Kyoto : analyse des possibilités de financement. (Additionnel – file en anglais).

 

Section 3 rapport : 03 heures.

 


 

Sect. 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices. [17 heures]

 

03. Les résultats détaillés. (02 heures)

 

Référez-vous à la section 07.03 Les résultats détaillés pour les bailleurs de fonds du Modèle.

 

La situation des groupes cibles et des bénéficiaires finaux.

Tous les (50.000) habitants de la zone bénéficient sans exclusion de toutes les structures sociales, financières et productives mises en place par chaque projet.

Les habitants auront disponibilité de 25 litres d'eau potable saine par personne par jour à une distance qui ne dépasse pas les 200 mètres de distance de leurs habitations, d’une fourniture de réserve d’eau potable saine également de 25 litres par personne par jour auprès des (35) forages/puits, et d’une fourniture en eau à utilisation personnelle mais pas potable à travers de la récolte d’eau pluviale au niveau des ménages. Cela en toute saison, et notamment en saison sèche.

Un système complet d'assainissement approprié sera installé dans toutes les (10.000) ménages.

On contribuera à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène à travers des (200) clubs d’hygiène pour les femmes (les clubs sont d’ailleurs ouverts aussi à la participation des hommes), l’introduction des cours institutionnalisés auprès des (30) écoles, et la fourniture d'un système d'assainissement approprié et la fourniture en eau potable saine aux écoles mêmes.

Les élèves et les écoliers et les autres personnes, en particulier les femmes, qui ont le besoin d'étudier le soir, pourront le faire dans des conditions d'éclairage acceptable auprès des (200) salles d’études à éclairage photovoltaïques construites.

L’introduction des foyers à biomasse à rendement élevé dans la zone du projet porteront à une réduction de l'importation de combustibles dans la zone du projet.

La charge du travail aux femmes sera réduite à travers l’élimination de la corvée d’eau et de la recherche du bois à cuisine.

On augmentera la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

On terra les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL -LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la zone du projet.

On augmentera le développement local industriel et agricole à travers l'utilisation des monnaies locales SEL -LETS et des systèmes de micro -crédit.

On fera promotion, avec le (Ministère de l'Environnement) de la protection des (parcs et réserves nationaux dans la zone du projet), et leur exploitation écologique et durable.

On créera 4000 emplois environ.

On préparera des jeunes à répéter et multiplier l’expérience pilote que le projet représente dans d’autres zones du Niger et dans d’autres pays.

 

La situation AVEC LE PROJET par rapport à la situation SANS LE PROJET.

En premier lieu faut-on dire que chaque projet fournit des structures de base nécessaires à une qualité acceptable de vie, telles les services d’éducation à l’hygiène, la fourniture en eau potable saine, et des structures d’assainissement à tous les (50.000) habitants sans exclusion de la zone du projet. En même temps les projets mettent en place une gamme entière de structures sociales, financières et productives permanentes gérées par les populations elles-mêmes. Toutes les structures sociales, financières productives et de service devraient être mises en place pendant les premiers quinze mois du projet. Cependant, quelques-unes des initiatives spécifiques ne seront commencées que vers la fin des 24 mois de la période exécutive du projet. La production d’articles pour l’assainissement, pour la récolte de l’eau pluviale, des foyers améliorés et des mini -briquettes pour les foyers se poursuivra après la fin de la période exécutive de 24 mois.

Une amélioration de la qualité de vie de tous des usagers, et en particulier de celle des femmes et des enfants, dans les zones de projet devrait déjà être devenue réalité, mais on aura besoin de plusieurs années encore pour arriver à 1'élimination totale de la pauvreté. Pendant les premiers 24 mois aura-t-on créé des milliers d’emplois (4000 environ) ainsi contribuant à la réduction du chômage. Les femmes ne devront plus faire la corvée d’eau. Elles seront en train de participer activement au fonctionnement des organes sociaux , financiers et productifs établis. Chaque famille aura pu bénéficier moyennement d’un premier micro -crédit sans intérêts pour Euro (100-250) environ. Pendant la première période de dix ans, le montant moyen de micro - crédits mis à la disposition de chaque famille sera d’au moins Euro (2600). Toute la population sera en train de participer activement au fonctionnement des systèmes des monnaies locales mis en place. On aura commencé à arrêter la fuite financière des zones de projet et à libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.

On aurait contribué à la réduction du taux des maladies dans chaque zone de projet associées à l'eau à travers les (200) clubs de santé et les cours d’hygiène auprès des écoles, la fourniture d’eau potable saine, des conditions de propreté autour des forages et des points d’eau, de l’amélioration du drainage dans les lieux publics, de la mise en fonction des structures de recyclage,  du commencement de l’installation des (10.000) structures d’assainissement au niveau des ménages, à compléter sur une période de 4-5 ans environ.

On aura commencé la lutte contre la fumée à l’intérieur des ménages et dans les villages à travers l’introduction des premiers foyers améliorés et mini -briquettes. L’élimination de la dépendance aux combustibles importés dans la zone du projet aura commencée. Une part des familles ne devront plus aller à la recherche du bois à cuisine. Sur une période couvrant les premiers 4-5 ans, aura-t-on complété la distribution de (20.000) foyers et assuré la production des mini -briquettes nécessaires à les faire fonctionner.

Les suivantes structures sociales seront en place dans chaque zone de projet :

Structures  (200) pour la réalisation d’un programme d'éducation de base à l'hygiène et cours systématiques d’éducation à l’hygiène auprès des écoles.
Structures institutionnelles: (200) commissions réservoir.
Structures institutionnelles: (35) commissions forage.
Structures institutionnelles: une assemblée à (35) membres au niveau du projet.

Structures institutionnelles: direction au niveau du projet.
Un système de sécurité sociale à trois niveaux pour les personnes âgées, les malades, et les handicapés.

Les suivantes structures financières seront en place :

Une structure coopérative autogérée sans intérêts et sans inflation de monnaies locales permettant transactions sans limite pour tous les biens et services produits et consommés dans la zone du projet.
Un système coopératif autogéré de micro -crédits sans intérêts pour l’augmentation de la productivité locale.

Les suivantes structures productives seront en place :

Deux structures pour la production de produits en composites de gypse, tels ceux pour l’assainissement, les foyers, la récolte de l’eau pluviale.
Structures (35) pour la fabrication des mini -briquettes pour les foyers améliorés ; (400) instances de culture de biomasse pour le mini -briquettes.
Des structures coopératives (à décider entre une structure au niveau du projet et/ou (35) structures au niveau de forage) pour l’installation et l’entretien des services).

Une structures pour la station radio locale.

Les suivantes structures de service seront en place :

Structures (200) pour l’eau potable distribuée (25 litres par personne par jour) par moyens de systèmes de pompage photovoltaïque;

 Structures (35) pour l’eau potable (25 litres par personne par jour)  en back -up auprès des (35) forages/puits;

Structures (35)  pour la lessive auprès des (35) forages/puits;

Structures pour l’eau potable  installées auprès des écoles (actuellement (30) de la zone du projet.

Structures pour l’eau potable  installées auprès des cliniques (actuellement (5) de la zone du projet.

Structures (500-1000 sur les 10000 prévues) éco -sanitaires complètes auprès des ménages.  

Systèmes éco -sanitaires complets installés auprès des écoles (actuellement (30) dans la zone du projet.  

Systèmes éco -sanitaires complets installés auprès des cliniques (actuellement (5) dans la zone du projet.  

Structures de récolte et recyclage des ordures organiques (200) et non -organiques (35).

Structures (200) permettant aux étudiants (y comprises les femmes) d’étudier le soir.

Livraison de (1500-2500 sur les 20.000 prévus) foyers à rendement élevé auprès des ménages pour l’élimination des risques de la fumée.

Structures (250-500 sur les 10.000 prévues) pour la récolte de l’eau pluviale auprès des ménages.

Une action pour activités de reforestation dans la zone du projet commencée.

La construction de structures pour l’instruction publique comme prévue à la section  05.46 du projet.

La construction de structures pour la santé publique comme prévue à la section  05.47 du projet.

(35) Structures d’ambulances à bicyclette au niveau des commissions forage.

(35) Structures de distribution médicaments au niveau des commissions forage.

(35) Structures pour le stockage des aliments destinés à la consommation locale.

Le plan de suivi détaillé pour la surveillance des indicateurs.

La plupart des services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le projet est physiquement visible et quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la disposition de tous les habitants sans exclusion, les vérifications et le monitorage systématique sont faciles à réaliser. Les structures sont concentrées sur un territoire bien délimité. En particulier, les structures en eau potable saine et pour l’assainissement sont physiquement présentes suivant un patron systématique et connu.

Selon les nouveaux principes de développement mis en application aux termes du Modèle, la tâche de base de l’ONG responsable de l’exécution de chaque projet est celle du contrôle continu et du suivi de l’exécution du projet.

Plus en détail :

Pour les (200) clubs d’hygiène, dispose-t-on d’abord des rapports de l’atelier de formation. On assiste aux travaux de l’atelier qui les constitue. Par la suite, on suit les rapports sur les activités des clubs et fait acte de présence physique aux travaux de quelques clubs choisis au hasard. On dispose de copies des matériaux préparés pour les cours. On peut effectuer des enquêtes auprès les femmes. Idem pour les cours d’hygiène auprès des écoles.

Pour les (200) Commissions Réservoir, cœur battant du projet, dispose-t-on des rapports sur l’atelier qui les institue. On assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, on lit les rapports des activités des Commissions. On suit pendant chaque période de trois mois les travaux de quelques commissions choisies au hasard. On dispose des statistiques sur les activités des commissions. On inspecte les structures physiques administrées par les commissions et s’assure de leur fonctionnement. On est libre de faire des enquêtes entre les populations. Idem aux cas des (35) commissions forage.

En particulier, pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable saine, on inspecte l’exécution physique des travaux selon le programme établi, à partir des forages et leur équipement, les installations photovoltaïques, la présence des gardiens; les travaux d’installation des tuyaux de refoulement. On s’informe sur le progrès réalisé avec la construction des unités pour la production des réservoirs, leurs supports des réservoirs et les supports des panneaux, et des dessins et la préparation des moules pour leur fabrication. Par la suite on vérifie leur mise en production et leur installation. On vérifie la distance entre les emplacements des réservoirs et les habitations servies. Par la suite, on vérifie activement la fourniture réelle d’eau potable aux ménages, et les activités de contrôle sur sa qualité.

En ce qui concerne les structures pour l’assainissement, on inspecte l’exécution physique des travaux de construction des unités de production prévues, et pour l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite, on s’informe sur le progrès réalisé avec le dessin et la préparation des moules et la fabrication des systèmes d’assainissement et leur installation. On disposera des statistiques sur l’installation et le fonctionnement des systèmes. On s’informera de leur fonctionnement auprès des ménages choisies au hasard. On peut organiser des enquêtes parmi les populations.

Pour ce qui concerne le fonctionnement des structures financières locales, réalisera-t-on une comparaison entre les activités actuelles avec les statistiques sur la productivité locale avant le commencement du projet en question. On peut enquêter les utilisateurs; faire une liste des activités commencées suite au commencement des projets; étudier les informations et statistiques sur les micro -crédits concédés.

Les (35) services de recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur la propreté de l’environnement; on peut enquêter les utilisateurs et visiter les centres de recyclage etc. On peut faire une liaison avec le Ministère de la Santé publique.

Pour l’introduction des 20.000 foyers à rendement élevé, et la production des mini -briquettes pour les foyers, et l’élimination de la fumée des ménages s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production des mini -briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement la présence de bio -masse dans les champs.

Le niveau d’implication et d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et de partenaires ou autres) dans l’exécution des projets.

Exécution : populations locales avec le support du coordonnateur du projet et d’une petite équipe de spécialistes, comme «gouvernement».
Vérification structurelle permanente de l’exécution : la tâche de l’ONG responsable de l’exécution comme «parlement » .
Conseil de révision permanente des comptes.

Audit indépendant.

Équipe proposée pour la mise en oeuvre de l’action (par fonction).

Le projet mobilise et/ou donne emplois (4000 environ) permanents au 10% environ de la population cible. À titre d’exemple voici quelques emplois permanents non nécessairement à temps plein (les chiffres sont indicatifs).

(0200) animatrices clubs d’hygiène;
(1200) membres commissions réservoir;
(0200) membres commissions forage;
(0035) membres de l’assemblée centrale.

(0009) membres de la direction centrale;
(0150) personnes enregistrement transactions en monnaies locales;
(0200) assistants locaux transactions;
(0200) responsables recyclage local;
(0105) responsables recyclage niveau forage;
(0140) gardiens structures;
(0400) agriculteurs biomasse pour briquettes;
(0105) fabricants mini -briquettes;
(0100) fabricants réservoirs, foyers, systèmes assainissement;
(0050) installateurs et responsables entretien structures;
(0010) service de contrôle de la qualité d’eau potable.

(0200) inspectrices des structures d’assainissement et de la récolte d’eau pluviale au niveau de commission réservoir. 

(0070)cyclistes ambulances.

(0015) distributeurs de médicaments.

(0015) personnes chargées de la gestion de la station radio

(0035) rapporteurs station radio

(0200) opérateurs communication radio-téléphone.

(0105) opérateurs magasins de stockage des aliments

  

Les suivants apports de la part de professionnels sont prévus :

 

Coordonnateur projet et une équipe comprenant :

-       1 coordonnateur de projet (local)

-          1 consultant général pour l’application des principes de base sur lesquels le projet est basé. (24 mois) (expatrié)

-          1 expert ateliers Moraisiens. (12 mois) (expatrié)

-          1 expert cours d’éducation à l’hygiène. (6 mois) (expatrié)

-          1 expert du travail en composites de gypse. (24 mois) (expatrié)

Le conseil de révision des comptes interne de la (ONG locale) comptera 3-5 personnes.

Conseil indépendant de révision des comptera (sept) membres. Le conseil peut avoirs pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.

Auditeur indépendant.

Les résultats quantifiés.

 

Les résultats prévus comprennent, mais ils ne sont pas limités à, ceux suivants:

 

- 001 étude d’impact environnemental de la zone du projet est réalisée.

- 001 structure permanente de coordination du système

- (200) structures locales de base d’autonomie sociale et financière sont crées.

- (200) commissions- réservoirs d’eau (1100 femmes responsables) sont formées.

- (035) commissions -forage (350 femmes responsables) sont formées.

- 001 atelier pour la formation des structures en eau potable.

- 001 structure de gestion au niveau du projet des structures d’eau potable est installé.

-( 035) forages à diamètre d’au moins 8” (prévu en 3500 mètres).

- (105) pompes manuelles back -up installées.

- (200) structures en eau potable (réservoirs etc.) au niveau des commissions réservoir.

- (230)pompes solaires installées.

- (067) kilowatt panneaux photovoltaïques pour distribution eau potable installés.

- 200 kilomètres canalisation tuyaux refoulement préparés.

- 200 km tuyau de refoulement posés.

- 001 structure installation et entretien de pompes solaires et manuelles, complète de  magasin pièces détachées.

- (035) structures (centres) d’eau potable au niveau des commissions forage.

- (035) points lavage au niveau des commissions forage.

- 050 (environ) systèmes back -up de traitement d’eau potable auprès des écoles et des centres soins actuels sont installés; équipements de contrôle systématique de la qualité de l’eau.

- 001 atelier de formation des clubs de santé est terminé.

- 001 atelier de formation des structures sociales est installé.

- (035) centres de enregistrement de transactions SEL -LETS sont constitués.

- 001 atelier de formation micro crédit est crée.

- 001 structure entière de gestion des micro -crédits et créée.

- 001 atelier de recherche et contrôle de qualité du gypse est crée.

- 002 usines de production d’articles en composite du gypse sont construites.

- 001 atelier étude et forme / design des produits des usines est en terminé.

- 001 atelier de systèmes recyclage est  tenu.

- 001 établissement d’un réseau de récolte de compostage.

- 001 établissement d’un réseau de récolte de ordures pas organiques.

- Installation 10.000 systèmes éco -sanitaires auprès des ménages commencée.(1000-1500 installées)

- Installation 10.000 systèmes récolte eau pluviale commencée.(250-500 installées)

- 001 Station radio locale en opération.

-001 Système de radio -communication  en opération

-(035) Ambulances à bicyclette en fonction.

-(035) Points de distribution médicaments en fonction

-(035) Structures pour le stockage d’aliments destinés à la consommation locale.

 

Les effets multiplicateurs et valeur ajoutée de chaque projet individuel.

 

Chaque projet prévoit le développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, et productives physiques durables qui deviennent propriété des habitants locaux, à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant. Les habitants participent à la conceptualisation, à la mise en oeuvre et au contrôle du projet. Ils organisent, administrent et maintiennent aux propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement Local  à  couverture de la alimentation des tous les services de base est à  la portée des familles les plus pauvres à travers un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures créées. Les systèmes durables d’éducation à l’hygiène, de alimentation en eau potable, d’assainissement  «éco -sanitaires» au niveau des ménages, de recyclage des ordures organiques et non, et d’élimination de la fumée à l’intérieur des maisons contribuent à l’amélioration des conditions de santé en particulier des femmes et des enfants. L’élimination de l’utilisation du bois pour la cuisine porte à une forte réduction des émissions de CO2 et à la protection durable des forêts. Le projet établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative, sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même.

 

Contre un (seed fund) investissement en monnaie formelle de Euro 75 environ par habitant compte-on dans la pratique d’éliminer la pauvreté dans chaque zone de projet sur une période de 4-5 ans, fournir une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne qualité de vie; créer de façon durable plusieurs milliers d’emplois (4000 environ) individuels et coopératifs; établir des systèmes de monnaies locales  permettant l’échange sans limite des biens et services produits localement; mettre à disposition des familles des micro -crédits sans intérêts pour un montant total moyennement de Euro 2.600 par famille sur une période de 10 ans, pour l’augmentation de leur productivité.

 

Le succès de chaque projet (pilote) devrait porter à l’adoption des concepts pour une stratégie de politique de développement aux niveaux régional et national, et à des actions pilotes aussi dans d’autres pays.  Au (pays) aurait-on besoin de (nombre) projets environs pour garantir une couverture nationale, à un coût global  de Euro (montant). La partie exécutive des projets ne dure  que deux ans. En principe le pays pourrait donne eau potable et structures d’assainissement à la population entière bien avant 2015.

 

Puisqu’on prévoit toujours la participation aux travaux de chaque projet d’un groupe de personnes qualifiées intéressées à la coordination de nouveaux projets, le système pourrait se propager rapidement. 

 

En même temps des avertissements sont dus. La vitesse d’acceptation et d’application pratique des concepts dépende des capacités et de la qualité de leadership des responsables (principalement des femmes) des différentes structures. Tandis qu’autour d’une zone réservoir on fait une utilisation optimale de la monnaie locale mise en place, autour d’autres zones réservoir le système peut se développer bien plus lentement. L’utilisation de structures telles celles de l’assainissement et celle des foyers améliorés et les mini -briquettes peut aussi présenter des fluctuations importantes. Les nouvelles structures financières ne se substituent pas à celle en monnaie formelle existante. Elles co-existent paisiblement avec celle à monnaie formelle. Les habitants restent toujours libres à choisir s’ils veulent faire une transaction dans le cadre des structures locales mises en place ou de celle traditionnelle. Il y aura également de la critique.

 

La durabilité à court et long terme

 

a) Impact à court et long terme sur les groupes cibles (notamment les bénéficiaires finaux).

 

À court terme veut on :

Réaliser un programme d'éducation de base à l'hygiène.

Créer des nouvelles structures locales institutionnelles à gestion autonome à trois niveaux: commissions réservoir, commissions forage,  et direction au niveau du projet.

Fournir de l'eau potable aux populations à une distance qui ne dépasse pas les 150-200 mètres des habitations des usagers.

Assurer de façon permanente la alimentation suffisante en eau potable dans la région de (nom) notamment en saison sèche ;

Installer un système complet d'assainissement approprié pour les population s de la région de (zone).

Contribuer à la lutte contre les maladies liées à l'eau à travers l'éducation à l'hygiène, la alimentation d'un système d'assainissement approprié et la alimentation en eau potable saine

Permettre aux élèves et écoliers et aux autres personnes qui ont le besoin d'étudier le soir, de le faire dans des conditions d'éclairage acceptable ;.

Introduire des foyers à biomasse à rendement élevé dans la zone du projet et les foyers solaires pour la cuisine faite pendant le jour.

Réduire la nécessité de faire l'importation de combustibles dans la zone du projet.

Réduire la charge du travail aux femmes

Augmenter la valeur ajoutée locale à travers le recyclage des ordures solides.

Tenir les ressources financières disponibles (monnaies locales SEL -LETS et la monnaie formelle) en état de recyclage constant sans intérêts dans les communautés dans la région du projet.

Promouvoir le développement local industriel et agricole à travers l'utilisation de monnaies locales SEL -LETS et les systèmes de micro -crédit

Promouvoir, avec le (Ministère de l'Environnement), la protection des parcs et réserves (description), et leur exploitation écologique et durable.

Créer des emplois (4000 environ).

Eviter l’importation d’engrais dans la zone du projet.

La fourniture d’un service  d’ambulances à bicyclettes.

La fourniture d’un service de distribution de médicaments.

La construction de magasins pour le stockage des aliments destinés à la consommation locale.

 

À long terme veut-on:

 

Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de tous les usagers, et en particulier des femmes et des enfants, dans la zone du projet et 1'élimination de la pauvreté ;

 

Arrêter la fuite financière de la zone du projet ;

Libérer plus de ressources humaines pour la production locale et le développement.

Contribuer à réduire les maladies associées à l'eau, afin que le système de la santé publique et les ressources financières puissent être libérées au bénéfice d'autres secteurs de la santé tels les programmes de vaccination et la médecine préventive y comprise la lutte contre le SIDA

Réduire la mortalité infantile et la promotion du planning familial

Améliorer le niveau de scolarité et des services d’enseignement public dans la zone du projet à travers la construction des écoles et le cas échéant paiement (en monnaie locale) des enseignants.

Améliorer le niveau des services de la santé publique dans la zone du projet à travers la construction de (200) points travail pour infirmiers et de (35) points de médecins et le cas échéant le paiement (en monnaie locale) des infirmiers et des médecins.

Eliminer la dépendance sur les combustibles importés dans la zone du projet.

Contribuer activement à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l'augmentation de la température globale mondiale.

Créer la valeur ajoutée locale à travers la récolte et le recyclage au niveau local des ordures non -organiques.

Créer une culture d'entretien pour la conservation des investissements réalisés.

Augmenter la richesse en expertise locale pour permettre aux usagers d'améliorer la durabilité de leur existence et de leur développement à travers l'identification et la solution des problèmes, avec un apport minimum de l'extérieur.

Eliminer ou réduire le chômage dans la zone du projet.

Créer des opportunités de développement orientées en faveur de la jeunesse et l'arrêt de la migration des populations des zones rurales vers les villes.

Créer des structures coopératives d’exportation hors de la zone du projet de produits locaux en surplus.

 

Aspect financier (comment les activités seront financées à la fin de la partie exécutive de chaque projet)

 

Chaque projet est durablement financièrement autonome à partir de la mise en place des structures sociales et financières prévues, et avant l’installation des structures en eau potable distribuée.  

Chaque famille payera au commencement du projet le chiffre de 0,60 par personne par mois dans un Fonds Coopératif de Développement Local. Le Fonds est autogéré. Les revenus pour un population de (50.000) personnes montent à (360.000) par an. Les frais (en monnaie formelle) d’entretien montent à (100.000), tenant compte que la plupart des activités auront lieu dans le cadre des monnaies locales mises en place. Les fonds en compte capital investis sans intérêts dans les différentes structures productives mises en place par le projet seront repayés sur quatre ans.

À main que la qualité de vie des habitants ne s’augmentera, leur contribution mensuelle sera augmentée € 0,75- € 0,85 par personne.  

À l'expiration de la première période de 10 ans d’activités, un crédit important montant à (€ 3.750.000) se sera constitué dans le Fonds Coopératif de Développement Local pour utilisation pour l’extension des services. Pendant cette première période, les fonds disponibles sont recyclés de façon continu pour des micro -crédits sans intérêts. Il s’agit de micro -crédits pour (€ 26.000.000), au moins (€ 2600) par famille sur la période de dix ans.

Aux cas où des nouveaux investissements sont faits à distance de dix ans, le montant du Fonds peut tourner provisoirement à zéro. Les ménages toutefois continueront à faire leurs contributions mensuelles dans le fonds coopératif de développement, et le recyclage des fonds donc continuera. Le fonds en compte capital, propriété de la collectivité, s'augmentera de nouveau comme il a déjà fait pendant la première période décennale. À 20 ans, peut-on effectuer remplacement en des investissements originaires en compte capital fait du projet. Le Fonds de Développement Local tournera à zéro de nouveau au moment de remplacement des biens en compte capital après 20 ans et/ou après une ultérieure extension des services. Il se constituera de nouveau pendant la troisième période décennale à couverture des nouveaux investissements et continuera ainsi de façon durable à temps indéterminé.

D’intérêt spécifique est l’incorporation dans le projet des principes de compensation et de financement à travers le traité de Tokyo.

D’après le principe de compensation, les contributions mensuelles de € 0,60 par personne faites des familles sont couvertes des épargnes financières qu’elles font comme résultat de l’exécution du projet . Par exemple, beaucoup de familles dépensent actuellement une partie importante de leur revenus pour l’achat de bois à cuisine, ou bien les femmes doivent passer quelques heures par jour à chercher du bois. Du bois ne sera plus utilisée pour la cuisine. Il sera remplacé par des mini -briquettes produits et distribué dans le cadre du système économique local. Également, quelques familles doivent payer l’eau potable, en particulier en saison sèche. Les frais de la alimentation en eau à travers du projet sont compris dans la contribution mensuelle. Fréquemment souffre-t-on de maladies liées à l’eau malsaine, dont on se libérera a travers l’utilisation des structures mises à distribution du projet. Les épargnes réalisées par les familles devront résulter supérieurs au montant de leurs contributions mensuelles au Fonds Coopératif de Développement Local.

L’utilisation de foyers à rendement élevé porteront à une réduction importante des émissions de CO2 et à l’élimination de l’utilisation du bois des forêts. Quelques autres applications, par exemple le remplacement des lampes kérosène par l’éclairage photovoltaïque se qualifieront elles aussi pour l’émission de certificats CER aux termes du traité de Kyoto revendables en principe aux pays industrialisés. La valeur des certificats est variable, mais elle devrait seule suffire à couvrir une part importante des frais de gestion des structures du projet.

Niveau institutionnel des structures permettant la poursuite des activités à la fin de l’action.

 

Toutes les structures sociales, financières, productives et de service mises en place de chaque projet sont permanentes et autogérées. Elles appartiennent aux habitants. À part les structures de base nécessaires à une bonne qualité de vie telles l’éducation à l’hygiène, l’alimentation en eau potable, l’assainissement, l’éclairage solaire pour les études, les foyers améliorés et les autres structures prévues du projet, ni les projets, ni le Modèle à la base duquel  les projets ont été écrits cherchent à prévoir toutes les initiatives qui peuvent y avoir lieu, car elles sont aussitôt variées que les cerveaux des populations.

 

On peut établir des structures sans intérêts type «self-terminating building society » soit au niveau des projets, soit au niveau des commissions forage, soit au niveau des commissions réservoir soit pour d’autre groupes d’intérêt pour le financement sans intérêts de systèmes solaires domestiques ou d’autres structures à utilisation d’énergies renouvelables. 

 

En principe, un service quelconque retenu important des populations locales peut être installés de manière coopérative, car les structures financières qui le rendent possible sont là, en place. Quelques exemples : des points de pasteurisation et  vente du lait  produit localement ; la création  de magasins de stockage des aliments, en particulier des aliments destinés à la consommation locale ; la création d’ une banque de semences ; le drainage et la reconstruction des places des marchés et des lieux publics.

D’autres initiatives à financer à travers d’une combinaison des structures financières mises en  place comprennent la formation des clubs de sport, les centres de communication, des bureaux de consultants agricoles, les groupes de théâtre, ou initiatives de reforestation.

L’impact structurel de l’action au niveau politique.

 

L’un des aspects les plus intéressants des projets de développement intégré est qu’ils ne demandent aucun changement de législation ou des règlements existants pour leur réalisation. Leurs structures ne remplacent pas celles existantes. Elles co-existent paisiblement. Tout le monde est toujours libre (sauf pour les activités liées à la réalisation du projet)  à choisir s’il  veut effectuer une transaction en monnaie formelle ou en monnaie locale.

 

Cela dit, le succès des projets pilotes devrait porter à l’adoption des concepts pour une stratégie de politique de développement au niveau national, et à des actions pilotes aussi dans d’autres pays. Au (pays) aurait-on besoin de (nombre) projets environs pour garantir une couverture nationale, à un coût global  de Euro (montant). La partie exécutive des projets ne dure  que deux ans. En principe le pays pourrait donne eau potable et structures d’assainissement à la population entière bien avant 2015.

 

 Aspects environnementaux et sociaux.

 

Les projets de développement intégré sont pour 100% écologiques. Pour ce qui concerne l’énergie, ils privilégient tout d’abord la main d’œuvre locale, à travers les structures des monnaies locales qui sont basées sur la valeur perçue d’une  heure de travail, et les principes de recyclage continue sans intérêts des fonds au niveau local.  Au deuxième niveau, ils privilégient l’utilisation des sources énergétiques renouvelables. Ils éliminent l’utilisation du bois à cuisine. Ils recyclent au niveau le plus local possible les déchets organiques et les ordures non -organiques. Ils se servent de techniques de production utilisant composites de gypse qui ne demandent aucune source d’énergie externe que les muscles humains. Les eaux usées vont recyclées au niveau des ménages et des unités de production.

 

Pour ce qui concerne les aspects sociaux, les structures sociales et financières établies offrent une garantie de solidarité à trois niveaux, soit dans le cadre des systèmes à monnaie formelle, soit dans le cadre des monnaies locales, à couverture des intérêts des âgés, des malades, des pauvres et des handicapés. À titre d’exemple, le montant des débits en monnaie locale d’une personne malade peut être libéré sur décision des commissions réservoir. Au cas où il s’agisse d’un problème de nature permanente, ses débits peuvent être redistribués entre les membres de sa famille, entre ses amis, entre les membres de regroupements disposés à aider les plus faibles de la société, entre les familles qui font référence à une commission réservoir, entre les familles qui font référence à une commission forage, et dans les cas les plus extrêmes entre toutes les familles dans la zone du projet.

 

1. Opinion.

 

Les critiques diront que la description ci-dessus des résultats des projets de développement intégré est tout à fait irréelle. Qu’en pensez-vous ? Donnez votre commentaire sur une page.

 

2. Opinion.

 

On assert ci-dessus que les «structures ne remplacent pas celles [politiques]existantes. Elles co-existent paisiblement.» Que pensez-vous du rapport qui s’établira entre les structures de chaque projet de développement local et celle politiques locales ? Donnez votre commentaire sur une page..

 

3. Opinion.

 

Référez-vous à vos études sur la Section 1: Genre du cinquième bloc comment les structures dont au troisième bloc font face à des problèmes spécifiques. Quel est, selon vous, le rapport entre la participation active des femmes à la gestion des structures des projets de développement intégré et la qualité de vie de la communauté de la zone du projet en général ? Expliquez-le sur une page.

 

4. Opinion.

 

On a remarqué la difficulté qu’on a à  «monétiser » les résultats écologiques des projets individuels de développement intégré. Vous êtes directeur de la Coopérative de Gestion Permanente des Structures de votre zone. Vous vous rencontrez avec des représentants des ONG environnementalistes internationales pour support avec la création d’un couloir (corridor) continu au niveau régional pour favoriser le renforcement génétique des espèces. Sur une page vous faites leur une présentation factuelle de la situation écologique en développement dans la zone du projet.

 



 Huitième bloc :  Section 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices.

  Huitième bloc :  Bloc 8 : Les aspects économiques.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembrs 2005.


 

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