ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
04: 26 Avril, 2011.
Édition
14 :25 Novembre, 2014.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.
Valeur attribuée : 02 points sur 18
Travail prévu : 57 heures sur 504
Les points ne sont attribués qu’après le complètement
réussi de l’examen consolidé pour
Premier
Bloc : Section 1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50
heures]
06.50 Heures analyse matériel du Modèle.
14.00 Heures approfondissement.
06.00 Rédaction rapport section 1.
Section 1 : Première analyse des causes de la
pauvreté.[06.50 heures]
01. Définition de la pauvreté.
02. Quelques facteurs liés à la pauvreté.
03. Les dettes et les subsides.
04. La fuite financière : industries alimentaires et
de l’eau.
05. La fuite financière : l’énergie.
06. La fuite financière : moyens de communication.
07. La fuite financière : la santé et l’éducation.
08. La fuite financière : le vol des ressources.
09. La fuite financière : la corruption.
10. L’industrie de la pauvreté.
Section 1 : Première analyse des causes de la
pauvreté.[06.50 heures]
10. L’industrie de la pauvreté. (Au moins
30 minutes)
Consultez
la diapositive :
10. La fuite financière : l’aide
au développement.
“Time spent on any item of the agenda will be in inverse proportion to the
sum involved.” (C.N. Parkinson, dans son œuvre satirique Parkinson’s Law, or the Pursuit of Progress, Riverside Press,
Cambridge (Mass.), 1957. (7ème impression), Section 3 : High Finance or the
Point of Vanishing Interest, p. 11). Ce concept es connu comme
Il
s’applique aussi, paradoxalement, aux projets de développement intégré où les
populations locales discutent, organisent, mettent en œuvre, maintiennent, et
payent leurs propres initiatives, beaucoup desquelles n’auront aucun frais
exprimés en monnaie formelle. Les projets ne comptent pas d’issus complexes
incompréhensibles aux populations locales et sur lesquels elle ne peuvent pas
se prononcer. Il n’existent pas donc de “points of vanishing interest”.
Dans son livre Les Nababs de
Pour voir un résumé du livre voir l’article «Le Business de l’Aide au
Développement » Martin E., publié au site web www.unmondelibre.org 15/10/2008.
À travers des années successives à la publication du livre les institutions
des pays donateurs disaient d’avoir amélioré leurs services et leurs approches
à l’aide au développement. Elles disaient par exemple de ne plus appliquer le
principe de l’aide liée (« tied aid ») où les services et biens
payés d’un pays donateur doivent être de préférence fournis du pays donateur
même.
Néanmoins, de nos jours les gouvernements de la plupart des nations
donatrices formellement et publiquement promeuvent l’opportunité commerciale
comme facteur dominant de leurs activités dans le secteur de l’aide au
développement. Cette “privatisation” de l’aide au développement est fortement
combattue par spécialistes du secteur. À cet égard, lisez l’article du A.
Scrivener, We
must resist the privatisation of aid,
Blog, Left Foot Forward Ltd, London, 13 Mars, 2013.
Information sur la situation auprès du Département pour le Développement
International (DFID) anglais fut donnée le 15th Septembre, 2012, par
A.Gilligan, “Poverty barons” who make a
fortune from tax-payer funded aid budget ” ( The Telegraph, The Telegraph Media Group, Londres, 15th
Septembre, 2012)..
La politique actuelle des États Unis en ce que concerne «l’aide au
développement» ne laisse aucune possibilité de doute:
“Foreign assistance
is not a giveaway. It's not charity. It is an investment in a strong
« Dans l’ensemble, les
politiques et programmes de
“Strip away all the modern
PR and prettified palaver and it’s an ugly scramble for oil, minerals, and
markets for
L’organisation Canadienne d’aide au
développement (Canadian International Development Agency, soit
“Is the World Bank blinded by an outdated ideology? More likely, its
return to mega-dams is driven by institutional self-interest. A strategy paper leaked from the
bank in 2011 recognised that the increase in project size "may seem
somewhat at odds with the goal of scaling up activities in areas where many
potential projects – such as solar, wind and micro-hydropower ... tend to be
small". Yet, the paper argued, the "ratio of preparation and
supervision costs to total project size" is bigger for small projects than
large, centralised schemes, and so bank managers are
"disincentivised" from undertaking small projects.
The World Bank, in other words, still finds it easier to spend billions
of dollars on mega-projects than to support the small, decentralized projects
that are most effective at expanding energy access in rural areas. It appears
to be caught in the development model of past decades.” (P. Booshard, The World Bank is bringing back big, bad dams, The Guardian, Londres, 16 Juillet, 2013.)
Une nouvelle industrie, souvent au but de profit.
Andrew Undershaft, dans la pièce de théâtre de George Bernard Shaw’s Major Barbara ( 1907)( Project Gutenberg
Ebook of Major Barbara, Ebook 3790, Salt Lake City, mis en ligne 09 Septembre,
2001), est de l’avis que “[La pauvreté] est la pire de toutes les crimes.”
On ne devrait s’attendre plus de résultats des nouveaux objectifs pour le
développement durable pour la période 2015-2030 que l’on n’a vu des objectifs
du Millénaire 2000-2015.
“There is no way the world’s rich governments and
corporations will allow a meaningful challenge to production and consumption
patterns, or a focus on reducing inequality….. No systemic solution can arise from a logic [du système capitaliste corporatif et de la protection du statu quo] that denies systemic problems.”(Kirk,M., Brewer, J., The Hidden Shallows of Global
Poverty “Eradication” Efforts, Commons Dreams,
commondreams.org, Portland (Maine), 06 Août, 2014.)
Les opérations d’aide au développement donnent beaucoup de travail, soit
auprès des organisations «officielles » par exemple celles liées aux
Nations Unies , soit auprès des dizaines de milliers d’ONGs intéressées au
développement. Peu de statistiques fiables relatives à leurs opérations sont
disponibles.
1. Recherches.
Faites une liste
des organisations étrangères et locales de développement actives dans votre
pays. Combien de personnes y travaillent ? Combien d’entre elles sont des
personnes étrangères ?
2. Recherches.
Faites une liste
des organisations étrangères et locales de développement actives dans votre
zone. Combien de personnes y travaillent ? Combien d’entre elles sont des
personnes étrangère ?.
3. Recherches.
Faites une liste
des projets de développement dans votre zone. Combien de personnes y
travaillent ? Combien d’entre elles sont des personnes étrangères ?
L’aide étrangère au développement : une définition très
large.
Il existe une tendance à définir le terme “aide au développement” selon les
exigences spécifiques des pays donateurs. Par exemple l’aide peut comprendre
(entre d’autre) les fournitures d’armements, le training de soldats et de
policiers, l’annulation de dettes commerciales, ou les études de faisabilité.
Quelques facteurs:
La compétition politique. (par exemple
La compétition pour le contrôle des matériaux de base.(par exemple le
Coltan en R.DCongo).
Les projets trop grands pour l’exécution de la part des entrepreneurs
locaux (par exemple les grandes digues et les autoroutes ).
La protection des intérêts économiques du pays donateur.
Les influences du colonialisme actuel et/ou passé.
4. Opinion.
Faites une liste
des facteurs qui influencent de plus les approches à l’aide au développement
dans votre zone (cas échéant dans votre pays).
L’argent disponible au développement, ou va-t-il
exactement ?
Prenez en considération les projets de développement financés par des pays
industrialisés qui sont actuellement en cours de réalisation dans votre zone
(cas échéant dans votre pays).
Essayez d’en obtenir des informations sur leurs bilans.
5. Recherches.
Faites une
analyse de la part des bilans payable à l’étranger (salaires d’expatriés; achats
de matériaux importés; études faites à l’étranger; contrôles des comptes;
visites témoignage etc) et de la part payable “localement”.
Les experts, les expatriés, n’importe où.
“[Les instructeurs et directeurs] sont devenus tellement en nombre que l’Afrique,
par exemple, a plus d’expatriés y résidents aujourd’hui qu’au temps de la
colonisation et l’émigration (5): on y trouve un total estimé de 80.000
“experts” travaillant sur des projets sur le continent le plus pauvre au
monde.(6) À ce nombre important, faut-il ajouter les légions de visitateurs en
mission brève – personnel des Agences chargées de l’évaluation des projets, les
VIP des pays donateurs, les consultants engagés aux études de faisabilité, et,
évidemment, les rechercheurs. Au cours des années 1970, quand les villages ujamaa en Tanzanie étaient de mode à
titre d’exemples réussis de développement de base, trouvait-on parfois des villages avec plus de
rechercheurs que de villageois. (7)”
(Hancock Graham, Lords of Poverty, McMillan, London 1989, p. 114)
(Traduction T.E.Manning).
Ressources citées de Hancock :
(5) Famine : A Man-Made Disaster, Report for the
Independent Commission on International Humanitarian Issues, Pan Books,
(6) E.S.Ayensu, Aid to Africa, paper presented to the
World Commission on Environment and Development, third meeting, Oslo, Norway,
21-8 June 1985.
(7) Johan Galtung, An
Anthropology of the United Nations System, in David Pitt and Thomas G.
Weiss (eds) The Nature of United Nations Bureaucracies, Croom Hlem, London and
Sydney, 1986.
6. Opinion.
Ces
observations, sont-elles applicables aujourd’hui dans votre zone, cas échéant,
dans votre pays?
"Of the more than 1,500
“…. although these foreign
contractors employ Haitians, mostly on a cash-for-work basis, the bulk of the
money and profits are reinvested in the United States………...The dual strategy of urban sweatshops and laissez-faire
agriculture, which subordinated Haiti in the 1980s, is now it's reconstruction
plan.” [Bien
que ces opérateurs étrangers emploient des Haïtiens, pour la plupart sur base
comptant pour travail, la plupart de l’argent et des profits sont réinvestis
dans aux ‘’Etats Unis….. la stratégie double des ateliers de misère et de
l’agriculture “laissez-faire”, qui a subordonné Haïti au cours des années 1980,
forme la base du plan de sa
reconstruction.” (Ressource : D’Almeida K., Martelly - Clinton Seal
Deal for Next Wave of Disaster Capitalism in Haiti, Inter-press
Service North America, Washington, 21 Avril, 2011, citant Alex Dupuy, Professor
of Sociology, Wesleyan University. )
Les Campagnes de Vaccination
Lisez de nouveau les notes que vous avez fait au cours de
la leçon 7, sur les vaccinations et le rôle joué des industries pharmaceutiques
internationales.
7. Recherches.
Quels campagnes de
vaccination est-ce que l’on a mis en exécution dans votre zone?
Quel rôle y a
joué l’aide internationale (personnel et produits)?
Quel était le
taux d’infection des maladies en question avant les vaccinations et suite aux
vaccinations?
Au secours – on a faim !
Lisez l’article How America is Betraying the Hungry Children of Africa, par Alex Renton, Observer, 27 Mai 2007.
8. Opinion.
En faites un commentaire.
Maintenant,
lisez l’article “Miami Rice” : The Business of
Disaster in Haiti., by Beverley Bell and Tory Field,
◄ Premier bloc : Section 1.
◄ Premier bloc : La
pauvreté et la qualité de vie.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (D.Dév.Int).
Cette
œuvre est mise dans le domaine public aux termes d’une licence
Creative
Commons Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0.