ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
05: 13 Décembre, 2010.
Édition 16 :18 Octobre, 2014.
SECTION B : LES SOLUTIONS AUX PROBLÈMES.
Valeur attribuée
: 06 points sur 18
Travail prévu :
186 heures sur 504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Quatrième
bloc: Les structures à créer.
Valeur attribuée : 03 point sur
18
Travail prévu : 96 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le complètement
réussi de l’examen consolidé pour
Quatrième
bloc: Les structures à créer.
Section 3: Les structures financières.
[24 heures]
20.00
heures :Les structures financières.
04.00 heures : Rédaction rapport.
Section 3: Les structures
financières. [24 heures]
20.00 heures :Les
structures financières : analyse.
1. Les concepts de base - introduction. [
2.5 heures]
2. Les concepts de base - approfondissement.
[ 2.5 heures]
3. Les systèmes des monnaies locales - introduction
[ 2.5 heures]
4. Les systèmes des monnaies locales -
approfondissement [ 2.5 heures]
5. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts -
introduction.[2.5 heures]
6. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts -
approfondissement[2.5 heures]
7. Les systèmes coopératifs d’achat - introduction.
[2.5 heures]
8. Les systèmes coopératifs d’achat - approfondissement.
[2.5 heures]
20.00
heures :Les structures financières :
analyse.
5. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts :
introduction.[2.5 heures]
Les structures coopératives de
micro -crédits sans intérêts prévues du Modèle de Développement Intégré sont
innovatrices. Elles s’entendent complémentaires aux structures de monnaie
locale décrites aux cours des sessions précédentes dans le cadre desquelles
elles sont gérées. Elles sont tout à fait différentes de celles décrites par le
vainqueur du Prix Nobel Muhhamad Yunus dans son livre Banker to the Poor,
(Public Affairs, New York, 2003) en relation à sa Banque Grameen. Pour lire un sommaire du livre du
Yunus voir Banker to the Poor,
The Economist, Get Abstract, 2007.
Récemment, soit Yunus que son travail ont été sujets à des analyses plus
critiques qu’au passé. La critique couvre les méthodes brutales appliquées pour
obtenir le remboursements des micro-crédits,
l’application de taux d’intérêt élevés, et la déclaration fausse des
taux de défaut, souvent rapportés au dessous de deux pourcent. Le documentaire
TV Caught in Micro-debt du programme Brennpunkt de
“There has been a
collective delusion that microfinance and its link to entrepreneurial activity
is a powerful tool to alleviate poverty despite little evidence to show that
this model works.” (Parminder Bahra, Microfinance : Is Grameen
Founder Muhammad Yunus a Bloodsucker of the Poor?, The Source, Wall
Street Journal,
Dans sa thèse de Ph. D. Enslaving Development : An
Anthropological Enquiry into the World of NGO, (Chapitre 8 pp. 267-303),
(Université de Durham, Durham 2010) M.Mannan explique comment les idées
néolibérales du marché ont pu «coloniser » le secteur du
développement en Bangladesh. « Le microcrédit n’a pas fait beaucoup pour
améliorer le bien-être des femmes. Il n’y a que libéré l’élite de leurs
obligations religieuses et sociales envers les pauvres et les femmes
besogneuses. » (p. 300 – traduction de
À la page 286 Mannan cite un
client de
“Vous êtes venu nous aider.
Pourquoi est-ce que vous demandez des intérêts?”
À la page p. 298 :
“J’ai accepté de l’argent pour
devenir riche; la félicité est
disparue.”
La conclusion 1 prudente d’un rapport compréhensif sur la
micro-finance spécifique à l’Afrique subsaharienne constate :
“We conclude that some people are made poorer, and not richer, by
microfinance, particularly micro-credit clients. This seems to be because: they
consume more instead of investing in their futures; their businesses fail to
produce enough profit to pay high interest rates; their investment in other
longer-term aspects of their futures is not sufficient to give a return on
their investment; and because the context in which microfinance clients live is
by definition fragile.” (Stewart, R. and others, What is the impact of microfinance on poor people? A systemic review of
evidence from sub-Saharan Africa, EPPI Centre, Social
Science Research Unit, Université de Londres, Londres, 2010. ISBN 978-1-907345-04-3.)
Une analyse des résultats de l’application du
concept de “l’inclusion financière” des pauvres
se trouve à M. Bateman Why Doesn’t Microfinance Work? The Destructive Rise of
Neoliberalism, Overseas Development Institute (ODI), Londres,
Juillet 2010. (Présentation du livre). Livre : Zed Books, Londre, 2010. ISBN
978-1-848133327.
“A microfinance customer is overindebted if he/she is continuously
struggling to meet repayment deadlines and structurally has to make unduly high
sacrifices related to his/her loan obligations”. (Schicks, J., Over-indebtedness in microfinance – An empirical analysis of related
factors on the borrower level, Université Libre de Bruxelles, Solvay Brussels School of Economics and
Management, Centre Émile Bernheim, CEB Working Paper 12/017, Bruxelles, 2012,
p. 3.) Appendix 2 (p. 38) of the Schicks paper lists the borrower sacrifices
and acceptability levels :
“1) Reduce food quantity/quality (cut down eating)
2) Reduce education (e.g. taking children out of
school)
3) Work more than usual (e.g. take additional labor,
work longer hours, on Sundays, and when ill)
4) Postpone important expenses (e.g. for health,
housing, business assets etc.)
5) Deplete your financial savings (e.g. money in the
house or in a savings account)
6) Borrow anew to repay (take an additional loan from
another lender)
7) Sell or pawn assets (e.g. jewelry, cattle,
productive or household assets)
8) Seizure of assets (MFI takes property by force to
make up for missed payment)
9) Use family/friends' support to repay
10) Suffer from shame or insults (also gossip about
you/exclusion from a contract)
11) Feel threatened/harassed by peers/family/loan officer
12) Suffer psychological stress yourself or in your
marriage
13) Other
Respondents ranked the acceptability and frequency of
each sacrifice on a scale from 1 to 4.
■ Easily acceptable, Only just acceptable, Not
really acceptable, Not acceptable at all.
■
Once in past year, 1-3 times in past year, > 3 times but not often,
Frequently in past year.”
La critique du Bateman est prise sérieusement en considération dans
l’article The Micro-Finance Illusion : The Post 2015 Development Agenda Should
Rethink its Development Approach for Local Financing, publié
par le Global Policy Forum à travers le United Nations Non-Governmental Liaison
Service, New York, 14 Février, 2013.
L’approche
officielle au financements de microcrédit pour profit contre les intérêts des
plus pauvres est finalement en cours de révision. Claire
Provost se demande si l’histoire du microcrédit non fut que “a convenient
guise, at least for some, to pursue personal gain and other aims” (The rise and fall of microcredit,
The Guardian, Poverty Matters Blog,
Londres, 21 Novembre, 2012.)
En plus, “all
impact evaluations of microfinance suffer from weak
methodologies and inadequate data” (Duvendak, M. et al, What is the evidence of the
impact of microfinance on the well-being of poor people?, Rapport 1912, EPPI Centre, Social Science Research Unit, Institute of
Education, Université de Londres, Londres, Août, 2011 pour le Department for
International Development. (ISBN 978-1-907345-19-7), conclusions p. 4). À la
page 75, les auteurs dissent :
“Microfinance activities and finance have absorbed a significant proportion
of development resources, both in terms of finances and people. Microfinance
activities are highly attractive, not only to the development industry but also
to mainstream financial and business interests with little interest in poverty
reduction or empowerment of women, … it
remains unclear under what circumstances, and for whom, microfinance has been
and could be of real, rather than imagined, benefit to poor people.”
Informations
valables sur les taux d’intérêt appliqués par les institutions de micro-finance
sono difficiles à trouver.
Comme un rapport a écrit de manière flegmatique : la “Collection of data
is labor-intensive and depends on the willing cooperation of micro-lenders who
might occasionally find the publication of their pricing specifics
embarrassing.” (Rosenberg, R. et al, Microcredit Interest Rates and Their Determinants 2004-2011, Consultative
Group to Assist the Poor (CGAP) et ses partenaires, Washington, Rapport 7,
Juin, 2013, p. 4)
1. Inde : 23% - 40%.
2. Ethiopie: 14% - 38%.
3. Philippines : 20% - 200% (jusqu’à 450% pour les montants très réduits).
4. Colombie : 25% - 43%.
5. Kenya : 20% - 50% (pour montant très réduits les taux peuvent être
supérieurs au 50%)
6. Ghana : 45% - 150% ((pour montant très réduits les taux peuvent être
supérieurs au 50%)
7. Cambodge : 3% - 40%.
8. Bolivie : 20% - 70%.
Des informations manquent toujours pour beaucoup de marches importants pour
le microcrédits, tells par exemple ceux du Bangladesh, du Méxique et du
Nigéria.
Jusqu’à quel point la micro-finance pèse sur les structures sociales au
Bangladesh est traité en détail par D.Hulme et M. Maitrot, dans Has Microfinance Lost its
Moral Compass?, (Brooks World Poverty Institute, Working Paper 205,
Université de Manchester, Manchester, Août 2014) :
“..the compelling
narrative [in Western media] of the
success of microfinance–of millions of heroic and entrepreneurial women lifting
themselves and their children out of poverty (and into relative affluence)
through small loans and self-employment- is not supported by serious
evaluations of microcredit.” (p.5).
“…for poor
households a small loan from an MFI is the beginning of a long and winding road
of increasing debt and, for some, over-indebtedness (a debt burden that cannot
be serviced from household income). A
majority of poor MFI clients reported through interviews and focus group
discussions extreme livelihood compromises – sending children out to work,
reducing quantity and quality of food and distress sales of essential
productive assets. For some households weekly repayments to multiple MFIs had
reached up to US$50 a week, a staggeringly high figure for people on rural wage
rates in
The Hulme and
Maitrot paper contains some 50 references for further study.
J. Ghosh décrit les problèmes lies au secteur de la
micro-finance commerciale et non, en particulier des groupes autonomes (
self-help groups SHG) dans son article Microfinance
and the challenge of financial inclusion for development, publié pour le
Cambridge Journal of Economics, 13 Septembre 2013 par Oxford University Press,
Oxford, 2013.
La micro-finance dans les projets
de développement intégré.
Les
microcrédits aux termes du Modèle sont sans intérêts et sans frais en monnaie
formelle, car ils sont gérés dans le cadre des systèmes de monnaie locale
établies. Ils offrent une alternative valable à l’industrie des micro-finances
pour profit.
Cette
section se réfère aux systèmes de micro -crédit en général. Celle suivante 6. Les systèmes des micro -crédits sans intérêts :
approfondissement traite la réalisation pratique des structures
prévues.
Cliquez
ici pour voir un schéma du cycle prévu des crédits sans intérêts.
Des micro -crédits sans intérêts recyclés de continu
fournissent de l’argent formel nécessaire au développement des capacités
productives dans la zone de chaque projet. La partie restante du développement
est réalisée dans la cadre du système de monnaie locale établi. (Voir sections 3. Les systèmes des monnaies
locales - introduction et 4. Les systèmes des monnaies
locales : approfondissement de ce bloc 4 du cours. )
Le capital disponible pour le recyclage continu en forme
de micro -crédits est constitué:
a) Des contributions mensuelles faites des habitants dans le Fonds Coopératif
de Développement Local.
b) Des fonds en compte capital dont l’on n’a pas immédiatement besoin.
c) Des remboursements des micro -crédits déjà concédés.
d) Du fonds d’entretien à long terme.
e) Du fonds pour le remplacement des biens en capital qui se développera suite
au remboursement, cas échéant, du
capital initial à distance de dix ans.
Le système de micro -crédit prévu sera établi au
cours d'un atelier Moriasien décrit à la section suivante 6. Les systèmes des
micro -crédits sans intérêts : approfondissement. Il
peut fonctionner dans le cadre des structures sociales administratives à trois
niveau établies du projet, ou, cas échéant, si les populations le préfèreront,
à travers des structures parallèles spécifiques à trois niveaux.
Voici
un graphique typique du développement
sur 10 ans du système des micro- crédits sans intérêts. Le graphique montre
les nouveaux crédits émis chaque trimestre. Le calcul du montant se trouve au
file Excel « calcul des micro
-credits. » Le montant en capital versé des populations dans le Fonds
Coopératif de Développement Local, au
net des frais et des réserves, est typiquement Euro 3.059.000. Au cas où l’on
doive repayer le capital initial de Euro 3.750.000 à la fin du premier cycle de
10 ans d’activités, le montant au Fonds seul ne suffirait pas. Le montant du
capital manquant est Euro 691.000. Ce montant sera au moins partiellement
couvert des réserves accumulés. Au cas où les réserves ne soient pas
suffisantes pour couvrir Euro 691.000, devrait-on augmenter légèrement les
contributions mensuelles des populations au cours des derniers 18 mois de la
période. Le Modèle suppose toutefois qu’au moins une part du capital initial
soit en forme de don.
En principe, donc, les contributions mensuelles faites de familles sont
organisées de manière à ce que le montant en capital accumulé dans le Fonds
Coopératif de Développement de chaque projet au cours de la première période de
dix ans de gestion des structures plus les réserves accumulés soit plus ou
moins celui du capital initial originaire contribué des bailleurs de fonds.
Cela veut dire, au cas où le capital initial est versé en forme de financement
sans intérêts, qu’il puisse être
remboursé des populations à distance de 10 ans.
Au
cours de la première période de 3-4 ans de gestion, les contributions des
populations restent plutôt réduites – de l’ordre de Euro 0,60 par personne par
moi. À main que la qualité de vie dans les zones des projets s’améliore, la
contribution mensuelle peut être augmentée peu à peu selon les exigences
comptables, pour arriver à Euro 0,85- Euro 0,90 par personne par mois.
Il est évident que plus élevée la contribution
mensuelle, plus les fonds disponibles pour recyclage en forme de micro -crédits
sans intérêts. Les structures financières sont gérées des populations
elles-mêmes, qui décident combien demander de temps en temps aux familles en
forme de contribution mensuelle. Les
structures de sécurité sociale décrites à
5. La structure à trois
niveaux de sécurité sociale de la section 2 de ce bloc 4 du cours, couvrent
les exigences des familles les plus besogneuses.
Ce cycle est illustré au schéma l’utilisation du crédit
originaire.
Le système de micro -crédit présenté ici est
différent aux autres déjà connus, par exemple celui de
Lorsque, à l'échéance de l’éventuel crédit
décennal, le capital initial est remboursé, les usagers continueront à verser
leurs contributions mensuelles dans le Fonds Coopératif de Développement Local
pour construire le capital nécessaire au financement d'extensions au système et
pour le remplacement des biens en compte capital après 20-30 ans. Cet argent,
qui formera un montant important, devient lui aussi disponible pour des micro
-crédits sans intérêts. Il peut circuler dans la zone du projet jusqu'au moment
où il ne deviendra nécessaire à couverture des investissements et/ou
remplacements en compte capital. Au cas où le crédit initial est en forme de
don, les fonds accumulés sur les premiers dix ans resteront dans le Fonds
Coopératif de Développement Local et les habitants ne subiront aucune réduction
provisoire du montant disponible pour financer
les micro crédits.
Le système permet une combinaison de formes de
financement. Par exemple, lorsqu’une partie du financement initial fusse en
forme de don, peut-on en principe faire financer la solde du montant du projet
à travers des prêts contre intérêts («soft loans »). Toujours à condition
que le montant total à rembourser à la fin de la première période de dix ans de
gestion ne supère pas le capital initial total. Cette option est toutefois
retenue sujette à de la critique éthique, car dans la pratique, les bailleurs
de fonds qui fournissent des fonds en forme de don finissent par financer les
intérêts demandés des autres bailleurs de fonds qui ont prêté des fonds contre
intérêts.
En préparation aux remplacement à long terme des
systèmes de biens en compte capital ou pour des extensions aux systèmes mêmes,
peut-on coordonner la rentrée de blocs de micro -crédit à fin que l'argent
nécessaire aux investissements en capital à long terme soit disponible dès
qu'on en n’ait besoin.
De cette manière, l'argent pour les micro -crédits
est généré par les usagers eux-mêmes dans le cadre de chaque projet. Il
appartient par conséquence aux usagers. Il restera sans intérêts et continuera
à circuler dans l'économie locale. Les frais de gestion sont exprimés dans les monnaies locales SEL
-LETS à fin d'éviter toute fuite financière du système local.
Les frais de la récolte des versements et de la
distribution des informations seront elles aussi payées dans les monnaies
locales SEL -LETS. La structure de
gestion de la monnaie locale deviendra elle-même membre régulier des systèmes
SEL -LETS. Elle pourra par exemple se servir de ses crédits SEL -LETS gagnés à
travers ses services pour acheter des produits et/ou services locaux pour
ensuite les distribuer hors des systèmes locaux contre de l'argent formel.
Le but du système coopératif des micro -crédits
sans intérêts est de permettre aux individus, aux familles et aux coopératives
locales qui ont besoin d'augmenter leur production, mais qui n'ont pas d’accès
à de l'argent formel pour la couverture de leurs investissements en compte
capital, d'obtenir des micro -crédits sans intérêts pour l'amélioration de la
productivité de l'économie locale. Le système de micro -crédits se n'applique
donc qu'aux investissements qui doivent nécessairement être faits pour de
l'argent formel hors des systèmes des monnaies locales SEL -LETS.
Par exemple, une femme pourrait avoir besoin d’une
machine à coudre pour faire des vêtements. Puisque il n’y aurait pas
(probablement) de production de machines à coudre dans la zone du projet, la
femme aurait besoin de la monnaie formelle pour en achêter une hors de la zone
du projet. Cet argent-là serait mis à sa disposition en forme d’un micro crédit
sans intérêts. Elle vendra quelques-uns
des vêtements qu’elle produira hors de la zone du projet pour de la monnaie
formelle pour gagner l’argent formel nécessaire au remboursement de son micro
-crédit. Elle serait libre de vendre la partie restante de sa production de
vêtements dans la cadre du système de monnaie locale établi.
À main qu’elle remboursera son micro -crédit, le
capital repayé sera recyclé de nouveau pour faire d’autres micro -crédits et le
capital initial circulera à répétition continue à l’intérieur de l’économie
locale.
La période pour le remboursement des crédits sans
intérêts variera de cas à cas. Quelques investissements généreront plus de
biens et/ou services susceptibles à être vendus hors des systèmes de monnaie
locale SEL -LETS que d'autres. L'argent formel ainsi gagné est appliqué au
remboursement des micro -crédits. La vente d'une part de la production pour de
l'argent formel sera la condition précédente à la concession des micro -crédits.
La vitesse des remboursements se variera entre quelques mois et quelques
années. Le taux du remboursement doit être toujours réellement possible. Le
système est coopératif et sans intérêts pour avancer la condition économique générale des communautés. Les
financements sont gérés des populations, qui établiront avec les
«bénéficiaires » une période raisonnable pour les remboursements.
Comme c'est le cas avec le système de
Puisque les micro -crédits sont autofinancés par
les communautés à travers leurs virements dans le Fonds Coopératif de
Développement Local, les priorités pour la concession des financements
dépendront aux décisions des communautés. Ceci est particulièrement important
en présence de situations de conflit d'intérêt du moment qu'on ne dispose pas
de fonds suffisants pour honorer toutes les applications de financement
avancées.
Les micro -crédits seront concédés au niveaux des
commission réservoir, des commission forage, et au niveau de la direction centrale.
Exactement quel pourcentage du capital sera mis à disposition à chaque niveau
sera décidé pendant l’atelier
Moraisien pour le formation du système.
D’habitude peut-on attendre un rapport de 60% au niveau des commissions
réservoir, contre 25% au niveau des commissions forage; et 15% au niveau central.
Les micro -crédits au niveau des commissions
réservoir seront traités sous un point fixe à l’ordre du jour de chaque réunion
de la commission réservoir pendant
laquelle on fera la récolte des contributions mensuelles des familles dans le
Fonds Coopératif de Développement Local et au cours de laquelle les nouveaux
micro -crédits seront «immédiatement » sur place distribués. Les
soldes des comptes des membres seront transmis à la commission forage. Chaque
commission réservoir a un délégué responsable de la gestion des micro -crédits.
Il a aussi et un remplaçant.
Les micro -crédits au niveau des commissions
forages seront traités sous un point fixe à l’ordre du jour de chaque réunion
de la commission forage pendant
laquelle on fera la récolte des remboursement des micro -crédits déjà concédés
et la distribution immédiate sur lieu du 25% des nouveaux fonds á disposition,
qu´elles auront reçues des commissions réservoir. Chaque commission
réservoir a un délégué responsable de la
gestion des micro -crédits . Il a un
remplaçant.
Les micro -crédits au niveau de la commission
centrale (direction générale) seront traités sous un point fixe à l’ordre du jour
de chaque réunion de la direction générale pendant laquelle on fera la récolte
des remboursements des micro -crédits déjà concédés et la distribution
immédiate sur lieu du 15% des nouveaux fonds á disposition qu´elle aura reçu
des commissions forage. La direction générale du système est responsable
d’ailleurs de la rédaction des statistiques relatives au système des micro
-crédits et pour toutes les décisions relatives à la politique de gestion du
système.
Les réunions pendant lesquelles les membres discutent
de propositions pour financement avancées deviendront une caractéristique de la
vie sociale des communautés. Puisqu'on attend que beaucoup des bénéficiaires
des micro -crédits soient des femmes et des coopératives de femmes, est-il
important que les femmes soient bien représentées pendant les réunions. L'une
des justifications les plus importantes pour la formation des Clubs Santé est
de créer des mouvements de femmes tels qu'elles puissent discuter de leurs
exigences, développer leurs priorités et faire des propositions à l'occasion
des réunions sur les micro -crédits et se doter d’une participation majoritaire
auprès de toutes les structures de gestion.
Les règles de l'organisation des réunions sur les
Micro Crédits seront déterminés pendant l´atelier organisationnel prévu.
Toutefois, à titre indicatif, les règles détermineront
que:
1) Les financements soient faits pour permettre au membre
bénéficiaire d'augmenter ses revenus et produire plus de biens et services.
2) Les biens et services dont il s'agit doivent
être dans les intérêts généraux de la communauté et encourager des transactions
dans les systèmes locaux SEL -LETS.
3) Quelques-uns des biens ou services dont il
s'agit doivent être revendables au moins pour une période hors du système SEL
-LETS local, à fin de gagner de l'argent formel pour permettre le remboursement
des micro -crédits.
4) Les Micro -Crédits doivent promouvoir la
circulation rapide d'argent formel dans le système local. Par exemple, l'argent
formel pour construire un hôpital ne serait pas compris dans le projet, car
l'hôpital ne crée pas de possibilités de recyclage financier rapide. D'autre
part, les équipements pour faire le contrôle de la qualité des eaux potables se
qualifient bien à un micro crédit car l'argent formel pour son achat peut être
récupéré en demandant paiement (en argent formel) pour des analyses exécutées
pour le compte des personnes résidentes hors de la zone du projet.
5) Une priorité spéciale sera accordée aux micro
-crédits à faveur de la récolte et transport de compostage, urines, eaux usées,
et pour l'établissement des centres destinés à la récolte, au stockage et à l’
“exportation” des ordures non organiques de la zone du projet.
6) Chaque bénéficiaire fournira au moins 3 amis ou
membres de sa famille qui donneront leur garantie à la couverture du prêt et de
son remboursement.
7) Chaque
bénéficiaire fournira au moins 1 ami ou membre de sa famille pour assurer la
continuation de l’investissement au cas d’accident ou de maladie du
bénéficiaire. ( Remerciements à Mme Angela Eikhout, Eindhoven, Pays Bas pour
cette contribution).
Le montant de micro -crédits sans intérêts mis à
disposition pendant la première période de dix ans sera au moins Euro 2.600
moyennement par famille.
Le fonds di micro- crédit et les émergences.
Comment fonctionnera le fonds coopératif de micro
-crédit au cas d'une période de sécheresse étendue? Le projet crée
des structures sociales, financières, productives et de service. Ces structures
sont permanentes. Elles seront gérées par
La situation du fonds coopératif lui-même dépendra
des décisions prises des responsables de sa gestion. Il est raisonnable de
prévoir des difficultés au cas d'une période de sécheresse extrêmement prolongée
soit en ce qui concerne le flux des paiements mensuels des familles dans le
fonds, soit avec les remboursements des micro -crédits.
Le fonds est coopératif. Si l'on arrivera au point où, à
cause des problèmes de force majeure, les familles ne peuvent plus faire leurs
contributions mensuelles, les responsables de la gestion du fonds peuvent bien
décider d'arrêter provisoirement l'obligation de faire les paiements. Ou
de laisser aux familles la décision volontaire de faire ou de ne pas faire
leurs contributions. En tout cas, le montant dans le Fonds y resterait.
Par principe, le Fonds restera intact et continuera à être recyclé de façon régulière. Seulement, le montant dans le Fonds ne
s'augmentera que plus lentement d’habitude, et peut-être ne s’augmentera-il
plus. Là où le projet est financé à travers un financement initial sans
intérêts, il se peut que le montant disponible pour le remboursement du
financement à distance de 10 ans ne soit plus suffisant à couvrir le
financement entier. D'autre part, au cas d'une période productive suite à
celle de la sécheresse, la gestion du fonds pourra exiger une augmentation
de la contribution mensuelle pour récupérer le temps perdu.
Autre chose encore est la difficulté en période de
sécheresse des bénéficiaires de repayer leur micro -crédits comme prévu; compte
tenu même des obligations individuelles et conjointes du bénéficiaire et ses
trois garants.
Une telle situation sera sujette à la décision des
responsables de la gestion du fonds, nommés de
Une dernière possibilité à considérer est que la
situation dans la zone du projet est, à cause par exemple d’une période de
sécheresse prolongée, tellement critique que les responsables de la gestion du
Fonds décident de rembourser à peu à peu de l'argent qui se trouve dans le
Fonds mensuellement aux familles à couverture des frais
supplémentaires de l'achat d'eau potable et des aliments. Cela voudrait
dire que les (peu de) remboursements en compte capital effectués des
bénéficiaires dans une situation tellement difficile, seront redistribués parmi
tous les habitants ou parmi ceux qui plus en auront besoin. Le Fonds est
utilisé dans un tel cas comme un Fonds local d'Émergence. Les
conséquences d'une telle utilisation dépendront des réactions des
donateurs et bailleurs de fonds et de la possibilité réelle et juste de recouvrement
tenu toujours compte de la nature solidaire et coopérative du fonds.
Dans la situation la plus pire imaginable, l'on se
trouvera après du temps sans plus d’argent dans le fonds. Mais la structure du
Fonds resterait en place. Dès que la situation climatique locale s'améliore,
les familles recommenceront à faire leurs contributions mensuelles dans le
Fonds. À distance de dix ans, il sera de nouveau au complet.
1.
Recherches.
Sur deux pages faites
une comparaison détaillée entre les structures des micro -crédits sans intérêts
prévues du Modèle de Développement Intégré et celles des Agences de Micro
-Crédit du type Grameen Banque. Faites une introduction brève. Discutez les
causes des frais et intérêts élevés prévus des système traditionnels et
comment ils ont éliminés à travers les structures ici décrites. Discutez le
contraste entre le Micro -Crédit vue comme «affaire » et le système
Coopératif prévu. Discutez la nature et la différences des publics cibles
bénéficiaires et les aspects de leur exclusion (systèmes traditionnels) et non
-exclusion (Modèle) des bénéfices du système. Discutez les aspects de la fuite
indirecte des fonds de la zone du financement (système traditionnel) et le
blocage de telle fuite (Modèle). Terminez votre travail avec une
conclusion.
2.
Opinion.
Sur deux pages utilisant les résultats de
votre travail précédent, faites une présentation détaillée du système aux
représentants de la société civile de votre zone et enregistrer leurs
réactions.
3.
Opinion.
Au Modèle de développement intégré
prévoit-on une période moyenne de remboursement de deux ans. Après avoir en
parlé avec les populations de votre zone,
expliquez sur une page quelle période moyenne de remboursement on peut
prévoir dans votre zones, et les conséquences sur le recyclage continu des
fonds.
4.
Recherches.
Sur une page expliquez aux organisations de
femmes dans votre zone la gestion à long terme des fonds à cycles de 20 ans. Quelles
y sont leurs réactions ?
◄ Quatrième bloc : Section 3: Les structures
financières.
◄ Quatrième bloc : Les structures à
créer.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche
qui la barre. »
Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »
Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la
privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to
Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations,
New York 7 Septembre 2005.
Cette œuvre est mise dans le domaine public aux termes
d’une licence
Creative
Commons Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0.