ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM
Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
01 : 25 Janvier, 2011.
Édition
04 : 15 Février, 2011
Valeur attribuée : 05 points sur
18
Travail prévu : 125 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 : Les aspects
économiques.
[Valeur 03 points
sur 18]
[Travail prévu : 85 heures sur 504]
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 :
Les aspects économiques.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
04. Les activités CDM à petite échelle.
05. Les programmes d’activités (PoA).
10. Graphiques et conclusions.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
09.01. Réduction CO2 à
travers l'utilisation de foyers à cuisiner améliorés. Méthodologie AMS-II-G.(Version 2)
09.02. Projets démonstration pour le rétablissement
de forêts, parcs nationaux, et réserves.. Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.03. Activités d'afforestation dans les habitats
selon les définitions fournies. La plantation d'arbres fruitiers et
à noix. Méthodologie AR-AMS-0002 (version 2).
09.04. Activités agro-forestières
à petite échelle – telle la culture de plantations de bambou sur les prairies
et les terres cultivées.:
Méthodologie AR-AMS-0001 (10 ans).
09.05 Activités agro-forestières
à petite échelle – plantations démonstration distribuées de Moringa
sur les terres marginales : Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.06. Projet d’afforestation et/ou reforestation
(AR) démonstration sur terres humides utilisant les espèces traditionnelles
telles les mangroves. Méthodologie AR AMS-003,
Version 1.
09.07 Projets
démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse
vivante utilisant Jatropha ou équivalent.
Méthodologie AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009).
09.08. Utilisation de la biomasse renouvelable au
lieu de celle non renouvelable avec des foyers améliorés. Projet à
petite échelle : Méthodologie AMS 1.E . (21 ans)
09.09. Recyclage des déchets humain pour éviter l’utilisation
d’engrais industriels. Projet à petite échelle, gestion
simplifiée : Méthodologie AMS-III-Y
(21 ans).
09.10. Captation du méthane des déchets du bétail à
utilisation pour la cuisine et pour l’éclairage, surtout dans les zones
pastorales. Méthodologie AMS-III-R
09.11. Remplacement des lampes à kérosène etc ( sources éoliennes, solaires,
et/ou biomasse renouvelable y comprise l’huile végétale, la gazéification de la
biomasse). Méthodologie AMS-III-AR .
09.12. Remplacement de sources électriques, diesel,
et accumulateurs pour équipements mécaniques. Méthodologie AMS-I-A.
09.13. Recyclage et récupération de matériaux des
déchets solides, y comprises mais pas limité aux plastiques. Méthodologie AMS-III-AJ.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
Pour
des informations générales sur les plantations de bambou dans le cadre des
projets CDM
voir 08. Des informations spécifiques au rôle du bambou dans le
cadre des applications d’afforestation et reforestation (AR).
Pour
les activités CDM sur les prairies et sur les zones
cultivées préfère-t-on en principe l’utilisation du bambou sur celle d’autres
cultures. Cette préférence est due aux caractéristiques supérieures de bambou
en ce qui concerne son taux de croissance rapide, son rendement élevé, sa
flexibilité d’emploi, la comestibilité des pousses, le potentiel de création
des occupations et la valeur ajoutée qu’il offre. Dans les zones arides et semi-arides où la
fourniture en eau est problématique pourrait-on par contre donner la préférence
à cultures mélangées et/ou alternatives.
Les
activités agro – forestières de faible ampleur sur les prairies et zones
cultivées rentre dans le secteur CDM 14 -
Afforestation et reforestation (AR).
La méthodologie choisie est
La zone
de chaque projet est celle du projet de développement intégré en question. Tous
les paramètres techniques pour l’application de la méthodologie AR-AMS-0001 y sont habituellement présents.
Ils
sont :
[Traduction
de l’anglais par Stichting Bakens
Verzet]
“(a)
Les activités du projet sont implémentées sur prairies ou terres cultivées.
“(b) Les activités du
projet sont implémentées sur terres où la superficie des terres cultivées dans
la zone du projet déplacée par les activités du projet soit inférieure à 50% de
la superficie totale de la zone du projet ;
“(c) Les activités du
projet sont implémentées sur terres où le nombre d’animaux de pâturage déplacés
est inférieur à 50% de la capacité moyenne de pâturage de la zone du
projet ;
“(d) Les activités du
projet sont implémentées sur terres où ≤ 10% de la superficie totale de
la zone du projet est perturbé par les préparations des sols pour le
plantage.”
Supposant
une superficie totale de plantage à densité maximale de
Il
faut faire des analyses soigneuses avant d’adopter la culture des bambous dans
les zones arides et semi-arides. La raison en est que les bambous demandent de
l’eau. La fourniture systématique manuelle d’eau et d’engrais pour 7500 plantes
dans chaque territoire d’unité de développement local n’est pas une
plaisanterie. L’établissement d’une
plantation de bambou constitue un opération
importante. Supposons que l’on ait un système manuel d’irrigation
à gouttes pour 7.500 plantes de bambou. L’arrosage
des plantes durant les saisons sèches demandera au moins une minute par plante.
Cela veut dire qu’une personne peut s’occuper de 60 plantes par heure, soit 480
plants par jour. Supposant une semaine de travail de cinq jours et un cycle de
deux opérations d’arrosage par semaine, chaque opérateur ne peut s’occuper que
de 1200 plantes. Cela signifie qu’on aurait besoin de 6 personnes environ dans
chaque unité de développement local pour soigner les 7.500 plantes de bambou au cours des saisons
sèches. Supposant que les saisons sèches aient un durée totale de 8 mois, soit
35 semaines, le total des heures travaillées par les habitants de chaque unité
local de développement serait 35 semaines x 40 heures par semaine x 6
personnes, soit 8.400
heures par an sur une base permanente.
Il vaut la peine de remarquer que la plupart de la charge du travail
tombe au cours des saisons sèches où les activités traditionnelles des
populations rurales sont moins onéreuses qu’au cours des saisons de pluie. Cela
est un avantage. Un deuxième avantage est que les travaux d’arrosage peuvent en
principe être réalisés par qui que ce soit, y compris les aveugles et les
personnes handicapées.
Une
fois qu’une plantation de bambou soit établie, le taux de travail permanent est inférieur à celui
nécessaire au cours des phases d’établissement.
Supposant une exigence de
travail de 8.400 heures par an pour chacune des 250 unités de développement
local, les frais des travaux effectués dans le cadre du système de monnaie
locale établi dans chaque zone de projet de développement intégré, monteraient
à 8.400 heures x 10 unités locales
d’échange ( le tarif moyen prévu pour les systèmes de
monnaie locale) soit 84.000 unités comptables par an. Ce montant serait à la
charge de chaque unité de développement local. Supposant que chaque unité compte
180 adultes, les frais à la charge de chaque adulte monteraient à 84.000 unités divisé par 180, soit 450 unités
de compte locales environ, soit l’équivalent de 45 heures de travail ou six
jours environ de travail par adulte par an. Ceux-ci sont les “frais” que les
populations locales devront se mettre d’accord à soutenir. Jusqu’au moment où
les produits fabriqués de bambou ne soient acceptés et compris dans les calculs
du stockage de carbone, ils ne comptent pas comme stocks de carbone, et par
conséquence ne se qualifient pas comme sources de financement CDM.
Suite à
leur maturation les pousses de bambou
sont main à main récoltées. Il s’agit d’une récolte renouvelable cyclique sans
coupure totale. Des nouvelles pousses remplacent celles récoltées, en
fournissant une réserve de biomasse renouvelable en continuité. Même les restes
en sont utilisables pour la fabrication des mini- briquettes
pour les foyers de cuisine
améliorés.
Le
cycle de croissance d’une plantation de bambous ne dure que sept ans environ.
Après la maturation de la plantation à sept ans, il n’y plus d’augmentation du
stockage de carbone dans la plantation
Le stockage maximum de carbone achevé est par la suite géré à travers de
la récolte périodique sélectionnée des pousses. Cela signifie que les revenus CDM ne sont payables que sur la base de la période initiale
de sept ans d’accroissement du carbone stocké. Suite à cette première période, l’on
est tenu à gérer la plantation de manière à ce que les stocks de carbone en
sont maintenus toujours au même niveau. Au cas de diminution des stocks de
carbone, faut-il rembourser les fonds CDM reçus
relatifs aux pertes de carbone subies.
Puisque
la communauté locale paye les six opérateurs de l’unité de développement local
qui gèrent la plantation dans le cadre de la monnaie locale établie, le bambou
qu’ils produisent appartient à la communauté même. Il est vendu dans le cadre
du système de monnaie locale aux membres de la communauté intéressés à sa
transformation à main d’œuvre intensive en produits à valeur ajoutée. Les
restes sont vendus aux coopératives chargées de la fabrication de mini-
briquettes pour les foyers de cuisine. Des membres de la communauté,
habituellement des femmes, peuvent acheter des licences pour la récolte de
pousses de bambou comestibles pour la distribution et la consommation locale.
Le cas échéant, peut-on en exporter la production en surplus hors de la zone du
projet de développement intégré pour en gagner de la monnaie formelle. De cette
façon, les populations locales devraient pouvoir récupérer toutes, au moins la
plupart, des 500 unités de monnaie locale par personne qu’elles investissent
chaque année dans la gestion de la plantation. En dehors des aspects alimentaires
et médiques y inhérents, les bambous
servent à la fabrication de nombreux produits pour lesquels il y a un marché
naturel dans la zone du projet de développement intégré en question. Telles
applications comprennent la construction des habitations, les échafaudages, les
meubles, les revêtements, les planchers, les tapis, les bicyclettes, et le
papier. Le bambou par contre n’est pas
particulièrement adapté à la production des textiles sans utilisation de
substances chimiques lourdes polluantes. Cette utilisation n’est pas compatible
avec les principes écologiques des projets de développement intégré.
Les
diverses activités de production seront modelées sur les exigences des zones
individuelles des projets de développement intégré. Les articles plus communs
seront produits au niveau de chaque unité de développement local à 50 familles
environ. Les articles plus spécialisés
seront produits au niveau de gestion intermédiaire à +/- 350 familles. Les
produits extrêmement spécialisés, telles par exemple les bicyclettes à bambou,
seront fabriquées au niveau de projet pour distribution dans toute la zone du
projet.
À la section 08. Des informations
spécifiques au rôle du bambou dans le cadre des applications d’afforestation et
reforestation (AR) a-t-on démontré qu’une superficie de plantation
de
Nous avons
vu que le travail nécessaire pour chaque plantation est de l’ordre de 8.400
heures par an, sur 7 ans. Multipliant 8.400 heures par an par sept ans, a-t-on
besoin de 58.800 heures, soit 7.350 jours de travail de 8 heures pour des
produire des revenus CDM lourds montant à € 5.880. Les bénéfices an monnaie formelle à
travers le système CDM par journée de travail ne
montent qu’à € 0,80, moins les frais de
validation de l’Entité Opérationnelle Désignée (DOE).
Les revenus en monnaie formelle de € 0,80 par jour peuvent apparaître très bas.
Les opérateurs responsables de la gestion des plantations de bambou reçoivent
toutefois un salaire élevé exprimé en monnaie locale. Chacune des 250 unités
locales de développement dans chaque zone de projet de développement intégré
bénéfice en plain du bambou produit. Supposant une production moyenne de 8
tonnes de biomasse par hectare par an, la production de chaque plantation de
Les
projets CDM du type AR à petite échelle couvrent des
épargnes équivalentes à 16.000 tonnes de CO2 par an. On
travaille ici sur la base d’épargnes de 15.000 tonnes de CO2
par an. Cela signifie qu’au prix standardisé de Euro 14 environ par tonne de CO2 (au 14 Novembre 2009), les revenus d’un projet CDM (AR) pour des plantations de bambou puissent monter à
un chiffre lourd de € 210.000 par an pour les épargnes de 15000 tonnes de CO2, soit Euro
1.470.000 sur une période de 7 ans. Il s’agit
donc du 39% des frais initiaux en compte capital d’un projet de développement
intégré.
Supposant la mise en
œuvre de 2.500 projets de développement intégré au niveau d’un sous - région
telle l’Afrique de l’Ouest (exclus le Nigeria et le Ghana), un Programme
d’Activités (PoA) à 2.500 applications comporterait
des revenus lourds de € 3.675.000.000. L’application généralisée des mêmes
concepts en Nigeria et au Ghana donnerait des bénéfices de plus ou moins le
même ordre. Les montants s’entendent au lourd
des frais de validation de l’Entité Opérationnelle Désignée (DOE). On compte pouvoir tenir tels frais à un minimum dans
le cadre d’une convention générale au niveau subrégional entre l’organisation
subrégional propriétaire formelle des projets et
Attention !
Le bambou comme aliment préféré n’est pas limité aux Pandas. Des ruminants
l’aiment beaucoup eux aussi. Les feuilles de bambou ont été utilisé
en Asie comme fourrage pour les animaux depuis des siècles. Cela signifie que
chaque unité de développement local devra bien surveiller sa plantation. À condition que
l’équipement en peut être bien surveillé, les clôtures
photovoltaïques peuvent y fournir une solution avantageuse. Une plantation aux
dimensions typiques de
Dans les zones tropicales humides aux
précipitations pluviales entre
Les projets CDM
relatifs au bambous ne sont pas en principe répétables, car la production de la
première application devrait suffire pour les exigences de consommation et de
production des populations locales.
09.01. Réduction CO2 à
travers l'utilisation de foyers à cuisiner améliorés. Méthodologie AMS-II-G.(Version 2)
09.02. Projets démonstration pour le rétablissement de
forêts, parcs nationaux, et réserves.. Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.03. Activités d'afforestation dans les habitats
selon les définitions fournies. La plantation d'arbres fruitiers et
à noix. Méthodologie AR-AMS-0002 (version 2).
09.04. Activités agro-forestières
à petite échelle – telle la culture de plantations de bambou sur les prairies
et les terres cultivées.:
Méthodologie AR-AMS-0001 (10 ans).
09.05 Activités agro-forestières
à petite échelle – plantations démonstration distribuées de Moringa
sur les terres marginales : Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.06. Projet d’afforestation et/ou reforestation
(AR) démonstration sur terres humides utilisant les espèces traditionnelles
telles les mangroves. Méthodologie AR AMS-003,
Version 1.
09.07 Projets
démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse
vivante utilisant Jatropha ou équivalent.
Méthodologie AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009).
09.08. Utilisation de la biomasse renouvelable au
lieu de celle non renouvelable avec des foyers améliorés. Projet à
petite échelle : Méthodologie AMS 1.E . (21 ans)
09.09. Recyclage des déchets humain pour éviter
l’utilisation d’engrais industriels. Projet à petite échelle, gestion
simplifiée : Méthodologie AMS-III-Y
(21 ans).
09.10. Captation du méthane des déchets du bétail à
utilisation pour la cuisine et pour l’éclairage, surtout dans les zones
pastorales. Méthodologie AMS-III-R
09.11. Remplacement des lampes à kérosène etc ( sources éoliennes, solaires,
et/ou biomasse renouvelable y comprise l’huile végétale, la gazéification de la
biomasse). Méthodologie AMS-III-AR .
09.12. Remplacement de sources électriques, diesel,
et accumulateurs pour équipements mécaniques. Méthodologie AMS-I-A.
09.13. Recyclage et récupération de matériaux des
déchets solides, y comprises mais pas limité aux plastiques. Méthodologie AMS-III-AJ.
Examen Bloc 8 : [4 heures]
Examen consolidé : Section C. [6 heures].
◄ Huitième bloc : Sect. 5 : Protocole de Kyoto :
Analyse des possibilités de financement.
◄ Huitième
bloc : Bloc 8 : Les aspects économiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The Natural Economic
Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté
est la privation construite)
Wahu Kaara,
point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
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