ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
02: 05 Septembre, 2009.
Édition
07 : 26 Septembre, 2013.
01. Cours e-learning : Diplôme
de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION B : LES SOLUTIONS AUX
PROBLÈMES.
Valeur attribuée : 06 points sur
18
Travail prévu : 186 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Troisième bloc : Les solutions aux problèmes.
Valeur attribuée : 01 point sur 18
Travail prévu : 36 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
[16.00 Heures] Section 1 :
L’analyse anthropologique à trois niveaux. (Valeur 0.5 point)
[16.00 Heures] Section 2 : La
division des responsabilités entre les structures aux trois niveaux.
(Valeur 0,5 point)
[04.00 Heures] Examen de passage au
Bloc 4 : Les structures à créer.
Le point n’est attribué qu’après le complètement
réussi de l’examen consolidé pour
[16.00 Heures] Section 2 : La
division des responsabilités entre les structures aux trois niveaux.
(Valeur 0,5 point)
Division des responsabilités.
[14.00 Heures]
01. La chaîne des responsabilités.
02. Illustration de la division des responsabilités.
03. Les commissions réservoir.
06. La coopérative permanente de gestion des
structures.
07. La coopérative d’exécution du projet.
Division des responsabilités.
[14.00 Heures]
01. La chaîne des responsabilités. (Au moins 2 heures).
Le droit au développement local.
“The best economic and
environmentally sound solutions are place-based, diverse according to region,
and are responsive to local communities and social needs.” (
«Une nation est une âme, un principe
spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette
âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent.
L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le
consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à
faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. … une nation n'a pas plus
qu'un roi le droit de dire à une province : «Tu m'appartiens, je te prends».
Une province, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire
a droit d'être consulté, c'est l'habitant.» ( Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation?, Conférence,
Sorbonne, 11 mars, 1882. )
“If nature were in charge of creating an enduring human economy, she
would surely apply the same principles she applies in natural systems. Her goal
would be a global system of bioregional living economies that secure a healthy,
happy, productive life for every person on the planet in symbiotic balance with
the non-human systems on which we humans depend for breathable air, drinkable
water, fertile soils, timber, fish, grasslands, and climate stability. Each
bioregional economy would meet its own needs for energy, water, nutrients, and
mineral resources through sustained local capture, circular flow, utilization,
and repurposing. Decision making would be local and the system would organize
from the bottom up. Diversity and redundancy would support local adaptation and
resilience.” ( D.Korten, What Would a Down-to-Earth
Economy Look Like?, YES ! Magazine, Bainbridge Island, 21
Janvier, 2013.)
Selon F.M. Lappé dans Before
You Give Up on Democracy, Read This!, (The
Huffington Post, New York, 18 Septembre, 2013.) a-t-on besoin de trios conditions pour pouvoir faire
faces aux exigences humaines virtuelles de la liaison, sens et pouvoir. Elles
sont:
La dispersion fluide et continue du pouvoir.
La transparence des relations humaines.
Des cultures de responsabilité mutuelle au lieu de reproches à sens unique.
Les structures prévues des projets de
développement intégré assurent que ces trois conditions soient satisfaites.
Le principe de la subsidiarité.
Au
cours de
Nous
avons pu voir qu’en principe les structures prévues passent verticalement à
travers tous les trois les niveaux de gestion, partant des commissions
réservoir, passant par les commissions forage, pour arriver à la commission
centrale.
Au
cours de cette section 2 du Bloc 3 va-t-on faire une analyse élémentaire des tâches
effectivement réservées aux trois niveaux de gestion des diverses structures.
“The principle of subsidiarity – devolving
decision-making to as local as appropriate- should be promoted.” (Verzola P.
(Jr) and Quintos P., Green Economy : Gain or Pain for the Earth’s
Poor, IBON International,
Les
concepts de «Nidification » (Nesting) et subsidiarité
Le concept de la subsidiarité est
l’un des principes à la base de l’Union Européenne. L’Europa Glossaire de l’Union
Européenne (au 02 Juillet, 2009) donne l’explication suivante du
terme :
“Subsidiarité
Suite à la signature du traité de Lisbonne, le glossaire est en
cours d'actualisation.
Le principe de subsidiarité est défini à l’article 5 du traité instituant
Le Conseil européen d'Edimbourg de décembre
Le noyau de la subsidiarité reste
dans le concept que chaque tâche particulière devrait être décentralisée au
niveau le plus bas qui ait la capacité d’en donner exécution. Le concept est
appliqué dans les sphères les plus élevées de l’Union Européenne. Il s’applique
aussi au niveau du développement intégré local.
1. Opinion.
Sur une page expliquez comment les
principes de la subsidiarité dont au traité Européen s’appliquent aux
structures prévues des projets de développement intégré.
Dans sa directive sur la décentralisation du 28 Août 2001,
« 1. Importance [de la subsidiarité] au regard
de la politique de développement
La décentralisation contribue à la mise en place de
conditions cadres sur le plan politique et administratif selon le principe de
subsidiarité.
Des structures décentralisées
•= peuvent contribuer à réduire la pauvreté en
garantissant des services mieux adaptés aux besoins, plus souples, plus
novateurs et à moindres coûts que des structures centralisées ;
•= offrent, surtout aux populations pauvres (hommes et
femmes), des possibilités de participation à la vie politique et peuvent ainsi
éviter que la démocratie demeure le projet d'une classe moyenne urbaine (riche)
;
•= peuvent contribuer à une meilleure gestion des
conflits et donc à préserver la paix, du fait qu'elles offrent des structures
et stratégies pertinentes pour le règlement pacifique des conflits et que
l'introduction d'un système d'élection à plusieurs niveaux (répartition
verticale des pouvoirs) protège la population des effets préjudiciables de
confrontations constantes et paralysantes pour l'obtention du pouvoir politique
national ;
•= font entrave à une redistribution en faveur d'une
minorité locale riche en ce sens que les ressources mobilisées au niveau local
ne se perdent plus par «captation» vers le haut ;
•= offrent en outre la possibilité pour les initiatives
d'autopromotion locales des populations pauvres et leurs activités
d’entrepreneuriales de bénéficier d'une promotion appropriée. »
2. Opinion.
Sur une page écrivez 5 paragraphes brefs
indiquant comme les bénéfices de
Votre lecture (en anglais, et
écrite, malheureusement, dans un langage plutôt formel) à cet égard est :
Marshall J.R., Nesting, subsidiarity, and
community based environmental governance beyond the local level,
International Journal of the Commons, Vol. 2 no.1, January 2008, pp. 73-97,
Igitur, Utrecht Publishing & Archiving Services for IASC, Utrecht 2008.
À la page 80, écrit-on :
« Interpreting subsidiarity
The focus on the problem of assigning tasks across
governance levels has revolved largely around the ‘principle of subsidiarity’.
Although various definitions of this principle exist, they generally share in
common the implication that any particular task should be decentralized to the
lowest level of governance with the capacity to conduct it satisfactorily. The
original justification for this principle was moral, stemming from ‘a
conviction that each human individual is endowed with an inherent and
inalienable worth, or dignity’, and accordingly that all social groupings
should ultimately be at the service of the individual [Source
citée :British
The relevance of this principle to community-based
governance of larger-scale environmental problems has not gone unnoticed by
common property scholars. For instance, McKean [ Source citée : McKean, M.A.
2002. Nesting institutions for complex common-pool resource systems. In Proceedings
of the 2nd International Symposium on Landscape Futures, December 2001, eds.
J. Graham, I.R. Reeve, and D.J. Brunckhorst. Armidale: Institute for Rural
Futures and University of New England.2002, p. 8] proposed that the advantages
of small groups in achieving voluntary cooperation be extended to large-scale
common pool resource problems by means of
“nested groups … with subsidiarity” .
Consistent with the definition given above, McKean’s
(2002, p. 10) understanding of the subsidiarity principle is that it requires
all tasks to be performed at the lowest possible level of governance. She
proposed the following rule for deciding how low ‘possible’ is: an individual subunit
of the governance system is free to undertake all the tasks that do not affect
anyone in another subunit, ‘but we move up a notch to a higher level if a
subunit wants to engage in behaviour that will affect any other subunit’.
Hence, any task is centralized to higher, more inclusive, levels until a level
is reached where all individuals with a substantive interest in the task are
represented adequately. »
[Pour la référence à Schumacher
(1973) voir : Schumacher E.F. Small
is Beautiful, Economics as if People Mattered, première
édition Blond & Briggs, Londres, 1973 ; deuxième édition Hartley &
Marks, Vancouver, 1999 ISBN 0-88179-169-5. Version en
français : «Small is Beautiful – Une Société à la mesure de
l’homme », Contretemps/Le Seuil, Paris, 1978. Quelques citations du
livre du Schumacher se trouvent au site web : http://www.smallisbeautiful.org/about/efs_quotes.htm
. ]
(R.
Schleicher-Tappeser dans How renewables will change
electricity markets in the next five years, (Elsevier, Energy-Policy (2012, http://dx.doi.org/10.1016/j.enpol.2012.04.042)
se réfère dans sa conclusion ( à
3. Opinion.
Écrivez une page expliquant la relation
entre les concepts de développement intégré et le concept, ci-dessus cité, que
«each human individual is endowed with an inherent and inalienable worth, or
dignity. » [Chaque individu humain est doté d’une valeur ou dignité
inhérente et inaliénable ]
À la page 93,
Marshall fait la conclusion qu’il faut :
« 1. Allocate tasks across levels in accordance
with the principle of subsidiarity; i.e., decentralize each task to the lowest
level with capacity to conduct it
satisfactorily.
2. The capacity at a given level to conduct a task
satisfactorily depends partly on whether all actors with an interest in the
task are represented at that level.
3. The capacity at a given level to perform a task
satisfactorily depends also on whether there is sufficient access at that level
to all the capacities needed to
achieve that standard of performance.
4. The capacity at a given level to perform a task
satisfactorily can often be enhanced through strategies seeking to strengthen
access to the requisite capacities. Subsidiarity obliges actors at higher
levels to explore such opportunities before ruling out the possibility of
decentralizing tasks to lower levels.
Meanwhile, it cautions against over-optimistic
expectations of how quickly lower-level capacities to cope with
decentralization can be developed.
5. Actors tend to participate in activities designed
to build their capacities only when they expect participation to help further
their goals. Capacity-building
efforts are therefore unlikely to succeed unless the
target population has secure rights to benefit from the capacities developed.
6. Units assigned tasks in accordance with the
subsidiarity principle should be allowed as much autonomy as possible in how they
decide to conduct those
tasks.
7. Despite any rhetoric to the contrary, government
actors often perceive a vested interest in resisting authentic application of
the subsidiarity principle. Their
success in resisting derives just as much from fiscal dominance and
cognitive hegemony as it does from formalised powers. When authentic
subsidiarity does occur, this is often due to strategic bottom-up efforts to
overcome this resistance by mobilizing a bandwagon of support from higher
levels. (p.93) »
En ce qui concerne les objectifs du Millénaire, on a pu constater que les
actions y prévues sont pour la plupart élémentaires. On n’a besoin ni de
consultants, ni de spécialistes des pays industrialisés, ni de technologies
dites «avancées » .
À
4. Opinion.
Faites un analyse à neuf paragraphes sur
deux pages sur comment les conclusions
de Marshall sont respectées dans les projets de développement intégré.
Naturellement êtes-vous libre d’exprimer des doutes et des critiques et de
faire des suggestions. Vos paragraphes sont :
1) Introduction
(très brève)
2) Décentralisation
au niveau le plus bas.
3) Exploitation
généralisée de toutes les capacités disponibles à chaque niveau.
4) Représentation
adéquate à chaque niveau.
5) Support des
échelons supérieurs aux niveaux de base, à faveur de l’exécution de la plupart
des activités aux niveaux de base.
6) La certitude des
participants en ce qui concerne les bénéfices directs pour eux et leurs
familles.
7) L’autonomie
d’action prévue, surtout aux niveaux de base.
8) Les intérêts des
structures administratives et politiques traditionnelles à ce qu’elles
bénéficient elle aussi de la décentralisation prévue.
9) Votre
conclusion.
◄ Troisième bloc : La
division des responsabilités entre les structures aux trois niveaux.
◄ Troisième bloc : Les solutions aux problèmes.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip. Dév. Int)
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