ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

Édition 06: 21 Avril, 2010.

Édition 20 : 03 Novembre, 2013.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)

 

Trimestre 1.

 

 

SECTION A : LES PROBLÈMES DU DÉVELOPPEMENT.

 

 

Valeur attribuée : 04 points sur 18

Travail prévu : 112 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 57 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Section 1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]

 

[14.00 Heures] Approfondissement.

 

Section 2 : Analyse approfondie des causes de la pauvreté.[14.00 heures]

 

01. Définition de la pauvreté, approfondissement.

02. Quelques facteurs liés à la pauvreté, approfondissement.

03. Les dettes et les subsides, approfondissement.

04. La fuite financière : industries alimentaires et de l’eau, approfondissement.

05. La fuite financière : l’énergie,approfondissement.

06. La fuite financière : moyens de communication, approfondissement.

07. La fuite financière : la santé et l’éducation, approfondissement.

08. La fuite financière : le vol des ressources, approfondissement.

09. La fuite financière : la corruption, approfondissement.

10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.

 


 

Section 2 : Analyse approfondie des causes de la pauvreté.

 

02. Quelques facteurs liés à la pauvreté  [Au moins une heure]

 

Consultez la diapositive suivante :

 

02. Quelques facteurs liés à la pauvreté.

 

La monétisation.

 

“We are stealing the future, selling it in the present, and calling it gross domestic product.(P. Hawken, Healing or Stealing , Commencement address, University of Portland, 03 Mai, 2009).

 

Les étudiants intéressés à obtenir plus d’information sur la critique qui s’augmente sur le système économique orthodoxe devraient commencer par l’article de  Michael Marien New and Appropriate Economics for the 21st Century : A Survey of Critical Books, 1978-2013, publié au Cadmus Journal, Vol, 1, Issue 5, Octobre, 2012, Zagreb, Octobre 2012. L’article accompagne des listes des resources les plus importantes avec quelques phrases sur leur continu.

 

Connaissez-vous Le système de comptabilité nationale 1993 (SCN)?

 

Voir : Stiglitz J., Sen A, Fitoussi J-P (coordinators), Report by the Commission on the Measurement of Economic Performance and Social Progress., Report for the President of France, www.stiglitz-sen-fitoussi.fr, Paris, Septembre 2009. Le chapitre 1 du sommaire et le chapitre 1 du corps du rapport fournissent une analyse approfondie du terme “produit domestique lourd” comme il est utilise dans  le système de comptabilité nationale et de ses limitations.

 

Regardez le graphique 1.6 à la page 36 du chapitre 1 du sommaire.

 

"Par sa nature même, le produit intérieur brut n’est pas un indicateur conçu pour mesurer le bonheur et le bien-être de la population d’un pays et n’en donne pas une image exacte." (Nations Unies Assemblée Générale, Nations Unies, Assemblée Générale, Session 61, New York, 19 Juillet 2011, résolution 65/309. Lisez la note détaillée sur la résolution : Happiness : towards a holistic approach to development).

 

La résolution 65/309 fut suivi par le rapport A67/697 du Secrétaire Général, du Secrétaire Général, Point 14 de l’ordre du jour : « Application et suivi intégrés et coordonnés des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet organisées par les Nations Unies dans les domaines économique et social et dans les domaines connexes”, Nations Unies, Assemblée Générale, Session 67, New York, 16 Janvier 2013. Le rapport présente un sommaire des activités vers l`achèvement d`une alternative au système du PIB, et, au point 55, invite les gouvernements parmi d’autre à :

 

« a) Envisager de recourir à une définition plus générale du bien-être, qui ne »se limite pas au PIB et à la croissance économique, en adoptant un nouveau modèle économique qui intègre les dimensions sociales, économiques et environnementales du développement durable;

…..

« e) Assurer des conditions minimales de bonheur à la majorité des habitants des pays à faible revenu, ainsi qu’aux groupes d’exclus des pays à revenu

intermédiaire ou élevé, telles que : i) l’accès à l’alimentation et à des services de base; ii) le respect des droits de l’homme fondamentaux et la protection sociale; et iii) la réduction des inégalités, avant de s’employer à réaliser des objectifs plus ambitieux en matière de bien-être; »  

 

Quelques illustrations du travail non-monétisé des femmes se trouvent à The invisible work of women,  (Illustrations sans textes), Action Aid Senegal, Action Aid Regional office Nairobi, 2012.

 

“According to patriarchal economic models, production for sustenance is counted as "non-production." The transformation of value into disvalue, labour into non-labour, and knowledge into non-knowledge is achieved by the most powerful number that rules our lives, the patriarchal construct of GDP—Gross Domestic Product—which commentators have started to call the Gross Domestic Problem.” (V. Shiva, Our violent economy is hurting women, Yes ! Magazine, Positive Futures Network, Bainbridge Island, Janvier 18, 2013.)

 

“The SNA provides an incomplete picture of wealth because it includes only property  that generates private claims to future benefits. It therefore excludes parts of natural capital that is essential to human well-being but cannot be privately held (e.g. the atmosphere, the ocean.)” (Agarwala, M. et al,  Inclusive Wealth Report 2012 : Measuring progress towards sustainability , sommaire exécutif, p. xxvi, United Nations University Human Dimensions Programme on Global Environmental Change (UNU-IDHP) and United Nations Environmental Programme (UNEP), Cambridge University Press, Cambridge, Juie 2012. ISBN 978-1-107-68339-6).

 

“Gross National Product counts air pollution and cigarette advertising, and ambulances to clear our highways of carnage.  It counts special locks for our doors and the jails for the people who break them.  It counts the destruction of the redwood and the loss of our natural wonder in chaotic sprawl.  It counts napalm and counts nuclear warheads and armored cars for the police to fight the riots in our cities.  It counts Whitman's rifle and Speck's knife, and the television programs which glorify violence in order to sell toys to our children.  Yet the gross national product does not allow for the health of our children, the quality of their education or the joy of their play.  It does not include the beauty of our poetry or the strength of our marriages, the intelligence of our public debate or the integrity of our public officials.  It measures neither our wit nor our courage, neither our wisdom nor our learning, neither our compassion nor our devotion to our country, it measures everything in short, except that which makes life worthwhile.” .” (Robert F. Kennedy, Discours auprès de l’Université de Kansas, 18th Mars, 1968, John F. Kennedy Presidential Library and Museum, Boston, de la récolte de discours de Robert F. Kennedy originairement disponible auprès du site web www.jfklibrary.org . Cet extrait accédé auprès di site web www.qotd.org 11 Mars, 2013.)

 

“…calculations [for the United States] show the GPI [Genuine Progress Indicator] at $4.4 trillion, compared with a GDP of nearly $10.8 trillion, implying that well over half of the economic activity in the United States that year was unsustainable and did not contribute to genuine progress.” (Talberth, J., A New Bottom Line for Progress., Chapter 2, 2008 State of the World : Innovations for a Sustainable Economy, The Worldwatch Institute,  p. 22. Washington, 2008.)

 

La Food and Water Watch dans son article And the Value of Nothing : Alternatives to Gross Domestic Product and the Financialization of Nature (Washington, Novembre, 2012) est de l’avis que même les systèmes alternatifs tels le GPI sont inacceptables car en tentant de donner des valeurs financières aux ressources générales comme les forêts, les océans et l’eau ils commoditisent ou “financialisent” en effet les biens communs. L’organisation préfère le concept de l’empreinte de pas écologique à travers de laquelle l’on tente de créer un rapport entre les consommations des êtres humains et leur utilisation des ressources communes d’une part et la surface de la terre théoriquement à la disposition de chaque individu de l’autre part, évitant quelques’uns des problèmes d’évaluation financière des ressources naturelles. (Global Footprint Net including the Footprint Factbook Africa 2009, Oakland 2009 - N.B. ce dernier est un file à  66 megabyte). Sur ce sujet, lisez aussi J. Kitzes (ed), Ecological Footprint Standards, (Global Footprint Network, Oakland, 2009) et J. Kitzes et al, Guidebook to the National Footprint Accounts ((Global Footprint Network, Oakland, 2008). 

 

Comme Vandana Shiva l’écrit : “In effect , “growth” measures the conversion of nature into cash, and commons into commodities.

“Thus nature’s amazing cycles of renewal of water and nutrients are defined into nonproduction. The peasants of the world,who provide 72% of the food, do not produce; women who farm or do most of the housework do not fit this paradigm of growth either. A living forest does not contribute to growth, but when trees are cut down and sold as timber, we have growth. Healthy societies and communities do not contribute to growth, but disease creates growth through, for example, the sale of patented medicine.

“Water available as a commons shared freely and protected by all provides for all. However, it does not create growth. But when Coca-Cola sets up a plant, mines the water and fills plastic bottles with it, the economy grows. But this growth is based on creating poverty – both for nature and local communities…..

 

“As long as economics was focused on the household, it recognised and respected its basis in natural resources and the limits of ecological renewal. It was focused on providing for basic human needs within these limits. (How economic growth has become anti-life, Guardian, Londres, 01 Novembre, 2013.) 

 

1. Opinion.

 

Quelles activités est-ce qu’il mesure? Quelle en est à votre avis la partie contribuée des femmes a) dans les pays OECD; b) dans les pays émergeants; c) dans les pays les plus pauvres?

 

 Quelles sont les activités dites “monétisées” ?

 

2. Opinion.

 

Quelles activités est-ce qu’il ne mesure pas? Quelle en est à votre avis la partie contribuée des femmes a) dans les pays OECD; b) dans les pays émergeants; c) dans les pays les plus pauvres?

 

Celles-ci sont les activités dites “non-monétisées.”

 

3. Opinion.

 

Des activités retenues “monétisées”, combien pensez-vous sont vraiment “productives”?   

 

4. Opinion.

 

Des activités retenues “non-monétisées”, combien pensez-vous sont vraiment “productives”?

 

5. Opinion.

 

Quelles conclusions est-ce que vous en pouvez tirer?

 

Lisez Chapitre  8  From global to local” du livre A Renewable World (Girardet H. et Mendonça M, Green Books, White River Junction, 2009 (The World Future Council) , qui couvre en détail  les conséquences de la globalisation de la production alimentaire.

 

La boîte de petits pois

 

Une boîte à 400 gr. de petits pois est un exemple d’une chaîne de production. On commence avec de la semence, on la cultive, on fait des accords commerciaux, les petits pois (280 gr) sont transportés à une usine. L’usine les cuisine et les met en boîte qui doit à son tour être fabriquée. Les métaux de la boîte doivent être minés et traités. Le papier et l’emballage doivent être fabriqués. Les arbres y nécessaires doivent être cultivés, coupés, transportés et traités. Suite à leur production, les boîtes de petits pois doivent être stockées dans des points de distribution, vendues, distribuées à destination, stockées de nouveau,  revendues de nouveau, de nouveau transportées à leur destination finale. Et on termine le cycle entier avec …….. 280 gr. de petits pois “à consommer”, peut-être même au lieu originaire de leur culture.

 

La production de la boîte de petit poids passe par des centaines de passages. On aurait pu consommer les petits pois au point de leur production ou bien les conserver localement à travers de l’assèchement. Au commencement de la chaîne, les petits pois étaient frais. À la fin du cycle de production étaient-ils par définition moins frais.

 

La question qui se pose est quelle relative à  la valeur ajoutée de la chaîne des opérations de production. Qu’est-ce qu’on a effectivement  “produit” et pendant quelles phases de la chaîne.

 

6. Recherches.

 

Pensez à un autre produit commercial et prenez note de la chaîne d’activités nécessaires à ce qu’il arrive à sa destination de consommation ou utilisation finale.

 

Quelles sont vos conclusions?

 

La longueur de la chaîne de production.

 

7. Opinion.

 

En vu de vos conclusions de la chaîne de production que vous avez développé, quels bénéfices portent une chaîne longue ? Qui en bénéficie? Quels bénéfices portent une chaîne très courte? Qui en bénéfice?

 

Qui contrôle quoi à chaque point de la chaîne?

 

Le marketing, l’emballage, et le transport.

 

Il s’agit de phases spécifiques de la chaîne de production de nos pauvres petits pois.

 

8. Opinion.

 

Quelle est la valeur ajoutée de telles activités ? Qui les paye? Combien de temps, d’énergie et d’argent coûtent-ils?

 

Le rôle de l’argent

 

Les petits pois auront (souvent) changé de propriétaire plusieurs fois pendant leur long voyage.

 

9. Opinion.

 

Faites une liste des [possibles] points de transfert de propriété pour le produit dont vous avez fait un schéma de la chaîne de production.   Quelles étaient les opérations nécessaires avec chaque échange?

 

Avec combien d’argent est-ce qu’on aurait commencé ? Avec combien d’argent est-ce qu’on a terminé?

 

Prenez le cas de nos 280 gr de petits pois.

 

10. Opinion.

 

Quelle était leur valeur récoltés auprès du cultivateur?   Quelle était leur valeur à la fin de la chaîne de production?  

 

Quelles sont vos conclusions?

 

Lisez le matériel du Modèle qui se réfère d’une manière ou l’autre à la pauvreté :

 

Pauvreté causes et solutions.

 

Lisez le matériel du Modèle qui se réfère au contrôle intégré de la chaîne de production 

 

Dans leur livre A Renewable World (A Renewable World) (détails ci-dessus) Girardet et Mendonça citent le concept  one planet living” du  Bio Regional Development Group.

 

Selon le Bio Regional Development Group, One Planet Living prévoit :

 

01. Zéro carbone.

02. Zéro déchets.

03. Transport durable.

04. Matériaux durables.

05. Alimentation locale et durable.

06. Eau durable.

07. Habitats naturels et faune et flore sauvages.

08. Culture et héritage.

09. Equité, commerce équitable (fair-trade), et économie locale.

10. Santé et bonheur.

 

Ce cours fait voir comment les projets de développement intégré  permettent aux populations de réaliser ces objectifs.

 

 



 Premier  bloc : Section 1.

 Premier  bloc : La pauvreté et la qualité de vie.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (D.Dév.Int).

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.


 Cours disponibles.

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