ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
02: 07 Septembre, 2009
Valeur attribuée
: 06 points sur 18
Travail prévu :
186 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Quatrième
bloc: Les structures à créer
Valeur attribuée : 03 point sur
18
Travail prévu : 96 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section 4: Les structures productives.
[12 heures]
10.00 heures : Les
structures productives : analyse.
1. Usines pour la production d’articles à base de
composites de gypse. [2 heures]
2. Unités pour la production de mini -briquettes.
[2 heures]
3. Production de biomasse. [2 heures]
4. Coopératives d’installation et entretien des
structures. [2 heures]
5. Autres structures productives. [2 heures]
02.00 heures : Rédaction rapport.
10.00 heures : Les
structures productives : analyse.
3. Production de biomasse.
[2 heures]
Production de
biomasse.
La cuisine constitue l'activité la plus énergie
-intensive dans la zone du projet. Les combustibles utilisés sont basés sur la
biomasse, à savoir les fagots de bois. La biomasse est en effet de ‘production'
locale. Les forêts et la brousse sont parfois en principe capables de fournir
les populations locales, mais leur équilibre est délicat et le risque de
déforestation qui pèse sur la fourniture de combustibles pour les plus grands
villages est grand.
La production locale de foyers à rendement élevé
dans le cadre des systèmes de monnaies locales SEL -LETS éliminera au moins
partiellement l'exigence d'utilisation du bois et la nécessité de le payer en
argent formel. L'énergie demandée pour faire la cuisine devrait subir une forte
réduction à cause du rendement élevé des foyers, pour lesquels on fabriquera de
mini -briquettes à partir de matériaux recyclés et de biomasse cultivée à ce
but comme déjà prévu à la leçon 2.
Unités pour la production de mini -briquettes de cette Section 4: Les structures
productives.
Les bénéfices d'un tel projet comprennent:
- éviter la destruction des forêts et bois et en particulier la conservation
des réserves de la zone du projet.
- aider la lutte contre l'érosion.
- réduction des émissions CO2.
- réduction de la formation de smog dans les centres plus grands.
- amélioration de la qualité de l'air respirée dans et autour des
habitations.
- diminution de l'éventuelle charge financière en argent formel pour l'achat
de combustibles.
- utilisation des épargnes réalisées pour le financement d'au moins une
partie du projet entier.
Il ne s’agit pas donc seulement de réduire la
consommation de bois à cuisine. Les conséquences de la fumée à l’intérieur des
ménages et dans les villages dérivante des activités de cuisine ne sont
que rarement portée à l’attention du public mondial. La fumée est cause plus de
morts et maladies au poumons, en particulier parmi les petits enfants et les
femmes, que toutes les maladies liées à l’eau et toutes les maladies virales
comptées dans leur ensemble.
Les foyers en composite de gypse proposés devront
porter à une réduction de la biomasse nécessaire pour la cuisine jusqu'a 60%.
Les foyers fonctionneront d'ailleurs avec toute sorte de combustible. Plus
important, la production à 100% de valeur ajoutée locale de la biomasse
nécessaire est durable à condition qu'elle n'ait aucun effet négatif sur la
production d'engrais local pour l'agriculture. Elle créera de postes de travail
pour la fabrication et la distribution des mini -briquettes.
Le projet se base sur une réduction importante de
la biomasse nécessaire pour la cuisine et sur le recyclage de quelques
“ordures” systématiquement disponibles telles les huiles et les graisses usées.
Les recettes pour les mini -briquettes varieront
d'une part de chaque région à une autre selon les matériaux y systématiquement
écartés et récupérables au recyclage. La vitesse de brûlure sera contrôlée par
l'addition d'eau et/ou d'huiles végétales (éventuellement usées) et/ou de
graisses animales et/ou de sel et/ou d'excréta d'animaux.
Les matériaux de base seront partiellement
recyclés en utilisant la paille, les feuilles, du bois, du papier. De récoltes
à croissance raide (d'origine locale) seront cultivées pour assurer la
suffisance de mini -briquettes selon les exigences locales.
Les cultivateurs se serviront des monnaies locales SEL
-LETS pour vendre leurs récoltes directement aux fabricants de mini
-briquettes, ou aux d'entrepreneurs équipés pour traiter la biomasse et la
rendre adaptable à l'incorporation dans les briquettes.
Utilisation des
terres
On a vu au cours de la discussion
des unités pour la production de
mini -briquettes que chaque unité de
production au niveau de commission forage
devra traiter
Supposons que le 65% des
exigences de chaque zone de commission forage sera à fournir en forme de
biomasse cultivée. Cela signifierait la fourniture de
On doit pouvoir fournir la
biomasse en question sujet aux critères suivants :
1) On ne doit jamais se servir de
biomasse normalement utilisée comme engrais.
2) On ne doit jamais se servir de
terrain normalement utilisé pour la production alimentaire.
3) On doit respecter ( et possiblement
augmenter) la superficie boisée et l’environnement, la faune et la flore
de la zone du projet.
L’atelier
organisationnel.
On tiendra un atelier organisationnel selon les principes
de Clodomir de Santos de Morais pour la préparation des structures de
production de mini -briquettes et de biomasse pour les foyers à haut rendement
dont la production de la part des usines des articles en composites de gypse
est prévue.
Participation indicative:
Les animateurs Moraisiens.
Le coordonnateur du projet.
Le consultant travail en gypse.
Le consultant général.
1 Représentant du Ministère du Développement Rural.
1 Représentant de l'ONG responsable de l’exécution du projet.
5 Observateurs (possibles coordonnateurs de projets futurs).
50 personnes qui auraient participé à l’atelier précédent pour la production
des mini -briquettes, en représentation de leurs coopératives.
50 personnes intéressées à la formation
de centres de recyclage des déchets.
400 personnes qui auront marqué leur intérêt à participer à la production de
biomasse pour les mini -briquettes.
Durée de l´atelier :
trois semaines environ.
Les structures que l’atelier devrait sortir:
a) Une structure de coordination.
- Définition de la forme sociale.
- Statuts.
- Règlement.
- Structures professionnelles et administratives.
- Financement et paiements.
- Rapport avec les monnaies locales non formelles.
b) Une analyse des exigences.
- analyse détaillée des
systèmes actuels.
- analyse des ressources en biomasse disponibles.
- demande de biomasse pour mini
-briquettes dans la zone du projet.
- éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet.
c) Logistique.
- Distribution de la production
- Apport et stockage matériaux
.
- Distribution mini- briquettes (rapporté des représentants des unités de
production).
d) Organisation de production de biomasse.
- Types biomasse
- Saison
e) Aspects financiers.
- Disponibilité de micro -crédits pour cultivateurs
(agriculture et élevage).
- Prix de distribution des briquettes selon les différents mélanges.
Les coûts et les
bénéfices
Voir file : Elimination
smog, voix 60801-60806.
Les
voix de bilan 60801-60806 se réfèrent à la création des structures pour la fourniture de biomasse.
Le total d’un bilan typique en monte à Euro 88.300. La plupart de ce chiffre
représente des travaux effectués dans le cadre des systèmes de monnaies locales
établis convertie en Euros au taux de €3 par journée de travail de 8 heures.
La gestion des ressources en biomasse
On
parle ici de la production de
Familiarisez-vous avec le livre
de Brehman H., Kessler J-J, Le rôle des ligneux dans les agro-systèmes des
régions semi-arides (avec un accent particulier sur les pays Sahéliens),
qui se trouve auprès de
Au paragraphe 3.2.1 les auteurs
disent : Dans
des conditions optimales “Les plantes de type C4 peuvent produire
jusqu'à
Donc, les plantes ligneuses C3 peuvent
produire jusqu’à
Au paragraphe 5.3.3 (Gestion des plantes
ligneuses)
«Dans la plupart des régions semi-arides, le
couvert ligneux actuel est inférieur à ce qui peut être considéré comme la
couverture souhaitable d'un point de vue de la durabilité. Si cela est aussi le
cas d'un point de vue de la productivité, dépend des situations individuelles.
Pour qu'un reboisement ait lieu, il faut stimuler une régénération naturelle
(passive) chaque fois que possible et assurer une protection des repousses,
principalement contre le broutage et le feu. Sur certains sites, les ligneux
ont cependant complètement disparu. Une régénération artificielle (active) est
alors requise, en utilisant de préférence des espèces indigènes, adaptées aux
zones climatiques concernées (tableaux 2.4 à 2.7). Tandis que certaines espèces
repoussent facilement et prédominent sur les jeunes jachères (sections 2.2.1.2
et 2.4.4),
d'autres s'installent à l'ombre des espèces colonisantes, ont une croissance
lente et une espérance de vie prolongée. Pour stimuler un reboisement rapide
dans la situation III (fig.
5.1), on peut sélectionner des espèces à croissance juvénile rapide, à
recyclage interne efficace de nutriments, à enracinement superficiel, à
capacité de fixation du N2, à mycorhizes et à couvert fermé (tableau
5.4). Dans la situation II (production végétale limitée par l'eau), les
caractéristiques à sélectionner seraient une efficience d'utilisation de l'eau
élevée, un enracinement profond et un potentiel d'écoulement supercortical
important. Dans la situation Ib, un nouveau semis d'espèces adaptées à des
conditions d'érosion sévères serait indispensable pour restaurer le couvert
ligneux. »
Au paragraphe
5.4.7
«Une gestion optimale des systèmes agroforestiers n'est possible qu'avec
une main d'oeuvre considérable, comparée aux pratiques d'utilisation des terres
prévalant aujourd'hui dans la plupart des régions semi-arides. Ceci peut être
une des raisons de la préférence accordée aux arbres multi-usages, bien que
leurs bénéfices soient toujours inférieurs à l'addition des productions de
chaque arbre satisfaisant à chacun des objectifs séparés. La main d'oeuvre est
un facteur limitant de la production pour la plupart des systèmes agricoles des
régions semi-arides, avec une demande concentrée au début et à la fin de la
période des pluies (Brossier et Jager 1983 ; Veeneklaas
et al. 1991).
La
taille régulière des ligneux et le dépôt d'une biomasse végétative dans les
champs ou l'affouragement du bétail avec le feuillage des ligneux, sont très
exigeants en main d'oeuvre et coïncident (en partie) avec les pics saisonniers.
Si une main d'oeuvre suffisante n'est pas disponible, le rôle des ligneux dans
les champs ou sur les pâturages ne pourra pas être optimisé. Bien que moins
productive, une ségrégation spatiale de l'agriculture et de la foresterie
demande, certes, moins de main d'oeuvre mais requiert davantage d'intrants
externes pour maintenir les niveaux de production. »
Dans leurs conclusion les auteurs constatent:
«Dans la
plupart des régions semi-arides, la gestion liée au processus de transition
n'est pas simple : l'absence de savoir-faire technique, les conditions
socio-économiques prévelantes, la pénurie de main-d'oeuvre aux moments
cruciaux, l'insécurité quant à la propriété des terres sont les goulets
d'étranglements les plus importants. Jusqu'à présent, les ligneux ont été
exploités pour leur production. Des changements substantiels sont requis pour
réorienter les objectifs d'utilisation des ligneux, des fonctions de production
à des fonctions de stabilisation et de protection. Il ne faut en tous cas
jamais oublier que l'utilisation des ligneux dans les systèmes
agrosylvopastoraux n'a jamais été simple. Une utilisation optimale de leur
potentiel nécessite une analyse approfondie. En effet, les risques d'effets
contraires liés à une expérimentation avec des ligneux en vue de maximiser la
production, sont élevés. Par exemple, l'utilisation des fonctions productives
des ligneux peut mener à un épuisement des sols à de plus grandes profondeurs
et pendant des périodes plus longues. Dans un tel cas, des objectifs de
production à court terme doivent prédominer, ce qui est rationnel d'un point de
vue du paysan. On sait que les communautés locales ne sont souvent pas en
mesure de sélectionner des objectifs à long terme. Il faudrait donc leur
apporter un soutien pour une utilisation optimum des ligneux en tant qu'élément
de stabilité d'un système d'exploitation durable. Sur le long terme, une telle
approche ne peut que servir les intérêts de toute la population. »
1. Recherches.
But des projets de
développement intégré est d’établir une production permanente écologique et
durable de biomasse soit pour les mini -briquettes soit pour l’enrichissement
de la faune, de la flore, et de
l’environnement dans son ensemble. Il s’agit d’une opération bien plus complexe
que ne semble à une première vue. Sur
une page décrivez les facteurs qu’on doit prendre en considération pour une
gestion équilibré de la fourniture en biomasse pour les mini -briquettes.
2. Recherches.
Selon Brehman H.,
Kessler J-J ( Le rôle des ligneux dans les agro-systèmes des régions
semi-arides) (cité ci-dessus) «une gestion optimale des systèmes
agroforestiers n'est possible qu'avec une main d'oeuvre considérable ».
Sur une page expliquez comment les projets de développement intégré résoudrent
de manière définitive ce problème.
3. Opinion.
Les projets de
développement intégré prévoient la production locale de foyers à énergie
solaire à faible coût. Au cas où la cuisine ménagère fusse pour 100% possible
utilisant des foyers solaires n’aurait-on besoin ni de foyers améliorés, ni de
mini -briquettes, ni de production de biomasse pour la production de mini
-briquettes. Expliquez sur une page pourquoi, à votre avis, on prévoit comme
même l’utilisation de foyers à mini -briquettes de production locale.
4. Recherches.
Sur une page faites
une description du potentiel pour la production de biomasse dans votre zone,
compte tenu des trois critères ci-dessus cités, soit :
1) On ne doit jamais se servir de biomasse normalement utilisée comme
engrais.
2) On ne doit jamais se servir de terrain normalement utilisé pour la
production alimentaire.
3) On doit respecter ( et possiblement augmenter) la superficie boisée
et l’environnement, la faune et la flore de la zone du projet.
Tenez compte que l’on serait à la recherche des trois
terrains par zone de commission réservoir, chacun avec une superficie d’un
hectare. Les terrains seraient peut-être
actuellement marginaux, et possiblement à joindre l’un à l’autre pour créer des
chaînes boisées avec les terrains mis à disposition d’autres zones de
réservoir. Les chaînes devraient être «jointes » aux forêts et zones
protégées existantes au fin de créer des couloirs verts facilitant le mouvement
libre de la faune sur toute le territoire.
◄ Quatrième bloc : Section 4: Les structures
productives.
◄ Quatrième bloc : Les structures à
créer.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th
annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
Cette
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