ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

Édition 07:13 Août, 2010.

Édition 20 :11 Novembre, 2014.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév. Int)

 

Trimestre 1.

 

 

SECTION A : LES PROBLÈMES DU DÉVELOPPEMENT.

 

 

Valeur attribuée : 04 points sur 18

Travail prévu : 112 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Deuxième bloc : Les problèmes à résoudre.

 

Valeur attribuée : 02 points sur 18

Travail prévu : 55 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 


 

Deuxième bloc : Section 1 : Analyse des objectifs du Millénaire.

 

Valeur attribuée : 01 point sur 18

Travail prévu : 22 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section A : Problèmes de Développement.

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

[04.00 Heures] Rapport sur la Section 1 du Bloc 2.

 


 

Section 1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

 

00. Sommaire objectifs du Millénaire.

01. Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim.

02. Assurer l’éducation primaire à tous.

03. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

04. Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

05. Améliorer la santé maternelle.

06. Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.

07. Cible 09 : Assurer un environnement durable.

07 Cibles 10 et 11 : Eau , assainissement et taudis.

08. Mettre en place un partenariat pour le développement.

 


 

Section 1. Analyse des objectifs du Millénaire. [18 heures]

 

[18.00 Heures] Analyse objectifs du Millénaire.

 

 

01. Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim. (Dédiez 3 heures à cette section)

 

Sommaire de l objectif 1 : de l’extrême pauvreté et de la faim.

 

Le Projet du Millénaire, commissionné du Secrétaire Général des Nations Unis, a produit un rapport au titre Investir dans le développement : plan pratique pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement – 2002-2006.  À partir du 1 Janvier 2007  le MDG Support du Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) est chargé des rapportages sur la réalisation des Objectifs du Millénaire. Ces documents ne font pas partie de votre cours. Vous pouvez, cas échéant, vous y référer.

 

Tels rapports sont publiés au but d’influencer l’opinion publique. “Caché vers la fin du texte des rapports, sous le titre “La base de cette analyse” se trouve une explication qu’au cas d’absence d’information ou d’information insuffisante (situation qui se présente souvent), les éditeurs en font une estimation informée. Au cas du rapport  2010 cette explication se trouve à la page p. 76  :

 

Data are typically drawn from official statistics provided by governments. This is accomplished through periodic data collection by ministries and national statistical offices around the world. To fill data gaps, which occur frequently, many of the indicators are supplemented by or derived exclusively from data collected through surveys sponsored and carried out by international agencies. 

 

Pour voir une analyse des difficultés d’obtenir des statistiques précises, comme exemple en Afrique, consulter Sandefur, F et Glassman, A. : The Political Economy of Bad Data : Evidence from African Survey & Administrative Statistics, Center for Global Development (CGDev), CGD Working Paper 373, Washington, Juillet 2014.  À l’introduction (p. 1) :

 

“…. misrepresentation of national statistics does not occur merely by accident or due to a lack of analytical capacity { at least not always ) but rather that systematic biases in administrative data systems stem from the incentives of data producers to overstate development progress.” Information is often based on self-reports by the local agents (nurses and teachers etc) involved resulting in “systematic mis-reporting undermining the state’s ability to manage public services, particularly in remote rural areas.”(p.3).

 

“…perverse incentives and lack of functional independence mean that public and private investment decisions based on poor data can be deeply flawed, with major implications for well-being and public expenditure efficiency.” (p. 24)

 

À notér que la production des statistiques elles-mêmes dependent souvent de la disponibilité de l’aide au développement. (p.7)

 

Les paragraphes 7-13 du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable traitent la question de la modification des modes de consommation et de production non durables.

 

« II. Élimination de la pauvreté

7.La lutte contre la pauvreté est la principal défi auquel est confronté le monde d'aujourd'hui et un élément essential du développement durable, en particulier pour les pays en développement. Bien que ce soit é chaque pays qu'il incombe au premier chef d'assurer le développement durable et de lutter contre la pauvreté et qu'on ne puisse jamais trop souligner le rôle des politiques et des stratégies de développement nationales, il importe toutefois de prendre des mesures concertées et concrètes pour réaliser les objectifs ayant trait é la pauvreté convenus sur le plan international, notamment les objectifs de développement figurant dans Action 21, les résultats des autres grandes conférences des Nations Unies et la Déclaration du Millénaire. Il faudra agir a tous les niveaux afin:

a) Réduire de moitié à l'horizon 2015, la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar par jour et celle des personnes qui souffrent de la faim, et, au même horizon, réduire de moitié la proportion des personnes qui n'ont pas accès é l'eau potable;

b) Créer un fonds de solidarité mondial pour éradiquer la pauvreté et promouvoir le développement humain et le développement social dans les pays en développement, selon des modalité qu'il appartiendra é l'assemblée générale de déterminer, tout en soulignant le caractère volontaire des contributions et la nécessite d'éviter les doubles emplois avec les fonds existants des Nations Unies et en encourageant la participation du secteur privé et des citoyens, aux cotés des gouvernements, au financement des initiatives;

c) Elaborer des programmes nationaux de développement durable et de développement local et communautaire, lé ou il convient de le faire dans le cadre de stratégies de réduction de la pauvreté que les pays se sont appropriées, pour promouvoir le renforcement du pouvoir d'action des pauvres et de leurs organisations. Ces programmes devront refléter leurs priorités et leur permettre d'avoir plus facilement accès aux ressources productives et aux services et institutions publics, en particulier aux terres, aux ressources en eau, aux possibilités d'emploi, au crédit, é l'éducation et aux soins de santé.

d) Promouvoir l'égalité d'accès et la pleine participation des femmes, sur un pied d'égalité avec les hommes, é la prise de décision é tous les niveaux, en intégrant une perspective sexo-spécifiques dans toutes les politiques et stratégies, en éliminant toutes les formes de violence et de discrimination é l'égard des femmes et en améliorant le statut, l'état de santé et le bien-être économique des femmes et des filles en leur donnant pleinement accès, é égalité de chances, aux possibilités économiques, é la terre, au crédit, é l'éducation et aux services de santé.

e) Elaborer des politiques et des moyens permettant d'améliorer l'accès des autochtones et des sociétés autochtones aux activités économiques, et leur assurer davantage de possibilités d'emploi en appliquant la ou il convient des mesures touchant, par exemple, a la formation, a l'assistance technique ou aux facilites de crédits. Prendre acte de ce que la dépendance traditionnelle et directe a l'égard de ressources renouvelables et des écosystèmes,  y compris les récoltes durables, continue d'être essentielle pour le bien-être culturel, économique et physique des autochtones et des sociétés autochtones.

f) Fournir des services de santé de base é tous et réduire les risques pour la santé dus é l'environnement, compte tenu des besoins particuliers des enfants et des liens qui existent entre la pauvreté la santé et l'environnement, en apportant des ressources financières, une assistance technique et des transferts de connaissances aux pays en développement ou en transition;

g) Faire en sorte que les enfants du monde entier, quel que soit leur sexe, puissent terminer leurs 'études primaires et jouissent de l'égalité d'accès é tous les niveaux d'éducation;

h) Ouvrir l'accès aux ressources agricoles é ceux qui vivent dans la pauvreté spécialement aux femmes et aux sociétés autochtones, et promouvoir, lorsqu'il convient de le faire, des dispositifs en matière de régime foncier qui reconnaissent et protègent les systèmes de gestion des ressources autochtones et collectives;

i) Mettre en place des infrastructures rurales de base, diversifier l'économie et améliorer pour les pauvres campagnards les transports et l'accès aux marchés, é l'information sur les marchés et au crédit, afin de favoriser l'agriculture et le développement rural durables;

j) Transférer aux petits et moyens exploitants, aux pêcheurs et aux pauvres campagnards, spécialement dans les pays en développement, des techniques et connaissances de base concernant l'agriculture durable, y compris dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, en appliquant, entre autres, des approches faisant appel é de multiples parties prenantes et des partenariats entre le secteur public et le secteur privé visant é accroître la production agricole et la sécurité alimentaire;

k) Améliorer l'approvisionnement alimentaire et en réduire le coût, y compris grâce é l'adoption de technologies et de techniques de gestion ayant trait aux récoltes et é la production alimentaire, ainsi que par la mise en place de systèmes de distribution équitables et efficaces, en promouvant par exemple des partenariats locaux entre habitants et entreprises des villes et des campagnes;

l) Combattre la désertification et atténuer les effets de la sécheresse et des inondations par des mesures telles qu'une meilleure utilisation de l'information et des prévisions climatologiques et métrologiques, des systèmes d'alerte précoce, une meilleure gestion des terres et des ressources naturelles, des pratiques agricoles et de la conservation des écosystèmes, afin d'inverser les tendances actuelles et de réduire au minimum la dégradation des sols et des eaux, y compris en fournissant des ressources financières adéquates et prévisibles pour la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse ou la désertification, en particulier en Afrique 7 , ce qui est un des moyens d'éradiquer la pauvreté.

m) Elargir l'accès aux moyens d'assainissement pour améliorer la santé publique et réduire la mortalité néonatale et infantile, en donnant é l'adduction d'eau et aux moyens d'assainissement la priorité qui convient dans les stratégies nationales de développement durable et les stratégies de réduction de la pauvreté lé ou elles existent.

8. La fourniture d'eau potable salubre et de services adéquats d'assainissement est nécessaire pour protéger la santé humaine et l'environnement. A cet égard, nous convenons de réduire de moitié d'ici é 2015, la proportion de personnes qui n'ont pas accès é l'eau potable ou qui n'ont pas les moyens de s'en procurer (comme indiqué dans la Déclaration du Millénaire) et la proportion de personnes qui n'ont pas accès à des services d'assainissement de base, y compris en agissant à tous les niveaux pour :

a) Mettre au point et mettre en service des systèmes d'assainissement efficaces pour les logements;

b) Améliorer les équipements sanitaires dans les 'établissements publics, particulièrement dans les écoles;

c) Promouvoir des pratiques d'hygiène sures;

d) Promouvoir une action éducative et une sensibilisation à l'intention des enfants, qui sont des agents de changement des comportements;

e) Promouvoir l'emploi de technologies et de pratiques abordables et socialement et culturellement acceptables;

f) Mettre au point des modes de financement et des partenariats novateurs;

g) Intégrer l'assainissement dans les stratégies de gestion des ressources en eau.

9. Agir conjointement et s'efforcer davantage de collaborer à tous les niveaux pour élargir l'accès des services énergétiques fiables et abordables pour le développement durable, suffisamment pour faciliter la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire, y compris celui qui consiste à réduire de moitié d'ici 2015, la proportion d'êtres humains vivant dans la pauvreté sachant que l'accès à l'énergie facilite l'éradication de la pauvreté en permettant la production d'autres services importants. Il s'agit notamment d'agir à tous les niveaux pour :

a) Améliorer l'accès à des services et ressources énergétiques fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de l'environnement, en tenant compte des spécificités et de la situation de chaque pays, par divers moyens comme le développement de l'électrification rurale et la décentralisation des systèmes énergétiques, l'augmentation de l'utilisation des sources d'énergie renouvelables et des combustibles liquides et gazeux moins polluants, ou l'augmentation des rendements énergétiques, en intensifiant la coopération régionale et internationale à l'appui des efforts nationaux, y compris par le renforcement des capacités ainsi que par une assistance financière et technologique et des mécanismes de financement novateurs, y compris aux niveaux méso et microéconomique, en tenant compte des éléments particuliers qui interviennent dans la fourniture de cet accès aux pauvres;

b) Améliorer l'accès aux technologies modernes de la biomasse et aux sources et aux réserves de bois de chauffage et commercialiser l'exploitation de la biomasse, y compris l'utilisation des résidus agricoles, dans les zones rurales et là ou de telles pratiques peuvent être maintenues durablement;

c) Promouvoir une utilisation durable de la biomasse et, lorsqu'il convient, d'autres sources d'énergie renouvelables, en améliorant les modes d'exploitation actuels,  par exemple, à une meilleure gestion des ressources, é une utilisation plus efficace du bois de chauffage et au lancement de produits et de technologies nouveaux ou améliorés;

d) Soutenir la transition vers une utilisation moins polluante des combustibles fossiles liquides et gazeux, là ou ils sont considérés comme plus respectueux de l'environnement, plus acceptables socialement et d'un meilleur rapport coût/performance;

e) Elaborer dans le domaine de l'énergie, au niveau du pays, des politiques et des dispositifs réglementaires qui contribueront à créer les conditions économiques, sociales et institutionnelles nécessaires dans ce secteur pour améliorer l'accès à des services énergétiques fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de l'environnement, pour le développement durable et l'éradication de la pauvreté dans les zones rurales, périurbaines et urbaines; 

f) Renforcer la coopération internationale et régionale pour améliorer l'accès à des services énergétiques fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de l'environnement, ce qui fait partie intégrante des programmes de réduction de la pauvreté en facilitant la création de conditions favorables et en renforçant les capacités, une attention particulière 'étant accordée, lorsqu'il convient, aux zones rurales et isolées;

g) Soutenir et faciliter de façon accélérée, avec l'aide financière et technique des pays développés, y compris grâce à des partenariats entre les secteurs public et privé l'accès des pauvres à des services énergétiques fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de l'environnement, en tenant compte du rôle décisif que revêt l'élaboration de politiques énergétiques nationales favorables au développement durable, en gardant à l'esprit que les pays en développement ont besoin de renforcer considérablement leurs services énergétiques pour améliorer le niveau de vie de leur population et que les services énergétiques ont des effets favorables du point de vue de l'éradication de la pauvreté et du relèvement du niveaux de vie.

10. Accroître la contribution du développement industriel à l'éradication de la pauvreté et à la gestion durable des ressources naturelles. Il s'agit notamment d'agir à tous les niveaux pour :

a) Fournir une assistance et mobiliser des ressources pour accroître la productivité et la compétitivité industrielles ainsi que le développement industriel des pays en développement, y compris par le transfert des technologies respectueuses de l'environnement à des conditions préférentielles convenues de part et d'autre;

b) Apporter une assistance pour accroître les possibilités d'emploi générateur de revenus, en tenant compte de la Déclaration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) relatif aux principes et droits fondamentaux au travail; [texte en anglais].

c) Promouvoir le développement des micro entreprises et des petites et moyennes entreprises, y compris au moyen d'activités de formation, d'éducation et d'amélioration des compétences techniques, l'accent étant mis spécialement sur l'agro-industrie, qui fournit des moyens d'existence aux populations rurales;

d) Fournir, lorsqu'il convient de le faire, un appui financier et technologique aux populations rurales des pays en développement pour leur permettre de tirer parti des possibilités de gagner leur vie de manière sure et durable offertes par l'exploitation minière à petite échelle;

e) Aider les pays en développement émettre au point de technologies peu coûteuses et sures permettant de produire ou d'économiser du combustible pour la cuisine et le chauffage de l'eau;

f) Fournir une aide à la gestion des ressources naturelles pour créer des moyens d'existence durables pour les pauvres.

11. D'ici à 2020, améliorer sensiblement les conditions de vie des 100 millions de personnes, sinon plus, qui vivent dans des taudis, comme proposé dans l'initiative
Cities Without Slums Initiative (soit "Villes sans taudis".)  Il s'agit notamment d'agir à tous les niveaux pour :

a) Améliorer l'accès des pauvres en milieu urbain et rural la terre et à la propriété à un logement adéquat et à des services de base, en prêtant spécialement attention aux femmes chefs de famille;

b) Utiliser des matériaux peu coûteux et durables et des technologies appropriées pour la construction de logements adéquats et surs pour les pauvres, grâce à une assistance financière et technologique fournie aux pays en développement, en tenant compte de leur culture, de leur climat et de leurs réalités sociales particulières, ainsi que de leur exposition aux catastrophes naturelles;

c) Accroître le nombre d'emplois décents, le crédit et les revenus disponibles pour les pauvres vivant en milieu urbain, en appliquant des politiques nationales appropriées, promouvant l'égalité des chances entre les femmes et les hommes;

d) Supprimer tout obstacle injustifié d'ordre réglementaire ou autre, rencontré par les micro entreprises et le secteur informel;

e) Aider les autorités locales à élaborer des programmes de rénovation des quartiers de taudis dans le cadre de plans d'aménagement urbain et faciliter l'accès à l'information sur la législation du logement, en particulier pour les pauvres.

12. Prendre des mesures immédiates et efficaces pour éliminer les pires formes de travail des enfants telles que définies par l'organisation internationale du Travail dans sa convention No 182, et élaborer et mettre en œuvre des stratégies pour l'élimination des formes de travail des enfants qui sont contraires aux normes internationalement acceptées.

13. Promouvoir la coopération internationale visant à aider les pays en développement, s'ils le demandent, à lutter contre le travail des enfants et ses causes profondes, en ayant recours, entre autres moyens, à des politiques économiques et sociales axées sur l'état de pauvreté tout en soulignant que les normes relatives au travail ne doivent pas être invoquées à des fins protectionnistes.

________________
7.  Recueil des Traités de l'Organisation des Nations Unies, vol. 1954, No 33480.
8.  Voir OIT, Déclaration sur les principes fondamentaux et les droits sur le lieu de travail, adoptée par la Conférence international du Travail à sa quatre-vingt-sixième session, Genève, 16 juin 1998 (Genève, Bureau international du Travail, 1998). » 

 

Familiarisez-vous avec  le rapport Making the MDGs Work for All, Corner L. , United Nations Development Fund for Women (UNIFEM) , New York, 2008, qui n’est disponible qu’en anglais.

 

En lisez la section dédiée à l’Objectif 1 aux pages 15-44..

 

“La pauvreté et la faim ont un impact supérieur sur les femmes que sur les hommes. Elles sont d’ailleurs d’entre les causes les plus importantes (toutefois pas les seules) d’inégalité, y comprise l’inégalité basée sur le genre, et le manque d’autonomisation, y comprise celle des femmes et des fillettes.” (p. 15 – traduction T.E.Manning)

 

“Si l’on veut éliminer la pauvreté et la faim la question du genre doit être abordée, soit en rapport à la pauvreté qu’à la faim en générale” (p. 15 – traduction T.E.Manning)

 

1. Recherches.

 

Faites un sommaire en 3 pages des 11 facteurs cités de Mme Corner à ce but. (pp 16-27 du rapport).

 

Lisez de nouveau les pp.16-19.

 

2. Opinion.

 

Quelles sont les caractéristiques d’une politique à faveur des pauvres (pro-poor policy) ? Sur une page faites deux colonnes. Dans la première colonne écrivez  les actions « pro-poor » nécessaires selon le rapport. Dans la deuxième colonne écrivez les stratégies traditionnelles de développement équivalentes.

 

Lisez de nouveau les pp. 19-21.

 

On y dit : «Il faut reconnaître que la plupart de la contribution des femmes à l’économie, surtout dans les pays en voie de développement, a lieu dans le cadre de l’économie informelle. (p. 19 - traduction T.E.Manning). Voir aussi à la page 23.

 

La pauvreté est à plusieurs dimensions. À la page 21 dit-on : «Du point de vue des droits, la pauvreté comprend l’achèvement et/ou l’utilisation manqués d’une gamme de capacités de base. À part la nutrition, s’agit-il de l’évitement d’une mort précoce, de l’abris adéquat,  de l’éducation de base, de la sécurité personnelle, de l’accès à la justice, de pouvoir aller en public sans honte, de se gagner la vie et de la participation à la vie communautaire.’’

 

3. Opinion.

 

Cette liste est différente de celle faite à la section  Quelques facteurs liés à la pauvreté de la Section 1 du Bloc 1 du cours. Pourquoi ?

 

La section 7. a) du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable (voir ci-dessus) prévoit de

 

a) Réduire de moitié à l'horizon 2015, la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar par jour [ successivement passé à US$ 1,25 par jour] et celle des personnes qui souffrent de la faim, et, au même horizon, réduire de moitié la proportion des personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable;

 

Comme même la OCDE a constaté récemment: “Many people who have escaped poverty as defined by Millennium Development Goal 1a are still poor according to different thresholds of income poverty, or when measuring poverty according to its many other dimensions. The MDGs’ focus on global progress also masks uneven progress across and within countries, localities and population groups….Leaving China aside, only 5% of people have passed this USD 1.25 per day income threshold over the past 20 years….Ending USD 1.25 per day poverty is unlikely to mean the end of the many overlapping deprivations faced by poor people, including malnutrition, poor sanitation, a lack of electricity or ramshackle schools (Alkire and Sumner, 2013). This is why economic growth is not sufficient to end poverty or to benefit all people.” (OECD and Post-2015 Reflections, Element 1, Paper 1, pp. 1 et 2, OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques, Paris, 2014.)

 

“There is no clear evidence suggesting a causal relationship between the setting of MDG-1 and the (uneven) country poverty reduction results …. The MDG more broadly, need to be embedded  within a broader narrative on the causes of poverty.” (Gentilini U., Sumner A., Setting and Income Poverty Goal after 2015, Harvard University FXB Center for Health and Human Rights, Cambridge (Mass.) May 2013.)

 

“Measuring extreme poverty by the $1.25 per-day threshold is simplistic and misleading. The indicator has rendered extreme poverty in developed countries invisible. It has not been eradicated and has worsened after the 2009 economic and financial crisis. ….One of the weaknesses of the MDG framework has been its blindness to the issue of inequality and to the most marginalized members of societies. Its focus on aggregate figures and overall progress failed to account for growing social and economic disparities and incentivized States to prioritize aggregate progress and the ‘low-hanging fruit’ rather than giving special attention to the most vulnerable groups.” (Coyne, B. et al (ed.), Towards Sustainable Development that Leaves No-one Behind : The Challenge of the Post-2015 Agenda, Working Paper, International ATD Fourth World Movement, New York, Pierrelaye and Geneva, Juin 2013, p. 10.)

 

Le PIB [en Zambie] par habitant a progressé en moyenne de 3 % par an entre 2004 et 2013, hissant la Zambie dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure de la Banque mondiale. Malgré ette croissance, la part des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour est passée de 65 % en 2003 à 74 % en 201028. Des recherches d’Oxfam et de la Banque mondiale suggèrent que le problème des inégalités est le chaînon manquant expliquant comment un taux de croissance identique dans plusieurs pays peut engendrer différents taux de réduction de la pauvreté. (Seery, E., Arendar, A., À Égalité : Il Est le Temps de Mettre Fin aux Inégalités Extrêmes, Rapport Campagne : Oxfam International, 29 Octobre 2014,.Résumé p. 10)

 

Quelques étudiants pourront avoir intérêt à la lecture du rapport du D. Woodward  How poor is “poor” ? (New Economics Foundation, Londres, Mai 2010). Le rapport présente une analyse critique détaillée du critère de US $1 par jour. L’auteur en propose aux pages  30-35  une méthode dénommée “Flocons de neige” basée sur les droits de l’homme pour achever un système pour mieux mesurer des niveaux de la pauvreté. Ce rapport ne constitue pas partie du cours. Le développement intégré  traite l’élimination de la pauvreté de cas en cas. Il ne s’occupe pas d’établir des standards généraux pour la mesurer.

 

Pour lire une opinion sur l’achèvement de l’objectif concernant la réduction de la pauvreté voir King, R., What’s up (or down) with global hunger, ? Guest post, From Power to Poverty, Duncan Green’s blog, Oxfam GB, 16 Octobre, 2012.) Même sans prendre en compte les effets de la hausse du prix des aliments au cours des années récente et la précision des chiffres officieux utilisés soit le nombre que le pourcentage des personnes affamées supèrent dans toutes les régions ceux prévus des objectifs du millénaire. La situation dans les pays du sous-Sahara s’est aggravée.

 

Pour une analyse critique du cible 2 sur la réduction de la proportion des populations souffrant la faim voir Fukuda-Parr S et Orr.A, The MDG Hunger Target and the Contested Vision of Food Security, Harvard University FXB Center for Health and Human Rights, Cambridge (Mass.) Mai 2013. L’opinion exprimée de manière unanime par toutes les personnes consultées par les auteurs fut (p. 21) que:

 

“the MDGs did not succeed in mobilizing attention to hunger. Food security, including issues of small-scale farmer productivity, vulnerability and nutritional adequacy, was a neglected issue during much of the 2000s, continuing the trends of the preceding decades that experienced a precipitous decline in support to agricultural production and neglect of nutrition. Significant new initiatives were launched by national governments and multilateral actors during this period including Brazil’s Zero Hunger [ praised !] campaign and Africa’s CAADP and [ the heavily criticised !] AGRA initiatives. However, it is doubtful if the MDGs were instrumental in motivating them. Although the MDGs were used as part of the language to justify action, they were never a critical factor in the initiation of such programs.”

 

“Between 2004 and 2013 food prices [en Inde] in general rose by 157%. But when you get into the nuts and bolts the real pain becomes starkly clear. India is the second largest producer of vegetables in the world. Yet chronic supply shortages coupled with serial hoarding has led vegetable prices to shoot up by a deadly 350% in that period.” (Varma S.,  Food prices rose 157% between 2005 and 2013, The Times of India, Gurgaon, 20 Septembre, 2013.)  Cet article présente les statistiques sur les prix des aliments de l’Office of the Economic Adviser, Gouvernement d’Inde :

 

Tous aliments ensemble : 157%

Tous légumes ensemble : 350%

Tous fruits ensemble : 95%

Riz : 137%

Farine : 117%

Pommes de terre : 185%

Oignons : 521%

Tomates : 139%

Choux : 714%

Lait : 119%

Œufs : 124%

Sucre : 106%

Sel : 85%.

 

En tout cas, “It is clear that the persistence of higher and more volatile food prices has increased the number of households that are not eating enough nor able to meet other basic needs such as education, shelter and healthcare. But the FAO's State of Food Insecurity report for 2011 did not include statistics on the number of malnourished people in the world that would have allowed analysts to make more accurate calculations. This was because FAO committed to rework its methodology to improve the quality of the hunger numbers it produces.” ( S. Murphy, Cobwebbed : International Food Price Crisis and National Food Prices – Some Experiences from Africa, Actionaid, Johannesburg, Octobre 2012. ISBN-978-984-33-5571-3, p.24 .)

 

Au paragraphe 20 de son rapport Activités relatives à la Deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017) à l’assemblée des Nations Unies le 24 Juillet 2013 (Nations Unies, New York, 2013) le Secrétaire-Générale écrit :

 

« 20.L’inégalité des revenus a augmenté dans la plupart des pays au cours des  30 dernières années. Environ deux tiers des pays pour lesquels des données étaient disponibles ont connu une augmentation des inégalités de revenus entre 1990 et 2005, malgré une croissance économique mondiale robuste. De même, l’écart de revenu entre les plus riches et les 10 % les plus pauvres en revenus a augmenté dans 70 % des pays. Il existe de grandes différences de revenu moyen entre les pays, qui représentent les deux tiers de l’inégalité du revenu mondial. La richesse mondiale est très concentrée, puisque le 1 % de la population mondiale la plus riche possède 40 % des actifs mondiaux, tandis que la moitié la plus pauvre ne détient que `%. » 

 

Au paragraphe 19 précédent il avait dit : « les inégalités grandissantes compromettent les progrès vers l’élimination de la pauvreté et la stabilité sociale. »   

 

Le paragraphe 20 du rapport du Secrétaire-Générale se réfère à la période jusqu’à  2005. Les œuvres ci-dessus citées indiquent que la situation des plus pauvres est devenue encore pire depuis 2005.

 

 

Comme le dit Olivier de Schutter, lel Reporteur Spécial à l’assemblée Générale des Nations Unies sur le droit à l’alimentation au par. 24 de son rapport final (The Transformative Potential of the Right to Food, United Nations Human Rights Council, 25th Session, Agenda item 3, A/HRC/25/57,  New York, 24 Janvier, 2014) :

 

“the promotion in the past of export-led  agriculture, often based on the exploitation of a largely disempowered workforce, operated at the expense of family farms producing food crops for local consumption [. This] resulted in a paradoxical situation in which many low-income countries, though they are typically agriculture-based, raw commodity-exporting economies, are highly dependent on food imports, sometimes supplemented by food aid, because they have neglected to invest in local production and, food processing to feed their own communities (A/HRC/9/23, annex I, para.5). It also led to  increased rural poverty and the growth of urban slums.”

 

On peut douter si le progrès que l’on dit d’avoir réalisé vers la réduction de moitié à l'horizon 2015, la proportion de la population mondiale dont le revenu est inférieur à un dollar par jour [devenu US$ 1,25 par jour ] aurait à quoi faire avec le programme du Millénaire. Même le journal hebdomadaire conservateur The Economist a écrit: : “It is not clear how much the pledge itself caused the fall in poverty—arguably not much, since China, where the biggest decline took place, took no notice of the goal.” (Poverty : Growth or safety net?, The Economist, Londres, 23 Septembre, 2013.)

 

“Poor numbers give room to both politicians and donors that want to negotiate numbers upwards or downwards…..there are serious gaps in the data that should make us far more cautious in asserting that the current episode of growth is ‘inclusive’. As indicated, some of this very high growth [in Africa] is driven by upward revisions, at the same time, a lack of data on poverty in many of the big countries (Nigeria, Sudan, Angola, DRC), as well as missing data from the poorer countries on the continent means that better data would probably paint a more sobering picture than the current very optimistic narratives.” (M. Jerven, Poor Numbers: How We Are Misled by African Development Statistics, Independent Science News, Ithaca (New York), 20 Octobre, 2013. Livre publié par by Cornell University Press, Ithaca (New York), 2013.)

 

4. Opinion.

 

En faites une analyse de deux pages. À la première page, à un côté donnez des raisons à justification du choix du 50% ; sur l’autre côté expliquer pourquoi un tel choix peut être retenu absurde. À la deuxième page, tenant présent vos études sur la monétisation, à un côté donnez des raisons à justification de la limite de US 1$ par jour; sur l’autre côté expliquer pourquoi une telle limite peut être retenu  absurde.  

 

La section 7. f) du  Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable (voir ci-dessus) prévoit de

 

f) Fournir des services de santé de base à tous et réduire les risques pour la santé dus à l'environnement, compte tenu des besoins particuliers des enfants et des liens qui existent entre la pauvreté la santé et l'environnement, en apportant des ressources financières, une assistance technique et des transferts de connaissances aux pays en développement ou en transition;

5. Opinion.

 

Faites une analyse à deux pages en expliquant qui devrait fournir les services, les ressources financières, l’assistance technique et des transferts de connaissance. À la première page vous êtes opérateur d’un pays industrialisé. À la deuxième page, vous êtes habitant rural d’un pays en voie de développement.

 

La section 9. e) du Plan d’Application du Sommet Mondial pour le développement durable (voir ci-dessus) relative à l’énergie :

 

e) Élaborer dans le domaine de l'énergie, au niveau du pays, des politiques et des dispositifs réglementaires qui contribueront à créer les conditions économiques, sociales et institutionnelles nécessaires dans ce secteur pour améliorer l'accès à des services énergétiques fiables, abordables, économiquement viables, socialement acceptables et respectueux de l'environnement, pour le développement durable et l'éradication de la pauvreté dans les zones rurales, périurbaines et urbaines; 

Voir aussi les références à la section 9. g)  aux partenariats entre les secteurs public et privé.

 

6. Opinion.

 

Faites une analyse à deux pages en expliquant qui devrait fournir les services énergétiques. À la première page vous êtes opérateur d’un pays industrialisé. À la deuxième page, vous êtes habitant rural d’un pays en voie de développement.

 



 Deuxième bloc : Section 1 : Analyse des objectifs du Millénaire.

 Deuxième bloc : Les problèmes à résoudre.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip. Dév. Int)

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