ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
02: 01 Septembre, 2009.
Édition
08 : 03 Décembre, 2013.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section
1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]
[14.00 Heures]
Approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
01. Définition de la pauvreté, approfondissement.
02. Quelques facteurs liés à la pauvreté,
approfondissement.
03. Les dettes et les subsides, approfondissement.
04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau, approfondissement.
05. La fuite financière : l’énergie,approfondissement.
06. La fuite financière : moyens de communication,
approfondissement.
07. La fuite financière : la santé et l’éducation,
approfondissement.
08. La fuite financière : le vol des ressources,
approfondissement.
09. La fuite financière : la corruption,
approfondissement.
10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
09. La fuite financière : la corruption,
approfondissement. (Au moins 1 heure).
Regardez
la diapositive suivante :
La corruption
Vues leurs expériences personnelles, les étudiants de ce cours seront
surpris de prendre connaissance de l’existence d’un accord spécifique sur la
corruption, soit
Le peu de cas de corruption à l’étrangère (il y en a à peine 427) portés
devant des tribunaux des pays industrialisés est analysé dans L. Ambler and others, OECD Foreign
Bribery Report : An Analysis
of the Crime of Bribery of Public Officials,
OECD Publishing, Paris,
2014. Il est compréhensible qu’en presque 50% des cas s’agit-il de corruption
dans les pays industrialisés, intéressant entreprises publiques (80,11%), chefs
d’état (6,97%), ministres (4.08%) et personnel dans les secteur de la défense
et de la douane. Les secteurs les plus corrompus comprenaient ceux de l’extraction
de la construction, du transport et stockage, et des communications. Le moyen
des paiements illicites fut le 10.9% de la valeur des transactions et le 34,5%
des profits, avec un moyen de 21% dans le secteur de l’extraction et de 19%
dans celui de la distribution en gros et en détail. Toutefois “the true social
cost of corruption cannot be measured by the amount of bribes paid or the
amount of state property stolen.
Rather, it is the loss of output due to the misallocation of resources, distortions of incentives and other inefficiencies caused by corruption that represent its real cost to society.” (p. 26)
Les comptes étrangers dans les pays industrialisés et surtout ceux se
trouvant dans les refuges pour éviter les impôts (juridictions à garantie de la
discrétion) .
“Des estimations récentes
indiquent que le montant total [de monnaie illégale] déposé auprès des centres étrangers
se trouverait entre les US$6 et les US$7
trillion [montant à 12 zéros], ce qui est plus ou moins égal à la valeur du
commerce total mondial en biens et services, soit un tiers du Produit Lourd
Mondial. Une partie importante du montant, peut-être entre les US$3 et US$4
trillion [montant à 12 zéros], se compose de dépôts tenus à l’étranger par des
individus riches.” (Ressource : Tax Havens : Releasing Hidden Billions for Poverty Eradication, Oxfam, Policy Paper,
On y
fait référence à la situation en 2000. Le montant total auquel l’on se réfère
est mondial. Il comprend la fuite financière dans toutes ses formes soit des
pays riches que des pays pauvres. Il comprend par exemple les profits illicites
de la vente de la drogue et des autres
activités criminelles organisées.
“Il n’est pas possible de faire
le calcul des pertes financières des pays en voie de développement qui sont
associées aux activités à l’étranger. Tous les gouvernements doivent faire face
aux problèmes liés à la récolte de revenus à cause du maintien des secrets
comptables, du commerce électronique et de l’augmentation de la mobilité du
mouvement des capitaux. La frontière entre l’évasion des impôts et leur
évitement devient toujours plus vague. Toutefois, une estimation conservatrice
de la contribution des refuges contre les impôts «tax
havens » à la perte des revenus des pays en
voie de développement monterait à au moins US$ 50.000.000.000 par an. Pour
mieux comprendre ce chiffre, est-il grosso-modo l’équivalent de la valeur
totale de l’aide mondiale au développement. On souligne que l’estimation est
conservatrice. Elle est basée sur les effets de la concurrence dans le domaine
des impôts et de l’évitement du paiement des impôts sur le capital en fuite.
Elle ne comprend ni l’évasion des impôts comme telle, ni les pratiques des
multinationales telles le «transfer pricing », ni l’utilisation des refuges contre les
impôts «tax havens »
au but de sous-déclaration des profits.”
(Source : Tax Havens : Releasing Hidden Billions for Poverty Eradication, Oxfam, Policy Paper,
Le rapport suivant est du 17 avril 2009.
«On semble d’être d’accord sur le
fait que les fuites financières immenses des pays en voie de développement
doivent être combattues par moyen de mesures contre les refuges contre les
impôts (les tax havens) et
les pratiques de rapportage des sociétés transnationales. Le rapport le plus
récent de
Attention ! Le montant total se réfère aux «fuites financières
illicites » des pays en développement. Il comprend par exemple soit les
profits illicites de la corruption soit ceux dus à l’évasion fiscale, à la vente
de la drogue, et aux autres activités criminelles organisées.
Lisez
au moins la section 2 de la ressource : Tax Havens
: Releasing Hidden Billions for Poverty
Eradication, , Oxfam, Policy Paper,
Londres, 2000
Dans son rapport The Price of Offshore Revisited, Tax Justice Network, www.taxjustice.net (Bruxelles) et Londres Juillet 2012, à la page 5, l’auteur J.
S. Henry est de l’avis que la situation
soit encore pire:
“A significant fraction of global private financial
wealth - by our estimates, at least $21 to $32 trillion as of 2010 - has
been invested virtually tax-free through the world’s still-expanding
black hole of more than 80 “offshore” secrecy jurisdictions. We believe this
range to be conservative, for reasons discussed below.
“Remember: this is just financial wealth. A big share
of the real estate, yachts, racehorses, gold bricks - and many other things
that count as non-financial wealth -are also owned via offshore structures
where it is impossible to identify the owners.”
et
“The problem here is that the assets of these
countries [key developing countries] are held by a small number of wealthy
individuals while the debts are shouldered by the ordinary people of these
countries through their governments.” (p. 6)
et
“…once we take into account the growth of hidden
offshore assets and the earnings they produce into account, many erstwhile
“debtor countries” are in fact
revealed to be net creditors of the wealthy OECD
countries where much of this private financial wealth has been parked, off the
books….. [The] developing world as a whole has been a significant CREDITOR of
the developed world for more than a decade.” (p. 42).
et
and
“The “global pirate banking” industry… has basically
been designed and operated for decades, not by shady no-‐name banks located in island
paradises, but by the world’s largest private banks, as well as leading
law firms and accounting firms. All of these institutions are based, not in
island paradises, but in major First World capitals like
“the accounts and financial statements [ of
multinationals ] end up providing no meaningful information at all on transfer
pricing issues. The information is excluded from consolidated accounts and
financial statements because related-party trades between parents and their
subsidiaries and between fellow subsidiaries are always excluded from these
accounts, while the disclosure requirement on individual group members is so
limited that forming a view on transfer pricing is almost impossible in most
cases: it is rare for the other party to any transaction to be disclosed,
especially within a large and complex group.” (Murphy, R., Accounting for the Missing Billions, Reuter
R. (Ed), Draining Development? Controlling Flows of Illicit Funds from Developing
Countries, Chapter 9, pp. 265-307, World Bank, Washington, 2012, ISBN :
978-0-8213-8869-3, p. 293.)
Le meme rapport continue à la page 302 : “First,
it is apparent that there is a stronger incentive to transfer misprice than the
existing literature has suggested. Second, developing countries are
particularly susceptible to this activity. Third, this activity can be hidden
from view in accounts. Fourth, secrecy jurisdictions provide an additional
layer of opacity to disguise this activity. Fifth, the combination of the
secrecy inherent in accounting rules and secrecy jurisdiction legislation
provides a deep opacity that limits the possibility of discovering transfer
mispricing activity. As a result …that transfer mispricing may be taking place
undetected…. . [et que] substantial transfer
mispricing by major corporations contributing to a loss of at least US$ 160
billion a year to developing countries is plausible…..”
Le entreprises multinationales américaines cherchent
publiquement à influencer le passage de législation fédérale aux États Unis de
manière à obtenir une expansion ultérieure des échappatoires du système
d’impôts à propre bénéfice. “Fix the Debt” est un groupe lobbyiste très bien financé qui fait campagne
pour obtenir des réductions aux système de Sécurité Sociale et Medicare et
encore plus exemptions d’impôts. L’un de leurs objectifs principaux et
l’introduction d’un système d’impôts “territorial” qui donnerait une exemption
permanents à leurs profits faits à l’étranger.
Des 93 entreprises qui financent la campagne Fix
the Debt, 59 en présentent ensemble un montant de US$
544 billion de profits à l’étranger et obtiendront un bénéfice immédiat pour
jusqu’à US$ 173 billion de réductions de
leurs impôts. (
1.
Opinion.
Qu’en pensez-vous ?
Jusqu’à quel point retenez-vous que ce
problème s’applique à votre pays ?
Les dépenses sur les biens de luxe se trouvant à l’étranger
Nous avons réfléchi ci-dessus sur les conséquences des fonds illicites en forme de montants en comptant relatifs à la
corruption. Évidemment ce discours
comprenait-il aussi les conséquences de
leur «légalisation » à travers l’achat de biens à l’étranger.
Beaucoup de personnes résidentes dans les pays en voie de développement,
tels les entrepreneurs et peut-être quelques politiciens, possèdent des biens
immeubles et meubles à l’étranger, par exemple une villa sur
2. Recherches.
En
connaissez-vous quelques un ?
L’achat de biens de luxe à l’étranger peut représenter un investissement en
soi tout à fait légitime. En tel cas ne fait-il pas partie de la discussion de
la corruption.
Toutefois, mêmes les investissements légitimes à l’étranger peuvent avoir
un effet négatif sur le développement local dans les pays pauvres. Par exemple,
auraient-ils pu être utilisés et
recyclés localement.
3.
Opinion.
Qui bénéficie des travaux de construction
ou de fabrication des biens achetés à l’étranger ? Quelle est la durée d’un tel
investissement ?
Qu’est-ce qu’on aurait pu faire au cas
d’investissement du même montant au niveau local ?
Quelles sont les conditions nécessaires à
ce que cette forme de fuite financière «légitime» ait fin ?
L’importation des biens de luxe dans les pays en développement.
Un troisième niveau de fuite financière est constitué de l’importation de
biens de luxe dans les pays en voie de développement. Les fonds utilisés pour
ces achats peuvent être soit illicites que légitimes.
4.
Opinion.
Qui bénéficie
des travaux de construction ou de fabrication des biens importés de
l’étranger ?
Lisez de nouveau les notes de vos travaux
dont à la leçon 3 sur les
intérêts et sur la chaîne de production.
5.
Opinion.
Au cas d’importation de biens de luxe de
l’étranger, quelle est la perte financière due aux intérêts ?
Le paiement des ces biens peut être fait directement d’un compte bancaire à
l’étranger. En ce cas, les fonds utilisés peuvent être illicites. Le paiement
peut d’ailleurs être fait à partir d’un
compte bancaire légal dans le pays en développement. En tel cas les fonds sont
transférés à l’étranger.
6.
Opinion.
Quelle est la
probabilité que les montants en question soient jamais récupérés au pays
en développement?
Comment est-ce
que les montants «perdus » contribuent à la qualité de vie
locale ?
Les banques et leur investissements.
Quelques membres des populations locales des pays en développement ont des
comptes en banque. En tel cas portent-ils leurs (maigres) épargnes en banque.
7.
Opinion.
Les banques, où
investissent-elles cet argent ? Sur
quoi ?
8. Recherches.
Supposez que vous vouliez constituer une
banque locale de développement dans votre zone ? Quelle forme
prendrait-elle ?
◄ Premier bloc : Section 1.
◄ Premier bloc : La
pauvreté et la qualité de vie.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (D.Dév.Int).
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