ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

Édition 05: 24 Février, 2011

Édition 28 :12 Novembre, 2014.

 

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)

 

Trimestre 1.

 

 

SECTION A : LES PROBLÈMES DU DÉVELOPPEMENT.

 

 

Valeur attribuée : 04 points sur 18

Travail prévu : 112 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 57 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Premier Bloc : Section 1. Analyse des causes de la pauvreté. [26.50 heures]

 

06.50 Heures analyse matériel du Modèle.

14.00 Heures approfondissement.

06.00 Rédaction rapport section 1.


 

Section 1 : Première analyse des causes de la pauvreté.[06.50 heures]

 

01. Définition de la pauvreté.

02. Quelques facteurs liés à la pauvreté.

03. Les dettes et les subsides.

04. La fuite financière : industries alimentaires et de l’eau.

05. La fuite financière : l’énergie.

06. La fuite financière : moyens de communication.

07. La fuite financière : la santé et l’éducation.

08. La fuite financière : le vol des ressources.

09. La fuite financière : la corruption.

10. L’industrie de la pauvreté.

 


 

Section 1 : Première analyse des causes de la pauvreté.[06.50 heures]

 

03. Les dettes et les subsides. (Au moins 30 minutes)

 

Consultez la diapositive :

 

03. La fuite financière : les intérêts et les subventions.

 

Le terrain qu’elle couvre est vaste. Votre but à ce point est d’en comprendre les concepts de base.

 

Réfléchissez sur les suivants points.

 

1. LE SYSTÈME DE L’ENDETTEMENT.

 

L’endettement.

 

Dans les pays industrialisés, jusqu’au 99% des nouveaux moyens financiers est créé par des banques particulières contre intérêts. Il s’agit d’un système exponentiel. Plus élevé le montant de la dette collective, plus élevé les profits des banques.

 

Pour plus d’informations référez-vous à :

 

The interest-bearing debt system and its economic impacts. (Revised edition).

The Savings Myth. (Revised edition)

The DNA of the debt-based economy.

Unified text of the manifesto of the debt-based economy.

 

Supposez que l’on n’a pas de moyens financiers propres. Sa banque lui fait un prêt de 100 pendant une année à un intérêt de 10% par an ,soit, pour l’année, 10.

 

Pour faire cette opération, la banque crée “de rien” dans ses livres un montant en compte capital de 100. D’un côté de ses livres, un crédit à propre bénéfice pour 100 . De l’autre côté, un dépôt à faveur de son client pour 100. Tel dépôt constitue une dette pour la banque. À main le client repaye son financement, la solde à sa faveur se diminue. Le crédit en compte capital de la banque se diminue également du même chiffre.  Terminé le remboursement, le crédit de la banque est tourné  à 0, et la solde du client est tournée elle aussi à zéro.

 

À ce point, le client a repayé son dette en compte capital de 100. Lui reste à régler le paiement de l’intérêt de 10, qui n’a jamais constitué partie du prêt.  Comment va-t-il faire cela? Normalement devrait-il faire un nouveau prêt, cette fois pour 110 à fin qu’il puisse “renouveler ” sa dette, et en même temps couvrir le paiement des intérêts de l’année précédente. À la fin de la deuxième année, il aurait repayé les 110, mais luis restera toujours une dette à régler, cette fois de 11. Le système est exponentiel. Le montant représentant les intérêts ( la première année 10, la deuxième année 11, soit ensemble 21) ne sera jamais annulé du système. Il continuera à s’augmenter «toujours »......  

 

2. UNE FACE DE LA MÉDAILLE

 

Les intérêts accumulés.

 

Puisque dans la pratique  tous les financements nouveaux sont émis des banques contre intérêts, chaque étape de la chaîne de production industrielle est sujette à financements contre intérêts. Cela veut dire qu’à chaque étape, le prix demandé de l’acteur en question doit comprendre une marge pour les intérêts. Les marges à couverture des intérêts s’accumulent de manière exponentielle le long de la chaîne de production.

 

Le grand coup final.

 

Une partie importante du prix d’un produit industriel “moderne” est à couverture des intérêts accumulés au cour de sa production. Tous ces intérêts sont payés de l’acheteur  (consommateur) final. Pour pouvoir payer ce prix l’acheteur doit-il à sa fois obtenir souvent un financement contre intérêts auprès d’une banque. Aux cas de financements à moyen- ou à long terme, ces intérêts peuvent monter à une partie substantielle du prix originaire d’achat, qui est déjà formée pour une partie importante d’intérêts accumulés.  

 

Où vont les intérêts ?

 

Les intérêts accumulés des créditeurs (banquiers et personnes «riches » avec des montants déposés auprès des banques) ne sont jamais, par définition, repayés sauf dans des conditions où le taux des intérêts est négatif. Ils ne sont pas «productifs ». Ils n’ont pas été gagnés à travers le travail productif.  À travers des années, surtout à travers des dernières 20 années, elle s’est accumulée une masse énorme de ces «revenus pas gagnés » . Cette masse financière s’appelle «l’économie spéculative »  ou bien «l’économie de papier. »  Elle est «investie » dans des spéculations sur les valeurs, sur les terrains et les édifices, sur les actions en bourse. 

 

La migration du contrôle sur la valeur ajoutée réelle.

 

Au paragraphe 02. Quelques facteurs liés à la pauvreté  a-t-on parlé d’une boîte de petits pois. À l’origine, le contrôle commercial sur les petits pois se trouvait au niveau local, auprès de l’agriculteur même. Où est-ce qu’il a terminé, ce contrôle, à la fin de la chaîne productive? À travers de quels passages? À quel niveau se trouve le point de contrôle?

 

Le manque de moyens de transfert au niveau local.

 

Sur la base de vos réponses aux questions ci-dessus posées, combien d’argent reste au niveau local pour y permettre le transfert des biens et services ?

 

Supposez que vous êtes un opérateur commercial dans l’un des pays moins industrialisés ; c’est à dire, vous produisez quelque chose en créant une valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée fait partie intégrée de la vraie (réelle) économie productive.  Vous déposez votre argent dans votre compte en banque. Votre banque se sert de cet argent pour faire des activités commerciales – selon les règlements actuellement en vigueur au monde - pour 12,5 fois la valeur de votre dépôt. Où sera-t-il investi cet argent ?  En quoi va-t-il (en général) investi ?

 

Les biens et les services nécessaires importés.

 

Il vous sera évident qu’au but d’augmenter la productivité locale dans les pays en voie de développement, l’importation de quelques produits et services  dans chaque zone de projet peut serait justifiable. Lesquels ? Pourquoi  cette importation doit-elle être tenue au minimum retenu indispensable ?

 

Le contrôle monopolisateur – les monocultures.

 

Le contrôle sur la valeur ajoutée des petits pois la fin de la chaîne du cycle «productif » de la boîte, se trouve loin de l’agriculteur. Les intérêts accumulés « pas gagnés »  se trouvent dans les mains des « investisseurs » . Il n’y a pas d’argent des comptes en banque au niveau local destinés à l’investissement local. L’argent, même celui des épargnes des pauvres, est utilisé ailleurs.

 

La contributions payées des émigrés à leurs familles restées dans leur pays d’origine constituent un élément de grande importance au bilan commercial de beaucoup des pays en voie de développement. Ces contributions, comment, selon vous, est-ce qu’on les dépense ? Quelle partie de ces contributions reste disponible au financement des activités productives locales ? Pendant combien de temps ?

 

1. Opinion.

 

Qui ha les moyens financiers pour acheter les terrains, structures, infrastructures dans les pays pauvres ?  Pourquoi achèterait-il les terrains ? Quel intérêt aurait-il de le faire? [Voir les acquisitions chinoises récentes en Afrique.]

 

Pour des informations plus complètes sur les monopoles alimentaires et le droit à une alimentation adéquate, lisez  Suárez S., Emanueli M,  Monocultures and human rights,  Food First Information and Action Network (FIAN), Heidelberg, and Habitat International Coalition Regional Office Latin America, Mexico City, Juin 2009.

 

3. L’AUTRE FACE DE LA MÉDAILLE.

 

Les subventions.

 

Les subsides sont une partie intégrée retenue «indispensable » de la plupart des économies industrielles modernes. 

 

Les subventions sont définies dans l’ Accord sur les Subventions et les Mesures Compensatoires de l’Organisation Mondiale du Commerce. L’accord est joint au Marrakech Agreement instituant L’Organisation Mondiale du Commerce, Marrakech, Maroc le 15 Avril, 1994.  Les types de subventions dont à l’art. 1.1 de l’accord comprennent les subventions spécifiques à une entreprise, une industrie ou groupe d’industries qui comportent : le transfert direct ou indirect de fonds ou d’intérêts passifs,  des recettes publiques normalement exigibles qui sont abandonnées ou ne sont pas perçues, la fourniture de bien ou services  à un prix au dessous de leur valeur de marché, et la fourniture de support de recettes ou de prix.

 

Voir le vidéo animé The Story of Broke, par The Story of Stuff Project, Berkeley, 08 Novembre, 2011.

 

Les subventions des combustibles fossils.

 

Aux pages 13 et 14 du rapport  Fossil Fuels – At What Price ? par Sawyer D et Stiebert S,  pour  l’International Institute for Sustainable Development (IISD), Geneva, November 2010.  trouve-t-on une liste de 29 groupes de subventions dont le seul secteur du pétrole (à l’exclusion donc de ceux du charbon et du gaz !) Canadien fut bénéficiaire (pour $Can 2.800.000.000) en 2008, sans d’ailleurs y comprendre les frais sociaux indirects liés aux activités du secteur même. Pour faire une comparaison, la contribution totale du Canada à l’aide internationale au développement en 2008 fut US$ 4.725.000.000. (Source OCDE, 2009) . Le rapport correspondant du 23 Janvier 2012 du IISD relatif à la Norvège donne un montant total pour six subventions au secteur du pétrole de US$ 4 billion en 2009.

 

Il a résulté difficile d’obtenir des informations valables, souvent d’obtenir des informations quoi qu’elles soient, sur les subventions des gouvernements à bénéfice de l’industries de l’énergie (gaz, charbon, pétrôle) (Ask Your Government Survey,  Global Subsidies Initiative, Genève, Avril, 2011). La même organisation, dans son «Policy Brief » A High Impact Initiative for Rio + 20 : A pledge to phase out fossil-fuel subsidies, Août 2011, dit : 

 

“Global fossil-fuel consumption subsidies amounted to US$ 312 billion in 2009 and US$ 558 billion in 2008…. Global producer subsidies are estimated by GSI to be US$ 100 billion annually.”

 

Le chiffre de US$ 312 billions à titre des seules subventions à la consommation (exclues celles qui promeuvent les exploration domestiques, l’extraction ou  le raffinage) est pris du rapport , World Energy Outlook 2010 (version en français) – sommaire exécutif  de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) de Paris.

 

Dans leur document No time to waste : The Urgent need for transparency in fossil fuel subsidies, publié en Mai 2012 la Oil Change International, Washington, a indiqué un chiffre pour les subventions sur les combustibles fossiles de US$ 1 trillion auquel vont ajoutés les coûts indirects et environnementaux.  Ces derniers ont été estimés à US$ 120 billion pour l’année 2005 pour les seuls États Unis. (Hidden Costs of Energy : Unpriced Consequences of Energy Consumption and Use, National Academy of Sciences, Washington, 2010, ISBN 978-0-309-14641-8, p.21)

 

L’Indonésie a dépensé US$ 18.1 billion sur subventions des produits énergétiques en 2011, dont US$ 8.4 billion sur l’essence. Le montant total de US$ 18.1 billion constituait 20% du budget de l’état, plus que le pays a dépensé sur la défence, l’éducation, la santé et la sécurité sociale ensemble. (Braithwaite, D. et al, Indonesia’s fuel subsidies : Action plan for reform, International Institute for Sustainable Development (IISD), Research Report, Winnipeg, Mars 2012.)

 

Pour informations sur les subventions astronomiques mises à la disposition des entreprises multinationales du charbon aux États Unis, qui exportent du charbon se propriété publique en Europe et Asie, la pollution en termes de CO2 y applicable et les relatifs coûts sociaux lisez Aubry, T., Leasing Coal, Fueling Climate Change : How the federal coal leasing program  undermines President Obama’s Climate Plan, Greenpeace USA, Washington, 2014. En même temps, telles activités ont porté à des retards dans l’introduction des énergies renouvelables.

 

Il est possible qu’aux États Unis l’industrie des combustibles fossiles reçoive même plus de subventions au niveau sous-national qu’à celui national.

 

“Individual subsidies [to fossil fuels at sub-national level] often exceed $100 million per year and in the aggregate run into the many billions of dollars. Oil, natural gas, and coal industries have proven highly successful in accessing more general subsidies to capital, financing, job creation, and infrastructure support, adding this funding to a wide array of fossil fuel-specific support. While some of the items that show up in state tax expenditure budgets may have a fiscal rationale (avoiding double taxation of the same input, for example) many do not. Instead, the policies reduce infrastructure funding; introduce competitive impediments to competing technologies; subsidize fuels that may be environmentally damaging; and shift significant costs related to infrastructure, land management, and reclamation onto taxpayers.” (Koplow D., Lin C, A Review of Fossil Fuel Subsidies in Colorado, Kentucky,, Louisiana, Oklahoma, and Wyoming, Earth Track, Cambridge (MA), Décembre 2012, Sommaire exécutif p. 9.)

 

Pour informations sur les subventions sur les biocombustibles voir Gerasimchuk, I. et al,  State of Play of Bio-fuel Subsidies:  Are policies ready to shift ?, The International Institute for Sustainable Development (IISD), Winnipeg, Juin 2012. À la  page 19, les auteurs écrivent :

 

“Launch of biofuel production activities in such areas [ poor rural livelihoods areas in developing countries] usually means that those local food markets become part of the global trade system, which introduces food price volatility for which local communities are not prepared.”

 

En addition aux subventions citées ci-dessus, s’ajoutent celles relatives à l’exploration de nouvelles ressources:

 

“Governments across the G20 countries are estimated to be spending $88 billion every year subsidising exploration for fossil fuels. Their exploration subsidies marry bad economics with potentially disastrous consequences for climate change. In effect, governments are propping up the development of oil, gas and coal reserves that cannot be exploited if the world is to avoid dangerous climate change…..These are:

investment by state-owned enterprises, which represents subsidies of around $49 billion; national subsidies delivered through direct spending and tax breaks that account for another $23 billion and public finance from banks and financial institutions that amounts to another $16 billion per year. ” (Bast, E. and others, The fossil fuel bailout : G20 subsidies for oil, gas, and coal exploration, Overseas Development Institute (ODI) avec Oil Change International, Londres, Novembre 2014. (Executive summary)).

 

Pour une analyse  voix par voix des subsides appliqués à l’industrie nucléaire, voir Annexe A au rapport de Koplow D., Nuclear Power : Still not Viable without Subsidies, Union of Concerned Scientists, Cambridge (Massachusetts), Février, 2011, pp. 129-132. “And once again, [ as in the past] these subsidies to new reactors—whether publicly or pri­vately owned—could end up exceeding the value of the power produced (4.2 to 11.4 ¢/kWh, or 70 to 200 percent of the projected value of the power).” (p. 3)

 

Pollution subventions.

 

Souvent, les multinationales pétrolières ne payent pas la pollution qu’elles causent dans tout le monde. Les exemples en sont abondants et bien documentés. Les frais sociaux  y correspondants en passent à la charge du public. Souvent, la pollution n’est même pas nettoyée, comme est le cas de la Shell en Ogoniland en Nigeria. Voir Amnesty International et autres, No Progress : An Evaluation of the Implementation of UNEP’s Environmental Assessment of Ogoniland, Three Years On, Londres, Juillet 2014.

 

Subventions dans le secteur agricole.

 

Par exemple, dans la diapositive ci-dessus, parle-t-on des subsides inimaginables reçues des agriculteurs des pays riches de la OECD.

 

“L’industrie laitière [en Europe] est surtout une dance à l’autel de économie des subventions.” M.Thieme, Grote melkveebedrijven zijn ten dode opgeschreven [ Les grandes industries laitières n’ont pas de futur], De Volkskrant, Opinie & Debat,  Amsterdam, 10 Novembre, 2014. (Traduction Stichting  Bakens Verzet).

 

« Ces subventions [aux cultivateurs des pays industrialisés] ont atteint plus de 250 milliards de dollars par an (soit 79 fois l’aide à l’agriculture pour les pays en développement), sapant tout espoir de compétitivité pour les paysans des pays pauvres. Face à ces contradictions, de nombreux États des pays en développement ont choisi de ne pas investir dans l’agriculture, creusant ainsi un peu plus le fossé. Le coût des subventions des pays riches est supporté non seulement par les agriculteurs pauvres dans le monde en développement, mais aussi doublement par les habitants des pays riches, qui voient leurs impôts augmenter et doivent payer plus cher pour se nourrir. En 2009, on estime que la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne a alourdi le poids de la fiscalité de 79,5 milliards d’euros tout en provoquant une augmentation totale de 36,2 milliards d’euros supplémentaires du prix des denrées alimentaires. Cette hausse représenterait, selon un calcul, pas loin de 1 000 euros par an pour une famille type de quatre individus en Europe. Ironie du sort, la PAC prétend aider les petits producteurs européens, mais c’est la minorité la plus aisée qui en bénéficie le plus : environ 80 % du soutien direct aux revenus est versé à la minorité la plus riche (20 %), principalement d’importants propriétaires terriens et des grandes sociétés agroalimentaires.»  (Bailey, R., Cultiver un avenir meilleur – La justice alimentaire dans un monde aux ressources limitées, Oxfam International, Londre, Juillet 2011.)

 

“We subsidize food corporations through our taxes, which pay for public works like transportation infrastructure for long-distance shipping (highways, airports, and railroads), communication infrastructure (satellites, television, radio and internet), energy infrastructure (coal plants and nuclear power stations), and research and development (like government-funded crop research). Tax dollars also fund the government subsidies that keep certain crop prices low, allowing corporations to create their processed foods so cheaply…..”  (Field, T. et Bell, B., The True Cost of Industrialized Food, Other Worlds Are Possible, New Orleans, 24 Mars, 2013). Le même article poursuit en citant  (les) :profound hidden costs: polluted water, air, and soil; deforestation; acid rain; species extinction; and climate change. The corporate food system wreaks countless ecological harms … [y compris]….pesticides….monocropping.  Les auteurs concluent :If prices reflected the oil that powers the jet to bring a banana thousands of miles, together with the air pollution that results, the workers’ healthcare costs after handling pesticides, and the future loss of soil health due to monocropping, this fruit would certainly be a luxury item in the North rather than part of an average American breakfast.

 

Une comparaison des subventions mises à la disposition de l’industrie de la malbouffe (beaucoup) et celles pour les produits frais (peu) est abordée dans : Russo, M and Smith, D, Apples to Twinkies 2013 : Comparing Taxpayer Subsidies for Fresh Produce and Junk Food, United States Public Interest Research Group ( U.S. PIRG), Boston, Juillet, 2013.

 

Pour encore de details sur les subventions alimentaires voir Colombo C., Onorati, I., Food. Riots and Rights,  International Institute for Environment and Development (IIED), Londres, 2013.

 

La famille américaine moyenne paie US$ 6,000 par an en subventions aux grandes entreprises. Cela s’entend en addition aux montants qu’elles leur paient pour énergie, alimentation, habitation, santé, et appareils techniques. Il s’agit de UD$6,000 qu’aucune famille ne devrait payer dans une économie libre compétitive et bien réglée. (Buchheit, P. Add it up : The Average American Family Pays $6,000 a Year in Subsidies to Big Business, Commons Dreams, Portland (Maine), 23 Septembre, 2013.) Le chiffre de US$6,000 est un chiffre moyen. Cela signifie que les familles à revenus bas en paient moins. Celles qui disposent d’un revenue qui supère UD $72,000 en paient plus. Chacune des sept voix nommées est en toute probabilité sous-estimée. En tout cas, l’auteur conclut : “Overall, American families are paying an annual $6,000 subsidy to corporations that have doubled their profits and cut their taxes in half in ten years while cutting 2.9 million jobs in the U.S. and adding almost as many jobs overseas.”

 

Une analyse plus détaillée des subventions industrielles se trouve à Bruvoll A., et al, Reforming environmentally harmful subsidies : How to counteract distributional inputs, Nordic Council of Ministers (Norden), Copenhagen, 15 Septembre 2011, ISBN 978-92-893-2253-9. Le rapport traite surtout les subventions dans le secteur de l’énergie. Il traite aussi celles dans les secteurs de l’eauet de la pêche.

 

"Our analysis suggests that global fisheries subsidies for 2003 are between US$ 25 and 29 billion." Sumaila, U.R. et al, A bottom-up re-estimation of global fisheries subsidies, Journal of Bioeconomics, Vol, 12, no. 3, Springer Verlag, Berlin, Octobrr  210, pp. 201-225, accédé à travers le site web de l’Université  de British Columbia, 01 Novembre 2012, sommaire, p. 201.)

 

Le niveau d’absurdité atteint avec les subventions dans le secteur pêche se présente dans le rapport The Economics of Japanese Whaling : A Collapsing Industry Burdens Taxpayers, International Fund for Animal Welfare (IFAW), Yarmouth Port, Février, 2013.  L’industrie Japonaise de “recherche” sur la pêche à la baleine aurait bénéficié de US$ 400 million en subventions de l’état sur 25 ans, dont US$ 45 millions en 2011 et US$ 22 millions (pris de la caisse de secours établie à la suite du tsunami) en 2011, tandis qu’à peine le quart de la viande de baleine fut consommé (par 1% de la population) et la partie restante stockée. La valeur de la viande de baleine capturée par la Norvège ( avec l’Islande les autres deux pays toujours engagés à la chasse illégale à la baleine) montait à un peu plus du 25% de celui des subventions de l’état reçues de l’industrie. Manque d’un marche pour sa consommation elle est utilisé pour nourriture pour animaux domestiques.

 

Dans leur rapport Corporate Taxpayers & Corporate Tax Dodgers, (Citizens for Tax Justice with the Institute on Taxation and Economic Policy, Washington, Novembre 2011) McIntyre R., et al fournissent des informations sur le comportement fiscal de 280 corporations Américaines importantes qui ont bénéficié de profits avant impôts montant à US$ 1.4 trillion sur les trois ans 2008-2010. Elles ont reçu des subventions fiscales sur cette période-là pour US$ 223 billion, soit la différence entre le taux de 35% qu’elles auraient du payer et le montant effectivement payé. Sur la période 2008-2010, 78 corporations avec des profits montant à US$ 158 billion ont reçu subventions pour US$ 22 billion. Cela signifie que le taux des impôts effectivement appliqué à ce groupe spécifique montait à  -14 %. Le groupe avec les subventions les plus importantes fut les corporations de la grande distribution (par exemple la  Wal-Mart et la Coca Cola). Deuxième fut le secteur financier (par exemple la Wells Fargo et la Goldman Sachs). Le troisième groupe fut celui du secteur énergétique (par exemple la Exxon, l’American Electric et la Duke Energy), le quatrième celui des télécommunications (par exemple. AT&T, Verizon and Hewlett Packard), et le cinquième celui de la distribution de l’énergie. La liste des autres corporations à tous connues qui ont évité le paiement d’impôts dans au moins l’une des années 2008-2010 comptait la General Electric, la Boeing, et la Merck.

 

2. Opinion.

 

Que pensez-vous des subsides concédés au niveau des activités industrielles?

 

 

3. Opinion.

 

Quel est le prix de 280 gr. de petit pois achetés directement auprès de l’agriculteur ?  Quel est le prix  d’achat d’une boîte à 400 gr. de petits pois  (280 gr  nets de petits pois) à la fin de son voyage industriel ?

 

Comment expliquez-vous le prix, souvent inférieur à celui demandé de l’agriculteur originaire, du produit industriel ?

 

Qui paye les subsides.

 

Les agriculteurs et les industriels des pays industrialisés reçoivent beaucoup de subsides. Quelles instances formelles leur concèdent les subsides?  Ces instances, comment sont-elles financées ? Les bénéficiaires des subsides sont des particuliers, soient des individuels, soient des entreprises. Les fonds des subsides sont de nature collective, récoltés en forme d’impôts. 

 

4. Opinion.

 

Pourquoi ce transfert de moyens publics aux intérêts privés a-t-il lieu ?

 

4. LES ENTREPRISES MULTINATIONALES.

 

Suite à la législation du. State of New York, “An Act Relative to Incorporations for Manufacturing Purposes”, 22 Mars, 1811, la première loi nationale sur la Limitation de la Responsabilité des investisseurs fut The Limited Liability Act 1855 (18&19 Vict. C.133) en Angleterre.

 

On est passé progressivement d’un système où, par principe, une entreprise était tenue à agir sous le contrôle du Parlement et dans l’intérêt public, avec une responsabilité  personnelle des directeurs et actionnaires contre tiers, à un système où les entreprises agissent exclusivement dans les intérêts des actionnaires avec une responsabilité personnelle très limitée des directeurs.  Cela signifie, en réalité, le passage d’une phase de développement fondée sur les intérêts collectifs à une nouvelle phase fondée sur les intérêts individuels.

 

La dérégulation financière qui commença en 1971 avec l’élimination de la part du Président Nixon du couplement du dollar américain à l’or (Gold Standard) et fut perfectionnée pendant les années 1980 avec la politique néo-libérale de Mme Thatcher en Angleterre et du Président Reagan aux États Unis nous a porté à l’état actuel des choses où les grandes multinationales agissant aux intérêts privés d’une petite élite ont un bilan supérieur à celui de la plupart des nations.

 

5. Recherches.

 

Faite une liste des multinationales les plus actives dans votre pays.

 



 Premier  bloc : Section 1.

 Premier  bloc : La pauvreté et la qualité de vie.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (D.Dév.Int).

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.


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