ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
04: 31 Août, 2009.
Édition 05 : 01 Décembre,
2011.
Édition 18 : 12 Novembre,
2014.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Section
1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]
[14.00 Heures]
Approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.[14.00 heures]
01. Définition de la pauvreté, approfondissement.
02. Quelques facteurs liés à la pauvreté,
approfondissement.
03. Les dettes et les subsides, approfondissement.
04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau, approfondissement.
05. La fuite financière : l’énergie,approfondissement.
06. La fuite financière : moyens de communication,
approfondissement.
07. La fuite financière : la santé et l’éducation,
approfondissement.
08. La fuite financière : le vol des ressources,
approfondissement.
09. La fuite financière : la corruption,
approfondissement.
10. L’industrie de la pauvreté,approfondissement.
Section 2 : Analyse approfondie des causes de la
pauvreté.
05. La fuite financière : l’énergie :
approfondissement.
“Instead
of promoting access to energy and supporting development, fossil fuel extraction
has been shown to correlate with higher levels of poverty, child mortality and
malnutrition, civil war, corruption, authoritarian governance and gender
inequality. ” (Bast, E. et autres, The fossil fuel
bailout : G20 subsidies for oil, gas, and coal exploration, Overseas
Development Institute (ODI) avec Oil Change
International, Londres, Novembre 2014. (Box 5, p. 41)).
Consultez
la diapositive :
05. La fuite financière :
l’énergie.
“Nearly two-thirds of historic carbon dioxide and
methane emissions [1854-2010] can be attributed to 90 [private and state-owned]
entities”. ( R.Heede, Tracing anthropogenic carbon dioxide and methane emission to fossil fuel
and cement producers, 1854-2010, Climate
Change, Vol. 122, Issue 1-2, January 2014, pp. 229-241. Springer
Science-Business Media, Berlin, Janvier 2014, p. 238). La richesse actuelle des
pays industrialises est liée directement à leur utilisation d’énergie à travers
des années. Ils sont donc les premiers responsables du changement du climat de
nos jours. Pays producteurs non-industrialisés et les actionnaires des sociétés
multinationales d’extraction ont toutefois eux aussi bénéficié de la vente de
leurs ressources et portent une part de la respnsabilité
pour la solution du problème. de individuelles
Cela comporte l’abandonnement de la plupart des réserves connues de
combustibles fossiles dans la terre. Pour informations
ultérieures voir W.McKibben, Global Warming’s Terrifying New Math, Rolling
Stone Politics, New York, 02 Août 2012.
“…the only way to impose
“immediate and severe curbs” on fossil fuel production/consumption would be to
impose an EMERGENCY CONTRACTION in the industrialized countries: drastically
retrench and in some cases shut down industries, even entire sectors, across
the economy and around the planet — not just fossil fuel producers but all the
industries that consume them and produce GHG
emissions — autos, trucking, aircraft, airlines, shipping and cruise lines,
construction, chemicals, plastics, synthetic fabrics, cosmetics, synthetic fiber and fabrics, synthetic fertilizer and agribusiness CAFO [Concentrated Animal Feeding Operation.” ( Smith, R. Sleepwalking to Extinction : Capitalism and the
destruction of life and earth,
Adbusters, The Epic Human Journey, Part 4, Vancouver, 14 Novembre, 2013.)
Sept pays ont ensemble contribué à plus de 63% au chauffage historique de
la température de la terre à travers les derniers 200 ans. Le contributeur le
plus important sont les États Unis avec 21,57%, suivis par
L’énergie solaire
À
partir de cette carte de
l'ensoleillement mondial pouvez-vous voir l’importance relative des
ressources solaires de votre zone.
1.
Recherches.
Quelles sont vos conclusions ?
Récoltez des informations plus détaillées
sur votre zone, cas échéant (manque informations sur votre zone) de votre
région, cas échéant (manque informations sur votre zone et région) de votre
pays.
Quelles sont vos conclusions ?
La transformation de l’énergie en un produit commercial.
2.
Recherches.
Quelles sont les transformations de
l’énergie sur petite échelle d’origine locale appliquées dans votre zone, cas
échéant (manque d’informations sur votre zone) de votre région, cas échéant
(manque d’informations sur votre zone et région) de votre pays ?
Quel est leur potentiel dans votre
zone ?
Quelles sont les transformations de
l’énergie sur grande échelle d’origine locale éventuellement appliquées dans
votre zone ?
Quelles sont les transformations de
l’énergie sur grande échelle importées dans votre zone ?
Quelles sont vos conclusions ?
L’énergie : l’une des causes principales de fuite financière.
Dans
votre analyse, avez-vous déjà fait une liste des ressources en énergie
importées.
À la
section «transformation de l’énergie» ci-dessus, avez-vous pris en
considération les transformations de l’énergie sur grande échelle importées
dans votre zone.
L’énergie
peut être en forme naturelle (tels le charbon, la biomasse, les huiles
végétales naturelles) que transformée (tels l’électricité, les engrais
industriels, l’essence).
3.
Recherches.
Faites un analyse des exigences énergétiques
de votre zone.
Pourquoi ces exigences net peuvent-elles
pas être satisfaites à travers la production locale ?
Une confirmation extraordinaire de l’importance vitale du
contrôle mondial des États Unis aux propres intérêts sur le marché des ressources
en énergie fossiles fut donnée du Président Barack Obama dans son discours
auprès de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 24 Septembre, 2013 (Washington Post, Washington, 24
Septembre, 2013.)
“The
Les plus grandes banques du monde (“banques assassines du climat”) ont
fait € 232 billion d’investissements dans les mines de charbon et la
construction de centrales au charbon et les sociétés qui les gèrent à partir de
l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto en 2005 :
“Les grandes banques sont en train de déstabiliser notre système
climatique. Depuis l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, les banques ont
presque redoublé leur support à l’industrie du charbon, qui est la cause la
plus importante des émissions de CO2 [faites de l’homme] qui réchauffent notre
planète. ” (Shücking H. et al, Bankrolling Climate Change, Urgewald,
groundWork, Earthlife
Africa Johannesburg, Bank Track, Sassenberg, Décembre 2011, p. 58.) [Traduction de
l’anglais : Stichting Bakens
Verzet.]. La liste des 20 “banques assassines du climat” les plus importantes se trouve à la page 15. En haut
de la liste : J.P.Morgan
Chase, Citi, Bank of America, et Morgan Stanley.
“… in spite of banks’ verbal commitments towards addressing
the climate crisis, their financial commitments to the coal industry have
almost doubled since 2005, the year the Kyoto Protocol came into force.” ((Schücking H. et al,ci-dessus, p. 47)
Les principales banques financières d’investissements dans le secteur de
l’énergie conventionnelle n’ont pas mesuré leurs empreintes de carbone y
relatives. Pour informations sur ce sujet, voir Collins, B. Bankrolling Climate Disruption : The Impact
of the Banking Sector’s Financed Emissions, Rainforest Action Network (RAN), San Francisco, Octobre 2012.
À l’occasion de son discours d’acceptation du prix The
Right Livelihood Award 1999
le politicien allemand Hermann Scheer
a dit «L’énergie solaire est l’énergie du peuple. Pour s’en servir n’a-t-on pas
besoin de grands investissements de la part de quelques grandes entreprises. On
a besoin de milliards d’investissements par de milliards de
personnes. » (Traduction de l’anglais : T.E.Manning)
Le prix direct
au consommateur de l’énergie alternative et de celle photovoltaïque en
particulier est devenu de récent compétitif avec celui de l’énergie
conventionnelle. (R. Schleicher-Tappeser,
How renewables will change electricity markets
in the next five years, Elsevier,
Energy-Policy (2012, http://dx.doi.org/10.1016/j.enpol.2012.04.042). Dans sa conclusion ( à
“The world already has a
large stockpile of ‘unburnable carbon’. If countries
intend to meet their commitments to the 2ºC climate
target, at least two-thirds of existing proven reserves of oil, gas and coal
need to be left in the ground. Yet governments continue to invest scarce
financial resources in the expansion of fossil fuel reserves, even though cuts
in such subsidies are critical for ambitious action on climate change and
low-carbon development.” ” (Bast, E. et autres, The fossil
fuel bailout : G20 subsidies for oil, gas, and coal exploration, Overseas Development
Institute (ODI) avec Oil Change International, Londres, Novembre 2014. (Executive summary)).
Les grandes sociétés multinationales de l’énergie à carbone elle mêmes
causent des fuites financières puissantes des zones les plus pauvres. Surtout
sont-elles en train de détruire le monde comme nous le connaissons, au cas où
l’on n’arrêtent pas leurs activité. Les étudiants sont tenus à dédier leur
attention à l’ article Global Warming’s
Terrifying New Math, du M. Mckibben, Rolling Stone Politics, New York, 02 Août 2012.
“Unburnable carbon is a climate issue, and it also could be a financial
one: according to the Carbon Tracker Initiative
(CTI), as much as 80% of the coal, oil and gas reserves
of private companies (such as Exxon Mobil and Peabody Coal) are now ‘unburnable,’ and this unburnable carbon
represents potentially ‘stranded’ assets. (Bast, E. et
autres, ci-dessus, p. 13) ). “But fossil fuel
companies continue to invest heavily in exploration for new resources, with
$674 billion spent in 2012 to find and develop new oil, gas and coal resources.”
(Bast, E. et autres, ci-dessus, p. 14) ) “In 2013, total investment in renewable energy
was only $250 billion, which contrasts sharply with the over $1 trillion in
fossil fuel energy investment.” (Bast, E. et autres, ci-dessus, p. 18)
McKibben y écrit :
“We
have five times as much oil and coal and gas on the books as climate scientists
think is safe to burn. We'd have to keep 80 percent of those reserves locked
away underground to avoid that fate. Before we knew those numbers, our fate had
been likely. Now, barring some massive intervention, it seems certain.
“Yes,
this coal and gas and oil is still technically in the soil. But it's already
economically aboveground – it's figured into share prices, companies are
borrowing money against it, nations are basing their budgets on the presumed
returns from their patrimony. It explains why the big fossil-fuel companies
have fought so hard to prevent the regulation of carbon dioxide – those
reserves are their primary asset, the holding that gives their companies their
value…..at today's market value, those 2,795 gigatons
of carbon emissions are worth about $27 trillion. Which is to say, if you paid
attention to the scientists and kept 80 percent of it underground, you'd be
writing off $20 trillion in assets. The numbers aren't exact, of course, but
that carbon bubble makes the housing bubble look small by comparison. ”
“Much
of that profit [of fossil fuel companies] stems from a single historical
accident: Alone among businesses, the fossil-fuel industry is allowed to dump
its main waste, carbon dioxide, for free….. Putting a price on carbon would
reduce the profitability of the fossil-fuel industry.”
Citant
l’environnementaliste Naomi Klein, McKibben souligne
que “la destruction du planète est
l’occupation de l’industrie de l’énergie du carbone. C’est ce qu’elle fait.”
Faites une
comparaison entre ce point de vue et les observations super-optimistes de
Leonardo Maugeri réduisant les dangers de l’huile et
du gaz de schiste et du fracking à
“A revolution in environmental and curb-emissions technologies is required to sustain the development of most unconventional oils” continuant la meme phrase
tout en menaçant “…along with
a strong enforcement of already existing standards, rather than massive over-regulation. Without such a revolution, a
continuous dispute between the industry and environmental groups will force
government to delay the development of new projects.” Et cela ne
serait pas pensable, n’est-ce pas?
R.L.Kosnik nous explique dans son rapport The Oil
& Gas Industry’s
Exclusions and Exemptions to Major Environmental Statutes ( Oil & Gas Accountability Project (OGAP), Earthworks, Washington,
Octobre, 2007) comment et jusqu’à quel point l’industrie polluante du fracking aux États Unis ait pu obtenir des dispenses de
soumission aux régulations à défense de l’environnement et de la santé des
citoyens. Les
lois importantes pour lesquelles exonérations à bénéfice de l’industrie du fracking ont été créés comprennent
Le 40% environ
du charbon extrait aux États Unis est de propriété publique. Il est exploité
par des entreprises multinationales (Américaines)du charbon qui ne le paient
que US$ 1.03 par tonne, avec des revenus totaux au cours de l’Administration Obama d’ à peine US$ 2.3 billion. Beaucoup du charbon est
écoulé à perte sur les marchés européens et asiatiques avec un profit énorme à
bénéfice des multinationales et des résultats désastreux pour les émissions
mondiales de CO2, portant d’ailleurs des frais
sociaux entre US$ 52 billion et US$ 530 billion selon le type de charbon et le
taux d’escompte y appliqué, et en même temps bloquant ou réduisant la vitesse
d’adoption des énergies renouvelables. Des nouveaux plans pour augmenter de
manière importante l’export de charbon (public) des U.S.A. porteraient à l’émission
de presque 17 billion tonnes additionnelles de pollution CO2
contre les 5.344 billion de tonnes “d’épargnes” prévues à travers le EPA Clean Power
Plan 2020-2030 entière aux Ëtats Unis. Pour détails
consulter : Aubry, T., Leasing Coal, Fueling Climate Change : How the federal coal leasing program undermines President Obama’s Climate Plan, Greenpeace USA, Washington, 2014.
Ils y ont
beaucoup d’exemples des frais sociaux dérivants de l’exploitation par
entreprises multinationales pétrolières à faveur des profits de leurs
actionistes à la charge du public et de son qualité de vie. Un bien connu et
documenté en est Amnesty International and others, No Progress : An Evaluation of
the Implementation of UNEP’s
Environmental Assessment of
Ogoniland, Three Years On, Londres, Juillet 2014.
4. Opinion.
Qu’en pensez vous ?
Les
engrais.
Nos urines (et nos fèces) suffisent pour la production alimentaire dont
nous avons besoin pour survivre. Le recyclage des urines et fèces constitue par
conséquence l’un des aspects les plus importants du Modèle.
Suivant les principes de l’utilisation des urines et
des fèces comme engrais peut-on éviter la faim au monde. Les urines
mêlées eaux grises utilisées (sans fèces !) des familles dans un rapport
de 1 part urine et 10 parts eaux grises utilisées fournissent
Consultez la liste des annexes au tableau complet des matières du Modèle pour
trouver d’autres textes relatifs au recyclage des urines et des fèces.
Réfléchissez :
Engrais :
recyclage urines et fèces : par personne minimum par an (
Pour
une zone de projet 50.000 personnes :
Prix 8/2008 engrais à base N = € 300/tonne x 285 =
Euro 85.500 ; à base P = € 820/tonne x 30 = € 24.600 ; à base K =
€330/tonne x 60 = €19.800.
Totale
= € 129.900/an.
Supposez une telle situation de
recyclage des urines dans votre zone.
5. Opinion.
Qu’est-ce que cela voudrait dire pour la sécurité alimentaire dans votre
zone ?
À quelle réduction des frais d’importation d’aliments dan la zone du projet
est-ce que cela porterait ?
Les combustibles pour cuisiner.
Supposez
l’établissement d’une industrie locale (une unité de production pour chaque zone
à 1500 personnes) pour la fabrication de mini-briquettes à travers le recyclage
d’une part des ordures domestiques, des restes agricoles locales, et des
moissons particulières localement cultivées.
Consultez les parties 01. Introduction, 06.Analyse des coûts et des bénéfices : introduction, et
07. Analyse des coûts et des
bénéfices : détails de la section 3 Sect. 3 : L’analyse des coûts et
des bénéfices du bloc 8 Bloc 8 :
Les aspects
économiques du cours.
6. Opinion.
Faites un calcul des bénéfices financiers
résultants pour votre zone, en tenant compte de l’élimination de la
corvée du bois de chauffe; la réduction des frais de l’achat de bois de chauffe
et d’autres combustibles pour la cuisine; la
reboisement automatique; le potentiel du protocole de Kyoto etc.
L’énergie comme instrument d’une production durable.
7. Opinion.
Faites une analyse des exigences de base en
énergie de votre zone nécessaires à une bonne qualité de vie pour tous.
Donnez à telles exigences une ordre
raisonnée de priorité.
Réussissez-vous à fournir (potentiellement)
l’énergie nécessaire basée sur la production locale ?
Les produits nouveaux (Kyoto) qui excluent les pauvres
8. Opinion.
Quels sont les facteurs qui rendent difficile
l’accession de projets aux dimensions réduites aux bénéfices du protocole de
Kyoto ?
Pourquoi l’Administration Bush a-t-elle
refusée à souscrire le protocole ?
◄ Premier bloc : Section 1.
◄ Premier bloc : La
pauvreté et la qualité de vie.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (D.Dév.Int).
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