ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
02: 01 Septembre, 2009.
Édition
03 : 22 Décembre, 2013.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier Bloc
: Section 2. Les services à la base d’une bonne qualité de vie. [26.50 heures]
[06.50 Heures] Analyse du
matériel du Modèle.
[14.00 Heures]
Approfondissement.
[06.00 Heures] Rédaction de
votre rapport.
Premier Bloc
: Section 2. Les services à la base d’une bonne qualité de vie. [26.50 heures]
[06.50 Heures] Analyse
matériel du Modèle.
01. Les bases d’une bonne qualité de vie.
05. Schéma typique d’une zone de forage/puits.
08. La santé et l’assainissement.
09. Système complet de recyclage des ordures.
10. Toilette à compostage à sec.
13. Système de sécurité sociale.
Premier Bloc
: Section 2. Les services à la base d’une bonne qualité de vie. [26.50 heures]
[06.50 Heures] Analyse
matériel du Modèle.
04. L’eau potable. (Au
moins 30 minutes).
Consultez
la diapositive :
Le
manque de l’eau et la qualité de l’eau.
Selon le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) «L’accès
raisonnable [à de l’eau] est
défini comme la disponibilité d’au moins
Cette mesure porte sur les
volumes de consommation domestique. Les exigences humaines en eau varient selon
les conditions climatiques entre les
À titre de comparaison la consommation d’eau
au Canada serait de
Quelle
sorte d’eau ?
Dans certains pays industrialisés TOUTE l’eau
fournie aux ménages à travers le réseau de distribution est potable. Cela
signifie que même l’eau utilisée pour les toilettes et pour les salles de
bains, même celle utilisée pour baigner les jardins, est potable. En dehors du
gaspillage de l’eau par soi, cela comporte un gaspillage de la plupart de l’eau
POTABLE distribuée. Heureusement est-on en train d’introduire un système double
où l’eau destinée aux utilisations générales est séparée de celle potable
destinée à l’ingestion directe.
1.Assainissement
Les toilettes traditionnelles à eau (WC) des
pays industrialisés demandent
Toutefois, selon Gleick P., «Basic
Water Requirements for Human Activities: Meeting Basic Needs.» Water
International 21: 83-92 (1996) “tandis que l’on peut disposer des déchets
humains la où nécessaire sans ou avec peu d’eau, un minimum de
2.Le lavage personnel.
Un moyen raisonné pour le lavage personnel (y
compris les bains et les douches) dans les pays industrialisés serait autour de
3.La préparation (en
cuisine) des aliments.
Les calculs de la quantité d’eau nécessaire à
la préparation des aliments dans les pays industrialisés sont frustrés par le
développement de l’alimentation industrialisée (produits lavés préemballés;
produits précuits etc.) qui a porté à une révolution dans les cuisines des
habitants des pays riches. Pour ce qui concerne les pays pauvres, Peter Gleick
(voir ci-dessus) arrive à une exigence de
L’eau nécessaire pour la préparation des
aliments est de deux qualités. Celle nécessaire au lavage des aliments crus
doit être potable. La potabilité de l’eau n’est pas requise au cas de la
cuisson des aliments. Toutefois, pour éviter de confusion entre les deux
applications, au cas de disponibilité d’eau potable suffisante, l’utilisation
de l’eau potable est recommandée.
Il est évident que l’eau nécessaire à la culture
des aliments est exclue des calculs faits ci-dessus.
4.La vaisselle.
Dans les pays pauvres la vaisselle et les
équipements de cuisine constituent un problème important souvent oublié (même
du Gleick).
Au pays industrialisés se sert-on souvent de
machines lave-vaisselle dont les exigences en eau peuvent arriver à
Pour ce qui concerne les pays pauvres est-il
critique du point de vue de l’hygiène que tous les récipients et la vaisselle
soient toujours très bien nettoyés. À quoi sert faire arriver de l’eau potable
saine à la maison si les récipients et la vaisselle restent contaminés ?
De conséquence a-t-on un choix – ou faire BIEN bouillir l’eau pour faire la
vaisselle, ou se servir, au cas de disponibilité, de l’eau potable. On peut
retenir suffisante une quantité minimum de 5-
5.Le
nettoyage de la maison.
Autre
application souvent
oubliée. Surtout, cas échéant, salle de bain (avec ou sans toilette), cuisine,
fenêtres, parterre (plancher). De l’eau potable n’est pas demandée, à s’en
servir au cas de disponibilité. On
prévoit
6.Le
lavage des vêtements.
Pour ce qui
concerne les pays industrialisés, la plupart des vêtements sont lavés dans des
machines à laver. Ces machines sont
devenues plus efficientes avec le passer des années. La consommation en eau par
lavage est de l’ordre de
Dans les pays en
voie de développement la situation est plutôt confuse. Beaucoup de femmes vont
une ou deux fois par semaine à une source ouverte d’eau, par exemple une
rivière, pour laver les vêtements. L’eau coule .... tout au moins, l’on
l’espère.
Supposant que les femmes puissent
bénéficier de sources dédiées en eau, qu’elles lavent les vêtements une fois
par semaine, qu’elles aient besoin de
Éviter
du gaspillage de l’eau.
Dans les projets de développement
intégré, s’occupe-t-on du recyclage des
eaux grises (les eaux usées). À travers le compostage des fèces et le recyclage
systématique des urines prévoit-on le recyclage au 100% de l’eau directement
ingérée des personnes, celle utilisée pour le lavage anal, et celle destinée à
l’hygiène personnelle dérivante de l’utilisation des toilettes, y comprise
celle nécessaire au nettoyage des toilettes, des urinoirs, et des bidets.
1. Recherches.
Faites une analyse des quantités d’eau (par personne) dont au points 2-6
ci-dessus qui seraient recouvrables. Comment penserez-vous les
récupérer ?
Tenir
l’eau potable saine.
Au point 4 ci-dessus, a-t-on parlé de l’exigence
critique à ce que tous les récipients et la vaisselle soient toujours très bien
nettoyés. Car à quoi sert, par exemple, chercher de l’eau potable saine auprès
d’un point d’eau en la mettant dan un récipient contaminé ?
2. Recherches.
Faites des
notes sur comment vous résoudriez ce problème.
Back-up
de la fourniture en eau potable saine.
Les projets de développement
intégré aux termes du Modèle prévoient trois niveaux de fourniture en
eau :
- Auprès d’un point d’eau monté tout
près des maisons des usagers. (Eau potable). Système à pompage solaire.
- Auprès du forage qui fournit
les points eau. (Eau potable). Système à pompage manuel.
- Récolte des eaux pluviales.
(Eau non potable). Récolte directe des
toits des habitations. Possibilité de potabilisation à travers des filtres de
sable à Moringa.
3. Opinion.
Écrivez un paragraphe (max. 250
mots) pour expliquer le but du système, et comment les trois éléments du
système s’intègrent.
Distribution
équitable de l’eau potable saine disponible.
Le but du système de fourniture
en eau est de donner une garantie que TOUS LES HABITANTS SANS EXCLUSION aient accès à l’eau potable
leur nécessaire.
Les systèmes en eau potable sont
dessinés pour qu’il y ait de l’eau potable suffisante pour tous.
4. Opinion.
Comment éviteriez-vous que quelques membres de la communauté prennent plus
de leur quota en eau aux frais d’autres qui en prendraient moins ou rien du
tout ?
5. Opinion.
Supposez, qu’au point d’eau que vous sert, au cas de faute technique à la
pompe solaire, de mauvais temps, ou d’autre cause, comment garantiriez-vous une
distribution équitable en eau potable pour tous ?
Élimination
de la corvée de l’eau.
L’élimination de
la corvée de l’eau serait l’un des avantages dont les femmes et les jeunes
filles bénéficieraient en présence d’une source locale en eau potable.
6. Recherches.
Faites une liste d’autres avantages
probables ou possibles à faveur des femmes et des jeunes filles avec une explication
brève de votre choix. Votre liste devrait contenir au moins 5 voix.
Récolte de l’eau pluviale.
L’une des
ressources en eau que le Modèle cherche à exploiter, est celle de la récolte pluviale.
7. Recherches.
Qu’est-ce que c’est, la récolte
pluviale ? Comment est-ce que l’on l’effectue ? (Faites une note très
brève à deux ou trois phrases).
Ressource: Thomas
T.H. et Martinson D.B., Roofwater Harvesting : A handbook for Practioners, International Water and Sanitation Centre
(IRC), Technical Paper 49, Delft, 2007.
Cette ressource vous donne des indications de rendement par type de
matériel utilisé pour les toits. De cela vous n’êtes pas tenu à tenir compte,
car au cours de l’exécution des projets aux termes du Modèle, appliquera-t-on
aux toits une couche à base de composites de gypse pour assurer un taux de
récolte vers le 100 %.
8. Recherches.
Quelles sont les caractéristiques
hydrologiques de votre zone ? Combien de pluie est-ce qu’il y a ? En
quelles mois/saisons ?
L’entretien des structures de fourniture en eau
potable.
L’entretien des
structures en eau potable constitue le problème de base pour les projets en eau
potable dans les pays en voie de développement. L’un des facteurs les plus
importants a été les faiblesses des technologies, souvent choisies pour de
raisons politiques, clientélistes, et idéologiques, telles, par exemple, les
pompes manuelles.
Dans le
rapport Financer
l’eau pour tous, du Panel Mondial sur le Financement des Infrastructures de
l’Eau » , du Conseil Mondial de l’Eau, présenté au Sommet de
«Il faut également reconnaître que, par certains aspects,
ce secteur est peu séduisant et quasiment inexistant du point de vue électoral,
d’autant que les populations actuellement dépourvues d’accès aux services sont
souvent celles qui ont le moins de poids politique. Il est facile de remettre à
plus tard des dépenses d’entretien et des renouvellements périodiques, de même
quand les investissements en question ont une période de gestation longue.
Enfin, l’eau n’est pas l’un des domaines prioritaires auxquels sont reversées
les ressources libérées par l’annulation de la dette : en effet, il est très
rare que des programmes de lutte contre la pauvreté mettent en avant ce
secteur, quand ils en parlent.» (p. 11)
« Les décideurs politiques sont peu enclins à
augmenter les tarifs, même pour couvrir les dépenses d’exploitation et de
maintenance, malgré la possibilité de mettre en place des mécanismes tarifaires
qui allègent la facture des plus pauvres, et de redistribuer l’argent de la
sécurité sociale pour accorder des subventions à ceux qui les méritent.
Nombreuses sont les compagnies de services publics prises dans une spirale
infernale : n’étant pas suffisamment financées, elles ne consacrent pas assez
de ressources aux travaux de maintenance les plus rudimentaires, ce qui
entraîne une baisse de la qualité des services et une résistance du grand
public de payer plus cher des services de mauvaise qualité.» (p. 12)
L’exclusion
de l’irrigation des projets.
Le Modèle pour projets de développement intégré local
évite tout recours aux grands projets d’irrigation. Le recyclage intégral prévu
des eaux usées des ménages est seul suffisant pour la production de la plupart
des aliments nécessaires à la survie des familles. L’irrigation sur grande
échelle à partir du sous-sol peut
comporter la réduction du niveau de la
nappe phréatique, comme en Asie. L’irrigation sur grande échelle à partir des
rivières comporte nécessairement la réduction du débit disponible aux zones
riveraines suivantes. L’irrigation sert souvent à fournir en eau ceux qui ont
les moyens pour la payer, éventuellement avec des subsides importants, plutôt
que les familles les plus besogneuses. Elle crée des structures complexes de
gestion, ouvertes à la corruption. Surtout, est-elle centralisée est, aussi à
cause du manque d’entretien, inefficiente.
Autre chose est la récolte intelligente des eaux
pluviales sur petite échelle pour le production agricole locale, à condition
que les structures en question soient garanties libres de toute possibilité
d’infestation, cause potentielle de
maladies. La récolte s’effectue au niveau individuel, coopératif, ou
communautaire. Son but serait de permettre un prolongement limité des
périodes de croissance, à garanti de la sécurité alimentaire des populations.
L’eau chaude.
La fourniture en eau chaude n’est pas retenue l’une des
structures prioritaires prévues du Modèle. Le Modèle prévoit toutefois la
formation de coopératives volontaires d’achat sans paiement d’intérêts de
systèmes solaires thermiques au but de permettre l’installation progressive des
systèmes solaires à eau chaude dans les habitations. En principe, une part de
telles systèmes est susceptible à la production locale, laquelle, avec les
services d’installation et entretien, aurait lieu dans le cadre du système de
monnaie locale établi par chaque projet individuel.
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◄ Premier bloc : La
pauvreté et la qualité de vie.
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Intégré (D.Dév.Int).
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