ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

01. Cours e-learning: Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 09: 20 Février, 2011.

Édition 18 : 23 Décembre, 2013.

 

Trimestre 3.

 

SECTION C : LE MODÈLE.

 

Valeur attribuée : 05 points sur 18

Travail prévu : 125 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

                            [Valeur 03 points sur 18]

[Travail prévu : 85 heures sur 504]

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

Sect. 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices. [17 heures]

 

01. Introduction. (02 heures)

02. Les investissements faits.(02 heures)

03. Les résultats détaillés. (02 heures)

04. Le cadre logique : L’efficience et l’efficacité.  (02 heures)

05. Les frais de gestion.(02 heures)

06. Analyse des coûts  et des bénéfices : introduction. (02 heures)

07. Analyse des coûts et des bénéfices : détails. (02 heures)

08. Traité de Kyoto : analyse des possibilités de financement. (Additionnel – file en anglais).

 

Section 3 rapport : 03 heures.

 


 

Sect. 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices. [17 heures]

 

06.Analyse des coûts  et des bénéfices : introduction. (02 heures)

 

Lisez les citations suivantes du rapport Reaching the MDG target for sanitation in Africa – a call for realism, Ministère des Affaires Étrangères, Denmark, Danida, Copenhagen, Février, 2010 ISBN: 978-87-7087-299-7 (version imprimée),  ISBN: 978-87-7087-300-0 (version internaute) 

 

“Failure to implement the MDG target for water and sanitation would have an economic cost of around US$38 billion per year, with sanitation accounting for 92% of this value (10). In cost-benefit analysis, total benefits of the interventions include time savings due to easier access, gain in productive time and treatment costs saved due to less illness, and the value of prevented deaths. The results showed that water and sanitation improvements are cost-beneficial in all developing world sub-regions (5; 11). In developing regions, the return on a US$1 investment was in the range of US$5 to US$46, depending on the intervention. The global return on investments in low-cost sanitation provision may be around US$9 for each US$1 spent. Achieving MDG target 10 would, therefore, outweigh the investment cost by a ratio of 8:1. The main contributor to economic benefits was time savings associated with better access to water and sanitation services, contributing at least 80% to overall economic benefits.” (Konradsen F. et al, section Building political commitment for sanitation in a fragmented institutional landscape, p. 20)

 

“Proper sanitation results in the removal of harmful pathogens from the environment and as a result has broad health benefits. For this reason, governments have a strong positive motivation to support the sanitation sector. Poor health carries with it the significant cost associated with health care provision and reduces income generating potential (i.e. reduced productivity.) Sanitation related morbidity is also associated with a reduction in school attendance and childhood development, which creates a generational cycle of disadvantage (3). Accounting for these factors, various cost benefit analysis on the expansion of sanitation services has estimated that the benefits of effective sanitation to the national economy often far outweigh the costs. Globally, the WHO estimates that a dollar invested in sanitation yields an annual benefit of around $9 (4).” (Evans B. et al, section Hooked on sanitation subsidies, p. 24)

 

Au cours de 01. Introduction à cette section 3 l’analyse des coûts et des bénéfices a-t-on fait une analyse de la nécessité ou opportunité de faire des analyses des coûts et des bénéfices des projets de développement intégré.

 

L’établissement d’un calcul des coûts et des bénéfices relatif aux structures sociales, financières, productives et de service prévues des projets de développement intégré est plutôt divertissant. 

 

Le texte suivant est ouvert à toute discussion et aux améliorations. Il  ne représente que des éléments en principe sujets à conversion en monnaie formelle dans le cadre des analyses traditionnelles des coûts et des bénéfices. C’est pour cela que les indications sont limitées aux secteurs de la fourniture en eau, de l’assainissement ; de l’introduction des foyers améliores ; de quelques aspects de l’alimentation locale. La liste est loin de l’être complète. On n’y a attribué aucun bénéfice aux structures sociales et financières. Vous êtes libre de le faire.

 

Vous vous approchez à la fin de votre cours. Divertissez-vous.

 

Bénéfices simultanés:

 

 

Les initiatives à base d’écosystèmes locaux peuvent générer une gamme large de bénéfices, souvent de manière simultanée.

 

-Les bénéfices économiques prennent d’habitude la forme ou d’une hausse de revenus en comptant (dérivante des la vente de services et produits de l’écosystème ou des activités productives associées avec l’initiative) ou des revenus de subsistance (aliments, fourragères ou matériaux consommés directement en support des exigences quotidiennes).

 

-Les bénéfices sociaux comprennent l’autonomisation personnelle et une hausse de la mobilité sociale associées avec un potentiel augmenté de revenus et l’acquisition de nouvelles compétences. Ils comprennent aussi des bénéfices collectifs tels l’augmentation du capital social parmi les membres de l’initiative et de leur participation.

 

-Les bénéfices environnementaux comprennent une hausse de la productivité et de la stabilité de l’écosystème, la restauration de fonctions de l’écosystème réduites à cause des utilisation no durables précédentes, et le stockage du carbone, parmi d’autres.

 

-L’ensemble des bénéfices apportés des initiatives à base d’écosystèmes locaux peuvent augmenter la résistance et la capacité d’adaptation aux divers défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels ils doivent faire face—y compris les impacts toujours plus forts dérivants des changements climatiques.

 

-Le calendrier des bénéfices est important— en général, les initiatives réussites présentent des bénéfices à court terme au but de renforcer l’intérêt initial dans l’initiative en même temps générant un flux croissant de b’néfices à long terme qui permet à l’initiative de se développer sur une période plus longue.

 

Source : Hazlewood P., Mock G., Enabling Local Success: A Primer on Mainstreaming Local Eco-based Solutions do Poverty Environment Challenges. ( N.B. This is an 11.8 MB  file.)  UNDP-UNEP Poverty Environment Initiative (PEI), Nairobi, Octobre 2011, p. 7. (Traduction de l’anglais : Stichting Bakens Verzet)

 

 

 

Quelques bénéfices environnementaux des initiatives basées sur les écosystèmes locaux:

 

 

Hausse de la résistance et de la stabilité de l’écosystème.

 

-Réduction de la vulnérabilité aux baisses rapides de la production des services de l’écosystème, et une augmentation de la capacité de combattre les défis biologiques tels les attaques des ravageurs et les impacts climatiques tels la réduction de la précipitation pluviale.

 

Maintenance de l’habitat naturel et de la biodiversité.

 

-Facilite la survie de populations robuste d’espèces végétales et animales essentielles au fonctionnement de l’écosystème ou au flux des bénéfices; élargit la gamme et la diversité génétique des espèces présentes en augmentant la gamme de bénéfices potentiels de l’écosystème.

 

Forêts: conditions améliorées des forêts et augmentation du stockage du carbone.

 

-Augmentation du couvert forestier ; réduction de la déforestation ; fréquence réduite de feux de forêt.

 

Bassins versants: amélioration des conditions des bassins versants

 

-Augmentation du flux des eaux ; augmentation de la qualité des eaux; diminution e la fréquence des inondations et de l’érosion.

 

Agro-écosystèmes: augmentation de la fertilité et de la condition des sols, et augmentation du stockage du carbone.

 

-Augmentation des substances organiques et de l’humidité; réduction de l’érosion, salinisation et engorgement des sols.

 

Pêche : stocks de poissons  plus sains

 

Réserves de poissons plus grandes avec une distribution meilleure des âges et des classes; augmentation de l’introduction des juvéniles à travers la protection des zones de reproduction et d’alevinage.

 

Prairies: conditions améliorées des prairies et augmentation du stockage du carbone

 

-Amélioration des conditions de fourrage et des prairies; augmentation du stockage du carbone dans les sols des prairies.

 

Source : Hazlewood P., Mock G., Enabling Local Success: A Primer on Mainstreaming Local Eco-based Solutions do Poverty Environment Challenges.   UNDP-UNEP Poverty Environment Initiative (PEI), Nairobi, Octobre 2011. (Traduction de l’anglais : Stichting Bakens Verzet).

 

Quelques bénéfices d’un projet de développement intégré qui se prêtent bien à une analyse traditionnelle des coûts et bénéfices.

 

Tous les bénéfices ci-dessous cités sont supplémentaires aux financements CDM prévus à la section Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des  possibilités de financement.

 

01. Points d’eau à 100 m des maisons. 

 

Bénéfice moyenne 1 heure de corvée eau par jour (soit 10% d’une journée de travail de 10 heures par jour) x  revenu Euro 3 par jour, soit Euro 0,30 par jour x 10.000 femmes = Euro 3000 par jours x 365, soit Euro 1.095.000 par an.  

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 1.1 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

02. Aires de lavage.

 

Bénéfice 4 heures par semaine (soit 40% d’une journée de travail) x revenu Euro 3 = Euro 1,20  x  52 semaines x par 10.000 femmes = Euro 624.000 

 

03. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées de l’eau malsaine : 

 

50% de la population (25.000) au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques frais moyen Euro  20 = 25000  x Euro 20 = Euro  500.000

 

04. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des maladies portées de l’eau malsaine :

 

50% de la population adulte (50% de 30.000)  x dix jours par an x revenu Euro 3 par jour = 15000 x 10 x 3 = Euro 450.000.

 

05. Réduction des frais de traitement des personnes avec maladies portées du manque alimentaire, hygiène inadéquate, fumée dans et autour des maisons etc. :

 

25% de la population au moins une fois par an x coût moyen pour médicaments et médiques  Euro  20 = 25000 x Euro 20 = Euro  250.000.

 

06. Réduction du 50% des cas de malaria

 

 (soit 40% de la population au moins une fois par an) à travers le drainage des eaux de surface, l’utilisation des rets anti-moustiques, les cours d’éducation à l’hygiène etc.  50% du 40% de la population au moins 1 fois par an, soit 10.000 personnes x coût moyen du traitement anti-malarique Euro 10 = 10.000 x  Euro 10  = Euro 100.000

 

“Malaria is a leading cause of morbidity and mortality among children under five in Benin. Malaria is reported to account for 40 percent of outpatient consultations and 25 percent of all hospital admissions. With 39 percent of the population living below the poverty line, malaria places an enormous economic strain on Benin’s development. According to the World Bank, households in Benin spend approximately one-quarter of their annual income on the prevention and treatment of malaria.” ( USAid, Country Profile : Benin, President’s Malaria Initiative, Washington, 2012.)

 

07. Augmentation de la productivité à cause de la réduction du taux des cas de paludisme (malaria) :

 

10% de la population adulte (soit 10% de 30.000)  x dix jours par an x revenu Euro 3 par jour = 3000 x 10 x 3 = Euro 90.000.

 

08. Réduction des transports urgents des malades

 

à l’hôpital d’une grande ville  (on loue une auto à  € 38 par fois,  payé par collecte entre tous les membres de la famille) ; 10% de la population au moins 1 fois par ans, soit Euro 38 x 5.000 = Euro 190.000.

 

09. Élimination de la corvée du bois de chauffe : 

 

“Research in rural Tanzania found that women in some areas walk 5-10 km a day collecting and carrying firewood with loads of between 20 and 38 kg. And in rural India, the amount of time spent collecting firewood is over three hours a day on average.” (Practical Action : Poor People’s Energy Outlook 2012 : Energy for Earning a Living, Practical Action, Rugby, 2012 ISBN 978-1-85339-731-8, p. 51).

 

60% des familles (soit 60% de 10.000 soit 6.000)  x  4 heures corvée par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures) x  revenu Euro 3 soit Euro 1,20 par semaine x 6.000 femmes = Euro 7200 par semaine, soit Euro 374.400 par an.  

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 0.6 heures par jour. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

10. Réduction  des frais de l’achat de bois de chauffe pour la cuisine : 

 

40% des familles (soit 40% de 10.000 soit 4.000). Pour le bois en ville [centre plus grand], une famille de 5 personnes consomme environ 500 CFA   ( +/- € 0,75)  de bois par jour. Réduction 65% à travers l’utilisation des foyers améliorés + Cfa 325 (soit Euro 0,50) par famille par jour. 4000 familles x Euro 0,50 x  365 = Euro 730.000.

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 4.4 rupees par kg de bois. (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

11. Reforestation automatique :

 

6.5kg (épargnes bois de chauffe) x 10.000 familles x 365 = 23725 tonnes par an @ valeur à pied de bois à pulpe Euro 7.5 par tonne = Euro 178.000 par an. Référez – vous à la partie 09. Des indications sur le financement à travers du système CDM relatives aux applications et méthodologies choisies de la section 5 du bloc 8 pour détails des applications relatives aux financements CDM pour les différentes catégories d’afforestation et reforestation prévues.

 

12.  Épargnes engrais chimiques.

 

Voir bloc 8, section 5, partie 09.09. Recyclage des déchets humains pour éviter l’utilisation d’engrais industriels.

 

Une ressource conservatrice récente est Richert A. et al  Practical Guidance on the Use of Urine in Crop Production Stockholm Environmental Institute (SEI), EcoSanRes Series 2010-1, Stockholm, 2010, ISBN 978-91-86125-21-9. La table 2 y présentée à  la page 2 suggère un moyen de 550 kg d’urine et 51 kg de fèces par personne par an,  avec une production de 4550 gr d’azote et 548 gr de phosphore. La table 8 à la page 3 se réfère à l’Afrique du Sud, et donne des indications de 3980 gr d’azote et 580 gr de phosphore. Au buts de cette application  application 09.09, une statistique  plus intéressante est celle de la table 8, page 8,  qui fait une comparaison entre les déchets humains (au Burkina Faso) et leurs équivalents industriels.  Cette table suggère que les nutrients produits d’une famille (ou groupe) de neuf personnes est l’équivalant d’un sac d’urée de 50 kg, plus un sac d’engrais NPK 15 :15 :15 de 50kg. 

 

Sur cette base, la population de chaque une zone de projet de développement intégré (50.000 personnes) produirait l’équivalent de 50.000 divisé 9, soit 5500 sacs à 50 kg environ d’urée  plus 5500 sacs à 50 kg environ d’engrais 15 :15 :15.  

 

Cela équivaut 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais NPK 15 :15 :15 par projet par an.

 

Les prix locaux d’achat se détermineront au moment de la rédaction de chaque projet individuel. Les prix courants actuels au niveau mondial sont de l’ordre de  € 387 par tonne pour l’urée à 46%, et € 402 par tonnes pour engrais NPK 15/15/15. Les épargnes pour les engrais monte par conséquence à  275 tonnes * (387 + 402) =  € 217.000 par projet par an.

 

La production locale d’engrais à travers le recyclage des urines et des fèces suffit pour la production de tous les aliments nécessaires aux habitants, avec une diète très variée. Ceci ne comporte pas de travail additionnel aux femmes en saison pluvieuse, où, après toutes ces occupations domestiques, elles sont tenues à aller aux champs pour cultiver pour aider leur mari. En dehors des champs familiaux  ont-elles leurs propres champs qui les permettent d’avoir un revenu propre.

13. Réduction du 80% des frais d’importation d’aliments dan la zone du projet.

La plupart de la population n’a aucune sécurité alimentaire. “Les africains dépensent entre 60-70% de leurs revenues pour l’achat des aliments.” (Growing out of poverty : A UK Parliamentary Inquiry into supporting and dveloping African agriculture, All Party Parliamentary Group on Agriculture and Food for Development, London, December 2011.) Actuellement le 80% des aliments de base (mil, mais) nécessaires sont importés dans la zone du projet. Il s’agit de la cause principale de fuite financière de la zone et par conséquence de la pauvreté extrême des habitants.  Le coût moyen des achats d’aliments importés est Euro 2,20 par famille par jour dont le 80% est Euro 1,75. Euro 1,75  x 10.000 familles x 365 =  Euro 6.387.500.

[Le prix de l’assiette est de 750 FCFA ( +/- € 1,10).  Il faut 2 assiettes pour  nourrir 5 personnes soit environ, soit 1500 CFA ( +/- € 2,20) par jour. Son temps de préparation est très long car il faut écraser le mil avec les mains sur une meule, dont le temps de travail  peut arriver à 2 heures. Son prix est élève lorsqu’elles veulent faire écraser le mil au moulin. Le prix moyen pour faire écraser une assiette de mil ou de maïs est de 100 CFA ( +/- € 0,15), dû surtout au prix élevé du carburant dans la zone du projet. En dehors des centres plus grands, presque la quasi totalité des villages environnants manquent de moulin à grain  à cause de la flambée des prix internationaux des carburants. Ensuite fait-on le lavage des assiettes environ.  (Le temps total pour la préparation d’un repas de   pour une famille de cinq personnes est par conséquence d’environ de 5 h,  avec un coût total de 2500 CFA (( +/- € 3,80) ).]

14. Épargnes bio-combustible.

 

09.07  Projets démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse vivante utilisant Jatropha ou équivalent. Au cas d’application, substitution de carburants jusqu’à  € 550.000 par an.

 

15. Réduction à travers l’introduction de moulins à grain

 

du temps nécessaire (jusqu’à deux heures par jour) pour écraser le mil avec les mains sur une meule.  “Studies from Mali show that women typically spend three hours every day milling, grinding or de-husking.” (Practical Action : Poor People’s Energy Outlook 2012 : Energy for Earning a Living, Practical Action, Rugby, 2012 ISBN 978-1-85339-731-8, p. 15).

 

Estimation du temps moyen épargné: 1,5 heures par femme par jour soit 15% du revenu du € 3 par jour, soit € 0,45 x 10.000 x 365 = € 1.642.500

 

Un chiffre donné pour l’Inde est 1.4 heures par jour pour «processing » (exclue la cuisine) . (India Cookstoves and Fuels Market Assessment, Dalberg Global Development Advisors for Global Alliance for Clean Cookstoves, Washington,  Février 2013, p.43.)  

 

16. [Exclu du calcul des bénéfices.] Fonds Coopératif de Développement Local :

 

  0,65 par personne sur 4 ans (au net des frais    260.000 par an) ;  € 0.75 par personne années 6-10  (au net des frais  €350.000 par an); €0,90 par personne années 11-15 (au net des frais  € 390.000 par an) ; € 1,10 par personne années 16-20 (au net des frais  € 460.000 par an) . Fonds recyclé de manière systématique sans intérêts pour donner micro -crédits pour au moins     2.600 par famille in chaque période de 10 ans d’exercice. 

 

17. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.01. Réduction CO2 à travers l'utilisation de foyers à cuisiner améliorés.   Jusqu’à € 356.356  par an sur une période  de 21 ans.

 

18. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.02. Projets démonstration pour le rétablissement de forêts, parcs nationaux, et réserves.  Jusqu’à € 210.000  par an.

 

19. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.03. Activités d'afforestation dans les habitats selon les définitions fournies.  Jusqu’à € 175.000  par an, sur plus les fruits et les noix, sur une période indéterminée.

 

20. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.04. Activités agro-forestières à petite échelle – telle la culture de plantations de bambou sur les prairies et les terres cultivées:  Jusqu’à € 210.000  par an sur 7 ans, plus les pousses de bambou, plus le bambou et ses produits secondaires, plus la valeur ajoutée y associée sur une période indéterminée.

 

21. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.05 Activités agro-forestières à petite échelle – plantations démonstration distribuées de Moringa sur les terres marginales  : Jusqu’à € 215.600  par an sur 3 ans, plus les produits du Moringa sur une période indéterminée.

 

22. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.06. Projet d’afforestation et/ou reforestation (AR) démonstration sur terres humides utilisant les espèces traditionnelles telles les mangroves. Au cas d’application éventuelle, jusqu’à € 215.600 sur 30 ans.

 

23. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.07  Projets démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse vivante utilisant Jatropha ou équivalent. Au cas d’application jusqu’à  € 288.750 par an sur 5 ans.

 

24. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.08. Utilisation de la biomasse renouvelable au lieu de celle non renouvelable avec des foyers améliorés. Au cas d’application, jusqu’à  € 182.000 par an sur 21 ans.

 

25. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.09. Recyclage des déchets humains pour éviter l’utilisation d’engrais industriels. Rappel. Application improbable.

 

26. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.10. Captation du méthane des déchets du bétail à utilisation pour la cuisine et pour l’éclairage, surtout dans les zones pastorales. Rappel. Potentiel théorique d’application jusqu’à € 840.000 par an sur 21 ans. Probable application € 0, cause manque d’activités énergétiques dans les zones des projets.

 

27. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.11. Remplacement des lampes à kérosène etc. ( sources éoliennes, solaires, et/ou biomasse renouvelable y comprise l’huile végétale, la gazéification de la biomasse).  Rappel. Jusqu’à € 10.774 par an sur 21 ans ; autrement selon la situation dans chaque zone de projet.

 

28. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.12. Remplacement de sources électriques, diesel, et accumulateurs pour équipements mécaniques. Rappel. Jusqu’à  € 24.000 par an sur 21 ans ; autrement selon la situation dans chaque zone de projet.

 

29. Certificats de Réduction des Émissions de Carbone aux termes du traité de Kyoto :

 

09.13. Recyclage et récupération de matériaux des déchets solides, y comprises mais pas limité aux plastiques. Rappel. Application improbable. Selon la situation dans chaque zone de projet.

 

1. Recherches,

 

Adaptez les points 01-16 à votre zone, et en faites le calcul total.

 

2. Opinion.

 

Sur une page faites un manifeste avec vous conclusions.

 

3. Opinion.

 

Vous êtes responsable d’une ONG internationale qui prend votre manifeste en main. Il se met à rire. Sur une page faites un sommaire de sa critique de votre manifeste.

 

4. Opinion.

 

Sur une page écrivez-lui une lettre en défense de la vision présentée dans votre manifeste.

 



 Huitième bloc :  Section 3 : L’analyse des coûts et des bénéfices.

  Huitième bloc :  Bloc 8 : Les aspects économiques.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


 Cours disponibles.

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

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