ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

Édition 06: 27 Juillet, 2010.

Édition 16 : 26 Novembre, 2014.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)

 

Trimestre 1.

 

 

SECTION A : LES PROBLÈMES DU DÉVELOPPEMENT.

 

 

Valeur attribuée : 04 points sur 18

Travail prévu : 112 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Deuxième bloc : Les problèmes à résoudre.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 55 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Deuxième bloc : Section 1 : Analyse des objectifs du Millénaire.

 

Valeur attribuée : 01 point sur 18

Travail prévu : 22 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

[04.00 Heures] Rapport sur la Section 1 du Bloc 2.

 


 

Section 1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

 

00. Sommaire objectifs du Millénaire.

01. Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim.

02. Assurer l’éducation primaire à tous.

03. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

04. Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

05. Améliorer la santé maternelle.

06. Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.

07. Cible 09 : Assurer un environnement durable.

07 Cibles 10 et 11 : Eau , assainissement et taudis.

08. Mettre en place un partenariat pour le développement.

 


 

Section 1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

 

07. Cibles 10 et 11 : Eau, assainissement et taudis.  (Dédier au moins deux heures à cette section, exclu le temps nécessaire pour faire vos notes.)

 

Vos diapositives de référence:

Objectif 7 : Assurer un environnement durable.

Objectif 7 : L’eau potable, l’assainissement et les taudis.

 

L’objectif  7 des Objectifs du Millénaire traite l’intégration des principes du développement durable dans les politiques nationales et inversion de la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales (cible 09), réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à u approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d’assainissement de base (cible 10) , et réussir d’ici  à 2020, à améliorer sensiblement la vie d’au moins 100 million d’habitants de taudis (cible 11).

 

Cette section 07. Cibles 10 et 11 : Eau, assainissement et taudis ne traite que les cibles 10 eau et assainissement et 11.

 

Le 26 Juillet 2010, la 64ème  session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui s’est tenue à  New York à déclaré le droit fondamental à l’eau et à l’assainissement.

 

Lisez le rapport de C. de Albuquerque :  Stigmatisation et réalisation des droits fondamentaux à l’eau potable et à l’assainissement,  Rapport A/HRC/21/42 de la  Rapporteuse Spéciale sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement, point 3 de l’ordre du jour,  Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux, et culturels, y compris le droit au développement, Vingt et unième session, Conseil des droits de l’homme, NewYork, 02 Juillet, 2012.

 

Dans son rapport du 2013 A/HRC/24/44, C. de Albuquerque, de la  Rapporteuse Spéciale sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement, point 3 de l’ordre du jour,  Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux, et culturels, y compris le droit au développementthe Vingt-quatrième session, Conseil des droits de l’homme, New York, 11 Juillet 2013 écrit:

 

“Moreover, while the Millennium Development Goals target calls for sustainable access, the monitoring framework not only fails to capture this dimension, but to some extent provides an incentive for quick solutions that have proven unsustainable in  the long term.  In a period of 20 years, more than 180,000 hand pumps installed in rural sub-Saharan  Africa failed prematurely, representing a total failed investment of between $1.2 billion and $1.5 billion; [3] if all of the pumps had continued to work, 70 million more people would have had access to water. [4] Data available for some regions show that  between 35 and 80 per cent of water systems, such as hand pumps, were not functioning at the time the data was collected. [5] Similar problems arise with sanitation, as various wastewater plants have stopped being operational a short time after their construction. [6] Deteriorating water and sanitation infrastructure, compounded by rapid urbanization and insufficient maintenance, causes yearly water losses of between 250 million to 500 million cubic metres in many megacities’ supply systems.[7] However these slippagesare not systematically monitored.”

 

Voice les sources y citées:

 

[3] IRC International Water and Sanitation Centre, “Ghana and Uganda to pilot new model to improve rural water services” (2009) www.source.irc/page/ 48398

[4] Global Water Challenge, WAH Sustainability Charter, Collaborating for Best Practices, slide 4. www.slideshare.net/Global Giving/wash-sustainability-charter-collaborating-for-best-practices

[5] S. Sutton, “Preliminary desk study of potential self-supply in sub-Saharan Africa” (2004) p. 7.

[6] E. Corcoran and others, Sick Water? The Central Role of Wastewater Management in Sustainable Development (United Nations Environment Programme and United Nations Settlements Programme, 2010, p. 60.

[7] UN-Water Decade Programme on Advocacy and Communication, Water and Cities Facts and Figures, p. 2. Megacities are those with over 10 million inhabitants.

 

 

Le Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 du PNUD fournit les tableaux suivants :

 

Cible 10 : Accès à l’eau potable et à l’assainissement :

 

07 Eau, assainissement et état nutritionnel.

 

Cible 11 :  Réduction des habitants des taudis :

 

Aucun tableau ne s’y réfère.

 

En ce qui concerne le du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable les articles 24-29 de la section IV traitent de manière plutôt générique les cibles 10 et 11.

 

Par exemple l’article 25 paragraphe d) :

 

«d) Intensifier la prévention de la pollution de l’eau pour réduire les risques sanitaires et protéger les écosystèmes en ayant recours à des technologies qui permettent d’assurer, à un coût abordable, des services d’assainissement et le traitement des eaux industrielles et domestiques usées, en atténuant les effets de la pollution des eaux souterraines et en mettant en place, au niveau national, des systèmes de suivi et des cadres juridiques efficaces; » 

 

Une analyse des causes de la pollution de l’eau se trouve dans l’article L’eau, une ressource à préserver,  auprès du portail La Vie Publique, de l’État Français, qui donne comme cause principale de la pollution de l’eau les pollutions industrielles, puis les solutions agricoles (surtout les engrais chimiques).

 

On y ajoute :

 

«A partir des années 1970, les organismes internationaux tels que l’O.C.D.E. et la C.E.E. cherchent à faire prendre conscience aux gouvernements de l’urgence d’adopter des mesures conformes au principe pollueur - payeur et précisent qu’en matière de protection de l’environnement, le pollueur doit supporter "le coût des mesures de prévention et de lutte contre la pollution". »  L’article poursuit à décrire les difficultés rencontrées en France en ce qui concerne l’application du principe même.

 

1. Opinion.

 

Donnez sur une page qui, a votre avis, sont les responsables principaux de la pollution de l’eau, et quelles en sont les conséquences. Citez quelques cas à vous connus, par exemple la pollution des mers et côtes, le déversement de déchets toxiques.  Pourquoi est-ce qu’on a eu des problèmes sur 40 ans avec l’acceptation du principe «le pollueur doit supporter le coût » ? Pourquoi  la question de la pollution est-elle relevante au développement des pays pauvres ?

 

L’article 26 du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable aux  paragraphes e) et g), prévoit :

 

«e) Soutenir la diffusion des technologies et le renforcement des capacités pour des ressources en eau non conventionnelles et des technologies de conservation, dans les pays et les régions en développement aux prises avec la rareté de l’eau ou qui sont sujets à la sécheresse et à la désertification, par un appui technique et financier et le renforcement des capacités;

....

g) Faciliter la création de partenariats entre le secteur public et le secteur privé et d’autres formes de partenariats qui donnent la priorité aux besoins des pauvres, dans des cadres de réglementation nationaux stables et transparents mis en place par les gouvernements, tout en respectant la situation locale, en associant toutes les parties prenantes concernées, en assurant le suivi des résultats et en accroissant l’obligation de rendre des comptes des institutions publiques et des sociétés privées.
 

L’art 54 l) du Plan d’implémentation, qui fait partie de la section VI  «Santé et Développement Durable »  lit :

 

« l) Transférer et diffuser, à des conditions fixées d’un commun accord, y compris dans le cadre de partenariats multisectoriels entre le secteur public et le secteur privé, avec un appui financier international, des technologies pour l’approvisionnement en eau potable, ....... » 

 

Cette référence à l’eau est d’ailleurs la seule dans toute la Section VI sur la Santé.

 

L’article 66 du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable fait partie de la section VIII qui est spécifique au Développement en Afrique.

 

Pour ce qui concerne la question de l’eau (et de l’assainissement) en Afrique, dit-on de vouloir : 

 

« 66. Promouvoir la mise en valeur intégrée des ressources en eau et en optimiser les avantages en amont et en aval, la mise en valeur et la gestion efficace des ressources en eau dans toutes leurs utilisations et la protection de la qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques, y compris en prenant des initiatives à tous les niveaux pour :

 

a) Fournir aux ménages un accès à l’eau potable, à l’éducation en matière d’hygiène et à de meilleurs services d’assainissement et de gestion des déchets par des initiatives pour encourager l’investissement public et privé dans l’approvisionnement en eau et l’assainissement .....

 

d) Protéger les ressources en eau, y compris les eaux souterraines et les écosystèmes marécageux, contre la pollution et, dans les cas où la pénurie d’eau est la plus aiguë, soutenir les efforts déployés pour mettre en valeur des ressources en eau non -conventionnelles, y compris des programmes efficaces dur le plan énergétique, d’un bon rapport coût -performance et durables de dessalement de l’eau de mer, de récolte des eaux de pluie et de recyclage de l’eau. » 

Les cibles relatives à l’eau et à l’assainissement sont loin d’être atteintes en Afrique subsaharienne. En 2010, 39 % de la population n’avaient pas accès à une source d’eau potable améliorée et 70 % ne disposaient pas d’installations d’assainissement améliorées. Or, les cibles respectives étaient de 25 % et de 36 %. (Cour de Comptes Européenne, Aide au Développement de l’Union Européenne en Matière d’Approvisionnement en Eau Potable  et de Services d’Assainissement de Base dans les Pays Subsahariens, Rapport spécial no. 13, Luxembourg, 2012, ISBN 978-92-9237-830-1, par. 6, p. 8.) Ce document donne une analyse précise et critique, au fin de l’année 2011,  des résultats d’une part des investissements en eau et assainissement dans les pays Subsahariens au cours de toutes leurs phases. Le rapport conclut que :

 

« le soutien [le montant pour l’Afrique entière fut de 1.009.871.275,75, celui des 23 projets contrôlés fut de 219.000.000]  de l’UE a permis d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement de base dans les 6 pays subsahariens au­dités grâce à l’utilisation d’une technologie standard et de matériaux disponibles localement, même si les besoins des bénéficiaires n’ont été satisfaits que dans moins de la moitié des projets examinés. Pour une majorité de projets, les résultats et les bénéfices se tariront à moyen et à long terme si des revenus non tarifaires ne peuvent être assurés. En dépit de l’exhaustivité des procédures de gestion, la Commission n’a pas abordé certains points importants pour la durabilité. »  (par. 61, p. 26)

 

Le rapport Progress on Sanitation and Drinking-Water 2013 Update, (en Anglais) fut publié par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS avec UNICEF, Mai 2013, sous référence ISBN 978 912 4 150539 0. Les informations statistiques utilisées aux rapport de ce type sont fournies d’habitude par les autorités et organisations locaux souvent intéressés à y fournir une vision optimiste en rapport à la réalité.  On y assume, par exemple, que là où une population est équipée d’un système de fourniture en eau améliorée, disons un forage et une pompe manuelle, la population continue à être servie même au cas où les pompes ne sont plus opérationnelles, ce qui est souvent le cas.  On suppose que les gens pauvres habitants des zones urbaines soient fournie par des connections directes ou par de bornes-fontaines lorsqu’ils ne peuvent pas payer les frais de la connection ou l’eau. Surtout au cas de privatisation du service!  Le titre de la figure 14 (p. 37) est “Tendances du taux de fourniture de l’eau potable par région en développement et pour le monde.” La graphique couvre une période de 21 ans 1990-2011, ce qui est presque un quart de siècle. Les pourcentages d’amélioration vantés sont modestes, malgré l’émigration en masse vers les centres urbains. Au même temps, les résultats pour la couverture urbaine sont restés statiques, tandis que ceux relatifs à l’Afrique sub-Saharienne ont subi une aggravation sérieuse.  (Figure 13, p. 37).  En présence d’éventuelles améliorations peut-on se demander si elles auraient eu lieu aussi sans les Objectifs du Millénaire.  

“The success in achieving the Millennium Development Goals' (MDGs) water target and massive growth in water, sanitation and hygiene (WASH) programmes have masked a little-discussed secret: WASH interventions frequently fail.

“Rather than focusing on what is almost literally pouring money down the drain, donor reports and NGO websites prefer instead to boast of the numbers of water pumps drilled or toilets installed.” (J.James, Africa : Sanitizing the Truth – When WASH Fails, AllAfrica.com, 17 Septembre, 2013.)

Comme l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) le dit dans son rapport GLAAS 2014  Investing in water and sanitation : increasing access, reducing inequalities  ((WHO) for UN-water global analysis of sanitation and drinking-water (GLAAS)) à la conclusion principale 3:

 

GLAAS 2014 results highlight that most sector decisions are not evidence-based due to the widespread lack of capacity for monitoring, inconsistent or fragmented gathering of data and limited use of information management systems and analysis. The vast majority of surveyed countries have no comprehensive process in place to track funding to water and sanitation. Consequently, countries are unable to confirm whether funding was directed to investment needs, nor credibly report back on whether they have met financial allocation targets, for example, related to the eThekwini declaration. More importantly, data are often not used to inform decision-making: less than one third of countries report having data available which is analyzed and used for a majority of decisions in allocating resources in the sanitation sector. If plans exist for reducing inequalities in access by targeting disadvantaged groups, the outcomes are commonly left unmonitored. Less than half of countries track progress in extending sanitation and drinking-water services to the poor (Table 2.2).”

 

À sa conclusion principale 8 l’OMS dit:

 

“The vast majority of those without improved sanitation are poorer people living in rural areas. Progress on rural sanitation – where it has occurred – has primarily benefitted the non-poor, resulting in inequalities. Coupled with these high needs, expenditures for rural sanitation are estimated to comprise less than 10% of total WASH finance (Figure 4.7) and the proportion of external aid flows for basic services is declining (Figure 5.12) ”

 

Sur le problème de base des inspections le rapport souligne à la p. 16 :

 

WASH decision makers are, generally, not in a position to plan and implement programmes based on good, accessible data. There are critical gaps in data collection, availability, quality and use of data for informed decision-making despite most countries indicating that they have an established monitoring framework in place.

 

“Countries report that monitoring and surveillance systems that should be tracking the quality and performance of services, as well as financial and human resources, are usually insufficient.

 

“With countries increasingly committed to strengthening efforts to improve access and reduce inequalities among the most disadvantaged population groups, improvements to monitoring systems are desperately needed.

 

“In sanitation, for which there is clear political will and ambitious regional targets in place, as well as dedicated government structures, monitoring is weak and, in many cases, almost non-existent for regulatory surveillance, particularly in rural areas. ”

 

Sur l’issu de la possibilité des populations à payer pour les services, observe-t-on à la p. 39 :

 

“Low-income populations, disadvantaged population groups and rural communities commonly do not have the financial means to obtain or connect to existing water and sanitation services, let alone pay for the cost to sustain these services. ”

 

Le rapport GLAAS 2014 est un produit du système des Nations Unies qui a des forts droits acquis à faveur de la promotion de l’achèvement des objectifs du Millénaire. Malgré les limitations graves décrites ci-dessus, les informations statistiques fournies par les pays participants n’y sont pas mises en doute.

 

Le rapport Making the MDGs Work for All traite l’Objectif  7 du Millénaire aux pages 129 – 149.

 

À la page 132, écrit-on :

 

«Water is both a fundamental and inalienable human right and a public good, which governments are obliged by international law to provide to all. It should not be a marketable commodity. Access to sanitation facilities is also a fundamental human right that protects health and human dignity. ....... However, in poor countries, international financial institutions have imposed on some governments water privatization policies and user-pays fees for access to basic sanitation facilities as a condition of loans, without regard to the gender or human rights implications. As a result, the poor—especially women and girls and particularly those in urban slums—are denied access to the privatized water and sanitation » 

 

Lisez : «La privatisation de l’eau est une violation des droits de l’homme"   Centre Europe-Tiers Monde (CETIM), soumission à la Sub-Commission des Droits de l’Homme : Cote ONU :  E/CN.4/Sub.2/2002/NGO/11. L’article cite quelques exemples connus des résultats de la privatisation de l’eau; il y en a d’autres, par exemple le cas de quelques grande villes en Inde.

 

2. Opinion.

 

Écrivez une page sur la relation entre l’approche dont à l’article 26 g)   54 l) et 66 du Plan d’Implémentation d’une part et les résultats de la privatisation du secteur eau de l’autre part. 

 

Une bonne introduction à l’assainissement et à l’hygiène en rapport aux Objectifs du Millénaire et surtout au contexte Africain est fournie dans le rapport Reaching the MDG target for sanitation in Africa – a call for realism,  Ministère des Affaires Étrangères du Danemark, Danida, Copenhagen, Février, 2010 ISBN: 978-87-7087-299-7.

 

La Figure 5 à la p. 6 du rapport Progress on Sanitation and Drinking-Water 2013 Update, (OMS et UNICEF, détails ci-dessus) porte le texte: “La population globale pratiquant la défécation à l’ouvert se diminue lentement.”  Pour la plupart du monde les lignes du graphique  sont-elles t statiques à travers les 21 ans.  Celui pour l’Asie Orientale est cite dans le texte mais il n’est pas disponible sur le graphique. U cas de son inclusion aurait-on pu voir que la plupart des améliorations ont eu lieu en Asie de l’Est. À la figure 3 (page 5) du rapport concède-t-on que contre une augmentation de 1.1 milliard personnes servies d’une assainissement amélioré dans les zones urbaines, les populations de telles zones se sont augmentées par 1.3 billion”. Ce qui signifie où  les habitants des zones urbaines qui n’étaient pas servies en 1990 sont restées sans service en 2011, ou que tous ceux migrants des zones rurales pas servies sont restés sans service dans leurs destinations. On ne donne pas de définitions des termes “améliorés”, “partagés”, et “pas améliorés”. À chaque niveau les services sont parfois pour ne pas dire souvent abandonnés à cause de manque d’entretien. L’utilisation continue d’une structure et sa mise en œuvre sont deux choses différentes.  Le rapport ne nous informe pas laquelle des deux on y mesure.

 

“The 2012 MDG report published by the UN stated that “the world has met the MDG drinking water target, five years ahead of schedule”- [while] 783 million  people were deemed to remain “without access to an improved drinking water source.” In May 2013, the World Health Organization published a new report which raised to 2.4 billion the official number of people without access to drinking water, explaining that “improved drinking water sources” -defined in the UN report as sources that are not shared with animals –do not always provide safe drinking water.  The difference with the 2012 estimate is 306%.” (Coyne, B. et al (ed.), Towards Sustainable Development that Leaves No-one Behind : The Challenge of the Post-2015 Agenda, Working Paper, International ATD Fourth World Movement, New York, Pierrelaye and Geneva, Juin 2013, p. 10.)

 

Le cible relatif à l’assainissement est couvert des articles 7 m) et 8 de la section II Élimination de la pauvreté du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable, et aux articles 25 a) et d), 54 l) et 66 a). 

L’article 7) dit de devoir agir pour :

 

« m) Elargir l'accès aux moyens d'assainissement pour améliorer la santé publique et réduire la mortalité néonatale et infantile, en donnant à l'adduction d'eau et aux moyens d'assainissement la priorité qui convient dans les stratégies nationales de développement durable et les stratégies de réduction de la pauvreté là ou elles existent. » 

 

L’article 8 poursuit :

 

«  8. La fourniture d'eau potable salubre et de services adéquats d'assainissement est nécessaire pour protéger la santé humaine et l'environnement. A cet égard, nous convenons de réduire de moitié d'ici é 2015, la proportion de personnes qui n'ont pas accès é l'eau potable ou qui n'ont pas les moyens de s'en procurer (comme indiqué dans la Déclaration du Millénaire) et la proportion de personnes qui n'ont pas accès à des services d'assainissement de base, y compris en agissant à tous les niveaux pour :

a) Mettre au point et mettre en service des systèmes d'assainissement efficaces pour les logements;

b) Améliorer les équipements sanitaires dans les 'établissements publics, particulièrement dans les écoles;

c) Promouvoir des pratiques d'hygiène sures;

d) Promouvoir une action éducative et une sensibilisation à l'intention des enfants, qui sont des agents de changement des comportements;

e) Promouvoir l'emploi de technologies et de pratiques abordables et socialement et culturellement acceptables;

f) Mettre au point des modes de financement et des partenariats novateurs;

g) Intégrer l'assainissement dans les stratégies de gestion des ressources en eau. » 

 

La question de l’assainissement est abordée de manière plutôt générique à l’article 25 de la section  IV. Protection et gestion des ressources naturelles aux fins du développement économique et social du Plan ». L’article 25 a déjà été cité ci-dessus en rapport à l’eau potable.

 

« 25. Lancer un programme d’actions avec une assistance financière et technique en vue de réaliser l’objectif relatif à l’eau potable énoncé dans la Déclaration du Millénaire. À cet égard, nous convenons de réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer (comme énoncé dans les grandes lignes dans la Déclaration du Millénaire) et la proportion de personnes qui n’ont pas accès à des services d’assainissement de base, ce qui comprendrait une action menée à tous les niveaux pour : 

 

a) Mobiliser des ressources financières internationales et nationales à tous les niveaux, assurer le transfert de technologies, promouvoir les meilleures pratiques et soutenir le renforcement des capacités pour la création des infrastructures et des services de distribution d’eau et d’assainissement, en veillant à ce que ces infrastructures et services répondent aux besoins des pauvres et soient sensibles a la dimension du genre; …..

 

d) Intensifier la prévention de la pollution de l’eau pour réduire les risques sanitaires et protéger les écosystèmes en ayant recours à des technologies qui permettent d’assurer, à un coût abordable, des services d’assainissement et le traitement des eaux industrielles et domestiques usées, en atténuant les effets de la pollution des eaux souterraines et en mettant en place, au niveau national, des systèmes de suivi et des cadres juridiques efficaces; »  

 

Le paragraphe 54 l) de la section VI sur la Santé et le Développement Durable a été déjà cité ci-dessus en relation à fourniture eau. Il lit :

 

Le paragraphe 54 l) est la seule référence à l’assainissement à la section VI sur la Santé et le Développement durable.

 

« l) Transférer et diffuser, à des conditions fixées d’un commun accord, y compris dans le cadre de partenariats multisectoriels entre le secteur public et le secteur privé, avec un appui financier international, des technologies pour l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et la gestion des déchets dans les zones rurales et urbaines des pays en développement ou en transition, en tenant compte des particularités de chaque pays et de l’égalité des sexes, y compris des besoins technologiques particuliers des femmes; » 

 

Pour compléter la série de citations relatives à l’assainissement, nous citons de nouveau l’art. 66 a)

 

« a) Fournir aux ménages un accès à l’eau potable, à l’éducation en matière d’hygiène et à de meilleurs services d’assainissement et de gestion des déchets par des initiatives pour encourager l’investissement public et privé dans l’approvisionnement en eau et l’assainissement ........développer les infrastructures clefs d’approvisionnement en eau, de maillage des réseaux et de traitement des eaux et renforcer les capacités pour entretenir et gérer les systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, tant dans les zones rurales que dans les zones urbaines; » 

 

3. Opinion.

 

Écrivez deux pages expliquant ce que vous entendez avec les « modes de financement et des partenariats novateurs » dont au paragraphe 8 f) ; la mobilisation «des ressources financières internationales » et le « transfert de technologies» dont au paragraphe 25 a), et du «traitement  des eaux industrielles et domestiques usées » dont au paragraphe 25 d).  Pourquoi, selon vous, est-ce qu’on a choisi de souligner justement ces points  dans la seule référence à l’assainissement à la section VI sur la Santé et dans la seule référence à l’assainissement à la section VIII sur l’Afrique ?

 

«Les recherches ont démontré que pour chaque dollar investi dans l’assainissement peut-on en épargner jusqu’à 34 dollars sur les frais de la santé, de l’éducation, et du développement social et économique » Prince Willem-Alexander du Pays Bas, Président de la Commission d’Advis sur l’Eau et l’Assainissement du Secrétaire Général des Nations Unies, dans  A plea for dignity and health for all, présentation du 21 Novembre 2007 de l’Année Internationale de l’Assainissement 2008, UNICEF. (Traduction T.E.Manning).   

 

4. Opinion.

 

Si les investissements sur l’assainissement sont tellement valables,sur une page  expliquer pourquoi, selon vous, ils n’ont pas eu lieu.

 

Pour ce qui concerne les habitants des taudis, du point de vue des concepts avancés du développement intégré,  l’on devrait chercher surtout à éliminer les taudis. La première phase d’activités pour achever tel but serait de favoriser l’amélioration de la qualité de vie des habitants des zones rurales, pour encourager au moins un bloc à la migration vers les grandes villes, et éventuellement le retour des habitants des taudis vers leurs zones d’origine. On appliquerait de suite les principes du développement intégré à faveur des habitants y restés.

 

Le Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable prévoit à l’article 11, la seule référence aux taudis dans le document entier du Plan:

 

“Target D of MDG 7 aims at “achieving a significant improvement in the lives of at least 100 million slum dwellers by 2020.” It was formulated in 2000 on the basis of the estimated figure of 100 million people living in slums worldwide, which turned out to be considerably underestimated. In 2012, the MDG report by UN stated that 760 million people lived in slums in 2000 –a 760% difference. ” %.” (Coyne, B. et al (ed.), Towards Sustainable Development that Leaves No-one Behind : The Challenge of the Post-2015 Agenda, Working Paper, International ATD Fourth World Movement, New York, Pierrelaye and Geneva, Juin 2013, p. 10)

 

« 11. D'ici à 2020, améliorer sensiblement les conditions de vie des 100 millions de personnes, sinon plus, qui vivent dans des taudis, comme proposé dans l'initiative "Villes sans taudis". Il s'agit notamment d'agir à tous les niveaux pour :

a) Améliorer l'accès des pauvres en milieu urbain et rural la terre et à la propriété à un logement adéquat et à des services de base, en prêtant spécialement attention aux femmes chefs de famille;

b) Utiliser des matériaux peu coûteux et durables et des technologies appropriées pour la construction de logements adéquats et surs pour les pauvres, grâce à une assistance financière et technologique fournie aux pays en développement, en tenant compte de leur culture, de leur climat et de leurs réalités sociales particulières, ainsi que de leur exposition aux catastrophes naturelles;

c) Accroître le nombre d'emplois décents, le crédit et les revenus disponibles pour les pauvres vivant en milieu urbain, en appliquant des politiques nationales appropriées, promouvant l'égalité des chances entre les femmes et les hommes;

d) Supprimer tout obstacle injustifié d'ordre réglementaire ou autre, rencontré par les micro- entreprises et le secteur informel;

e) Aider les autorités locales à élaborer des programmes de rénovation des quartiers de taudis dans le cadre de plans d'aménagement urbain et faciliter l'accès à l'information sur la législation du logement, en particulier pour les pauvres. »

 

Le rapport Making the MDGs Work for All traite l’Objectif  7 du Millénaire aux pages 129 – 149 et donne des conseils valables relatifs aux développement des taudis. 

 

À la page 136 du rapport, cite-on un article » «Why focus on women ?», United Nations Human Rights Settlement Programme (UN-Habitat), 2003 :  “Almost one third of the world’s women are homeless or live in inadequate housing”

 

Le rapport poursuit:

 

“It has been estimated that only 2 percent of property is owned by women. In many countries, domestic violence is the main reason for homelessness among

women—lack of secure tenure means that it is the women who become homeless, rather than the perpetrators. According to the UN Special Rapporteur on Adequate Housing, ‘a separated or divorced woman with no land and a family to care for often ends up in an urban slum, where her security of tenure is at best questionable’. 208……

 

“While security of tenure and access to housing are very important to women living in slums, on their own they will not make the significant improvement to their lives that Goal 7 promises. The safe water and adequate sanitation services should reach women in the slums as elsewhere, but the lack of basic transportation and communications infrastructure and other services, including health care, are also major issues for women living in slums. The location of many slums in environmentally fragile areas subject to flooding, landslides, mudslides, industrial pollution and other forms of environmental degradation makes it difficult, if not unlikely, for even the limited benefits under Goal 7 to reach those living in slums in these areas. The problems of urban slums are problems of urban planning—or the lack of it—and can only be addressed at a political level, where women and those living in slums are poorly represented. In general, they are also ill-equipped to influence the substantial vested economic interests that are largely responsible for the continued existence of slums.”

 

À la page 145 du rapport Making the MDGs Work for All présente-on une liste de quelques stratégies relatives aux taudis compte tenu des droits des femmes :

 

« use micro-finance to improve urban infrastructure and services and ensure that women take the lead, particularly in the design of water supply, sanitation and local environment infrastructure;

develop partnerships between the public sector and women’s groups to provide improved urban services;

provide gender-responsive rights-based technical advisory services to community-based projects and programmes to increase women's access to urban services;

support women’s organizations and/or communities to provide group housing for homeless women in slums;

support women’s organizations and/or communities in slums to provide secure shelter for homeless women who are victims of domestic violence. » 

 

5. Opinion.

 

Expliquez sur une page  en quelles manière l’approche suggérée de l’UNIFEM pour achever une amélioration des conditions de vie des habitants des taudis est alternative à celle prévue à l’article 11 du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable.

 

À la page 153, le rapport cite :

 

«Alternative policies are needed to secure economic stability without sacrificing the welfare of working people or entrenching existing gender inequalities. It notes that the most difficult challenge is political: to create the policy space needed to support sustainable poverty reduction, gender equity and decent work for all  Globalization, economic policy and employment: gender implications. Heintz, J. 2006. Geneva, International Labour Office.

 

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