ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
02: 05 Septembre, 2009
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION B : LES SOLUTIONS AUX
PROBLÈMES.
Valeur attribuée : 06 points sur
18
Travail prévu : 186 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Troisième bloc : Les solutions aux problèmes.
Valeur attribuée : 01 point sur 18
Travail prévu : 36 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
[16.00 Heures] Section 1 : L’analyse
anthropologique à trois niveaux. (Valeur 0.5 point)
[16.00 Heures] Section 2 : La
division des responsabilités entre les structures aux trois niveaux.
(Valeur 0,5 point)
[04.00 Heures] Examen de passage au
Bloc 4 : Les structures à créer.
Le point n’est attribué qu’après le complètement
réussi de l’examen consolidé pour
[16.00 Heures] Section 1 :
L’analyse anthropologique à trois niveaux. (Valeur 0.5 point)
[14.00 Heures] Analyse
anthropologique.
01. Premier niveau : chasseurs cueilleurs.
02. Deuxième niveau : groupes de clans avec
chef.
04. Schéma général d’un projet individuel.
05. Les lignes de gestion des projets individuels.
06. Le schéma des plans régionaux.
07. Le schéma des plans nationaux.
[02.00 Heures] Rapport sur la
Section 1 du Bloc 3.
[14.00 Heures] Analyse
anthropologique.
02. Deuxième niveau :
groupes de clans avec chef. (Au moins
deux heures).
Référence Générale : Diamond, Jared, De l’inégalité parmi les
sociétés
(Paris, Gallimard, 2000).
L’une des aspects à la base de l’histoire de l’homme est l’histoire de son
alimentation. À main la sécurité alimentaire des petits villages des clans
s’améliora, à partir d’il y a 7.500 ans commença des premières formes de
spécialisation des tâches. Pour des raisons de la sécurité physique les clans
avaient-ils des avantages à vivre ensemble et à échanger entre eux des
partenaires. On parle la même langue, peut-être plusieurs dialectes. La plupart
des habitants se connaissait toujours, mais les intérêts des bandes ou clans
faisant partie pouvaient donner lieux à des conflits. Au fin de résoudre tels
conflits, se développa la position du chef, souvent héréditaire, avec des
pouvoirs spécifiques et reconnus des autres habitants. Avec l’extension des
dimensions des communautés constituées de conglomérats de clans, les chefs
avaient besoin d’assistance pour la gestion des affaires, et peu à peu se crée
une bureaucratie à plusieurs niveaux, chacun avec des droits spécifiques. On se
trouva à un certain moment avec une division de la communauté en classes, soit
le peuple «commun » et une élite privilégiée. Les instruments à la
disposition de l’élite pour maintenir leur contrôle sur le peuple commun
comprenaient :
1) Le désarmement de la population et l’armement de l’élite.
2) La redistribution parmi le peuple d’une partie importante des tributs
reçus du peuple.
3) L’utilisation de leur monopole de la force pour promouvoir le bonheur de
la population.
4) La construction d’une idéologie (plus tard, une religion) qui justifia
la position et les privilèges de l’élite.
(Source : la version originaire en anglais du livre ci-dessus cité de Diamond,
Jared, Guns, germs and steel, Vintage,
London, 1998, chapitre 4, p. 277).
La dimensions de ces communautés dirigées par des chefs variaient souvent
entre les 1500-2500 habitants. On commença à tolérer la présence de quelques
«étrangers ».
Dans le cadre des projets de Développement Intégré, ce niveau intermédiaire
est appelé celui des «Commissions Forage », soit le numéro de personnes
(1500-2500) servies d’un système de distribution d’eau potable salubre comme
prévu au Modèle.
En dehors des aspects organisationnels plus directement
«politiques » des telles communautés, leur intérêt pour les projets
de développement intégré est surtout leur dimension de nature intermédiaire.
Il s’agit d’une dimension toujours valable de nos jours pour certains
services importants de base, même dans les pays les plus industrialisés. Par
exemple. le rapport de médecins de médecine générale aux populations d’un pays
industrialisé est de l’ordre de 1 médecin sur 2000-2500 habitants. Au Pays Bas,
le rapport fut de 1 sur 2347 le 1 Janvier 2006 (J.Muysken et al, Cijfers uit
de registratie van huisartsen – peiling 2006, Netherlands Institute for
Health Services Research (NIVEL), Utrecht, 2006.)
L’idéale classe d’école aurait 18 élèves (V. Wilson, Does small really
make a difference?, Scottish Council for Research and Education (SCRE)
Report 107, Glasgow, 2002). Au niveau secondaire, avec des classes sur 5
niveaux et compte tenu de quelques cours spécialisés, parle-t-on d’écoles avec
+/- 20 classes, soit +/- 350 élèves. Celui-ci est justement la population
d’écoliers prévisible auprès des populations de +/- 2000 personnes dans les
pays en développement. Il s’agit d’ailleurs toujours d’un numéro d’élèves à
compréhension d’homme où tous les élèves se connaissent et les enseignants connaissent
tous les élèves.
Compte
tenu de 6 classes ou niveaux, chacun avec 18 élèves, la population d’une école primaire locale
serait 100-120 élèves. Au niveau des commissions réservoir à population de +/-
250 personnes, aurait-on des écoles primaires avec 3 classes à deux niveaux par
classe, soit 50-60 élèves. Une commission forage est destinée à servir
moyennement 7 commissions réservoir. Cela veut dire que les élèves auprès de
+/- 7 écoles primaires au niveau des commissions réservoir assisteront aux
leçons auprès d’une école secondaire au niveau de commission forage. 50 par 7 nous donne une population scolaire
de 350 élèves, qui corresponde à la population prévue de l’école secondaire.
1. Recherches.
Faites une liste des
groupes de villages ou conglomérats de villages de votre zone qui ensemble
constitueraient des formations intermédiaires à 1500-2500 personnes. Vous en
devriez arriver à 30-40 groupements.
Le nombre des membres des commissions forage est déterminé du nombre de
commissions réservoir qu’elle sert. On prévoit qu’elle ait d’habitude de 6-7
membres. Chaque commission réservoir choisit un membre à la représenter sur la
commission forage qui lui sert en eau potable. Puisque l’on aura une forte
représentation de femmes sur les commissions réservoir, attend-t-on que les
commissions réservoir nomment une femme à représentation de leur commission
auprès de la commission forage. Par conséquence, attend-t-on une représentation
majoritaire de femmes aussi auprès des commissions forage.
2. Opinion.
Supposer d’être
le responsable du projet de développement intégré dans votre zone. Vous êtes en
train d’y constituer les premières structures sociales, d’entre elles les commissions forage. Il faut
que vous expliquiez aux habitants des villages d’une future zone de forage (+/-
7 zones de commission réservoir) pourquoi on a besoin d’un niveau
administratif intermédiaire entre les
commissions réservoir et celui central de la zone entière du projet. L’un des
écoutants (un homme) vous pose au moins 5 questions. Écrivez sur deux pages
votre dialogue.
3. Opinion.
Vous êtes
candidate (ou candidat) à la nomination de la part de votre commission
réservoir à la commission forage qui sert votre communauté. Vous pouvez être
vous-même membre de la commission réservoir, ou vous pouvez être habitant servi
de la commission réservoir. Sur une page
faites votre plaidoirie de candidature aux membres de la commission
réservoir en décrivant les qualités personnelles qui vous rendent particulièrement
qualifiée à les représenter sur la
commission forage.
4. Opinion.
Sur une page
écrivez un rapport sur comment, à votre avis, les conséquences que les
nouvelles commission forages pourront avoir sur les structures traditionnelles de
gestion des affaires de la communauté.
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◄ Troisième bloc : Les solutions aux problèmes.
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Intégré (Dip. Dév. Int)
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