ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
Édition
07:13 Août, 2010.
Édition
20 :11 Novembre, 2014.
01. Cours e-learning :
Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)
SECTION A : LES PROBLÈMES DU
DÉVELOPPEMENT.
Valeur attribuée : 04 points sur
18
Travail prévu : 112 heures sur
504
Les points ne sont attribués qu’après
le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Deuxième bloc : Les
problèmes à résoudre.
Valeur attribuée : 02 points sur
18
Travail prévu : 55 heures sur 504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Deuxième bloc : Section
1 : Analyse des objectifs du Millénaire.
Valeur attribuée : 01 point sur
18
Travail prévu : 22 heures sur 504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
[18.00 Heures] Analyse
objectifs du Millénaire.
[04.00 Heures] Rapport
sur la Section 1 du Bloc 2.
Section
1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]
[18.00 Heures] Analyse
objectifs du Millénaire.
00. Sommaire objectifs du Millénaire.
01. Réduction de l’extrême
pauvreté et de la faim.
02. Assurer l’éducation
primaire à tous.
03. Promouvoir l’égalité des
sexes et l’autonomisation des femmes.
04. Réduire la mortalité des
enfants de moins de 5 ans.
05. Améliorer la santé
maternelle.
06. Combattre le VIH/sida, le
paludisme et d’autres maladies.
07. Cible 09 : Assurer un
environnement durable.
07 Cibles 10 et 11 : Eau
, assainissement et taudis.
08. Mettre en place un partenariat
pour le développement.
Section
1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]
[18.00 Heures] Analyse
objectifs du Millénaire.
01. Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim.
(Dédiez 3 heures à cette section)
Sommaire
de l objectif 1 : de l’extrême
pauvreté et de la faim.
Le Projet du Millénaire,
commissionné du Secrétaire Général des Nations Unis, a produit un rapport au
titre Investir dans le développement
: plan pratique pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement
– 2002-2006. À partir du 1
Janvier 2007 le MDG Support du Programme des Nations Unis pour le
Développement (PNUD) est chargé des rapportages sur la réalisation
des Objectifs du Millénaire. Ces documents ne font pas partie de votre cours.
Vous pouvez, cas échéant, vous y référer.
Tels rapports sont publiés au but
d’influencer l’opinion publique. “Caché vers la fin du texte des rapports, sous
le titre “La base de cette analyse” se trouve une explication qu’au cas
d’absence d’information ou d’information insuffisante (situation qui se
présente souvent), les éditeurs en font une estimation informée. Au cas du
rapport 2010 cette explication se trouve
à la page p. 76 :
“Data
are typically drawn from official statistics provided by governments. This is
accomplished through periodic data collection by ministries and national
statistical offices around the world. To fill data gaps, which occur
frequently, many of the indicators are supplemented by or derived exclusively
from data collected through surveys sponsored and carried out by international
agencies.”
Pour voir une analyse des
difficultés d’obtenir des statistiques précises, comme exemple en Afrique,
consulter Sandefur, F et Glassman, A. : The Political Economy of Bad
Data : Evidence from African Survey & Administrative Statistics,
Center for Global Development (CGDev),
CGD Working Paper 373, Washington, Juillet 2014. À l’introduction (p. 1) :
“…. misrepresentation of national statistics does not
occur merely by accident or due to a lack of analytical capacity { at least not
always ) but rather that systematic biases in administrative data systems stem
from the incentives of data producers to overstate development progress.” Information is often based on self-reports by the local agents (nurses
and teachers etc) involved resulting in “systematic mis-reporting undermining
the state’s ability to manage public services, particularly in remote rural
areas.”(p.3).
“…perverse
incentives and lack of functional independence mean that public and private
investment decisions based on poor data can be deeply flawed, with major
implications for well-being and public expenditure efficiency.” (p. 24)
À notér
que la production des statistiques elles-mêmes dependent souvent de la
disponibilité de l’aide au développement. (p.7)
Les paragraphes 7-13 du Plan d’Application du Sommet
Mondial pour le développement durable traitent la question de la
modification des modes de consommation et de production non durables.
« II. Élimination de la pauvreté
7.La lutte contre la pauvreté est la
principal défi auquel est confronté le monde d'aujourd'hui et un élément
essential du développement durable, en particulier pour les pays en
développement. Bien que ce soit é chaque pays qu'il incombe au premier chef
d'assurer le développement durable et de lutter contre la pauvreté et qu'on ne
puisse jamais trop souligner le rôle des politiques et des stratégies de
développement nationales, il importe toutefois de prendre des mesures
concertées et concrètes pour réaliser les objectifs ayant trait é la pauvreté
convenus sur le plan international, notamment les objectifs de développement
figurant dans Action 21, les résultats des autres grandes conférences des
Nations Unies et
a) Réduire de moitié à l'horizon 2015, la
proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar
par jour et celle des personnes qui souffrent de la faim, et, au même horizon,
réduire de moitié la proportion des personnes qui n'ont pas accès é l'eau
potable;
b) Créer un fonds de solidarité mondial pour éradiquer la pauvreté et
promouvoir le développement humain et le développement social dans les pays en
développement, selon des modalité qu'il appartiendra é l'assemblée générale de
déterminer, tout en soulignant le caractère volontaire des contributions et la
nécessite d'éviter les doubles emplois avec les fonds existants des Nations
Unies et en encourageant la participation du secteur privé et des citoyens, aux
cotés des gouvernements, au financement des initiatives;
c) Elaborer des programmes nationaux de développement durable et de
développement local et communautaire, lé ou il convient de le faire dans le
cadre de stratégies de réduction de la pauvreté que les pays se sont
appropriées, pour promouvoir le renforcement du pouvoir d'action des pauvres et
de leurs organisations. Ces programmes devront refléter leurs priorités et leur
permettre d'avoir plus facilement accès aux ressources productives et aux
services et institutions publics, en particulier aux terres, aux ressources en
eau, aux possibilités d'emploi, au crédit, é l'éducation et aux soins de santé.
d) Promouvoir l'égalité d'accès et la pleine participation des femmes, sur un
pied d'égalité avec les hommes, é la prise de décision é tous les niveaux, en
intégrant une perspective sexo-spécifiques dans toutes les politiques et
stratégies, en éliminant toutes les formes de violence et de discrimination é
l'égard des femmes et en améliorant le statut, l'état de santé et le bien-être
économique des femmes et des filles en leur donnant pleinement accès, é égalité
de chances, aux possibilités économiques, é la terre, au crédit, é l'éducation
et aux services de santé.
e) Elaborer des politiques et des moyens permettant d'améliorer l'accès des
autochtones et des sociétés autochtones aux activités économiques, et leur
assurer davantage de possibilités d'emploi en appliquant la ou il convient des
mesures touchant, par exemple, a la formation, a l'assistance technique ou aux
facilites de crédits. Prendre acte de ce que la dépendance traditionnelle et
directe a l'égard de ressources renouvelables et des écosystèmes, y
compris les récoltes durables, continue d'être essentielle pour le bien-être
culturel, économique et physique des autochtones et des sociétés autochtones.
f) Fournir des services de santé de base é tous et réduire les risques pour la
santé dus é l'environnement, compte tenu des besoins particuliers des enfants
et des liens qui existent entre la pauvreté la santé et l'environnement, en
apportant des ressources financières, une assistance technique et des
transferts de connaissances aux pays en développement ou en transition;
g) Faire en sorte que les enfants du monde entier, quel que soit leur sexe,
puissent terminer leurs 'études primaires et jouissent de l'égalité d'accès é
tous les niveaux d'éducation;
h) Ouvrir l'accès aux ressources agricoles é ceux qui vivent dans la pauvreté
spécialement aux femmes et aux sociétés autochtones, et promouvoir, lorsqu'il
convient de le faire, des dispositifs en matière de régime foncier qui
reconnaissent et protègent les systèmes de gestion des ressources autochtones
et collectives;
i) Mettre en place des infrastructures rurales de base, diversifier l'économie
et améliorer pour les pauvres campagnards les transports et l'accès aux
marchés, é l'information sur les marchés et au crédit, afin de favoriser
l'agriculture et le développement rural durables;
j) Transférer aux petits et moyens exploitants, aux pêcheurs et aux pauvres
campagnards, spécialement dans les pays en développement, des techniques et
connaissances de base concernant l'agriculture durable, y compris dans le
domaine de la gestion des ressources naturelles, en appliquant, entre autres,
des approches faisant appel é de multiples parties prenantes et des
partenariats entre le secteur public et le secteur privé visant é accroître la
production agricole et la sécurité alimentaire;
k) Améliorer l'approvisionnement alimentaire et en réduire le coût, y compris
grâce é l'adoption de technologies et de techniques de gestion ayant trait aux
récoltes et é la production alimentaire, ainsi que par la mise en place de
systèmes de distribution équitables et efficaces, en promouvant par exemple des
partenariats locaux entre habitants et entreprises des villes et des campagnes;
l) Combattre la désertification et atténuer les effets de la sécheresse et des
inondations par des mesures telles qu'une meilleure utilisation de
l'information et des prévisions climatologiques et métrologiques, des systèmes
d'alerte précoce, une meilleure gestion des terres et des ressources
naturelles, des pratiques agricoles et de la conservation des écosystèmes, afin
d'inverser les tendances actuelles et de réduire au minimum la dégradation des
sols et des eaux, y compris en fournissant des ressources financières adéquates
et prévisibles pour la mise en œuvre de
m) Elargir l'accès aux moyens d'assainissement pour améliorer la santé publique
et réduire la mortalité néonatale et infantile, en donnant é l'adduction d'eau
et aux moyens d'assainissement la priorité qui convient dans les stratégies
nationales de développement durable et les stratégies de réduction de la
pauvreté lé ou elles existent.
8. La fourniture d'eau potable salubre et de services adéquats d'assainissement
est nécessaire pour protéger la santé humaine et l'environnement. A cet égard,
nous convenons de réduire de moitié d'ici é 2015, la proportion de personnes
qui n'ont pas accès é l'eau potable ou qui n'ont pas les moyens de s'en
procurer (comme indiqué dans
a) Mettre au point et mettre en service des systèmes d'assainissement efficaces
pour les logements;
b) Améliorer les équipements sanitaires dans les 'établissements publics, particulièrement
dans les écoles;
c) Promouvoir des pratiques d'hygiène sures;
d) Promouvoir une action éducative et une sensibilisation à l'intention des
enfants, qui sont des agents de changement des comportements;
e) Promouvoir l'emploi de technologies et de pratiques abordables et
socialement et culturellement acceptables;
f) Mettre au point des modes de financement et des partenariats novateurs;
g) Intégrer l'assainissement dans les stratégies de gestion des ressources en
eau.
9. Agir conjointement et s'efforcer davantage de collaborer à tous les niveaux
pour élargir l'accès des services énergétiques fiables et abordables pour le
développement durable, suffisamment pour faciliter la réalisation des objectifs
de développement énoncés dans
a) Améliorer l'accès à des services et ressources énergétiques fiables,
abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de
l'environnement, en tenant compte des spécificités et de la situation de chaque
pays, par divers moyens comme le développement de l'électrification rurale et
la décentralisation des systèmes énergétiques, l'augmentation de l'utilisation
des sources d'énergie renouvelables et des combustibles liquides et gazeux
moins polluants, ou l'augmentation des rendements énergétiques, en intensifiant
la coopération régionale et internationale à l'appui des efforts nationaux, y
compris par le renforcement des capacités ainsi que par une assistance
financière et technologique et des mécanismes de financement novateurs, y
compris aux niveaux méso et microéconomique, en tenant compte des éléments
particuliers qui interviennent dans la fourniture de cet accès aux pauvres;
b) Améliorer l'accès aux technologies modernes de la biomasse et aux sources et
aux réserves de bois de chauffage et commercialiser l'exploitation de la
biomasse, y compris l'utilisation des résidus agricoles, dans les zones rurales
et là ou de telles pratiques peuvent être maintenues durablement;
c) Promouvoir une utilisation durable de la biomasse et, lorsqu'il convient,
d'autres sources d'énergie renouvelables, en améliorant les modes
d'exploitation actuels, par exemple, à
une meilleure gestion des ressources, é une utilisation plus efficace du bois
de chauffage et au lancement de produits et de technologies nouveaux ou
améliorés;
d) Soutenir la transition vers une utilisation moins polluante des combustibles
fossiles liquides et gazeux, là ou ils sont considérés comme plus respectueux
de l'environnement, plus acceptables socialement et d'un meilleur rapport
coût/performance;
e) Elaborer dans le domaine de l'énergie, au niveau du pays, des politiques et
des dispositifs réglementaires qui contribueront à créer les conditions
économiques, sociales et institutionnelles nécessaires dans ce secteur pour
améliorer l'accès à des services énergétiques fiables, abordables,
économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de
l'environnement, pour le développement durable et l'éradication de la pauvreté
dans les zones rurales, périurbaines et urbaines;
f) Renforcer la coopération internationale et régionale pour améliorer l'accès
à des services énergétiques fiables, abordables, économiquement viables,
socialement acceptables et respectueux de l'environnement, ce qui fait partie
intégrante des programmes de réduction de la pauvreté en facilitant la création
de conditions favorables et en renforçant les capacités, une attention
particulière 'étant accordée, lorsqu'il convient, aux zones rurales et isolées;
g) Soutenir et faciliter de façon accélérée, avec l'aide financière et
technique des pays développés, y compris grâce à des partenariats entre les
secteurs public et privé l'accès des pauvres à des services énergétiques
fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et
respectueux de l'environnement, en tenant compte du rôle décisif que revêt
l'élaboration de politiques énergétiques nationales favorables au développement
durable, en gardant à l'esprit que les pays en développement ont besoin de
renforcer considérablement leurs services énergétiques pour améliorer le niveau
de vie de leur population et que les services énergétiques ont des effets
favorables du point de vue de l'éradication de la pauvreté et du relèvement du
niveaux de vie.
10. Accroître la contribution du développement industriel à l'éradication de la
pauvreté et à la gestion durable des ressources naturelles. Il s'agit notamment
d'agir à tous les niveaux pour :
a) Fournir une assistance et mobiliser des ressources pour accroître la
productivité et la compétitivité industrielles ainsi que le développement
industriel des pays en développement, y compris par le transfert des
technologies respectueuses de l'environnement à des conditions préférentielles
convenues de part et d'autre;
b) Apporter une assistance pour accroître les possibilités d'emploi générateur
de revenus, en tenant compte de
c) Promouvoir le développement des micro
entreprises et des petites et moyennes entreprises, y compris au moyen
d'activités de formation, d'éducation et d'amélioration des compétences
techniques, l'accent étant mis spécialement sur l'agro-industrie, qui fournit
des moyens d'existence aux populations rurales;
d) Fournir, lorsqu'il convient de le faire, un appui financier et technologique
aux populations rurales des pays en développement pour leur permettre de tirer
parti des possibilités de gagner leur vie de manière sure et durable offertes
par l'exploitation minière à petite échelle;
e) Aider les pays en développement émettre au point de technologies peu coûteuses
et sures permettant de produire ou d'économiser du combustible pour la cuisine
et le chauffage de l'eau;
f) Fournir une aide à la gestion des ressources naturelles pour créer des
moyens d'existence durables pour les pauvres.
11. D'ici à 2020, améliorer sensiblement les conditions de vie des 100 millions
de personnes, sinon plus, qui vivent dans des taudis, comme proposé dans
l'initiative Cities Without
Slums Initiative (soit "Villes sans
taudis".) Il s'agit notamment
d'agir à tous les niveaux pour :
a) Améliorer l'accès des pauvres en milieu urbain et rural la terre et à la
propriété à un logement adéquat et à des services de base, en prêtant spécialement
attention aux femmes chefs de famille;
b) Utiliser des matériaux peu coûteux et durables et des technologies
appropriées pour la construction de logements adéquats et surs pour les
pauvres, grâce à une assistance financière et technologique fournie aux pays en
développement, en tenant compte de leur culture, de leur climat et de leurs
réalités sociales particulières, ainsi que de leur exposition aux catastrophes
naturelles;
c) Accroître le nombre d'emplois décents, le crédit et les revenus disponibles
pour les pauvres vivant en milieu urbain, en appliquant des politiques
nationales appropriées, promouvant l'égalité des chances entre les femmes et
les hommes;
d) Supprimer tout obstacle injustifié d'ordre réglementaire ou autre, rencontré
par les micro entreprises et le secteur informel;
e) Aider les autorités locales à élaborer des programmes de rénovation des
quartiers de taudis dans le cadre de plans d'aménagement urbain et faciliter
l'accès à l'information sur la législation du logement, en particulier pour les
pauvres.
12. Prendre des mesures immédiates et efficaces pour éliminer les pires formes
de travail des enfants telles que définies par l'organisation internationale du
Travail dans sa convention No 182, et élaborer et mettre en œuvre des
stratégies pour l'élimination des formes de travail des enfants qui sont
contraires aux normes internationalement acceptées.
13. Promouvoir la coopération internationale visant à aider les pays en
développement, s'ils le demandent, à lutter contre le travail des enfants et
ses causes profondes, en ayant recours, entre autres moyens, à des politiques
économiques et sociales axées sur l'état de pauvreté tout en soulignant que les
normes relatives au travail ne doivent pas être invoquées à des fins protectionnistes.
________________
7. Recueil des Traités de l'Organisation des
Nations Unies, vol. 1954, No 33480.
8. Voir OIT, Déclaration sur les principes
fondamentaux et les droits sur le lieu de travail, adoptée par
Familiarisez-vous
avec le rapport Making the MDGs Work
for All, Corner L. , United Nations Development Fund for Women
(UNIFEM) , New York, 2008, qui n’est disponible qu’en anglais.
En lisez la section dédiée à
l’Objectif 1 aux pages 15-44..
“La pauvreté et la faim ont un impact supérieur sur les femmes
que sur les hommes. Elles sont d’ailleurs d’entre les causes les plus
importantes (toutefois pas les seules) d’inégalité, y comprise l’inégalité
basée sur le genre, et le manque d’autonomisation, y comprise celle des femmes
et des fillettes.” (p. 15 – traduction T.E.Manning)
“Si l’on veut éliminer la pauvreté et la faim la question
du genre doit être abordée, soit en rapport à la pauvreté qu’à la faim en
générale” (p. 15 – traduction T.E.Manning)
1. Recherches.
Faites un sommaire en 3 pages des 11 facteurs cités de Mme Corner à ce but.
(pp 16-27 du rapport).
Lisez de nouveau les pp.16-19.
2. Opinion.
Quelles sont les caractéristiques d’une politique à faveur des pauvres
(pro-poor policy) ? Sur une page faites deux colonnes. Dans la première
colonne écrivez les actions
« pro-poor » nécessaires selon le rapport. Dans la deuxième
colonne écrivez les stratégies traditionnelles de développement
équivalentes.
Lisez de nouveau les pp. 19-21.
On y dit : «Il faut
reconnaître que la plupart de la contribution des femmes à l’économie, surtout
dans les pays en voie de développement, a lieu dans le cadre de l’économie
informelle. (p. 19 - traduction T.E.Manning). Voir aussi à la page 23.
La pauvreté est à plusieurs dimensions. À la page 21
dit-on : «Du point de vue des droits, la pauvreté comprend l’achèvement
et/ou l’utilisation manqués d’une gamme de capacités de base. À part la
nutrition, s’agit-il de l’évitement d’une mort précoce, de l’abris
adéquat, de l’éducation de base, de la
sécurité personnelle, de l’accès à la justice, de pouvoir aller en public sans
honte, de se gagner la vie et de la participation à la vie communautaire.’’
3. Opinion.
Cette liste est
différente de celle faite à la section Quelques
facteurs liés à la pauvreté de
La
section
a) Réduire de moitié à l'horizon 2015, la
proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar
par jour [ successivement passé à US$ 1,25 par jour] et celle des personnes qui
souffrent de la faim, et, au même horizon, réduire de moitié la proportion des
personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable;
Comme même
“There is no clear
evidence suggesting a causal relationship between the setting of MDG-1 and the
(uneven) country poverty reduction results …. The MDG more broadly, need to be
embedded within a broader narrative on
the causes of poverty.” (
“Measuring
extreme poverty by the $1.25 per-day threshold is simplistic and misleading.
The indicator has rendered extreme poverty in developed countries invisible. It
has not been eradicated and has worsened after the 2009 economic and financial
crisis. ….One of the weaknesses of the MDG framework has been its blindness to
the issue of inequality and to the most marginalized members of societies. Its
focus on aggregate figures and overall progress failed to account for growing
social and economic disparities and incentivized States to prioritize aggregate
progress and the ‘low-hanging fruit’ rather than giving special attention to
the most vulnerable groups.” (Coyne, B. et al (ed.), Towards Sustainable Development that Leaves No-one Behind : The Challenge
of the Post-2015 Agenda, Working Paper, International ATD Fourth World
Movement, New York, Pierrelaye and Geneva, Juin 2013, p. 10.)
Le PIB [en Zambie] par habitant a progressé en moyenne de
3 % par an entre 2004 et 2013, hissant
Quelques étudiants
pourront avoir intérêt à la lecture du rapport du D. Woodward How poor is “poor” ? (New Economics Foundation, Londres, Mai 2010). Le rapport présente une
analyse critique détaillée du critère de US $1 par jour. L’auteur en propose aux pages 30-35
une méthode dénommée “Flocons de neige” basée sur les droits de l’homme
pour achever un système pour mieux mesurer des niveaux de la pauvreté. Ce
rapport ne constitue pas partie du cours. Le développement intégré traite l’élimination de la pauvreté de cas en
cas. Il ne s’occupe pas d’établir des standards généraux pour la mesurer.
Pour lire une opinion sur
l’achèvement de l’objectif concernant la réduction de la pauvreté voir King,
R., What’s up (or down) with
global hunger, ? Guest post, From Power to Poverty, Duncan Green’s
blog, Oxfam GB, 16 Octobre, 2012.) Même sans prendre en compte les effets de la hausse du
prix des aliments au cours des années récente et la précision des chiffres
officieux utilisés soit le nombre que le pourcentage des personnes affamées
supèrent dans toutes les régions ceux prévus des objectifs du millénaire. La
situation dans les pays du sous-Sahara s’est aggravée.
Pour une analyse critique
du cible 2 sur la réduction de la proportion des populations souffrant la faim
voir Fukuda-Parr S et Orr.A, The MDG Hunger Target and the
Contested Vision of Food Security, Harvard
University FXB Center for Health and Human Rights, Cambridge (Mass.) Mai 2013.
L’opinion exprimée de manière unanime par toutes les personnes consultées par
les auteurs fut (p. 21) que:
“the
MDGs did not succeed in mobilizing attention to hunger. Food security,
including issues of small-scale farmer productivity, vulnerability and
nutritional adequacy, was a neglected issue during much of the 2000s,
continuing the trends of the preceding decades that experienced a precipitous
decline in support to agricultural production and neglect of nutrition.
Significant new initiatives were launched by national governments and
multilateral actors during this period including
“Between 2004 and
2013 food prices [en Inde] in general rose by 157%. But when you get into the
nuts and bolts the real pain becomes starkly clear.
Tous aliments ensemble : 157%
Tous légumes ensemble : 350%
Tous fruits ensemble : 95%
Riz : 137%
Farine : 117%
Pommes de terre : 185%
Oignons : 521%
Tomates : 139%
Choux : 714%
Lait : 119%
Œufs : 124%
Sucre : 106%
Sel : 85%.
En tout cas, “It is clear that the persistence of
higher and more volatile food prices has increased the number of households
that are not eating enough nor able to meet other basic needs such as
education, shelter and healthcare. But the FAO's State of
Au
paragraphe 20 de son rapport Activités relatives
à la Deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté
(2008-2017) à l’assemblée des Nations Unies le 24 Juillet
2013 (Nations Unies, New York, 2013) le Secrétaire-Générale écrit :
« 20.L’inégalité
des revenus a augmenté dans la plupart des pays au cours des 30 dernières années. Environ deux tiers des
pays pour lesquels des données étaient disponibles ont connu une augmentation
des inégalités de revenus entre 1990 et 2005, malgré une croissance économique
mondiale robuste. De même, l’écart de revenu entre les plus riches et les 10 %
les plus pauvres en revenus a augmenté dans 70 % des pays. Il existe de grandes
différences de revenu moyen entre les pays, qui représentent les deux tiers de
l’inégalité du revenu mondial. La richesse mondiale est très concentrée,
puisque le 1 % de la population mondiale la plus riche possède 40 % des actifs
mondiaux, tandis que la moitié la plus pauvre ne détient que `%. »
Au paragraphe 19 précédent il avait dit :
« les inégalités grandissantes compromettent les progrès vers
l’élimination de la pauvreté et la stabilité sociale. »
Le paragraphe 20
du rapport du Secrétaire-Générale se réfère à la période jusqu’à 2005. Les œuvres ci-dessus citées indiquent
que la situation des plus pauvres est devenue encore pire depuis 2005.
Comme le dit Olivier de Schutter,
lel Reporteur Spécial à l’assemblée Générale des Nations Unies sur le droit à
l’alimentation au par. 24 de son rapport final (The
Transformative Potential of the Right to Food, United
Nations Human Rights Council, 25th Session, Agenda item 3,
A/HRC/25/57, New York, 24 Janvier, 2014) :
“the
promotion in the past of export-led
agriculture, often based on the exploitation of a largely disempowered
workforce, operated at the expense of family farms producing food crops for
local consumption [. This] resulted in a paradoxical situation in which many
low-income countries, though they are typically agriculture-based, raw
commodity-exporting economies, are highly dependent on food imports, sometimes
supplemented by food aid, because they have neglected to invest in local
production and, food processing to feed their own communities (A/HRC/9/23, annex
I, para.5). It also led to increased
rural poverty and the growth of urban slums.”
On peut douter si le progrès que
l’on dit d’avoir réalisé vers la réduction de moitié à l'horizon 2015, la
proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar
par jour [devenu US$ 1,25 par jour ] aurait à quoi faire avec le programme du
Millénaire. Même le journal hebdomadaire conservateur The Economist a écrit: : “It
is not clear how much the pledge itself caused the fall in poverty—arguably not
much, since China, where the biggest decline took place, took no notice of the
goal.” (Poverty : Growth or safety net?, The Economist, Londres, 23
Septembre, 2013.)
“Poor numbers give
room to both politicians and donors that want to negotiate numbers upwards or
downwards…..there are serious gaps in the data that should make us far more
cautious in asserting that the current episode of growth is ‘inclusive’. As
indicated, some of this very high growth [in Africa] is driven by upward
revisions, at the same time, a lack of data on poverty in many of the big
countries (Nigeria, Sudan, Angola, DRC), as well as missing data from the
poorer countries on the continent means that better data would probably paint a
more sobering picture than the current very optimistic narratives.” (M. Jerven,
Poor Numbers: How We Are Misled by African Development Statistics, Independent Science News,
4. Opinion.
En faites une
analyse de deux pages. À la première page, à un côté donnez des raisons à justification
du choix du 50% ; sur l’autre côté expliquer pourquoi un tel choix peut
être retenu absurde. À la deuxième page, tenant présent vos études sur la
monétisation, à un côté donnez des raisons à justification de la limite de US
1$ par jour; sur l’autre côté expliquer pourquoi une telle limite peut être
retenu absurde.
La
section
f) Fournir des services de santé de base à tous et
réduire les risques pour la santé dus à l'environnement, compte tenu des
besoins particuliers des enfants et des liens qui existent entre la pauvreté la
santé et l'environnement, en apportant des ressources financières, une
assistance technique et des transferts de connaissances aux pays en
développement ou en transition;
5. Opinion.
Faites une analyse à deux pages en
expliquant qui devrait fournir les services, les ressources financières,
l’assistance technique et des transferts de connaissance. À la première page
vous êtes opérateur d’un pays industrialisé. À la deuxième page, vous êtes
habitant rural d’un pays en voie de développement.
La
section 9. e) du Plan d’Application du Sommet
Mondial pour le développement durable (voir ci-dessus) relative
à l’énergie :
e) Élaborer dans le domaine de l'énergie, au
niveau du pays, des politiques et des dispositifs réglementaires qui
contribueront à créer les conditions économiques, sociales et institutionnelles
nécessaires dans ce secteur pour améliorer l'accès à des services énergétiques
fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et
respectueux de l'environnement, pour le développement durable et l'éradication
de la pauvreté dans les zones rurales, périurbaines et urbaines;
Voir aussi les références à la
section
6. Opinion.
Faites une analyse à deux pages en
expliquant qui devrait fournir les services énergétiques. À la première page
vous êtes opérateur d’un pays industrialisé. À la deuxième page, vous êtes
habitant rural d’un pays en voie de développement.
◄ Deuxième bloc : Section 1 : Analyse des
objectifs du Millénaire.
◄ Deuxième bloc : Les problèmes à résoudre.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip. Dév. Int)
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œuvre est mise dans le domaine public aux termes d’une licence
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