ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL
INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.
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Creative Commons
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3.0 Licence.
Édition
02 : 18 Décembre, 2013.
Tableau des indicateurs (surtout WASH –Eau, assainissement et éducation à
l’hygiène).
Annexe E
Analyse de la viabilité financière, la justification économique et
l’évaluation de l’impact sur l’environnement
I Introduction
Description Composant C
Durabilité
III.1: Résultats durables vis à vis les populations.
Les actions
mettent en place une gamme complète de services de base permanents à bénéfice
de toute la population locale. Les services en question comprennent des
structures sociales, financières et productives, entièrement gérées et
entretenues par les populations elles-mêmes, qui en sont les propriétaires. Les
populations font une contribution mensuelle de Euro (0,60) par personne dans un
Fonds Coopératif de Développement Local à augmenter à (€ 0,75) par personne
suite aux premiers 4-5 ans d’opération du projet. Une part des contributions
mensuelles est réservée à la couverture des frais (en monnaie formelle) de
gestion, par exemple des pièces détachées qui ne peuvent pas être produites
localement. La partie la plus importante des contributions mensuelles est utilisée
pour le financement des microcrédits sans intérêts destinés à l’augmentation de
la productivité locale. Un fonds important en compte capital se constitue sur
la première période de dix ans. Ce fonds montera à Euro (6.000.000) environ. À
distance de dix ans il permet l’extension aux structures en compte capital
créées, à condition qu’on décide de le faire. Puisque les populations
continueront à faire leur contribution mensuelle, le montant en compte capital
qui s’accumulera pendant la deuxième période de dix ans permettra de remplacer
les premières structures en compte capital à distance de vingt ans. Le système
se prolonge ainsi de façon durable à temps indéterminé pour ce qui concerne les
investissements en compte capital faits en monnaie formelle. Tous les frais de
gestion et les extensions aux services produites localement sont couverts par
les populations sous le système local d’échange mise en place pendant le
projet. Au cas où, à la première échéance de dix ans on décidera de ne pas
faire des extensions aux structures, le Fonds Coopératif de Développement Local
restera intact et continuera à être distribué pour les microcrédits sans
intérêts.
III.2: Environnement.
Un
rapport sur les impacts environnementaux a été effectué. Il est joint à la
documentation sur le projet.
Le
projet est pour 100% écologique.
Il est
basé sur l’utilisation des énergies renouvelables et en particulier des celles
photovoltaïques pour l’alimentation en eau potable. Les structures
d’assainissement prévues sont éco-sanitaires à compostage à sec et recyclage
sur place. Les urines et les fèces n’ont jamais la possibilité de se mêler aux
eaux potables soit de surface soit souterraines.
On
prévoit la récolte des ordures non-organiques et leur recyclage là où possible
dans la zone du projet à soutien des activités productives locales dans le
cadre des monnaies locales établies. Avec l’utilisation des foyers à cuisine
améliorés, élimine-t-on la fumée et les particules fines de l’environnement
soit à l’intérieur des maisons qu’ à l’extérieur.
L’utilisation des mini-briquettes au lieu du bois à feu et à charbon sauvegarde
les bois, et en particulier les trois forêts qui se trouvent dans
La
production des articles en composites de gypse est elle aussi entièrement
écologique. Le cycle de travail est tel que les quantités très limitées d’eau
utilisées pendant une phase du cycle, sont recyclées dans une deuxième phase du
cycle, sans aucune perte d’eau sale ou d’eau utilisée dans l’environnement. Les
produits en composites de gypse fabriqués sont toujours réparables sur place.
Au cas où l’on n’en a plus besoin, sont-ils retournés aux usines, pour être
pour 100% recyclés pour faire d’autres produits. Le matériel n’est jamais perdu
dans l’environnement, où, d’autre part, il ne ferait jamais du mal ni aux
personnes ni aux choses.
L’utilisation
de matériaux à base de composites de gypse peut bien avoir comme conséquence un
risque de présence de poussières fines dans les zones dans et aux alentours
directs des emplacements des unités de production locale et des dépôts ou
minières de gypse. Le travail du gypse dans les ambiances restreintes doit être
accompagné de l’utilisation de moyens de protection des yeux et des poumons.
Cela dit, la poudre de gypse n’est pas cancérogène et se dissolve en contact
avec les liquides du corps.
Il
s’agit d’ailleurs d’une exploitation minière manuelle et locale, à très petite
échelle, de l’ordre de quelques centaines de tonnes par an.
L’utilisation du gypse peut aussi
comporter en principe la ré-location de quelques familles dont les habitations
se trouvent directement sur les gisements de gypse. Toutefois les quantités de matériel dont on a
besoin sont en effet tellement réduites qu’une telle éventualité est retenue
improbable.
Le projet incorpore un programme complet
d’adaptation aux changements climatiques. Pour informations complètes voir Adaptation écologie et
conservation. Les initiatives comprennent le plantage et l’entretien initial de :
1.200.000
arbres (espèces natives).
600.000 arbres à fruits et à noix.
400.000 plantes de bambou et /ou chanvre.
1.500.000
arbres Moringa.
3.500.000 arbustes Jatropha.
On
applique le principe que toute énergie utilisée dans
III.3: Gestion intégrée des ressources en eau.
Le
projet s’occupe de la fourniture de petites quantités d’eau potable (2000m3)
par jour environ et de la gestion d’eaux pluviales supplémentaires à
utilisation personnelle des populations au niveau des ménages. Aussi prévoit-on
ensuite quelques mesures de drainage des lieux publics pour renforcer la lutte
contre les maladies hydriques parmi les populations. On évite ainsi toute
possibilité de contact entre les eaux chargées et celles de surface et
souterraines.
Les
actions proposées sont indépendantes des éventuelles initiatives à faveur de la
gestion sur grande échelle des ressources régionales ou nationales en eau.
Elles
se prêtent toutefois parfaitement à l’intégration dans de telles initiatives.
Pour détails complètes : voir Tableau des indicateurs (surtout WASH –Eau,
assainissement et éducation à l’hygiène).
III.4: Assainissement et éducation à l’hygiène.
Soit
l’assainissement que l’éducation à l’hygiène constituent des volets de base de
l’exécution du projet. On prévoit des aménagements sanitaires complets au
niveau des (11.115) ménages, dans les écoles et les lieux publics, et, cas
échéant auprès des cliniques. L’ exécution de ces structures aura lieu
entièrement dans le cadre des structures financières locales mises en place,
sans qu’on ait besoin d’argent formel en Euro ou Cfa.
L’éducation
à l’hygiène a lieu à travers la formation de 288 clubs (permanents) d’hygiène
et de cours aux écoles.
III.5: Aspects sociaux.
Un rôle
de base est réservé aux femmes, soit en ce qui concerne la gestion des
structures que pour les bénéfices individuels apportés du projet. Les toutes
premières structures à réaliser sont les Clubs d’Hygiène qui permettent aux femmes
de s’organiser pour qu’elles fassent partie active aux niveau des commissions
réservoir, cœur battant des structures mises en place. Les fonctions des
commissions réservoir sont illustrées aussi de manière graphique dans la
documentation du projet. On élimine la corvée de l’eau. Il ne faut plus aller
chercher du bois au feu pour la cuisine. On élimine la fumée des ménages.
L’introduction du système local d’échange permette aux femmes la monétisation
de leur travail. L’introduction des structures de microcrédits sans intérêts et
sans frais en Cfa leur permet de commencer des nouvelles activités productives.
Moyennement, chaque famille recevra pendant la première période de dix ans des
microcrédits sans intérêts pour au moins (Euro 2.800). Le montant des
microcrédits concédés sera € 31.219.696, sur la base d’un période moyenne de
remboursement de deux ans.
Les
activités proposées ne s’occupent pas directement du traitement du HIV/SIDA.
Elles ont bien un impact indirect puissant sur l’environnement social où ce
problème se présente. D’abord à travers des Clubs d’hygiène et les cours
d’hygiène aux écoles. Ces activités sont permanentes et systématiques. Puis à
travers le renforcement graduel du rôle
des femmes dans la communauté. Enfin, à travers des possibilités offertes à la
couverture des soins appropriés des malades dans le cadre des structures
établies, parmi lesquelles la formation de 288 points infirmiers au niveau de
commission réservoir.
Pour ce
qui concerne les personnes vieilles, malades, ou handicapées, on souligne tout
d’abord que tous les habitants de la zone du projet en jouissent tous des
bénéfices. Sans exclusion. Les structures financières établies offrent
protection à plusieurs niveaux, soit pour ce qui concerne les contributions
mensuelles en monnaie formelle au fonds coopératif de développement local, soit
dans le cadre des systèmes à monnaie locale établis, pour créer un réseau
avancé d’appui social. Par exemple, les points en débit accumulés d’un malade,
d’un vieux, ou d’un handicapé peuvent être distribués entre les membres adultes
(quelques membres, ou les plus jeunes, ou bien tous les membres) de sa
famille ; du groupe entier faisant référence à une commission
réservoir ; du groupe entier faisant référence à une commission
forage ; ou bien cas échéant du groupe entier dans la zone du
projet.
Les
structures mises en place porteront, sur quelques années, en principe à une
situation de pleine occupation dans la zone du projet, y compris les handicapés
tels les aveugles. Une structure de communication locale par radiotéléphone,
par exemple, pourrait seule donner occupation à 288 aveugles.
III.6: Aspects financiers.
Les
concepts financiers introduits avec ce projet présentent des aspects
innovateurs. Les coûts en monnaie formelle, essentiellement ceux des pièces
détachées pour certaines structures, sont couverts par les contributions
mensuelles en monnaie formelle des familles dans le fonds local de
développement. Le fonctionnement de ce fonds est décrit au point III.1
ci-dessus et dans les documents du projet où il est présenté aussi
graphiquement. Les frais de gestion et des services d’entretien sont couverts
dans le cadre du système local d’échange mis en place. L’argent local roule
localement ; il est référé à la perception de la valeur d’une heure de
travail. Il y a toujours un fort élément de contrôle social sur les travaux et
les services effectués. En principe, le montant des frais de gestion et
d’entretien exprimé en monnaie locale n’a pas trop d’importance. Pour pendre un
exemple plutôt improbable, le travail d’une ou plusieurs coopératives de 12
personnes travaillant à plein temps sur l’entretien des infrastructures pour
l’eau potable représente un débit d’une demi-heure de travail par an dans le
cadre du système SEL-LETS local établi pour chacun
des 50000 adultes dans la zone du projet. Les aspects d’assurance sociale
introduite dans la zone du projet sont décrits à la section III.5 ci-dessus.
Les
paiements effectués par les familles dans le Fonds Coopératif de Développement
Local montent à Euro 3 par famille de cinq personnes par mois (à augmenter à
Euro 0,75 par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération). À travers les
différents services mis à leur disposition par le projet, le montant des
épargnes effectuées est plusieurs fois supérieur à la contribution mensuelle
faite. Voir à cet égard les épargnes possibles sur les frais actuels des
familles pour l’eau ou pour le bois à cuisine. Voir les possibilités mises à la
disposition des habitants à travers des structures sociales et financières
créées par le projet. Voir l’ élimination des intérêts des microcrédits et des
monnaies locales introduites. La seule réduction du 80% des frais d’importation des aliments
dans la zone du projet porte des épargnes pour +/- € 1,75
par famille par jour. € 1,75 x
11.155 familles x 365 = € 7.125.500 par an.
Le
bilan contient les détails complets de la gestion financière des structures.
Pour tous les services, une contribution de Euro (0,60) per personne par mois
par 76.740 donne une contribution totale de Euro 560.196 par an. On n’a besoin
que de Euro 100.000 en monnaie formelle pour la gestion du système. La partie
restante est recyclée de façon continue pour des microcrédits sans intérêts. À
distance de dix ans ce fonds important montera (compte tenu de la hausse à Euro
(0,75) par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération) à un chiffre d’au
moins Euro 6.000.000 compte tenu aussi du remboursement des crédits initiaux
mis à disposition à financement des activités productives. En même temps chaque
famille aura reçu moyennement au moins Euro (2.800) en microcrédits sans
intérêts à faveur de l’augmentation de la propre productivité.
Le
rapport entre revenus et frais (en monnaie formelle), selon les concepts
appliqués dans ce projet ne peut qu’être positif, à différence des principes
financiers traditionnellement adoptés pour les projets de développement international. Dans ce sens, le projet est
implicitement durable.
III.7: Aspects institutionnels.
Les
structures sociales, financières, productives et de service mises en place par
le projet fonctionnent de façon indépendante de, et en pleine harmonie avec,
celles formelles politiques existantes. Elles fonctionnent librement et
volontairement en parallèle à celles formelles politiques existantes. Elles ne
se substituent pas à celles formelles politiques existantes. Sauf pour les
travaux et les services faits pour le projet même, tout le monde est toujours
libre de choisir de faire une transaction dans le cadre du système local établi
au cours du projet ou dans le cadre du celui formel.
Les populations locales réalisent elles-mêmes la plupart des travaux et des
services pour les actions. Elles les gèrent. Elles s’en occupent de
l’entretien. Elles paient les contributions en monnaie formelle et les
contributions dans le cadre du système SEL-LETS
nécessaires à la gestion, l’entretien, l’extension, et le remplacement à
long terme des structures. Elles en sont les propriétaires des structures mêmes
et les seules responsables de leur gestion et entretien placés à la charge de la coopérative «Projet Vivons Tougan
(Gestion Permanente) » dont tous les habitants deviennent
membres.
Faisabilité économique et financière.
V.1: Description des ressources.
Les principes appliqués à l’exécution de l’action suivent deux lignes
directrices innovatrices.
La première en est que les fonds en monnaie formelle (Euro) demandés sont
destinés presque exclusivement à l’achat de biens et de services qui ne sont
pas disponibles localement. Par exemple pour l’achat des systèmes de pompage
solaire et des panneaux photovoltaïques nécessaires. Les populations locales
donnent elles-mêmes exécution à la plupart des travaux et des services
nécessaires à l’action. À fin de créer les structures leur permettant de
réaliser ces travaux et services, participent-t-elles à une série d’ateliers Moraisiens. Pendant ces ateliers, elles développent
elles-mêmes les structures dont elles ont besoin. ‘Elles deviennent elles-mêmes
les structures’. Leurs travaux et services, estimés en bien 15.500.000 heures
de travail effectué dans le cadre du système local d’échange mis en place, ont
été traduits en Euro à un taux de Euro 3 par journée de huit heures de travail,
produisant une contribution locale directe de Euro 5.800.000 environ soit 42%
environ de la valeur du projet. Le bilan donne pleine justification aux heures
de travail nécessaires à chaque volet de l’action. Les 15.500.000 heures de travail représentent
une véritable mobilisation des populations locales, dont le 20% (soit 10.000
personnes environ) trouvent une occupation productive permanente.
La
deuxième des deux lignes innovatrices est que, sauf pour l’établissement des toutes
premières structures jusqu’au moment de la création de celles financières
locales, on doit créer les structures de gestion avant de pouvoir dépenser les
fonds en monnaie formelle disponibles au projet. Sans la présence des
structures sociales et financières locales, aucun investissement en monnaie
formelle, par exemple pour les structures en eau potable, ne peut avoir lieu.
Car il n’existe
pas encore des structures locales pour payer les travaux qui sont nécessaires.
Par
exemple, on ne peut commencer l’installation des pompes solaires pour
l’alimentation en eau potable distribuée que quand on dispose des réservoirs
nécessaires. On ne peut construire les réservoirs que quand les unités de
production d’articles en composites de gypse sont en place. On ne peut
construire les unités de production des réservoir qu’après l’institution des
systèmes financières locales. On ne peut
former les systèmes financières locales qu’après la formation des structures
sociales locales qui assurent la participation des femmes. On ne peut s’assurer
de la pleine participation des femmes qu’après la formation des Clubs
d’Hygiène, qui constituent une plate-forme pour la participation des femmes.
Le rôle du demandeur,
V.2 Rapport entre activités et résultats prévus.
L’action
dans sa totalité coûte moins, exprimé en monnaie formelle, d’un quelconque de
ses nombreux éléments suivant les méthodes de financement et exécution
traditionnelles. Au cas de cette action
particulière, faut-on faire des forages
plutôt profonds sur tout le territoire du projet. Dans d’autres situations,
ferait-on des puits à main dans le cadre des systèmes monétaires locaux, et les
coûts en monnaie formelle seraient encore plus réduits.
Toutes les structures sociales, financières et productives mises en place
pendant l’action sont permanentes. Elles permettent aux habitants de prendre
initiatives pour l’augmentation de la productivité et de la qualité de vie
locales. À part un financement d’au moins Euro 2.600 de microcrédits sans intérêts
et sans frais (en monnaie formelle) par
famille tous les dix ans, le système local d’échange donne la possibilité aux
habitants de faire tout ce qu’ils veulent, et de faire une contribution
forte à l’élimination rapide du chômage.
Les
habitants de la zone du projet n’ont pas toujours accès à de l’eau potable
saine. L'eau de la même source est utilisée pour tous les besoins (eau de
boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.). L’utilisation est
Le
projet prévoit la fourniture de
La
corvée d'eau dans la zone du projet est la tâche réservée aux femmes et aux
enfants à longueur de journée souvent sur quelques kilomètres des villages.
L’installation des réservoirs à eau potable en principe à maximum 150 mètres
des habitations comportera une forte réduction du temps consacré à la corvée de
l’eau et des risques qui y sont attachés.
On
pense que le dix pourcent des causes de mortalité infantile dans la zone du
projet sont imputables aux maladies diarrhéiques. (Et la dracunculose, la
schistosomiase provenant d’eau de boisson contaminée), reprennent actuellement
du terrain en concurrence avec le paludisme, première cause de consultation des
centres de Santé. La réduction des risques de maladie et de décès liés aux
maladies hydriques est assurée pas seulement à travers la qualité de l’eau et
des systèmes d’assainissement mises à disposition, mais aussi à travers les
cours d’éducation à l’hygiène pour les femmes et aux écoles. Ces cours couvrent
aussi des aspects d’ hygiène domestique tels la propreté des récipients à eau
et des articles de quincaillerie de cuisine.
V.3 Viabilité financière.
Voir les observations aux points III.1, III.5, III.6, V.1, et V.2
ci-dessus. Les documents du projet contiennent des indications détaillées sur
les structures sociales et financières mises en place, leurs fonctions, et les
bénéfices qu’elles offrent, mêmes aux plus pauvres et desservis. La position
des femmes y sort fortement renforcée.
V.4 Aspects financiers spécifiques.
La manière de participation et de contribution des habitants est à
plusieurs reprises décrite ci-dessus. Toutes les structures sociales,
financières, productives et de service mises en place sont entièrement
autonomes et autogérées par les habitants eux-mêmes. Les fonds en monnaie
formelle accumulés couvrent l’extension et le remplacement futur des
investissements en compte capital faits ainsi que tous les frais de gestion et
d’entretien soit en monnaie formelle soit en monnaie locale. Les principes
appliqués dans cette action représentent pourtant un primeur dans le secteur du
développement intégré dans les pays pauvres. Ils ne suivent aucun principe
politique et financier existant sauf celui d’une gestion responsable et honnête
des biens et des intérêts communs publics.
Tous les habitants ont toujours accès à tous les
services. Il n’y ont pas de diverses catégories de bénéficiaires ni des divers
niveaux de service.
Le niveau de consommation d’eau potable saine
par habitant est prévu en
Tous les coûts en monnaie formelle relatifs à l’eau
potable sont couverts par les contributions mensuelles des habitants payées
dans le fonds coopératif de développement local. Tous les frais pour la gestion
et pour l’entretien des services sont couverts dans le cadre du système
financier local mis en place. Tout le monde paye le même tarif. Des structures
sociales de support coopératif sont
mises en place à plusieurs niveaux pour aider les familles et les individus
qui, cas échéant, ont des problèmes provisoires ou permanents à faire leur
paiements, qu’il s’agisse de la partie en monnaie formelle, qu’il s’agisse de
la partie en monnaie locale.
Le système ne prévoit pas des redevances d’accès ou des
frais de raccordement.
La gestion et l’administration des services au niveau des
commissions réservoir sont la responsabilité des commissions réservoir
propriétaires des structures. La gestion et l’administration des services au
niveau des commissions intermédiaires sont la responsabilité des commissions
intermédiaires propriétaires des structures. Le rôle de chaque commission est
précisément défini dans la documentation du projet et illustré dans les
graphiques qui en font partie.
L’entretien des structures reste en principe dans les
mains de structures coopératives pour l’installation et
l’entretien des services établies au cours d’un atelier
Moraisien. Les coûts en monnaies formelles des pièces
détachées sont couverts du Fonds Coopératif de Développement Local. Les frais
des services des Coopératives sont couverts dans le cadre du système local SEL-LETS. Les décisions relatives aux extensions aux services
et au renouvellement des structures en compte capital sont prises par l’unité
de gestion centrale dont les membres sont élus par une assemblée centrale à 41
membres à leur fois élus par les commissions intermédiaires après discussion
avec les populations. Toutefois, chaque commission réservoir et chaque
commission intermédiaire est autonome. Les commissions sont libres de prendre
toute initiative relative aux développements dans leur propre zone qu’elles
retiendront aux intérêts de leurs membres.
Les structures mises en place sont libres de tout impôt ou charge
financière outre la contribution mensuelle de Euro (0,60) par habitant (à
augmenter à distance de 4-5 ans à Euro (0,75)) payée dans le Fonds Coopératif
de Développement Local. Les prix en monnaie formelle des pièces détachées
importées dans la zone du projet sont sujets à l’inflation. La direction centrale du projet,
dûment élue par les habitants eux mêmes à travers de leur assemblée
centrale, leurs commissions réservoir et
des commissions intermédiaire, peuvent proposer des changements au taux de la
contribution mensuelle payée pour chaque habitant dans le Fonds Coopératif de
Développement Local. Compte tenu de l’augmentation importante de la
productivité locale et donc de la qualité de vie dans la zone du projet, des
augmentations à la contribution
mensuelle sont prévisibles. Elles sont aussi aux intérêts des habitants, car en
ce cas le montant mis à disposition des habitants pour les microcrédits sans
intérêts s’augmentera proportionnellement. D’autre part les frais des services
d’entretien resteront stables à travers les années, car les structures
financières locales mises en place sont libres soit d’ intérêts soit
d’inflation.
Les structures d’assainissement, y comprises celle du recyclage
des ordures sont fournies, gérées, et maintenues entièrement dans le cadre des
structures financières locales mises en place. Elles sont donc libres soit d’
intérêts soit d’inflation.
5.1 Bénéficiaires
La zone du projet est rurale, et
comprend la ville de Tougan et une vingtaine de conglomérats de villages
et petits villages avec une population de 76.740 habitants environ. Pour une
liste complète voir la liste des villages et de
quelques services y prévus.
Le revenu moyen actuel
de la communauté est moins de € 2 par jour. Le Burkina Faso est reconnu comme l’un des pays
les plus pauvres au monde, se trouvant à la position 183 du rapport sur le
développement humain pour 2013 du Programme des Nations Unies pour
L’Environnement avec un indice d’à peine 0.343.
La
population totale vivant dans les communautés cibles du projet est, selon les indications officielles 76.740.
Tous
les volets de l’action desservent toutes les communautés et tous les habitants
dans la zone du projet, sans aucune exclusion.
La
question d’égalité entre hommes et femmes a été abordée à travers la séquence de réalisation des structures, qui est
telle d’assurer une pleine participation (même un rôle dominant) aux femmes.
Ces aspects sont décrits en détail dans la documentation du projet. L’un des
buts de la première structure mise en place, celle des Clubs d’hygiène, est
justement de permettre aux femmes de s’organiser pour prendre un rôle actif et
en bloc aux réunions, aux décisions, et à la gestion des structures. On prévoit
une participation dominante des femmes aux commissions réservoir (cœur battant
du projet) et aux autres structures mises en place. Toutefois, les hommes ont
le plein droit de participer aux organes administratifs du projet; il peuvent
même participer aux clubs d’hygiène bien qu’on n’y prévoie un fort intérêt de
la part des hommes au début.
Les besoins
spécifiques des enfants ont été évalués et pris en compte dans la conception du
projet concernant, en particulier, l’alimentation en eau, l’assainissement, les
cours d’éducation à l’ hygiène aux écoles, l’élimination des risques liées à la
fumée à l’intérieur et à l’extérieur des maisons, la fourniture de structures hygiéniques aux
écoles; la fourniture de salles d’étude à éclairage photovoltaïque au niveau
des commissions réservoir, les points infirmiers au niveau des commissions
réservoir, la sécurité alimentaire, et les nombreuses structures pour
l’éducation et la santé.
5.2 Niveau actuel des services.
Le taux d'accès de la population pour les structures d'assainissement en
milieu rural en Burkina Faso est très bas. La situation dans la zone du projet
est encore moindre. Dans la pratique, il manque de structures sanitaires. Les
habitants disposent de leurs urines et excréta à l’air libre.
L'évacuation
des eaux usées domestiques constitue un problème d'assainissement; le taux de disponibilité est presque nul dans
la zone de projet. Cela veut dire que les eaux des douches, les eaux usées
ménagères avec les urines sont répandues dans la nature. Notons que dans les
villages les plus grands, les puisards mal construits élèvent des moustiques et
autres vecteurs des maladies.
Cette
déficience des mesures adéquates d'assainissement conduit à un mode de
transmission à partir des excréta des maladies diarrhéiques dont le choléra et
les parasitoses intestinales.
Le
projet prévoit la construction locale avec l'installation généralisée de
systèmes sanitaires à compostage à sec complets en composites de gypse, dans le
cadre du système monétaire local à établir. Les structures prévues sont soit
individuelles, soit collectives pour les écoles, les centres de santé, les
marchés et les autres lieux publics.
La situation de
l’hydraulique dans la zone du projet est dramatique.
Le
problème d'eau se pose avec acuité tant
en milieu urbain (Tougan) que rural. Dans certains
villages de véritables structures de fourniture en eau n’existent point.
Dans la
zone du projet il y a seulement (nombre)
châteaux d'eau (nombre) (La capacité de
ces réservoirs reste variable et insuffisante.)
La fourniture d'eau dans les écoles et les centres de santé serait à
envisager pour la pratique d'une bonne hygiène.
L'hydraulique
villageoise : dans les villages de la préfecture les habitants parcourent de
longues distances à la recherche d'eau et encore d'une qualité douteuse, ce qui
les rend malades. Les conséquences qu'encourent les consommateurs sont
nombreuses.
La consommation totale moyenne
d’eau est autour de 30 litres/personne/jour.
Tous
les problèmes traditionnellement liés à une qualité inacceptable d’alimentation
en eau dans les pays pauvres y sont présents, à dire de nombreux cas de décès
liés à l’eau, saisonnalité de la fourniture, distance et mauvaise implantation,
distance moyenne de plusieurs kilomètres du centre des lotissements jusqu’aux
points d’eau, le temps moyen passé par jour et par ménage pour aller chercher
de l’eau.
L'eau
achetée aux revendeurs coûte en moyenne (montant) (Euro) le seau de
Personne
dans la zone du projet n’a accès actuellement aux « services de
base » pour l’eau potable ou l’assainissement hygiénique au sens des buts
pur le Millennium.
Les
informations au niveau local de la situation Eau et Assainissement proviennent
des observations directes sur site.
La
croissance de la population dans la zone du projet est 1,6% par an.
Sans le
projet est-il improbable que la
situation de l’approvisionnement en eau et d’assainissement des communautés
cibles puisse s’évoluer à l’avenir.
D’autres
initiatives alternatives, ne sont pas actuellement prévues.
5.3 Situation
« avec le projet »
La
situation actuelle de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans
les communautés cibles sera améliorée par moyens de l’alimentation en eau
potable saine, d’une structure complète d’assainissement écologique, de la
formation de Clubs d’Hygiène et de cours d’éducation à l’ hygiène aux écoles,
et des structures pour la récolte d’eau pluviale à fin que les familles aient
une très bonne qualité d’eau pour leur utilisation personnelle, et une quantité
suffisante d’eau pour leur utilisation domestique générale. Les services sont
mis à la disposition de la population entière. Les femmes et les filles ne
doivent plus faire la corvée. La gestion autonome des structures reste en main
des populations elles-mêmes. Les structures sont mises en exécution dans le
cadre d’un système stable, coopératif, sans intérêts et sans inflation de
structures financières locales créées par le projet.
Le niveau de consommation d’eau potable saine par habitant
est prévu en
Grâce au projet, tous les 76.740 habitants de
Au
cours de la première année de la mise en œuvre du projet créera-t-on les
structures sociales et financières locales nécessaires à la réalisation des
structures productives et d’installation des services. Les structures en eau
potable au niveau des forages seront disponibles à distance de 15 mois
environs. Les structures physiques au niveau des réservoirs seront disponibles
à distance de 18 mois environs. L’installation des structures de la récolte
d’eau pluviale commencera à distance de 21 mois environs. L’installation des
structures d’assainissement au niveau des ménages commencera à distance de 18 mois environs.
Au cas
de la réussite du projet, prévoit-on l’adoption des concepts au niveau
national. La couverture national en Burkina Faso signifie l’introduction de 270
de ces projets, à un coût total national de € 1.500.000.000). Tous ces projets
pourraient être réalisés avant l’an 2018. À couverture du 100% de la population
nationale.
L’éventuelle
ultérieure extension des services mis en place du projet reste une décision des
populations elles-mêmes, responsables de leur gestion. En principe,
l’alimentation en eau auprès des réservoirs peut être augmentée du 30% à coût
additionnel très faible n’ajoutant que 100 Wc de
panneaux solaires aux systèmes solaires existants installés pendant l’action.
Dans la plupart des cas, pourrait-on aussi installer un système réservoir
additionnel (pompe solaire, panneaux, tuyau de refoulement, réservoir) dans un forage existant. La construction d’habitations nouvelles sera
accompagnée automatiquement par
l’installation de structures d’assainissement et de récolte d’eau
pluviale. Les concepts suivis sont flexibiles. Ils
peuvent être adaptés, à très faible coût à toute situation nouvelle qui se
puisse présenter.
Efficience et efficacité.
5.5.1 Efficience
Coûts par bénéficiaire (en Euro par personne):
Quel est le coût moyen dans le cadre du projet pour qu’une personne
obtienne un accès durable aux services de base d’approvisionnement en eau
potable?
Coût moyen d’investissement initial en monnaie formelle des
bailleurs de fonds € 104 par personne à couverture du paquet entier de
l’ensemble des services. Il est
extrêmement difficile séparer les frais nets des différentes structures. Les
structures sont complètement intégrées. Séparation indicative pour
l’investissement initial en monnaie formelle pour les services en
eau € 3.935.600 soit 50% environ du total, ou € 51,29 par personne. Voir la création des structures de fourniture en eau potable.
Quel est le coût moyen dans le cadre du projet pour qu’une personne
obtienne un accès durable aux services de base d’assainissement hygiénique?
Voir observation ci-dessus. Voir la création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des
ordures solides (assainissement).
Séparation indicative pour l’investissement initial en
monnaie formelle : le budget pour établir le système entier monte à €
654.600, dont à € 621.600 ( 1.657.600 heures de travail) à la charge des
populations. Toutefois, le montant payable en monnaie formelle CFA/Éuro n’est que € 24.000 pour la structure entière !
Soit 0,03% de l’investissement initial, soit
€ 0.31 par personne.
Quel est le coût des actions de promotion et d’éducation à l’hygiène et à
l’assainissement par personne (ou ménage ou communauté) ?
Voir observation ci-dessus. Séparation indicative pour l’investissement
initial en monnaie formelle pour les services d’éducation à
l’hygiène = 1,6% du total à fournir par les bailleurs de fonds, ou € 1,70 par
personne. Voir la création des structures
d'éducation à l'hygiène. Suite à l’atelier de formation des
structures, les populations y investissent 354.000 heures de travail propre.
2) Coûts par unité de réalisation (en Euro par m3):
Quel est le coût unitaire par m3 de l’eau distribuée par le(s)
système(s) développé(s) par le projet?
Pour le
débit journalier d’eau distribuée aux réservoirs (2.000 m3/jour)
le coût unitaire est € 1967,80 par m3 exclues les structures à
pompes manuelles de support ; exclues les structures de récolte de l’eau
pluviale. Sur 20 ans, y compris les frais en monnaies formelles d’entretien
prévus, le coût serait de € 0,26 par m3 environs, exclues les
structures à pompes manuelles de support ; exclues les structures de
récolte de l’eau pluviale. Le potentiel de fourniture en eau, avec les pompes
manuelles, est toutefois 4000 m3/jour. Sur cette base, le coût serait de € 0,13 par m3
Quel est le coût unitaire des systèmes éco-sanitaires mis en place dans le
cadre du projet?
Il
s’agit de systèmes sanitaires éco-sanitaires complets, y compris les structures
de recyclage. Supposant l’installation de 11.115 systèmes, le coût unitaire en
monnaies formelles ne serait que € 2,16 par installation. On
souligne que les systèmes sont fournis entièrement dans le cadre du système
local d’échange établi.
Frais généraux et gestion. Quels sont les frais généraux ou les coûts d’agence
directement liés à la réalisation du projet en pourcentage des coûts totaux du
projet?
Maximum prévu € 250.000, soit 1,85 %.
5.5.2 Efficacité
Le
projet offre un ensemble de services et de structures sociales, financières,
productives et de service à tous les
habitants de la zone du projet. Personne n’en est exclue.
Les
structures sont réalisées par les habitants mêmes. Les habitants en sont les
propriétaires à travers des structures dont les responsables ils choisissent
d’entre eux. Les contributions mensuelles faites des habitants couvrent tous
les frais de gestion, d’entretien, d’extension des services, et, à long terme,
de renouvellement en compte capital des structures.
Les
structures sociales et financières mises en place donnent toute garantie
sociale aux personnes âgées, handicapées, malades, et pauvres. Des services de
garantie sociale sont présents et disponibles à plusieurs niveaux, soit pour ce
qui concerne les obligations en monnaie formelle, soit pour les obligations en monnaie
locale.
Les
structures créées fournissent 9861 occupations FTE et
élimineront le chômage dans
Progrès réalisés sur la voie des ODM
Combien de personnes auront obtenu l’accès aux services grâce au réseau
d’approvisionnement en eau et d’assainissement qui sera développé dans le cadre
du projet?
Services d’approvisionnement de base en eau potable:
Année 1 de la mise en service du
projet : 76.740 (Tous les habitants de la zone du projet)
En 2018 : 76.740 + croissance
démographique.
Assainissement hygiénique de base:
Année 1 de la mise en service du
projet: 76.740, soit tous les habitants de la zone du projet. La livraison des
systèmes aura commencé justement vers la fin formelle du projet – livraison de
1500 systèmes environ. Les autres systèmes seront installés au cours des trois
ans successifs.
En 2018 : 76.740 + croissance
démographique.
Quelle proportion du nombre total de personnes ayant besoin d’un accès aux
services de base d’ici 2018 l’auront effectivement grâce aux services à
développer dans le cadre du projet?
100%.
Nombre de personnes qui auront un accès aux services de base dans le cadre
du projet/total requis pour atteindre les cibles d’approvisionnement en eau et
d’assainissement des ODM? En %.
100% des habitants et familles dans la zone du projet.
Note d’orientation: types de systèmes d’approvisionnement en eau et
d’assainissement
Types de
systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement |
Installation
manuelle, points d’eau |
Petits
systèmes autonomes basés sur les communautés locales |
Sociétés
de distribution urbaine |
Technologie et niveaux de service |
Groupes
triples de pompes manuelles à côté de 104 forages. Les pompes servent comme
backup en support des systèmes pour l’eau potable distribuée |
288
Réservoirs locaux servant 38 familles alimentés par pompes solaires à
pression élevée installées dans 104 forages à diamètre intérieur d’au moins 8
pouces; puissance solaire installée au moins 300 Wc
par pompe. Jusqu’à 370 réservoirs locaux servant écoles et cliniques dans la
zone du projet, alimentés par pompes solaires à pression élevée installées
dans les 104 forages à diamètre intérieur d’au moins 8 pouces; puissance
solaire installée au moins 300 Wc par pompe. |
Pas
applicable |
Services |
Selon
les préférences des institutions en question. |
Systèmes
autonomes au niveau de chaque ménage de récolte et stockage de l’eau pluviale
pour utilisations non potables. |
Pas
applicable. |
Usagers types |
Les
11.115 ménages de |
11.115
ménages ruraux. |
Pas
applicable |
Gestion |
41
Comités d’eau au niveau intermédiaire dont les membres sont élus par les
commissions réservoir. |
288
Commissions réservoir élues par les usagers servis. |
Pas
applicable. |
Besoins d’exploitation et de maintenance |
Propriété
et gestion des structures au niveau des forages. Forages, pompes manuelles,
margelles, aires de lavage, gardiens des pompes solaires et des générateurs
photovoltaïques , surveillance accès à la zone des forages. Entretien
par les coopératives établies pour installations. Réparations et
renouvellements occasionnels |
Propriété
et gestion des structures au niveau des réservoirs: Tuyaux de refoulement,
réservoirs, margelles, surveillance accès à la zone des réservoirs. Entretien
par les coopératives établies pour installations réparations et
renouvellements. |
Pas
applicable. |
Mode typique de recouvrement des coûts. Redevance
d’accès périodique par ménage ou contributions ponctuelles pour les
réparations et les remplacements. |
Les
familles paient une contribution mensuelle égale à Euro (0,60) par personne
(Euro (0,75) par personne à distance de 4-5 ans) dans un Fonds Coopératif de
Développement Local. Un cinquième de cette contribution (Euro 100.000 par an)
est réservé à la couverture des frais de gestion en monnaie formelle de tous
les services mis à disposition du projet. La plupart des frais de gestion est
couverte dans le cadre du système local d’échange établi par le projet. |
La
gestion des contributions est dans les main des 288 commissions réservoir.
Les structures offrent plusieurs niveaux de support aux vieux, malades, et
handicapés qui provisoirement ou de façon permanente ne peuvent pas faire
face à leurs contributions. |
Pas
applicable. |