ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. E-cours : Diplôme de Développement Intégré (Dip.
Dév.Int)
Édition
05: 06 Mars, 2011.
Édition
10 :24 Octobre, 2013.
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section
1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]
[14.00 Heures]
Approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
01. Définition de la pauvreté, approfondissement.
02. Quelques facteurs liés à la pauvreté,
approfondissement.
03. Les dettes et les subsides, approfondissement.
04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau, approfondissement.
05. La fuite financière :
l’énergie,approfondissement.
06. La fuite financière : moyens de communication,
approfondissement.
07. La fuite financière : la santé et l’éducation,
approfondissement.
08. La fuite financière : le vol des ressources,
approfondissement.
09. La fuite financière : la corruption,
approfondissement.
10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.
03. Les dettes et les subsides, approfondissement.
(Au moins une heure).
Consultez
la diapositive :
03. La fuite financière : les
intérêts et les subventions.
Réfléchissez
sur les suivants points.
1. LE SYSTÈME DE L’ENDETTEMENT
“ Currency came into existence merely as a means of exchange; usury tries
to make it increase [as though it were an end in itself]” Aristotle, Politics,
Book I, Chapter X, transl. Barker E., Oxford University Press, 1957 reprint, p. 35.
[La monnaie existe comme moyens d’échange; l’action usuraire essaie de le faire
augmenter [ comme objectif en soi]
L’endettement.
Presque tous les moyens financiers nouveaux sont actuellement créés par des
banques particulières sous forme de crédit. Les banques restent avec un
profit moyen net, c’est à dire la «bank
spread » , ou bien la différence entre le taux d’intérêt demandé des
banques à leurs clients et la somme des intérêts qu’elles paient à leurs
déposants plus leurs frais d’administration. Les déposants, c’est à dire ceux
qui ont des soldes positives auprès des banques, retiennent les intérêts leur
payé des banques.
Le montant total des profits (bank spread) des banques et des intérêts
positifs de leurs déposants constitue le fonds d’investissement, soit les revenus pas gagnés.
Étudiez la graphique suivante. (Source L.F.Manning, Paraparaumu. Nouvelle Zélande, 2009)
Figure 5.9 : Debt Model of the New Zealand
Economy 1978-2009.
1. Recherches.
Notez et décrivez
les rapports entre l’endettement total M, les revenus spéculatifs non gagnés
MS, et le montant du Produit Domestique Lourd (GDP). Quelles variations ont eu
lieu entre le 1978 et le 2008 ?
2. Opinion.
Qu’est-ce que se
passerait selon vous au cas où le taux
d’augmentation des revenus spéculatifs MS dépasse l’augmentation du Produit
Domestique Lourd GDP ?
2. UNE FACE DE
Pendant vos travaux dont au paragraphe
02. Quelques
facteurs liés à la pauvreté
avez-vous fait une tracée de la chaîne de la production de la boîte de
petit pois ou d’un autre produit industriel de votre choix.
3. Opinion.
Faites une liste
des points le long de la tracée où des intérêts seraient payables.
3. L’AUTRE FACE DE
Pendant vos travaux dont au paragraphe
02. Quelques
facteurs liés à la pauvreté
avez-vous fait une tracée de la chaîne de la production de la boîte de
petit pois ou d’un autre produit industriel de votre choix.
4. Opinion.
Faites une liste des points le long de la
tracée où des subsides qui auraient pu être reconnus aux partis intéressés.
La
liste des subsides possibles est très longue. Elle comprend parmi d’autres,
sans vouloir la limiter :
Rebais
achat terrains.
Subsides
pour les emplois.
Exemptions
des impôts.
Subsides
technologiques (utilisation procédés améliorés).
Subsides
de compensation (protectionistes -voir
celles agricoles aux États Unis, en Europe, au Japon).
Subsides
aux termes du traité de Kyoto.
Libéralisation
« écologique » - soit «pollution gratuite»
Subsides
à promotion de la recherche.
Subsides
à promotion de la vente des produits.
4. LES ENTREPRISES MULTINATIONALES.
“The root cause of the business and human rights predicament today lies
in the governance gaps created by globalization - between the scope and impact
of economic forces and actors, and the capacity of societies to manage their
adverse consequences. These governance gaps provide the permissive environment
for wrongful acts by companies of all kinds without adequate sanctioning or
reparation. How to narrow and ultimately bridge the gaps in relation to human
rights is our fundamental challenge.” Ruggie J., Protect, Respect, and Remedy:
A Framework for Business and Human Rights, Report of the Special
Representative of the Secretary-General on Human Rights and Transnational
Corporations and Other Business Enterprises’, Human Rights Council report
A/HRC/8/5 dated 7 April 2008, [Office of the
United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Introduction,
Para. 3.
“To attract foreign investment, host States offer protection through
bilateral investment treaties and host government agreements. They promise to
treat investors fairly, equitably, and without discrimination, and to make no
unilateral changes to investment conditions. But investor protections have
expanded with little regard to States’ duties to protect, skewing the balance
between the two. Consequently, host States can find it difficult to strengthen
domestic social and environmental standards, including those related to human
rights, without fear of foreign investor challenge, which can take place under
binding international arbitration.” .” Ruggie J.,
(2008, see above), par. 34.
La question importante des
subventions indirectes dues à la socialisation des coûts environnementaux de
l’activité industrielle moderne fut soulevée pour la première fois par Hohmeyer,
O., Social Costs of Energy Consumption, Springer
Verlag, Berlin etc., 1988. ISBN 3-540-19350-2; ISBN 0-387-19350-2. Selon les calculs de l’auteur, le prix de
l’énergie éolienne fut en 1988 déjà compétitif avec celui de l’énergie
conventionnelle une fois pris en considération les frais sociaux de la
génération et distribution de l’énergie conventionnelle. Lisez sur ce sujet Nicolson,
A., The Next Revolution :
Discarding Dangerous Fuel Accounting Practices, Renewable Energy World, Nashua, 23 Octobre 2014.
“The science tells us that GHG emissions are an
externality; in other words, our emissions affect the lives of others. When
people do not pay for the consequences of their actions we have market failure.
This is the greatest market failure the world has seen.” ( Stern, N. “The Economics of Climate
Change : The Stern Review”, Cambridge University Press, Cambridge, 2007 comme
cité dans New Economist, 30 Octobre, 2006.)
Les frais environnementaux de activité
humaine globale ont été estimés à US$ 6.6 trillion en 2008. Ce fut 11% du
produit mondial lourd. En 2008, la
charge environnementale causée par les 3000 entreprises les plus grandes au
niveau mondial fut estimée à US$ 2.5 trillion. En 2008, la proportion des
profits des entreprises qui aurait été à risque dans une portefeuille
d’investissement calculée selon la méthodologie de l’Indice Tous les Pays du
Monde de
5.
Recherches.
Recherchez le total des les bilans publiés
de 5 entreprises multinationales actives dans votre pays et en faire une comparaison
avec le Produit National Lourd de votre pays.
Notez vos conclusions.
Au contraire à ce que l’on
souvent essaie de nous dire, ni la concentration de contrôle sur les secteurs
productifs et de service ni
l’utilisation de technologies modernes ne rende une entreprise multinationale
nécessairement plus efficiente d’un opérateur à dimensions plus réduites. Cette
constatation s’entende valable même au cas des banques qui sont “trop grandes
pour aller faillite” :
“Evidence strongly
suggests that the cost of capital intermediation – the cost of a productive
user of capital to secure investment from capital sources – has increased in
recent decades, a period in which it should have fallen significantly because
of IT and quantitative advances. The only possible cause of this is that
incremental transaction volume, enabled by deregulation, has exacted costs on
capital raising for the productive economy.” (W.C.Tuberville, Cracks in the Pipeline : Restoring Efficiency to Wall Street and Value to
Main Street, Demos.org, Financial Pipeline Series,
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◄ Premier bloc : La
pauvreté et la qualité de vie.
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Intégré (D.Dév.Int).
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