ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.

 

 

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VIVONS TOUGAN

Édition 02 : 18 Décembre, 2013.

 

07.05. Analyse financière et économique de l’action.

Tableau des indicateurs (surtout WASH –Eau, assainissement et éducation à l’hygiène).

 

 

Annexe E

Analyse de la viabilité financière, la justification économique et l’évaluation de l’impact sur l’environnement

I       Introduction

Description Composant C

Durabilité

III.1: Résultats durables vis à vis les populations.

Les actions mettent en place une gamme complète de services de base permanents à bénéfice de toute la population locale. Les services en question comprennent des structures sociales, financières et productives, entièrement gérées et entretenues par les populations elles-mêmes, qui en sont les propriétaires. Les populations font une contribution mensuelle de Euro (0,60) par personne dans un Fonds Coopératif de Développement Local à augmenter à (€ 0,75) par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération du projet. Une part des contributions mensuelles est réservée à la couverture des frais (en monnaie formelle) de gestion, par exemple des pièces détachées qui ne peuvent pas être produites localement. La partie la plus importante des contributions mensuelles est utilisée pour le financement des microcrédits sans intérêts destinés à l’augmentation de la productivité locale. Un fonds important en compte capital se constitue sur la première période de dix ans. Ce fonds montera à Euro (6.000.000) environ. À distance de dix ans il permet l’extension aux structures en compte capital créées, à condition qu’on décide de le faire. Puisque les populations continueront à faire leur contribution mensuelle, le montant en compte capital qui s’accumulera pendant la deuxième période de dix ans permettra de remplacer les premières structures en compte capital à distance de vingt ans. Le système se prolonge ainsi de façon durable à temps indéterminé pour ce qui concerne les investissements en compte capital faits en monnaie formelle. Tous les frais de gestion et les extensions aux services produites localement sont couverts par les populations sous le système local d’échange mise en place pendant le projet. Au cas où, à la première échéance de dix ans on décidera de ne pas faire des extensions aux structures, le Fonds Coopératif de Développement Local restera intact et continuera à être distribué pour les microcrédits sans intérêts.

III.2: Environnement.

Un rapport sur les impacts environnementaux a été effectué. Il est joint à la documentation sur le projet.

Le projet est pour 100% écologique.

Il est basé sur l’utilisation des énergies renouvelables et en particulier des celles photovoltaïques pour l’alimentation en eau potable. Les structures d’assainissement prévues sont éco-sanitaires à compostage à sec et recyclage sur place. Les urines et les fèces n’ont jamais la possibilité de se mêler aux eaux potables soit de surface soit souterraines.

On prévoit la récolte des ordures non-organiques et leur recyclage là où possible dans la zone du projet à soutien des activités productives locales dans le cadre des monnaies locales établies. Avec l’utilisation des foyers à cuisine améliorés, élimine-t-on la fumée et les particules fines de l’environnement soit à  l’intérieur des maisons qu’ à l’extérieur. L’utilisation des mini-briquettes au lieu du bois à feu et à charbon sauvegarde les bois, et en particulier les trois forêts qui se trouvent dans la Commune de Tougan. À travers des structures financières locales activées, est-il possible détacher, aux frais des populations locales, des gardiens à la défense et à la conservation de la de flore et de la faune dans la forêt et son exploitation durable à faveur du tourisme.

La production des articles en composites de gypse est elle aussi entièrement écologique. Le cycle de travail est tel que les quantités très limitées d’eau utilisées pendant une phase du cycle, sont recyclées dans une deuxième phase du cycle, sans aucune perte d’eau sale ou d’eau utilisée dans l’environnement. Les produits en composites de gypse fabriqués sont toujours réparables sur place. Au cas où l’on n’en a plus besoin, sont-ils retournés aux usines, pour être pour 100% recyclés pour faire d’autres produits. Le matériel n’est jamais perdu dans l’environnement, où, d’autre part, il ne ferait jamais du mal ni aux personnes ni aux choses.

L’utilisation de matériaux à base de composites de gypse peut bien avoir comme conséquence un risque de présence de poussières fines dans les zones dans et aux alentours directs des emplacements des unités de production locale et des dépôts ou minières de gypse. Le travail du gypse dans les ambiances restreintes doit être accompagné de l’utilisation de moyens de protection des yeux et des poumons. Cela dit, la poudre de gypse n’est pas cancérogène et se dissolve en contact avec les liquides du corps.

Il s’agit d’ailleurs d’une exploitation minière manuelle et locale, à très petite échelle, de l’ordre de quelques centaines de tonnes par an. 

L’utilisation du gypse peut aussi comporter en principe la ré-location de quelques familles dont les habitations se trouvent directement sur les gisements de gypse.  Toutefois les quantités de matériel dont on a besoin sont en effet tellement réduites qu’une telle éventualité est retenue improbable.

Le projet incorpore un programme complet d’adaptation aux changements climatiques. Pour informations complètes voir Adaptation écologie et conservation. Les initiatives comprennent le plantage et l’entretien initial de :

 

1.200.000 arbres (espèces natives).

   600.000 arbres à fruits et à noix.

   400.000 plantes de bambou et /ou chanvre.

1.500.000 arbres Moringa.

3.500.000 arbustes Jatropha.

On applique le principe que toute énergie utilisée dans la Commune de Tougan y soit produite localement.

III.3: Gestion intégrée des ressources en eau.

Le projet s’occupe de la fourniture de petites quantités d’eau potable (2000m3) par jour environ et de la gestion d’eaux pluviales supplémentaires à utilisation personnelle des populations au niveau des ménages. Aussi prévoit-on ensuite quelques mesures de drainage des lieux publics pour renforcer la lutte contre les maladies hydriques parmi les populations. On évite ainsi toute possibilité de contact entre les eaux chargées et celles de surface et souterraines.

Les actions proposées sont indépendantes des éventuelles initiatives à faveur de la gestion sur grande échelle des ressources régionales ou nationales en eau.

Elles se prêtent toutefois parfaitement à l’intégration dans de telles initiatives. Pour détails complètes : voir Tableau des indicateurs (surtout WASH –Eau, assainissement et éducation à l’hygiène).

III.4: Assainissement et éducation à l’hygiène.

Soit l’assainissement que l’éducation à l’hygiène constituent des volets de base de l’exécution du projet. On prévoit des aménagements sanitaires complets au niveau des (11.115) ménages, dans les écoles et les lieux publics, et, cas échéant auprès des cliniques. L’ exécution de ces structures aura lieu entièrement dans le cadre des structures financières locales mises en place, sans qu’on ait besoin d’argent formel en Euro ou Cfa.

L’éducation à l’hygiène a lieu à travers la formation de 288 clubs (permanents) d’hygiène et de cours aux écoles.

III.5: Aspects sociaux.

Un rôle de base est réservé aux femmes, soit en ce qui concerne la gestion des structures que pour les bénéfices individuels apportés du projet. Les toutes premières structures à réaliser sont les Clubs d’Hygiène qui permettent aux femmes de s’organiser pour qu’elles fassent partie active aux niveau des commissions réservoir, cœur battant des structures mises en place. Les fonctions des commissions réservoir sont illustrées aussi de manière graphique dans la documentation du projet. On élimine la corvée de l’eau. Il ne faut plus aller chercher du bois au feu pour la cuisine. On élimine la fumée des ménages. L’introduction du système local d’échange permette aux femmes la monétisation de leur travail. L’introduction des structures de microcrédits sans intérêts et sans frais en Cfa leur permet de commencer des nouvelles activités productives. Moyennement, chaque famille recevra pendant la première période de dix ans des microcrédits sans intérêts pour au moins (Euro 2.800). Le montant des microcrédits concédés sera € 31.219.696, sur la base d’un période moyenne de remboursement de deux ans.

Les activités proposées ne s’occupent pas directement du traitement du HIV/SIDA. Elles ont bien un impact indirect puissant sur l’environnement social où ce problème se présente. D’abord à travers des Clubs d’hygiène et les cours d’hygiène aux écoles. Ces activités sont permanentes et systématiques. Puis à travers le renforcement graduel du  rôle des femmes dans la communauté. Enfin, à travers des possibilités offertes à la couverture des soins appropriés des malades dans le cadre des structures établies, parmi lesquelles la formation de 288 points infirmiers au niveau de commission réservoir.

Pour ce qui concerne les personnes vieilles, malades, ou handicapées, on souligne tout d’abord que tous les habitants de la zone du projet en jouissent tous des bénéfices. Sans exclusion. Les structures financières établies offrent protection à plusieurs niveaux, soit pour ce qui concerne les contributions mensuelles en monnaie formelle au fonds coopératif de développement local, soit dans le cadre des systèmes à monnaie locale établis, pour créer un réseau avancé d’appui social. Par exemple, les points en débit accumulés d’un malade, d’un vieux, ou d’un handicapé peuvent être distribués entre les membres adultes (quelques membres, ou les plus jeunes, ou bien tous les membres) de sa famille ; du groupe entier faisant référence à une commission réservoir ; du groupe entier faisant référence à une commission forage ; ou bien cas échéant du groupe entier dans la zone du projet. 

Les structures mises en place porteront, sur quelques années, en principe à une situation de pleine occupation dans la zone du projet, y compris les handicapés tels les aveugles. Une structure de communication locale par radiotéléphone, par exemple, pourrait seule donner occupation à 288 aveugles.

III.6: Aspects financiers.

Les concepts financiers introduits avec ce projet présentent des aspects innovateurs. Les coûts en monnaie formelle, essentiellement ceux des pièces détachées pour certaines structures, sont couverts par les contributions mensuelles en monnaie formelle des familles dans le fonds local de développement. Le fonctionnement de ce fonds est décrit au point III.1 ci-dessus et dans les documents du projet où il est présenté aussi graphiquement. Les frais de gestion et des services d’entretien sont couverts dans le cadre du système local d’échange mis en place. L’argent local roule localement ; il est référé à la perception de la valeur d’une heure de travail. Il y a toujours un fort élément de contrôle social sur les travaux et les services effectués. En principe, le montant des frais de gestion et d’entretien exprimé en monnaie locale n’a pas trop d’importance. Pour pendre un exemple plutôt improbable, le travail d’une ou plusieurs coopératives de 12 personnes travaillant à plein temps sur l’entretien des infrastructures pour l’eau potable représente un débit d’une demi-heure de travail par an dans le cadre du système SEL-LETS local établi pour chacun des 50000 adultes dans la zone du projet. Les aspects d’assurance sociale introduite dans la zone du projet sont décrits à la section III.5 ci-dessus.

Les paiements effectués par les familles dans le Fonds Coopératif de Développement Local montent à Euro 3 par famille de cinq personnes par mois (à augmenter à Euro 0,75 par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération). À travers les différents services mis à leur disposition par le projet, le montant des épargnes effectuées est plusieurs fois supérieur à la contribution mensuelle faite. Voir à cet égard les épargnes possibles sur les frais actuels des familles pour l’eau ou pour le bois à cuisine. Voir les possibilités mises à la disposition des habitants à travers des structures sociales et financières créées par le projet. Voir l’ élimination des intérêts des microcrédits et des monnaies locales introduites. La seule  réduction du 80% des frais d’importation des aliments dans la zone du projet porte des épargnes pour +/-    1,75 par famille par jour.    1,75  x 11.155 familles x 365 =    7.125.500 par an.

Le bilan contient les détails complets de la gestion financière des structures. Pour tous les services, une contribution de Euro (0,60) per personne par mois par 76.740 donne une contribution totale de Euro 560.196 par an. On n’a besoin que de Euro 100.000 en monnaie formelle pour la gestion du système. La partie restante est recyclée de façon continue pour des microcrédits sans intérêts. À distance de dix ans ce fonds important montera (compte tenu de la hausse à Euro (0,75) par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération) à un chiffre d’au moins Euro 6.000.000 compte tenu aussi du remboursement des crédits initiaux mis à disposition à financement des activités productives. En même temps chaque famille aura reçu moyennement au moins Euro (2.800) en microcrédits sans intérêts à faveur de l’augmentation de la propre productivité.

Le rapport entre revenus et frais (en monnaie formelle), selon les concepts appliqués dans ce projet ne peut qu’être positif, à différence des principes financiers traditionnellement adoptés pour les projets de développement  international. Dans ce sens, le projet est implicitement durable. 

III.7: Aspects institutionnels.

Les structures sociales, financières, productives et de service mises en place par le projet fonctionnent de façon indépendante de, et en pleine harmonie avec, celles formelles politiques existantes. Elles fonctionnent librement et volontairement en parallèle à celles formelles politiques existantes. Elles ne se substituent pas à celles formelles politiques existantes. Sauf pour les travaux et les services faits pour le projet même, tout le monde est toujours libre de choisir de faire une transaction dans le cadre du système local établi au cours du projet ou dans le cadre du celui formel.

 

Les populations locales réalisent elles-mêmes la plupart des travaux et des services pour les actions. Elles les gèrent. Elles s’en occupent de l’entretien. Elles paient les contributions en monnaie formelle et les contributions dans le cadre du système SEL-LETS nécessaires à la gestion, l’entretien, l’extension, et le remplacement à long terme des structures. Elles en sont les propriétaires des structures mêmes et les seules responsables de leur gestion et entretien placés à la charge de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Gestion Permanente) » dont tous les habitants deviennent membres.

 

Faisabilité économique et financière.

 

V.1: Description des ressources.

 

Les principes appliqués à l’exécution de l’action suivent deux lignes directrices innovatrices.

 

La première en est que les fonds en monnaie formelle (Euro) demandés sont destinés presque exclusivement à l’achat de biens et de services qui ne sont pas disponibles localement. Par exemple pour l’achat des systèmes de pompage solaire et des panneaux photovoltaïques nécessaires. Les populations locales donnent elles-mêmes exécution à la plupart des travaux et des services nécessaires à l’action. À fin de créer les structures leur permettant de réaliser ces travaux et services, participent-t-elles à une série d’ateliers Moraisiens. Pendant ces ateliers, elles développent elles-mêmes les structures dont elles ont besoin. ‘Elles deviennent elles-mêmes les structures’. Leurs travaux et services, estimés en bien 15.500.000 heures de travail effectué dans le cadre du système local d’échange mis en place, ont été traduits en Euro à un taux de Euro 3 par journée de huit heures de travail, produisant une contribution locale directe de Euro 5.800.000 environ soit 42% environ de la valeur du projet. Le bilan donne pleine justification aux heures de travail nécessaires à chaque volet de l’action.  Les 15.500.000 heures de travail représentent une véritable mobilisation des populations locales, dont le 20% (soit 10.000 personnes environ) trouvent une occupation productive permanente.

La deuxième des deux lignes innovatrices est que, sauf pour l’établissement des toutes premières structures jusqu’au moment de la création de celles financières locales, on doit créer les structures de gestion avant de pouvoir dépenser les fonds en monnaie formelle disponibles au projet. Sans la présence des structures sociales et financières locales, aucun investissement en monnaie formelle, par exemple pour les structures en eau potable, ne peut avoir lieu. Car il n’existe pas encore des structures locales pour payer les travaux qui sont nécessaires.

Par exemple, on ne peut commencer l’installation des pompes solaires pour l’alimentation en eau potable distribuée que quand on dispose des réservoirs nécessaires. On ne peut construire les réservoirs que quand les unités de production d’articles en composites de gypse sont en place. On ne peut construire les unités de production des réservoir qu’après l’institution des systèmes  financières locales. On ne peut former les systèmes financières locales qu’après la formation des structures sociales locales qui assurent la participation des femmes. On ne peut s’assurer de la pleine participation des femmes qu’après la formation des Clubs d’Hygiène, qui constituent une plate-forme pour la participation des femmes.

 

Le rôle du demandeur, la Les statuts de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» reste, malgré quelques indications des lignes directrices des bailleurs de fonds essentiellement celui du contrôleur à temps continu du projet, dont l’exécution est en main des habitants eux-mêmes. Les habitants travaillent à travers les structures sociales, financières et productives qu’ils constituent. Ils suivent les indications d’un seul coordonnateur et d’un consultant, auteur des concepts, qui travaillera pour le seul pro-diem prévu de la UE  pour le Burkina Faso. Sur quelques aspects spécifiques fait-on appel à un seul spécialiste, au cas de disponibilité dans l’arc de temps dont on dispose. Cas échéant, le consultant prendra lui-même ces opérations en charge.

 

V.2 Rapport entre activités et résultats prévus.

 

L’action dans sa totalité coûte moins, exprimé en monnaie formelle, d’un quelconque de ses nombreux éléments suivant les méthodes de financement et exécution traditionnelles. Au  cas de cette action particulière, faut-on  faire des forages plutôt profonds sur tout le territoire du projet. Dans d’autres situations, ferait-on des puits à main dans le cadre des systèmes monétaires locaux, et les coûts en monnaie formelle seraient encore plus réduits.

 

Toutes les structures sociales, financières et productives mises en place pendant l’action sont permanentes. Elles permettent aux habitants de prendre initiatives pour l’augmentation de la productivité et de la qualité de vie locales. À part un financement d’au moins Euro 2.600 de microcrédits sans intérêts et sans frais  (en monnaie formelle) par famille tous les dix ans, le système local d’échange donne la possibilité aux habitants de faire tout ce qu’ils veulent, et de faire une  contribution  forte à l’élimination rapide du chômage.

 

Les habitants de la zone du projet n’ont pas toujours accès à de l’eau potable saine. L'eau de la même source est utilisée pour tous les besoins (eau de boisson, lessive, cuisine, abreuvage de bêtes etc.).  L’utilisation est 30 litres par personne par jour maximum; fréquemment de moins.

 

Le projet prévoit la fourniture de 25 litres par personne par jour d’eau potable saine; ainsi qu’un système de réserve auprès des forages à capacité également de 25 litres par personne par jour d’eau potable saine, et des structures de récolte et stockage d’eau pluviale non potable aux niveaux des 11.115 ménages dans la zone du projet. Le but est de garantir la fiabilité des services pendant toute l’année et de réduire les exigences de consommation d’eau à travers l’introduction de structures éco-sanitaires pour les urines et les fèces au niveau des 11.115 ménages. On prévoit en plus des aires de lavage auprès des forages. On arrive ainsi à assurer soit l’amélioration de la qualité de l’eau, soit l’amélioration de la quantité d’eau, soit le recyclage de l’eau, soit l’amélioration de la fiabilité de l’alimentation en eau mises à disposition des ménages.

 

La corvée d'eau dans la zone du projet est la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur quelques kilomètres des villages. L’installation des réservoirs à eau potable en principe à maximum 150 mètres des habitations comportera une forte réduction du temps consacré à la corvée de l’eau et des risques qui y sont attachés.

 

On pense que le dix pourcent des causes de mortalité infantile dans la zone du projet sont imputables aux maladies diarrhéiques. (Et la dracunculose, la schistosomiase provenant d’eau de boisson contaminée), reprennent actuellement du terrain en concurrence avec le paludisme, première cause de consultation des centres de Santé. La réduction des risques de maladie et de décès liés aux maladies hydriques est assurée pas seulement à travers la qualité de l’eau et des systèmes d’assainissement mises à disposition, mais aussi à travers les cours d’éducation à l’hygiène pour les femmes et aux écoles. Ces cours couvrent aussi des aspects d’ hygiène domestique tels la propreté des récipients à eau et des articles de quincaillerie de cuisine.

 

V.3 Viabilité financière.

 

Voir les observations aux points III.1, III.5, III.6, V.1, et V.2 ci-dessus. Les documents du projet contiennent des indications détaillées sur les structures sociales et financières mises en place, leurs fonctions, et les bénéfices qu’elles offrent, mêmes aux plus pauvres et desservis. La position des femmes y sort fortement renforcée.

 

V.4   Aspects financiers spécifiques.

 

La manière de participation et de contribution des habitants est à plusieurs reprises décrite ci-dessus. Toutes les structures sociales, financières, productives et de service mises en place sont entièrement autonomes et autogérées par les habitants eux-mêmes. Les fonds en monnaie formelle accumulés couvrent l’extension et le remplacement futur des investissements en compte capital faits ainsi que tous les frais de gestion et d’entretien soit en monnaie formelle soit en monnaie locale. Les principes appliqués dans cette action représentent pourtant un primeur dans le secteur du développement intégré dans les pays pauvres. Ils ne suivent aucun principe politique et financier existant sauf celui d’une gestion responsable et honnête des biens et des intérêts communs publics.

 

Tous les habitants ont toujours accès à tous les services. Il n’y ont pas de diverses catégories de bénéficiaires ni des divers niveaux de service.

 

Le niveau de consommation d’eau potable saine par habitant est prévu en 25 litres par personne par jour. Un service de réserve est disponible au niveau des forages qui sont fournis de groupes triples de pompes manuelles. La récolte de l’eau pluviale est prévue au niveau des 11.115 ménages à couverture des besoins additionnels en eau pour les utilisations personnelles.  Les besoins personnelles en eau des habitants sont en même temps réduits à travers l’utilisation des structures éco-sanitaires  à compostage à sec et le recyclage utile des eaux usées.

 

Tous les coûts en monnaie formelle relatifs à l’eau potable sont couverts par les contributions mensuelles des habitants payées dans le fonds coopératif de développement local. Tous les frais pour la gestion et pour l’entretien des services sont couverts dans le cadre du système financier local mis en place. Tout le monde paye le même tarif. Des structures sociales de support  coopératif sont mises en place à plusieurs niveaux pour aider les familles et les individus qui, cas échéant, ont des problèmes provisoires ou permanents à faire leur paiements, qu’il s’agisse de la partie en monnaie formelle, qu’il s’agisse de la partie en monnaie locale.

 

Le système ne prévoit pas des redevances d’accès ou des frais de raccordement.

 

La gestion et l’administration des services au niveau des commissions réservoir sont la responsabilité des commissions réservoir propriétaires des structures. La gestion et l’administration des services au niveau des commissions intermédiaires sont la responsabilité des commissions intermédiaires propriétaires des structures. Le rôle de chaque commission est précisément défini dans la documentation du projet et illustré dans les graphiques qui en font partie.

 

L’entretien des structures reste en principe dans les mains de structures coopératives pour l’installation et l’entretien des services établies au cours d’un atelier Moraisien. Les coûts en monnaies formelles des pièces détachées sont couverts du Fonds Coopératif de Développement Local. Les frais des services des Coopératives sont couverts dans le cadre du système local SEL-LETS. Les décisions relatives aux extensions aux services et au renouvellement des structures en compte capital sont prises par l’unité de gestion centrale dont les membres sont élus par une assemblée centrale à 41 membres à leur fois élus par les commissions intermédiaires après discussion avec les populations. Toutefois, chaque commission réservoir et chaque commission intermédiaire est autonome. Les commissions sont libres de prendre toute initiative relative aux développements dans leur propre zone qu’elles retiendront aux intérêts de leurs membres.

 

Les structures mises en place sont libres de tout impôt ou charge financière outre la contribution mensuelle de Euro (0,60) par habitant (à augmenter à distance de 4-5 ans à Euro (0,75)) payée dans le Fonds Coopératif de Développement Local. Les prix en monnaie formelle des pièces détachées importées dans la zone du projet sont sujets à l’inflation. La direction centrale du projet, dûment élue par les habitants eux mêmes à travers de leur assemblée centrale,  leurs commissions réservoir et des commissions intermédiaire, peuvent proposer des changements au taux de la contribution mensuelle payée pour chaque habitant dans le Fonds Coopératif de Développement Local. Compte tenu de l’augmentation importante de la productivité locale et donc de la qualité de vie dans la zone du projet, des augmentations à  la contribution mensuelle sont prévisibles. Elles sont aussi aux intérêts des habitants, car en ce cas le montant mis à disposition des habitants pour les microcrédits sans intérêts s’augmentera proportionnellement. D’autre part les frais des services d’entretien resteront stables à travers les années, car les structures financières locales mises en place sont libres soit d’ intérêts soit d’inflation.

 

Les structures d’assainissement, y comprises celle du recyclage des ordures sont fournies, gérées, et maintenues entièrement dans le cadre des structures financières locales mises en place. Elles sont donc libres soit d’ intérêts soit d’inflation.

 

V        Liste de contrôle (composantes B et C)

 

 5.1 Bénéficiaires

 

La zone du projet est rurale, et comprend la ville de Tougan  et une vingtaine de conglomérats de villages et petits villages avec une population de 76.740 habitants environ. Pour une liste complète voir la liste des villages et de quelques services y prévus.

 

Le revenu moyen actuel de la communauté est moins de € 2 par jour. Le Burkina Faso est reconnu comme l’un des pays les plus pauvres au monde, se trouvant à la position 183 du rapport sur le développement humain pour 2013 du Programme des Nations Unies pour L’Environnement avec un indice d’à peine 0.343.

 

La population totale vivant dans les communautés cibles du projet est,  selon les indications officielles 76.740.

 

Tous les volets de l’action desservent toutes les communautés et tous les habitants dans la zone du projet, sans aucune exclusion.

 

La question d’égalité entre hommes et femmes a été abordée à travers la séquence de réalisation des structures, qui est telle d’assurer une pleine participation (même un rôle dominant) aux femmes. Ces aspects sont décrits en détail dans la documentation du projet. L’un des buts de la première structure mise en place, celle des Clubs d’hygiène, est justement de permettre aux femmes de s’organiser pour prendre un rôle actif et en bloc aux réunions, aux décisions, et à la gestion des structures. On prévoit une participation dominante des femmes aux commissions réservoir (cœur battant du projet) et aux autres structures mises en place. Toutefois, les hommes ont le plein droit de participer aux organes administratifs du projet; il peuvent même participer aux clubs d’hygiène bien qu’on n’y prévoie un fort intérêt de la part des hommes au début.

 

Les besoins spécifiques des enfants ont été évalués et pris en compte dans la conception du projet concernant, en particulier, l’alimentation en eau, l’assainissement, les cours d’éducation à l’ hygiène aux écoles, l’élimination des risques liées à la fumée à l’intérieur et à l’extérieur des maisons,  la fourniture de structures hygiéniques aux écoles; la fourniture de salles d’étude à éclairage photovoltaïque au niveau des commissions réservoir, les points infirmiers au niveau des commissions réservoir, la sécurité alimentaire, et les nombreuses structures pour l’éducation et la santé. 

 

5.2 Niveau actuel des services.

 

Le taux d'accès de la population pour les structures d'assainissement en milieu rural en Burkina Faso est très bas. La situation dans la zone du projet est encore moindre. Dans la pratique, il manque de structures sanitaires. Les habitants disposent de leurs urines et excréta à l’air libre.

 

L'évacuation des eaux usées domestiques constitue un problème d'assainissement;  le taux de disponibilité est presque nul dans la zone de projet. Cela veut dire que les eaux des douches, les eaux usées ménagères avec les urines sont répandues dans la nature. Notons que dans les villages les plus grands, les puisards mal construits élèvent des moustiques et autres vecteurs des maladies.

 

Cette déficience des mesures adéquates d'assainissement conduit à un mode de transmission à partir des excréta des maladies diarrhéiques dont le choléra et les parasitoses intestinales.

 

Le projet prévoit la construction locale avec l'installation généralisée de systèmes sanitaires à compostage à sec complets en composites de gypse, dans le cadre du système monétaire local à établir. Les structures prévues sont soit individuelles, soit collectives pour les écoles, les centres de santé, les marchés et les autres lieux publics.

 

La situation de l’hydraulique dans la zone du projet est dramatique.

 

Le problème d'eau se pose avec acuité  tant en milieu urbain (Tougan) que rural. Dans certains villages de véritables structures de fourniture en eau n’existent point.

 

Dans la zone du projet il y a seulement  (nombre) châteaux d'eau  (nombre) (La capacité de ces réservoirs reste variable et insuffisante.)  La fourniture d'eau dans les écoles et les centres de santé serait à envisager pour la pratique d'une bonne hygiène.

 

L'hydraulique villageoise : dans les villages de la préfecture les habitants parcourent de longues distances à la recherche d'eau et encore d'une qualité douteuse, ce qui les rend malades. Les conséquences qu'encourent les consommateurs sont nombreuses.

 

La consommation totale moyenne d’eau est autour de 30 litres/personne/jour.

 

Tous les problèmes traditionnellement liés à une qualité inacceptable d’alimentation en eau dans les pays pauvres y sont présents, à dire de nombreux cas de décès liés à l’eau, saisonnalité de la fourniture, distance et mauvaise implantation, distance moyenne de plusieurs kilomètres du centre des lotissements jusqu’aux points d’eau, le temps moyen passé par jour et par ménage pour aller chercher de l’eau.

 

L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyenne (montant) (Euro) le seau de 15 litres; le tarif n'est guère accessible aux familles pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles existent.

 

Personne dans la zone du projet n’a accès actuellement aux « services de base » pour l’eau potable ou l’assainissement hygiénique au sens des buts pur le Millennium.

 

Les informations au niveau local de la situation Eau et Assainissement proviennent des observations directes sur site.

 

La croissance de la population dans la zone du projet est 1,6% par an.

 

Sans le projet est-il  improbable que la situation de l’approvisionnement en eau et d’assainissement des communautés cibles puisse s’évoluer à l’avenir.

 

D’autres initiatives alternatives, ne sont pas actuellement prévues. 

 

5.3    Situation « avec le projet »

 

La situation actuelle de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans les communautés cibles sera améliorée par moyens de l’alimentation en eau potable saine, d’une structure complète d’assainissement écologique, de la formation de Clubs d’Hygiène et de cours d’éducation à l’ hygiène aux écoles, et des structures pour la récolte d’eau pluviale à fin que les familles aient une très bonne qualité d’eau pour leur utilisation personnelle, et une quantité suffisante d’eau pour leur utilisation domestique générale. Les services sont mis à la disposition de la population entière. Les femmes et les filles ne doivent plus faire la corvée. La gestion autonome des structures reste en main des populations elles-mêmes. Les structures sont mises en exécution dans le cadre d’un système stable, coopératif, sans intérêts et sans inflation de structures financières locales créées par le projet.

Le niveau de consommation d’eau potable saine par habitant est prévu en 25 litres par personne par jour. Un service de réserve d’alimentation en eau potable saine, également pour 25 litres par personne par jour, est disponible au niveau des forages qui sont fournis de groupes triples de pompes manuelles. La récolte de l’eau pluviale (25 litres par personne par jour) est prévue au niveau des 11.115 ménages à couverture des besoins additionnels en eau pour les utilisations personnelles. Le besoin en eau des familles est d’ailleurs réduit à travers de l’utilisation des systèmes d’assainissement éco-sanitaires à compostage à sec.

Grâce au projet, tous les 76.740 habitants de la Commune de Tougan obtiendront un accès aux «services de base» en eau potable et pour l’assainissement hygiénique conformément à la définition des buts du Millénaire en ce qui concerne l’approvisionnement en eau et l’assainissement.

Au cours de la première année de la mise en œuvre du projet créera-t-on les structures sociales et financières locales nécessaires à la réalisation des structures productives et d’installation des services. Les structures en eau potable au niveau des forages seront disponibles à distance de 15 mois environs. Les structures physiques au niveau des réservoirs seront disponibles à distance de 18 mois environs. L’installation des structures de la récolte d’eau pluviale commencera à distance de 21 mois environs. L’installation des structures d’assainissement au niveau des ménages commencera  à distance de 18 mois environs.

Au cas de la réussite du projet, prévoit-on l’adoption des concepts au niveau national. La couverture national en Burkina Faso signifie l’introduction de 270 de ces projets, à un coût total national de € 1.500.000.000). Tous ces projets pourraient être réalisés avant l’an 2018. À couverture du 100% de la population nationale.

L’éventuelle ultérieure extension des services mis en place du projet reste une décision des populations elles-mêmes, responsables de leur gestion. En principe, l’alimentation en eau auprès des réservoirs peut être augmentée du 30% à coût additionnel très faible n’ajoutant que 100 Wc de panneaux solaires aux systèmes solaires existants installés pendant l’action. Dans la plupart des cas, pourrait-on aussi installer un système réservoir additionnel (pompe solaire, panneaux, tuyau de refoulement, réservoir)  dans un forage existant.  La construction d’habitations nouvelles sera accompagnée automatiquement par  l’installation de structures d’assainissement et de récolte d’eau pluviale. Les concepts suivis sont flexibiles. Ils peuvent être adaptés, à très faible coût à toute situation nouvelle qui se puisse présenter.

Efficience et efficacité.

 

5.5.1 Efficience

Coûts par bénéficiaire (en Euro par personne):

Quel est le coût moyen dans le cadre du projet pour qu’une personne obtienne un accès durable aux services de base d’approvisionnement en eau potable?

Coût moyen d’investissement initial en monnaie formelle des bailleurs de fonds € 104 par personne à couverture du paquet entier de l’ensemble des services.  Il est extrêmement difficile séparer les frais nets des différentes structures. Les structures sont complètement intégrées. Séparation indicative pour l’investissement initial en monnaie formelle pour les services en eau € 3.935.600 soit 50% environ du total, ou € 51,29 par personne. Voir la création des structures de fourniture en eau potable. 

Quel est le coût moyen dans le cadre du projet pour qu’une personne obtienne un accès durable aux services de base d’assainissement hygiénique?

Voir observation ci-dessus. Voir la création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides (assainissement).  Séparation indicative pour l’investissement initial en monnaie formelle : le budget pour établir le système entier monte à € 654.600, dont à € 621.600 ( 1.657.600 heures de travail) à la charge des populations. Toutefois, le montant payable en monnaie formelle CFA/Éuro n’est que € 24.000 pour la structure entière ! Soit 0,03% de l’investissement initial, soit  0.31 par personne.

Quel est le coût des actions de promotion et d’éducation à l’hygiène et à l’assainissement par personne (ou ménage ou communauté) ?

Voir observation ci-dessus. Séparation indicative pour l’investissement initial en monnaie formelle pour les services d’éducation à l’hygiène = 1,6% du total à fournir par les bailleurs de fonds, ou € 1,70 par personne. Voir la création des structures d'éducation à l'hygiène. Suite à l’atelier de formation des structures, les populations y investissent 354.000 heures de travail propre.

 

2) Coûts par unité de réalisation (en Euro par m3):

Quel est le coût unitaire par m3 de l’eau distribuée par le(s) système(s) développé(s) par le projet?

Pour le débit journalier d’eau distribuée aux réservoirs (2.000 m3/jour) le coût unitaire est € 1967,80 par m3 exclues les structures à pompes manuelles de support ; exclues les structures de récolte de l’eau pluviale. Sur 20 ans, y compris les frais en monnaies formelles d’entretien prévus, le coût serait de € 0,26 par m3 environs, exclues les structures à pompes manuelles de support ; exclues les structures de récolte de l’eau pluviale. Le potentiel de fourniture en eau, avec les pompes manuelles, est toutefois 4000 m3/jour. Sur cette base, le coût serait de € 0,13 par m3  

Quel est le coût unitaire des systèmes éco-sanitaires mis en place dans le cadre du projet?

 

Il s’agit de systèmes sanitaires éco-sanitaires complets, y compris les structures de recyclage. Supposant l’installation de 11.115 systèmes, le coût unitaire en monnaies formelles ne serait que € 2,16 par installation. On souligne que les systèmes sont fournis entièrement dans le cadre du système local d’échange établi.

 

Frais généraux et gestion. Quels sont les frais généraux ou les coûts d’agence directement liés à la réalisation du projet en pourcentage des coûts totaux du projet?

 

Maximum prévu    250.000, soit 1,85 %.

 

5.5.2 Efficacité

 

Le projet offre un ensemble de services et de structures sociales, financières, productives et de service à  tous les habitants de la zone du projet. Personne n’en est exclue.

 

Les structures sont réalisées par les habitants mêmes. Les habitants en sont les propriétaires à travers des structures dont les responsables ils choisissent d’entre eux. Les contributions mensuelles faites des habitants couvrent tous les frais de gestion, d’entretien, d’extension des services, et, à long terme, de renouvellement en compte capital des structures. 

 

Les structures sociales et financières mises en place donnent toute garantie sociale aux personnes âgées, handicapées, malades, et pauvres. Des services de garantie sociale sont présents et disponibles à plusieurs niveaux, soit pour ce qui concerne les obligations en monnaie formelle, soit pour les obligations en monnaie locale.

 

Les structures créées fournissent 9861 occupations FTE et élimineront le chômage dans la Commune de Tougan au cours de 4 ans. On prévoit des activités adaptées aux personnes âgées et handicapées.

Progrès réalisés sur la voie des ODM  

Combien de personnes auront obtenu l’accès aux services grâce au réseau d’approvisionnement en eau et d’assainissement qui sera développé dans le cadre du projet?

Services d’approvisionnement de base en eau potable:

Année 1 de la mise en service du projet : 76.740 (Tous les habitants de la zone du projet)

En  2018 : 76.740 + croissance démographique.

Assainissement hygiénique de base:

Année 1 de la mise en service du projet: 76.740, soit tous les habitants de la zone du projet. La livraison des systèmes aura commencé justement vers la fin formelle du projet – livraison de 1500 systèmes environ. Les autres systèmes seront installés au cours des trois ans successifs.

En  2018 : 76.740 + croissance démographique.

Quelle proportion du nombre total de personnes ayant besoin d’un accès aux services de base d’ici 2018 l’auront effectivement grâce aux services à développer dans le cadre du projet? 

100%.

Nombre de personnes qui auront un accès aux services de base dans le cadre du projet/total requis pour atteindre les cibles d’approvisionnement en eau et d’assainissement des ODM?  En %.

 

100% des habitants et familles dans la zone du projet. 

 

 

Note d’orientation: types de systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement

 

 

Types de systèmes d’approvisionnement

en eau et d’assainissement

Installation manuelle, points d’eau

Petits systèmes autonomes basés sur les communautés locales

Sociétés de distribution urbaine

Technologie et niveaux de service

Groupes triples de pompes manuelles à côté de 104 forages. Les pompes servent comme backup en support des systèmes pour l’eau potable distribuée

288 Réservoirs locaux servant 38 familles alimentés par pompes solaires à pression élevée installées dans 104 forages à diamètre intérieur d’au moins 8 pouces; puissance solaire installée au moins 300 Wc par pompe. Jusqu’à 370 réservoirs locaux servant écoles et cliniques dans la zone du projet, alimentés par pompes solaires à pression élevée installées dans les 104 forages à diamètre intérieur d’au moins 8 pouces; puissance solaire installée au moins 300 Wc par pompe.

Pas applicable

Services

Selon les préférences des institutions en question.

Systèmes autonomes au niveau de chaque ménage de récolte et stockage de l’eau pluviale pour utilisations non potables.

Pas applicable.

Usagers types

Les 11.115 ménages de la Commune de Tougan, soit la ville de Tougan et les zones rurales de la Commune.

11.115 ménages ruraux.

Pas applicable

Gestion

41 Comités d’eau au niveau intermédiaire dont les membres sont élus par les commissions réservoir.

288 Commissions réservoir élues par les usagers servis.

Pas applicable.

Besoins d’exploitation et de maintenance

Propriété et gestion des structures au niveau des forages. Forages, pompes manuelles, margelles, aires de lavage, gardiens des pompes solaires et des générateurs photovoltaïques , surveillance accès à la zone des forages. Entretien par les coopératives établies pour installations. Réparations et renouvellements occasionnels

Propriété et gestion des structures au niveau des réservoirs: Tuyaux de refoulement, réservoirs, margelles, surveillance accès à la zone des réservoirs. Entretien par les coopératives établies pour installations réparations et renouvellements.

Pas applicable.

Mode typique de recouvrement des coûts. Redevance d’accès périodique par ménage ou contributions ponctuelles pour les réparations et les remplacements.

Les familles paient une contribution mensuelle égale à Euro (0,60) par personne (Euro (0,75) par personne à distance de 4-5 ans) dans un Fonds Coopératif de Développement Local. Un cinquième de cette contribution (Euro 100.000 par an) est réservé à la couverture des frais de gestion en monnaie formelle de tous les services mis à disposition du projet. La plupart des frais de gestion est couverte dans le cadre du système local d’échange  établi par le projet.

La gestion des contributions est dans les main des 288 commissions réservoir. Les structures offrent plusieurs niveaux de support aux vieux, malades, et handicapés qui provisoirement ou de façon permanente ne peuvent pas faire face à leurs contributions.

Pas applicable.

 

 

Informations utiles aux bailleurs de fonds.