ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
03: 01 Septembre, 2009.
Édition
04 : 21 Novembre, 2011.
Édition
21 :11 Novembre, 2014.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section
1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]
[14.00 Heures]
Approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
01. Définition de la pauvreté, approfondissement.
02. Quelques facteurs liés à la pauvreté,
approfondissement.
03. Les dettes et les subsides, approfondissement.
04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau, approfondissement.
05. La fuite financière :
l’énergie,approfondissement.
06. La fuite financière : moyens de communication,
approfondissement.
07. La fuite financière : la santé et l’éducation,
approfondissement.
08. La fuite financière : le vol des ressources,
approfondissement.
09. La fuite financière : la corruption,
approfondissement.
10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
10.
L’industrie de la pauvreté.
(Au moins 60 minutes).
“Carbonized
money : Heartbeat of the Beast ….. the green economy will not flourish until
the monetary system itself is transformed.” (Quilligan, J.B. , Interest Rates and Climate
change : Realigning our Incentives through the Power of the Commons,
Kosmos, Vol. X, Number 1, Fall/winter 2010, p. 29, Kosmos Associates, Lenox, 2010.)
“The
differences between rich and poor nations cannot be resolved on the same terms
that gave rise to them.” (Quilligan,
J.B. , Interest Rates and Climate
change : Realigning our Incentives through the Power of the Commons,
Kosmos, Vol. X, Number 1, Fall/winter 2010, p. 31,
Kosmos Associates, Lenox, 2010.)
Regardez
la diapositive suivante :
10. La fuite
financière : l’aide au développement.
Lisez
de nouveau les notes que vous avez fait au cours de la leçon 7 sur la loi des rendements décroissants.
Lisez
la déclaration universelle
des droits de l’homme.
Lisez l’article par
C. Hedges, The hijacking of human rights, www.truthdig.com 09
Avril, 2013.
1.
Opinion.
Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de
tels droits.........n’est-ce pas ?
Ou peut-être, à
distance des 60 ans de la date de
Étant
donné que le monde ne fût pas fait en une journée, en s’approchant aux
problèmes du développement dans les pays pauvres, est-on obligé à établir des
priorités.
2.
Opinion.
Quelles sont ces priorités ? Qui les
établissent ?
Lisez
Vidal J., World Bank spending on forests fails to curb poverty, auditors claim, The
Guardian, Londres, 29 Janvier, 2013 :
“The
World Bank funded 345 major forestry projects in 75 countries in the decade to
July 2011. The IEG panel, [Independent Evaluation Group, comprenant des
employés de
•
Continuing to support industrial logging.
•
Not involving communities in decision-making.
•
Assuming that benefits would accrue to the poor rather than the rich and
powerful.
•
Paying little attention to rural poverty.”
Pour une
deuxième commentaire sur le rapport du groupe IEG lisez l’article A
forest of failures : “Negligible” sustainability in World Bank’s forest work, Bretton Woods Project, article 571990, Londres, 12
Février, 2013.
Au
31 Mars 2013, “Sixteen months after signing the first contract, the SIKA
[Stability in Key Areas in Afghanistan] programs reported that cumulative
disbursements [ for US$ 47 million] primarily consisted of operational expenses,
such as subcontracts, security, labor, and indirect costs, and resulted in
community workshops, meetings, and training sessions….none of the funds had
gone to grants that fund community projects, such as those that are “labor
intensive or productive infrastructure
projects,” as called for in the SIKA contracts to address sources of
instability.”
( Stability in Key
Areas (SIKA) Programs: After 16 Months and $47
Million Spent,USAID Had Not Met Essential Program Objectives,) Special Inspector for
Il
s’agit souvent de faire des choix «brutaux ».
3.
Opinion.
Au cas où une
personne souffrant du SIDA a besoin de
médicaments qui coûtent € 1.000 et
pour € 1.000 peut-on établir une unité de production locale de moustiquaires à bénéfice et
protection de tous les enfants du village et alentours. quel choix
fait-on ? Ou bien pour € 1.000 peut-on créer
un système coopératif d’informations
SIDA et un service de diffusion de préservatifs, quel choix fait-on ?
Vaut une vie
humaine plus de la bonne qualité de vie des autres du village ? Vaut
l’éducation à l’hygiène et la prévention contre les maladies à protection des
nouvelles générations de plus de la vie d’un malade du SIDA ?
Dans une communauté pauvre, les premiers investissements au niveau de
quelques Euros par personne peuvent apporter des bénéfices importantes à la
population. Par exemple, l’installation de systèmes d’énergie photovoltaïque pour à peine 5 watt crête par personne dans une
population de 200, monte à une installation de 1000 W. crêtes, suffisante pour
alimenter une pompe à eau potable, un moulin à grain, de l’éclairage pour une
salle d’études le soir, le stockage de médicaments.
À main
les investissements en compte capital s’augmentent, leurs bénéfices relatives
tendent à se diminuer, selon la loi des rendements décroissants.
4.
Opinion.
Quels seraient vos critères à l’égard?
Une nouvelle industrie, souvent au but de profit
Dans la diapositive dit-on «Même l’argent dépensé pour l’achat des choses
bénévoles réduit le montant des fonds disponibles au développement intégré
auprès des plus pauvres. »
5.
Opinion.
Que pensez-vous de cette opinion ?
À la section 7 avez-vous étudié les investissements de
Le montant total de l’aide officielle est actuellement autour de € 100 milliard par an. Les montants dépensés d’une manière
pour l’aide au développement ne sont plus disponibles pour l’investissement
d’une autre manière. Cela veut dire que ni l’argent dépensé pour faire des
vaccins dans les pays ni l’argent pour payer les consultants des pays
occidentaux pour faire des recherches ou pour payer le transport des aliments
produits (avec ou sans subsides) dans les pays riches industrialisés n’est plus
disponible pour investissement direct dans les pays pauvres.
6.
Opinion.
Qui fait telles
décisions ? Pourquoi l’on les fait ?
Quel est le
rapport entre les décisions faites et le priorités établies des communautés
locales. ?
Au cours de
l’exécution des projets inclus dans la liste que vous avez rédigé au cours de
votre analyse, est-ce que vous avez relevé des cas de friction entre ce que les
populations locales on dit de vouloir et ce qu’on leur a fourni ?
Ressource :
Easterly, William,
The White Man’s Burden – Why the west’s efforts to aid the rest have done so
much ill and so little good, Penguin Press, Londres, 2006. Pour en avoir un résumé
voir Why doesn’t foreign aid
work ?” Mercy Corps, Global Envision, Avril 25, 2006, reproduit de
« Je suis allée à l’hôpital pour être opérée de la cataracte. On m’a
dit que cela me coûterait 7 000 livres égyptiennes. Je n’en avais que 7, j’ai
donc décidé de devenir aveugle. » (Seery, E., Arendar, A., À Égalité : Il Est
le Temps de Mettre Fin aux Inégalités Extrêmes, Rapport Campagne : Oxfam
International, 29 Octobre 2014,.Résumé p. 20), citation d’une femme âgée
60 ans vivant dans un village reculé en Egypte.)
L’aide étrangère au développement : une définition très large.
«À travers l’histoire du programme Australien de l’aide au développement,
l’Australie s’est servie de manière systématique de la couverture de l’Aide au
Développement pour protéger, promouvoir, et enrichir des entreprises
domestiques et maintenir la présence commerciale de notre pays dans la région,
avec la plupart des contrats placés auprès de grandes entreprises qui ont
diversifié leurs opérations pour y prévoir l’aide à l’étranger au but d’accéder
aux projets lucratifs de développement. »
Aid is increasing, but can we spend it well? (Wheen K. and Lusby S., Aid Watch News 28 Février
2008.) (Traduction T.E.Manning)
«Combien des Aus. $ 3.3 milliard du budget Australien d’aide au
développement constitue effectivement de l’aide au développement ? Les
interventions militaires et policières, les frais des consultants de l’Agence
des Grains, l’annulation des dettes, les mesures anti-terroristes peuvent tous
rentrer dans le cadre de l’Aide au Développement. » Source : Aid Watch , Erskineville, Australia.
(Traduction T.E.Manning)
Le summit du G 8 qui s’est tenu à
Camp David en Mai 2012 a approuvé un
Action sur
“Today we are
faced with two contrasting aspirations in Sub-Saharan Africa : the desire to regain control of our
development, and, on the other hand, the temptation of an excessive reliance on
external resources … [les gouvernements Africains] should accord the major
advantages to the principal investors in agriculture, those who take the risks
within the family enterprises, that is, the peasants, and not to urban or
foreign sources of capital.”
“The
dominance of international NGOs and private contractors in
“Despite extensive efforts,
our ability to trace the money is limited by a lack of transparency and
accountability—indeed, three years after the quake, much remains unknown.
For instance, who exactly got the $1.3 billion – 36% of the total – that was
disbursed as grants to International NGOs and contractors? As we have blogged
previously, we can look at procurement databases to track
primary contract recipients, but we cannot go much further. We can see, for
instance, that $150 million was disbursed to Chemonics, but we have no idea
about how that money was spent.” (Walz, J., Ramachandran, V., Haiti: Three Years After the Quake and Not Much Has Changed, Global
Development : Views from the Center (Blog). Center for Global Development,
Washington, 11th
Décembre, 2012.)
Pour voir comment les fonds de
Comme le journal conservateur
Sur
l’utilisation des fonds de
“..the Colombian oil palm industry offers an example of
the intricate links that exist between North and South under neoliberal
globalization, especially in the relationship between five issues: energy,
food, poverty, global warming, and human rights………. the human rights abuses,
environmental devastation, poverty, and inequality often associated with oil
and mining are also being transferred to the agrofuel sector. Furthermore, the
shift to growing crops for fuel has led to food shortages and undermined
self-sufficiency in many regions of the world..” (p. 34).
Voici quelques extraits du
rapport numéro 9 du Septembre 2013 EU
Support for Governance in the Democratic Republic of the Congo du Cours des Comptes
Européenne.
€ 1.9 billion fut dépensé par l’Union Européenne pour assistance à la
(bonne) gouvernance en D.R. Congo entre 2003 et 2011. € 1 billion en est
“disparu” cause “d’absence de volonté
politique, la dynamique des programmes dictée par les donateurs, et manque de
capacité d’absorption.”
Au paragraph 35 : “Fewer than half of all the programmes examined have
delivered, or are likely to deliver, the planned results.”
Au paragraph
65: “In 2011, spending on the Presidency, the Prime Minister, the National
Assembly and the Senate accounted for 11% of the total budgetary expenditure
and was almost three times the amount spent o health.”
Au paragraph
79 : “The programme documents do not mention a number of major risks – notably
the lack of political will, fraud, and corruption…”
7. Recherches.
Prenez la liste
des interventions d’aide au développement dans votre zone, cas échéant dans
votre pays préparée au cours de votre analyse, et arranger les interventions
dans une ordre de priorité, en commençant avec les projets que vous jugez les plus «pures» et finissant avec
celles que vous retenez les moins «pures ». À côté de chaque intervention
faites une note sur les (éventuels) facteurs qui la corrompe.
8.
Opinion.
Quelle est votre conclusion à l’égard?
Les experts, les expatriés, n’importe où.
Du chapitre Does Aid Aid?One Thousand Days as
an Expert C. Harker écrit :
It
began with the process of recruitment which led to a two week orientation
programme for all “experts” and their spouses selected that year. Our air fare
to Tanzania was paid for as was the air freight of “essential items’ which
totaled about
“There
was an agreement with the Tanzanian government that enabled us to purchase a
vehicle duty free and we were not required to pay for our housing while at
Mkwawa. By being accorded resident status, we paid far less in the parks and at
hotels than would a tourist.
“My
salary was based on what I would have received had I remained in the job from
which I was recruited. As CIDA took no deductions for pensions, my salary
appeared to be considerably higher. Then, on top of this was something called
“overseas allowance” which was based on the cost of living in the country to
which we were posted. This was tax free. After a year at our post, we were
given two tickets to the “nearest European capital” which happened to be
Athens. We turned our holiday there into a visit to Addis Ababa, Cairo, Beirut,
Athens, Rome, Geneva and Madrid by paying about $150 extra. After our second
year, the cost of a flight back to Canada was covered. Our health costs were
paid for while we were under contract and finally, when we returned to Canada,
we were obliged to report to the Tropical Diseases Hospital in Toronto for an
“all expenses covered” week to be thoroughly “medically debriefed”.
Il est a tous évident qu’on peut justifier, n’importe où,
soit dans un pays industrialisé, soit dans un pays en voie de développement, la
présence et la participation aux projets de développement des experts
(expatriés) ayant des connaissances qui manquent au niveau local. Par exemple
pour les grands travaux tels la construction de digues, d’autoroutes, de
raffineries. Raison peut-être pourquoi on a vu dans le passé une tendance de la
part des pays donateurs à les préférer.
Par la suite a-t-on
passé à exprimer une préférence aux interventions des dimensions plus
réduites. L’on se demande si le nombre d’experts expatriés participants aux
projets de développement s’est par conséquence réduit ou s’il se trouve en
phase de diminution.
9.
Opinion.
Prenez votre
liste de projets de votre zone, cas écheant dans votre pays. Les experts y
participants en quelle manière sont-ils nécessaires au succès des
projets ?
Pourraient-ils
être substitués par des personnes de la zone ? Pourraient-ils être substitués par des
personnes du pays?
Les Campagnes de Vaccination
10. Recherches.
Faites une liste
des activités (voir votre analyse à la section 7) qui pourraient être déployées
dans votre zone au fin de réduire le taux des infections dues aux bactéries,
virus, moisis, et parasites.
Aux
protections actives contre les moustiques.
Aux
actions contre les mouches (toutes espèces).
À
l’élimination (drainage) des eaux de surface.
Au
contrôle sur le déposition des déchets (élimination de la vermine).
Au lavage
des mains.
Aux
préservatifs.
11. Recherches.
Combien de ces activités peuvent être réalisées
au niveau local ?
Combien d’expatriés y seraient
nécessaires ?
Combien coûteraient telles activités ?
Quelles sont vos conclusions ?
Au secours – on a faim !
“It's important for our nation to build -- to grow
foodstuffs, to feed our people. Can you imagine a country that was
unable to grow enough food to feed the people? It would be a nation
that would be subject to international pressure. It would be a
nation at risk. And so when we're talking about American agriculture, we're
really talking about a national security issue. ” (G.W.Bush, President’s Remarks to the
Future Farmers of America, The
White House, Washington, Juillet 2001.)
Les mêmes principes
s’appliquent à toutes les nations. Cependant, “like all fans of globalisation they [les présidents G.W.Bush et
“Food aid is
perhaps most infamous for the practice of dumping, or disposing of surplus food
commodities in vulnerable national markets. In this case, food aid functions as
just another
“The
monetization process [ practised by USAID and USDA] results in the expenditure
of a significant amount of appropriated funds in unrelated areas such as
transportation and logistics, rather than development projects. Moreover, the
potential for adverse market impacts, such as artificially suppressing the
price of a commodity due to excessive
monetization, could work against the agricultural development goals for which
the funding was originally provided. The inefficiencies of monetization stem
directly from the multiple transactions required by the process and, except in
rare cases, prevent full cost recovery on monetization transactions. Therefore,
as a source of funding for development assistance, monetization cannot be as
efficient as a standard development
program which provides cash grants directly to implementing partners.” ( United
States Government Accountability Office (GAO),
Uu autre exemple impressionnant venant de
l’Afghanistan est le rapport de l’Inspecteur Général Spécial des États-Unis
pour
“[USAID]
spent
$7.4 billion on food between 2003 and 2012 while shelling out $9 billion on
transportation and logistics. Experts said it was the most “inefficient
humanitarian aid program in the world.”(K.Caulderwood, USAID Wastes Billions Shipping
American Food Abroad : Report, International Business Times,
Lisez
la Section 4: Crise alimentaire du Cinquième bloc : Comment les structures dont au troisième
bloc font face à des problèmes spécifiques. et celle 05.43 sur le recyclage des urines et des fèces
du Modèle.
Lisez
vos notes dont à la section 03. Les dettes et les subsides de cette
section, sur les subsides agricoles payés aux agriculteurs des pays
industrialisés.
Lisez
vos notes dont à la section 04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau de cette section, sur la production alimentaire
Il y a 11.000 ans environs, des groupes nomadiques
de quelques dizaines de chasseurs-récolteurs (qui sont en général définis comme
des “familles étendues” ou “clans”) commencèrent la culture des aliments, et à
se constituer en groupes villageois. (Diamond J., Guns, germs, and steel,
Vintage, Londres, 1998, section 2 : Le développement et la diffusion de la
production alimentaire).
Pour
informations détaillées référez-vous à 01. Premier niveau : chasseurs cueilleurs de l’analyse anthropologique à trois niveaux du
troisième bloc les solutions aux problèmes du cours.
Beaucoup
de communautés ont pu survivre au même endroit pendant des siècles, sauf aux
cas éventuel de désastre naturel.
12. Recherches.
À travers de quels passages est-ce qu’on
est arrivé à une situation où quelques pays en voie de développement se
trouvent actuellement avec une production alimentaire insuffisante au maintien
de leurs populations et quelques pays industrialisés avec une production
alimentaire en surplus ?
13.
Opinion.
Cherchez à rapporter vos conclusions
à la fuite financière due à l’aide au développement.
Procéder
à la rédaction définitive de la votre rapport sur la Section 1
du bloc 1 Analyse des causes de la pauvreté.
◄ Premier bloc : Section 1.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré (D.Dév.Int).